La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 19 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hh6c24v044/
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Jeudi sy m«r» 1914. Edition lt CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.QUR TOUTE LIS BELGIQUE) 47» Année. ■ Rio 76 LA CHRONIQUE BUREAUX S et 7, Galerie du B.oi (Passage Saint-Hubert) ■nUXELLM GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ? N* *7" ® ® I fî-Rédaction N* a. A. B O N N E M K N T S i Bruxelles t 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Proviwuf. 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour Ixois mois. Tous payvio l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDFME ANNONCES . 4« page . 30 cent. la petite Iljcne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la lieue. — Faits-dirers (corps). 3!r. h ligne et faits-divers (fin), i fr. la ligne. - Nécrologies : 1 fr. la ligne. - On ne garantit pas les dates «•insertion. Ia publicité commerciale est exclusivement reçue à r Agence-Réclame Godts,3, place de la ftourse, à Bruxelles. Têlcpli. A. 3Î99 l,a publicité financière, les petites annonces et les.nécrologies sont reçues «m bureaux du intimai. !i et 7. Galerie du Roi. A DEMAIN I; par M. René Vaulhiei* ^ MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL ^ de m La discussion du budget des colonies a per- ,œ mis à lia iGhaimbre, et donc au pays, d'enten- d' dire ibeaulcouip de i» on nés -choses sur le Congo, te Tour à , tour, MfM. Renkin, Mechelynck, g€ Franck et Jlymans ont émis des idées d'une so frappante (justesse. qL Nous nous attelions ide préférence 'aux dé- ét fclarations du •ministre, 'parce 'qu'i'l détient su •le (pouvoir et en assume, 'par conséquent, les responsabilités. :Les membres de l'Opposition •ont, comme «lui, (le idroit de parler. A .lui seui di. ,il appartient d'agir. Tout l'y invite : ses cori- j.i viciions nourries et -fortifiées par nn labeur tic auquel rendent (hommage ses adversaires .politiques eux-mêmes, l'expérience qu'il -a rrc acquise, depuis .plusieurs années, ù la .tête de de son département et, pour tout dire, 'la pa sorte de -vigueur qui semble caractéristique 90 de son département. C'est au moins de cela ensemble qu'est ,p^ ifait son optimisme. On ne l'en bornera pas i ici. ét Il nous 'parait évident que, moyennant un <(,T, minimum de sacrifices, — presque rien au i\c regard de sa fortune publique globale, — la , Belgique a été dotée d'une vaste et belle co- et lonio ; que les dépenses qu'elle est appelée ^ à. consentir actuellement se nomment de <jc îeur vrai nom, des impenses,ou des avances, a<J ou des placements que, par conséquent, le 4 déficit des budgets congolais, qu'il soit de m dix, de vingt ou de trente millions par an, p£ ne doit pas nous effrayer outre mesure; que le sol de la colonie produit, ou du moins est }0 susceptible de donner bien autre chose que nc ■le caoutchouc ; qu'enfin, pas une contrée ,es au monde n'a laissé mettre au jour, en quel- 0j. ques années, une aussi grande abondance rc de richesses minières. c« Dès lors, il est des plus raisonnables d'es- y compter comme sur et certain, l'avenir d'une sl telle colonie. ^1 # * * pt La prudence commande seuilement de dis- iif tinguer avec netteté le présent et le futur, et pi de faire en sorte que le premier prépare le second. — Autrement dit. il faut -sérier les questions, ju «Les vues du «ministre, faute de cette méthode, ipêcheïit par l'excès même de leurs qualités. Vérifions 40. Il y a pléthore de (bureaucratie dans "la métropole. Décentralisons. 'Les voies de com- le; înunicatioi) existantes .sont insuffisantes et M trop onéreuses. Construisons de nouveaux m chemins de fer et réduisons les tarifs de qi transport. di Le caoutchouc baisse de prix et n'a plus di de valeur marchande. Exploitons d'autres d\ essences et apprenons surtout aux indigènes ce à améliorer 'leurs cultures vivrières. L'esprit 01 colonial n'existe pas en Belgique et ne procure qu'un médiocre recrutement de fone- in tion narres et de colons. Enseignons, édu-quons, instruisons les jeunes générations de c< ■Mges. A bout de souffle, je an'arrête. De q, grûce, cessez de vaincre et je cesserai de ri louer. ai L'optimisme «a ses 'héros. Le plus illustre Ci dont .fasse mention l'histoire, ou la légende, C( n'est-il pas 'le -chevalier à la triste .figure? n Quel zèle admirable chez don Quichotte pour 5 détruire les abus et pourfendre les méchants! .5 Son seul tort -fut de s'attaquer, entre autres, jt fi d'inoffensifs moulins à vent. D'où sa mine (i déconfite. Le .ministre des colonies, pour sa part, n'>a p pas affaire qu'à des adversaires .imaginai- à res, quand ce ne serait que ceux qui gui- // gfien't sa succession. n Cependant, il les affronte avec le sourire n qui est ia marque des âmes .fortes. n •id a un moyen souverain de les désarmer, ft eux, comme du reste tous les opposants du Parlement. Vous cherchez un remède à la ^ crise. Qu'à cela 11e •tienne. Je vais noanmer p des commissions d'études. - v * * * c Car c'est là que glt l'unique résultat de ce j.j débat. Les coloniaux attendaient mieux,faut- p •il le dirfe ? Assurément, avec beaucoup de lions es- s prit s, ils croient absurde de crier à l'a faill- e ïitc d'une colonie encore -toute jeune, parce y qu'il 'lui manque présentement des ressour- q ces liquides. Tout de même, .le déficit, relati- / veinent considérable qui s'ouvre devant 1 ad- j aninistration coloniale ne laisse pas d'être c grave, voire asisez inquiétant. Il n'est pas si 7 •facile que cela de trouver, en ce moment, les {millions nécessaires, et puis, au point de vue j moral, rien ne décourage davantage l'opinion publique que l'aveu du déficit, considéré _ £1 tort ou à raison comme un signe, soit d'impuissance, soit de mauvaise gestion. | L'on doit reconnaître, aujourd'hui, qu'on •a été un peu vite en besogne en abolissant l'ancien régime domanial. On ne l'a pas ^ remplaçai fiscalement, sauf par des formu- , •les aussi vides que sonores : tels les progrès du commerce libre. Toutefois, ce qui est fait demeure accom- ( pli. On nc revient pins sur le passé. Ce der- • nier a été condamné. Qu'il repose en paix. *** Puisque la colonie ne paie pas, provisoirement du moins, il faut bien que la Belgique paie. Il devient urgent de dire combien, comment, et à quelle proche échéance. Les bonnes paroles ne suffisent plus. Elles me .font penser au joyeux chansonnier Jouy qui, jadis, mettant en scène le président Carnot, dans une visite à l'hôpital, lui faisait dire à un hydropique : « C'est de l'eau! » et a... un avarié : « C'est rien. » Les finances du Congo sont avariées, si •j'ose ainsi dire, et un prompt remède doit être administré au malade. On a imaginé de charger une commission spéciale de dresser un plan financier complet qui doit s'appliquer non seulement à la question budgétaire proprement dite, — emprunts et subsides, — mais encore à la situation économique entière de la colonie, y compris 'la mise en œuvre de la politique des "chemins de fer» Le gouvernement a savamment dosé, dans tte commission, les puissances bancaires ncurrentes. On le comprendrait s'il s'agis-it uniquement de fixer le tiaux des futures lissions d'emprunts, mais c'est moins clair, and i/1 s'agit de déterminer quel est celui s chemins de fer qu'il sied de créer en pre-ier lieu parmi les projets, pour environ six gr" nt millions, qui sont présentés de part ou na autre. N'y aurait-il vraiment d'économis-î qualifiés que parmi les manieurs d'ar- . nt, à l'exclusion de presque tout, le per- niul nnel de l'administration, et de tous ceux coni i, par .leurs travaux pratiques ou leurs lJ 1 ides théoriques ont fait connaître là-des- 1.ax' s leur avis motivé. Ilie' * * ate Von ! il importe encore et toujours d'étu- '^ll< ?r. Jusques ù quand ? Nous y sommes. ^é squ'à l'année prochaine, après les élec- Pre( ns nen En attendant, ni la majorité, ni la minorité com se soucient de recommander l'adoption dan mesures immédiates, déjà onéreuses d'ap- -cièr rence, quoique limitées, adéquates aux be- cillé ins immédiats et reconnus de la colonie. plus En attendant, on continuera à vivre d'ex- pro! dients, en comptant.sur la chance. le v Les études, une fois terminées, le scrutin nan int clos, on se prononcera en faveur des çon uvaux les plus pressés, et de la meilleure cô'é ne ferrée". sul\ Comme si,, dans un an, on pourra décider tion viser .autrement n qu'iau jugé ». En effet, x colonies, on ne construit pas un chemin fer a raison du mouvement commercial quis qu'il est.censé devoir drainer, maiis -aison de l'activité économique qu'il a pour ission de çréer ou,.de, développer, sur son rcours. Soyons persuadés que le ministre des co- lies sait cela ,mieux que quiconque.. Nous lier lui faisons pas l'injure de croire qu'il en t encore au point de devoir se faire une inion .sur un sujet aussi essentiel. Mû et ^ tenu par des considérations politiques, les ïst aux autres, au.'il .pense, lorsque, par ldei.. nstitution des deux conn-missions, qui a ton rpris tant de coloniaux, il a laissé enten- (C' e que demain -.serait chargé d'apporter au frèl .ys, en bloc, les solutions financières sou- tr€ itées, et .aux Belges,.individuellement, l'es- ipre; it colonial. ava RENE VAUTH1ER. que > ' ~ tite ENUS FAITS^PPiOPQS mEHUS ^ POUR DES JEUNES FILLES Il y aimiil un intérêt européen à veiller sur ou ; précieuses personnes des jeunes (Mes de flue . Liman von Sonder s, le général que V Aile- Q agne a prêté à la Turquie. Voilà deux /ois taie ic ces demoiselles, en promenade autour xei ; Constantinople, s'écartant dans des en-oits peu peuplés, rencontrent des Turcs de eau mension, qui veulent se livrer sur elles ù 1 ©c qu'on appelle des voies de {ait. Jusqu'ici ma 1 ne leur a pris que leur porte-monnaie. ^ C'est trop, car déià la pointe du casque J°u vpérial a été prise de lilUlements fiévreux cl 11 1 nis devons prévoir qu'à la prochaine ren• ni(' mire des [ennes (elles ont peut-être cin-vnte ans et, des moustaches; je n'en sais ^ m) Germaines avec des bachi-bouzoucks, ^ térés de cheveux blonds (on filasses), on inc tiendra, vers Berlin, un bruit de vaisselle ^ issée, et Germania criera : » On m'a désho- ^ yrée! \e. veux Andrjnople, le Bosphore, la (le] /rie, l'Arabie, l'Arménie, la Sublime Porte, 'imte-Sophie eh la, Corne d'Or pour m en rQ ire un emplâtre qu>e je. collerai sur mon soJ ishonneur... .» C'est que nous connaissons l histoire : sous rétexle qu'on a donné, un coup d éventail un Français, la France a mangé l'Algérie; Angleterre m mangé à grandes dents d in- I ombrables pays ou^ quelqu'une de ses « ( lisses ou un de ses clenjymen avaient clé 501 lis à mal. Je ne dis pas qu'elle eût toujours cu )rt. , ■Aussi est-ce par sympathie pour la Tur- *■ uie, dont je respecte l'intégrité, autant que . owr les petites (deux métrés quatre-vingtsj. on Sanders, dont l'intégrité m'est égalemeni ' hère (on pourrait la payer plus de cinq mil-ards), que f adjure celles-ci de ne pas ex- ^ oser inutilement1 leurs personnes. bQ Tou.1 au moins quand elles sortent, par me- ^ ivre de sages précautions, pourraient-elles ndosser V«habit du roi»: cet habit qui ins- ^ 1 ire au monde la terreur: je veux dire ^ u'ebles endosseraient la tenue du soldai al- ^ nnand et se coi[(eraient du casque redouté. ^ lès qu'elles verraient des Turcs dans la ^ ampagne, elles prendraient le pas de pa- ^ ade. . . ta Je suppose que cela s uf [irait pour les la ire uir. Je suppose, car sait-on jamais ? BOB. < ' ,ES DÉFAITS DE L.\ LOI SCOLAIRE «j ~~ de Voici ce qui se rapportait, mercredi a.près- nidi, au début de la séance de la Cluambre, ,m >ur les bancs de la gauche. qi M. Fléchet, rapporteur au Sénat,aurait cons- p< -até qu'une erreur iiruportante s'est produite ce ians la rédaction de l'article J6 de la loi sco- ti aire. le Cet article accorde des subsides complénien- qi ;aires de 100, 200 et 300 francs aux petites com- p, nunes et aux communes de moyenne impor- p, ùance « ù. l'effet de permettre à celles-ci de te payer le minimum de traitement mis respecti- p; cernent à leur charge par l'article 15 litt. a, n d, c ». e; Or, ^l'article 15 vise uniquement les écoles adoptées et adopta)bles. Il n'y est pas question îles écoles communales. a Conséquemment, ledit article 16 n'allouerait b pas aux écoles communales les subsides com- p plémentaires prévus aux .litt. a. b, c, de l'ar- ticle 15. Seules, les communes ayant des éco- éi les adoptées en bénéficieraient. ij Il résullte cependant de l'exposé des motifs d et de l'ensemble des travaux parlementaires lo que cet article doit s'appliquer à toutes les e écoles, qu'elles soient communafles ou adop- ti têes. Dès lors, la loi, pour vice de rédaction c devrait retourner à la Chambre..., à moins ti qu'un projet spécial ne soit déposé pour éten- di dre aux écoles communales les bénéfices des dispositions susdites. n Au jour le jour U POLITIQUE î n Nos lecteurs ont été tout particuliè-> renient documentés par ta Chronique u j sur la question du Congo. lis savent £ P que nous sommes, avant tout, colo- „ ix, et avons pu donner constamment les' " mentaires des meilleures compétences f) ce problème, auquel nous croyons que p ;nir même de la Belgique est étroitement -d r la Chambre, nos amis ont précisé l'at- s le des coloniaux de gauche. Les orateurs 9 •aux ont rappelé comment ils avaient n lit les sacrifices nécessaires. Le gouver-ent tHérfcai avait nié ces sacrifices, me i'1 nie toujours toutes les éventualités jereuses pour son imprévoyance fman-2. Par contre, sitôt qu'il se trouve ac- e à l'aveu, et que l'opinion publique s'est 1 ou moins résignée à l'inévitable, il en c île pour demander beaucoup pJus que ne (5 ou'lait le déficit indiqué. La politique fi- s cière du gouvernemient reflète, d'une fa- r curieuse, sa direction générale. Des deux c s, c'est la môme ligne ondoyante, pour- d ant son but d'accaparement, de domina- 9 , par n'importe quels détours. ,1 PETITE CHRONIQUE ; Regards en arrière •r. 1 mars 1907. — La Chambre française vote r funéraiiles nationales au grand chimiste f /lielot. r UJtima. ç nous frappe d'une brusque émotion, dans circonstances présentes, ce souvenir des îiers rapports que nous eûmes avec Gas-Calmette.était il y a deux mois environ. Notre con-e venait de commencer sa campagne con-le ministre aujourd'hui démissionnaire.Les niers articles concernant l'affaire Prieu ient paru. Et, sans prendre parti dans cette relie spéciale, nous avions, dans notre pe-ohronique, indiqué combien le public était iours disposé, d'instinct, à se ranger au-: du journaliste, contre le ministre ; à pren-parti pour l'homme armé seulement de sa viction et de sa p'.ume, contre le politicien l'administration publique disposant de l'in-nce politique et de la force de l'argent. ( udlques lignes, non signées, et qui n'é: nt — pour nous qui les écrivions, à Bru-es, — exemptes de sous-entendus. Mais 2s queflles, elles frappèrent Calmette et lui sèrent une joie vive, — si vive qu'il nous rivit, en quelques mots cordiaux et char-nts.ueiques .lignes, dans un des innombrables rnaux étrangers qu'il recevait : et, pour ça, • ious remerçia de ce « précieux encourage-it »! C'est, que, pendajit l'heure fiévreuse i il vivait, toute manifestation de .sympathie était douce, lui allait au cœur : et nul ré-fort n'était plus puissant pour lui que ce-"vênu des lecteurs éloignés, des confrères onnus, approuvant ou admirant l'œuvre enr prise. omme cet élan, cette reconnaissance, cette té joyeuse, nous mettent loin de l'homme on ose encore tenter de représenter dans noble journaliste, de l'homme de proie abbé par de sordides, d'inavouables calculs ! Petites spéculations. /es événements parisiens, sur lesquels la Chronique » fut des premières à donner une ieuse vue d'ensemble, ont amené de bien •ieux incidents chez nos gagnenpetit, nos ideurs de journaux. )uan:d les journaux français arrivèrent,vers di trois -quarts, pas mal de revendeurs n'é-ent (pas encore au courant de ^'«affaire»... voyant '.les acheteurs affluer, se presser, se iputer vraiment les numéros, ils furent bien e au courant et comprirent leur devoir... lut, à partir de cet instant, une véritable urse où îles fonds montaient, montaient... s journaux à un sou se vendirent bientôt atre ou cinq ; ceux à trois, 5e principal d'en-; eux surtout, arrivèrent à être vendus un deux francs l'exemplaire... Et .parmi les heteurs, on ne savait quels étaient les plus ureux ; de ceux qui avaient obtenu leur emplaire, dès l'abord, au prix régulier, ou ceux qui avaient eu la gloire de subir les nifs exceptionnels... Pour ta circulation. Les conducteurs — ou les wattmen, si vous mez mieux, — de nos tramways sont vrai-ent de bien braves gens, et que Ton- met à i rudes épreuves... Nous ne rappellerons pas les grosses dames : ettant de dongues minutes à descendre, alors îe d'autres non moins lentes et grosses occu-ait les marchepieds, sans permettre la des-nte... Des gens qui terminent une conversa-Dn avant de proflter.de rarrèt... De la jeune mme, souvent jolie, ce qui est une excuse, îi se trouve en grande discussion avec un >tit chien indocile et compromettant le dé-irt de la voiture... Ce sont là misères couran-s du métier. Mais, comme si elles n'étaient is suffisantes, Xes gens du dehors, ceux qui ont aucun rapport avec le tram, trouvent icore moyen" de compromettre sa marche. Exemple : Un tram « chocolat » (ce nom de nègre s'est •quis droit de cité à Bruxelles) doit s'arrêteT "usquement au plus haut de la rue (le l'Hù-tal. On recherche avec curiosité ila cause' de M arrêt : Manque de courant? Un homme >rasé ? Non ! Simplement Gfte bicyclette, une mocente bicyclette que son maître a aban-année, calée dans le ruisseau, contre le re-ord du trottoir, et qui pouvait amener des )mpiicationrs si le wattman n'avait été atten-f. Bientôt, l'homme arrive et reprend sa manne, l'air fort dégagé, tandis que le conduc-:ur remet la voiture en marche, en haussant s épaules. ... Les conducteurs de tramways sont vraî-îent de braves gens. Reconnaissance... Un de nos meilleurs journaux cléricaux de rovince s'extasie sur un geste admirable de évêque de Bruges. Vous ne devineriez jamais, imais, de quoi il 6'agit : on le donnerait en iil!e 1 Eh bien ! voici. Jusqu'ici, les enfants auvies, ,à la cérémonie de la première com-îunion, se trouvaient au second rang. D.ésor-îais, ce, sera ;la place obtenue par l'enfant au atéohisme qui décidera de son rang à S'élise... (La « Patrie » déclare que le geste de évêque « ira au cœur de la population ». Ce ui nous semble plus frappant, c'est que, de-uis des tannées, déjà des siècles, les pauvres ient. été mis au second rang... Et qu'il ait lIIu ce réveiil moderne, pour qu'on les place ar le même pied que les riches... Ce qui nous mib.le rendre l'émotion de la « Patrie » pas îad cynique. L'enfant sans cervelle. Nous hésiterons, désormais,à traiter de «sans Bi velle » d'excellentes gens, dont le pire dé-lut est de se révéler étourdis et distraits, car 3tte locution figurée peut, — maintenant, — tre prise à la lettie. Cette étoïînante tare phy-iologique, — le croirait-on? — est du domine de la réalité. Un enfant, — privé de ervelle, — fils d'un cultivateur des environs e Kœnigsberg, vient de s'éteindre à 3 ans eî mois. Ce bébé, qui dormait presque consomment, se croisait, — dans ses rares mo lents de veille, — les mains sur lia poitrine, t demeurait immobile, les yeux vagues, dé-aignant hochets et joujoux... Dès sa seconde nnée, le malheureux gosse criait sans cesse, îème à l'état de sommeil ;. et, pour obtenir on silence, il fallait lui comprimer étroite-îent la tête au moyen de bandes de toile. Les lédecins, qui n'avaient pu se mettre d'accord ur les causes de la douleur ravageant ce •auvre corps, constatèrent, à l'autopsie, la ter-ible, — et, sans doute, unique, — anomalie ue nous venons de mentionner... Morcvfiilas à },& ïtt&lïî Simple question. — Entra égaux, qui doit saluer le premier? — Le in-ieux élevé. .'AFFAIRE ROCHETTE LE PROCES-VERBAL DU PROCUREUR FABRE Voici le texte officiel' du document iu à la ribune par M. Bâuthou, qui met en cause M. '.aillaux et plusieurs magistrats : « Cour d'appel de Paris, Cabinet du procureur général. Procès-verbal. — Copie pour M. le garde les sceaux. Mercredi, le 22 mars 10il. J'ai été mandé par M. Monis, président <iu :ouseil. Il voulait me parler de l'affaire Ho-îhette. Il me dit que le gouvernement tenait à ;e qu'elle ne vint pas devant la cour le 27 avril, late fixée depuis longtemps, où elle pouvait îréer des embarras au ministre des finances m moment ou celui-ci avait déjà les affaires le liquidation des congrégations religieuses. :elle du Crédit foncier et autres du même jenreJ Le président du conseil me donna l'or-:lre d'obtenir du président de la chambre correctionnelle la remise de cette affaire après les! vacances judiciaires d'août à septembre. Je protestai ave," énergie. J'ai indiqué comoien il m'était impossible de remplir une pareille nission. J'ai supplié qu'on laissât l'affaire Houlette suivre son cours .normal. Le président du ionseil maintint son ordre et m'invita à aller le revoir pour lui rendre.compte, j'étais indigné, le sentais bien que c'étaient les amis de Ho-i3hette qui avaient monté le coup invraisemblable. Le vendredi 2î mars, M0 Maurice Ber-•îard vint au parquet. 11 me déclara que, cédant aux sollicitations de son ami, le ministre des financés, il allait se porter malade et demander la remise, après les grandes vacances, de l'affaire Pochette. Je lui répondis qu'il avait l'air fort bien portant, mais qu'il ne m'appartenait pas de discuter les raisons de santé per sonnelles invoquées par cet avocat,et que je ne pourrais, le cas échéant, que m en rapporter à la sagesse du président. Il écrivit à ce magistrat. Celui-ci, que je n'avais pas vu, et qu" je ne voulais pas voir, répondit par un relus. Mo Maurice Bernard se montra fort irrité, vint récriminer auprès de moi et me fit comprendre, par des allusions à peine voilées, qu'il était au courant de tout. Que devais-je faire t Après un violent combat intérieur, après une véritable crise dont fut seul témoin mon ami îe substitut Bioch-Laroque, je me suis décidé contraint par la violence morale exercée sui moi, à obéir. J'ai fait venir M. Bidault d< l'Isle. Je lui exposai, avec émotion, les hésita tions où jfi me trouvais. Finalement, M. Bi dault de l'Isle a consenti, par affection pou: inoij à la remise. Le soir même, c'est-à-dire 1' jeudi 30 mars, je suis allé chez M. le presTden du conseil. Je lui ai dit ce que j'avais lai:. Il a paru fort, content. Je l'étais beaucou] ! moins. Dans l'antichambre, je vis M. Dumef nil, directeur du «liappel». journal favorable Bochette, m'outrageant fréquemment. Il v<? nait sans doute voir si ie m'étais soumis. Je mais je n'ai subi une telle humiliation. Le 31 mars 1911. (Signé) Fabre. » LE PROGRAMME DE LA COMMISSION D'ENQUETE De Paris, le 18. — M. Jaurès, en sa qualité cl président de la commission d'enquête conce nant l'affaire Pochette, a convoqué cette con mission pour demain après-midi, sans anei dre ie vote du Sénat relativement ù la proio: gation des pouvoirs de la commission. M. Jaurès estime que la commission, en cor mençant ses travaux vendredi, et en siégea r-ans discontinuer, matin et soir, pourra an ver en trois ou quatre jours à déposer ses co cl usions. — ) s LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE 1 A PARIS, clans tous les principaux .kiosqu «les boulevards, ch.'/. notre dépositaire généri j M»° veuve ENGU5BBRT, rue de Maubeuge, I ! A finn? lus hiblfothèciues fin la gare du Nord, è A Revin, h la bibliothèque de la gare. 1 A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare Le taie ta "Figaro,, LES RESULTATS DE L'AUTOPSIE De Paris, le 17. — Les docteurs Charles Paul et Socquet ont pratiqué, cet après-midi, l'autopsie du corps de M. Calmette. Ils ont. cons- g« taté que quatre projectiles avaient porté. Deux in ont tra/versé la partie gauche du thorax, lé- à gèrement au-dessus du sein, ne causant que s£ les blessures superficilles. Un autre, en seton. té a contourné lia cuisse gauche. C'est .le quatrième projectile qui a déterminé la mort. Il a. pénétré dans le côté gauche du bassin en dt brisant trois os et lésant l'artère iliaque droite n( ce qui a provoqu'tTïfne hémorragie qui fut arrêtée un instant par un caillot de sang. Ce n'est que lorsque l'hémorragie re'piit que la p mort survint. Le corps de M. Calmette sera transporté £ jc son domicile, boulevard de Courceltes. Les a,] obsèques auront lieu vendredi à midi. LES MANIFESTATIONS DANS LA RUE v A la suite de la note parue, mardi matin, dans 1' « Action française », note invitant les Camelots du Boy à se réunir le soir, à partir ^ de 9 heures, entre l'Opéra et la rue Drouot, pour manifester contre M. Caillaux, si ce dernier n'avait pas donné sa uémission, la pré- t£ fecture de police avait pris d'importantes me- ^ sures pour prévenir tout incident. Alors que g tout paraissait devoir se passer dans le calme, une manifestation subite se .produisit à 10 heu- 11 res 20, à l'angle de la rue de Richelieu et du boulevard des Italiens. MM. Léon Daudet et v Pujot, de 1' « Action française », venaient d'arri- c ver à la terrasse d'un café situé à cet endroit j lorsque des cris de « A bas Caillaux ! « « As- p sassin ! » se firent entendre. M. Daudet mont;i c alors sur une chaise et prononça une harangue dans laquelle il s'éleva en termes violents con- s tre l'ex-ministre des finances, qu'il traita d'assassin. Les paroles de M. Léon Daudet soulevèrent aussitôt de vives clameurs dans le pu- j blic composé à ce moment, en grande partie, ] de Camelots du Boy. De toutes parts des cris ( hostiles furent poussés conspuant M. Caillaux. j Les agents firent tout d'abord circuler les curieux et les manifestants, mais un certain nombre de ces derniers s'étaient réfugiés à la l terrasse d'un café, entourant M. Léon Daudet qui continuait à attaquer l'ancien ministre des finances. La police procéua à l'expulsion des 1 plus agités. ' Cette opération donna lieu à diverses bagarres, au cours desquelles pihisieurs arrestations furent opérées. Des guéridons et des verres furent brises. Des coups furent échangés. M.' Daùdet sortit alors du café et suivi de quelques amis il se dirigea vers l'Opéra, en •continuant ses protestations et en criant : « A bas Caillaux! » Cependant, des renforts de police arrivaient. Ils se rencontrèrent avec un groupe de manifestants à l'angle de la rue ' I.affitte et des boulevards et les dispersèrent. Plusieurs personnes furent arrêtées. Tandis que le caime se rétablissant sur ce point, un autre groupe de manifestants, qui s'étaient dirigés dans la direction du boulevard Poissonnière, se trouvaient bientôt, au delà du Faubourg Montmartre, en contact avec d'autres agents qui les dispersèrent. Les manifestants qui continuaient à conspuer M. Caillaux revinrent alors sur un autre point, mais ils fu- , rent dispersés peu après. Deux arrestations ont été opérées. Au cours des premières bagarres, deux • agents ont reçu des coups de cannes qui les ont contusionnés. Ces diverses manifestations avaient amené à cet. endroit une foule assez nombreuse qui suivait avec curiosité les divers incidents qui venaient de se produire. M. CAILLAUX ABANDONNE CERTAINS POSTES FINANCSERS Le conseil d'administration du Crédit foncier égyptien, réuni hier, a nommé M. Caillaux président honoraire. M.Milliel est nommé président du conseil d'administration, et M. J an net, adm i nistrate ur-délégu é. IL EST L'OBJET D'UNE MANIFESTATION DE SYMPATHIE DES RADICAUX Le groupe du parti radical et radical-socialiste a voté un ordre du jour de sympathie et d'affectueuse confiance à M. Caillaux, en présence de l'odieuse campagne de calomnies dirigée contre lui. L'impression à l'Etranger A éJERLIN La mort de M. Calmette et la démission de M. Caillaux causent une vive sensation. Les journaux rappellent que le journaliste comme l'homme d'Etat ont joué chacun de leur côté un rôle important dans l'histoire des relations franco-allemandes c-n ces derniers • temps. Les journaux se demandent si la retraite de ■ M. Caillaux aura une répercussion sur la po- • litique du cabinet. Le « Bertiner Tageblatt » estime que ce se-' rait regrettable. « M. Caillaux, {dit-il, fut sage. » ' A VIENNE ) La mort/de M. Calmette a provoqué à Vienne - une certaine émotion. i Tous les journaux consacrent des colonnes - entières à cet événement. L'opinion viennoise, toujours calme et pondérée, comprend à peine qu'une campagne de presse ait pu aboutir à un tel drame. Cette campagne avait été suivie avec curiosité comme un fait-divers intéressant les "coulisses politiques.A PETERSBOURG La mort de M. Calmette a causé une grande émotion à Saint-Pétersbourg, où le directeur du « Figaro » était très connu. >-«»♦«»-< v Echos inïfifaii'<-s il NOS AVIATEURS MILITAIRES Neuf nouveaux officiers, après avoir brillamment réussi toutes les épreuves imposées. - viennent de recevoir le-brevet d'aviation mili taire, auquel le ministre joint l'expression dt toute sa satisfaction. Ce sont : le ' iieutenan e.s Jaumotte, du génie ; les lieutenants de Cartie: Jy et Poot, de la cavalerie ; les lieutenants Noter ' ' man et Hubert, et les sous-lieutenants Liede et Daumerie, de l'infanterie; les sous-lieute nants Massaux et Legro.?, de l'artillerie de foi teresse de Namur. A LA CHAMBRE LES BUDGETS La Chambre reprend la discussion des bud-its. Elle s'occupe tout d'abord du départe-en.t des finances. On s'étonne un peu de voir ia barre M. Van de V'yvere; on ne s'est pas dé-.ccoutumé encore de voir au banc minis-rled la figure fine et réfléchie de M. Levie. MM. Daen», Gendebisn et Ozeray réclament s améliorations dans la situation du person-il.VOTES A trois «heures, le débat est interrompu. On *ocède à une série d'apels nominaux. Le budget, métropolitain du ministère des co-nies est adopté par 79 voix contre 53 et 10 «tentions. Le budget des voies et moyens du Congo est 3té par 85 voix contre 54 et 7 abstentions. « SA FEMME N'AVAIT QU'A TUER » H se produit à ce moment un incident inté-îssant.M. Monville. — Je viens de recevoir à l'irisait une lettre qui m'est, adressée pyr le lieu-nant général De Ceuninck, chef d'etat-major inéral de l'armée. La voici : « Monsieur le député, vous êtes intervenu ier pour déclarer que le clief d'état-major gé-eral de L'armée devait être rendu responsable e l'état actuel de la position fortifiée d'An-ers. Vous n'avez, en cette matière, aucune mipêtence et c'est peut-être là votre excuse. 3 pense néanmoins que si vous aviez quelque eu réfléchi, vous vous seriez épargné le ridi-ule d'une aussi sotte accusation. » (Exclama-ons.) , Je n'ajouterai rien à cette lettre. Elle juge an auteur. (Très bien à gauche.) Ce disant, M. Monville jette dédaigneuse-nent cette missive. Le ministre de la guerre ie souffle mot. IU .garde le silence méditatif lu véritable homme d'Etat. M. Branquart, lui, rouve le mot de la situation : M. Branquart. — Sa femme n'avait qu'à al-er tuer M. Monville!... Et, par un de ces contrastes imprévus et dé-îoncertants, dont la vie abonde, à cette brus-jue évocation de l'horrible drame parisien, oute la Chambre est secouée d'une hilarité :olle. RE-VOTES Puis, dans le ron-ion des conversations, les /otes recommencent. Le budget des dépenses ordinaires du Congo îst voté par 82 voix contre 52 et 3 abstentions. Le budget des recettes et ides dépenses pour >rdre du Congo est adopté par 85 voix contre \7 et 4 abstentions. Le budget des affaires étrangères est voté par 96 voix contre 42. « L'iNDEPfchDA^CE DU PARLEMENT» •Un nouvel incident surgit à propos de la lettre De Ceuninck. M. Dcivaux. Vous avez entendu la lecture 1e ia lettre adressee par le général De Ceu-iiiïck a un membre de cette assemblee. Je de-nande au président, gardien de la dignité de a Chambre e-t de l'indépendance des opinions le ses membres, s'il est permis a. n'importe qui, même à un général, d'adresser à un représentant de la nation une lectre dont la gro^sièrete 3st évidente, .ie demande au ministre de ia guerre de rappeler le général De Ceuninck au respect de la dignité de l'Assemblée nationale et de lui montrei qu'il a outrepassé ses droits. (Très bien.) r/l. de Broquevil'.e. — C'est à mon insu que cette lettre a été envoyée. Je le regrette profondément, mais le général De CeunincK s'est trouvé sous le coup d'une accusation très grave que j'ai immédiatement relevée. Il est vraisemblable qu'il a cédé à un mouvement d'indignation très compréhensible de sa part. (Bruit.) M. Schotlaert. Je regrette que des lettres soient ainsi irrégulièrement adressées aux membres de la Chambre. Je n'ai pas le moyen de l'empêcher... A ce moment, l'extrême-gauche interpelle violemment M. de Broqueville qui est à la tribune. Dans 'le tumulte, il se défend, contre les c-iameurs qui l'assaillent. M.Terwagne, debout, montre du doigt le chef du gouvernement et vocifère des accusations qui se noient dans le tapage. Tout à coup on distingue : Il s'agit d'un domestique du gouvernement ! M. Schollaert se fâche tout... pâle. M. Schollaert. — Je regrette tout autant ce que vous venez de me dire. Il n'est pas étonnant que vous vous attiriez des ripostes si vous vous servez d'expressions pareilles. (Très bien sur tous les bancs.) M. Van Marcke. — Je pense que la. Chambre [pourrait avoir satisfaction par les paroles prononcées par M. le ministre de la guerre et M. le président. Iï est. certain qu'il n'a aucune action directe sur fies fonctionnaires si haut placés soient-ils. Mais ce que le ministre de la guerre a déclaré ne suffit pas. Cet incident est plus que regrettable, il est déplace. M. De Ceuninck n'avait nas le droit de passer par-dessus tous les précédents et de s'adresser ù un mem-bre de la Chambre oui n'a fait, que remplir son devoir. Il devait s'adresser au ministre de la guerre. M. Monville n'est en aucune façon sorti de son rôle. Critiquer était son droit et son devoir. M. Crtck. — Nous avons le droit absolu de. critique ! 'Très bien.) M, Van Msrcke. — L'exercice du mandat na.rlementaire deviendrait, impossible dans de nareilles conditions. En aucun cas, nos intentions rie neuvent être suspectées nar les fonctionnaires. Il y a là quelaue chose qui heurte nos droits et notre tradition. 'Annlnudisse-ments à "au cil é et à l'extrême-gauche.) M. 'le RroquevïHe. — Ce discours était inutile. J'ai dit tantôt,- en répondant à M. Terwa-gne, que les faits sont maintenant. :• 'a connais- ' sance du ministre. TI à à prendre ses resnons^-bilités. Si je n p ie fais pas, vous verrez ce que. v-pm aurez à faire. M, MnîivlHe. — J'ai doriv'' connaissance de cette let+re "nr.re.r» qu'elle atteint dans sa dignité tou^ ]p Parlement. M. SchcllacrL — L'incident est clos. RE-BUDGETS On revient après cela au budget des finan-. ces. 1 M. Lemonnior prononce un plaidoyer en faveur des contrôleurs et vérificateurs des doua-" nés. Ce -ont des agents d'élite qui méritent w l'on améliore leur sort. La droite a été prodigua

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