La chronique: gazette quotidienne

1354 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 24 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736q973/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

mf«r/îî ».<£ man/i 1SSÏ-4. — HdltiOD A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA" BELGIQUE 47" année. - Jtfo LA CHRONIQUE BUUJSAUX. 5 et 7, Galerie du Roi*(Passage Saint-Hubert) • RUXCU.ES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* ? 9 Rédaction. N® 14? OH a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par rjm ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs pmr an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché <lc Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la I1ESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME I ANNONCES . 4e pngo : 30 cent, la pclflc Iitçnc. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), .3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-ttéelame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, îî et 7, Galerie du Roi. Les bons jennes gens Ils ne voulaient point passer à 5a casse-: rolc. Ce n'était 'ni ido leur ôige 'ni de leur con-iditioù. Et .ils le firent -bien voir et entendre. Que -de boucan, .que de chants, que de cris, que (de «carreaux cassés, que de Hères revendications et d'.héroïques attitudes, et quai autodafé ! Vous .souvient-il ide ce départ tumultueux «pour iMa'lhies, de ce doufbfte train .bondé de [manifestants allant, piLeins de confiance et d'allégresse, porter :à son J^niinence Heurs iprol/C.s'talions et leurs espoirs ? C'était -jeune, c'était jfrai-s. Toutes les sy.mpatlhies allaient ià icet'te '.fougue juvénile et, de la voir se produire précisément ù Louvain, au (sein de S'Aima iMater, on 'se disait que «le. règne du casserolat était fini, que ce n'avait été qu'iuie mauvaise vague passagère, et l'on eu était lout réconforté. L% accueil de -m on seigneur, qui est, comme chacun sait, 'la plus 'haute autorité du pays, pas seulement eu matière religieuse et pas seulement sur les Siégions 'sacrées, cet accueil avait paru .plutôt ■■bieuveiHtot. Monseigneur s'était montré nu ba'lcon, s'était laissé ovationner, avait .souri, avait reçu une délégation, 'l'avait écoutée, n'avait pas semblé casserolard pour un denier. Toute -cette jeunesse, espoir de la cité, de 3a cité de Dieu, était revenue /de la ville archiépiscopale, radieuse, fière de son geste, apportant dans la vi-Iile universitaire son enthousiasme -e'I .sa joie. 'Et toute la Belgique aaiméte et droite "lui souriait. *** Hélas ! on s'aperçut une fois de plus que, dans 'le monde 'pieux comme dans -le monde profane, 'les uluis '«belles choses ont 3e pire des lin, que .la transmutation des métaux n'est pas un vain mot, que l'or pur surtout a une tendance déplorable à se changer , en plomb viiL Ce ne fut 'pas long. Sans 'aller .jusqu'à affirmer que .les griefs contre. .Monseigneur le vice-recteur fussent inexistante, les journaux catholiques se mirent. vi contester l'importance du mouvement. Ce n'étaient pas îles étudiants catholiques île Louvain qui s'étaient 'livrés « aux actes scandaleux qu'on leur attribuait ou qu'on ileur retprochait », c'étaient quelques étrangers, quelques envoyés, quelques indésirables. « C'est un de ceux-là qui, de sa menotte aristocratique, dans une danse macabre, avec son affreux petit rire de scie, versait le pétrole sur un mannequin ensoutané », Satan, 'pour l'appeler par son nom, incarné en un membre de l'aristocratie catholique pour induire en tentation 'les «bons jeunes gens de Louvain. iLa masse y était cependant, et il y en avait qui iapp(laudîssaient, mais « c'était, sous le coup, d'une de ces folies passagères qui passent sur îles foules comme un vent de démence ». ■Folio, en effet, que la iliberté : « Ces bons jeunes gens veulent vivre leur vi'e, satisfaire toutes ileurs curiosités, courir partout, becqueter (partout. » Oui, même becqueter! Est-ce, Dieu, possible ! Mais alors, comme le fait fort justement remarquer l'auteur de ces fortes pensées, « à quoi bon la police alors ? ti quoi bon les tribunaux ? à quoi bon le confessionnal ? » S'imaginc-l-on, en effet, une société, un inonde estudiantin tout au moins, pouvant vivre sans police,sans tribunaux et sans confessionnal ? Ce serait l'anarchie en plein. N'est-ce pas la justification de l'espionnage, avec assortiment de casseroles au grand complet ? *** Pendant que ce® indignes .et la masse moutonnière complice s'obstinaient à réclamer la tète de Jokanaan, le corps professoral tout entier se rendait processionnellement chez Monseigneur le vice-recteur pour lui porter ses (hommages et son espoir de voir se rétablir l'accord des espri'lts et des coeurs, « égarés par des accusations perfides et mensongères •». Et quand, trois jours plus tard, des délégués des protestataires se présentèrent chez Monseigneur Ladeuze, ils purent constater entre la réception cardinalice et da réception rectorale une différence de température considérable. Monseigneur, ne leur cacha pas qu'ils avaient de Ja chance d'être , venus en délégués, et en «'excusant, et non en leur nom personnel, sans quoi... Il leur dit carrément qu'ils n'obtiendraient rien, que toucher au « vice •», .c'était lui .manquer à lui-môme, et qu'il ne le permettrait pas, dût-il renvoyer 500 étudiants, .que tout ce qu'il pouvait faire "pour eux, c'était de ne pas 'inquiéter les manifestants s'ils rentraient au bercail tout de suite. Restait la requête à Monseigneur de Ma-•lines.La réponse est venue sous forme de lettre à Mgr lie recteur, .signée des noms de tous les évêques de Belgique. C'est, sous -la forme benoîte particulière aux gens d'église, une fin de non-recevoir «absolue, avec un scham-pooiug soigné. Et il semble bien que ce soit la fin du mouvement.*** La caractéristique de toute cette histoire, c'est, qu'il ne s'est pas trouvé .parmi les autorités ecclésiastiques et académiques une seule voix pour dé vavouer,qu'on y ait ou non eu recours, l'espionnage, 'la délation, la mou-chardise; — et la morale, c'est que pour délivrer iki (Belgique de la plaie du casserolat, ce n'est, ni .sur l'épiscopat ni sur les étudiants de Louvain qu'il faut compter. A. FEBVRE. mys FâiTS, j^QPQS MOU POUR LE CYGNE A on, là! je ne mangerai pas de cygne nu gré L'insidieux conseil historico-joilvloric \ culinaire de Lisbolh (1), qui veut mettre i cygne à la broche à l'occasion de l'inaugui tion de Bruxchles-Port de Mer. J'ignore, L\ o>c'U, >7 vous ries une grande dame coude cencUmbe aux choses de la gueule ou m honnête gdtle-sauce professionnellement vc miitonnêe au l'eu des fourneaux; aussi, ne s ciomi p'ir a net bou t vous prendre, m'adresse à la galerie par-dessus votre tèt Je ne mangerai pas (le cygne parce que cygne symbolise te Poète, et le Poète c'e le demi-dieu que nous avons rêvé d'être. ViUiers-de-l'Isle-Adam, en son Tribut Bonhomct, avait imaginé le terrible, Te// rant Tueur de Cygnes, c'était le Bourgeo (avec un grand B). Mais ce tueur, voluptueux destructeur c rêve, égorgeait le cygne, il ne le déshonora pas, il ne le mettait pas à la. broche. VUlier qui ne respectait pas le bourgeois, n'ava pourtant <pas imaginé le bourgeois se nou rissant de son ennemi-né, de son antilhèi constante/ il n'alla pas jusqu'à l'ironie corr slve d'un Swift destinant les Irlandais à l'ai mentation de l'Anglais. Pour ma part, je ne me refuse pas tant ce qu'on égorge tes poètes (ça rehausse . corporation), qu'à ce qu'on les salisse. L catastrophe ou sa menace les exalte, u poète a besoin d'avoir un peu de m allie l sur la planche. Ae réclamons pas pour l\ la pitié des gens ol la mort du cygne est bel quand L'ûme de ce beau corps a demi fugitive s'en va par la blessure pourpre de la flèch qui troua son cœur. Ce qui serait pénible, c'est te cygne Irufl c'est le cygne bardé de lard, et aligné en bel vue, plumé, troussé, flambé, lavé, tout nu, la vUnne du marchand parmi les volailk imbéciles au croupion désabusé. Que si on m'apportait, à table, un cygm même embaumant l'atmosphère, mèm royalement doré par la cuisson, je croira voir en ce magnifique et fâcheux arroi prince des poètes, Paul Fort, lui-même. <LMt({raiMnienl et sentimentalement, ç m'c.m bêlera-il. Culinaire ment, ça ne me d rail, rien du tout. BOB. (1) Cf. la « Chronique », tout naguère. An jour le jour fi POLITIQUE t*-»—. Voici qu'une «Je ces polémiques ép Jal l-eptiformes; pour lesquelles un joui liai .eJlérical mérita le nom célèbi .d' « inexaucé de Saint-llulbert » ra] pelle, dans lé Patriote, les misères que 1101; annonce la loi Pautlet. Nous l'avons dén-;.: cée on son temps. Les communes ne pourront'l'aire des di: Iributions de vêlements ou de nourriture au enfants des écoles cowimu'naes, sans en ai sonder .aussi à ceux des écoles congrégoni: tes. 'Par contre, les -susdites écoles coagn gante tes pourront avantager, lout à leur ais. les enitanlis qui .les fréquentent, sans s'il quiéter en rien de ceux dos écoles couinn n aies... C'est très simple et même très juste,, de. cette jus.ticé dont un adage latin vei qu'elle soit l'injustice suprême. Les écok songréganistés, n'est-ce .pas, sont des éeolc libres e:l il est .bien .juste qu'elles n'eu fasseï qu'à leur tète?... Evidemment. Mais c'est précisément por cela qu'elles ne idevrnie.it pas être payées ave l'argent .de tous, alors qu'elles sont Vœuvi et le moyen de domination de quelques-uns ceux-lù qui s'écartent le plus possible de 1 vie normale et .pour.qui la foute restera toi jours 'l'ennemi qu'il faut asservir, domine dépouiller. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 91 mars i960. — La Savoie et 'Nice sont coi cédées à la France. L'inculpée. Nous l'avons déjà dit, nous ne nous oceup rons pas ici de savoir si elle doit être condan née ou absoute. D'autres de nos confrères l'ont fait : et cela se comprend chez l'un, qui songe à voi ger, — venger ! le pauvre et vieux mot ! — u ami et un chef aimé entre tous, on ne perço pas bien le mobile des autres. . Il y a, à la « pistole » de Saint-Lazare, ur accusée. Trois voix peuvent actuellement 1' demander compte de son acte : celle du jug celle de son défenseur, celle de sa conscienc Nulle autre ne peut se mêler à celles-là. C serait indécent. Et ce serait contraire ai droits de la Défense. Ces droits, Mme Caillaux, la « justicière ». li a. aboli pour les journalistes. Que les journ listes les respectent pour elle 1 A propos d'un match. La bourrasque qui sévit en ce moment sur Palais Bourbon a empêché Paris de prêter c match Carpentier-Joë Jeannette, l'attentic qu'il accorde d'habitude à tous les faits et ge tes dit redoutable « Georges ». Tous les journaux ont été pleins de sa gloi lorsqu'il battit des adversaires d'une cêlébri relative. C'est ù peine s'ils lui donnent un « let » de seconde ou de troisième page, a-lô qu'il vient de résister, avec une ténacité et ui endurance admirables, à l'assaut d'un des pli formidables hommes de combat du monde e tier, — l'Homme qui a tenu devant Sam Lan ford, — le boxeur le plus puissant qui soit ! L'engouement de Paris pour le jeune aiTilè lensois serait-il déjà passé?... Ou bien, est-que le citoyen Browning arrive à couvrir ji qu'aux clameurs des trompettes de la Renoi mée ?... Originalité officielle. Une commune de l'agglomération voulut s payer le luxe d'un blason. Emprunté aux a moitiés d'une des plus vieilles familles de I localité, le blason avait très noble figure. Et surmontait la devise d'un poète illustre, enfar de ladite commune : « Ivenn't u'selve. » l~ Personne n'ignore que de telles armoirie s~ doivent recevoir l'approbation du Conseil lu s~ raldique. Ainsi fut fait : les membres de ceti w illustre commission accordèrent sans hésite leur « visa » aux armes communales. Seule 1 b- devise les chiffonna : à cause de la langue dan \e laquelle elle était exprimée ? à cause de l e. pensée? on ne sait. le Toujours est-il que le Conseil héraldique sui si prima le précepte, et le remplaça par... Devinez par quoi Y il Par quelque chose d'original, de neuf, de pa :t_ thétique et de puissamment local ? is Par les mots suivants : « L'union fait 1 force. » ! u Ceci est absolument authentique. On aurait au moins pu traduire la devise, -approximativement, — en latin : « Concordi parvae res crescunt ». Cette dernière formul offre l'avantage d'être beaucoup plus connue, -en Belgique surtout. :C 5- Les femmes et les suffragettes. i- Depuis quelque temps, les suffragettes angla: ses exagèrent. Aussi longtemps qu'elles se son (-t contentées d'employer la machine à bossele a contre les vitrines et qu'elles ont borné leur il {l cendiarisme aux boîtes postales, on a pu soi n rire et les passer à tabac. Mais, du moment o1 elles détruisent des œuvres d'art célèbres c . manient la bombe à Ravaçhol !... 11 Les femmes môme, — les vraies, — les cor 'L damnent avec une sévérité toute virile. Mn: Juliette Adam dit d'elles : « Si j'étais juge ai" glais, j'appliquerais la loi aux suffragette bombistes, pour leur donner la démoustratio: de l'égalité qu'elles réclament...» 6 Gyp est impitoyable : « Oui, certes,; a-t-elle rc pondu à l'enquêteur qui est allé l'interrogéi 'i je condamnerais les suffragettes. Et si. dan 'C l'espoir de m'embèt'er, elles faisaient mine d à se laisser mourir de faim, je ne les nourrirai s sûrement pas de force... » Nous n'irions pas jusque-là. Mais ces répor ^ ses ne. sont-elles pas la condamnation la plu c terrible de ces excès ? s (r=5=S) La divine marquise. On n'aura jamais fini de nous parler de 1; divine marquise. Vous n'ignorez pas que ce ti a tre appartient à Mmc rie Sévigné ; même, à. ('■ ])ropos, les féministes se pourraient réjouir car le titre masculin .correspondant, celui d <- divin marquis », s'applique à un personna# beaucoup moins reluisant, et qu'il est mêm-convenable de ne pas nommer en public. Un étude nouvejtle nous la montre dans sa terr-de Grignan, où elle menait un train « quasi royal » au ipoint d'avoir « au moins trois heu res à elle 'Chaque jour ». La qualité de l<a cher lui -est une grande joie. Elle célèbre les pei dreaux, les caill'es, les figues, les melons. « S nous voulions, par bizarre fantaisie, trouve, un mauvais, melon, nous serions obligés d' .le faire venir de Paris. » Ce doux épicurisme prend toute sa saveur e si l'on se rappelle qu'un des plus chers passé temps de ces gens -délicieux fut, tout un temps s d'aller à la ville Voisine voir pendre des pa> i- sans arrêtés à Ta suite de vagues émeutes. 1 importe de ne pas s'irriter sottement devan ;- ces dilettantismes, mais seulement de com x prendre que, pour les gens de « ■naissance » :- les paysans étaient, autrefoisree que. par exem pie, les « mécréants » sont pour ïes cléricau: d'aujourd'hui. Un homme à la mer. Un de nos meilleurs confrères nous donne l~ dans ses nouvelles de l'étranger, des rensei gnements sur le dernier, interrogatoiiie de M,n CaiLlaux. Mais, — erreur de mise en page, ot 1 douce rosserie? — elle leur donne connue ti s tre : « Les survivants de la goélette coulée. » s Est-ce à, dire que, depuis le drame du « Fi 'i garo » et le scandale Rochette, il y ait, dan: le de MU1« Caillaux, « un homme à 1< r mer » ? c Les amazones allemandes. En Allemagne, un ordre impérial vient d a* défendre aux femmes des officiers allemand i de monter .à cheval en public autrement qu'ei r amazone. Quelques-unes de ces dames avaien eu .l'audacieux caprice de se mettre en sell à .la mode masculine. L'Impératrice trouvi fort déplaisante cette exhibition à califoui chon. L'Empereur a signé l'ordre de prohibition e l'a fait publier par la « Correspondance mil: taire ». u A la place des femmes allemandes, nous pre teste:rio.ns à notre tour. Nous exigerions qu'o: défende aux officiers de porter corset et de s montrer, au dehors, avec un visage complète ment rasé. Du .moment que .les femmes ne peu vent pa5 monter en homme, ou pourrait bie: défendie aux hommes de faire la femme ! n Le eu des dictons. Un journal parisien publie des proverbes a ban ais : « Un mensonge bien inventé vaut plus qu'u fait vrai qui serait stupide. » 3 « Le cliien et le chat sont faits pour se moi I' dre .l'un l'autre ; mais si tu vois qu'ils s'accoi 'e dent bien, sauve4oi I » x « Celui qui n'a j;imais vu courir un lièvr ne doit pas parler de la peur. » Etc... ... iReanarguez-bien ! Chaque fois qu'un êv.én: ment attire l'attention sur un pays quelcor que, on publie aussitôt une série de dicton populaires de ce pays. C'est une vieille trad tion aue Ton peut mettre à côté de celle d ie fameux serpent de mer et des histoires de ma u sons hantées. Nous avons eu ainsi des prove: n bes boers, Japonais, russes, marocains, tripol s. tains, .bulgares et monténégrins. Il paraît qu cela se fabrique au mètre dans les prison •e comme .les chaussons de lisière... Ce n'est pa té difficile. Voyez plutôt le choix de dictons ex< [i- tiques ci-dessous : rs Serbe : « Le fermier a les mains noires, mai ic son pain est blanc. » îs Suisse : « C'est le fromage qui doit marche n- et non la ménagère. » g- Commanche « Où il n'y a pas de squaw, n'y a pas de wig-wan. » te Nègre : « Mangi grande calebasse dangi ce d'étouffer ; petite, noix ventre en joie. » s- « T.e zèbre court, c'est qu'il a peur. » n- Hindou : « L'éléphant est grand et pourtai il mange de l'herbe. » ■Lapon : « Le phoque et l'ours blanc n'aiment pas la 'littérature. » Si ce jeu vous amuse, vous pouvez conti-a nuer. C'est inoffensif, c'est moral, et ça vaut 'j mieux que de .tirer des coups de revolver sur iles gens qui ne sont pas de votre avis. Moralistes. s .Un aimable lettré, M. Henri Champly, vient de nous donner u.11 régal savoureux : il a cor-c rigé un certain nombre de pensées formulées 1 en différents ouvrages par M. Abel Hermant. Dans .le nombre, il em est de piquantes : — Aujourd'hui, Ton n'est plus déshonoré 1 qu'à temps. Il en est aussi de profondes : — Aux époques de crise, et je dirai de révolution comme la nôtre, les deux plus forts mobiles d'opinion sont le snobisme et la frousse. Pour qui se rappelle Ta réhabilitation de M. , Thomeguex ou celle, politique, de M. Clemenceau, on sourit; mais on frémit quand on se souvient de celle, proche, trop proche, de M. Caillaux après Agadir. 3 M. A. Hermant à.pratiqué notre temps : il en ? a dégagé les caractères essentiels ; notre épo-_ que, hélas 1 ou tant mieux; est identiquement pareille .aux autres époques. Le propre du moraliste étant de trouver comment « le signe essentiel hors du temps se dégage », l'amoral M. - Hermant est un moraliste parfait, t Nouvellas à la rn&îa Le juge — Âvez-vous quelque chose à dire j avant que .je vous condamne ? Le prisonnier. — Oui, mylord, j'ai appris le uingo à votre femme et à votre fille. Le juge (sévère). — Alors, ce sera vingt ans - de prison. Billet parisien (De notre correspondant particulier.) Paris, 23 mars. GRANDES DAMES Pour son malheur, pour le malheur de son : s mari, pour le malheur d'un journaliste, la femme d'un ministre est sortie de Î1'ombre où la tradition confine les femmes. Et non seule- : h ment, la tradition, plus spécialement la Repu- i blique. Les compagnes légitimes de .nos mai- ' très ne sOnt, absolument rien. Le protocole ; { ignore jusqu'à la femme du Président de la : République. On l'a vu à la tournée de M. Poin- ] s caré; quand la promenade devenait officielle,! à l'occasion d'une entrée solennelle par exem-1 pie, Mm8 Poincaré s'éclipsait. Cet usage, fut,; un temps, très rigoureux. Quand l'empereur /le .Russie et l'impératrice vinrent à Paris, Fé- ! lix Faure n'osa, pas emmener sa femme avec i àui à la gare au-devant des hôtes illustres. Il fallut Loubet pour se risquer à cette imitation des mœurs monarchiques. Un seul ministre osa jamais promener sa femme dans les lan-da'ux officiels : Pelletan, qui se maria pendant, qu'il était ministre de la marine. Comme Pelletan et Loubet étaient des démocrates bon teint, il n'y eut pas de protestations. Ce n'est pas — dame ! — que les femmes de nos gouvernants n'aimeraient pas à paraître... ' 11 y a là un usage, une .habitude née d'une prévention contre tout, ce qui ressemble au pouvoir personnel et, après tout, c'est peut-j être sage pour des raisons spéciales à Paris j et au personnel de Ta République. Aussi bien la mort de Calmetfe met en lumière une situation curieuse. ' Presque toutes nos grandes dames ont ce . qu'on' appelle un « passé ». Non point, entendez-le, un passé déshonorant, mais, telles qu'elles sont, elles ne seraient pas reçues dans un bon vieux salon provincial. Celle-ci a épousé l'avocat qu'elle venait consulter pour son di-l voree ; celle-là a .légallisé une vieille liaison : il j fallait bien, pour aller dîner dans les ambassades; telle autre mena, comme bas-bleu, une! vie fort indépendante... Il n'y a pas de quoij leur jeter la première pierre, ni même la der-| nière; mais, tout de même, quand on sait coi que la vraie société française a de sévérité, do j délicatesse, de réserve, — outrées si vous vou-| lez, — tout cela est fort ahurissant. Il y a pour-j tant peu de scandales; une fois, la femme d'un j ministre des colonies, jeune et joli garçon, ma-' > lié. s., v. p.. au Pavillon de Flore, disparut; > après quelques jours d'une union bizarre; ce i fut une exception. t Ces grandes dames sont intelligentes et am-i bitieuses, très parisiennes, — même si elles L sont nées à Carpentras, —- parfois juives, elles . s'adaptent admirablement à leurs hautes situations. On ne reconnaîtrait pas dans M'110 X..., t femme de ministre ou de diplomate, M™0 . avec qui on a bu des bocks quand elle était la femme d'un brave homme de lettres; Mm0 X... sait se tenir à table et sait tenir un salon; le j passé médiocre, elle l'a. merveilleusement ou-3 blié avec le premier mari, petit écrivain, petit médecin, petit avocat qui végète dans la médiocrité.Ces grandes dames ont voulu parvenir; pour ce, elles se sont attachées un homme d'avenir, financier ou politicien, et cet homme, elles l'ont fait ce qu'il est devenu. C'est là un des fréquents miracles de Paris, dont l'écho, ne parvient au public que lors des échecs sonores de 1 certaines de ces femmes, Mmcs Steinhe.il et Hum-bert, par exemple. Je n'entends point assimiler les grandes dames dont je parle à MJues Humbert et Steinheil. ce serait injurieux gratuitement pour d'aucunes, qui furent les bonnes nymphes Egéries de 0 quelques-uns de nos Numas défailTcints. Paris fournit ou fabrique la femme forte, on ne le " sait pas assez, parce que la vraie femme torte reste dans l'ombre, pendant que l'actrice et la s catin font un tapage infernal. Caillaux se confiait à sa femme dans ses J temps d'hésitation le plus marqués.Quelle lueur sur la psychologie d'un homme d'Etat ! C'est qu'il devait trouver là le conseil, le réconfort. u Ce Caillaux, qui est fort impopulaire dans son e parti même, qu'on n'a pris qu'à cause de sa s puissance d'argent, parce que l'argent qui est s une faiblesse en temps normal es tu ne nécessité à 'la veille des élections,'e Caillaux,au moins, n'était pas seul. Il avait une compagne qu: s partageait sa grande ambition qui. peut-ê.tre le dirigeait, le guidait. '• En même temps qu'il démolissait l'homme public. Caimctte projetait la lumière sur cett< situation. C'était la fin d'une œuvre, menée fé brilement; combien de fois a-t-il essayé «le l( r ramener au pinacle, le rocher de Sisyphe, ce pauvre Caillaux? N'est-ce pas que toiit cela explique un: pei le réicent drame ? BILBOQUET. LE SCANDALE CAILLAUX- ROCHETTE M. Caillaux veut savoir qui est le X... De Paris, le 23. — La commission d'enquête Rochette a entendu, ce matin, M. Caillaux, qui a vivement insisté pour qu'on sache quel est l'X... qui est venu dire à M® Maurice Bernard que la remise serait accordée. M. Caillaux déclare apporter le seraient le plus formel que M® Maurice Bernard est venu liri demander dans son cabinet si le gouvernement s'opposerait à la remise. M. Caillaux ajoute qu'il ne fit que transmettre à M. Monis le désir de l'avocat et qu'il n'a jamais connu le caractère des entretiens du procureur avec .M. Monis. M. Caillaux estime que le procureur aurait dû faire part au ministre des finances des conséquences financières que, selon lui, devait comporter la remise. M. Caillaux précise que M® Maurice Bernard ne l'a jamais menacé d'une plaidoirie pouvant gêner le gouvernement, mais c'est lui, M. Caillaux, qui, eu faisant part à M. Monis de la demande que, poiïr raisons de convenance, formulait M® Maurice Bernard, a ajouté incidemment qu'on pourrait, un jour ou l'autre, avoir à redouter une plaidoirie. « Le procès-verbal de M. Fabre,dit M. Caillaux, est erroné quant aux dates. » M. Caillaux est convaincu que le procureur Fabre se trompe de trois jours sur la date de son entrevue avec M. Monis et il en conclut j que la note du procureur n'a pas été rédigée : aussitôt après son entretien. M. Caillaux, revenant sur son entretien avec M. Fabre, en "1911. répète que le procureur lui a [dit que, pour la remise, M. Monis ne lui avait I pas parlé de M. Caillaux, que le procureur a ajouté qu'il prendrait tout sur lui et que. sur 1ns instances de M. Caillaux, il lui a déclaré que M. Briand lui avait ordonné, en 1908, d'arrêter Rochette et que, plus tard, il avait été. in-| vité, dans son entrevue avec MM. Briand et Bà/rthou, à ne pas dire toute la vérité à la com-! mission d'enquête. ! « Enfin,dit. M. Caillaux, le procureur affirma ! n'avoir jamais rédigé de procès-verbal de son i'iitretien de jadis avec M. Monis. » M. Fabre ontre F/1. Caillaux. Le procureur Fabre, qui est. alors introduit en présence de M. Caillaux, maintient la date du 122. mars qu'il avait précédemment indiquée pour son entretien avec M. Monis. 11 maintient également que le procès-verbal a été écrit le !:;i mars. Le procureur Fabre maintient également qu'à propos de Ta remise, M. Caillaux ne lui a rien dit personnellenmt, mais M. Monis lui n. fait connaître qu'il demandait la remise pour être agréable à M. Caillaux. Il ajoute qu'il ;i dit à M. Monis epie la remise était demandée pour permettre à Rochette de continuer ses affaires, mais M. Monis a coupé court à ces explications. 1-e procureur nie avoir déclaré à M. Caillaux, au cours de l'entretien de 1911, qu'il avji.it été invité à altérer la vérité devant .la commission; d'enquête. M. Caillaux donne alors au procureur le démenti le plus formel. Au sujet du procès-verbal, le procureur reconnaît avoir dit à M. Caillaux "qu'il n'existait pas. M. Fabre maintient qu'au cours de son entretien avec MM. Briand et Barthou, aucune recommandation de discrétion ne 'lui fut faite sur ces points particuliers. M. Fabre, répondant à diverses questions, déciare que sans pouvoir préciser à quelle date il a remis le procès-verbal à M. Briand. il croit avoir remis ce de>cument au début du ministère Briand. là répète que .lorsqu'il a déclaré à M. Caillaux que ce document n'existait pas, le /désir de ne pas inquiéter M. Caillaux n'était pas étranger à sa détermination, mais le vrai motif a été de ne pas divulguer l'existence d'un document qu'il ne voulait pas livrer. il explique que s'il a montré le document à MM. iBloch-Laroque et Scherd'lin, c'était aim i de montrer que; contrairement aux bruits qui | couraient au Palais, il n'était pas fou et il n'avait pas reçu d'argent. M. Caillaux, répondant à son tour à une question,dit qu'il a mis son successeur au cou« .rant de son entrevue avec le procureur. M. Fabre déclare ensuite qu'il y a eu samedi huit jours, il a refusé de remettre à M. Bienvenu-Martin le document, mais qu'il lui en-a ex;posé le contenu, ivf. Caillaux dit qu'il résulte 'des déclarations de M. Bienvenu-Martin que M. Fabre, non seulement ne lui a pas communiqué le document, mais a refusé de lui e.n indiquer le contenu. A la fin de la séance du matin, MM. Fabre et Caillaux sont d'accord que M. Fabre n'a jamais entretenu, ni directement, ni imdiree iement, M. Caillaux de l'affaire Rochette. Mc Maurice Bernard défend le principe du secret professsonne De Paris, le 23. — Dans la séance de l'après-midi, la commission d'enquête Rochette a en tendu M" Maurice Bernard, auquel M. Jaurè: a mon trié l'émotion causée par sa déclaratior énigmatique. M. Jaurès a insisté sur le dangei des hypothèses qui sont faites et a demandé i M® Bernard de-prouver que la France est ca pable de fair'e la justice en faisant la clarté « Qui a pu se porter garant auprès de vou qu'il suffisait qu'une remise fût demandé, pour être accordée ». demande M. Jaurès. M° Bernard répond que l'avocat ne connai qu'un devoir qui est la base de sa profession et ajoute : « Si je laissais fléchir le princip en ma personne, ce serait un désordre ù'un autre nature qui pourrait .se produire. » Malgré les insistances de M. Jaurès, Mc Bernard ne veut rien dire De Paris, le 23. — M. Jaurès insiste vivemen « Si. dit-il à M® Bernard, le secret professioi nel vous liait au point que vous dites, vou l'avez brisé. » M® Bernard se borne à répéter que quelqu'u s'est présenté chez lui et lui a donné cetl indication que, s'il demandait la remise, cell ' ci serait, accordée* M® Bernard déclaré ne pas se souvenir - cette visite a précédé ou suivi sa visite chc • M. Caillaux. M. Jaurès demande si cette démarche ava bien le caractère décisif que M® Bernard li i a attribué. L'avocat .déclare iie pouvoir répondre à cet question, qui l'amènerait à exposer ce qui été dit dans ses entretiens avec M. Caillaux. M. Jaurès insiste ; mais Me Bernard assure qu'il est tenu' par le secret professionnel pour cette conversation, a C'est affaire, dit-il, entre ma conscience et moi. » M. Jaurès insiste encore et montre quel inconvénient pourrait avoir pour M. Caillaux le silence de M® Bernard sur ses entretiens avec lui; mais M® Bernard maintient sa conception du secret professionnel. .M" Bernard déclare que M. Durnesnil est pour lui un ami d'enfance, mais il refuse de répondre à la question si M. Dumesnil a servi d'intermédiaire entre Rochette et le pouvoir / La commission se refuse à confronter MM. Caillaux et Bernard. M. Caillaux est alors introduit. M. Jaurès lui expose ses vains efforts pour obtèiiir de M" Bernard qu'il s'explique sur ses entretiens avec M. Caillaux. « La commission, conclut M.,Jaurès, renonce, dans ces conditions, à une confrontation qui serait dérisoire. » M. Caillaux demande alors à M® Bernard de préciser que le X... n'a aucun rapport ni direct, ni indirect, ni proche, ni lointain avec qui que ce soit qui le touche. M® Bernard répond : « J'ai dit qu'il n était mêlé ni directement, ni indirectement à la politique ou au journalisme. » Il conclut que cette réponse doit donner toute satisfaction à M. Caillaux. Mc Bernard reconnaît encore qu'il est allô voir M. Caillaux le 23 mars. Il croit pouvoir dire qu'il n'a pas, avant cette date, parlé à M. Caillaux de l'affaire Rochette. La commission entend M. Briand M. Briand est ensuite introduit. Il rappelle qu'interpellé à la Chambre sur son rôle dans l'affaire Rochette, il n'eut pas de peine à démontrer que son rôle avait été absolument correct.M. Briand reprend aussitôt l'affaire Rochette, et dit qu'il donna au début, comme instruction au procureur, de surveiller étroitement ce financier, et, s'il apparaissait suspect, avant d'ouvrir une instruction,' de demander à Rochette s'il consentait à faire vérifier sa. comptabilité.« Ainsi fut fait, ajoute M. Briand. Dans le premier moment. Rochette répondit affirmativement. Finalement, il refusa d'accepter l'expert. Dès ce moment, une instruction est devenue nécessaire. » M. Briand parle ensuite de la plainte Piche-reau et de l'arrestation de Rochette. L'affaire suivait son cours quand M. Briand revint, pour la deuxième fois, au ministère de la justice. Rochette parut, plaider la nullité de la procédure et la prescription. M. Briand fit appeler le procureur général <-t lui fit les reproches les plus véhéments. II lui reprocha, d'avoir accordé un renvoi de sept mois et ne lui cacha pas qu'il le rendait pleinement responsable. M. Fabre, d'abord hésitant, finit par lui répondre que, s'il avait accordé ce renvoi, c'est qu'il y avait été contraint. M. Fabre lui déclara ensuite qu'il était un fonctionnaire habitué à obéir et qu'il avait cru devoir s'incliner devant un ordre. Les aveux de M. Fabre à M. Briand M. Briand fait alors le récit de son entretien avec M. Fabre, qui concorde avec la déposition de ce dernier devant la commission. Il raconte également comment M. Fabre lui remit le document renfermant ce qui s'était passé. M. Briand entretint ses collègues du conseil de la situation. Il leur dit ce que contenait le document et leur en lut la dernière phrase, puis, rentré au ministère, il mit la pièce sous enveloppe cachetée et la remit au directeur du personnel. Ce n'était pas une pièce officielle. M. Briand eut l'impression que M. Fabre, pour sa sauvegarde, remettait au garde des sceaux une copie d'un document qu'il avait rédigé; puis les préoccupations de M.'Bnancl se détournèrent de l'affaire. Les avatars d'un document Appelé à la présidence du conseil. M. Briand, quittant le ministère de la justice, remit la pièce à son successeur. M. Barthou. Depuis. M. Briand n'en avait pas entendu parler. Au moment où M. Jaurès l'avertit de son désir de le questionner, M. Briand se trouva, déciaré-t-il, dans une situation délicate. Le document était confidentiel et, pour le contrôler, il lui aurait fallu faire une enquête sur les ministres, ses prédécesseurs. M. Briand déclare qu'il vai! parlé de ce document au ministre des finances, M. Caillaux. Celui-ci avait déclaré à M. Briand qu'il était préoccupé par cette affaire, et qu'il avait dit à M. Monis qu'il y avait le plus grand intérêt, à ce que l'affaire fût renvoyée, qu'ayant la charge des finances, il considérait qu'une plaidoirie qui aurait porté atteinte à. nos établissements de crédit public aurait eu des repercussions graves. Quelques jours avant la mort de M. Calmette, M. Briand eut une entrevue avec MM. Calmette et Barthou. Celui-ci lui annonça que M. Calmette. avait. une copie du document et qu'il se préparait à le publier. MM. Briand et Barthou insistèrent pour que M. Calmette ne publiât, pas le document. M. Calmette donna sa parole que le document ne serait pas publié, et M. Briand eut l'impression que. M. Calmette vi-1 vant. la publication n'aurait pas eu lieu. Les scrupules de M. Briand • M. Briand explique ensuite que, s'il ne révéla pas plus tôt ce qui s'était passé, c'est parce s qu'il ne voulait pas se servir du dépôt fait en-. tre ses mains pour soulever un scandale destiné à atteindre des adversaires politiques. D'ail-t leurs, il n'avait pas de raisons de croire qu il y eut un tel scandale derrière cette affaire, u è en parla à MM. Monis et Caillaux, qui n'en g saisirent pas la commission. au CONSEIL COSVÎIVIUNÂL DIVERS u Le conseil communal de. Bruxelles s'est oc-e cupé, lundi après-midi, du règlement commu-ï nal sur la. Bourse de fonds publics. Vu début de la séance, le sympathique M. Goor, receveur communal, a prêté serment. Lé successeur de M. Mignon a produit la meilleure z impression. Il n'est pas possible de voir physionomie plus ouverte et yeux plus clairs. Son exil périence des affaires est connue... i'- LES HOSPICES On pasce ensuite aux actes d'administration des hospices. a M. Anspac'n.Puissant. — Je ne puis approu- J

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume