La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 16 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk97g9w/
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Lundi 16 mars 1914, - Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR TOUTE L'A; BELGIQUE 4LTo «11116e, — M» 73 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galorie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 788H Rédaction N* a ABONNEMENTS : FONDATEUR : 1 RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES ; 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. Bruxelles : 12 francs par an;.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , nronivr ' i ni\nnTTirr- la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province *. i5 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP uC 13 llEoDÀiLi | JCclîl (I AîlDEi\l\E La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3899 Tous pays do, "1 union postale, 30 fr. par an. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. j La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. La " Chronique „ errante U Vil A BRUXELLES fARSO DE REGOYOS ET LE MONDE DE L'ART NOUVEAU VERS 1S80. — LA JEUNE BELGIQUE ET L'EXQTiSJVIE. — UNE FETE «ULTRA-MODERNE».Elle a rappelé bien dés souvenirs, celle exposition rétrospective' de Dariô de Re-;'o.yos, qui fait le centre du Salon de da Litre Esthétique- celle année. Ce l'ut une figure u \Bruxefllles artistique .d'il y a trente ans : renu en Belgique on ne sait comment, on ne ait pourquoi, pour faire de l'art et que le asard des camaraderies, d'une certaine iimilifuide de goûts engloba dans le mouvement des XX." C'était vers 1880, époque climatérique pour Jruxelte et pour la Belgique. On l'a dit, on a trop dit. Pour certains, c'est l'année de légire, et îles jeunes commencent à sourire uaiid on leur parle de la « Jeune Belgique » omime d'une sorte de révélation littéraire, le fut pourtant quelque chose dans ce genre-non pas que ces premières années de ia ameuse revue soient bourrées de chefs-l'oeuvre : il faut pour les relire aujourd'hui ,'vec agrément une certaine intelligence, un leu d'esprit, historique. Non pas que ces artistes, ces poètes et ces écrivains, qui scandalisèrent alors les puis-lanees étaib.lies, aient tous eu du génie ou nêmre du talent. Dans ce qui était pour eux i'incroyables audaces, nous voyons aujourd'hui une bonne part d'enfantillages, mais lans le Bruxelles provincial d'alors, où toute a vie intellectuelle s'était réfugiée sous les . aimbris solennels de quelques salons doc-rinaires, ils apportaient la vie, l'inquiétude moderne, les curiosités et les hardiesses l'une génération avide d'inconnu. On y adorait l'exotisme, et, chez M. Edmond Picard, patron de la jeune école, des jeunes recrues, le la Jeune Belgique et de la jeune peinture, m faisait accueil à tous les étrangers qui apportaient dans le calme engourdi de la /Me, un peu d'imprévu; un peu d'étrangeté. Ze fut Léon .Cladel — il y quelques années, ifacun y .a élé de ses souvenirs sur Cladel, je n'y reviendrai pas — ce fut Verlaine, ce [ut plus tard Charles Morrce, ce fut Albenez, :-e fut Dario de Regoyos. On les aiimail, parce qu'ils venaient de loin, parce- qu'ils portaient de beaux noms éclatants et sonores, parce qu'ils apportaient lans leurs vêtements, dans leur accent, dans leurs idées, l'air des grands espaces dont co pays, trop renfermé jusque-là, sentait le besoin; on les aimait pour ce qu'ils avaient de » non conforme » et d'antibourgeois. Parmi eux, Dario de Regoyos fut un des plus populaires.Il vécut longtemps'à Bruxelles, y .avait laissé vraiment d'excellents souvenirs. Vers 1881, tout fle monde fit fête à ce petit homme noir, qui cachait dans les plis de sa cape une énorme guitare, et passait dans les rues de Bruxelles comme un personnage de comédie ou un héros de roman picaresque. Peint-re, il organisa, en 1883, au Palais des Beaux-Arts, avec deux artistes belges, à l'aurore de leur carrière- : Théo van Rysseltber-ghe et Frans Charlet, une exposition où, raconte Octave Maus, ruisselaient les oranges, les bleus d'oulremer, les rouges fl'incendie. Ce fut un'scandale. Si quelques amis, proclamèrent qu'il y avait là du génie, la critique et le public déclarèrent que celle peinture était, a.bsimdc. A revoir aujourd'hui les œuvres de Po> goyos, on se demande comment elles ont pu causer tant, d'espoirs et tant de mépris. Elles apparaissent, comme les visions ingénieuses et charmantes d'un artiste délicat, mais à qui manquait la puissance, et parfois le métier- Elles sont, pleines de saveur, de gentillesse, .d'espagnolisme et de modernisme, mais <d'un espagnoli'sme et d'un modernisme à l'usage des Salons nouveau jeu. En 1883, cela faisait partie de l'esthétique nouvelle," comme Odilon Redon, J. K. Huys-rnans, Verlaine et Rimbaud, car il y avait alors une doctrine de l'art nouveau, un peu confuse assurément, mais où, tout de même, se rencontrait toute une jeunesse. Aujourd'hui, il n'y a plus de doctrine, il n'y a plus d'estliétique qui groupe toute la jeunesse, et le rôle du snob désireux de montrer son amour de la nouveauté devient bien difficile, tant en peinturé qu'en -littérature et en musique. Chaque maître, jeune ou vieux, a sa chapelle, ses tliuriféraires et ses disciples, toujours rexcommunication à la bouche. * ** Car la jeune génération |st," terriblement doctrinaire et chacune de ses cha.pelles artistique ou littéraire, n'a pas plus tôt affirmé sa philosophie ou sa foi, qu'elle se met en tôle de trouver des hérétiques. Comment reconnaître ce qu'il faut admirer de .la musique .de Wagner ou de celle de Debussy, de la peinture de Picasso ou de celte de Maurice Deries, du classicisme de Maurras, ,du dogmatisme catholique de Claudel, ou de l'inquiétude d'André Gide ? Le public le plus snob, le plus averti, comme on disait il y a cinq ans, ne sait plus, fl en est réduit à se faire ses opinions tout seul, — ce dont il avait perdu l'habitude; ah ! le bon temps où le .mot d'ordre venu de Paris était transmis régulièrement h tous les tenants de l'Eglise nouvelle ! *** fl n' y a plus qu'une sorte de gens qui puissent savoir an juste quelle est l'esthétique nouvelle, .ce sont les couturiers, et encore ! .Savons-nous si, l'an prochain, nous serons ,« persans » ou « Louis-Philippe » ? Quelques Parisiens ont. eu, à ce propos, une idée ingénieuse que je recommande aux maltresses de maison bruxelloises qui cherchent une i<lée originale pour se signaler dans le monde. Ils ont donné des soirées en costume « ultra-moderne », c'est-à-dire qu'on laissait ti l'ingéniosité des dames ou de leur couturière le soin de déterminer à leur fantaisie comment elles entendent l'ultra-moderne. C'est peut-être le moyen de déterminer comment. s'oriente le goût, futur. A Paris, cette innovation a eu le succès le plus vif. Puisqu'il était entendu qu'on ne suivait pas la mode d'aujourd'hui, mais celle de demain, on pouvait se laisser aller aux fantaisies les 'plus folles, fl y en eut d'absurdes, il y én eut ide charmantes. On se permit de faire appel, non plus aux spécialistes de la toilette, mais à des artistes, à des peintres, à des illustrateurs qui s'amusèrent à faire assaut de bizarrerie et quelquefois de goût. Mais ce qu'il y eut de curieux, c'est, que tous restèrent, dans un certain style, encore incertain, mais vraiment nouveau, et à la naissance duquel Eugène Lamy, Ga-varni et Watteau semblent avoir collaboré avec les enlumineurs de Bagdad et d'Ispa-lian. Imaginez une telle fête dans un décor très moderne comme il y en a à Bruxelles : ce serait charmant. pnnasTP A LOUVAIN jante ans, elles s'habilleraient et se déshabil-raient comme elles voudraient ! On peut être certain que cette loi-là tuerait jupe fendue en moins de temps qu'il ne le ut pour l'écrire. Car, quelle femme voudrait )rter sur elle un certificat légal affirmant l'elle est près d'atteindre l'âge canonique V 1' C'est simple. Mais il fallait y penser. Les n méricains ne songent pas assez à l'œuf de Co- n inb. d L'héritière. la On a vu que l'héritière de M. Alfred Edwards, journaliste parisien bien connu, est une c< une artiste, M110 Colonna Romano. S( Les Bruxellois connaissent ce nom. C'est a V] .'uxell'eSj au théâtre du Parc, il y a quatre ou M, nq ans, que Colonna Romano se révéla au n iblic. ei Elle joua plusieurs pièces, avec un talent cl une, assez frais et direct, qui plut aux spec- to teurs. Et, à côté de Georges Grand, qui y Li ait admirable, elle créa ici, de façon infères- re ,nte, « Simone », la pièce de M. Brieux. p] Plus tard, elle émigra à l'Odéon, sous le pro- li nsulat d'Antoine. Et, rapidement, trop rapi- qi iment peut-être, elle passa, l'an dernier, du cond Théâtre-Français au premier. q; Nous l'avons revu cette année, aux Galeries, si icadrée par les sociétaires et la troupe, de la ir aison, jouant Mlle de Belle-Isle, gentiment. La fortune lui advient, et les articles de jour- . lux, les interviews trop bien écrites, les cris i cœur trop largement préparés, lui réservent n: ovisoirement une célébrité que son seul tant ne lui avait jamais procurée. La gloire !... ^ d Nouvelles à la Kt&isi 11 s) — Ces assiégés sont inquiets... — Qu'allons-nous prendre, se demandent-ils, >ur notre Corytza ? . CMiu irais* ; q r Notre député, M. Louis Franck, est vrai- u lent doué d'une activité inlassable. A la .si hambre, il occupe l'une des toutes premières P laces; au 'tribunal, il plaide avec sa grande s! utorité et sa compétence documentée les plus 13 rosses affaires maritimes et commerciales, et L| n'est pas de jour où il ne soit à la barre. <i Il trouve encore ;le moyen de s'occuper de s, eaux-arts, art contemporain, nouveaux con- q arts. c Hier, au lendemain du débat colonial, au- uel il a pris une part si brillante, il a trouvé j î moyen de donner, à la Société de géogra- p lrie, une conférence sur son voyage en n xtrême-Orient, où il passa ses vacances ju- u ici aires. .Conférence admirable — le mot n'est éi i lxtnal, ni excessif — présentée dans un lan- • âge sobre, châtié, d'une éloquence vraiment Laine et lumineuse. P iSa description du Japon féodal, rapidement racée; puis une étude synthétique sur l'art îponais, M. Franck traçant lui-même, d'un inceau preste, une série de très jolies es-iinpes. Enfin, l'histoire du Japon faisant son volution et envoyant en Europe ses exploiteurs de civilisation, sa transformation 3nte, le Japon gardant même « sa race », f; es habitudes ancestrales, sa mentalité. Quel é D.'li tableautin de la vie de famille au Japon, f; yec un salut chaleureux aux missionnaires !! elges. Une courte exploration en Corée, très déso- P 5e; en Chine, centre le puissance, de travail, A" .'avenir. M. Louis Franck fut l'objet d'une ovation f. nthousiiaste. 3 Et tout le monde se disait, en sortant : Dire que nous avons dans le conseil commuai des hommes d'élite comme celui-là, qui, la tête des affaires commerciales et maritimes communales, rendrait des services im- rienses, en ce moment surtout... et que des - .ouis Franck, si talenteux, si intègres, d'un (] évouement admirable à leur parti, doivent i; éder le pas à d'autres. » r * c Le discours prononcé par M. Renkin sur le iuidge,t colonial a produit en bourse urte très ^ rosse émotion. R es*t très commenté en sens c iiivers.eit a eu des résultats dent tout le monde r tarie. * * * x Le Théâtre Royal, devant une salle éblouis- , ante, a donné le gala du ténor Mario. )e ma vie de Vieil habitué du théâtre, on n'a - ru pareille ohôse. Du délire ! Le îamento de r a « Tosioa » trissé. Chaque fois que le ténor pparaissait : une pluie de fleurs, des corbeilles * !t des bouquets sans nombre. Des cadeaux, f ).armi lesquels des cadeaux anversois, notam- . nent un paquet d'obligations de la ville d'An- \ i&cs..., des bons du Trésor, des bagues en s ïrt'lilants, que sais-je ? c Après la « Tos.c.a », o.n donnait « Cavaleria ^ 1 ivec M11® Eisa Blanid, la chanteuse au théâtre nipêrial de Vienne, qui, grâce à une voix su- 1 ierbe, a remporté un succès triomphal, dans -e rôle de Santuzza. Demain, samedi, elle chante les■ « Huguenots ». t *** f Lundi, à 2 heures et demie, répétition générale de « Parsifal ». On va annoncer, à l'ins-ar de Ba.yreuth, les représentations du haut lu balcon du tliéâtre. Les trompettes thébai-îes feront entendre les trois thèmes de « Parafai! ». Le gouverneur, les membres du col-ègte échevinal, les autorités musiicales assî?-ïeront à la première. La pressa hollandaise yera fortement représentée. MARC GREGOIRE. LA a CHRONIQUE » EST EN VENTE 1 A PARIS, dans tous les principaux kiosques les boulevards, chez notre dépositaire général, : vlme veuve ENGLEBERT, rue de Mauhèuge, G'J. if. dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Revin, à la bibliothèque de la gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque delà gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de la ;are. , A Marseille, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare A Monaco à la bibliothènue rie la enre. cracher à la figure de tout ce qu'ils vénè- q •eut. » Ie N'est-ce pas que c'est bien-l'ilote? Et comme >n comprend que de si impudents appels à ls a mouch'andise, de si folles dénonciations, évoltent jusqu'aux jeunes cléricaux univer- P' iitaires... reront le chaume étrange de ce coin, qui ne prend que ceux qui s'y attardent. fl vous saisit et vous enveloppe peu à peu. Le paysage, cependant, est d'une extraordinaire simplicité. .Mais quelle noblesse ei quelle grandeur!... Et, pour entendre tout ce ; que ce paysage a d'intéressant à vous com- : imuniquer, il faut faire autre chose que passer. Ses aspects, d'ailleurs, sont changeants comme des flots de lia mer et chaque instant du jour y met une beauté nouvelle que l'ins<-tant qui précéda ne laissait pas soupçonner. Et puis, il faut prendre le temps de vivre quelque peu de cette vie, .de se mêler à cette 1 population .dont les types, les costumes, les moeurs,' les allures, se présentent ici avec une originalité qui ne se retrouve plus guère ailleurs. Les deux cents Européens de la co- 1 lonie disparaissent dans la masse :des burnous .blancs, des chameaux, des hourriquets, des chèvres et .des moutons qui peuplent ces ' parages, — sans parler des nomades répandus sur le million d'hectares dont se com-pose le territoire de ia commune et qu'on ; voit affluer de toute part, les jours de marché.Jean d'ARDENNE. CHENUS FAITS,jPROPOS MUS DE L'HONNEUR Nous entendîmes iadis parler dv M• Tome-guex, escrimeur notoire. Sa gloire étant spé- ] ciœLe, se limitait d"<eM&-mème au monde des j habitués de salles d'armes, mais les journalistes la pmpagêreM parce que les nécessités j de leur profession ies contraint parfois à ( s'inlêressex aux choses de Vépée. j La g\loire de M. Thomeguex fat brève. Nous venons, d'ailleurs, d'apprendre que ce 1 personnage était déshonoré, nous apprenons, ( par la même occasion, que son déshonneur a 1 pris fin, M. Thomeguex est redevenu honora- 1 ble. Tout cela est un peu ahurissant; un communiqué à la presse dit : ' « Un iuiry d'honneur, composé de MM. 1 Georges Breitbmager et Rouzier-Dorcières, agissawt pour M. Gomez-Carillo, et de MM. le commandant Bernheim et Sternberg, choi- * sis par M. Thomeguex, s'était réuni le 25 , mars 1912. Après l'audition des parties intéressées, U avait rendu une senience piterdi- ; sant à M. Thomeguex ■d'intervenir désormais dans tout différend d'honneur, soit comme témoin, soU comme arbitre. Le même (ury vient de ,se réunir à nouveau. Il a reconnu que M. Thomeguex s'est strictement conformé, pendant deux ans, à la parole donnée ; qu'il a, durant celte pé-riode, souffert moralement du verdict qui le frappait ; aussi, en raison des services rendus au monde des armes par M. Thomeguex et des regrets exprimés par lui de son erreur, le jury a décidé que M. Thomeguex, à la, date de ce four, est replacé dans la plénitude de ses droits pour toute affaire d'honneur. » Tout cela est assez ridicule. On nous a appris iadis, de mauvais vers : L'honneur est comme une lie escanpée et [sans bords; On n'y peut plus rentrer dès qu'on en est [dehors. Il parait que c'est faux; on peut toujours demander une contre-marque à M. Rouzier-Dorcièrcs et à ses amis... J'entends bien, il s'agit moins d'honneur, que d'affmres d'honneur. Le duel ayant son code ccrmpliqué, a eu besoin d'exégetés, et comme les femmes produisent les professionnelles de la beauté, nous avons les professionnels de l'honneur. Ils doivent être honorables entre tous,puisque la goguenardise public les guettent, mais ds risquent un assez fâcheux ridicule et ce qui est plus grave, ils tendent à établir une différence plus grande entre l'honneur tout court et les affaires diles d'honneur. Celles-ci sont soumises à des règles, qui, d'origine logique et belles, deviennent d'une minutie puérile. Un brave homme qui a, comme on dit, une affaire, voit instaurer autour de lui des mœurs étranges, entend un langage inconnu... C'est sans doute ainsi que finira le duel étouffé par son protocole. Puisse ce malheur ne pas arriver à M. le président de la République.BOB. DE BOU-SAADA. •Ben Yalhia lben Mohammed, tisserand, mous a montré 'sa maison, — un petit cube de maçonnerie blanche au bord de l'oasis où la rivière circule dans son lit de roches entre .les hauts palmiers. Il y vit seul, avec son métier à tisser, une couchette qui est une simple natte posée sur 5a terre hattue, 'selon U'immuable. usage, et quelques autres 'accessoires élémentaires. Ce homa est simple et disposé à la mode du pays, bien que son propriétaire appartienne à une nouvelle couche indigène et que. son •éducation, puisée à il'école primaire française, lui donne une toute autre allure que celle de tses ancêtres islamites : quatre murs, percés là Da if ace d'une porte unique soigneu-fseunent close et, au revers, de deux ou trois Suçâmes donnant sur de jardin ; à fl'intérieur, ïla cour centrale sur laquelle s'ouvrent les « appartements >» ; un escalier de bois ombragé d'une treille mène è la terrasse supérieure, d'où les {lointaines montagnes roses apparaissent, dans les crépuscules, au bout tic l'immense plaine qui forme la cuvette du Choit El Hodna — une cuvette de cent ki-lo-mètjrcs de 'large, — rayée -des premières timbres alternant avec les derniers rayons, ce qui fait un tableau d'une incomparable splendeur et d'une souveraine majesté. Les collines nues, dorées, bronzées, absolument dépouillées <de verdure, qui viennent expirer de ce côté-ci dans cette plaine émouvante, enserrent de leurs bras maigres le vieux lvsar de Bou-,S.aada magnifiquement échelonné (devant sa palmeraie, et le premier plan ainsi fourni au paysage dont des perspectives infinies se perdent là-bas dans des clartés de rêve, semble a/voir été arrangé par 'Allah lui-même, l'auteur de l'univers i'slaimi-que, .de façon à constituer un ensemble prestigieux, •aussi parfait 'de 'ligne qu'admirable ■de couleur. Il est impossible <de s'arracher à cette contemplation, quanid l'heure est venue de la itomibée du soir, tant que des (jeux de 1a lumière n'ont pas jeté leurs derniers éclats, tant que la féerie n'est pas éteinte, tant que 'le grand voile de- ia nuit ne s'est pas définitivement étalé sur la nature endormie. * ** La maison du tisserand ne date guère que ti'tfne .douzaine d'années; elle est neuve, tout en gardant le caractère ancestral, comme fl'âme de son propriétaire jeune algérien, qui revendique Ses droits du citoyen français sans renier sa race, sa terre et sa croyance. Ella ne fait plus partie intégrale, cette de-cneure nouvelle, de l'ancien ksar immuable et mystérieux, qui garde ses traditions séculaires avec les résidus accumulés de générations sans nombre, et forme comme une ruche aux alvéoles serrées les unes contre 3cs autres, que rien ne peut entamer. Elle est venue, toute seule, se mettre au bord de l'oued, à l'aise, dans la fraîcheur de l'oasis. Son jardin, en contre-bas, fait partie de celle-ci; de grands palmiers -agitent leurs panaches sur ces carrés d'orge verdoyants, sur ses pêchers et ses abricotiers en fleurs, sur ses grenadiers et ses figuiers qui commencent à obéir à la poussée printanière. Une e'au claire y afflue, .amenée dans un ca-na'let qui traverse la clôture en pisé. Et la paix y est si profonde que les oisillons voletants sous les ramures semblent y conformer leurs gazouillis et leurs frôlements d'aî- iles, tant les uns sont doux, les autres légers. *** Le (jeune tisserand ne fera pas souche régénérée sur sa terre natale. Il émigrera. Il ira. chercher ailleurs un habitat plus en rapport avec ses mœurs que d'éducations a modifiées et plus favorable à l'exercice de sa profession. Sa maison sera louée par quelque original, curieux de vivre durant cinq ou six mois la vie orientale encore décemment présentable et suffisamment exempte des truquages ordin a ires. En attendant, il tisse son dernier haïk, — cette étoffe blanche aux rayures alternées de Daine et de soie, dont les femmes d'Ailgèr et de Tunis s'enveloppent avec tant de grâce., Ici, on n'en voit guère ; les femmes se -montrent empaquetées de toutes sortes de voiles aux couleurs vives, rouges, yerts, jaunes, violets. Les vêtements de soie et de lame, comme les. tapis, sont d'ailleurs abondamment fabriqués à Roubaix pour être vendus dans toute l'Afrique comme produits du pays et aussi retourner en Europe sous la, même étiquette. Cette camelotte se débite naturellement à ïbeaucoup meilleur compte que les honnêtes produits 'véritables. Et, les clients comme les vendeurs sont très satisfaits, ce qui est l'essentiel. Je connais pas mal de bons touristes ibeilges qui ont rapporté des provinces d'Afriique ides souvenirs de ce genre. Il eût été cruel de leur supprimer le plaisir qu'ils en ont eu, en leur révélant que ça se fabriquait à deux pas de chez eux, à lia frontière du département du Nord... iLc tisserand de Bou-Saada fisse son dernier haïk. La navette «court entre ses doigts et les claquements de la machine aux fils tendus résonnent mélancoliiquemenl dans cette atmosphère calme, qui nous apparaît 'si éloignée de la nôtre, et où l'on a l'impression d'avoir atteint l'asile de paix définitive. 'Impression trompeuse : ici comune ailleurs, les vicissitudes sont menaçantes, le présent est fugace, l'avenir incertain ; le tisseranvi n'a point à espérer le repos sur sa natte, ni la «joie tranquille sous les ombrages de son Ijardin, et le jour n'est pas loin où son métier, démonté, sera livré aux aventures... *** «Depuis quinze gours, nous voyons arriver des autos avec dès chargements de voyageurs qui s'en vont le. lendemain. Je ine de-nnande ce qu'ils sont venus faire ici. Ingurgiter une nourriture quelconque dans un lo cal au sol d aillé, visiter les deux ou trois eu riosifiés signalées, en compagnie des guide? 'ordinaires qui stationnent devant l'hôteH, — et s'en aller. Ils sont venus à iBomSaada, travers la grande plaine, sons le soleil ai' ident. Et .ils en sont partis sans se douter d-ce qu'il aurait fallu y voir. Toujours ils igno Regards en arrière 16 mars 1909. — Grève générale des agents les postes et télégraphes de 'Paris. le (f==i=!) je Logique parlementaire. L'incohérence du régime parlementaire en B France est apparue vendredi dans toute sa ci uimière. P' L'ensemble du Parîemenet a décidé maintes 'ois de réaliser l'impôt sur le revenu. je iM'ais, pour avoir déclaré que 'la Rente en ta serait exemptée, le ministère Barthou tomba éî 1 y a quelques imois, et fut remplacé par 'le SL n i n Lstère Ga ill au x-D ou mer gu e. A son tour, le ministère Caillaux-Doumergue cc âent d'être mis en minorité par le Sénat... fui a formellement déclaré la Rente intangi- se île. Et île ministère Caillaux-Doumergue, serei- ei lement, demeure au pouvoir! A Louvain. 1 Une simple et très juste remarque est suggé- (il ée à l'un de nos lecteurs par les incidents de P3 .ouvain. Nous en avons dit quelques mots ces jours-ci. jes journaux catholiques les relatent sans ommentaires. Et nul n'attire sur eux, spécia-ement, l'attention du public. Deux mille étudiants catholiques conspuent eur vice-recteur, font du tapage dans les rues, assent des carreaux, brûlent un homme en ef-Igie sur la place publique... N'en parlons pas, i'est-ce pas? Détail sans importance. Mais, le jour de la Saint-Verhaegen, cinq étu-liants libéraux trop gais arrêtent une voiture it se livrent, vis-à-vis des deux dames qui l'oc-;upent, à des plaisanteries dépourvues de tact, Abomination de la désolation, corruption de la eunesse bruxelloise, faillite.de la morale laï- ^ lue, — ce sont les thèmes les plus modérés que iéveloppe la presse cléricale. a Les deux écoles... La nôtre est peut-être moins ivantageuse, — mais plus propre. | Remèdes d'antan. ^ Nous récriminons, souvent, contre les prix excessifs qu'atteignent, chez nos braves po-tards, les plus modestes drogues. Lequel d'entre eux oserait, pourtant, vendre encore 1c- ^ vénérable « électuaire contre les maux de 2œur », comprenant trente-deux substances. £ parmi lesquelles de l'or, de l'émeraude, des , perles, du saphir, de l'ambre et du corail ! Et les pilules, « composées d'une dissolution de iiamants, d'une poudre de nombrils de chè- e vies, et de singes du golfe Persique », qui figurent sur le mémoire d'un médecin indien, t mémoire de 120,000 francs, déiféré, par le pa- . tient, douloureusement surpris, à une. cour '[ anglaise!... ^ Mais le clystère lui-même, — pardon, ma- % dame! — le bon vieux clystère, célébré par Molière, et qu'administraient -vaillamment les j « mousquetaires à genoux •>., valait, « simple », c de Kr. 2.45 à i- francs... Le « clys'tère doré » — (qu'était-ce, grands dieux!) — coûtait de 40 .à 1 50 francs. Un « électuaire restaurant.», de 12 à 30 (francs, et un « électuaire confortatif de pierres précieuses », 25 francs, et davantage... , Enfin, en 1667, un duc de Bouillon fit fortune en obtenant-, du Roi-Soleil, un privilège spécial pour la vente « d'un petit sachet, de la grandeur d'une pièce de 15 sols, à cet effet de garantir toutes sortes de personnes de la vermine, et en retirer ceux qui sont incommodés ■». N'en frémites-vous point, ô ombre . claudicante et gracieuse de la Vallière?... (r=^ ^ «Complet des courses!» j On vient de représenter, — au théâtre c Cluny, — une comédie, dont l'action se dé- c roule, en partie, sur le champ de courses d'Au-teuil. Si les partisans de 1' « amélioration de la race chevaline » se donnent tous rendez-vous, 011 l'aimable et désuète salle de la rive gauche, 011 peut escompter un succès des plus durables ! Les courses de chevaux, — en attendant celles de lévriers ! — ont, en effet, aussi bien à Bruxelles qu'à Paris, — d'innombrables fervents. Tel qui, — volontiers, — gémit sur l'immoralité des paris, n'est, point le dernier à ap- f puyer la chance de « Toquard III » ou de « Ca- J nasson IV », suivant ainsi une déjà ancienne tradition, puisque les courses furent importées, 1 d%Angleterre en France, sous Louis XVI... 3 L'austère Merry déplore leur rapide faveur; et. ! en une lettre intime datée de 1776, s'écrie dou- 1 ïoureusement : 1 « Au milieu de cette foule, était la Reine, Madame, Mmo d'Artois, Mn™ Elisabeth, Monsieur ^ bt M. le comte d'Artois, lequel dernier courait de haut en bas, pariant, se désolant quand ii '• perdait^ et se livrant à des joies pitoyables -quand il gagnait, s'élançant dans la foule du 1 peuple pour aller encourager ses postillons ou ' jaquets (c'est ainsi que l'on nomme ceux qui < montent les chevaux de courses), et présentant à la Reine celui qui avait gagné une course. J'avais le cœur très serré de voir ce spectacle. » Et c'est ainsi qu'en misant un louis, — voire ■ une modeste « thune », — nous perpétuons d'au- i gustes exemples !... 1 La jupe fendue et l'œuf de Colomb. Vous savez, les Américains ne sont pas si malins que ça ! Ainsi les autorités municipales de Sion-City viennent de défendre à tout être féminin de porter, passé l'âge de treize ans, « une robe échancrée plus bas que la ligne joignant le creux du col aux clavicules » ! Aux femmes passées l'âge de quinze ans, de montrer les ' bras plus loin que la première moitié du ra- : dius, de mettre des corsages ajourés et d'avoir 1 une jupe fendue ! Si l'on voulait absolument faire triompher la pudeur, il faudrait s'y prendre autrement. Par exemple : Décréter : 1° Il est défendu aux jeunes tilles âgées de moins de quinze ans de montrer quoi que ce soit, pas même le bout des doigts ; 2° Les femmes âgées de vingt ans pourront porter une jupe courte, mais pas de décolletage, de bras nus ni de jupe fendue ; 3° A trente ans5 une petite fente de cinq centimètres est permise ; 4° A quarante ans, les dames pourront monter le mollet jusqu'aux genoux; 5° A cin- i L'incident, fort minime en importance, de Université de Louvain ne vaut que comme idication des mœurs et des moyens de domi-ati-on des cléricaux. A ce point de vue, il est 2s plus instructifs. Des jeunes gens se sont •< >voltés contre un usage par trop intensif de i moucharidise. ' iSeul, leur âge a pu inspirer à ces étudiants i ïtte inconséquence, flatteuse pour eux. Us N >nt cléricaux, fréquentant une université clé- js cale ; ils ont donc mauvaise grâce à protes- t 1* contre les .moyens ordinaires de la domi- j ition cléricale. Bientôt ils l'auront reconnu, . ils accepteront la mouchardise et les mou- j lards, selon les ordres et les conseils de Vau- j rite universitaire et des journaux cléricaux. | 1 seule utilité, par conséquent, de -cette que- ( u estudiantine est de montrer, une fois de < us à tous, quels sont les mœurs et la menta- ( é cléricale, mœurs et mentalité contre les- ! tels la révolte, forme le programme libéral. * C'est dans ce seul but de moralité publique ' re nous cherchons, dans « Louvain univer- { taire », les édifiantes plaintes des étudiants 1 dignés hier, soumis demain ou aujourd'hui. ' i Nous avons recueilli un dossier, assez volu- ( ineux contre le vice-recteur. ( Nous avons résumé ici ces griefs en les grou- ( int en trois catégories. Nous reprochons au ^ ce-recteur d'avoir en maintes occasions, fait ontre d'arbitraire, d'avoir infligé des peines sproportionnées aux fautes commises-, et en-n d'avoir exercé une surveillance... par trop )éciale. ' Précisons. I. ARBJTRAIRE 1° Rappellerai-je le cas de cet étudiant fia- ■ iand, qui, s'en allant manifester à Anvers avec anus, en faveur du mouvement linguisti- f je, se paya là-bas quelque roulade. Hélas! ueil du vice était là, et regardait... l'étudiant, fut renvoyé, le pauvre!... Mais, ej c'est ici que , ; manifeste l'arbitraire de la mesure, il n'a as l'heur de se défendre, et son sort fut fixé t 111s qu'il eut pu faire entendre la moindre rotestation devant le conseil rectoral. 2° L'arbitraire s'est fait sentir chez nos amis 3 la six-quatre. Un jour, un étudiant en mé-scine est pris absent au cours de M. Debai-eux. Il obtient du professeur un certificat u'il présente au vice. Ce dernier, malgré le îrtificat, renseigna à la caserne l'absence du )ldat, qui en eut pour ses quatre jours. 3° Arbitraire aussi, cette mesure contre un uxembourgeois. U avait eu maille à pâtir avec :s pandours.... L'affaire fut classée au com-lissariat, mais pas à la rue Saint-Michel, où n rapport était déjà déposé. Le vice-recteur îrivit au paternel. 5° Nous avons vu au 3mc cas, le vice' en rap-ort avec les pandours; il l'est aussi avec Pariée. Alors que partout, les militaires obtin-înt la permission de minuit, le jour du Mari-Gras, la six-quatre fut impitoyablement con-amnée à rentrer à 10 heures. Il PEINES DISPROPORTIONNEES — Nous protestons aussi contre les peines qui irent infligées à plusieurs de nos amis et qui baient manifestement trop sévères devant la lute commise. C'est encore par des faits que ous renseignerons nos lecteurs. 1° Un étudiant de la province de Namur avait assé une vie quelque peu mouvementée à Lou-ain. Le vice-recteur intervint auprès des pa-3n 1s et leur fit accepter cette mesure : le jeune omme deviendrait navetteur. Mais, pour ce lire, cet étudiant doit se lever tous ies jours à h. 1/2, car son train part à 4 h. du matin. IM. SURVEILLANCE!!!... Nous admettons, c'est certain, qu'une cer-vine surveillance s'exerce sur nous, et encore, ne nous déplairait pas que l'on noua consl-érât comme ayant assez de dignité pour nous ien conduire, non par crainte du châtiment, rais par devoir et pour l'honneur mais, au ontraire, ce n'est pas une surveillance qu'on xerce, c'est de l'espionnage. La mouchardise t la délation sont primées, dès qu'il s'agit d'un tudiant. Après l'histoire de Blauwput, j'espère u'on comprendra ce que nous pensons des rouchards et comment nous savons les traiter. Vous connaissez tous des faits, camarades tudiants. Je ne puis cependant résister à l'en-ie d'en rappeler quelques-uns; ce sont encore 2s plus anodins. 1. Le vice-recteur savait quelle somme on vait livrée au jeu, dans un grand café de la ue de la Station. 2. Autre fait : Un jour, on donne une revue, .a commère est charmante, et le comité lui ffre le Champagne d'honneur chez le président e la société. Mais voilà que bientôt le joyeux mphytrion est appelé au thé vice-rectoral. Et k, on lui donne des détails au sujet de cette oirée, des détails précis que lui-même avait •ublié, lui rappelant même qu'il était assis sur 3 bras du fauteuil... Le vice était au courant de tout ce oui s'était tassé, et pourtant on avait oublié de l'inviter. ( ! !1 ! !. ! ? ?. ? ? ? ! ! ! ! ! ) Mais voici qui est le plus significatif de îou- es ces plaintes des étudiants et montre jus-[u'où va la... police, du vice-recteur : J'en citerais ainsi par centaines, si le temps it la place ne me faisaient défaut; nous les au-•ons un jour; j'espère*. Cette police du vice-rec-eur est active et nombreuse; et elle s'exerce )artout, non seulement à Louvain, mais à Bru-viles, à Anvers, à Liège. Et, à ce propos, il est m fait qu'il serait intéressant d'éclaircir. Le riste personnage de Blauwput avait obtenu les roms et adresses des parents des étudiants. Qui es lui avait procurés? L'annuaire de l'Université ne porte que le nom de l'étudiant et le lieu le naissance. Il n'y a que deux solutions : ou )ien un appariteur ou quelque salarié aurait \\x>. infidèle en livant ces documents, et alors le rice serait responsable, car il doit surveiller ;on administration — il s'y conhoit en surveil-anee - on bien..., il les aurait donnés lui-nême. Et alors... Je veux encore m'élever contre une chose qui aous écœure tous : c'est l'entente entre le vice-recteur et les pandours. Ce. c'est le pis. Et si nous l'avons supporté jusqu'ici, les étudiants ont montré ces iours derniers que la coupe était pleine et qu'ils ne supporteraient plus désormais une alliance aussi déshonorante pour eux et pour l'Université. Donc, entente du « vice » avec les autorités militaires, avec les gendarmes, avec des indicateurs... peut-être des « agences de renseignement ». On ne saurait être nlus simplement et 'La leçon ne 1 ilote ivre ne unisse pas M» que d'avoir du bon. Et la polémique courante nous donne, depuis iquel-ques temps, de nombreuses occasions de l'offrir à nos lecteurs. O11 .se raippeJle comment, pour avoir dans son 11 .mandement de Carême » rappelé les préceptes antiques de la charité "chrétienne, le cardinal mit certains journaux catholiques dans une véritable mauvaise humeur. .D'autres (île Bien public, par exemple,), se bornèrent là expliquer comment la véritable charité chrétienne n'empêche pas du tout de faire du mail... .Répondant à F Indépendance, qui avait cité le mandement cardinalice, la Patrie (?!) reprend le thème du Bien public, avec un cynisme qui, devenu amusant à force d'outrance, donne vraiment la leçon de l'ilote ivre. Aid'mirez : « La presse a une obligation d'état à montrer à ses lecteurs .les conséquences des audaces d'intelligences soit disant libérées; et, en ctt faisant, elle remplit à leur égard, un strict devoir de charité. n Ah! on s'étonne que noiis nous occupions de très près de ce qui touche à la framc-ma-çonnerie, .cette camorra politique ; mais on ne dit pas que, sous un gouvernement seion le cœur de l'Indépendance, les catholiques ■ sont receneés, bafoués, mis en interdit, es-1 croqués et volés de toute façon ; qu'il ne se - passe pas de jours où on ne les insulte au i plus profond de leur foi où des vandales im- - béciles ne trouvent leur joie d'alcooliques à LA POLITIQUE / ""Y»"—V Au jour le jour PETITE CHRONIQUE

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