La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 10 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vh5cc0z977/
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LA CHRONIQUE "RTTH" A TTT TÉLÉPHONES 5 et 7, Otloriedu Kor^PassageSaint-Hubert) G~ A Z JETTÈl C^XJ OT T O T PilNriVlH] ^ottoT""4 ' Rr,M08 * ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EW CHEF : ANNONCES : page : 30 cent, la pclito ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. BmntïLUB : 12 francs par an;,— 6 francs pour six mois; 1 3 francs pour trois mois. ... 4 . , , i.innuilîira la ligne et (aUs-divers (fin), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 Tr. la li^ne. - On ne garantit pas les dates lUnsertion. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlClOF (IC lîl II l^kS15 A jl Hi JCtlîl U AllDulMVË La publicité commerciale est exclusivement reçue & l'Agcnce-Réclame Godts, 2, place ùe la Bourse, à Bruxelles. Teleph. A. <1299 Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal,.') et 7. Galerie du R-oi. LE GACHIS linguistique Un nouveau journal hebdomadaire, La .tion, qui .remipiace l'Antiflamingant, et ursui't sa propagande sous cette devise : 3elges d'abord, Français quand môme », ;sse un tableau fort instructif des votes irveiil-leusement confus et .contradictoires > la Chambre vient d'émettre sur la ques-i des langues en matière scolaire. ,o voici; il est instructif : r vote. — La Chambre rejette l'amendement aonnier consacrant le droit du père de choi-là langue véhiculaire. vote. — .La Chambre adopte le principe la langufc maternelle sera la langue véhi-lire de Enseignement. vote. La Chambre repousse un amende-ît de ?Jl. Van Cauwelaert disant que la lan-véhiculaire sera le flamand dans les com-îcs flamandes et le français dans les comice wallonnes. ■ vote permet au pè»*c de famille « wallon », (Vant en Flandre, de faire instruire son en-. on français. Maa's le lor vote que la Cham-a émis dépossède le père de famille « fla-îd » de ce droit. vote. — La Chambre rejette un amende-it de MM. Franck, Van Cauwelaert et huys-is, amendement aux termes duquel l'ensei-ment de la deuxième langue ne pourra mencer avant le 3® degré. vote. — La Chambre adopte un amende-it do M. Nobels disant que a les commu-sont autorisées à organiser renseignement a deuxième langue ». vote. — « La Chambre rejette l'amendement als aux termes duquel le père de famille, cord avec le chef d'école, désignera la lan-dans laquelle ce fera l'instruction primaire enfant. » vote. — La Chambre rejette, par 100 voix, rc 54, l'amendement Devèze, qui s'inspi-du môme principe que celui de M. Lemom vote. — La Chambre adopte un amende-l autorisant des dérogations partielles au cipe de l'emploi de la langue maternelle, me langue véhiculaire. Ces dérogations ne tiquent qu'à l'agglomération bruxelloise ix communes bilingues. *** jrès cela, on peut être fier de notre Parmi A tout prendre, il semble qu'un syn-t de coohers saurait mettre plus de :6 dams ses discussions. On est habitué incohérences .panlemenfaires, mais celle vraiment, ta mesure est comble. Ja tient à ce que, en matière linguisli-■peu de ,gen>s savent ce qu'ils veulent, je, en général, ceux qui savent ce qu'ils ent, n'osent,pas le dire. Les flamingants z fanatiques, assez brutaux pour dire talent : « N'ous voulons extirper le fraude la Filandre, ou, du moins, nous vou-que le français n'y soit plus considéré comme une langue complètement étran-, au même titre que l'anglais ou l'œl-ind; nous voulons obligea' les bourgeois a-nds à ne parler que le flamand », sont z rares. Mis au pied du mur, la plupart tirent par \des faux-fuyants : « La liberté pères de famille n'existe pas dams les jagnes ou les petites villes, pas plus en ère linguistique qu'en matière religieuse; voulons une loi claire, qu'un gouvor-mt waUinga.nl ne puisse pas tourner; il it absrade d'obéi'er les communes et le , pour les fantaisies injustifiables d'une irité. » Ce sont là autant de mauvaises ras qui cachent le fanatisme dérnago-e et antifrançais de gens qui .poursuivent litié par déchéance et veulent ramener e flamande 1 la culture .rodimentaire de asse. *** tuvaise raison ! Tous ceux qui ont quel-responsabilité lè sentent si bien, qu'ils it ministres ou chefs de pairti, qu'ils se ment Poullet, Segers ou Woeste, qu'ils ient devant la monstrueuse tyrannie linéique qu'on veut leur imposer. Ils sa-bien qu'il y a, en Filandre, dos millier® ;s milliers d'enfants qui ont réellement langues matemeilles, ou même qui n'en qu'une : le français, et ils se rendent )te de ce qu'il y aurait de monstrueux à imposer une éducation purement fla-de dans un pays où la langue ordinaire relations sociales d'un ordre un peu i est, môme pour les flamingants, le ;ais. Ils s'en rendent compte; mais, gou-és par des intérêts de parti, ils n'osent encore le dire. De là les atermoiements, emi-mesures, les solutions boiteuses par Mlles on cherche à satisfaire tout le de et qui ne satisfont personne; de là les i contradictoires et incohérents que la on ,met en lumière. Tant qu'on cher-a à satisfaire les flamingants, on de-rera dans le gâchis, car, pour les sa-ire, il faudrait instaurer un régime ty-lique qui est en 'fait inapplicable. La ; solution du problème, c'est d'imposer, ;ré eux, le régime de .justice linguistique repose sur la liberté. Il faut que, tant 'lundre qu'en .Wallonie, les pères de fa-; aient le droit, et, autant que possible, oyen de faire élever leurs enfants dans ingue qui leur convient. Tant que l'on ra pas a.dopté ce régime libéral, le proie demeurera insoluble. Or, c'est un des 'lèmes los plus angoissants qui .se soient lis posés devant une nation. >!as ! nos uéputés ont l'air de ne pas s'en aperçus jusqu'ici. creusement, d».; séances comme celle du erduitische Bond d'Anvers sont, de na-à ouvrir les yeux aux plus obstinés, cidément., comme disent les Alsaciens, y a rien à,faire avec ces gens-là. L. Dumont-Wilden. — LA n CHRONIQUE 1) EST EN VENTE i PARIS, dans tous les principaux kiosones MENUS FAITS, PROPOS MENUS CONVERSION C'est excellent, c'est persuasif et démons-Iraiif; je sens qu'a ce coup la grâce opère en moi — et que je finirai par fréquenter le théâtre. Que dis-je, j'y serai assidu au point qu'on n'y verra plus que moi. J'avais, dois-le l'avouer, des 'préventions contre ce genre d'établissement. A l'Opéra, je -souscrivais au reproche d'Alfred Jarry, qui se plaignait que les messieurs des premiers rangs des fauteuils eussent apporté des instruments de musiqiee el s'en servissent presque constamment. A ia comédie, c'est autre chose, parc* que, pendant une partie dé la soirée, des gens qui sont là-bas sur une estrade racontent publiquement leurs petites affaires, que M. Un 'bel couche avec ki jolie madame Kelkonke (ça ne me regarde pas, je m'intéresse davantage aux amours de mon chien, qui est plus décent et moins vantard) et -pendant l'autre partie, quand les gens de l'estrade se taisent, ce sont les gens de la salle qui jacassent comme des pies borgnes et tiennent des propos pas plus ragoûtants que <les gens de l'estrade... Alors, en fait de théâtre, je ne fréquente que lé théâtre d'Orange, parce que ça me fait visiter Avignon, pure merveille... Mais voici que le théâtre parisien me convainc, me subjugue. Un de ces théâtres, en effet, vient d'organiser un service d'automobile qui ira chercher â domicile les spectateurs qui auront loué leurs fauteuils d'avance. Je mwche ! Je loue d'avance el j'attends de pied ferme l'auto promise. La voici : « Chauffeur, écoute-moi. Tu vas me mener par le 'bois, nous gagnero-ns Saint-Cloud,nous passerons qjar Montretout (sous les fenêtres de Verhaeren, -je crierai : Vive Verhaeren !), nous gagnerons Gauches, MarhjAe-Roi, <la royale forêt de Marly, ignorée des foules, ■puis Saint-Germain, Poissy, qui a des vieux moulins sur son vieux pont, et nous verrons les étoiles danser dans la Seine au remous de l'eau qui se brise aux piles du pont. Il sera « dans les onze Heures ». Alors, à fond de train, mène-moi aux Champs-Elysées (nous passerons à Malmaison, devant la villa de Mockel : Vive Mockel!), à ton théâtre... Je 'l'offre un bock au buffet (je suppose qu'il y en a Un) et pendant que tu le siffleras, je te raconterai la pièce. C'est dit, chauffeur, je m'abonne pour la saison... » — Mais, me dit ce chauffeur,vous êtes idiol, borgeois. Prenez un taxi tous les soirs, ça vous coûtera moins cher... — Chauffeur, mon frère supérieur en vélocité, ignores-tu donc le plaisir divin qu'il y a à ne pas aller au théâtre quand les événements font mine de vous y conduire expressément. Sache, mon ami, que je quémande parfois des billets de faveur pour connaître la volupté de ne pas les utiliser. — Vous êtes un peu «t marteau »; je vois ?a... — IJé-Ilé ! Bob. Au jour le jour LA POLITIQUE .Nous .sommes presque d'accord avec /kvT» Ile XX0 Siècle ! Voiïà une occurrence iH. /plutôt rare et dont noirs avouons éprou/ver grand plaisir. Pourquoi faut-il qu'un malheureux « presque » vienne diminuer ce plaisir et nous obliger à «formuler quelques • réserves? Devant la quasi insurrection flamingante, le « biluft* o> ihabituel, naguère «toujours exaucé et dont les amendements «que l'on sait nous valurent une représentation 110 u vaille, le XXe Siècle, un instant doublé, a .repris une beOQe vigueuir. Nous ne le chicanerons pas sur ses attaques en manière de diversion contre un de nos confrères libéraux; nous préférons être tout aux éloges qu'il mérite pour sa résistance 'aux énergumènes ftaimingant-s. Du reste, sa diversion lui ^permet de donner le vcll à quelques vérités h profitëiMes », comme aime dire Anatole France. Jugez-en : « Certains échauffés du flamingantisme traitent en ennemies la langue et la culture françaises. Deux ou trois nous ont écrit sur ce thème, ces jours-ci, des lettres charmantes. Ils ne comprennent pas, les malheureux, que le peuple llamand s'appauvrirait en renonçant au bénéfice d'une langue internationale et d'une des plus brillantes cultures qui aient fleuri sur la terre. Il se trouve même de jeunes prêtres, nous assure-t-on, — peu nombreux heureusement, — pour feindre de mépriser le français, pour souhaiter même de pouvoir l'oublier... Les uns et les autres, aveuglés par le fanatisme, sont incapables de bien voir les deux faits qui dominent toute la discussion : 1) l'intérêt de tous les Belges à bien connaître le français; 2) l'intérêt de tous les Belges, oui, de tous, — à ce que le peuple flamand garde, sa langue, son caractère, sa personnalité. Pour atteindre ce double but, il faut que les petits Flamands soient élevés en flamand et qu'ils apprennent le français dès l'école primaire. » "Voilfâ, n'est-il .pas vrai, des aveux excel-Henls? Il faut surtout savourer la dénonciation des « jeunes prêtres... feignant- de mépriser le français ». Le mal doit être aillé bien ïoin pour que le XXe Siècle en soit à. le déplorer? Ainsi nous avons des prêtres luttant contre la nationalité bcilg>e, comme des missionnaires combattant -les. fonctionnaires de notre colonie... Partout -donc, mi particularisme olérico-l travaille, couvert de tel ou tel prétexte, contre l'unité nationale. « Il faut instruire les Wallons en français et les Flamands en flamand : voilà la solution de cette question irritante et qu'il faut résoudre cependant si l'on veut tenir ensemble les morceaux de notre nationalité. Sur quoi décidera-t-on si l'enfant est flamand ou wallon ? Sur la région, disent certains de nos amis flamingants. Non. Ce n'est pas notre avis. Nous sommes forcés, sur ce point, de nous séparer d'eux. <' Que le père de famille, éclairé par l'instituteur, soit juge », demande le « Bien Public ». Nous croyons qu'il faut se rallier à cette ma tinale doi't-il perdre sa liberté? Que ce soit ipar un article de loi, ou l'avis d'un institu-ieur, peu im/porte. Rien ne doit ehipèeher un citoyen de faire élever ses enfants dans la il a ngue qui lui plaî t. PETITE CHRONIQUE Regards en arrlàra D février 1312. — Mort ù Paris de 31. Charles Lovsou. Concision. •L'avenir est aux journaux ayant des1'rubriques claires. Les titres envahissent les-pages au détriment" du texte proprement dit. Dans cinquante ans, — affirment certains propliè tes, — !e Journal ne consistera QU'EN titres, et on.refusera impitoyablement, dans les'rédactions, tout homme le -moins du monde acoquiné avec la littérature. En même temps, les titres doivent être brefs. C'est pour répondre, sans doute, à ce double desideratum, que le « Journal » imprimait dimanche : UN SEPTUAGENAIRE A DISPARU ,Sa femme, arrêtée, a-t-elle if ait disparaître le cadavre? Etre arrêtée, et faire malgré cela disparaître un cadavre ! Rocaanbole, Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Mirobal réunis n'auraient pas trouvé cela, — tout au moins sans l'aide d'Edmond- Dahtès, comte de Monte-Cliristo ! (La lecture de l'article nous apprend d'ailleurs qu'on soupçonnait la femme d'avoir fait-disparaître He cadavre avant d'être ' arrêtée. Mais le titre ne respectait guère cette chronologie.<5=^> Sans accident de personnes. Parlant du déraillement de Schaeitbeek, au 'cours duquel deux locomotives furent culbutées et une voiture -de seconde classe, vide heureusement, fut fortement détériorée, .un de nos confrères imprime : « Il n'y a aucun accident de personnes. » Après 'quoi, il donne la liste des blessés, qui ne comprend pas moins de dix-neuf noms. Combien en aurait-il fallu pour qu'il y eût des accidents de personnes? La beauté des femmes. On s'est toujours demandé comment il se faisait que les femmes fussent douées de traits plus fins que les hommes. Ayant creusé la question sous toutes les latitudes, un savant anglais éalaircit ce mystère palpitant : il paraît que la femme doit sa beauté au peu (d'effort cérébral qu'elle dépense. Et le sa.vant en question a pris la peine d'étayer ,son affirmation de. cet exemple : Il existe dans les Indes anglaises une tribu sauvage, celle des Zarro, où les rôles de notre société se trouvent complètement renversés. C'est la femme, chez ce peuple, qui travaille, s'occupe des affaires de l'Etat, gagne sa vie, celle de ses .enfants et de son époux. C'est elle d'ailleurs qui a choisi son mari et l'a demandé en mariage. Après quoi, elle l'a installé au logis sans qu'il ait d'autre occupation que de lui plaire. Or, il se fait que les femmes de cette tribu sont de véritables guenons, tandis que les mâles sont d'un type remarquable - Chez nous aussi, il y a dès femmes qui « tra/vaiiUlent » ; elles ont des hommes qu'elles prisent pour leur beauté, mais... mais qui n'en sont pas moins de vilains messieurs I Les enquêtes. On sait ftue les journaux, spécialement durant lés «fiois de vacance, alors que la « 'copie » fait défaut, aiment ouvrir des enquêtes qui en arrivent à se prolonger dans les mois d'hiver. Ces enquêtes, du reste, sont généralement absurdes et les questions auxquelles elles demandent de répondre se trouvent posées en dépit du sens commun. Le modèle du genre peut être trouvé dans l'enquête des trois volumes, pour laquelle, cependant, Maeterlinck trouva une réponse sérieuse et parfaite, louant la belle langue française traditionnelle.. Par contre, on doit approuver le « Temps », qui demande aux savants de nous dire quels sont les desiderata les plus urgents de cette science dont les profanes ignorent presque tout, en dépit (ou à cause) des vulgarisateurs. C'est pourquoi les réponses sont aussi intéressantes que pittoresques parfois. Citons, en éxemple, le cas du professeur. Desgrez. Il fait remarquer combien rares sont les hommes ayant la science et le talent des grandes recherches biologiques, celles dont l'humanité attend la disparition de la lèpre, de la tuberculose... Et il ajoute : « Il faudrait que ces savants fussent, dans leur pays, assez rémunérés (et assez décorés, s'ils le désirent), pour pouvoir ne s'occuper que de ces questions. » Et c'est une chose admirable. Oui, ces savants qui risquent leur vie et dépensent les heures précieuses de la joie aux pires travaux, peuvent être sensibles à l'inutile décoration... Il est vrai qu'elle devient « sérieuse », portée par eux ! La fin do Carmen. Le rôle de la gitane, célébrée par Mérimée] et immortalisée par Bizet, recueille les suffra- i ges unanimes des cantatrices, toutes désireu- : ses /d"édlipser la gloire souriante (de Galli-Ma-rié. Perverse ou passionnée, altière ou débraillée, insouciante ou sensuelle, les Carmen furent innombrables... .Saluons, au passage, Em-nua Oailvé, Georgette 'Leblanc, Mérentié, Bré-val, Charlotte Wyns, de Wuovina, Chenal, Mail é de ITsle, la meilleure de toutes, peut-être, sans iparler de l'ex-belle Otéro, qui, — quelques soirs durant, — eut la fantaisie d'exJriber, .sous les espèces de l'Andalouse fatale, ses yeux, étincétants et sa gorge histo-[rique... A la Monnaie, c'est actuellement M"0 î Symiane qui charme, non seulement don José, •mais encore le public, ce qui, on l'avouera, ett moins aiaé!... Pour n'être pas extrêmement brillante, ou singulièrement originale, l'interprétation de M11" .Symiane est, du .moins, intelligente et .consciencieuse. Cette artiste dédaigne lies effets faciles, «les excentricités d'un goût douteux et répugne aux mises en scène conventionnelles. C'est ainsi qu'au dernier acte, elle se garde •d'imiter d'illustres devancières, qui, poursuivies par don José, décrivaient des cercles AnPrfdnq n.lnris irrn^vifi/t.pnt à Hrnito cà. ù rrani->hn autre chose. En un grand mouvement d'effroi, elle fuit ila navaja, quand s'élève des arènes le chant-vainqueur du torero... Alors, en un irrésistible élan, oublieuse de tout ce qui n'est pas l'aimé, elle vole vers lui, et don José n'a qu'a étendre le bras pour la frapper. C'est mieux que la poursuite d'antan ; mais corn- • ! bien nous préférons 'la mise en scène innovée par la grande tragédienne -lyrique Lucienne « Br-éval. Elle voit le poignard luire aux mains , de - don José, réprime vite un léger mou.ve- . ment de terreur, hausse les épaules, puis, orgueilleuse et méprisante, un sourire de défi ( aux lèvres, immobile, sûre de sa puissance, < nargue et provoque du regard l'amant tfarou- , che..r Tout crie dans son attitude : « Tu n'ose- i ras pas ! » Et, même, lorsque Bréval tombe sous le fer, ses prunelles réfléchissent, — plu- i tôt que de l'horreur, — un étonnement dm- <i mense... ( En tous points conforme à la psychologie de j Carmen, cette mort laissa une impression pro- { fonde de beauté et de vérité. M11» Symiane est j adroite et compréhensive ; qu'elle y réflé-chisseL. t (r5^ t Péché dans la « Meuse » Nous relevons, dans Ha « Meuse » du ven- < dredi 6 février, une jolie .bévue léchappée à la ( plume dé M. Vailentin De Marcy. Il y fait le < portrait en pied die (M. Maibille, député de Soi- j g nies, bourgmestre de Rœulx et professeur de c droit civil "a l'Université de Louvain, et pro- j clame que cet honorable, « qui est toujours j très allant, entrera prochainement dans sa ^ soixante^dixième année... Il n'y a pas à le c nier, ajoute-t-il, puisque l'état-civil dit très clairement : « né en 1S49 ! •» l Et cependant, si en se donne la peine de c compter sur ses doigts !... ' \ (s^^D \ Leur arsenal. ( Nos brillants confrères cléricaux, le « Petit Belge » et le « XXe Siècle » tentent de se livrer au sport favori des gens de leur parti, lequel consiste à faire l'apologie de l'Eglise par 1 des auteurs anticléricaux. Mais, aujourd'hui, le « Petit Belge » et le « XX0 Siècle » manquent de c virtuôsité. Car le malheur est que, dans leur désir de trouver des auteurs anticléricaux, ils vont frapper à des portes qui leur sont, au vu ' et au su de tous, depuis longtemps ouvertes. 1 Les voilâ-t-ils pas qui s'adressent à Maurice i Barres, ce qui est louable, en l'accusant de / n'être ni croyant ni pratiquant, ce qui est er- £ ronéi Car il faut être d'une ignorance sordide, ou d'une incompréhension parfaite, ou d'un manque de documentation absolu, ou enfin d'un ' humour très accentué pour affirmer que Mau- v rice Barrés est un incroyant. A nos exquis con- ' frères de choisir la rubrique qui leur convient. 1 - saferparler de cette série d'articles citée par nos confrères et parue dans la « Revue des l Deux-Mondes » — (magazine anticlérical, ô / « Petit Belge » ?) — sous le titre « la Grande i Fitié des Eglises de France », il y a une certaine l « Colline inspirée » dans laquelle Maurice Barrés souniet.la fantaisie de la Colline à la disci- ( pline de la Chapelle, ce qui n'est pas précisément une preuve de l'anticléricalisme de "Mau- ^ rice Barrés. Ce qui n'empêchera pas nos bons cléricaux d^ continuer leurs petites manœuvres de dé- < u'umement de textes, pour l'édification de leurs c ouailles et la plus grande joie de la « Chro- t nique ». < Nouvelles à la maiK 11 Dans quelques années, quand les femmes se-rorit éligioles. Monsieur sort pour aller voter. Madame, qui est très soupçonneuse, lui recommande, d'un ( t'in jaloux : ^ \ — Tu sais", pas de bêtises; je te défends do ( x'oter pour une femme!... : — Ctaiips amis* 1 Les députés libéraux, MM. Franck, Delvaux, ^ Pècrher, Augusteyns et Royers ont. rendu publique une déclaration par laquelle ils se rallient aux revendications flamandes exprimées $ar l'amendement Franck-Van Cauwelaert- j Huysnians, qui constitue l'affirmation du droit incontestable du peuple flamand. Cette déclaration est. diversement commentée 1 dans les milieux libéraux. *** Je vous ai signalé le congrès des étudiants , flamands catholiques qui s'est tenu à Anvers. A l'assemblée générale, tous les députés se sont fait excuser, même M. Henderickx et Yande-perre... Seul Frans Van Cauwelaert est resté et il a parlé. Son langage a été ferme : « Il peut y avoir, a dit le député flamingant, un moment _ où notre conscience nous dit que le peuple ne se meut pas du côté où se meut le gouvernement, et alors je n'hésite pas et je reste aux côtés du peuple. ■> L'orateur termine après avoir comparé les cas-; quettes bariolées des étudiants à un arc-en-ciel lumineux qui se lèvera après la tempête et la pluie et qui s'étendra des confins du Limbourg, jusqu'au bord de la mer, en assurant que rien ne peut se faire contre le peuple, mais tout alvec lui. La salle est en proie à un véritable délire. Van Cauwelaert est l'objet d'une ovation formidable et le président lui donne l'accolade... Van Cauwelaert n'ira pas à Canossa. Les autres y sont déjà. * * * L.'Algemeen Nederlandsch Verbond (groupement neutre) tenait un meeting le même jour. Pas grand monde. On a entendu M. l'avocat WiîdierS, ancien président du Nederduitscbe Bond, qui a déclaré que si l'on continue à lasser la patience des Flamands; ils réclameront la séparation administrative ! Puis M. Deswarte a proclamé que notre langue, c'est le néerlandais ! ! ! ! En Flandre le flamand,, voilà notre devise et elle se réalisera en dépit du vote négatif d'un Segers (hou hou), d'un de Meester (hou hou !), d'un Delvaux (hou hou!), d'un Schollaert. ancien président du Davidsfonds (hou hou !), de la piteuse abstention d'un Kerkhovc d'Exaerde (hou hou !*). M. Van Rove, avocat, ajoute : « La. digue tl.a-| mande est assaillie par l'océan fransquillon. Si elle cède à la. mer, les traîtres à la mer. » (Longues acclamations.) HORS FRONTIERES Lundi 9 lévrier. Le voyage dit kronprinz 'dans le canlre api- . min tombe en un singulier moment. VAngleterre el l'Allemagne viennent de ( conclure l'accord a(ricain6-àsiulique d'après a equel 'le cliemin de {er de l'Angola tombe t ;ous rmjtmnce allemande. Celte ligne, qui :a de Benguela (.Lobilo-bay) à Kambove el fui se raccordera par le Kaianga au rai lie a ij le l'Est africain, donne à l'Allemagne la do-nmation, pour le présent économique, dans 'avenir politique de toute l'Afrique centrale. Nous ne voulons pas ici juger les actes de 'Angleterre. Remarquons seulement qu'en 'occurrence elle se montra plus coulante vis■ 1 i-vis de l'Allemagne qu'en 1898 vis-à-vis de | a France, au moment des incidents de Fa- ' iiod.a. La ligne Cap-Caire, que Londres dé-fendit avec tant d'd-prelé, ne s'en trouvera , ias moins coupée, mais par un adversaire J autrement entreprenant el dangereux en ma-ière industrielle el commerciale. Mais passons. Bornons-nous à noter ce léptacemenl quasi-impérial, lequel a sans loule pour but de permettre à l'héritier princier de reconnaître ses /mires possessions. Remarquons en plus que chaque randonnée l'un prince allemand en Afrique a eu pour ésultat une extension de la force el de la I iuissance allemande dans le continent noir : t i le plus important, ou presque, de tous se ; 'éplace, que va-t'-il rapporter dans sa valise? I Il y a quatre ou cinq ans, un ouvrage parut ; Lisbonne, qui suscita la plus vive émotion, ncore que l'on fût en jileine préparation ré-lolutionnaire. Il avait pour litre : Queni 'iive?... Angola ! A quand sa réplique belge : ;ar«3e à vous!... au Congo! * 1 * * La comédie albanaise se poursuit. Les seuls alholiqnes offrent la coumnve au prince de Vied. Les musulmans s'abstiennent; sans 'ouïe réservent-ils leur liberté d'action pour i 'avenir. ' Molons, pour ne pas changer, l'altitude de 'Autriche el de l'Italie , qui s'attribuent l'in-icstiture de ce trône. Le prince de Wied'tien-'ra sa couronne des seules puissances adria-iques. L'Europe, une fois de plus, est reléguée dans l'assistance. * * * L'on commence, en France, à s'occuper du tudgel, qui court grand risque d'être bâclé, •i l'on s'en occupe sérieusement, il ne peut ire mis sur pied qu'à Pdqves... ou à la Tri-i ilé. Or la Trinité tombant un bon mois après es élections et Pâques.en pleine période de ) i réparation électorale, je vous laisse, à pen-cr ce que sera le malheureux, un ours très i au léché. ..'espionnage dans l'Est français es perquisitions continuent et sont fructueuses De Nancy, le 9. — Dans un interrogatoire [d'il a subi ce matin, Tiliéodore Burgard n'a :essé de protester de son innocence. Il a pré-endu s'intéresser beaucoup à la photographie i :o aux choses militaires, comme ancien sol- ] lat, mais n'a pas essayé, dit-il, de surprendre i es secrets de la détense nationale. ■ Au surplus, il a déclaré qu'il ne répondrait lorénavant qu'en présence de son avocat. ,De nouvelles perquisitions ont été opérées l'aibord «liez Ml" Charles, maîtresse de l'es-lion, oïl une' volumineuse correspondance a lté saisie, et dans un petit logement de la rue le la Hache. De nombreux documents et des photogra-ihies ont été trouvées par la police. Dans les Balkans .a collaboration (le la triplice et du Foreign Office De Paris, le 9. — On mande de Londres au : Temps » : « Les puissances de la Triple Allante ont tait savoir au gouvernement hritan-lique qu'elles acceptent l'envoi de ta notifica-iion qu'il a préparée et qui est destinée à faire Èonnaitre au gouvernement grec les intentons des puissances en ce qui concerne l'évaluation de l'Epire. Les négociations se poursuivent en ce qui concerne la Turquie, mais :1 reste acquis que les deux communications feront faites simultanément. La proposition de rédaction de l'Angleterre x été adoptée dans ses grandes lignes. Les Puissances de la Triple Aid Lan ce ont demandé seulement deux précisions supplémentaires : La première, qu'il soit entendu que l'évacuation commencera dès le l°r mars et ne pourra ie prolonger au deliâ du 31 ; la. seconde, qu'on communique sans retard à M. Venizelos, qui n'en a pas encore reçu officiellement communication, le tracé de la frontière sud tel qu'il a été fixé par le protocole de Florence. » L'opinion hellène est pessimiste sur les intentions de la Porte D'Athènes, le 9. — Plusieurs journaux considèrent pue le maintien ici de GhaT il) bey devient difficile à. la suite des déclarations qu'il à faites récemment au sujet des iles de la mer Egée. Capenïlant, 1' « Embros » estime que le rap-pe.l de Ghalib bey n'aurait aucune signification, puisque ses déclarations reflètent l'opinion de la Porte. <> GeMe-ci ne dissimula jamais, dit le journal, l'importance attribuée par elle à cette question, par suite sans doute des encouragements qu'elle reçoit de quelques puissances. Il ne se trouvera pas en Grèce de gouvernement pour renoncer volontairement aux iles. » Le/ journal conclut : « Si la Turquie veut la guerre, nous chercherons â l'éviter par tous les moyens possibles, mais nous n'hésiterons-pas, si nos intérêts sont en péril. » La « Nea Imerea » croit que la résistance tomberait dans les vingt-quatre heures, si l'Angleterre faisait, de la question des îles un « casus beUi ». L'accord russo-turc sur l'Arménie est définitif De Paris, le 9. — On mande de Constantino-nio an « Te.m.ns » : « L'accord relatif à l'Ar- La crise mexicaine La lutte autour du pétrole De New-York, le 9. — Une dépêche, de la /era-Cruz annoncé que les troupes gauverne-nentales se sont emparées hier soir de pres-iue tout. 1'a.pprovisionnement de pétrole du >-énéral Vil-la. Il resterait seulement aux che-nins de fer internationaux mexicains un ap-îravisionnement pour six jours. BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE Un singulier voyage d'études De Berlin, le 9. — Pour expliquer les bruits oiïtradicterres concernant un voyage du Kroa-)rinz et de la princesse en Afrique, il y a lieu le constater que l'on .étudie actuellement la [uestion relative à un voyage que le prince et a princesse feraient dans le courant de l'été lutour de l'Afrique, pour visiter toutes les co-onies allemandes et y recueillir des renseignements, mais qu'aucune décision définitive ra encore été prise à ce sujet. GRANDE-BRETAGNE Les sanctions dans les détournements de la marine De Chatam, le 9. — Le commissaire en chef ,owry„ inculpé de détournements sur les fonds avals,s'élèvent à plus de 14,000 livres sterling, i, été. condamné aujourd'hui a trois ans de ravaux forcés. FRANCE ! A LA CHAMBRK Le budget De Paris, le 9. — La Ghambre a commencé iet après-midi la discussion du budget de 914. L'emprunt russe à Paris De Paris, le 9. — On annonce que l'emprunt ■usse 4 et demi pour cent sera émis le 12 février, au cours de 468 fr. 75 non libéré et dô SG fr. 25 libéré. JAPON La marine devant le Parlement De Tokio, le 9. — La commission du budget le la Diète a voté une réduction de trente mil- ions de yens sur le budget de la marine. LE DÉBAT M LES HOSPICES au conseil commuiial Due séaicBjrapse L'ouverture de .là séance était fixée, à deux leures-, mais il n'y a dans la salle au mo-nent où nous y arrivons que des conseillers )rogressistes et socialistes. Une partie de nos nandaîaires communaux est réunie dans une •aile de l'hôtel de ville, sous .la présidence de U. Max, pour délihérer, — dit-on, — sur /la açou dont il conviendrait de continuer l'irri-ant débat sur la gestion du conseil des hos-nces. Faut-il laver en public tant de linge sale ? En attendant d'arrivée du bourgmestre, on échange des pronostics : Siégera-t-on jusqu'à ninuit, .pour en finir? lin conseiller l'affirme rès sérieusement. Bigre ! 11 va falloir souper ici. « Pouitvu que ce ne soit pas aux frais des nosipices ! » lance un loustic... A deux heures un quart, le bourgmestre ou-^re la séance. L'AFFAIRE DES VINS M. Brabandt.—- A la dernière séance, M. Bras-jine a dit ici que M. Catteau avait .avantagé son neveu dans une adjudication dû vins. Je lois à la vérité de dire que M. Catteau s'étant Lperçu qu'il y avait un de.ses parents parmi .'es adjudicataires, s'était abstenu. Le procès-verbal de la séance, d'adjudication, que j'ai si-imé, le prouve. M. Huisman-Vanden Neste. — Cette rectification vient huit jours trop tard. M. Brabandt. — 3e rectifie quand il me plaît. (Protestations.) M. Max. — Ce que vient de dire M. Brabandt est exact. M. Catteau, le procès-verbal de dégustation en fait foi, s'est récusé. iM. Brassine lit un procès-verbal d*où il déduit que M. Catteau ne se serait pas toujours •abstenu. M. Max. — Les questions de personne ne doivent pas être discutées ici, mais en comité, secret. t Approbation.) M. Camille Huysmans < attrape » MM. Brabandt et Brassine qui, à tout le moins, se sont conduits imprudemment en portant une accusation sans fondement contre M. Catteau. Le procès-verbal est là pour l'établir, Vous savez que M. Catteau est un honnête homme, très large et très généreux. Quel est donc le but de cette campagne ? De jeter de l'opprobre sur un homme que tout le monde sait parfaitement incapable de la moindre action indélicate. M. Catteau est au-dessus de toute suspicion. Alors, pourquoi laisser supposer lâchement qu'il tire un bénéfice d'une manœuvre incorrecte ? Parce qu'il faut émouvoir le public, le forcer à se dire, par voire agitation : « Il doit y avoir des fripouilles là !" lié bien ! c'est toujours le même système. Les braves gens pensent qu'il y a là quelque chose qui se passe. Et il ne se passe rien. Chaque fois qu'un fait est incriminé, nous avons établi qu'il était faux. Ne donnez pas corps à des insinuations. C'est infâme, car des femmes et des malades sont mêlés à cela. On les frappe en touchant faussement à l'honneur de leur mari ! M. Camille Huysmans prononce ce discours avec calme d'abord, avec une colère violente à la fin. M.Bra^sine, tentant à tout moment d'interrompre, lè bourgmestre le menace de le rappeler à l'ordre. M. Brassine. — M. Catteau est un parfait honnête homme. J'en fais la déclaration publique, mais je maintiens, qu'en l'911, il n'a pas fait de réserves. M. Max. — Cet incident est donc clos. M Jauquet. — Je tiens à faire remarquer que M. Brassine crée ici un quiproquo. Lorsque M. Mardi ÎO février 1914, — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE BELGIQUE) A1?» Année» — M» 40 Hl HiHHmB

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