La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 04 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jm23b60p0w/
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jeuJi *■'* fflarg 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMEROP.OUR TOUTE L'A1 BELGIQUE 47° année, — m° GO LA CHRONIQUE r BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert BRUXELLES GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES < Administration ; N* If S SI & Rédactions N* IvSO® 9, ABONNEMENTS : Bruxbi-lws : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Pkovinob • 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. .... .yti ■■■> «Turni—nwimwmiiwi mm nu iimiiiiii ifi n i im'ii iiiw ihii mil» imbi ■iihhimmphwhm—mn imii in»"—w—nrn»^,—i FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEÏ : Victor de la HESBAYE Jean d'AIMME ANNONCES : 4° page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corpsj, 3 fr» la ligne et faits-divers (ûn), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7. Galerie du Roi. —" .v.i »■ —T.■"—^raiTnwît--j;^'Y>gMGEoe^jM[Mr,'^oaa£W.iw^YÏ«¥n'WB»*g;i>it*lrr Ispcts plitip extêrieu LES POINTS HOIRS ; par M. René Vaulhicr ; MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL 1 1 II 1 11 A l'issue de la guerre des Bailkans, Jes 1 grandes puissances ont pris respectivement ' («s avantages et iles sûretés & leur conve^ 1 nance, tout en évitant (d'entrer en conflit les £ îines 'Qivec tes autres. Aussi est-on enclin à 1 juger comime assez rassurantes ces preuves ï de modération relative et d'humeur pacifi- 1 que. £ Arrêtons-nous là, toutelois, et ne nous montrons pas trop optimistes. Aucun des accords .conclus ou en 'préparation ne porte e le sceau du définitif. Ils contiennent, en bloc * ou en particulier, des germes .de. méconfen- L tentent, •des arrière-pensées de revanche, des I aspirations et ides passions obscures qu'un ' rien suffirait à changer en volontés iinpé- ' tueuses, semblables à des torrents irrésiis- < tibles. Chacun des partenaires intéressés laisse, à eet égard, lire assez clairement ' dans son 'jeu. 1 * ' * * L'Autriche a vu s'évanouir le rêve qu'elle ^ caressait d'étendre son influence, voire sa j domination, (jusqu'à Strtlonique. Malgré elle, c et icontre elle, la Grèce et la Serbie se rejoignent, et, ce faisant, elles ont recueilli l'ap- c irai inestimable de la Roumanie. Toutefois, [ I la fédération (balkanique, telle que l'avait , I cornue et inspirée la Russie, n'a pas résisté r I & H'épreuive, en quelque sorte, du feu. La I' Bulgarie, ù tort et à «on grand dam, a trahi £ I: et brisé l'alliance. C'est pourquoi l'Autriche, J I habituée à Ja patience, a repris son travail I de sape et de ebeiminement sur nouveaux ■ (rais. ( En prêtant aide et assistance ù une A'iba- ,] B nie artificielle, icréée presque .de toutes piè- £ I ces, «ffle is'est ménagé, pour rouvrir la ques-I tion d'Orient, autant de (prétextes qu'elle ( I pouvait souhaiter. Elle ne sort, .moralement, , I ni matériellement grandie des difficultés de < l'heure ; mais, en vue du procès de dissolution, où .est impliquée la Turquie, «lie oc-I cupe des positions id'attcnte du haut desquelles il lui .est. loisible, d'obseryer commodément îles événements et, au besoin, d'en presser la marche. iLa Russie et ll'Angeterre, jadis piquées, d'une jalouse émulation, dès qu'il s'agissait de 1' « homme malade ■», se.sont cantonnées dans une singulière abstention depuis les , débuts «lu, .mouvement des peuples balkaniques. Elles ont peu iprévu et elles n'ont rien , empêché. Leurs conseils et lçurs .menaces / ont été accueillis avec la même sereine indif- < férence. Le statu quo, auquel elles avaient < assigné la tâche de ne. pas bouger, a remué , tant et plus, tel le iplus indocile des élèves. , La politique id'autorité et de prestige, à. laquelle un Disraeli, entre autres, attachait , 1m si haut prix, ne jouit plus du même cré-dit auprès de 'ses successeurs, libéraux et radicaux. Plus réalistes, ceux-ci se conten- j lent des sûretés que leur vaut la vigilance , de sir Edward G-rey. El il semble bien que toute la politique du groupement de 'la Triple Entente n'aille guère au delà. C'est île cas, notamment, pour la France, assez neutre, en l'occurrence, pour que tout le monde, Turcs connue chrétiens, quéman-dent son concours financier. Son attitude réservée s'explique par le fait qu'elle a tout , intérêt ù consolider tranquillement le bel et . I riche édifice colonial, dont le Maroc, ù peine pacifié encore, est devenu la pierre d'angle. *** Le désir naturel et légitime des combattants de la veille de remettre de l'ordre dans leurs affaires, la prudence qui anime partout les dirigeants, conscients des responsabilités énormes qu'entraînerait, pour eux, une guerre générale, agissent comme autant de freins sur la pente de celle-ci. La côte mal taillée qui ressort des compromis internationaux déjà signés, .ou sur le point de l'être, créent un état provisoire susceptible de durer plus ou moins longtemps. N'allons pas pius loin. Rien ne -sera résolu ni réglé en .Europe, tant que resteront en suspens, d'abord la question d'Alsace-Lorraine et puis la suprématie maritime de l'Angleterre. Autrefois loeci aurait plris le pas, peut-être, sur cela, du moins dans les préoccupations patriotiques de la grande majorité des insulaires. La pensée Heur eût. été insupportable que le commerce et .l'expansion coloniale de la Grande-Bretagne fussent mis en péril ou simplement menacés par une puissance continentale. Aujourd'hui, — est-ce i!e signe d'un affaiblissement de la fierté nationale ou la preuve d'une plus juste compréhension ides nécessités fatales de la concurrence ? — un courant très fort sè dessine, en Angleterre, en faveur des solutions transactionnelles. Sans doute, une certaine supériorité de la navale .britannique est considérée comme un idogme intangible. Mais ■l'opinion publique consent ià (diminuer la marge de 'sécurité qu'elle exigeait naguère comme un minimum. Graduellement, e.lle s'est abaissée de la proportion de deux contre un à celle de dix contre six. * * * Au contraire, on ne découvre pas de moyen terme, capable de résoudre à l'amiable le litige franco-allemand. Raisonnablement, on ne peut demander à l'Allemagne de renoncer spontanément an fruit de ses victoires de ItiTO. Et, d'aulre part, quand la Fronce abandonnera tout espoir de reprendre l'Al-sace-Lorraine, c'est qu'elle, se sera résignée à descendre d'un cran — ne disons pas de son rang — dans la hiérarchie des nations. Jusqu'ici ne se révèle extérieurement aucun signe de lassitude ni 'de découragement, ni d'Un côté, ni de l'autre. Peut-être, s'il se trahit quelque nervosité, doit-on la chercher chez les Allemands plus PP que chez les Français. Les premiers comptaient fermement, lors de l'adoption de leur plus récente loi mili taire, prendre une avance décisive et défi nitive sur les seconds. Sur ce point, leui espoir c'aura été que de courte du'rée. L< service de trois ans, restauré par la France, rétablit l'équilibre entre les forces respectives des deux nations. Pour les effectifs de paix, s'entend ; mais ils sont, de Join, la ohose principale. C'est lau point qu'après l'augmentation simultanée des deux armées, la différence qui existait, antérieurement, à l'avantage de l'Allemagne, a été sensible-es ment 'réduite. Dans le récent débat, au Pa-■ut laisiBourbon, sur la situation sanitaire de ,-c_ l'armée, M. Maginot, sous-secrétaire de la es guerre, a cité ides chiffres de présence, donl ù il ressortait que l'effectif des troupes sur le es pied de paix s'est élevé jusqu'à 823,000 hom-ifl. mes. A quelque 50,000 hommes près, tel es! aussi l'effectif allemand. us * * * es Nos voisins de l'Est paraissent, du reste, .[e se mépremdTe sur la durée et la persistance oc de cet effort. N'est-il pas significatif, à cel ,n_ égard, que le parti radical, porté au pouvoir es par un accident pailementaire, soit con-ttn train-t, .par la force des choses, à appliquer jé- loyalement la loi qu'il attaquait, avec tant jls_ do véhémence, dans l'opposition ? ë,s Sur les Vosges, en cas de guerre, l'AUe-n.t magne ne forcera probablement pas la victoire .par des coups imprévus d'audace et de rapidité. Et. alors, sur sa frontière orientale, la poussée russe, dont plusieurs de se* "e écrivains militaires raillent la lenteur et la sa lourdeur, acquerra son plein effet, et bien qu'assez tard, en temps opportun. 0:" Depuis plusieurs années, les armements ;P- de la Russie ont pris une ampleur rnaccou-'Sl tumée. En pleine -paix, elle n'entretient pas SI' moins de quinze et dix-huit cent mille hom-mes.La Elle arme, et l'Autriche arme, et l'Italie arme. Et ces armements continus et accélé-1*' rés expliquent et justifient bien des alarmes. Quand cela cesserâ-t-il ? ux Nul ne le sait. C'est ce fait qu'il importe de retenir, pour ne pas trouver à l'horizon !n" la couleur .rassérénée qui inspire entière confiance. -s" Tout au moins le ciel est-il parsemé de lle quelques points noirs. Puissent-ils ne pas at' grossir jusqu'à faire pressentir l'orage pro-^ clic et redoutable, ta" RENE VAUTHIER. f- : IIE^US FAITS, PROPOS iEPS (rll tes L'EPREUYE ait Des journaux allemands, infestes d'un :,cs mauvais esprit assurément, raconleni que tes /\Jf. y on Jagow, le pétulant président' de po n'1' lice berlinois, aurait un jour rossé, mai* rossé comme plâtre, un digne magistral qu :es l'avait invite à comparoir devant lui. Ains ce futur fonctionnaire s'exerçait, adolescent, au passage à tabac, tel le jeune Sophock 1116 lançant le disque, et il préludait au tabac &s- professionnel par un tabac-amateur. Cette belle aventure était-elle authentique Ce seraii sans doute bien facile à le savoir niais un ministre, interrogé, s'est tu, et l< pittoresque Von Jagow, qui a la parole s -n" facile quand on ne lui demande rien, s'es-vcc claquemuré dans une discrétion impression }110 riante comme un donjon du Rhin. r*" Et pourtant, si le récit était vrai, quelU réponse à faire aux indiscrets... cc' « Oui, messieurs, j'ai cogné sur la magis )Llt trature de mon pays, comme devaient l< in" [aire à Saverrc les soldats de M. le colone r^~ Von Reuter, et, maintenant, je suis le pour voyeur, l'exécuteur de la magistrature, qu .et je rosserai toujours, au besoin. ine Vous incriminez un exploit de jeune élu >'e- diant borusse friand de bocks, de rapière et de ces cicatrices qu'on se fait faire par u spécialiste, au moins y révélai-je une énei 'ût- q\G qui? dévoyée alors, s'est canalisée eh ms suite au profil de la bonne cause. Parlerai-j out de mon repentir, jurant de ma subséquent bonne conduite ? Non. Invoquerai-je le pri me cèdent français de Vidocq, qui fit une fin ai de ministrative et, de voleur, passa gétammei naJ (>n policier, de l'autre côté de la bar rie ad na_ judiciaire ? C'est un axiome que les bon tre, braconniers font les meilleurs gardes-chassi du- Aussi ce passé, le mien!, que vous prétende dévoiler, est-il le meilleur garant de ma v( ré- leur actuelle. » ont Réponse, après tout, péremploire. En suit ice_ de quoi tout candidat policier devrait proi de ucr qu'il a au moins poché un œil à un mt gistrat. jut- BOB. Au iour le ionr 19 POLITIQUE ■ >. .. L' « erreur chrétienne « !... Ce mot r Jir» provient pas d'un de ces « a-ntieléi SA. eaux » de fanatisme agaçant au *•"¥ quels il faut pardonner leur disgrûc puisqu'ils sont simplement des cléricaux r tournés. Non, cet accouplement de tenir* singuliers se trouve tout simplement amei par la campagne n .intégriste ». Nos lecteurs savent ce que cache ce ncn Nous leur avons parlé de ces cléricaux à suprême puissance qui se sont donnés po' mission 'de faire prévaloir la pure doctrin Or, leur fanatisme serait sans grand da ger is'il-s ire l'emportaient partout sur 1 modérés, si ceux-ci n'étaient partout ob : gés de plier devant eux, de constater q i Home, leur maître h tous, tient avec les i - légristes, au moins dans le domaine po ! tique. ? Bien de plus significatif, à cet égard, q - le dernier numéro de la Correspondance < 1 Iholique, organe de l'intégrisme univers 3 C'est là que nous avons trouvé ces mt . définitifs : « ... Sous le patient travail d - catholiques intégraux, l'un après l'autre J , ; pays infestés se dégagent de l'étreinte !" l'erreur « chrétienne... » (???!!!) Ici, l'erreur qu'il s'agit de poursuivre < celle des catholiques ayant soutenu le « syndicalisme intemconfessionnèl » : il ne faut pas qu'un clérical se puisse rencontrer avec un non-croyant 'dans un organisme social ou commercial quelconque. Remarquez que rien dans leur morale n'empêcherait les croyants de s'asse>cier, pour le travail, avec de simples citoyens ; mais il en est tout autrement 'au point de vue politique, alors qu'il s'agit de faire servir la foi au triomphe d'un parti... C'est pourquoi l'intégrisme est répudié hautement par nos journaux cléricaux, par le Patriote encore aujourd'hui. De telles sincérités sont, en effet, gênantes ! Mais la Correspondance catholique n'en .peut pas moins se vanter que » les Pays-Bas, la France, l'Autriche, l'Allemagne » se soumettent, ccxmme la Belgique, Flandre autant que Wallonie. Il ne reste d'équivoque (parait-il 1) que pour Bruxelles et « les libres » de .Liège. Or, ce sont ces syndicats soumis ou intégristes don» les cléricaux belges répudient le fanatisme (!!!) qui vont former la base des nouvelles " lois sociales »... petite~Th¥okique Regards en arrière 12 mars 1884. — Les Pavillons-Noirs sont chassés de Bas-iNiub pa_ries Français. Contraste. Lorsque Toffftcieux « parasite », annonça la riominajtion de M. Michel Levie en qualité de président xle la S. IN. C. V., on s'inquiétait d'ajlxyrd et surtout idu cynique rapprochement de la politique et de la finance. Ou oublia fie comble : voir icélui qui, il y a quelques mois, mettait icette société en péril en la frappant d'impôts « sans Ile sajvoir », arriver à lia tète de la société susdite et Ha présider ! On voulut évidemment le désarroi en maître aux vicinaux comme sur le raiilway national... Ne pouTTaitron vraiment trouver quelque autre emploi à la brillante .activité ide M. le ministre des finances ? Cette activité était-elle si difficile à caser?... Et fallait-il à tout prix héberger iquelque part M. Levie sitôt qu'il quittait l'hôtel gouvernemental ? Les contribuables voient ce qu'il en coûte d'avoir des ministres... et, surtout, des ex-ministres! Il faut l'inconscience cléricale pour ne pas comprendre le danger d'écœurer l'honnêteté du pays en réduisant les ministères nationaux à former les antichambres dorées de la finance... Ce serait tant pis pour le pays, la politique et la finance. (5=^=2 Pendant que d'Ardenne n'y est pas. « Un vieux lecteur, ami des arbres, » nous écrit, à propos des attentats contre ceux-ci : « A Saint-Josse-ten-Noode, on a fait mieux. Au square de la maison communale, on a abattu, la semaine dernière, un arbre pendant la la nuit... Comme on « dégringolerait un » panifie »'!... Le « travail » commença tà 10 heures du soir ; le lendemain matin, on ajvait enlevé toute trace de l'attentat, et le public ne parut s'apercevoir de rien... Au temps de l'ancienne maison communade, il y avait là une dizaine de ibeaux arbres ; il en reste encore quatre... Tribulations royales. ' Nous nlav.ons pas fini de nous apitoyer sur les misères du nouveau couple souverain d'Al-; banie, qu'on nous raconte 'les ennuis d'une i autre maijesté, non moins sympathique : la ' Reine des Reines, de Paris. Celle-ci ne reven-- diquiait pas un trône (que personne ne lui conteste), mais ce qu'on pourrait appeler sa liste » civile : 1© manteau et l'échappe du couronne ment... Ces « accessoires * (le mot de théâtre . semble tout indiqué ici), peuvent-ils rester en > 'sa possession, môme lorsqu'elle vient à se ma-/ rier dans Tannée? Un jugement d'appel con . firme son droit. Et vraiment, par cette crise d( 0 dépopulation, il eût fait beau voir faire grie: à une reine qui se prépare au premier devoii .. de .ses pareilles : la fécondité. Ce jugement m ç peut que réjouir tous ceux qui ont un peu 1< , sentiment dynastique. Les deux plats et leurs leçons. e On, sait qu'un journal parisien demande au? c personnalités en vue ce qu'elles pensent de h question des deux plats. Evidemment, s'enten dre à la philosophie comme M. Bergson, oi 1 à la sculpture comme « M. » Rodin, n'implique e aucune spécialité gastronomique... Mais le pu s, blic n'entend pas qu'on lui refuse une ocoa i sion de moquerie, et tout le monde-marche... I Si bien que voici Mme Natacha Trouhanowi s'exécutant avec une générosité sans pareille La .belle artiste est aussi passionnante à lir qu'à voir danser : « Tant qu'il m'était égal d'engraisser, 1 " menu idéal ide deux plats était pour moi : 1 l" boisch (genre de pot-au-feu exotique) et 1 kouglouph (gâteau alsacien). » Ces mets correspondaient, du reste, adm * rablement à mon origine rhi-alsacienne, m: slave. » Ceci n'est pas seulement une recette de goC et d'hygiène : c'en est une aussi de patrie ti&me. Ceux qui veulent vraiment maintenir e eux notre dualité nationale nous paraisser devoir choisir, pour chaque repas sérieux, u ie plat wallon et un plat flamand : par exemple ,j_ des « tripes al jotte », de Liège, et des carbc l{ nades, de Gand... e Mais revenons à notre exquise artiste : ' a Depuis que je m'intéresse surtout de ma w grir, c'est : le jambon aux é,pinards et la con ^ pote, que je préfère aux autres rêves gastri nomiques. n » Ceux qui préfèrent mon premier menu do j .j vent lire le chef-d'œuvre de Brillat-Sa/varii a qui est la « Physiologie du Goût » ; ceux qi II se contentent du second doivent lire le livi e' sur l'obésité du docteur Heckel. et qui para plus noir à la lecture que les sepi péchés cap . taux, très surfaits du reste, bien que sédu !!~ sants. Je dois ajouter que le régime, contrair 10 ment à ce qui semble, est un remède souverai ■'•j" d'homéoipathic morale contre la neurasthénie » N'empêche pas que ces questions me re dent mélancolique... l!f' » Bien votre, etc. » (h II semble difficile que même Mme Trouh nov/a puisse indiquer un régal valant cel de sa prosef tout y est digne d'une admir es tion éperdue! Ne pouvant relever chaque d es tail, retenons seulement l'opinion de l'artis d-e | sur les seipt péchés capitaux, très surfaits !; son gré ; espérons qu'elle a trouvé mieux ? îstj On concevrait, sinon, que Mme Trouhano\ se sentit mélancolique malgré « un remède souverain d'homéopathie contre la neurasthénie », lequel nous paraît aussi souverain qu'incompréhensible...(5=^9 Les coquilles... au bord du flot. Les lecteurs d'un journal ne peuvent apprécier les difficultés de la confection typographique. Linotypistes et correcteurs doivent, en quelques heures, composer des textes variés avec des manuscrits, souvent improvisés. Ils sont, en général, arrivés, en ce genre, à une telle habileté que presque sans défaut, devant les pires « copies », ce sont les manuscrits de plus haute tenue qui provoquent des coquilles lamentables. Ainsi, dans l'étude sur la « Politique extérieure » de notre savant collaborateur René Vauthier, parue au numéro d'hier, on trouve : un « écheveau sacré » pour pressé... ; « prédit son action » pour précédé... ; un «> nouveau Congo français » (?) pour un « morceau » du susdit... ; « un gain de fortune » pour un « regain », ce qui se conçoit mieux. Ce sont des riens... inséparables du travail rapide, mais qui déparent une étude longuement mûrie, sagacement écrite. Synthèse. Un lecteur, qui signe « un Français », nous a envoyé la lettre que'voici : « La Belgique est un pays de (ici un mot que les typographes refusent de composer), et je dois vous le dire. » Je prends à 5 h. 57 le train à Adinkerke pour (Vand. « Un seul •» compartiment réservé (!) et non-fumeurs. On m'oblige à jeter mon cigare (coût : 60 centimes). » A Giand — pas un porteur. Un de vos types galonnés me répond que d'habitude il n'y a en jamais au train de 9 h. 21. Et je suis fou furieux. » Notre lecteur synthétise admirablement. Nouvelles à la main — Dans l'affaire Cadiou, le témoin Bonnefoy se rétracte. — Xi va, naturellement, prétendre qu'il étaii de a bonne foi » ! < LA COMMISSION DES XXXI La commission des XXXI s'est réunie ce ma tin, au Palais de la Nation, sous la présidence ue M. t' Ivint de Roodenbeke. M. Collaert continue sa communication sui le suffrage féminin et montre les progrès réa lises à cet égard dans tous les pays ; il insiste sur les applications faites ou prochaines dan* l'Etat de New-York, en Angleterre, en Hollande en France, etc. Ensuite il examine la questioi des femmes éligibles, spécialement en Angle terre, en Norvège, en Suède et au Danemark Après avoir exposé les récentes proposition: déposées à la Chambre française, M. Collaer, envisage l'état de la question du suffrage fémi niii en Belgique. En conclusion, l'orateur es time qu'il faut donner le suffrage aux femme; dans la mesure où il a été accordé à l'homme Si la représentation des intérêts ou celle des intérêts professionnels sous une forme ou sou; une autre pouvait être admise, c'est peut-étr dans ce système-là que l'électorat féminin se justifierait le mieux. A son avis, il est admis sible dans tout autre système et notammen dans le suffrage le plus étendu : le sulîragi universel. Si, comme on l'a i* étendu et comm le disait M. Janson, le .suffrage est un droi naturel, il faut en conclure qu'il ne saurai être interdit à la moitié du genre humain. Si comme' d'autres le croient, le suffrage est un fonction, on ne voit pas pour quel motif oi le refuserait à la femme, aussi capable, auss digne de l'exercer que l'homme. Mais, comm l'a commission n'est appelée qu'à s'occuper d l'électorat provincial et communal, M. Co'laer : se déclare nettement partisan du suffrage K minin à ces deux degrés, sans aucun engage ment pour l'avenir. Quant au suffrage univei sel pur et simple, il estime cependant qu'il se 1 rait équitable de donner à la femme le vot du père de famille, celui-ci ne donnant le dot: ble vote qu'à son parti et non à celui de 1 femme. Si quelque jour, le suffrage univërsî : était proposé et qu'une révision constitutior - nelle s'ensuivît, il faudrait tout au moins fair - disparaître dans la Constitution l'obstacle qi i empêche la femme de voter et se référer à 1 i loi ordinaire pour régler les conditions d . l'électorat. . M. Waxweiler voudrait voir élucider la quei tion complexe des non-contribuables à la con t mune. Parmi ces non-contribuables figurer beaucoup de personnes qui, sans être indigei ; tes, ne sont cependant pas inscrites sur le listes électorales au titre de contribuables. * cet effet, il voudrait faire procéder à un ex; 3 men détaillé des listes électorales de certaine * villes belges. MM. Ligy, Pastur et Vanden Heuvel ind quent également certains points spéciaux c recherches à faire, et, après un échange c vues, la commission décide que la questic j. sur ces renseignements statistiques sera pose au gouvernement. " M. Dejace présente le rapport au nom de x sous-commission désignée à la séance préc dente. Il indique le catalogue systématique d' n travaux de la commission et propose l'ordre ' suivre dans l'examen de la question. Après quelques échanges de vues entre M? Woeste, Vandervelde. Destrée, Orban et H mans, il est entendu que, sur ces question l' des propositions seront formulées et déposé au bureau par les membres et que le pr gramme des travaux sera communiqué ai membres à la prochaine séance, fixée à qui l" zaine. \' < J L'AFFAIRE G&DIOU . i ON VOIT, DE NOUVEAU. APPARAITRE 3. L'HOMME BARBU. n Les premières déclarations de M. Boulier, : ! facteur de Mincourt, font réapparaître un p< i- sonnage dont il fut beaucoup question Nancy. M. Boulier affirme avoir entendu un perse i- nage barbu, qu'il connaît, et qu'il sait en te }i iport avec M. Cadiou, souhaiter 'le bonjour a- un de ses amis rencontré, le l janvier, à Par é- dans le hall de la g^a-re Saint-Lazare, en 1'; to pelant : « M. Cadiou .. à Rappelons que, d'après la pythonise Nancy, l'assassin serait un homme grand ?a barbu. LA CHAMBRE LE BUDGET DU CONGO Réunie à 1 heure 45, à 3 heures et demie, la Chambre procédait encore à des appels nominaux ! Elle a voté, par 83 voix contre 61 et 7 abstentions, l'ordre du jour pur et simple déposé par M. Woeste, en guise d'épilogue aux scenet regrettables de Waeregihem. Le projet de lo5 prorogant les mandats des membres des conseils de l'industrie et du travail a été adopté ensuite sans observations. iL'ensenuble du projet de loi augmentant les traitements des magistrats est voté par 12fi voix et 27 abstentions. L'amendement élevanl de 300 franics le traitement des commis de greffe a recueilli 129 voix contre 23 et 1 abstention. L'amendement de M. Jourez donnant un effet rétroactif aux augmentations est rejeté par 84 voix contre 66 et 1 abstention. iLe budget de la 'j-ustice a été voté par 8C voix contre 25 et quelques absentions. Le budget du Congo UN DISCOURS DE M. RENKIN On aborde ensuite le budget du Congo belge La discussion générale est ouverte par ur granid discours de M. Renkin. Dès les premier* mots du ministre, un profond silence s'êtaibli sur tous les bancs. LE DEFICIT L'an dernier, le budget colonial fut présent avec une prévision déficitaire de 10,514,000 fr On ne s'en est guère préoccupé. Le déficit du projet de budget pour 191 s'élève à 21,400,000 francs. Bien que cette éver tualité fut prévue, lè chiffre du déficit domin la situation. Il semblerait qu'il résume à lu seul toute la question coloniale. Cela prouve que nous manquons encore d'e.c prit colonial. Ceux que la question colonial préoccupe, envisagent en général celle-ci à u point de vue trop théorique. Et, dans le monde politique, la question cc loniale a été trop envisagée au point de vu du parti qu'on peut en tirer dans la politiqu intérieure. J'ai été heureux de constater que l'opinio belge semble s'éveiller aux choses de la ce lonie. Mais, si l'on veut apprécier exactement la.s tuation du Congo, il faut analyser tout ce qu l'on a fait jusqu'ici au point de vue administr; tif, financier et économique, et ne pas s'arrête à, la seule situation budgétaire qu'on l'env sage dans son ensemble ou par rapport au sei . exercice 1914. i Les deux arguments principaux qui ont ju: tifté l'annexion : la nécessité morale et h avantages économiques subsistent dans toul ' leur force. Dans le discours que je prononçai au Sém le 2 septembre 190S,j'ai combattu le pessimisrr de commande des adversaires de l'annexioi • niais, jamais, je n'ai dit ni pensé que le bue ; get congolais était à l'abri du déficit. J'ai toi jours estimé que si celui-ci arrivait à se pn duire. la situation du Congo ne serait pas con ' promise et que les finances belges ne pou ' raient, à mon avis, en souffrir sérieusement ? cause des larges ressources qu'offre la coloni . J'ai mis fin au régime domanial. Cé'tait ur i réforme importante et budgétairement péri leuse, mais nécessaire. Elle entraînait des s. crifices de recettes et des augmentations de d penses. - Sans doute, ces pertes notables ont été € i partie compensées. Mais, somme toute, poi i le budget de 1914, le manquant résultant des r formes dépasse de loin 20 millions. ^ Si nous examinons les résultats des cinq pr miers exercices écoulés.depuis l'annexion,noi 1 voyons que le boni total provisoire s'élève i 6,075,780 francs. 1 Le déficit prévu pour 1913 était de 1.0 millioi j 514,961 francs. ' LA CRISE CAOUTCHOUT1ERE Or, pendant cette année, la crise du caou chouc a éclaté. Elle a eu des conséquences pr " judiciables aux finances coloniales. 2 L'administration a supprimé le droit sur - caoutchouc, la taxe de replantation et subs: ), tué au droit fixe de sortie un droit ad valore j qui, pratiquement, ne donnera rien tant qi durera la crise. Les réductions de tarifs accordées pour 1 n transports sur le haut fleuve; la prohibition e i l'alcool dans le Bas-Congo; la revision du r îi gime de l'ivoire; les recettes de liquidation e enfin, l'augmentation des charges de la det résultant de la hausse de l'argent et de Texte . sion des travaux publics devaient élever, elles seules à plus de 25 millions le déficit e l" 1914. Ce déficit, en réalité, est moindre qu'on a i- rait pu le supposer, mais il a effrayé beaucoi s de gens. ^ CE OUE NOUS A COUTE LE CONGO l- s L'idée se répand que le Congo coûte cher l'on se demande où nous allons. Le Congo a-t i- réellement coûté beaucoup d'argent à la B e gique ? e Avant l'annexion, la Belgique a fait à l'Ei n indépendant des avances pour fr. 31,847,376. Elle a participé pour 15 millions à la constri tion du chemin de fer de Matadi à Léopo ville, mais ce dernier décaissement a constit a un placement fructueux et, en cas de rach è- l'Etat belge aura droit au remboursement îs ce capital augmenté d'une prime. à Par contre, lors de l'annexion, la Belgique conservé pour 29 millions d'immeubles acqi à l'aide des ressources du Congo. La balance des sacrifices réels consentis r V' la Belgique avant l'annexion n'est donc \ s, très importante. ?s Et, depuis l'annexion, qu'est-ce que le Con (J_ a coûté à la Belgique ? Rien ! IX n. CE QU'IL NOUS A RAPPORTE Mais il faut creuser plus avant la question - se demander aussi ce que le Congo a rappo à la Belgique. Qu'on ne perde pas de vue que, dans la qu tion coloniale, il y a autre chose à considé que les balances budgétaires. ' En dehors des raisons morales et civilisa ces, c'est, pour les avantages indirects qu'e ie procurent, que les nations les plus avanc désirent posséder des colonies. ir" Or, au point de vue des avantages écono ^ ques, nous voyons qu'en cinq ans, la moyei annuelle des exportations belges au Cong« n- été de 25 millions. Elle dépasse 35 millions 1913. Le total des sommes annuellement gagn .a dans la colonie çt remises dans la métrop is« | par les fonctionnaires et employés est de £ p-1 cle 13 millions. ! Le revenu net annuel moyen des socii I commerciales congolaises a été de 16 milli + f de francs. Et le ministre cite d'autres gains c" I core. \ La métropole, qui a retiré et retire de séri avantages économiques de la colonie, se montre peu généreuse à son égard. Du chef du droit de timbre et de la patente des sociétés congolaises ou des sociétés belges opérant au Congo, l'Etat belge a perçu, depuis 1909, une moyenne annuelle de 359,559 francs. Et a colonie, qui supporte tous les frais d'administration, qui construit les routes et les chemins de fer, et assure la sécurité de ces mêmes sociétés, n'a touché annuellemnt qu'une . moyenne de 214,000 francs du chef de patente des sociétés. . L'Etat belge a conservé le bénéfice de la frappe des monnaies divisionnaires d'argent destinées à la colonie. Les bons du trésor de la colonie ne sont pas escomptés par la Banque nationale, et la Caisse d'Epargne, qui place des sommes colossales en obligations de sociétés particulières ne peut, e>n vertu de nos lois, prêter un centime au Congo.. Ne voyons-nous pas, d'autre part, que, lorsque la Belgique a jugé devoir offrir, à l'occasion de l'annexion du Congo, un témoignage de reconnaissance âu roi Léôpold II et à ses successeurs, elle a mis les annuités de ces 50 millions à la charge de la colonie qui en supporte seule le service. Ne savons-nous pas. aujourd'hui, avec une certitude absolue, qu'il existe en Belgique des monuments appartenant à l'Etat et qui ont été payés à l'aide de revenus ou de la dette du Congo, et, parmi eux, le Musée de Tervueren, dont les frais d'administration même sont encore à charge de la colonie ! De telle sorte que, loin d'avoir coûté de l'argent à la Belgique, le Congo lui a largement rapporté et lui rapporte encore, et qu'une grande partie de la dette coloniale antérieure à la reprise, dont le Congo supporte le servicè, correspond à des dépenses faites en Belgique et pour la Belgique. i II n'est pas étonnant que, surchargé de cette t sorte, le budget du Congo ne soit pas très brillant.L'avenir du Congo î J'aborde ici une deuxième question, celle de . la situation réelle de la colonie et je vais, successivement, traiter de l'équilibre budgétaire i et de l'avenir économique du Congo. Il faut tendre à l'équilibre budgétaire, cet a équilibre ne serait pas "impossible à réaliser. 1 Le ministre préconise une série de mesures dans ce sens. On dit que le remède aux difficultés adminis-e tratives actuelles est dans 1a. décentralisation, 2 dans des pouvoirs plus grands donnés au gouverneur général. J'en tombe d'accord, car j'ai toujours pensé que le régime imposé à la colo- e nie était beaucoup trop centralisateur. e Les défauts de l'appareil administratif se sont révélés à l'usage. Q LES REFORMES A REALISER ■' Il faudra amener les agents à se consacrer e tout entiers à la colonie, à faire toute leur car-L* rière en Afrique. A une carrière plus longue }' correspondra naturellement une pension plus forte. Nous nous acheminerons dans cette voie 11 en supprimant les congés biennaux et >en rétablissant progressivement la période de service de trois ans? s Le régime du personnel noir sera complète-e ment modifié au cours de 1914. Les hommes de la force publique seront uti-lt lisés, dans une certaine mesure, pour les tra-e vaux d'utilité pratique, routes, camps, débrous-j» semenis, etc. Ces quelques exemples montrent que, lorsque je parle d'économies possibles, je 1_ fais allusion à des mesures précises, déjà étu-y diëes et dont l'expérience, aujourd'hui acquise, 1_ facilitera la solution. [*- à A la lumière de cette expérience, j'ai pré-a paré un nouveau programme d'administration ^ destiné à assurer à la fois l'ordre dans tous les j. districts. j_ Nous devons donner à notre colonie une s. grande autonomie administrative.' Le rôle de la métropole doit se borner au con-n frôle et à la haute direction politique, finan-ir cière économique. g. Les dépenses de la colonie sont encore singulièrement augmentées et son développement e. entravé par la cherté des transports maritimes 1S et des transports par rail vers Léo et vers le à Mayumbé. Le gouvernement s'efforcera de faire amener ces tarifs à un taux normal. is La progression des recettes se produira, comme c'était prévu, moyennant que les mesures voulues soient prises. Nous avons essayé de prendre les mesures d'organisation nécessaires. Ce travail a déjà donné de notables résultats. é- En 1908, le Katanga était encore dans la période embryonnaire. Aujourd'hui, l'on peut en-le visager l'avenir avec confiance. ;j- Le régime des douanes a été réorganisé. Le ti seul bureau de Matadi a donné, l'an dernier, ie une augmentation de 2 millions. Malgré la crise, l'impôt indigène donnera, en is 1913, une recette supérieure à 8 millions de le francs, chiffres qui sont loin d'atteindre la ca-é- pacité fiscale de la population. s; [j0 Les « possibilités » congolaises à t le Mais le commerce n'est-il pas irrémédiablement compromis par la crise du caoutchouc ? u- Si la crise dure, elle nous imposerait une ip période pénible; mais le caoutchouc n'est pas la seule richesse du Congo. Les ressources latentes de la. colonie sont presque indéfinies et le problème était de trouver le moyen de les mettre en valeur. et De 1908 à 1912, la quantité de caoutchouc ex--il porté a diminué de 23.5 p. c. et, cependant, les 3l- exportations se sont accrues de 30 p. c. et les importations ont doublé ! at L'exportation du copal a augmenté de 13 p. c. 12. I,'industrie minière s'est organisée. Les allei-ic- vions du Kasaï donnent 2,000 karats par mois, d- Diverses industries et cultures se préparent. ué II faut faire du Congo un vaste pays agri-it, cole. Nous assurerons ainsi aux populations de du Congo un bien-être réel et ce serait une garantie sérieuse pour la souveraineté belge, a La situation actuelle a si vivement impres-îis sionné l'opinion qu'on s'est demandé si 1a, colonie du Congo belge avait une valeur réelle, ar Rien ne montre mieux que notre esprit colo-as niai est peu formé. Le Congo occupe le centre dff la région équa-go toriale .Tous les pays situés sous cette latitude sont des pays riches. Aucun n'est doté d'un plus beau réseau fluvial. De toutes parts, des lignes de chemins de fer se dirigent, vers ce territoire.On peut supposer que ces coûteux moyens et de transports ne se créent pas sans raison. Et. rté c'est au moment même où les grandes nations productrices fournissent un tel effort qu'il se es- trouve des Belges pour douter de la valeur de ter leur colonie ! Par une amusante contradiction, les mêmes tri- hommes vous disent sans sourciller que nos ille voisins nous envient nos possessions africaines nés... -ni- L'AGRICULTURE me ) a Le Congo a-t-il une valeur agricole? en) Le Congo-est une terre d'agriculture tropi-r :ïle qui donne quasi spontanément de riches ées produits tels que l'huile et le caoutchouc. Mais oie sa mise en valeur n'est possible que inoyen-lus nant l'emploi de méthodes appropriées, l'apport de capitaux sérieux et d'un travail intel-ités ligent. ons Des expériences se font dans ces conditions, en- M. Hilîhausen, un agriculteur Kentuckiin, qui s'est rendu au Kasaï dans le but d'intro-eux duire la culture du coton et de la canne à su-

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