La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 19 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3b5w66bm0j/
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I Vendredi 13 juin 1914^ — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE /tTe année. rvo te o LA CHRONIQUE f BUREAUX : 5 et 7, Galerie du Roi (Passago S&int-Hubertî SRUXELLEft gkajzette quotidienne TÉLÉPHONES Administration ; N« 788l£ Rédaction: N» 1408 a ABONNEMENTS ! i Kiwxellss : 1! francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. | La Proyincb : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. I Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et grand-Duché de Luxembourg. 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBÀYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ÀRDENNE ANNONCES . 4e page : 30 cent, la pcUte ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Fails-dircrs (corps), 31r. la ligne el faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts.î, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb.A. 3199 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, S et 7, Galerie du Rot. î LA POLITIQUE ; ku VILLAGE par M. Maurice Wilmotte professeur à l'Université de Liège — Bois-je m'excuser de la liberté grande...? 1 0i bien! oui, -excusons-nous. Dans ce iquoti- ' En bruxellois, où l'on commentait, hier en- ® E?, avec autorité 'les derniers votes de la ' Bsnibrc française et les derniers chiffres de E élections, il faut quelque audace pour s E-er d'événements aussi minuscules que * Sh-cL Si je m'y enhardis, c'est que j'ai |n la conviction de n'être pas seul à les lC tir observés quelque part : il y a î»eui-èlre ( Ht villages, chez nous, où il se passe la Kne chose qu'à Titff. Or, cent, villages, à ■DO habitants .l'un (et c'est, à peu près la i Inflation de Tilff), cela fait 300,000 âmes, P ville grande comme Anvers et dont-on icciipc ici quotidiennement. Boue, depuis idouze ans, j'ai suivi d'un œil ■usé la lutte ides partis .politiques .à Tilff. I & partis sont aussi nombreux qu'à Bnu- <i Jle3 et aussi acharnés. On se bat là i iur décrocher Ile claque du majeur avec i jlfc de violence .peut-être que dans l'hôtel- è ïviUe gothique, que surveille un Saint-Mile! doré. Et, non seulement on s'y hat, \ nais «n s'y diffame. Des (procès de presse < ■sont ipas rares, et quels iprocès ! Comme t ■ 'adversaires ont des occasions .plus fré- n ■Entes de se rencontrer, bis en profilent ( lu- être iplus désagréafbles encore Jes uns l mfc autres. c *** 1 ■.'ancienne administration libérale a rendu H services. lEIMc- avait à sa tête un gentil- 4 liimne caim/pagnard qui n'est plus, mais 5 Mut on garde le souvenir. Peut-être n'avait- <■ ftias .la fibre démocratique assez dévelop-l>peut-être voyait-! .trop grand; peut- l m tait-il exagérément préoccupé d'ombel-K ■son village, et icntalné, par ilà, ù siacri- ' ■•îles faubourgs 'Oies hameaux, si vous pré- i lez) an centre de d'agglomération. Peut- t ill aussi... mais voiSà bien des .peut-être. i ■On l'a éonic cgS-buHé et remplacé. Ou, plu- »' lit, voici comment lia chose est onriivée. s .\Dijs avons ici nos radicaux comme à Bru-■ies. L'ancien bourgmestre ne 'leur plai- t lit. qu'à demi. Iil itpaçait des boulevards, t Ianisiait de jolies fêtes. Eux parlaient de t arer tes .petits chemins, do doter les ha- ( eux de fontaines et de lumière. Ce fut au < de : « fit nous faut une distribution d'eau î ir tes petites gens ! » qu'on se battit e,on-l'a.diminislration et qu'on la vainquit. s HJJ'alilez pas croire .que ladite administra- l E$i ignorait des 'besoins aussi essentiels « ceux de l'eau et de l'éclairage ! Mais elle I mait .là-dessus des vues différentes de celles l i[u triomphèrent.' Et, grâce à l'appui des î ■ialistes, îles radicaux .furent élus. i Rfcmtt Est-ce bien le mot? Comme,.il / Kive trop souvent au lydiftage, les sacialis- { ■ m'enttoidirent travailler que pour eux. } Dé;.i. dans nos grandes villes, ils sont gour- i Jnds des claques et des écharpes. A la Ipagne, en gens 'pratiquas, ils s'attachent a réalités .plus solides. Si, ù Tilff, ils entrait à s'allier à la poignée de libé-: mécontents, c'est qu'ils avaient de bon-raisons pour te faire, et (je ne prétends t les en .Mimer. i bonnes raisons, ça se trouve encore. ' »ns candidats, ça se trouve moins. Ce i t ipas qu'à Tilff qu'on Iles découvre avec, i cpie peine. On s'accommoda donc, 'dans ente enfin conclue, d'un seul éclisvinat. < ■arit l'antre, et surtout Iles .fonctions de 1 iur, à un radical. .radical m'est ipas bien méchant. C'est < homme simple, accueillant, un peu vif -iwe, de .propos e't de ton, mais très com- 1 ant; il a été inspecteur de l'enseigne- ' t primaire, et M a appris, dans ce mé- ' à conduire les en'fants. Les électeurs c de grands enfants qu'on mène, si l'on f bien', ipar le 'bout du nez. Ce maïeur a > ' très bien entendu son rôle. Il a eu, t naïeuT radicaC-socialiste, l'honneur rare f 'e le premier à qui M. Berryer a donné Iimtur. Il ne s'en targue :pas .plus qu'il t nvien't ; il est populaire, il le sait et est " de l'être. Un "bon maître esit toujours | de ses élèves. I is il ne l'est .pas toujours de ses co'.lè-Qui .dira les rancune® secrètes dont I nfle une âme .prolétairie ! Les aml)itions t 3 ont-elles exacerbé l'un des manda- t socialistes 1 Je l'ignore et veux conli- t ù l'ignorer. Ce que je (puis dire, c'est c je mandataire, élu sur un programme la réalisation .complète est encore loin- i crée à la majorité des difficultés quasi i m on tables. Chose plus grave, il s'allie i idversaires de celte majorité 'pour eivi- ( Ile collège échevinail. Le voilà, le i e... Oh! vous souriez, je devine... Mais i avez tort de sourire. Vous avez tort, 1 ' qu'il n'y a pas qu'à. Tilff que les < ions personnelles ont le pas sut les ' ions de principe. J'ai connu, et vous ( , une grande citië où les intérêts ur- < do l'hospitalisation .publique furent I wnps subordonnés à des questions per- i tfflelles.. * * * * ™us avez, encore .tort pour une autre rai-n- '-'opposition, à Tillff, est constituée par s libéraux modérés. Je ne les connais pas, n' ipeut-être un de ses membres, que je specte infiniment. Mais je regrette la fa- 11 villageoise dont cette opposiition croit t se comporter. Et tenez, l'autre jour, voici ce qui advint. !«Wenr, « la demande d'un grand nom-'■ d-'habiltmls, proposa d'étendre le béné-- le l'éclairage électrique à toute une sé-' de voies, grandes et petites, qui en sont , '-One exicluies. Pour cela, il fallait vioter une ^petite taxe, .permettant de grossir de ['1 trancs le budget de l'éclairage, qui est , étaient de 7,000 francs. Remarquez Je budget total de Tillff, cité-jardin, voi-^ fe Liège, et condamnée, pour attirer s Liégeois, à .des dépenses somptuaires, '' ls 55,000 francs ! La taxe nouvelle c'eût i ien cossé ; eiile consislait — .procédé ingé-ieux — à .imposer toute sunface bâtie, en açade, de la somme dérisoire de fr. O.Ot, oule surface non bâtie, aussi en façade, 1 'une somme encore .moindre ! Que le .socialiste lâcheur ait voté contre, oit. Cela prouve qu'il a terriblement peur ; e l'impôt sur le revenu, qui frappera bien rudllement les habitants de Tilff, quasi tous ropriétaircis. Mais comment un .parti qui se ' it l'aimi .des lumières (dans tous les sens, 1 'imagine) a-t-i'l pu emboîter le pas à cette j .alinodie ? Voilà donc un méfait de la politique de illago ; que tous ceux qui me lisent el en onnaissent d'aussi fâcheux daignent nous 'écrire, et il sera besoin d'un numéro spé- ' ial de la Chronique pouir enregistrer leurs oiéances. M. WILMOTTE. ;-«♦»-< m\iZ FAITS, PROPOS iESÎJS EVE Parmi les victimes des eUondwmeMs de 'aris il y a trois dames â-gées de cinquante soixante-dix ans. On raconle d'elles trois i môme /ait. Chacune sortait ou dit salut à iaint-AùgvMin ou d'un grand magasin en ompàgtnié d'une amie plus jeune. L'aînée constata à un rassemblement qu'il ' avait quelque chose et voulut voir. La :adette, plus désintéressée, se. tint à dis-anee. Si bien que les vieilles dames trou-ièrent la mort dans le sovs-sol parisien rusquenmnt béant avec ses boues inquié-anles. Je répète, elles lurent trois qui ren-onJrômit le trépas dans les mêmes condi-ions.Qu'esl-ce à dire. FawlAl louer ces Eves ur le retour qui avaient conservé la curio-ité de l'Eve edenique ? Faut-il blâmer leurs ompagnes ? J'ai souvenir qu'étant sur le boulevaird, à 'aris, au jour tapageur de l'arrivée des ojji-icirs russes, j'entendis, déminant les accla-■i al ions, un [mcas ré véla teur d'uni ca tas-rophe. Je sus qu'un chalet de nécessité 'était elt<mdré sous le poids des curieux uchés sur son toit. Parmi les victimes, on iota avec stupeur et pitié une dame âgée de oimnite-diic-luiil ans. Serait-ce qu'à cet âge on devient de plus n plus friand des spectacles de la vie qu'on a bientôt quitter ? Il paraîtrait qu'on de-rail, au contraire, sagement fermer de plus n plus les yeux et les oreilles pour s'initier 'e plus en plus au grand silence, à la grande :uit... ■ Ou serait-ce spécial à Paris, celle curio-ilé enragée. Mais il reste l'indifférence rela-ive de la jeuness>è. ■Le phénomène demeure assez inexplicable. Admettons, si vous voulez, que les vieil-as liâmes reprennent un goût prononcé à la lie ci que, pour le satisfaire, elles ignorent e risqule possible. C'est, après tout, une ,ypothèse consolante qui nous montre une n-and'mère de soixante-dix ans aussi, iramplie à courir vers ta distraction que son lelit-fUs de dix ans. BOB. Au jour le jour lu poOtioue » C'est une bien intéressante polémi-R1 que que ceffie qui met aux prises le Pv, .tournai de Bruxelles et l'Etoile Belge. Xiull n'ignore qui sont Zadig et celui p*'â appelle m' mon ami Pierrot ». Un Pier-ot lunaire... Et combien talentueux ! Une première remarque s'impose : Voilà ieux 'poètes différemment remarquables, /lais l'un d'eux est clérical. Du coup, il em-iloie, lui ! ces formes discourtoises qui scindent la curieuse « manque de fabrique » de a polémique pieuse. Si nous le remarquons, 'est que cette brutalité traditionnelle va. ici . reprocher à Pierrot lunaire de ne pas sa-•■oir lire... Et écrire? Celte curieuse et at-ris'l'ante remarque étant faite, venons-en au ond du débat. .Le Journal de Bruxelles se décide à nous iffrir cet aiveu que son autorité rend décisif : ... La majorité des sièges appartient à un lari.i .qui, à quelques voix près, ne possède as'ta majorité absolue des suffrages... » Ën'fm! Le Journal de Bruxelles, par la iluime de cygne de Zodig, veut bien démen-ir les journaux cléricaux à l'impudence va-iée nous disant que l'es élections furent un riomphe pour leurs amis, malgré tous les ihiffres que nous avons pu brandir. Après cette .précieuse constatation, nous l'avons dlus guère a insister. Il importe ibu que le Journal de Bruxelles réédite son i Et après ! ». S'il trouve qu'un système doctoral ne doit pas refléter la pensée du >a.ys, qu'un gouvernement clérical peut di-•jger un pays libéral, c'est affaire à lui... jne seule remarque. Il semble imputer ce i simple accident. » à l'exercice de la 11. P. Test une dernière éohappatoire. II oublie [u'avant tout, il y a le nombre des suffrages l'opposition, le mouvement de l'opinion pudique passée de droite à gauche. Malgré et i cause de son caiVme, celle-ci saura lui prouver l'imprudence de ce dédain. petite chronique Regards on arriéra ,19 juin 30111. — L'Assombléo constituante portugaise proclame officiellement la 'Republi-lue.Les morts tragiques. Evidemment, on abuse de cet ciccouplemenl le mots. Et toutes les morts sor.t trafiques - à des degrés 'différents, que les reporters pressés méconnaissent parfois. Mais cet accident -d'aviation qui -coûte lia vie vu ^capitaine Félix ne se revêt-ii pas vraiment l'une ironie affreuse qui en -accroît l'horreur? Nous nous sommes (habitués aux accidents l'aéroplane — comme noue nous habituons à :.out. Nous avons d'abord imprimé sur eux jne page, puis une demi-page, puis une co-.'onne, puis un 'article. Aujourd'hui, ils ont passé au rang des faits-«divers sensationnels. Et .quand nous lisons ces faits-divers, nous îous idisons, (la première sensation d'horreur -wanouie : « Mon Dieu 1 un acci-d'ent — inex-yiicaible comme tant d'autres accidents. » L'homme qui disparaît .aujourd'hui n'était lias précisément « comme tant d'autres ». Il tiétait 'pas un .pilote sachant plus ou moins oien voler, un mécanicien plus -ou moins averti. C'était un officier de valeur, — un technicien consommé, — et un /pratiquant de la première 'heoire ! I'i avait organisé, créé presque, .'aviation militaire en France, «l'avait instaurée d-ans l'Afrique du Nord ; ill avait lutté victorieusement contre les traîtrises -de l'air, contre lie vent du Sahara, contre "les ipics et Tes remous 'des Alpes, contre la malveillance des liommes et la fragilité des premiers appareils...Or, &. vient de trouver la mort dans une plaine de la Beauce, à fia suite d'une chute île 15 mètres, sur un appareil neuf, dont la caractéristique était « qu'au moyen d'un dispositif de stabilité automatique il pouvait se dresser de ftui-même dans tous les sens « i <S^=£ La comédie. On vient de plaider — après d'innombrables remises — ,1a seconde « tranche » du procès intenté par la Comédie-Française là M. Le I3argy, son ex-sociétaire. Au cours de cette seconde audience, 1M0 Du Buit a terminé sa plaidoirie, d'une ordonnance aJdmira.ble, d'une logique sévère, d'une argumentation irrésistible, — une de ces plaidoiries .qui ont fait dépeindre M® Du Buit en ces quatre mots : « une citadelle iqui marche»! H semble bien que le sort du procès soit assuré dès maintenant. Quel que soit le talent de son conseil, Me AUbert Clemenceau, M. Le Bargy doit pendre son procès, comme 3'ont perdu tous ses prédécesseurs. Il en a pourtant de .notoires : Got-, Sarah Berahardt,Constant Coquelin et Marthe Bran-dès furent, pendant ces cinquante dernières années, parmi les transfuges les plus éclatants du Théât.re-França'is. Tous succombèrent à la barre, — malgré la défense splendide opposée, au nom de Coque-lin, par cet autre maître de lia joute oratoire, serrée et nette, \Vaideck-<Rousseau. Il n'y eut de différence dans les jugements qu'au point de vue du chiffre des dommages-intérêts alloués, .vingt-cinq mille francs dans telle cause, cent mille dans teille autre. Puisse M. Le Bargy, s'il se casse :Ies reins, à son tour, à l'impiitoyaihle décret 'de Moscou, avoir la consolation d'être condamné à de très copieux dommages-intérêts, dont le chiffre portera par-idéla les frontières et grandira encore («i .le içéttèbre comédien croit la chose possible) sa renommée ! Cr^D Un mal disparu. Depuis quelques jours, on rencontre -en ville des .bandes de jeunes gens qui vont, bras dessus, bras dessous, en braillant des refrains de carnaval. Ils ont le chapeau enrubanné ou garni de roses en papier, aux couleurs belges. Qu'est-ce .que cela? Un retour aux .mœurs d'autrefois? Un souvenir des lugubres journées du tirajge au .sort, de honteuse mémoire?... Ce n'est pas possible, puisque la conscription esi abolie. Seulement, s'il n'y aqflus de tirage au sort, il y a encore des conscrits. Le peuptle qui aime de boire a simplement déplacé la date A présent, lia grande noce se fait pendant le? jours de .consein de révision. Comme ces jour* sont très espacés, et qu'on y va par petites bandes, cella manque d'entrain. Tant mieux "diront les braveis gens. Tant pis, s'exclameront les mastroquets, les cochers de fiacres e les entrepreneurs de pompes funèbres. Cai fies anciens jours do « Loting ». valaient une épidémie. Gouvernement de façade. Des échafaudages compliqués masquent i demi les façades des ministères des finance: et de la justice. Des peintres, des maçons, de sculpteurs, qui sait, font là-haut des gestes va gués, tout le long des moellons, comme dans 1; chanson. A y bien réfléchir, on s'avise que ce: braves gens ne sont point là pour faire figure de frise, et que, sans doute, ils ont mission cl-rendre à ces façades délabrées un aspect plu sortable. Alors, leur humble travail prend un< valeur de symbole. Après les vexatoires lois d'impôt inventée1 par M. Levie, on a senti le besoin de renouve 1er un peu notre façade financière. Après de: élections, qui ont montré le pays au pouvoi d'une minorité audacieuse, on -se préoccupe d< sauver la face... de la Justice. Les bons électeurs cléricaux s'y laisseron prendre. Le pays ne s'y trompera pas : le gou vernement est jugé et classé. C'est le Gouvei nement de façade. La maison de verre. La symbolique « maison de verre », da.nf laquelle peuvent vivre ;l'honnête homme et (li sage entre dans le domaine de la réalité C'est à New-York, — évidemment, — qu'ellt se bâtit, ,p-ou.r le -modeste pécune de huit mifl fiions. L'immeuble, de petite proportion, -puisqu'il ne doit avoir que douze pauvres, éta ges, — sera uniquement d'acier et de vitres Des glaces, épaisses et dépolies remplaceron les murs. Point de fenêtres; la diffusion de 1; (lumière au travers de ces originales mura il Oes sera suffisante. Des tuyaux amèneront dans chaque chambre, un air soigneusemen filtré et épuré. La fée Electricité .réalisera de: prodiges dans l'iôdiflce, .où,(des caves aux com blés, régnera le confort le .plus raffiné. .Enfii les toits mêmes seront utilisés d'ingénieuse manière, et évoqueront les classiques jardin suspendus d'antan. Une terre fertile y ser; répandue, afin d'y nourrir les arbres les plu rares et les fleurs les plus précieuses Tous les locataires auront le libre accè de ce parc merveilleux... Espérons qu'il ne s'y prendront jamais de querelle ! Si I'uj d'eux, en effet, devait être précipité d cet eden, il jugerait, — assurément, — ui peu élevée la distance 'du jardin -à la chaus sée... Mais ce sont là invraisemblables hypothèses ; car — dans une maison tle verr ~ comment îles mœurs pourraient-elles ètr autres que pures, :ai<mabâes. et patriarcales Nouvelles à la main Hetour des eaux : — Feiicite-inoi, dit Polycarpe h, sa tendr moitié, me voila complètement guéri de mes rhi matismes. _ A-li! oui, je suas bien contente. Seulemeni voilà : à présent, nous ne saurons plus jama; ouand le tem-DS va cliancfer. LETTRE ^ DU MABULIPÂTAM j LES DESSOUS D'UNE CRISE i _____ po Pourquoi le chef de la Maison des Scribes... fuc tué par la femme d'un mandarin.,, tout puissant à la Maison des Parleurs ac idv iLes affaires du Masuilipatam paraissaient aux curieux incompréhensibles. Les crises 111 s'y succédaient. C'était un empire où le chef, ■le grand Tatou, avait le droit de se taire, privilège essentiel! puisque tout le reste du pays parlait, parlait, iparlail sans cesse. Autorisé ou condamné (on ne sait au juste) au silence, gt 'te grand Tatou déléguait son .plus haut m au- % ilarin à la .Maison des Pairiteurs, mais depuis quelque temps, .ce mandarin y était presque aussitôt mis en capilotade, el c'était bien embêtant pour le pauvre grand Tatou, qui ne trouvait iplus de mandarin pour parler en son nom, et commençait à songea' à s'ouvrir le ventre. dé ■Gela paraissait d'autant .plus absurde que f le mandarin ne songeait jamais qu'à faire in •aipprouver par liés parleurs leurs .propres sa pensées. Le .Ma'suilipataim n'y comprenait ai rien; mais nous avons reçu .quelques menus cu tuyaux qui éclairent, d'un petit jour, cette ,.e situation 'biscornue. ,,1 d ENTRE DEUX JUPONS pi Voyez, nous dit un initié, d'ans ces crises, la la main ,de l'ancien grand mandarin Khaâolo. re C'est un homme inteMigent, que .son tempéra- bc ment excessif a .parfois induit en de fùcheu- [0 ses histoires. Il aime le jupon autant qu'un ti, Français, et .il... épouse. Aussi é.pousa-1-il fn une personne qui était venue lui demander x: la remise d'une amende, puis il la répudia; p. mais elle garda certains papiers. Il épousa alors une personne énergique,' qui fut toute re heureuse d'être la ïeaimie d'un aussi illustre vi mandarin. Mais vint le jour fatal où elle devina qu'elle aussi serait répudiée. M Que faire ? Comment attacher à jamais II K'ha'lOlo à son .char ? .Elle eut une idée hé- d' roïque; elle alla dans une maison des scri- ri bes et y tua, de sa main blanche, un scribe ta en chef, qui avait injurié Kiha.lo.lo, et eil.le se laissa sereinement fourrer en (prison. Le>.pa.uvrc KihalOlo élail bien embêté. D'une part, .toute nouvelle ambition lui était inler- dite comme époux d'une meurtrière; d'autre (j( part, il ne ipouivaii répudier une femme meur- {, Irière .par amour pour lui. ol Cependant, tout s'iarrangerait si ia coupa- 'r. ble était déclarée .innocenle, ou bien si, condamnée, elle était gràciée. Khalolo pouvail alors la. congédier noblement; il n'aurait j.as l'air de l'avoir abandonnée dans sa détresse, u et il répudierait l'assassinai; noble et proli- a table attitude .s'il en fut. <*' LES ENNUIS DU GRAND TATOU Malheureusement, tout cela dépendait du « grand Tatou qui n'aimait pas Khalolo : la nomination du chef des juges capable de el promouvoir un acquittement, et, en cas de " condamnation, le droit de grâce. .11 falllait réduire le grand Tatou à se pas- 11 . ser le sabre au travers du coi'ips ; ou l'aine- c ; ner ù céder, pantelant et vaincu, aux volon- ■ tés du terrible Ivltaloto. . Celluixi usa, simultanément, de deux procédés. 1 D'abord, il élait puissant à la Maison 5; .les Bâilleurs. Kihalolo est très riche, les par- p . l'eurs ont besoin d'argent .pour eux-mêmes ti et leurs itribu's fidèles. Jadis, -ils étaient lidè- c. les à un mandarin, magnifique, dont ils au- « raient fait le grand Tatou s'il n'avait été dé- c .voré par un monstre voilant .mal dressé, f■ faisant partie de P'anmée de Masu.lipa.tam, 9 Whalollo les connaissait bien ; il fat généreux e dans le secret, pour .eux-mêmes et leurs tribus, et il obtint que jamais ils n'accepteraient le mandarin délégué du siu.prême Tatou, s'il n'était accompagné d'un juge favorable à M"" Ivhalolo. LA VENGEANCE DU MANDARIN .Puis Kiha'loûo s'assura de .certaui dossier l ayant trait à l'épouse du Tatou, lui-même, t et qui jadis avait été .dans la. main de l'é-. pouse du clief de la Maison des Parleurs. - Qu'y a-l-il dans ce .dossier'? les imaginations l'ont enflé. On y vojt une femme battue par un cocher de fiacre, divorçant, s'installant r dans une ville del'Bst, oii le guerrier en chef Ll interdit à ses soldats sa maison, qui est sus- l1 i pocte. 11 Qja .callomnie a beau jeu. Elle s'en donne à a cœur joie. Il y a une poche à M au-dessus du trône du grand Tatou, qui se sent me- " ■ nacé .de toutes parts et n'ose prendre des £ - ré salifiions extrêmes. Ainsi le Masubpalam voit sa vie, ses lois, ses finances en panne à : cause de deux femmes... intdHigentes. • .On .dit bien celje du Tatou capable de dé- f vision. Peut-être va-t-aBe au-devanl de la • ■ calonnnie... Mais qu'importe, il est ahuris- c ■ sant qu'un magnifique empire soit dans la 1 détresse pour .deux jupons. a lje bon public ma.su!ipaitamais croit, lui, 1 qu'il «'agit de principes sacrés, de querelles ! idéologiques, et il admire confusément... |( ' 'Mais nous, nous savons la vérité, que nou# 1 a .transmis© Ti ki li li ki, .l'initié. Puisse le v 5 maître du .ctel, qui .a trois têtes et trois g ; queues, le récompenser. TA.KA.U.Ta.Ki. J> + L' Echos militaires ; ç ASCENSIONS EN DALLON CAPTIF o » r (Des ascensions en balilon captif auront (lieu ^ ' au .poOygone de 'Braesschet, du 22 juin a.i i juiilet, pour la formation 'd'officiers obseiva-reurs de l'artillerie de forteresse. Y assiste- a ront : -deux officiers de cette arme pour toha-e icune "des positions de Liège et de Namur et , - quatre ipour celle d'Anvers. Un ballilon capitf sera -mis à la disposition j y du gouverneur de la iposition d'Anvers, pei> jj ( dant la durée des manœuvres ayant iieu dans! ,te iplace du 17 au 22 août. -Si un ballon di-•eaible est eai gonflement « cette époque, il rticipera -également aux opérations. >es ascensions précédées d'exercices de fa-ication et de 'compression du gaz auront u, enfin, à Liège et à Namur, durant îles i n,œuvres de forteresse, c'est-à-dire, respec-ement du 2 au 15 septembre et du 10 au août. CHANGEMENTS DE GARNISON Vprès d'envoi en congé illimité de la classe 1913 de l'infanterie, c'est-à-dire vers le 15 eembre iprochain, le bataUSon du 3e de ligne, tuedil-ement à Y près, rejoindra l'état-major régiment à. Ostende, et le bataillon du 8° ïigne, actuellement à Anvers, ira tenir gar-5on à Viîvorde. UN ATTENTAT SONTHE LE TSAR UNE BOMBE, DESTINEE AU TRAIN IPERIAL, FAIT SAUTER UN TRAIN-POSTE QUI PRECEDAIT CcLUI-CI jn attentat, qui rappelle par certains de ses tails celui auquel succomba, en 1881, Aie-; ndre II, vient d'être commis contre le train ipérial qui ramenait de Roumanie le tsar et suite. Si la famille impériale a. pu échapper crime, celui-ci eut, malgré tout, de terribles nséquences. La stupidité de ce geste ne s'en duit que mieux. Le meurtre d'un ennemi po-ique ne prouve rien : encore moins la mort ndifférents. Et. les suites, sou's~(onne de re^ ésailles, ne. manqueront pas d'accentuer les vages causés. C'est par Berlin que sont venues les pre»io s nouvelles. On télégraphie de Saint-Péters-urg à la « Gazette berlinoise de Midi » qu'une rmldabl» explosion fit sauter, près de la sta->n de Tsehudnow le train-poste, que suivait îmédiatement le convoi impérial ramenant le lar, sa famille et sa suite de Kichineff à Saint-itersbourg.La locomotive et plusieurs wagons furent nversés. De nombreux voyageurs- sont griè-me.nt blessés. « L'enquête, dit la « Gazette berlinoise de idi », se poursuit dans le plus grand: secret, n'y a cependant aucun doute qu'il s'agisse un attentat prémédité contre le convoi impé-al, et qui n'a manqué son elïet que par le re-rd de l'explosion préparée. . I! y a des morts Une dépêche de Londres dit quune bombe fait été placée prés de Tscliudnow, sur ta voie le devait suivre le train impérial, revenant • Roumanie; cette bombe a été heurtée par un ain-postal précédant le train impérial. Il y irait des morts et de nombreux blessés. L'en-lête n'a encore rien fait découvrir. La version officielle La « Gazette de Saint-Pétersbourg » publie le dépêche de Kiew annonçant qu'une bombe éclaté sous la locomotive d'un train-poste qui •aft été lancé entre le passage des trains spé-aux ramenant la famille impériale à Tsar-)ïé-Sélo. La locomotive du train-poste a dé-lillé. 11 y a trois blessés. L'on sait que le train impérial est toujourf icadré de deux convois qui ont pour mission ; prendre à leur compte, si l'on peut, dire, mi iujours possible attentat L'on voit qu'il? ont aujourd'hui que trop fidèlement rempli ur tragique mission. Il n'y aurait pas eu attentat, mais pur et simple déraillement De Saint-Pétersbourg, le 18. — Hier 17, a heure et demie de l'après-midi, à la versU 17, à partir de Kasatin. un déraillement s'es: roduit sur la voie de gauche, au passage di ain 4. La locomotive et trois wagons de mur îandises ont été détruits. Un employé du trait "été gravement blessé. Le mécanicien et h îaufleur n'ont été atteints que légèrement 'enquête à laquelle il a été procédé a étabt ue la. voie était intacte et que cet accideir ait dû au mauvais état de la 'locomotive. La version d'après laquelle il y aurait, eu li ne tentative d'attentat est de pure invention Ciraip anwsûisa E ROI AUX REGATES INTERNATIONALES — TAXE REJETEE. — M. LOUIS FRANCK AU CONGO. (De notre correspondant) Jeudi. La nouvelle est maintenant officielle : le Roi mouant une ancienne tradition qui date di uc de Brabant, qui devint Léopold If, viendn ssister aux régates internationales, le 12 juil it. La semaine d'Anvers aurâ7 d'ailleurs, cetti nnée, un éclat inaccoutumé; le Royal Yach lub de Belgique, qui l'organise, fêtant ei îême temps son vingt-cinquième anniversaire e Roi a donné une coupe d'honneur qui sert ttribuée au gagnant des yachts de G mètres di l jauge internationale. La Société royal' 'Amsterdam a fait don d'un prix qui sera af ïcté à la catégorie des fonds plats. A Bath, l oi passera en revue les yachts pavoisés, auss ien ceux qui auront pris part aux régates qui bux qui auront suivi les courses. Nul doute que ces fêtes marqueront dans le: nnales du yachting belge. *** La nouvelle est parvenue aujourd'hui à l'hû il de ville que la députât ion permanente refu lit d'approuver la taxe sur la plus-value de aleurs immobilières. C'est la seconde fois. L ouvernement et la province approuvent 1 ien-fondé de la taxe et son principe, mais sou îvent sans cesse des objections de détail pou mpècher la ville de trouver là des ressource écessaires. Ils préféreraient que l'administra ion communale votât des taxes très impopu lires, de façon à faciliter la campagne polit; ue des cléricaux, mais il faut croire que, omme l'année dernière, le,conseil cornmuna emettra à plus tard pour 800,000 francs de d<! enses prévues au budget de 1914. * * * M. Louis Franck va faire un voyage d'étude u Congo. Il s'embarquera pour le Cap le moi rochain, gagnera Elisabethville et le Katangi uis descendra le fleuve jusque Léopoldville e ar të chemin de fer, ira à Matadi et de là ioma où il prendra la malle, pour l'Europt ;'est le voyage que fit jadis le prince Albert. E. H, la réunion DE LA V ] Conféreioe mteruaiionale du commerce \l. LA SEANCE INAUGURALE ... Cela fait un drôle d'effet, de se retrouver, par ce soleil .radieux, dans la saMie cossue que nous ne croyions pas revoir avant le mois de novembre. Nous .-avions quitté cet. hémicycle confortable, après une session fiévreuse,- où le ton de nos pères-conscrits s'était peu à peu' mis au diaipason ide celui de la Chambre. La fureur et .lia haine animaient Bes traits fatigués des .vénérables membres de la haute Assemblée. Les plus jeunes avaient retrouvé", dans leur .passion, le secret des attitudes énergiques et des gestes véhéments. Partout.c'était ila colère, le tumulte, -le bruit, les vociférations...Et voici la noble enceinte retombée a ia dignité sèche et solennelle, qui est si bien dans son caractère. Les fauteuils confortables sou-' tiennent de calmes séants. Les figures en partie inconnues qui peuplent la sailile sont fleuries du plus amène sourire. Est-ce parce que cette réunion n'est pas uniquement parlemen-faire ? Voici bien, en effet, à T extrême-gauche, M. Lemonnier, flanqué — oh! merveilleI — de MM. Théodor et Tibbaut, mais la face glabre et la 'mèche impérieuse de M. Léon Hennebicq ont remplacé le front soucieux et les boucles folichonnes de M, Hubert Brunard. Le faciès réjoui du baron, de Meeus a disparu devant le masque austère de M. Ernest Solva.y, le front sans pensée' de M. Nesens est avantageusement remplacé par ia martiale et claire physionomie du baron Wahis. Des « inconnus »• se prélassent au banc du gouvernement, ont 'évincé Lekeu le dodu et le mince Max H ail et. •Ce sont MCVI. Euig. de Portt, premier président Ue .la cour de cassation; Jadot, gouverneur do 'la Société générale ; Strauss, président du conseil supérieur du commerce et de l'industrie. Il n'est pas jusqul'à MM. de Ghefflinck et delfla Faiille, ces grandes ombres, qui n'aient cédé la place à des messieurs barbus et lointains, venus de Saint-Pétersbourg, de Vienne, de Londres. Le (bureau est surpeuplé. On y voit au fauteuil présidentiel le baron Descamps, ministre d'Etat, ayant à sa droite M. Carton de Wiart, ministre de la justice, à sa gauche M. Louis Franck, vi'ce-iprésilclent de. la conférence; M. Eugène Baie, secrétaire général!, et M. Sinclair, secrétaire du Commercial Committee de la Chambre des Communes. DISCOURS DE BIENVENUE A 2 heures et demie, -le baron Descamps ouvre lia séance par un grand discours, où il souligne tout de suite ce fait, que la conférence de Bruxelles, à raison de sa composition, peut être considérée comme une sorte de Parlement des Parlements. « L'œuvre, dont nous allions jeter les bases, continue-t-iil, répond aux meilleures aspirations de notre temps, et, à ce titre; on peut ilui prédire un grand avenir. » Il précise ensuite le caractère de fia conférence, dont le trait saillant est (la prédominance de l'élément parlementaire. Cela seul assure à ses travaux l'attention des corps légisâatiîs. Un autre trait caractéristique est la volonté de coiUaboration assidue et spécialisée des conseils de 'législation commerciale constitués par les parlementaires. « C'est dans leur activité autonome que jo puise ia certitude du bien qui sera réalisé". r» Les résultats acquis «en quelques .mois sont déjà importants. » Des comités du commerce sont constitués ou sont en voie de constitution dans Qa plupart des Etats européens. Tout -le monde s'est rendu compte du caractère positif de cette entreprise, au succès de laquelle l'es parlementaires travaillent d'accord avec lies juristes éminents et des représentants des grands intérêts. Le président détermine enfin comment les travaux doivent être organisés et termine ainsi : « En servant*nos pays, nous aurons contribué à Qa concorde européenne. » L'élo-quance du président est applaudie avec une discrète chaleur. ■M. Carton de Wiart ajoute èk ces paroles queUques considérations d'une beiile ampleur rie pensée, sur la lutte incessante pour l'élargissement et l'harmonisation du .Droit, Il rap-, pelle que la Belgique a montré, dans ce do-! maine, le souci de remplir un Tôle fécond» Cela « pour mieux faire sentir à quefl point le sol où cette conférence se réunit pour la première fois est favorable aux tendances qui sont les siennes ». Le ministre finit en. souhaL i tant la bienvenue aux membres étrangers sur l la libre ferre de Belgique. (Bravos.) On entend ensuite sir John Randiles, chair-î man du Commercial! Committee de la Cham-t bre des Communes, qui tient à féliciter le l conseil parlementaire belge' du commerce de . la réussite de ison initiative. « Nos relations l feront beaucoup sans doute pour ,1'afHermisse-t ment de la Paix. » 1/1 souligne, lui aussi, l'u->, cilité économique de la tâche, entreprise: iM. Maeyer, membre du Relehs'tag, joint ses i félicitations à celles de ses collègues, dans un i français excellent. M. Chaumet, ancien mi-: nlstre franjais, dans une pensée de fraternité internationale sans doute, a pris, lui, un pi-» quant accent tudesque pour congratuler le bureau, qu'iîl a.ppelile le « bureau-t'-actuel »... MM. Heemsikerk et de Timiriazcff, ancien mi- - nistre du commerce de Russie, ferment avec - dignité la série des discours officiels. ON ABORDE L'ORDRE DU JOUR i Sur l'invitation du président, M. Franck a - développé ensuite la première question qui se L- trouve à l'ordre du jour de la réunion : « l'in-? teinationalisation des effets de la faillite »; il - ne s'agit pas de se prononcer sur le fond, mais - de préparer l'entente qui doit intervenir. Il - montré qu'elle est « substantiellement » la même dans tous les pays et rappelle ce qu1 a \ été fait jusqu'ici pour éviter les inconvénients - auxquels donnent lieu l'exercice des droits du créancier à l'étranger. On n'est arrivé à rien de pratique, l'inégalité subsiste. Il n'existe d'eu- s tonte utile qu'entre la Belgique et la France, s la Belgique et la Suisse. Il faut faire plus et il faut faire mieux. Ce congrès ne doit pas aboutir à des vœux destinés à rester dans les ca.r-1 tons. Nous devons arriver à une solution pra--, tique et réalisable. Pour y arriver, il importerait de dresser un questionnaire posant nettement tous les problèmes soulevés par l'interna-

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