La dernière heure

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s.n. 1914, 25 April. La dernière heure. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zw18k76s1f/
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SEUL JOURNAL BELGE tyant fait contrôler et certifier ?ar experts comptable* lermenté» prit dei tribunaux, les tirages quotidiens :t moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS ■ La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ - ni'\ ABONNEMENTS iKuxxLLia rsovnci Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • S.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN. . • • • 16.00 Pow rétranger 1« prix dm BmxtOei, (• port •a pla*. D n'exista pas d'abonnement menmel. — Pour Bruxelles indiquer, en s'aboanant, si l'on désire recevoir l'édition dn soir en celle do matin. — Les frais do reeoarrement «esl à la charge des abonné*. N* 115 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 25 AVRIL 1914 ================== ' „ CINQ CENTIMES L LE JOUR DU MEDECIN LES ŒUFS Chaque Belge consomme environ [50 œufs par an, du moins les statistiques nous l'affirment, et cela fa réjouir beaucoup de pauvres iiables qui ne savaient pas avoir [ait tant de trempettes, ni avalé lant d'omelettes. Il est vrai qu'il y a des amateurs nui se font faute de gober, chaque jour, des dix ou douze œufs, sous ioutes les formes. Il est vrai qu'il y a des gourmands fortunés pour qui un potage, un beefsteak, une sauce, un bol de lait sans œuf, sont indignes àe paraître sur leur table. Dans leur idée, rien n'étant plus « innocent » que l'œuf, rien ne peut être mangé avec plus de certitude, de bien-être et de bienfaisance... Il faut en rabattre! Je n'apprendrais rien à personne en répétant que l'œuf est composé de la coque, du blanc et du jaune. Ce serait déjà un peu plus curieux de retenir que la coque contient 7 grammes de chaux, que les 17 grammes de jaune et les 36 grammes de blanc renferment une énorme quantité de sels de potasse, de soude, de chaux, de magnésie, de fer et de phosphore, éléments rares des aliments de luxe. Mais j'étonnerai, sans doute, beaucoup d'ingénus en leur montrant que l'œuf, même frais, est fort loin de représenter toujours la nourriture idéalement pure, idéalement saine qu'on se figure exister sous la fermeture soi-disant hermétique de la coque... Comme j'épouvanterai, un autre jour, non moins de bons naïfs adorateurs de la nature et des « nourritures naturelles », en disant que l'œuf, loin de convenir à tout le monde, loin de constituer rationnellement la principale alimentations des convalescents et de tous les malades, constitue, pour certains, un véritable poison. Non, l'œuf frais n'est point toujours l'œuf pur. Au contraire, l'œuf, frais pondu d,'une poule malade 'est çoiivent infecté. C'est un Ilouillen-dépêchants microbes qui fc-rmepTô Bijus 'a coquille, que traversent parîaiti-nieiït, *uog3S kien, tous les gaz nécessaire»" 5 la vie mi-Ave.1', " ^ ratit4*"* * " .' .. i lt exemple, un aviculteur consommé, M. Cotte, de Baulers, connu pour ses travaux et ses découvertes sur la coccidie des poules qui ravagea lant de poulaillers, ces derniers mois, autour de Bruxelles, M. Cotte rappelait que l'œuf, depuis le moment où il se détache de l'ovaire de la poule, jusqu'au moment où l'aviculteur le recueille dans les paniers et les nids, l'œuf est soumis aux plus terribles causes de contamination. En effet, suivant l'oviducte, l'œuf non encore scellé dans sa coquille, rencontre, d'abord, tous les germes infectieux remontés du cloaque, si la poule est malade. Ensuite, pondu dans les paniers, l'œuf mis en contact avec les matières fécales de la poule, absorbe ces germes à travers les pores relativement énormes de la coque. Il faut donc recommander aux éleveurs de poules, aux récolteurs d'œufs, de soigneusement séparer les poules saines des poules atteintes de la coccidie, diarrhée infectieuse. Lés œufs des poules malades ne doivent pas être mis en vente : ils sont dangereux. Il faut recommander aussi aux débitants d'œufs, de soumettre au plus tôt, après la récolte, les œufs à un lavage qui les débarrasse des matières dont ils sont si souvent souillés. C'est beaucoup, c'est trop demander! Il faut ne pas connaître le paysan pour solliciter de lui tant de soins. Et je le connais, rien à (aire! Je tourne donc la difficulté. C'est à vous, consommateurs d'œufs, que j'adresse mes recommanda-lions.En ces temps de diarrhée infectieuse des poules, évitez de gober crus des œufs dont vous ne connaissez point absolument la provenance, des œufs que vous n'avez point vu, pour ainsi dire, pondre sous vos yeux, par des poules absolument saines. Ne croyez jamais un paysan qui ne vous affirme rien concernant les œufs, le lait ou le beurre qu'il vous vend « en âme et conscience ». Ne mangez pas «ion plus d'œufs douteux à la coquel La température où il ont été portïs par ce genre de cuisson ne peil suffire à y détruire les germes ïifectieux qu'ils pourraient conteniii Cuisez-les plutôt en omelettes, embrouillés; cuisez-les durs, cuisezles fermes. En crème, en sauces, Ai gâteaux, en entremets, qu'ils Bent toujours été assez cuits que pour être désinfectés.Ne dites pas, à présent, que je suis un méchant enpêcheur de « gober les œufs en 'onds ». Une botte d'asperges de pfelines, s'est toujours mieux trouvé* de la compagnie de six œufs cuis bien durs, que d'œufs simplement mollets. Régalez-vous, et ne m< maudissez point. Dr Louis fELATTRE. PROSPÉRITÉ 1 NATIONALE UN SIGNE DE DÉTRESSE A LA MERCI DE SES FOURNISSEURS COMME EN TURQUIE I Lorsque des pays sans res-ftf - source sont contraints de sol-Dfli liciter un emprunt onéreux chez quelque riche puissance, leurs gouvernements joignent généralement, à l'appui de leur demande, la tentation de commandes industrielles importantes. Qui eut pensé, il y a quelques années, et aujourd'hui, en lisant les bilans du gouvernement clérical que l'on répand dans le pays en vue des élections, qui penserait que la Belgique en pourrait être réduite à des procédés identiques.C'est pourtant là que nous en sommes arrivés, comme vient de le montrer M. Buyl. L'honorable député d'Ostende, en effet, a fait cette curieuse constatation, que certaines firmes industrielles, favorisées par le gouvernement, se retrouvaient parmi les prêteurs à court terme auxquels celui-ci s'adresse à la veille de ses échéances. La presse cléricale est singulièrement sobre de commentaires sur ce petit fait; il semble que la polémique ne le tente point. Est-ce que les officieux n'auraient décidément rien à dire pour la défense des grands financiers de leur parti, ou bien préfèrent-ils ne pas attirer l'attention du public sur ces procédés inattendus? Nous leur laissons le choix. A moins qu'ils ne recouvrent la parole, et nous expliquent naïvement que le ministre des finances ignorait, en empruntant, qu'il s'adressait à des favorisés du gouvernement. Cette explication ne changerait rien, du reste, à la signification du fait lui-même. Il est évident qu'un gouvernement ne recourt à de semblables procédés qu'en cas d'extrême détresse. Avant d'emprunter de l'argent à son valet de chambre ou à son bottier, le fils de famille a généralement épuisé d'autres sources d'emprunt. Il en est de même des gouvernements Qui s°, iraient à la merci de leurs fourni ^sFcirs, en sollicitant d'eux des emprunts. Aujourd'hui, ce sont les commandes de l'Etat qui garantissent les emprunts de nos maîtres. Demain, ce seront sans doute les recettes des chemins de fer ou des droits d'entrée qui les garantiront. Nous n'aurons plus rien à envier à la Turquie. Un Cadavre de jeune Fille dans un Train Berlin, vendredi. — On a trouvé, dans un compartiment de chemin de fer de deuxième classe, sur la ligne Siegen-Giessen, le cadavre d'une jeune fille qui se rendait dans cette dernière localité. Comme la cause de la mort n'a pas encore pu être établie, le jeune homme qui a signalé le fait aux autorités de la gare a été mis en état de prévention. — Havas. DEMANDEZ PARTOUT U DE1IÈ8E HEOBEIM™ vj£ 16 Pages ✓S" 5 Centimes /.»* TEXTE. — La Semaine; De tout un peu; la Mode; la Vie au foyer; les Théâtres et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux; Nos Ephémérides; la Semaine sportive. Nouvelles littéraires: La Sagesse de c't'amour, par Georçes Mitchell; La Statuette, par Armand de Laportc; Comment Mme Hélène Pillât tomba du ciel, par Emile Hin-7.elin; Le Comédien blanc, par Henry de Forge; Une Suffragette, par Charles Dor-mer. — Notre roman: Une Ame de vingt ans, par Daniel Lesueur. ILLUSTRATIONS. — Les souverains anglais à Paris (5 clichés); l'intervention américaine aux Etats-Unis (4 clichés) ; le concours de la race bovine au Cinquantenaire; les affiches électorales en France (2 photos) ; l'entrevue d'Abbazia; la course cycliste Paris-Tours (2 photos); les matches de football de dimanche dernier; les nomades en Perso (5 photos) ; Mme Mary Lilloir, de l'Olympia; Mme Dalbretty, dee Folies-Ber- LES SOUVERAINS ANGLAIS QUITTENT PARIS Paris, vendredi. — Le roi George et la haute politique, mais sur les sympa- la reine Mary ont quitté Paris aujour- thies des deux peuples. Dans les événe- d'hui par la gare des Invalides à ments de Paris, nous ne trouvons pas 10 h. 1/4, par train spécial, avec Sir E. d'encouragement pour les idées perver- Grey et les personnes de leur suite. ses qui voulaient transformer l'Entente M. et Mme Poincaré les ont accompa- en une alliance. Il est à noter que les gnés à la gare. discours et les conversations ne contien- Sur le désir exprimé par le roi, les nent .aucune allusion à la Russie. Le honneurs n'ont pas été rendus sur le seu* -^1SJ vrw f m i ^ quai du départ et la musique de la Gar- regard 1 intimité de 1 Entente entre les de républicaine avait été renvoyée. — deux pays et d indiquer que 1 entente Havas ^oit devenir permanente. A ce point de vue, la visite a eu un grand succès. LE DEPART A CALAIS LA PRESSE FRANÇAISE ro Sr^t 7t stoppe en ££"5 ™dredi- " royal entre en 0are et stoppe en lace du seilieinent commentent, le communiqué yacht royal. Le roi descend le premier. Il publié hier soir au suj<!t des entret£ng porto 1 uniforme de grand-amiral. Le de Sir Edward Grey et de M. Doumer- souverain serra la main au préfet et aux gue. Le cortège passant devant l'Arc de Triomphe autorités et manifesta sa satisfaction de ' son séjour en France. Il passa ensuite en revue les troupes, tandis que la musique jouait l'hymne anglais. La reine descend ensuite. Elle porte un élégant costume tailleur beige. M. Butler, président de ia Chambre syndicale des fabricants de tulle lui présente une corbeille contenant les plus beaux échantillons de la fabrication ca-laisienne.Les souverains montent à bord du yacht royal puis prennent congé des autorités. La colonie anglaise massée sur le quai pousse des hourras frénétiques. Le yacht « Alexandra » quitte le port à 3 h. 12. La musique joue l'hymne national anglais. Le roi, debout sur le pont, sahie les autorités. A la sortie de la jetée les souverains sont salués par les salves des navires des escadres française et anglaise qui escorteront les souverains jusqu'à Douvres. Le vent souffle assez violemment du nord-ouest. — Havas. L'ARRIVEE A DOUVRES Londres, vendredi. — Le yacht royal « Alexandra » portant le roi George et la reine Mary, est arrivé à Douvres à 4 h. 30. — Reuter. f LA SATISFACTION DES SOUVERAINS Paris, vendredi. — Les journaux disent que les souverains anglais exprimèrent à M. et à Mme Poincaré, à plusieurs reprises, leur profonde satisfaction de l'accueil qui leur fut fait à Paris. Cet accueil dépassa leurs espérances. Ils emporteront en Angleterre un sentiment de _ profonds reconnaissance, un souvenir inoubliable. Sir Edward Grey, qui visita, hier, Paris en compagnie de Georges Gain, confirma à celui-ci cette impression de ses souverains. Le roi le déclarait hier à table. La reine se déclarait très flattée de l'accueil qui lui fut fait. Elle fut très . sensible aux manifestations de sympathie et d'enthousiasme des quartiers populaires. Interviewé, M. Stephen Pichon déclara que les fêtes de ces jours derniers lui causent une véritable joie. Il a l'impression profonde que l'Entente en sort fortifiée, précisée de la façon la plus heureuse.LA PRESSE ANGLAISE Londres, vendredi. — Du « Dailv Graphie »: Nous ne pouvons pas laisser échapper cette occasion sans répéter combien nous sommes touchés par les démonstrations de Paris, sans exprimer notre entière réciprocité de ces manifestations d'affection pour nous-mêmes et d'attachement à l'Entente auxquelles» la nation française a donné une si cordiale et si splendide expression. Les .fêtes de Paris ont donné à l'Entente une nouvelle vigueur, un plus grand sentiment de sa responsabilité. Du « Daily News t>: L'accueil magnifique et spontané dont le roi a été l'objet à Paris signifie que l'amitié entre les « Excelsior j> estime cfue ce communiqué aura un retentissèment accru de ce qu'il associe la Russie à-l'çeuvre passée, présente et future |lè la Grande-Bretagne et de la France. Dans sa brièveté, il laisse voir que les déua» hommes d'Etat eurent des échanges des vues approfondis. La Triple-Entente en sort fortifiée. Le « Petit JourpaiJÎ; constate que la déclaration nettes de3 -deux gouvernements confirme la portée profonde et durable des manifestations ae ces jours I derniers. Le communiqué met au point les in-f^mations ip.eompH-u quelques im-pretàf o r.o hasardeuses - ^uvét'aieiii -mêlées aux commentaires sympathiques provo-quéspar l'affirmation croissante de l'amitié franco-anglaise. — Havas. LA PRESSE RUSSE Saint-Péterchourg, vendredi. — Le « Courrier de bV-Pétersbourg » croit pouvoir confirmer la nouvelle selon laquelle, pendant le séjour des souverains anglais à Paris, la base d'une convention militaire anglo-française a été jetée. Cette convention, dont la Russie a pris l'initiative, avait déjà été préparée et approuvée, après quelques modifications, par les diplomates delà Triple Entente, avant l'arrivée des souverains anglais à Paris. Le projet doit être soumis prochainement aux milieux compétents russes et par conséquent au tsar. Le « Courrier » critique le silence dont on use vis-à-vis de la presse russe au ministère des affaires étrangères. — Havas. La Santé de François-Joseph VACANCES DE CONVALESCENCE Vienne, vendredi. — Les médecins estime que le sommeil de l'empereur Fran-çois-Joseph, quoique troublé fréquemment par des quintes de toux persistantes, est cependant suffisant. La solution du catarrhe du côté droit a fait de nouveaux progrès. Malgré le conseil de ses médecins et l'insistance de son entourage, l'empereur refuse de se rendre dans le Midi dès qu'il sera en état de voyager. L'empereur préférerait se rendre avec la Cour à Budapest pour retourner ensuite à Schoenbrunn et passer les vacances d'été à Ischl. Il est cependant probable qu'il n'en sera pas ainsi, car les médecins conseillent au monarque, au cas où il ne voudrait pas faire uif séjour dans le Midi, de se rendre à la villa Hermès, à Lainz, près de Schoenbrunn. — Havas. LE NOUVEAU BULLETIN DE SANJÉ Vienne, vendredi. — On communique, aujourd'hui, le bulletin officiel suivant concernant la santé de l'empereur : Le repos de la nuit a été troublé par une toux persistante. Aucun autre changement ne s'est produit. L'appétit est bon et l'état des forces du malade est tout à fait satisfaisant. — Havas. L'AMÉLIORATION CONTINUE Berlin, vendredi. — La « Gazette de Huit Heures » s'est informée téléphoni-quement ce soir, à 6 heures, auprès du c-abinet de l'empereur d'Autriche, au château de Schoenbrunn, de l'état de santé de l'empereur. Il lui a été répondu que tous les bruits relatifs à une aggravation sont absolument sans fondement. Les accès de toux, qui ont troublé son sommeil pendant la nuit dernière, ont diminué dans le courant de la journée. L'amélioration continue. — Havas. DEUX CAMBRIOLAGES A BRUXELLES En rentrant, vendredi, vers 1 heure du matin, Mme De Herdt,apiculteur, rue du Midi, 79, a constaté que, pendant son absence, des malfaiteurs s'étaient introduits chez elle. Au premier étage, dans sa chambre à coucher, les malandrins ont fracturé le coffre-fort où ils n'ont trouvé que quelques bijoux. L'argent et les autres valeurs avaient été mis en sûreté. Pendant la même nuit, des voleurs se sont introduits, à l'aide de fausses clefs, dans le magasin de Mme Hautecœur, modiste, boulevard du Midi, 111. Le tiroir du comptoir a été fracturé. Mal heureusement pour les malfaiteurs, il était vide et ils ont dû retourner les mains vides. M. Van Herck, adjoint-commissaire de police de la 2® division, a ouvert une enquête au sujet de ces deux coups de cam-1 briolage. DANS LE MONDE DE LA PUBLICITE LETIRAGEDESJOURNAUX LIBERTÉ DE NE PAS DÉCLARER NÉCESSITÉ EN CAS DE DÉCLARATION DUN CONTROLE SÉRIEUX OBLIGATION DE DIRE LA VÉRITÉ Un de nos correspondants nous le téléphonait, il y a quelques jours de Londres : au cours d'une réunion organisée par des agences et d'importants clients de publicité, l'assemblée a émis le vœu que tous les journaux anglais fassent désormais constater et publier officiellement le chiffre de leur tirage ainsi que le nombre exact de leurs numéros vendus chaque jour. Cette manifestation constitue un épisode intéressant de la lutte ardente qui s'est engagée entre les diverses entreprises de journaux du Royaume-Uni, spécialement à Londres et à Manchester. Une situation analogue s'est produite, il y a quelques années, en Amérique, et le législateur a dû finalement intervenir pour obliger les propriétaires de journaux à publier deux fois par an leur tirage, officiellement contrôlé. Question de prix de revient A première vue, dans des conditions normales de concurrence, une telle exigence paraîtrait inadmissible, surtout si elle émanait uniquement d'annonceurs. Pour ceux-ci, le tirage d'un journal n'est qu'un élément du prix de revient de la marchandise publicité qu'ils achètent.Or, il n'est pas dans les usages du commerce d'imposer à chacun l'affichage du prix de revient des produits qu'il expose ou qu'il met en vente. Par conséquent, les journaux vendeurs de publicité, paraissent équitablement fondés à répondre à leurs clients comme n'importe quel industriel ou commerçant : « Je vous livre telle iparchan-dise à un prix de : prenez-la ou ne la prenez pas : si vous la prenez et si vous n'en êtes pas satisfait, vous ne reviendrez plus : je n'ai pas à vous indiquer mon prix de revient, pas plus que vous ne direz le vôtre quand vous placerez vos denrées par l'intermédiaire de ma publicité. » Ce langage semble tout à fait concluant: On ne voit pas bien ce que l'on pourrait y répondre quand il est tenu par des journaux ne tirant pas un argument décisif vis-à-vis de leurs clients ou du public, du nombre de numéros ou d'exemplaires qu'ils éditent. Une situation anormale Mais, précisément, en Angleterre et en Amérique, on se trouvait en présence de déclarations quasi-unanimes des tirages. Les unes étaient sincères, d'autres l'étaient moins; d'autres, enfin, étaient manifestement mensongères. Il en résultait deux conséquences : c'est que la plupart des clients de publicité ne disposant pas de moyens de contrôle indirects, ou acceptant de bonne foi les déclarations qui leur étaient faites, concluaient des contrats sur fausses garanties. D'autre part, les journaux qui publiaient la déclaration exacte et sévèrement contrôlée de leur tirage, étaient mis en état d'infériorité vis-à-vis de certains de leurs concurrents qui n'hésitaient pas, pour se faire valoir, à affirmer, au hasard, des chiffres de circulation absolument fantaisistes, ou à imprimer occasionnellement, devant un client émerveillé, des milliers de numéros dont 40 ou 50 p. c. restaient invendus. En Angleterre on n'a pas jugé utile de réclamer l'intervention du législateur, comme on4'avait fait en Amérique, mais les principaux journaux de Londres se sont trouvés instinctivement d'accord dans leurs intérêts, avec les annonceurs, pour tenter d'assainir le marché de publicité en réprouvant l'usage des fausses déclarations qui constituent un abus de confiance à l'égard de la clientèle, et un procédé fort discutable de concurrence. On comprend, dans de telles conditions, les exigences qui ont surgi dans les pays d'Outremer, vis-à-vis de tous les journaux indistinctement. On n'en est pas encore là sur le continent où le droit de ne pas déclarer les tirages reste intact, et où le fait de les publier demeure exceptionnel. Il est à souhaiter cependant, dans l'intérêt des journaux, des annonceurs et du public, qu'un accord s'établisse pour que, en cas de déclaration, celle-ci soit rigoureusement exacte, minutieusement contrôlée, et ne repose pas uniquement sur de simples affirmations intéressées. On évitera ainsi de regrettables abus qui pourraient parfaitement s'implanter ici comme ailleurs, et amener l'emploi de Temèdes tout aussi excessifs. TUÉ PAR SON ATTELAGE Un accident mortel s'est produit, vendredi matin, rue d'Itterbeek, à Ander-lecht.M. Victor Vandevelde, âgé de 55 ans, demeurant rue St-Pierre, à Jette-Saint-Pierre, conduisait un chariot chargé d'arbres. Soudain il fit un faux pas et tomba de si malheureuse façon qu'une des roues du lourd véhicule lui écrasa affreusement la jambe. Des passants se précipitèrent au secours du malheureux et le transportèrent dans un café voisin où un médecin vint lui donner ses soins. Le blessé fut ensuite transporté à l'hôpital d'Anderlecht. Il y est mort une heure après son arrivée, sans avoir repris connaissance. M. Vandevelde était marié et père de plusieurs enfants. UN COLLIER dans une boite aux lettres Saint-Pétersbourg, vendredi. — Il y a quelque temps, une lettre recommandée contenant un collier de perles d'une valeur de 60,000 m;: ': disparaissait du bureau de poste pri • «al de St-Péters-bourg. Le collier a ( ,é retrouvé hier dans une boîte aux lettres. On suppose que la lettre avait été volée par un employé des postes qui s'est débarrassé du produit de son vol de cette façon parce qu'il ne parvenait pas à vendre le collier. — Havas. Los douanes de Vera-Cruz occupée* par les troupes américaines. D^ns (e médaillon de gauche, le général m„exicain Maas qui opère la concentration de ses forces à Santa-Rita; à droite, l'amiral F.letcher, commandant la flotta américaine, à Vera-Cruz. A El Paso El Paso, vendredi. — Un escadron de cavalerie, un bataillon d'infanterie et une batterie d'artillerie sont arrivés ici. La batterie d'artillerie gardera le pont international. Les autres troupes renforceront les soldats déjà arrivés ici. Zapata s'en mêle Londres, vendredi. — On mande de Mexico au « Daily Telegraph » : Le célèbre chef révolutionnaire Zapata, qui provoqua la révolte de l'Etat de Morrel-los, s'est soumis au gouvernement de Cuernavaca, afin de se battre contre les envahisseurs. Il a demandé des trains pour transporter ses troupes à Vera-Cruz.Les renforts américain! Washington, vendredi. — Trois régiments d'infanterie avec de l'artillerie ont reçu l'ordre de se tenir prêt à être dirigés • sur la frontière mexicaine. — Reuter. Galveston, vendredi. — Quatre régiments d'infanterie, une batterie d'artillerie, six régiments de cavalerie, comprenant en tout 4,768 hommes, se préparent à partir, aujourd'hui, pour Vera-Cruz, afin d'y renforcer les troupes d'occupation. Le général Funston, qui a de brillants états de service au Philippins, commandera ces troupes. — Reutei. Matériel de guerre chargé au Havre Hambourg, vendredi. — Une note circule dans la presse d'après laquelle le matériel de guerre chargé au Havre à bord du paquebot « Ypirangua », de la Hamburg-Amerika-Linie, et destiné au gouvernement mexicain, aurait été faussement déclaré comme machines agricoles.Cette nouvelle est complètement dénuée de fondement. L'envoi se compose de douilles vides de shrapnells, de caisses de munitions vidés et d'affûts pour une batterie d'artillerie. Le tout était exactement désigné sur la déclaration de chargement à bord du paquebot. L'envoi est adressé au commandant militaire de Vera-Cruz et non pas personnellement au général Huerta. — Havas. La colonie française reste à Mexico Mexico, vendredi. — Presque toute la colonie française, malgré les facilités qui lui avaient été accordées en vue de son départ, a préféré rester à Mexico. Quelques manifestations se sont produites contre les Américains. L'ordre règne, néanmoins, dans la ville. — Havas. Carranza ne demande qu'à être reconnu El-Pazo (Texas), vendredi. — Le géné. rai Villa a informé l'agent spécial du département d'Etat qu'il refuse de se laisser entraîner dans une guerre contre les Etats-Unis. Il tient à prouver que son attitude reste amicale. Un agent du général Carranza dit que la note de ce dernier au président WiL-son ne contenait aucune intention hostile et avait été faite dans l'espoir d'où» vrir la voie à de nouvelles négociations. L'idée des rebelles est que les Etats-Unis devraient rappeler leurs troupes et reconnaître le général CaTranza. — Relater.Américains attaqués San Diego, vendredi. — Le consul i-mé. ricain à Essenada, télégraphie que lei fédéraux et la populace attaquent les Américains. Un bâtiment est déjà en route à destination de cette ville. — Reur ter. IV' ' " " « ' " . xscyai «. ucfc cuttlgto Washington, vendredi. — Le charg4 d'affaires mexipain est parti pour Montréal.Le chargé d'affaires à Mexico s'est reiv du à Vera-Cruz. — Reuter. Les pertes des Américains Washington, vendredi. — D'après det renseignements complémentaires reçu# hier soir, il faut ajouter 3 tués et 27 blessés aux pertes des Américains au cour» de la prise de Vera-Cruz. Les troupes d'occupation sont, à l'heu» re actuelle, de 5,400 hommes. Le feu» m cessé, hier soir, à 9 heures. Les Américains opèrent des perquis> tiens chez les habitants afin de les désarmer.Le bâtiment allemand « Ypirangua t opère son déchargement à la douane. — FIN TRAGIQUE D'UN AGENT DE POLICE Des passants apercevaient, ce matin, un cadavre flottant sur le canal de Wil-lebroeck, à proximité de la ferme des boues. Ils prévinrent des agents de la 7me division, qui les aidèrent à repêcher le corps. La surprise des policiers fut gran.ie en reconnaissant un de leurs collèguco Jean Christens, marié, jK're d'un enfant et qui habite quai de Willebroeck. On n'a relevé aucune trace de violence sur le corps du malheureux. D'autre part on ne connaissait à l'agent aucun motif de suicide. M. le commissaire-adjoint Xeffer, qui a ouvert une enquête, suppose que son subordonné sera tombé accidentellement à l'eau, trompé par l'obscurité. La famille a été prévenue avec ménagement.L'ÉVÊQUE DE LUXEMBOURG CONDAMNÉ [De notre Correspondant.] Luxembourg, vendredi: Le tribunal correctionnel vient de rendre son jugement dans un procès en diffamation intenté à M. Koppes, évêque de Luxembourg, par vingt et un députés libéraux et socialistes. Au Congrès catholique de Metz, l'an dernier, l'évêque avait parlé de la situation politique du Luxembourg, notamment de la nouvelle loi scolaire, que combattent les catholiques, et des projets de concessions minières. Il avait accusé les anticléricaux de présenter cette loi scolaire pour détourner l'attention publique des concessions minières, que l'on voulait, disait-il, céder à vil prix aux gros industriels. Le prélat a 200 francs d'amende et 200 francs de dommages-intérêts à chacun des vingt et un plaignants qui .se portaient partie civile, ainsi qu'à l'insertion du jugement dans trois journaux du pays et dans trois journaux étrangers,Le défenseur de l'évêque a interjeté appel. LES ÉMEUTES EN CHINE Tsitsikar, vendredi. — Après l'arrivée du détachement de cosaques, le gouverneur, qui avait fui devant les officiers et soldats chinois révoltés, est revenu dans son palais. Les émeutiers se sont rassemblés dans la caserne et ont demandé télégraphiquement au président Yuan-Shi-Kai d'abolir les réformes qui ont été la cause de l'émeute, en lui faisant savoir que. dans le cas fcontraire, ils détruiraient la ville. Les sujets russes résidant à Tsitsikar se sont réfugiés au consulat de Russie. — Havas. 1 ■ UNE VICTOIRE ITALIENNE EN TRIPOLITAîNE Benghazi, vendredi. — On mande de Slonta qu'un convoi de' ravitaillement, parti de cette localité le 21 avril à destination de Ma.ra.ua, a été attaqué aux environs de Birgandul, dans une région très accidentée, par une troupe d'Arabes comprenant environ 400 hommes armés. L'escoïte a soutenu vaillamment l'attaque en effectuant elle-même, à deux reprises, une contre-attaque contre les rebelles. Elle s'est ensuite retranchée dans une bonne position en assurant la protection des blessés et du convoi. Le combat s'est prolongé pendant toute la nuit. Au matin, des troupe* de renfort sont arrivées de Slonta et de Maraua, et l'ennemi, qui avait déjà subi des pertes très sérieuses, se trouvant pris à revers, s'est enfui précipitamment, laissant sur le terrain une centaine de cadavres, parmi lesquels ceux de deux chefs, et en emmenant de nombreux blessés. Les pertes italiennes s'élèvent à 13 blancs et 3 éry-thréens tués et 29 blancs et 6 érythréens blessés.'— Havas. L'AFFAIRE CADIOU Le trou dans lequel on a retrouvé le cadavre de m. Cadion

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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