La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 07 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 04 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bz6154g893/
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Dimanche 'î'.'juln 191-3. ~ E lition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA1 BELGIQUE «îî'o année. » HI° 1S4 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Gfclcrie du Roi* (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES r Administration ; N* Rédaction; N* 140§k ABONNEMENTS ; Bruxelles ; 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. JjA Province : 15 francs par an ; — 7 fr, 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. | FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN C1IEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite lîfçne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 lr#\ la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne, — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. tes Assurances sociales DEVANT LE CORPS ÉLECTORAL par M. Fulgencc Masson membre de la Chambre des représentants Cette question a-t-olle exercé urne grande ïnlluience sur Je verdict électoral ? Il est mal-aisé de le discerner puisque tes trois partis étaient favorables 'à ta rétame, qu'il n'y avait de divergences que sur lies modes d'application, et qu'en, générai on ne se passionne ipas pour des nuances. Mais Je parti catholique avait, ou croyait avoir, -une supériorité sur les mitres : la loi Kiir les assurances sociales était son œuvre, il pouvait -soutenir que sans sa Sonne .volonté il n'y aurait rien eu 'de fait, quelqm effort, qu'eussent tenté .les partis d'opposi-îion; et il ne se fit pas faute de lie dire, bien que l'assertion soit d'une vérité discutaille. S'il n'y avait pas d'opposition, si le parti clérical n'était pas stimulé et ha-rr'eilé sans cesse .par les initiatives de gauche, par l'entraînement qu'elles exercent, il y a bien, des projets qui- ne verraient jamais :1e jour. C'est lun des (bienfaits jdu régime parlementaire qu-e la lutte incessante qu'il entretient entre des partis rivaux; i'1 -a la vertu de faire som-])itt .dans lia détihé-aiiee tout gouvernement qui résisterait a l'évolution sociale qui emporte lie (monde. Pas (moins, te parti clérical ayant le pouvoir, qu'il 'agisse (par contrainte ou spontanément, M- -peut s'arroger l'honneur des ré-fonmeu accomplies, et nos maîtres s'entendent ît (merveille, à s'attribuer les mérites de loites tes réformes socialles, quelle- que' soi-t ia (part des adversaires. a. * ^ En d'occurrence, Ss avaient beau jeu : lés partis d'opposition s'étaient abstenus au vote, pour d'exiceillentes raisons, sans doute; mais la masse apprécie (moins les liaisons, qu'un lait ou qu'un acte, et les cléricaux exploitèrent habillement l'abstention de leurs adversaires.Enfin, <ce projet, dont les réalisations fondamentales -sont reportées à plusieurs années, apportait tout de même des avantages immédiats : l'accroissement des «locations durant îe régime 'transitoire, une pension de vieillesse de 120 (francs, au -lieu de 65, presque le double de ce qu'on reçoit aujourd'hui. Le parti idléricall comptait beaucoup sur l'effet de cette manne nouvelle. Le coup lui avait si bien Réussi en 1900 ! S'il avait .mis tant de Mte à ta faire décréter, c'est qu'il espérait, par là, 'amortir le rihoc (des récriminations que ne -manqueraient pas de susciter les nouveaux impôts et la ai-ouveSIle loi sur le recrutement; ceille-ci surtout, à laquelle les campagnes flamandes passaient pour être ei méfractaires ! 'Mais (rien n'y a fait ! On n'a tenu nul compte au gouvernement-, dans -les Flandres surtout, de ses apparentes largesses ni de ses nouvelles libéralités ! Et ce fut peut-être te plus grande déception qu'en éprouva îe parti clérical ! II ipeut imaginer les causes -les plus diverses à son échec, il n'expliquera Jamais comment, malgré les bienfaits qu'il -promettait dans ila loi nouvelle, il fut si- général, s'il n'y a dos eauisles -profondes : la lassitude de sa domination, .la répulsion pour sa politise scolaire, la volonté ide gérer les fiiïaiices .publiques avec pi'.us de ei-nconspeetion, le lésir de substituer un régime électoral plus K-moerafejue et moins favorable ù la frau-de I . * . Aussi les cléricaux p-araisseflt-ils quelque )eu refroidis sur le mérite des assurances solides, et le projet de -M. Hubert, voté dans es conditions que l'on sait, pourrait bien sombrer dans l'aventure. Le XX' Siècle, ré-fondant à un factum .reproduit par une feuille fUiodoxo, qui Marne île gouvernement beige l'avoir fait voter ce projet, le XX" Siècle délare qu'il n'a pas défendu le projet qui a :té volé par la Chambre. Et il ajoute : « En attendant de revenir sur cçtte ques-'lion, quand le moment nous paraîtra op-1 portai, disons 'aujourd'hui que les argu-fflenls invoqués par AI. Verhoegen, contre l'obligation de l'assurance invalidité, nous Paraissent ne pas manquer -die force. « Or, on sait que il'obligation est le fonde-Wn-t de tout le système, et que celui-ci doit 'écrouii'er si on ila supprime. Voilà qu.i met en relief de mobile qui inspire * législation sociale préconisée par les ca-heliques : elle n'est bonne que si elle 'e-ur «Jeune des profits électoraux ! Si le projet Hubert n'a pas entraîné le or-ps électoral à droite,il n'en était pas moins S# pour-île séduire, -et la victoire réimportée ®r les partis d'opposition n'en est que plus ohtle et plus significative. . * . » *■ 'Le correspond an t .de Ton-gres, du XXe Sic-te, s'est amusé à rassembler toutes les atta-ues .portées 'Contre le gouvernement dans - Umbourg; il s'étonne qu'on ait osé dire ux'iâle-cteurs qu'ils oint été dupés et .trompés : Ur tes pensions, sur des charges militaires, ur .la sojlJdité de notire crédit ? Voiîài, concluait-il, les moyens qui ont as-uré 'le succès de M. Neven, et on ose appe-?r cela une victoire libérale ? ! ça, iimate par quels procédés les clé-jeaux H'ont-iiis 'fait échouer, il y a deux ans ? 0|'r Mâima'hîes, et odieux souvent, qu'ils iront, on n'en chanta pas moins victoire lûricatte ! conclusion : le verdict du 2-i- mai est :aiI\ 'le iconps électoral a appuyé nettement h auche, <e't -dans son ensemble le pays est ^flifestement anticlérical. 'Le système de sa représentation propor-onnelle permet de mesurer exactement les )lccs électorales de chaque parti, mais elle e fait pas la part proportionnelle entre les lus. Situation anormale et choquante à la-u®|Ie il faut trouver reanède. Un parti ne \ e"t 'bénéficier indéfiniment des vices d'uni y^t.me qui lui donne un véritable privilège. { Ce serait entretenir un état de malaise permanent dans le pays que de s'y entêter; (aussi peut-on dire que l'heure est proche où (la .révision s'imposera. FULGENCE MASSON. lEftUS FAITS, PROPOS 1EUUS BEAUTE Apparition des temps nouveaux. Sur le quai d'une gare provinciale du iwrd de la France, une jeune dame lait converger vers elle tous les regards, jolie, d'ailleurs, et Parisienne; cela se voit du premier coup d'œil. Mais aussi on voit sa jambe, ce qui fait passer des nuages de sévérité dans les regards des daines du cru. Cette jambe {on l'aperçoit surtout quand le vent veut bien soulever la jupe qui est fendue), cette jambe est (autant que je puisse /a-ire appel à mes connaissances, goûts et souvenirs) bien, sans plus. Elle transparaît sous un bas arachnéen, qui ajoute agréablement à son impu deur. N'étant pas une'vieille dame du cru, ni bedeau, ni le comte Woest-e, je ne me plain drais pas. Tout de même, comme le vent monte et déplace à ras du sol des nuages d'une poussière charbonneuse, je pense : celte dame doit avoir les pieds sales, et cela me gâte l'imagination que je me jais de ta jeune personne.Lors lé train arrive, tempétueux, et selon le rite nous voilà, les dames du cru, les seigneurs sans importance, le paroissien que je suis et les marguilliers éventuels, courant en tous sens, nous entre-choquant, à la poursuite du chimérique wagon où on est le mieux. Or, la Parisienne au fin mollet piétine ab-surdèment sur place, juchée sur des talons vertigineux, et ne se hisse dans un wagon qu'avec le renfort d'un homme d'équipe. Et je pense à toi, jeune Atalante aux jambes musclées, jeune Alalanle nue, dont la course dénelopppait les cheveux comme un drapeau de soleil et faisait haleter les jeunes flancs. BOB. >-«■»<»-< Au jour le jour II POLITIQUE Ils en sont aux menaces de scission!... èo :'ja désorganisation cléricale s'opère rà -avec une rapidité qui dépasse nos es-poirs.L'adtiiicil'e du Journal de Bruxelles, dont nous avons parlé déjà, continue à former la baise -des quereilles. Tandis que la Filandre libérale y relève, avec nous, cet aveu incroyable, d'un ministère offrant de ne plus appliquer son programme. Et 'le Bien public répliquait en manifestant la crainte que, par suite 4e la vigilance de l'apposit-ïon, le ministère ne put être obligé d'appliquer les lois votées... Ainsi un des principaux organes cléricaux avouait, notamment, que l'assurance sociale'ne fut votée qu'avec la certitude qu'on ne Fanganiiserait pas... -Le bluff, pour duper les électeurs populaire- est -avoué I Ce n'est pas tout, La Presse, d'Anvers, répond encore au Journal de Bruxelles (et au ministère 1), par une sorte de véritable ultimatum. La icbos-e est d'autant plus grave que ce journal reflète, sans conteste, la volonté (des congrégations. Or, pour les cléricaux, elles sont celles auxquelles il fau-t obéir ' L'article est 'incroyable. Il constate I'-js-ole-ment du Journal de Bruxelles, alors que tous l'es journaux cléricaux, même h les journaux catholiques d'avant-garde «, sont .avec la Presse « pour faire connaître au gouverne ment les aspirations réelles du pays catholique, vers une politique moires aiveintureu.se » Csic). Il faut « mettre le amnistère en garde confire la tentation d-e nom-eUles augmentations fiscales ou militaires»... « Nous croyons et nous sommes fondés à croire que c'est nécessaire. a Ainsi, on nous avoue que le ministère men tait en faisant ces promesses ! Et ces aveux montrent- le gouvernement entre une réaction cléricale et de nécessaires révoltes des démocrates dupés. En sorte que jamais la gauche, môme aux plus mauvais jours, ne connut divisions -pareilles l Cette situation du gouvernement clérical montre, comment, afin de se maintenir au pouvoir, il compromit à- la fois les intérêts conservateurs et ceux de la démocratie. Maintenant, les deux tendances se retournent contre lui, voyant qu'il devient également funeste à chacune. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 7 juin 1911. — Tramiblemeiit de terro ail Mexique, 1,800 morts. Peu flatteur pour nous... | On vient d'ouvrir, au Jardin d'acclimatation ! du Bois de Boulogne, à Paris, une exposition J d'« insectes vivants, de poissons d'ornement et j d'oiseaux de volière ». Dans l'avis de cette inauguration, les journaux précisent que c'est « grâce au concours do plusieurs sociétés de Belgique qu'il a été possible de réunir une collection très complète roiseaux de notre pays dont la capture est interdite en France : « ...Il est affligeant de peu >er que la France protège tellement mieux ses Diseaux que nous, qu'elle est réduite à venir es capturer en Belgique. On ne saurait trouver nieux pour prouver l'insuffisance de la pro-ection accordée chez nous à ces bienfaiteurs le la campagne ». c_es capitaines imsacies. Chaque fois, à peu .près, que les journaux nous relatent les détails «d'un de ces terribles naufrages, comme ceux du « Titanic » ou de l' « Empress ol Ireland », nous lisons : « Le capitaine est resté à son bord jusqu'à la fin.-» Quelquefois les capitaines s'en tirent. Sou- \ fient ils .se noient où disparaissent sans qu'on j ne sache ce qu'ils sont devenus. Le simple ■ » acte de mourir à," son bord semble, de la pari d'un .capitaine -de navire, la chose la plus naturelle du monde1. Cela paraît si natureQ .que personne n'a en corei songé à fonder une ligue pour la protec tection des capitaines ide navires. La L. P. L P. D. C. D. N. ! Cette ligue réclamerait évi demment .pour Je capitaine le droit de quitte! son bord le premier. Mais ceci vous scandalise. « Comment? -dites-vous, — mais -c'est monstrueux J El: bien, il ne manquerait plus que cela... » Et en effet, cela serait monstrueux. Mais comme les marins ont encore beaucoup d'hon ne.ur prolesionnel, il n'y a pas de danger à ce :que notre ligue voie jamais île jour. Nous n'er parlons que pour établir une comparaison. Dans la société moderne, il existe des centaines de ligues qui .ne valent guère mieux, mais auxquelles nous sommes habitués et qui dès lors ne nous indignent plus... En effet, que sont toutes ces femmes qui veullent ne plus être .épouses ni mères, ces hommes qui veulent arriver à la fortune sans labeur, ces fonctionnaires de l'Etat qui réclament le droit de grève, ces artistes qui exigent la gloire et les pensions avant d'avoir produit 'des œuvres, ces (honnêtes g'ens qui veulent que Iles assassins commencent, ces gendarmes .qui trouvent légitime d'avoir île browning aussi -facile ique des apaches, 'et ceux-ci et ceux-là ? Ce sont des capitaines de navire qui veulent se sauver les premiers 1 Car dans toutes les controverses de ce jour, on ne parle que des « droits i» de tout ilemonde, et il'on oublie, invariabdement, les >« devoirs », de chacun. Concurrence. La grande chanteuse Tetrazzini possède une volièro où elle n'admet pas trop d'oiseau>: chanteurs... La concurrence, disent modeste ment pour elle, ses amis. Elle semble craindre beaucoup la concurrence susdite, du moins s'il faut en croire l'achat d'un phonographe chargé de faire entendre la voix de la diva aux visiteurs.Il paraîtrait que si on a l'indiscrétion de lui demander un air, elle vous conduit devant son appareil, bien vite en mouvement... C'est une recette à étudier. Par exemple, ces pauvres gens de lettres invités pour faire des mots dans le monde, pourraient se contenter de lire nne page ele leurs œuvres... Encore, la liraient-ils eux-mêmes?... Héroïsme moderne. Cela se trouve dans une « nouvelle », un de ces petits iromans de deux ou trois colonnes Ide journal idont Maupassant, surtout, Banville et -quelques autres maîtres de la prose, nous .ont laissé l'habitude... Il s'agit d'un mot, l un simple mot, mais combien, significatif, i Donc, on nous montre "un aviateur essayant •un appareil dangereux... Et le photographe le prie (de ibien vouloir poser avec ce mot admi-raible : C'est pour le plus grand journal du matin... En première page, en cas 'd'accident mortel... iSouriez, monsieur, souriez... » Soyez sûrs qu'il a souri, 3'obsc.ur héros, moderne, sourit pour l'innombrable foule anonyme. Et ne doutez pas non plus que l'héroïsme moderne vaille celui d'autref ois, in oublié pour un soldat de Marathon, combien surpassé par tant ide gens d'aujourd'hui. <5=^9 «»US ue mois. Nous savions déijà que certains serpents sont absolument favoraibles à l'homme. Le professeur iFozzi, observa avec plaisir, un serpent non venimeux, le mussurana, qui, insensible aux morsures de ses congénères leur casse Ses vertèlbres avec le plus vif plaisir ! -Il est long tl'un- mètre, de couleur bleuâtre, si brillant qu'on De dirait mouillé... Voilà un ensemble tout à if ait .flatteur! Mais convient-il,pour cela, de parler de •« bons » et de « mauvais « serpents? Il semble que ce serait un abus de mot que d'appeler bon un monsieur qui se ferait une spécialité de rompre les .vertèbres de ses pareils... Nous (jugeons tout pour nous-mêmes, et celui-là est bon qui nous est utile... Nouvelles à la main Au cours de droit romain, a 1''Université, Oscar entre, la figure allongée la pipe éteinte. — Qu'as-tu donc? lui demande un camarade. — Rien... Tu n'as pas vu Matirilde? — iNon. — Eli bien ! figure-toi que voilà trois jours qu'elle est partie -nu-tête pour aller chercher du sucre en poudre... — Elle aura choisi du sucre en poudre... d'escampette. CÛME M«!0T A-t-il abusé de certains spectacles einémato-graphiques ou de la lecture des romans policiers? Peut-être. Peut-être aussi enviait-il la « gloire » de Bonnot. Quoi qu'il en soit, le jeune Ferdinand Stroobants, 17 ans ! — le voleur n'attend pas le nombre' des années, — la figure dissimulée par une casquette fortement rabattue sur les yeux, a tenté, ce matin, un coup qui dénote chez lui une audace peu commune. C'est un petit jeune homme cjui, comme on dit, fait le désespoir de sa famille. M. Gonthier, caissier-comptable de la Société anonyme des fours à coke de Tilleur-Ougrée, .- itués à Sclessin, était occupé, vers 8 heures et demie, à préparer l'argent nécessaire à la paie, quand, entendant derrière lui un léger bruit, il se retourna et vit un individu, dont il ne pul distinguer la figure, et qui braqua sur lui un revolver en disant : « Passe tes billets et ne dis pas un mot, ou je tire ! » Le comptable fut bien forcé de s'exécuter. L'individu empocha près de 8,000 francs en billets de banque et se sauva. M. Gonthier se mit à sa poursuite en criant : « Au voleur ! » Les ouvriers accoururent et donnèrent la chasse au voleur qui, dans sa fuite, déchargea son arme sur ceux qui le poursuivaient. Finalement, il fut arrêté et désarmé. Et, quand la casquette qui lui dissimulait la figure fut enlevée, on reconnut avec stupéfaction qu'il s'agissait d'un gamin de 17 ans, Ferdinand Stroobants, qui fut, il y a quelque temps, au service des fours à coke. Le jeune apache ^st né à Jemeppe et est domicilié à Sclessin, G6, rue Gilles-Galère. Sa mauvaise conduite l'avait fait renvoyer de l'usine des fours à :oke. Il a été ramené â la gendarmerie de Tilleul*, suivi d'une foule de gens qui le huaient. Fouillé, il a été trouvé porteur d'un poignard. I AU CONSEIL COLONIAL j U M PROJET D'IMPOT INDIGÈNE Séance du G juin Le conseil colonial, réuni samedi après-midi, sous la présidence de M. Renkin, ministre des , colonies, a approuvé à l'unanimité : Les rapports préparés par M. Dubreucq : 1° sur un projet de décret cédant à la congrégation des missionnaires de Scheut, 200 hectares de terres à Boyange (district de Bengala); 2° Sur un projet de décret cédant à 1' « American Presbyterian Congo Mission », 9 hactares de terres à Kabula (district du Kasaï). Il a ensuite renvoyé à une commission spéciale, | composée de MM. Galopin, le P. De-clercq, Janssens, Rolin-Jacquemyns, Vauîhier, l'examen d'un avant-projet de décret réprimant dans la colonie l'adultère et la bigamie. * * Puis il a abordé l'étude d'un projet de décret concernant l'impôt indigène. En voici les principales dispositions : Article 1er. — L'impôt- indigène comprenel un impôt principal ou de capitation et un impôt supplémentaire ou de polygamie. Art. 2. — Quatre mois avant l'ouverture de l'exercice, fixée au 1er janvier, le gouverneur général détermine pour chaque région le taux de l'impôt de capitation et celui de polygamie. Le taux de l'impôt de capitation est établi dans les limites de 2 à 25 francs, d'après les ressources de la région et le degré de développement économiciue des populations. Le taux de l'impôt de polygamie ne peut être supérieur à l'impôt de capitation fixé pour la région. Art. 4. — Est redevable de l'impôt de capitation, tout homme de couleur, même de race non congolaise, adulte et valide, qui réside sur le territoire de la colonie au cours de l'exercice. Est redevable de l'impôt de polygamie, tout homme de couleur polygame, résidant sur le territoire de' la colonie au cours de l'exercice, qu'il soit ou non redevable de l'impôt de capitation. L'impôt de polygamie est dû pour chacune des femmes valides du contribuable au-dessus d'une unité, à queleiue moment que le polygame acquière l'élément imposable. L'impôt de polygamie perçu par contribuable ne peut jamais être supérieur à la somme qui sera, pour chaque région, déterminée par le souvemeur général. * if. * Art. 5. — Sont exemptés de l'impôt de capitation : 1° Les hommes de couleur qui prouvent avoir exercé, pendant trois mois consécutifs de l'année, les fonctions de chefs ou sous-chefs reconnus;2° Les hommes de couleur qui prouvent avoir 6té, pendant trois mois consécutifs de l'année, en activité de service comme gradés ou soldats de la force publique; 3° Les hommes de couleur qui prouvent être imposés, pour l'année, pour un autre impôt personnel; 4» Les hommes de couleur qui justifient de l'existence, au début de l'année, de quatre enfants nés de mariage monogamique; 5° Les hommes de couleur qui prouvent n'être venus résider sur le territoire de la colonie que postérieurement au 1er octobre de l'année;6° Les hommes de couleur qui prouvent avoir été, par suite de maladie, dans l'impossibilité de travailler pendant six mois consécutifs de l'année. Art. 9. — L'impôt est perçu par les agents de la colonie commissionnés par le commissaire de district en qualité de collecteurs de l'impôt."Art. 10. — Le collecteur peut déléguer la perception aux chefs et sous-chefs indigènes qu'il juge dignes de confiance. Toute autre délégation est interdite. Art. 1G. — Lorsque la majorité des contribuables est en défaut de paiement et que ce retard est imputable aux chefs ou sous-chefs ou à la mauvaise volonté des contribuables,le .commissaire do district peut, sur la proposition de l'administrateur territorial, sans autre sommation, envoyer dans la chefferie, sous-chef-ferie ou village, un ou plusieurs agents de la colonie, accompagnés d'un détachement de troupes. La cheffèrie, sous-chefferie ou village pourvoit au logement des agents et du détachement, à leur entretien, aux besoins de leurs services. Ces prestations ne donnent lieu à aucune indemnité. En cas de refus de les fournir, les agents de la colonie ordonnent, d'office. les occupations et prélèvements ou toutes autres mesures utiles. Le détachement assiste le collecteur dans les opérations. * * * Art. 18. — Tout agent de la colonie, désigné ainsi qu'il est dit à l'article 9, qui n'aurait pas le droit de prononcer lui-même la contrainte, peut sommer et conduire tout contribuable présumé en défaut, devant l'une des autorités déterminées à l'article 21. Art. 19. — Le contribuable en défaut peut être directement soumis à la contrainte par corps, sans préjudice de l'exécution forcée de ses biens mobiliers. Art. 20. — Toutefois, la contrainte ne peut être exercée contre : a) Les chefs et sous-cliefs reconnus; b) Les gradés et soldats de la force publique, tant qu'ils sont en activité de service; c) Les travailleurs au service de la colonie pendant l'exécution de leur contrat: d) Les malades. Art. 21. — La contrainte par corps est prononcée par les autorités désignées par le gouverneur général. Elle est immédiatement exécutoire.Art. 22. — Le contraint par corps est tenu de rester sous la garde de l'administration, dans les conditions à déterminer par le gouverneur général, et de procéder aux travaux d'utilité publique prescrits par le commissaire de district ou son délégué, jusqu'au jour de paiement de l'impôt, sans que la contrainte pour le recouvrement de l'impôt pour une même année puisse jamais dépasser deux mois ou puisse être renouvelée. Le projet formule ensuite une série de dispositions qui prémunissent les indigènes contre les abus de pouvoir de la part des autorités intervenant dans la perception de l'impôt et l'exercice de la. contrainte. Le conseil a procédé à la discussion générale de ce projet. Les deux premiers articles ont été ensuite approuvés. Au sujet de l'article 2, un amendement a été présenté par MM. Diderich et Rolin-Jacquemyns tendant à fixer le taux de l'impôt de 2 à 15 francs; cet amendement a été rejeté par 9 voix contre 4. La discussion des autres articles a été renvoyée à une prochaine séance, qui aura lieu samedi. HORS FRONTIERES Samedi 6 juin. Ce n'est plus une crise ministérielle qui sévit en France en ce moment : c'est en vérité une crise de la politique intérieure d'abord, extérieure ensuite, du pays. Envers tout et contre tous, les radicaux unifiés veulent le retour à la loi de dieux ans. A la fois, sans doute, pour s'assurer une majorité grâce à l'alliance des socialistes et pour jouer un mauvais tour à M. Poincaré. Est-ce pour la loi de deux ans en soi ? Il est difficile de le croire, tous les bons esprits un peu au courant de la situation européenne étant unanimes à réclamer un ranforceiment permanent des effectifs de paix et les amitiés internationales de la France étant à ce prix. Alors ? Alors il semble que le nouveau bloc veuille, par son intransigeance, contraindre M. Poincaré à la retraite. Petite vengeance que la plupart de ses chefs de fUe sont, par leur attitude, les premiers à réprouver. Songer que M. Bourgeois, le pape du radicalisme esit contre les radicaux7 M. Clemenceau veut ta léle du bon Lorrain ■■ mesquine vengeance de vieillard, déçu dans ses espoirs de grand électeur! Mais le président ne parait point vouloir se laisser faire. El le voilà qui fait appel à un homme à qui sa haute compétence en matière de politique étrangère et ses récents succès diplomatiques sont susceptibles de raillier l'appui de l'opinion, voire celle du Parlement. * * $ 'Après des essais infructueux, Guillaume de Wied se retirerait : on parle d'un Bonaparte. Ample matière à savoureux rapprochements et à profondes méditations. L'Autriche s'affole de ce mauvais tour que lui joue Borne : il y a de quoi! Nous n'avons point fini de nous divertir. La crise miiistériclle française LES RADICAUX UNIFïES EXIGEANT LE RETOUR IMMEDIAT AUX DEUX ANS, M. VÏV1ANI NE PEUT CONSTITUER LE CABI- NET. — M. DESCHANEL EST APPELE A REMPLIR CETTE TACHE DIFFICILE De Paris, le 6. — M. Viviani s'est tre.ndu, vers midi 20 à l'Elysée pour remettre ses pouvoirs au président de fia République. C est à la suite de l'opposition .formelle des radicaux-socialistes unifiés relativement à la loi ide .trois ans et en particulier de celle de MiM. Godard et P-onsot au concours de qui M. Viviani; avait (fait appel, que Ha combinaison a -élehoué. Le président de 'la République a renoncé à effectuer le voyage qu'il devait faire demain à Rouen. ,11 sera remplacé par le ministre de la guerre. MM. Godart et Ponsot n'ont pas voulu du maintien momentané des trois ans 'Dès le début de la réunion de ce matin, MM. Godard et Ponsot ont fait observer que leurs amis du parti radie ail .unifié avaient été péniblement impressionnés par la lecture du texte selon lequel la loi militaire ne pourrait être modifiée que plus tard, après l'application des mesures dont l'efficacité aurait été prouvée et seulement si, à ce moment, la situation -extérieure le permettait. 11 y avait là, selon eux, une formule trop étroite .qui ne pourrait .donner satisfaction aux députés ayant voté contre la loi. de -trois ans et convaincus du retour prochain à la loi de 2 ans. La modification de ce texte demandée par MM. Godard et Ponsot a été combattue par M. -Noulens et la plupart des futurs ministres. On a alors envisagé le départ de MM. Godard et Ponsot et leur remplacement par des députés moins intransigeants sur ce point ; mais M. Viviani a considéré qu'une modification nouvelle de son cabinet au point où en étaient les choses était contraire à sa dignité. .Le départ de MM. Godard et Ponsot suivi, peut-être:, d'autres membres du futur cabinet aurait-, d'autre part, pour effet de rejeter quatre-vingts députés radicaux unifiés >hors de la majorité ministérielle, et M. Viviani n'a pas voulu déplacer l'axe politique de sa combinaison. M. Viviani a donc remis ses pouvoirs à M. Poinaaré, (lequel a vainement insisté pour le faire revenir sur sa décision. MM. Deschanel, Delcassé ou Doumergue? M. Poincaré a fait appeler iM. iDesclianeil. Il considère qu'en, l'absence de toute indication politique 'donnée par le Parlement, il ne peut s'inspirer .que idu vote de la Chambre donnant la présidence à M. Deschanel par plus de quatre cents voix. On ignore si M. Descbanel acceptera. A défaut .de (lui, on parie de ,M. Delcassé; mais celui-ci étant résolument décidé à ne pas laisser toucher là la loi. de trois ans aurait contre lui les socialistes unifiés et une -partie des radicaux socialistes unifiés. Enfin, on dit que ,1a tâche de M. Doumergue pourrait, le cas échéant, n'être pas complètement terminée, et que M. Viviani lui-même pourrait-,être appelé,1après l'échec de plusieurs combinaisons, .à recommencer une seconde •tentative. M. Viviani ne pouvait abroger les trois ans M. Viviani, venu cet après-midi à la Chambre, a déclaré, dans les couloirs, qu'il, avait poussé la conciliation le plus 'loin possible, tant dans le choix des hommes que dans l'établissement de son programme, notamment clans la rédaction de la formule concernant la durée du service militaire. Sur ce dernier point, i! explique qu'il ne pouvait pas faire .abstraction de la situation extérieure pas iplus que des conditions militaires proprement dites. Il était prêt à étudier le meilleur moyen d'utiliser les reserves et -d'organi ser l'éducation sérieuse. On ne peut pas a-t-il' dit ensuite exempter Ide la caserne des jeunes gens pour la seule raison qu'ils .ont fait l'exercice pendant .quarante dimanches dans leurs communes.!! aurait fallu voir ce que des clas-' ses formées de tels jeunes gens auraient donnô pendant une certaine période. « Ce n'est pas, a ajouté <M. Viviani, au moment où à côté de nous -on .aa*me de plus en plus que nous pourrions songer à diminuer notre puissance militaire. Ce n'était donc pa-s une simple question de rédaction, mai's ,un dissentiment de' fond qui nous divisait. ®: M. Viviani a dit ensuite que pour lui il estimait avoir fait son devoir, mais qu'il n'y a pas seulement les responsabilités ministérielles. « Il faut aussi, a-t-il dit, que celles des collectivités s'exercent maintenant... »: Ce que dit la presse Les journaux du soir : « le Temps » et « la-Liberté », s'accordent à attribuer l'échec de la combinaison Viviani au désir de celui-cî de concilier divers programmes politiques. Ils. affirment la nécessité de maintenir nettement la loi de -trois ans. « La France, dit Ue « Temps », doit passer avant tout-. EUle exige un /gouvernement résolu à appliquer sans faiblesse, sans réticence et sans promesses -anémiantes, le service de trois ans, sauvegarde de la patrie, a' L'outsider 'De Paris, le 6.— Le président de la République a prié M. Delcassé de venir s'entretenir avec lui à l'Elysée, mais celui-ci étant un .peu souffrant, ne pourra pas venir, ce soir, voir M. Poincaré. Les événements albanais Que Wied s'en aille ou c'est la guerre civile De Londres, le 6. — Suivant une dépêche adressée par le docteur ©Mon, de Durazzo' au «Daily Mail», la guerre civile va commencer. Les insurgés auraient déclaré que comme le prince Guillaume envoyait des liom- -mes icontra eux et qu'un -certain nombre de leurs compatriotes ont été tués, il y a du sang entre lui et eux, et 'qu'une réconciliation ne se produira jamais* II- faut que le prince s'en aille. Le «Daily Teilegraph»; déclare qu'il est presque certain que le Roi ne fera aucune visite d'avènement cette année. Le journal ajoute qu'il est douteux que d'autres visites d'avènement soient faites par le Roi. Après Wied, Bonaparte De Rome, le 6. — Le « Giornale d'Italia » publie une dépêche de Brindisi d'après laquelle les chefs musulmans et chrétiens albanais s'entendraient sur le nom du successeur du prince de Wied au trône d'Albanie. Leur préférence irait vers un prince de la maison Bonaparte. Le général Leweer est renvoyé, et le colonel Thomson est généralissime De Durazzo, le 6. — Le prince, accompagné du colonel Thomson et du colonel Amistrong, a visité aujourd'hui les positions fortifiées. Le colonel Thomson a été chargé d'organiser les forces armées albanaises. Le général Leweer part en congé pour les Pays-Bas. La légation d'Italie a offert ce soir un dîner aux officiers de l'escadre austro-hongroise. La ville est calme. La presse viennoise est pessimiste De Vienne, le G. — Une partie de l'opinion viennoise, qui, malgré tout, était demeurée, jusqu'à présent, résolument optimiste; ne cache plus aujourd'hui son impression que la situation en Albanie est réellement grave. L'échec des pourparlers avec les insurgés, dit-elle, et l'apathie des puissances dans la question albanaise, laissent apparaître l'avenir de l'Albanie comme plein de dangers et de complications. La diplomatie viennoise se montre très active depuis quelques jours. L'Empereur a accordé de nombreuses audiences, notamment à l'archiduc héritier, au .comte' Berchtold, au chef de Fétat-major général baron Conrad de I-Ioetzendorf. Les journaux parlent aujourd'hui des longs entretiens qui ont eu lieu hier à la Ballplatz entre le comte Berchtold, le duc d'Avarna, ambassadeur d'Italie, et M. de Tschirscvky, ambassadeur d'Allemagne.En outre, Ismail Kenial bey, qui est appelé peut-être à jouer un rôle dans les événements qui vont se dérouler, a conféré hier longuement avec le comte Berchtold.La « Deutsche Volksblatt » croit savoir qu'Is-mail Kemal bey a déclaré qu'une intervention européenne était devenue urgente. Izzet pacha, ancien ministre de la guerre de Turquie, se trouve également à Vienne depuis hier. La « Neue Freie Press »; croit savoir que le roi Carol a conseillé à son neveu, le prince de Wied, de ne pas quitter Durazzo pour une autre ville albanaise. Toutefois, les journaux viennois laissaient entendre hier que le prince de Wied partirait probablement incessamment pour Scutari. Encore un incident italo-albanais De Durazzo, île G. — Le colonel italien Murîc-enio et le professeur italien Chinigo ont été arrêtés, à 7 h. 45, chez le directeur des postes italiennes, sous l'inculpation d'avoir été surpris échangeant des signaux lumineux avec les insurgés. Le consul italien a été avisé de ces arrestations à 8 h. 1/2 du soir. Le remplaçant du consul a protesté contre le retard mis à l'informer de l'arrestation de deux sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesté également contre la violation de domicile, et enfin a fait vérifier et mettre sous scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers, le colonel Muricchio a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas. Le colonel Muricchio et le professeur Chinigo ont été remis en liberté à minuit. Un Bonaparte accepterait De Rome, le 6. — On mande de Brindisi à1 la « Tribuna » : Un prince de1 la famille Bonaparte, pressenti par les chefs albanais, aurait fait comprendra .qu'il accepterait la cou-: ronne 'd'Albanie. La crise mexicaine A Mexico, on prépare les élections De Washington, le 6. — Le conseil municipal de Mexico prend des dispositions pour que les élections du président, du vice-président, des

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