La chronique: gazette quotidienne

898 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 05 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn33q6r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

jeudi iî février 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE LA1 BELGIQUE 47a année» - HJo 32$ BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passago Saint-Hubert) ■iuxilui GAZETTE OUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* 7991t. Rédaction : N* 1408 a IAB ON NEMENT8 : Bruxelles : 12 francs par an : — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. FONDATEUR : Victor de la HESMYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e pnfjc - 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne, — Faits-divers (corps)., 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 T.n nuhlirîlA finrm/niW I/»c n^tilPQ Annonce Ip« nArrnlnwipo çatU rftp.no<; mix hnrMlir du tournai. ;i fit 7. Galerie du Roi. LE SALI DES REFUSÉ Si .l'ingénuité était ichaib-sée de partout, c'« eu .Belgique qu'aile trouwaiait •un refuge I dans Ho imonde des aiute-uns dramatiques, il gênait peut-ôtire ipius «xaicit de dire : d lioimnes de (lettres aspirant à devenir, a I leurs dramatiques. Il faut se rappeler lie sursaut d'ent'ho siaisano paltaîotiiiqu'e, artistique et lititérai dans 'lequel fut créée J'oeuvre, — .l'Œuvre ! Iilu Théâtre belge. On « augunajt monts merveilles. Et il n'est presque pas (un de m I écrivains qui n'en ait, à part isoi, pronos |<iué l'éclatant succès, — grâce à celle de s< | œuvres qui serait reçue, jouée et acclamé Seulement, une chose s'est produite, qi (joaucoup n'avaient .pas prévue : c'est qu'< a accepté des pièces, (mais (pas la leur ! 1m ! irœ. (Partons .latin, dans te inonde des litt | «leurs c'ésit très bien porté, ça fait croi: ijii'on connaît lé français.) Inde irai, et, ind [ ame protestation d'un syndicat d'auteur adressée au comité de surveillance du thé tre telge. T1 parait que Je théâtre belge e eiœvoillé, tout comme un interdit de 6éjou * * * , ©rateifetion <ù (triple détente. P-rimo, le pr skient du comité aurait fait ' savoir à dec | de nos loonjirènes que 'leurs pièces étaient ai mises, etvimalgré -ça, on ne .les jouerait poin | Secundo : on a accepté une pièce de MUe Di ferme,, dont on représenta une œuvre, l'a dernier, sur la scène du Piaa-c. Tertio : on Iretoé «m acte « classé premier .par un pr |cèdent jury dramatique dans 'un concours o fie,ici ». Jje primo ne me regarde pas : c'est une a (faire à débrouiller entre .le président et K auteurs. Encore en ipeuiy-on dire qu'elle n'ii tôresse pas directement le comité du t'héâta falge. Quant au secundo et au tertio, on ne pot ivait — avant d'en prendre connaissance -ise douter que iPhumour fût développé à ti (point en Belgique. Refuser un acile « classé premier .pair u précédent (jury dramatique dans un concoui officiel m ! C'est .le (mot : officiel, qui m charme. Allons, parce qu'un juiry officiel a e une idée, -et parce qu'un autre jury est égi tanont officieil, île second doit, nécessairi ment, inéluctabiennent, officiellement ! pei eer comme Je premier? ■Notez que îles deux décisions peuvent pan (follement s'accorder. Si, devant Iles premier juges, un auteur médiocre (je suis dans âe d( mainc des hypothèses) ne rencontre que de [concurrents qui .lui .sont inférieurs, il obtdei d'ca .le premier prix. Devant d'autres juget il sera primé par des adversaires qui valei Mieux que lui Rien n'est plus naturel. * * * Mais passons à l'entra grief, —'te ptas pj roiriiidaiement cocasse. On représeiiteiria i pièce d>un auteur .déjà joué ! Mats, sapristi ! si .cet artilleur a du talen s'il -an a plus que les autres, ique .peut-on, qu «kiiUon faire, sinon le jouer? C'est dans i ca.% contraire que je .comprendrais que s'ind gnteenit îles littérateurs désintéressés, soi Mux de .l'avenir du (théâtre belge ! A moins qu'ois n'avouent le programm Suivant : la diversité dans la médiocrité ! ■Notez que — en mettant à part la Nuit u Shakespeare, d'un genre tout particulier -Iles seules choses intéressantes que nous a t données l'entreprise du (théâtre belge son incontestablement, .le premier acte de la Qui relie et les trois actes de ia Maison aux Cli mères. Ce n'était ipas parfait? Soiit. C'est pr. ci sèment une raison pour permettre à l'ai leur de bénéficier de cette première épreu\ publique, et de revenir devant les spectateui avec une .œuvre plus égale et plus solide. -Je ne veux pas panier de la galanterie qi rend un peu pénible cette critique émise pi neuf hommes sur le compte d'une jeur femme : nous sommes en malière littéraire. iLe manifeste ajoute, il est vrai : De plus, il nous revient que cette pièce d M'1" Du'terme est reçue à correction, avant qu ces corrections soient soumises au comité pou lui permettre de juger vraiment l'œuvre. ■loi, je ne comprends plus du tout. Car «no ipièce est reçue à correction, et qu'en s coude lecture eflile ne plaise pas au comit céhiiKi a le droit de la refuser, — sains ce elle m'aurait pas été (reçue à correction' ! ; le comité, à ta seconde épreuve, iacce.pt c'est qu'il ia trouve bonne, et la orifiqi tombe. S'il la refuse, la critique tombe e rare mieux 1 *** Vaés-je trop loin? Je ne Je crois pas. pourtant je .faisais .fausse route, .avouez qi j'y serais singulièrement poussé. Quelqi absurdes qu'elles me paraissent, j'aura peut-être pu examiner ces critiques plus t taitiveiment encore que je ine l'ai fait... elles émanaient d'autres personnalités. Mais quoi ! je vois qu'on attaque la coi péjçnce d'un jury... et, parmi ceux qui ; gnent l'attaque, figurent les concurrents « r calés » par ce jury-ilfi ! Connaissez-vous bea coup de condamnés bénissant le tribunal? J'entends bien que le seul souci littéral 0 dirigé ces Messieurs. Et moi-môme j' combattu l'œuvre du théâtre beilge — ava *<w. je pense, — et serai très capable contester demain la compétence du comit seulement, je n'ai pas soumis 'une piè « son jugement. Et personne ne pour nie dire.: <. Voua Êtes orfèvre... » ia solution de ce conflit est d'ailleurs fc simple. On .parle .depuis quelque temps 'a création d'un vaste théâtre où ion créer, uniquement des œuvres belges. Créons^ Quelques millions suffiront. Surtout, insc vous au fronton du monument cette dev: essentielle, et, si j'ose dire, symbolique « Mon «uns ou la vie ! » Qui donc disait qu'il n'y avait pas de th< tre belge? Voici du vaudeville, et du nn jj fâiis^propos raos LE BON INDEX U'acAivilé de la congrégation de l'index est ^ émouvante... Elle va, en peu de temps, du ■ tango, à La M-ort, le livre de Maeterlinck, et — voilà La Mort à l'index, comme le tango ou î® comme une simple section de couture à la u- mclamolique exposition de Garni. Maeterlinck a trop de chance; il a eu le u- prix Nobel et le voilà à l'index; qu'est-ce qu'il rc a bien pu faire au Saint Père? Un livre bien — écrit, d'une inspiration un peu laborieuse, et La M'ont, réunissait un loi curieux d'opinions >s antiques et d'hypothèses sur notre fin. Cela ,i- devait {aire un petit rwmbre d'éditions ré-œ ghementaire, puisqiee c'était du Maeterlinck, e. auteur encore assez à la mode. Puis c'était fini. On passait à d'autres exercices. Alors, in voilà- que s'avance (là que s'avance ! là que le s'avanoe!... musique d'OHenbach) la. sacrée congrégation trombonisanl ses analhèmes. ,e Qu'est-ce qui les a convoquas, ces braves e gens? N'airivent-ils pas un peu tard? Per-sonne ne les a convoqués, ils viennent d'enx-l_ mêmes et il n'est jamais trop lard pour les jt braves. En proie à un zèle admirable, ils jlé-r Irissent à tour de bras l'œuvre de Maeterlinck, et, tout en la jlélrissani, ils lui donnent un lustre tout neuf. On paierait volon-5 tiers pour obtenir cette récompense d'un " honnête kibeur.j Malheureusement, l'index ]*_ ne se galvaude pas comme les palmes. Le I Vatican n'est pas si jobard que la Républi-' que, et peut-être qu'il faut jaire d'exception-n nelles bassesses ou être simplement sublime a pour être mis à l'index. Peut-être, dans' le s_ cas Maeterlinck, jaul-il voir une manifestation spontanée de la dilection pontificale envers la Belgique. Car l'Index est un doigt, un de ces doigts " que les peintres en bâtiment dessinent amou-s reuscmenl (avec le reste de la main) pour guider le novice dans les dédales d'une ad-e ministration; ce doigt indique, ce doigt dirige, ce doigt désigne... H a {ait ses preuves dans le paradis ter-~ reshv, où jut mangée une..pomme qui était à l'index bien avant les pêches qui n'y étaient pas. n Bob. S . , , ^ y- ^ Au jour le jour LA PÛLTOUE - sv— On ne saurait être assez attentif à s ' d'état d'esprit révélé .par le meeting - ïjkAj d'Anvers. , *T Et, d'Abord, quel était l'objet des pro-t testât ions flamingantes? Des dispositions tel-tlament oppressives que les journaux les moins hostiles les. comparaient au régime imposé par .les Allemands aux Polonais ou - aux Ateocidis-Lorrainis. Voilà où en sont les i ■flamingants : ils veulent traiter, les autres Belges comme les vaincus sont traités par un pouvoir (ayant encore les rudesses prinii-! itivos. On ne saurait, en effet, trop le .redire : î il ne s'oigit plus d'accorder aux flamingants I 'tous les 'avantages les pius invraisemblables; . il faut encore mettre la contrainte â leur service.j Ils discutent .peu ces questions; ils préfèrent se servir de plirasas toutes faites, où il est question des droits de la race ci de la " tangue. Evitant de préciser, on d'éclare que ■la cause u est eu danger « et l'on hurle!..: ' Jividemment, chacun isait que les flainin-' gants sont les moridionaux du Nord et que dHiabilés intrigues s'aibritenil derrière leurs parades tragiques. Mais, loin de diminuer le danger de pareils cynismas, tout cela ne fait qu'âggva.ve'r ' la situation. Le parti au pouvoir s'appuie sur 3 oss gens. 'U liii 'faudra donc leur céder... ou T risquer .une scission qui montrera .mieux en-1 icore le cfttié aintinationoil du cléricalisme 1 aigu. Or, quoi qu'oni fasse, celuii-ci dominera 3 toujours... Tant que le pays ne retrouvera ' pas la paix et l'union dans ce régime de liberté pour tous formant notre programme. PETITE CHBOIIIOUE ,i «égard» en arrière - o février li9TiI. — A Berlin, plu3 do cent mille ^ .personnes suivent les finie rallies du député so-ciaiiisto Paul1 iSLnger. '■> Le bouquet de violettes, n II semblé que le prinee impérial allemanc l~ soit pris d'un grand besoin de se manifester C'est le mal des futurs souverains; il semble que le trône donne un repos si délicieux qu'or demeure en fièvre avant de le conquérir. L( >] dernier accès du kronprinz ne manque pas d< e grâce. Apercevant Sous-les-Tilleuls un mar c chand de violettes, il descendit, d'auto et vin s acheter un bouquet, qu'il paya vingt mark, t- La foule lui fit une bien naturelle ovation.. û Mais pourrait-on oublier que. les violettes fu rent l'emblème favori d'un autre prétendant celui qui .devait finir à Sedan et y perdre l< plus bel empire du monde? <3=^=3 Aimable surprise. M. Sidney Powers vient de publier sur « Le: ^ îles flottantes » une fort intéressante étude 11 dont la « Flandre libérale » reproduit la meil ^ leure part. Nous y trouvons un détail vraimen e pittoresque. : « Sir Ch. Lyell mentionne différents cas â'ile: 't flottantes dans les plus gra-nds fleuves d\ "à monde : l'Amazone, l'Orénoque et le Congo pro duisent beaucoup de ces îles verdoyantes qu rf sont formées comme celles de l'Atchafalaya, ui ie bras du Mississipi. T1 s'est formé, sur ce der jl nier fleuve, une sorte de pont naturel, long d e .16 kilomètres et large de plus de 180 mètres. C ,j^ pont existe depuis plus de quarante ans et su]: ^ porte une végétation -luxuriante; il monte e descend avec le niveau de l'eau qui le porte. Des ponts de ce'genre existent sur le Parans dans l'Amérique du Sud, où on les appell <1- « camelotes ». Ils sont parfois emportés par de il- inondations, entraînant avec eux des tigres des écureuils et d'autres quadrupèdes. Pa moins de quatre tigres furent débarqués d cette façon, une nuit, à Montevideo, où on les trouva le matin, rôdant dans les rues de la ville. » Certes, les ponts de verdure semblent fort poétiques... Pourtant, on conçoit que la présence de quatre tigres, errant dans une ville, au matin, puisse gêner la circulation... Et la « camelote », si elle nous envahit également à Bruxelles, n'y met au moins pas de tigres en liberté... cf^J) L'échange. On sait que ses compatriotes s'étant — peu £l peu — lassés de sa phraséologie pompeuse et de ses trop peu discrètes amours, l'ardent et lyrique Gabriele d'Annunzio a, — presque entièrement, — renié l'Italie, pour se fixer à Paris. L'aimable bedon de l'auteur de « Forse che si », pointe à toutes les « générales »; son crâne rose s'incline devant les plus authentiques mondaines et les cythériennes les plus glorieuses. Avec un zézaiement câlin, l'illustre romancier affirme — en de fort disparates milieux — que, auprès de lui, don Juan n'était qu'un tout petit garçon !... Fantoche qu'auréola parfois le génie, le séduisant Gabriele honorait, de sa replète présence, le récent « five o'clock » de cette Parisienne piquante, qui, — mime et actrice exécrable, — s'avéra la première femme de lettres du temps (— mais non, madame, je vous jure qu'il n'est point question de Mm8 Va-lentine de Saint-Point!... —). On parlait de ce. M. Geri, qui tarife fort cher le retour de Monna Lisa; .lorsque la veuve très brune, très somptueuse et très fardée d'un grand écrivain, à peine disparu, et que, déjà ! l'on commence à oublier, émit : « Je m'intéresse médiocrement à M. Géri; mais il n'en reste pas moins que -l'Italie nous a restitué un inappréciable trésor. Que lui donnerons-nous en échange? » Lors, l'hôtesse, avec un sourire malicieux éclairant son visage de petit faune doré : « En échange... Eh bien ! rendons-lui d'Annunzio ! » Et le chantre voluptueux de ce « Chèvrefeuille », qui connut, hélas ! le destin des roses, eut un sourire un peu contraint... (5=^=9 Une distinction méritée. Le gouvernement français vient de nommer le vénérable colonel Mailly chevalier de la Lé-pion d'honneur, au titre littéraire. Cet excellent écrivain est l'auteur, notamment, d'un ouvrage, « Récits patriotiques et moraux », dont nous avons loué le mérite, bien propre à honorer la littérature militaire en Belgique. Le sport. -Georges Prade, dans le « Journal », parle des sports. L1 le fait avec une compétence et une précision rares, et nous sommes heureux de nous rencontrer avec lui pour défendre une idée que nous n'avons cessé d'exprimer en ces colonnes. Voici sa profession de foi : Le sport n'est rien en soi. Ce n'est pas et ce ne peut être un but. Ce n'est et ce ne peut être qu'un moyen. Si le inateh de boxe de Carper. tier et de Bombardier Wells n'a pas pour résultat de persuader aux Français qu'ils r>' u vent avoir, grâce à la méthode et au travail, les mômes qualités combatives de discipline de décision, "de courage qu'un Anglo-Saxou, et si cela ne les amène pas à travailler pour les acquérir, le sport est une chose inutile. Serrons encore le sujet- de plus près : Il importe peu également, en soi, que Couin ait été le premier homme qui ait couvert 19 kilométrés dans l'heure à pied. Prenons une bicyclette, nous ferons mieux. Apprenons simplement à vouloir, et à vouloir faire ce que Bouin a dû faire pour vaincre. Ce n'est pas la table des records qu'il importe de connaître, c'est la vie des recordmcn qu'il faut essayer d'imiter. Le Sport, éducateur. Le Sport, professeur de volonté. Voilà la vérité. Elle noUs met loin des prétendus « sports-men » spécialisés dans tel ou tel exercice et i'iicaipables de faire trente kilomètres à pied. Elle nous met plus loin encore des pédagogues en chambre, partis en guerre confie le sport sans savoir ce que c'est, enfoncés dans 'leur, maussade routine, fermant les yeux aux joyeuses et robustes réalités. Eloquence militaire. Un journal publie quelques motifs de punitions. infligées dans un des régiments d'infanterie ,de Ja garnison de Paris : « A pris les bottines d'un sous-officier qui était parti en permission dans son placard. » « Est sorti en ville a/vec son képi sur sa tôte n° 2. » « A imité la voix de son caporal en criant comme un âne. » Le dernier est bon. Mais il en existe, dans ce genre, de meilleurs. Par exemple : « Huit jours au soldat Poilut, pour s'être moqué du sergent Canard en imitant le cri de cet : animal. » <3=*^ Le souvenir On s'est occupé, à l'Académie royale d'archéologie de Belgique, des « livres de raison ». On sait de quoi il s'agit. Nos pères, moins pressés et moins affairés, que nous, se don-j liaient la peine de tenir des manières de journaux où les principaux événements survenus dans la famille se trouvaient soigneusement notés. On y marquait les naissances,les mariages, les décès, los achats importants, quelquefois les . changements de demeure; mais on changeait si rarement de demeure dans ces époques atroces ' à d'autres points de vue!... Le « livre de raison » dont il fut question cette fois provient de Jeanne de Busleydcn, vi-. comtesse de Grimbcrgen, femme de Jacques, j baron de T'Serclaes. Eile y raconte non seulement la naissance de nombreux enfants, mai:-I encore l'achat, d'œuvres d'art bien choisies. En 1 sorte que sa vie nous est un peu connue, mal gré des siècles. Pourquoi ne reprendrions-nous pas cette cou * turne, avec, bien entendu, lés atténuations né cessitêes pai* une époque plus fine, quoi qu'oi t dise? Ce souvenir des morts demeuré chez le; vivants ne pourrait qu'être très doux toujours et très instructif, parfois. Wfouvolles à la, g — Eh bien! on l'a retrouvée, la petite dan seuse qui joue de la flûte ! elj — Oui. Elle avait joué des flûtes. JL. spa Le projet de sabotage de l'entrée de Spa, que j'ai signalé l'autre jour avec toute la véhémence que justifie son indignité, a soulevé d'unanimes protestations , à Spa d'abord, chez tous les amis de la 'nature, tous ceux qu'intéressent la protection du site et -le maintien du décor apadois, élément essentiel de prospérité. A Liège et à Verviers, la presse s'en est fait l'écho. Pour le reste idu monde, je prie la personne qui, connaissant Spa, ne partagerait point ce sentiment de réprobation, de vouloir bien se faire connaître, et j'attends avec .curiosité la réponse -de cet original. On vient de m'adresser le dernier numéro d'une feuille locail® qui, seule, fait entendre la note contraire. Je ne l'avais pas encore entendue... Au fait, il faut bien qu'elle résonne quelque part puisque le projet existe et qu'il a îeçu l'approbation du conseil communal. Naturellement, on .essaie de justifier le rnas-saicre par des raisons d'utilité, voire de nécessité et aussi de sauvegarde publiques. J'ai voulu reconnaître avec précision jusqu'à quel point ces raisons pouvaient être admises, et je suis al'lé revoir, tout exprès, un endroit que je connais cependant aussi bien que personne. Et je soutiens que le massacre que l'on projette n'est nullement nécessaire pour assurer à Spa une entrée à souhait. L'Etat, en reprenant ce tronçon d'avenue pour y substituer un pavé sans ombrages, se fera simplement complice d'un très regrettable méfait. Voilà la vérité. *** La feuille susdite — « l'Avenir de Spa » — me consacre tout un article où l'on m'aCcuse de faire de la «littérature», en signalant ma « sensibilité extrême », mon « fétichisme pour les arbres, les ruisseaux, les rochers, les oiseaux... etc. » J'aurais mauvaise grâce à m'en formaliser, — mais -« fétichlsone » est peut-être excessif ; il faut bien qu'il existe, à notre époque, dés .gens qui aiment toutes ces choses et soient disposés à les défendre, — sans quoi, je ne sais pas trop ce qu'il en resterait. Toute ma « littérature », ici, s'est bornée à publier que l'on s'apprêtait à enlever la moitié des ombrages qui décorent l'entrée de Spa, ot aussi que les arbres laissés debout en cet endroit privilégié («la perle des Ardennes », .disent les réclames), étaient livrés, sous prétexte d'ëlagage, à une abominable mutilation. * ** A cela on me répond que je vois « avec d'au-iyes^yeux.que ceux -de tout.le monde », çt que j'ai'« une autre âme que l'âme commune »... Peut-être ne demanderais-je pas mieux qu'il en .fût ainsi ; mais je suis bien obligé de reconnaître modestement qu'il n'en est rien, en constatant combien ma manière de voir et de sentir est partagée. . Elle ne l'est point par 1' « Avenir de Spa », et voici pourquoi : c'est que ce journal est précisément l'organe de. ceux qui veulent ainsi sahoter l'avenue du Marteau. Cette révélation, n'est-ce pas, aurait pu me dis/penser de dire autre chose : elle suffisait pour que la .cause fût entendue... Je prie, d'ailleurs, mon confrère spadois qui incline à introduire la .politique dans l'affaire, de vouloir bien rayer cela de son papier en ce qui me concerne : en regrettant une infinité de choses qui se sont accomplies à Spa de mon temps, sous tous les régimes, je n'ai jamais eu le moindre égard à l'étiquette que portaient les mandataires de la commune. Je me trouve ainsi parfaitement id'accord avec les Uées actuelles, qui mettent la défense de la nature, la protection des monuments et des sites, en dehors ,de la politiquaille. J. n'A. POURL'ART Première Visite. Que faire un dimanche d'hiver, fût-ce un beau dimanche, si ce n'est visiter les expositions? Aussi dimanche, lendemain de ce jour d'ouverture, où, dans la foule parée et papotante, il est impossible de voir un tableau, y avait-il du monde, beaucoup d€ monde, à l'exposition du cercle Pour l'Art. Du monde choisi, très choisi — la Reine en était eile était venue incognito, dans un incognito si complet qu'on a mis du temps à la recon nâître, soulignant ainsi, mieux encore que pai une visite officielle, son désir de protéger, d( favoriser les artistes. L'exposition mérite d'ail (leurs la sollicitude roya)le, non qu'on y puisse voir les manifestations d'un art nouveau, nor •que ce salon soit stupéfiant d'originalité, mai: il représente très bien l'art belge contempo rain dans son étiage moyen; il a cette tenue cette atmosphère d'élégance et de bonne com pa-gnie que le public (qui achète aime à trouve-dans les expositions. Je ne pourrai, au cours d'une première vi site, passer en revue tous les envois de quel que intérêt. Ce serait d'autant plus difficit que si aucun ne s'élève très fort au-dessus de autres, tous ont ce mérite moyen qu'on doi reconnaître à l'artiste qui fait un effort sir cère et consciencieux. *»* Parmi les envois les .plus remarquables, j'a noté au cours de cette première visite ceux d MM. van HoLder, van de Woestyne et Valeriu de Sadeleer. M. van de Woestyne s'est d'abord manifest à l'attention par des bizarreries un peu fc elles, et il n'y a point tout à fait renoncé, ti moin son « Bêcheur », mais il était lacile d voir qu'il était de. ceux pour qui cette origim Uté de second ordre n'est qu'une manie d jeunesse, et qu'il y avait en lui des qualités s rieuses et profondes. Il les met vivement e .lumière aujourd'hui par un admirable po trait de vieille dame, d'un dessin précis, serr savant, et d'une grande distinction de couleu -M. van HoSkler a un envoi considérable où se traduit l'effort toujours consciencieu 11 est artiste de grande valeur. Son iab'.e; principal, « Dans les parfums du soir », est i ' foyer soigneusement étudié et composé, où 1 y a du charme et .de la poésie. Mais c'est si tout le taJbleau intitulé « Dans la lumière î qui retiendra l'attention des amateurs. Ci | un fort beau morceau » de coloriste, très éi fidié, très travaillé et du plus grand effet. ";{publi:c/d'autre part, s'est empressé autour d' même artiste, charmant tableau plein d'agré- fec ment :et d'éclat. * * * poi L'exposition ide M. Vaflérius de Sadeleer ne xai comprend que quatre toiles de faible dirnen- cm sion. Mais que d'intensité, -quelle puissance u d'expression dans'cet «art logique et volontaire. Vji: En vérité, iil est peu d'artistes qui ont évoqué mi; avec autant de force et d'originalité le carac- gei •tère *des paysages flamands. F Au point >de vue peinture, les envois de ces lun trois peintres .me paraissent dominer le salon Pour l'Art de cette année. Non que pour les ^ autres exposants il n'y ait des œuvres dignes j| ^ d'attention : 'celles <le M. Laermans, par exem- qut pie, dont on a vu .avec plaisir des œuvres nou- noi velles ; celles ,de MM. iFiimin Baes, Alfred Ver- 1J®1 hacren, René Janssens, mais elles n'ont rie* que d'attendu, et'dans leur charme même eXÉ que d'habituel, et C'est toujours le premier désir « ides critiques de découvrir dans une exposi- de tion de ûa nouveauté. Le sailon d'ailleurs mé- ver rite une seconde visite. L. D.-W. il. —: ;;A A LA CHAMBRE t La liberté... cléricale £ & Quia tre heures el quart d'un débat épar- sav ip.iililé et confus, ,qu.i a établi que si les pères pjj- idc faimiilile catholiques ont le droit de îécila- déf mer partout la création d''écoles congréganis- cor teis, les pères de famille incroyants, ou sirni- res pilearrenit ennemis de touit fanatisme, n'ob- ^ tiendront pas les écoles communales aux- ^ quelles iilis ont droit... mo ver LA LOI SCOLAIRE ^ La Chambre reiprend la discussion de la loi dei scolaire avec la joyeuse ardeur d'un gentle-man que Sa Gracieuse Majesté a envoyé au jg « hard-labour ». -Il s'agit d'en finir avec l'article 26. Ça n'ira pas tout seul. Voici toujours i\ M. Poullet qui s'exercera à mettre «knock-out» dei les -amendements de la gauche. ™ M. Poullet. — M. Vandervelde demande que ^ l'on donne le droit à vingt pères de famille de ^ réclamer l'institution d'une école communale, cat même si la deputation permanente donne un .)a, avis défavorable. Cette dépense ne peut cepen- j-ar dant être imposée sans contrôle. N'oubliez pas S01 que le pouvoir exécutif reste toujours maître ^ j de donner raison aux pères de famille. tclj MM. Nolf et Buyl demandent qu'on interdise de supprimer désormais l'école communale, lorsqu'il n'y en a qu'une. Mais, depuis 1890, ^ on n'en a supprimé que dix, et soixante-dix- huit ont été rétablies. Mais il y a des cas où la une école peut être supprimée. Je n'accepte pas non plus l'amendement de j M. Meclielynck, annulant certains contrats c'e d'adoption « in extremis ». (Protestations à pel gauche.) Je dois tenir compte de l'autonomie ii0 communale. po: M. Franck. — Visez les cas d'abus et nous écc légiférerons ! voi M. Poullet. — Etablir un texte serait très dif- tus llcile. 11 n'y a d'ailleurs pas urgence, .le ne n0 puis non plus remplacer partout les institu- toi trices par des instituteurs dans les écoles de j garçons. Cela restreindrait l'autonomie com- j-ei munale. Ce système donne d'ailleurs de bons résultats. L'amendement de M. Pécher, inter- tj0 disant l'admission de plus de cinquante élèves n-t] dans une classe, ne peut être adopté. ]•£, A gauche. — Quel abatage ! M. Poullet. — On oublie qu'il y a pénurie , d'instituteurs. En général, la surpopulation des fla écoles n'existe d'ailleurs pas chez nous. En Al- n*1 leinagne, des classes comptent soixante-dix élè- • ves et. plus. Pour ce qui est des écoles mixtes, ® ' M. Noir a confondu volontairement quelques ^ cas anormaux avec l'ensemble de la. situation dans la Flandre occidentale. La vérité, c'est, que, dans les petits villages, l'école mixte est vraiment inévitable. Je ne puis créer une école de filles.pour quelques, enfants ! nu M. Capelle. — Vous désirez donner aux con- ci! gréganistes le monopole des écoles pour filles ! jU M. Poullet estime donc que la gauche ne Pr formule que des d,esiderata inacceptables. ^L Gela n'étonne pas M. Meclielynck. M. Mechelynck. — Chacun de nos efforts en di' faveur de l'école publique a été repoussé. fu M. Lemonnier. — Le ministre a rejeté dix sept amendements 1 de M. Mechelynck. — Tout ce qui l'interesse cll c'est l'école libre. Et le. ministre voudrait mjS pi confiances I J'insiste pour que la Chambre se {p prononce pour l'annulation des contrats d a doption conclus « in extremis » çar les ad'i i-nistrations communales. Ce fait constitue un ■ incontestable abus. Le ministre lui-même h ie-connaît. Alors, pourquoi ne pas le condamner l , Rappelez-vous que, sous le régime aciuc . uae administration communale, sur le point de ois-' paraître, peut non seulement conclure un nn,- cl ' veau contrat d'adoption pour dix ans, mais ,p i encore mettre un local communal et un mobi- ^ s lier scolaire à la disposition de l'école adoptée. Un manuel, placé sous le patronage de l'évêque ^ de Nainur, va jusqu'à donner des conseils pré- n ' cis à cet égara. M. Hoyois. — Vous n'avez pas à mêler levé-• que de Nàmur à tout ceci 1 M. Masson. — Vous essayez de le dégager. h M. Mechelynck. — Cette brochure va d'ail- a leurs jusqu'à dire que le curé, suivant les or- « " dres de l'évêque, doit être le maître de l'ensei-3 gnement dans chaque commune. s " m. Poullet. — Les pères de famille ne s'en d + plaignent pas! (Bruit à gauche.) M. Mechelynck. — A la campagne, n'est-ce " pas? A qui se plaindre, d'ailleurs? L'orateur montre que l'unique but des cléricaux est de monopoliser l'enseignement. Le gouvernement refuse toute garantie, mais quand il ne lui. en i coûte rien. e M. Pécher — Tout est pour les pères de fa- s s mille catholiques : rien pour les autres ! <1 é M. Mechelynck note encore que M. Poullet s L_ accorde aux écoles catholiques des subsides supérieurs à ceux qu'il donne aux communes. , Q Quant aux écoles mixtes, M. Poullet les sou- , l tient alors que le clergé français les con-e damne. Et dire qu'il y a des communes où s sur cinq cents élèves les trois quarts sont des , n garçons. Etonnez-vous alors que les parents r refusent d'y envoyer des filles. (Applaudisse-é ménts.) A trois heures, la Chambre souffle un peu. [ On dépose des rapports. Les auteurs de pro-jets de loi pleurent pour qu'on les exhume de 111 la poussière des cartons... m il ET PU3S T" -M. Buyl jette un cri d'alarme, en montrant " les .écoles communales en recul, sur tous les :St points du pays, devant le pullulement parasi-u" taire des écoles confessionnelles. De nombreu-Le I ses statistiques le prouvent. m j, tueuse. En tout état de cause, il faudrait moins une école communale dans chaque îonscription scolaire, s'il y a assez d'enfants îr la peupler. Or, dans environ cent soi-rte-dix communes, il n'existe plus d'école nmunale. L'enseignement communal pour îs est surtout le point de mire des ctestruc-rs de l'école publique. Dans toutes nos procès, il n'y avait, au 31 décembre 1908, que le trois cent huit écoles communales de ce ire. our les écoles mixtes, la situation est assoient anormale. Dans nombre de communes, a supprimé illégalement l'emploi de maî-;se de couture. Cet abus doit disparaître, n ce qui concerne l'enseignement Frœbel, a deux fois plus d'écoles gardiennes libres i d'écoles gardiennes communales ! Dans nbre de communes, la liberté du choix du e de famille est supprimée, puisqu'il n'y a i des garderies congréganistes. Nos amen-îents assureraient aux familles le libre rcice de leurs droits. Si vous ne faites pas un pas dans le sens nos revendications, dit-il au ministre, nous rons comment mettre opposition à votre euse loi ! » (Très bien ! à gauche.) e chef de la droite prend alors la parole. J. Woeste .refuse, avec son âpreté et sa sé-resse coutumières de tenir compte des re-idications formulées par l'opposition. I. Masson. — C'est extraordinaire, le mépris r vous avez pour les pères de famille qui ne t- pas de votre parti ! i. Woeste. — Nous, nous sommes l'expres-:i de la majorité des pères de famille. Nous ons mieux que vous leurs besoins, leurs as-itions. Ils peuvent compter que nous les endrons. On demande de créer des écoles imunales là où il n'y en a pas, si vingt pè-de famille le demandent. Cela entraînerait abus. Rien de plus, facile que d'obtenir des natures par fraude ou pression. Les ameii-aents de la gauche ne reposent que sur des ts et des arguments tendancieux. Ils doi-it être rejetés. 1. Lorand retient du discours du vieux lea-' clérical que la gauche n'a plus à attendre équité, ni même simple loyauté de la part la droite. I. Lorand. — Vous repoussez tous nos amere-nents. Vous nous refusez toute garantie. Diï ment où vous établissiez l'obligation, vous riez garantir aux pères de famille qu'ils uveraient partout une école conforme aux gences de leur conscience. Or, vous n'avez u compte que des vœux des pères de famille holiques I Et encore, ceux qui ne veulent ; mettre leurs enfants dans les usines de tatiques que sont les écoles congréganistes d sacrifiés. Toute l'économie de la toi tend ivoriser l'enseignement confessionnel et sec-i-c au détriment de l'école publique. 1. Lorand, continuant, flétrit avec une ,vé-nence ardente le sectarisme des auteurs de loi. e suis un passionné de la liberté, dit-il. st le moment de rappeler ce que l'on a ap-é le système Lorand-de Harlez. Nous ne vouas qu'assurer à tous les pères de famille la >sibilité d'envoyer leurs enfants dans les . îles de leur choix. Cette liberté, vous autres, is rétablissez pour vous, mais vous la re-ez à ceux qui ne pensent pas comme vous, i amendements pourraient corriger cette in-Arable situation. iotez que je vous dis tout cela, non pas dans ipoir d'obtenir justice — je n'y compte plus! mais je voulais démontrer qu'en cette ques-n, nous autres, et moi tout le premier, nous vons jamais recherché que ia liberté et juité ! (Applaudissements.) Entrant dans le détail des amendements, il ttache à mettre en évidence l'abus de con-nce que' commettent les conseils commu-ux, qui profitent de leurs derniers jours de «tion, alors que. le corps électoral les a reniés à leurs, ouailles, pour adopter « in ex-inis » des écoles congréganistes. (Longs ap-LUdissements.)d. Camille Huysmans défend un amende-îiit obligeant les communes à créer des crées, là où l'importance de la population le stifle. Il demande au ministre d'accepter le Lncipe de son amendement. On y reviendrait moment de la discussion du budget des iences et des arts. VI. Poullet prie la Chambre do lui faire cré-Il écarte l'amendement, mais il ne se re-se pas à étudier... M. Masson s'étonne de ce renvoi aux calen-s grecques. Le ministre ^est trop■ averti des oses d'enseignement pour ne pas pouvoir endre une décision séance tenante. Elle est ane telle portée morale et sociale qu'elle s'im-se.L'orateur défend ensuite l'amendement Me-, elynck. ARTICLE 27 La discussion de l'article 26 est déclarée ose. Comme ces'messieurs ont décidé de ne us voter — par appel nominal, après cinq sures — on remet cette... formalité à jeudi, t on passe à l'article 27, qui fixe les traite-lents des instituteurs intérimaires et règle i. part d'intervention de l'Etat. Après un bief échange de vues entre MM. uyl et Poullet, le texte du gouvernement est do-pté par quelques « levés » contre de rar66 assis ». Le vote par assis et levé, lui, ne êne point nos parlementaires : il assure aux bsents le bénéfice du doute!... ARTICLE 28 Cette disposition détermine les conditions re-uises des écoles et, des instituteurs. M. Cocq présente, à ce sujet, un amendement oumettaiit au contrôle de l'autorité publique, ui les subsidie, les livres, règlements, le pro-ramme et le budget des écoles adoptées ou ubsidiées. Et puis, M. Fonteyne défend en flamand des mendements concernant le diplôme des ins-ituteurs...La séance est levée à 6 heures. la «omromioue» EST EN VENTE : A PARI y, dans tous les principaux kiosques les boulevards, chez notre dépositaire général, veuve ENGLEBERT. rue de Mitubouge, (&, •t dans les bibliothèque» de la gare du .Nord. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Beaulicu-sur-Mer, à la bibliothèque de la ;are. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Monaco, à 1a. bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la gare. A Marseille, à la bibliothèque de la gare.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume