La dernière heure

2261 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 23 Januar. La dernière heure. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk95s6z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

La Dernière Heure ^ MF W BËfl AfflfflVA W BHW WB " N23NEUV,EMEA^EE * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * .vendredi23JANVIEBi9M ~ TET" """" uommrars s*™*, DE pivert • • r * * „ . TnilTPC i pc ccmaimtc Pour l'Etranger les prix de Bruxelles, le port en plus. H ■< . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 m TOUTES LES SEMAINES n'existe pas d'abonnement mensnel. - Pour Bruxelles in- T p<ï annonces ftt rAolamftfl sont mcilâS aux bnrftatlT TA!£nh ) Annonces et Abonnements 4370 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 L'Édition HIiiHfr^ ( 1 fï nncrPA^ diquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir . i ™ L ô 55!?n ,\?a \i a lÔBDn.^oij » iî>r>n TTNT AW « i A nn n euiimiu îiiusuee ^iO pages; ou relie du matin. - Les frais de recouvrement sont à au journal et à 1 Aqrnct /lavas, 8, Place ClÔS Martyrs, 8 / Réd. 404-0 Parlem. 8913 Direct. 9571 » 12.00. . . PN AN . ■ . » 16.00 Lr NpM<jR0 CKNTIMES charg» des abonné». (l" étage), & Bruxelles. (Téléphone 585). -r t> TÊTES FORTES Goethe se trouvant un jour de vant le masque de Schiller, s'écriai avec admiration : « Le voilà ce crâ ne sublime d'où sont sortis tan d'oracles. » Ce crâne avait-il donc une parti cularité? Il pesait 1,785 grammes C'était là son signe distinctif; car s l'on en croit les savants, à mesur qu'une race se perfectionne, la ca pacité crânienne de ses individu augmente, à tel point que l'oi pourrait presque dire : « Montre moi ton crâne et je te dirai qui li es. » C'est un langage de savant évidemment, car il est pas mal d chauves qui, chaque jour, avec un parfaite bonne grâce, nous mon rent leur tête polie sans que nou puissions en tirer quelque conclu sion précise. Il faut, en 'effet, pour juger de 1 valeur d'un crâne, le peser et 1 cuber, après la mort : c'est un pas se-temps de laboratoire auque s'est livrée la curiosité des doc leurs. La manière de trouver la capacit d'un crâne est plus simple qu'oi ne le croit généralement : il suf lit, en effet, de remplir le crâne d petits grains de plomb, puis de le verser dans un tube gradué. Cette mensuration a permis d constater que le volume du cer veau s'amplifie d'une manière sen sible chez les peuples" civilisés e qu'il est, en moyenne, pour un> même époque, de 80 centimètre cubes plus volumineux chez le classes instruites. Ainsi le volume du crâne qu était, en moyenne de 1,409 centi mètres cubes au XIII" siècle, attei gnait 1,461 centimètres cubes ai XIX* siècle. La plupart des hommes émi nents, dans toutes les branches de, connaissances humaines, ont eu ui gros cerveau et, par conséquent jjfcî une grosse tête. Celle-ci occupait chez l'aéronaule Blanchard 1,791 centimètre* cubes, chez" le pTiyS cien Volta 1,850, chez le fabulisti La Fontaine 1,950. Une enquête faite auprès de: chapeliers parisiens, il y a quel ques années, permit de curieuse: constatations. La moyenne des pe lites têtes appartient.aux manceu vres; dans les régions ouvrières, le quartier Mouffetard, par exem pie, les chapeliers n'ont que deus pointures en magasin : 52 centimè-1res et 53. Dans le faubourg Montmartre e les quartiers du grand commerce, l'entrée moyenne des chapeaux es de 56 à 58 centimètres; c'est surtout dans le voisinage des écoles que l'on coiffe les plus grosses têtes. Les élèves normalierls onl pour entrée 58, 59 ou 60 centimètres. Il en est de même des polytechniciens.Il parait évident que le volume de noire crâne augmente à peu près aussi longtemps que nous cultivons notre intelligence. Chez l'ignorant, la tête cesse de grossir vers l'âge de 20 ans. Dès lors, les os se soudent. D'autre part, on a constaté que, dans la vieillesse, le cerveau subissait une résorption. Ainsi, le poids moyen du crâne étant de 1,367 grammes pour l'homme de 15 à 20 ans, n'était que de 1,203 grammes pour une personne de 70 à 80 ans. Il faut se garder de croire, cependant, qu'il y ait un rapport direct entre le développement de l'intelligence et celui du cerveau et qu'il y ait des intelligences de 1,200, de 1,300 ou de 1,600 grammes!Il faudrait peser la matière grise, tenir compte du nombre des cellules cérébrales, de la complexité de leurs relations anatomiq'ies et sur tout — ce que l'on ignorera peut-être toujours — de leurs qualités propres. Néanmoins, la crâniologie a établi, en fait, que toutes les fois que, chez un homme blanc, le cerveau pèse moins de 1,000 grammes, l'individu qui le portait a été classé parmi les idiots. Mais il y a des crétins à tête ordinaire et même à grosse tête; ce sont les hydrocéphales qui ont de l'eau dans le crâne sans avoir pour cela un gros cerveau. Que conclure de tout cela? C'est qu'il est difficile, à priori, de juger de la cervelle d'un homme. La ■preuve? Le neveu d'un grand ministre s'était permis de demander à son oncle le commandement d'un régiment. — Me prenez-vous pour un fou, reprit l'autre, de confier des soldats du roi à un fat sans cervelle? Le neveu partit comme simple cornette et à quelque temps de là, il eut l'os frontal brisé par un éclat de bombe : la cervelle avait jailli. — Prenez-la, fit-il, et l'envoyez à mon oncle pour lui montrer que i'en ai. » R. H. EN ORIENT LE FEU I SOUS LA CENDRE l UN INCIDENT r u m dt tt n adt i 3 LE : DANGER ALBANÀIÎ i Athènes, jeudi. — Le « Patris » rela ] suivant des renseignements de Salo que'qu'il dit tenir de source officieu ^ qu'un incident s'est produit près du po: 3 a'Oxilar, sur la frontière greco-bulga 3 entre les membres de la commission r . litaire mixte, relativemènt au placent , des bornes-frontière. Le colonel grec provoqué par les B gares a donné l'ordre de mettre baïc nette au canon. L'incident, selon le « I 1 tris », a été causé par une phrase de 1' 2 ficier bulgare, qui aurait critiqué la c< duite de l'armée grecque au sujet de l'e " placement des bornes et aurait décli 1 que le placement des bornes serait chf - gé dans trois mois. L'officier grec aur répondu : « Nous avons pu vous o< naître il y a quelques mois, mais ne S pouvons encore vous donner une leçon 1 Cet incident a provoqué de l'effervescx ce dans la garnison grecque qui, renf ~ cée, a pris une attitude offensive. Ce 3 effervescence a duTé jusqu'à ce que, ta 3 dans la soirée, un inspecteur supérie bulgare se soit rendu au poste grec pc donner des explications suffisantes et < 3 primeT des regrets. Le lendemain, u - nouvelle et vive discussion s'est produi les Bulgares ayant refusé de signer . protocole qui avait été arrêté la veil L Les officiers grecs se sont retirés sa 3 l'espoir d'arriver à une entente. La co 3 mission a été dissoute et les membi 3 vont rentrer à Athènes. — Havas. LA QUESTION ALBANAISE i ET LA POSSIBILITE D'UNE GUERF GRECO-TURQUE Vienne, jeudi. — Un certain revinrent l semble commencer à se manifester da l'opinion austro-hongroise, au sujet c . événements balkaniques. Jusqu'ici, ! journaux affirmaient que l'agitation 3 Albanie n'était que superficielle et i l cueillaient, en toute confiance, les p: t testations loyalistes d'Essad pacha € vers le prince de Wied et l.'on croyj ' sincèrement que la seule urésonce.de 1 i Aujourd'hui, au contraire, le « D€ tsche Volksblatt », généralement bien i , formé, estime . la situation comme ti 5 grave. L'activité d'En ver pacha, qui réussi à rapprocher Essad pacha et ! ; maïl Kemal pacha, apparaît soùs un jo' très inquiétant. Essad pacha, qui est i tueXlement le seul à disposer en Albar de troupes relativement considérable es- prêt à attaquer la Grèce et l'Epi] tandis que la flotte turque les attaquer* de l'autre côté. Le journal estime, en outre, qu'Env pacha a réussi à s'assurer la ne'utrali de l'Allemagne, grâce à la nominatii , de la mission militaire allemande en Tt quie et celle de la Russie, en faisant dre à ses réclamations lorsqu'elle exigea q1 le général Liman von Sanders soit pou vu d'autres attributions que celles q lui avaient été primitivement dévolue Le journal ajoute que ces événemen n'ont, pour l'Autriche-Hongrie, et par culièrement pour l'Italie, qu'une sigr fication anodine, l'effort de ces deux pa; étant concentré sux l'amélioration de situation en Albanie. Le journal termine en disant que dai quelques jours un pas décisif sera fa dans cette voie, lorsque le prince de Wi< sera parti pour Di-râzzo. A Rome, on considère que la Turqu fait traîner les négociations avec l'Ital pour laisser à cette dernière puissance soin de garder les îles du Dodécanè: pendant la guerre que la Turquie prépa: contre la Grèce, afin de limiter ainsi champ d'action de la Grèce dans la nu Egée. Selon le « Journal de Berlin de Midi le prince de Wied quittera Potsdam . 28 janvier se rendant à Trieste, d'où s'embarquera pour Durazzo, probabl-ment à bord' d'un navire de guerre ail mand. UNE NOTE PLUS RASSURANTE .Athènes, jeudi. — Galib bey, nouvea ministre de Turquie à Athènes, a fait au journaux la déclaration suivante : « J viens à Athènes avec la mission de maii tenir les relations amicales qui exister entre les deux pays. Je désire personne lement resserrer plus étroitement ces r< lations. J'ai foi en la modération et l'e: prit d'équité qui existent des deux côtéi — Havas. GRÂHAME WHITE qui, ainsi que nous l'avons annoncé, se propose de tenter la traversée de l'Atlantique en aéro. L'ADMINISTRATION ENVAHI! PAR LA POLITICAILLERIE UN FLÉAU MODERNE L'ORDRE, LE DROIT, LA JUSTICE DOIVENT REMPLACER LE GACHIS, L'ARBITRAIRE, LA FAVEUR A Au cours du débat qui a li< k®' V- - en ce moment au conseil coi 5e Ufn munal de Bruxelles, conce ste nant la gestion du oonseil d r^. Hospices, le bourgmestre, M. Max, ^ un membre de la gauche collectivisl M. Pladet, d'autres encore ont ém l'idée qu'il serait désirable de plac ►ii- cette administration tout à fait en d >a- hors de la politique. >n~ P°ur atteindre ce but, M. Max a pi posé de ne plus désigner, désormai tré de conseillers communaux comme mei •n* bres du conseil des Hospices et a engaj ^ ceux qui détiennent simultanément o us deux mandats à renoncer dès maint . » nant au cumul. La proposition mérite d'être prise « considération par tous les esprits réfl chis, s'il est fait abstraction, bien e ur tendu, des préoccupations de personi UT ou de clan. Le oonseil communal e jJj chargé de contrôler les actes du conse te, des Hospices. Il est certain qu'un an^ le seul pourrait être ainsi juge et parti contrôleur et contrôlé. Or, les anges d ^ viennent de plus en plus rares parmi 1< €S hommes et même parmi les mandatais publics. Ces situations biscornues amènent, f ^ talement, des marchandages dont auci: parti politique ne peut encourir les re ponsabilités : les hommes les plus re nt pectables dans la vie privée, sont pr ns dans l'engrenage, ceux qui ne se lai ^ seraient pas ligoter par l'esprit de o en terie, sont adroitement compromis pi ic- l'intrigue et retenus, en, définitive, pi l'esprit denarti. Passez-moi ceci, je vot vous le gouvernemen L'intérêt général seul, n'y trouve pli son compte : du haut en bas de l'échel du gouvernement, c'est le gâchis et ! a dèche : les emprunts se précipitent, 1< 's- impôts grossissent et les mauvais proc dés du cléricalisme d'Etat pénètrent c '•£ plus en plus dans tous les domaines. La déformation du régime •il représentatif er C'est la déformation continue du r té gime « représentatif », qui est la caui >n profonde de cette déplorable situatio où s'embourbent lamentablement U ie mandataires et leurs mandants, r- Le mandataire public est, dans s ui sphère, le successeur direct des tyran s- de droit divin. Peu à peu, on s'est hab ^ tué à le considérer comme tout puii j* sant vis-à-vis de l'individu. Dès qu'u ^3 groupe emporte la majorité, il s'arrog [a tous les droits et ne relève plus que d son intérêt, et de son bon plaisir. Se is représentants font ce qu'ils veulent. 1 ^ y a toujours des subtilités toutes prête pour justifier les accrocs aux lois, au le règles, ou à l'esprit de justice. Du reste ie les abus individuels ne sont que véti le les vite absoutes pour la nécessité d 'f sauvegarder les intérêts du groupe. Air [3 si le bon droit d'un citoyen ne compt ».r plus vis-à-vis des besoins de la tactiqu ou des intrigues. Le mandataire public est, en réalité j| devenu le grand dispensateur de toute ^ les faveurs. Comme les tyrans avaien leurs oourtisans, pour les admirer, le flatter, et pour leur inspirer les fautes i commettre, de même les mandataire u ont, aujourd'hui, leurs « clients », meut x plus intéressée qu'intéressante, inquièt e surtout de faire reconnaître son dévoue ^ ment, et de faire sentir sa force, si h [. reconnaissance est tiède ou lente à venir i- Ce beau régime a pour premier ré sultat de faire envahir les association: politiques de tous les partis par de: gens qui n'y viennent peut-être pas pa vaine curiosité, — il n'y a rien à y voi: — mais par vil intérêt, pour s'attache; à la fortune des puissants du jour. Ces-de la curée, ce n'est plus de l'administration, ni de la politique. Les appétits remplacent les idées Certains, d'ailleurs, n'ont même poini l'excuse d'avoir lutté aux mauvaises heures, ce sont desçjecrues de la victoire. Les convictions leur sont venues sur le tard, au moment où ils n'avaienl plus qu'à recueillir les faveurs. Ils n'en font pas sonner moins haut leur droit aux récompenses. Cet envahissement d'indésirables a pour premier effet de rendre l'atmosphère des associations politiques irrespirable aux bonnes gens qui n'ont que leurs opinions à y défendre.Les éléments désintéressés s'en écartent donc de plus en plus, et se détournant de la-politique avec mépris, vont grossir les rangs de ces éléments découragés, flottants ou sceptiques, qui considèrent la politique comme une vaste affaire d'un genre spécial, un peu moins propre que les autres. Inutile d'ajouter que dans ces groupes soi-disant politiques et ces sous-groupes pour lesquels on invente des nuances, il n'y a plus de place pour les belles luttes d'idées. Les hommes de valeur et de talent, ou'on v rpnnnnfrp ennf >u eux-mêmes enlizés dans Iè gâchis. Assa a- lis de demandes de r^pommandatio: r- pour toutes sortes de gens qu'ils : as connaissent même pas, lé plus souver et ils passent leur temps à ùne correspo e, dance plus nuisible qu'utile? ils se d is pensent en démarches /dans les an ?r chambres des administrations publiqu e- et privées, pour aboutir & faire attribu des fonctions à des incapables ou à d o- gens qui, d'ordinaire, ne sont pas fai s, pour les places qu'ils sollicitent. ^ Y a-t-il des remèdes? ;s Y a-t-il des remèdes à pareille» situ e_ tion? Sans aucun doute. Il faut rend la masse, foncièrement honnête, l'a in torité qu'on n'aurait jamais dû laiss prendre par les clubs. a. Le suffrage universel pur et simp] ie loyalement appliqué et complété pax référendum, serait déjà, par lui-mêm il un grand facteur d'épuration. Les f ,e milles d'électeurs à trois et quatre vo verraient du coup leurs immunités a e. tuelles s'écrouler. En outre, il faut lai îs ser à l'électeur lé libre choix absolu ( îs ses mandataires, en supprimant la ca de tête, symbole de la tyrannie des c a_ teries. n Alors, le mandataire responsable, < s_ premier ordre, devant le corps élector g. conserverait toute sa liberté vis-à-v is des groupes infimes; il aurait à défe. 3_ dre des intérêts généraux, la politiqi > du parti au lieu de la' politique c « clientèle ». ,r Le concours contre le "piston,, t, D conviendrait aussi, d'autre part, c ^ débarrasser le v.oi iJat^i5 des quéma jieàrsruro.fessioaneIs. des Jior ls rpes politiques, en mettant ietf îonctioi ie au concours selon des règles offrai a toute garantie d'impartialité. ^ Trop de gens s'imaginent, aujourdhu s. que leur député, leur échevin, ou lei e conseiller oonwnunal, doivent avoir d< places de tout genre pour tout le mond Le député doit trouver des sinécures la mesure d'un chacun. Le plus foi c'est qu'il en trouve! car, malheureus ment, il est vrai que le « piston » su] plée trop souvent au mérite et aux c pacités. Le concours, sérieusement organis mettrait fin rapidement à la réputatic du <r piston » et les intéressés cherch-raient autre chose. Les mandataires publics, dans cetl nouvelle situation, ne devraient pli passer leur temps à jouer de ce peu ii téressant instrument ; ils pourraiei consacrer leur travail et leur intell gence à l'étude des problèmes législati: et administratifs qui leur sont confié, Il est infiniment probable aussi que 1 nombre des fonctionnaires augmenta rait beaucoup moins vite qu'aujou: ' d'hui; que le recrutement de ceux-< ^ serait infiniment plus judicieux et qu les hommes capables qui végètent dan ^ de modestes emplois pourraient êti " mieux rémunérés. Il y aurait, dans le administrations, plus d'hommes comp< tents, moins de brouillons, d'intr ' gants et de potiniers. ^ Ce qu'il faut, en résumé, dans l'intt , rêt général, c'est que la mentalité d ^ public et de ceux qui sont chargés d , le représenter, s'imprègne davantag ' d'une plus ferme notion de la dignité d [ chacun : la valeur personnelle doit êtr ^ au-dessus de l'intrigue et de la faveur. L Pour notre part, nous saluerons ave. joie tout ce qui pourra bannir la politi . caillerie des domaines où elle n'a qu . néfaste besogne ù accomplir, et où ell . compromet même souvent la politiqu . qu'elle a la prétention de défendre. L'absentéisiue parlementais AU PORTUGAL Lisbonne, mercredi. — Le Sénat a vot( , une motion invitant son bureau à s'a dresser au chef de l'Etat, afin qu'i « obligeât les ministres à observer h Constitution ». M. Darriaga recevra le bureau du Sé , nat qui lui communiquera cette motion ainsj conçue : « Considérant que le^gouvernement, er n'assistant pas systématiquement auj séances du Sénat, viole tout droit parle krientaire, vicie le régime politique e: fait un grave affront à cette assemblée celle-ci a résolu de porter à la connaissance du chef de l'Etat le conflit qu: s'est élevé entre le gouvernement et k Parlement. » — Havas. La Situation des Travaux à Panama Panama, mercredi. — On a l'intention de faire traverser le canal, probablement en avril, par un vapeur Je la compagnie du chemin de fer de Panama. Il y a, aujourd'hui, trente pieds d'ea". dans la tranchée de la Culebra, àu point où s'était produit un éboulement et qui était la seule section du canal demeurée inachevée. •Un grand navire pourrait désormais 7 LES CHEMINS DE FER ET LES BATEAUX CE QU'ILS PRODUISENT EN BELGIQUE Les recettes des chemins de fer belges avaient été évaluées par le Budget 'les Voies et Moyens, à 296,200,000 francs; elles ont atteint 306,488,364 fr. ; savoir : Voyageurs, fr. 102,877,956.87; bagages, 2,438,774.57; timbres chemin de fer et cartes avis, 10,718,765.80; marchandises, finances, équipages, chevaux et bestiaux, 191,916,532.38; produits extraordinaires, 4,027,600.31; remboursements des il- chemins de fer mixtes et étrangers, 18 fr. 8,769,368.16. Total: fr. 320,748,993.09. Le produit des bateaux à vapeur entre 16 Ostende et Douvres avait été évalué à ^t, fr. 1,758,000; celui du passage d'eau a- d'Anvers à la Tête-de-Flandre, à 135,000 francs. Les recettes de la première ligne se sont élevées à fr. 1,717,836.04, et celles es du passage d'eau, à fr. 149,547.45. er Soit un excédent des évaluations de fr. 25,616.51. . Comparées aux recettes de l'exercice précédent, celles de 1911 présentent des différences : en moins de fr. 260,685.77 pour la ligne Ostende-Douvres, en plus de fr. 7,415.71 pour le produit du passage ^ d'eau d'Anvers à la Tête-de-Flandre. Pour la ligne Ostende-Douvres, le produit de^ 1911, comparé à celui des an-nées précédentes, se chiffre, en fait, par ît une augmentation : Il est rationnel en effet, d'après les observations de la Cour des Comptes, de faire abstraction de la ' somme de 325,000 francs, représentant le la recette exceptionnelle procurée en e, 1910 par l'Exposition de Brurelles et a_ par la mise en ligne de deux nouveaux ■ paquebots à turbines. c- — ^ L'Onion des Jaunes » et la Question Californienne > Tokio, mercredi. — Le baron Makino, n ministre des affaires étrangères, a dé-claré, dans un discours, que le commerce y japonais s'est fortement développé, avec is la Chine, et que le nombre de Japonais 1- résidant en Chine s'est considérablement ie accru. La consolidation et le développe-ment des relations économiques avec la le Chine sont nécessités par les intérêts du Japon dans ce pays. Quant à la question relative à la propriété foncière en Californie, les Etats-. Unis n'ont pas répondu à la récente protestation du Japon, et leur réponse anté-> rieure n'étant pas satisfaisante, on pré-3- pare, pour régler cette difficulté, de nou- l; La baronne Yaughan I5 Yictime d'un Accident d'Aéro à „ . ^ _ Paris,^ jeudi. _— On mande de Beau-' lieu, qu'un incident assez émouvant a -• marqué, hier, un vol que la baronne de î- Vaughan faisait, avec un de ses enfants ^ comme passager, d'ans 'l'hydroaéioplane de l'aviateur Maicamp. Celui-ci avait déjà volé plusieurs fois au-dèssus de la mer, pendant la journée, n emportant différents passagers. Il fai-v_ sait son dernier vol de l'après-midi, avec la baronne et un de ses enfants, quand, au moment où l'appareil quittait l'eau, e un de ses flotteurs vint frapper la crête s d'une vague. Le choc brisa un des soutiens du flot-teu-r, qui sauta en l'air et vint en contact [L avec l'hélice, dont les palets furent bri-i- sés. Cet accident dérangea la stabilité de 's l'appareil, qui retomba en arrière dans 5 l'eau. e ^Un oanot automobile se dirigea aussitôt au secours de l'aviateur et de ses pas-sagers, qui furent ramenés sut la rive. :i — : LA CHINE LIVRE A LA FRANGE ! UN REBELLE TDNKlÉis _ Paris, jeudi. — Le ministre des colonies a reçu, hier soir, la nouvelle que le vice-roi de Canton a livré aux Français un des chefs conspirateurs d'Hanoï, ins-j tigateur de l'attentat qui coûta la vie à e deux officiers. Il s'agit de Pham Boi-Chang, lieutenant de Cuong-De. Il a été embarqué s pour Hanoï, où il sera jugé. e Les autorités chinoises ont livré le conspirateur en vertu d'une promesse qu'elles avaient faite à. M. Sarraut, lors " de son voyage en Chine. — Havas. L'ENTERREMENT DU GÉNÉRAL PICQUART A AMIENS LA TÈTE DU CORTÈGE FUNEBRE A LA CHAMBRE LA LOI SCOLAIRE ET SES AMENDEMENTS SEANCE DU JEUDI 22 JANVIER Elle est ouverte à 1 h. 50, sous la présidence de M. Schollaert. M. Devèze m. Devèze. — J'ai déposé, avec quelques-uns de mes collègues, un amendement tendant à régler l'emploi de la langue véhiculaire. Je pense qu'en principe la langue vé-^nc^a^e^oit^^^a^^ngie^m^^^ll^que de donner à chacun* d'eux le droit de faire instruire ses enfants dans la langue qu'il désire. Mais, si je suis partisan de la liberté du père de famille, je ne pourrais, cependant, pas tolérer que, sous^ un prétexte de vanité ou autre, le père de famille abuse de son droit au détriment de son enfant. Nous proposons donc que le choix de la langue soit laissé au père de famille, mais nous chargeons .d'autre part, les instituteurs de vérifier si ce choix est bon, de façon à contrôler l'usage fait par le père de famille de sa liberté; le cas échéant, il aura recours à l'autorité supérieure, qui est l'inspection. Nous voulons donc un système de liberté absolue avec un contrôle efficace, tout en imposant la langue maternelle comme langue véhiculaire. M. Huysmans M. C. Huysmans. — II y a un malentendu dans la question des langues, malentendu qui est partagé par l'extrême-gauche et l'extrême-droite. On nous accuse d'être adversaires irréductibles de la culture française. Et parmi ces soi-disant adversaires du français, on groupe M. Vandervelde ! Nous sommes donc en bonne compa-gnie.La vérité c'est qu'on veut le déracinement de la langue flamande à Bruxelles. Nos adversaires ne tolèrent pas que dans la capitale il y ait 14,000 enfants « d'expression française » et 14,000 enfants « d'expression flamande ». On voudrait franciser ceux-ci. Nous avons deux ennemis, nous autres, ouvriers flamands : l'ennemi de culture et l'ennemi capitaliste. On exploite, à notre égard, des préjugés et des absurdités. C'est ainsi qu'à Ixelles, il y a plusieurs ^ milliers d'enfants flamands, et lorsqu'on a proposé au conseil communal l'inscription bilingue, M. Cocq et ses amis s'y sont opposés. Voilà la liberté des langues! Le ministre nous a dit hier : « Il .n'y a pas d'abus ». ; LA NEIGE AU PAYS DU SOLEIL Le Midi exagère, selon la tradition: voici une photographie prise à Bcziers et montrant les tranchées pratiquées dans les rues couvertes de neige, pour permettre la circulation. Le rude hiver privilégie, cette Or, il y a 14,000 enfants flamands dans les écoles de Bruxelles; Je lui demande combien de classes flamandes il y a dans ces écoles? M. Poullet. — C'est la faute du conseil communal. M. Ç- Huysmans. — Cela m'est bien égal, je combats le principe. Et je demande au ministre : Est-ce un abus, cela? D'ailleurs, il y a un grand nombre d'instituteurs qui sont incapables d'enseigner dans les deux langues. Je me suis rendu un jour dans une école communale de Bruxelles. Je me suis fait remettre un devoir rédigé en flamand. Il n'y avait aucune faute d'orthographe; et lorsque le devoir était corrigé, l'instituteur y avait introduit des fautes ! Quand nous discutions la question religieuse, la gauche libérale et la gauche socialiste étaient d'accord avec moi pour dire que le droit du père de famille n'existait pas. ^ parlons de oe l'on dit que la liberté du p£re de famille existe réellement. Je dis< donc que nos adversaires ont deux langages et que leur système est incohérent. L'orateur parle ensuite au point de vue pédagogique et il dit que les pédagogues qui se sont prononcés en faveur de l'enseignement simultané de deux langues parlaient au point de vue de l'enseignement moyen. J[e citerai l'opinion de Mgr Mercier, qui est parfaitement de notre" avis.L'ora-teur lit une déclaration du cardinal, d'après laquelle l'étude de la seconde langue ne doit être oommencée qu'à la quatrième année et même plus tard. Le ministre ne veut pas se prononcer. Il approuve donc, par son inaction, les abus scandaleux dont souffre la population flamande. L'enseignement primaire est mixte; d'enseignement supérieur, le peuple flamand n'en a point. Et l'on trouve encore que tout est bien dans le meilleur des mondes! C'est incroyable! Mais, détrompez-vous, le peuple flamand est conscient de ses droits comme de ses devoirs. Il finira un jour par vaincre, car sa cause est juste. (Applaudissements sur les bancs flamands.) Fait personnel m. Cocq. — M. Huysmans m'a mis personnellement ên cause, Je tiens à lui déclarer que, dans la partie flamande d'Ixelles, la langue véhiculaire est le flamand. M. Royers M. Royer. — La race flamande a une histoire admirable dans le domaine des arts et des sciences. Nul ne peut contester cela. Il faut donc soutenir tous 'les efforts qui tendent à développer la culture flamande, et mettre la population Il amande à même de se développer dans sa propre langue. Je me rallie avec enthousiasme à tous les amendements tendant à réaliser ce but, mais je voudrais que toutes les écoles fussent mises sur un même pied et que la liberté du père de famille ne fût point atteinte. Je 'ne pourrais tolérer, dans ce domaine comme dans nul autre, aucune contrainte. M. Gielen défend longuement les intérêts du peuple flamand. Il faut faire tous les efforts possibles pour émanciper la race flamande. M. Destrée. — M. Huvsmans a dit qu'en matière religieuse, j avais dénié la compétence du père de famille. C'est totalement faux. Je suis partisan de la liberté absolue du père de famille dans touë les domaines. M. C. Huysmans. — Mon ami Destrée interprète mal mes paroles. J'ai dit que sous la domination capitaliste, la liberté du père de famille n'existe pas en fait, et joute l'opposition m'a soutenu. Je maintiens tout ce que j'ai dit. (Voir suite en page 2) Un Satyre condamné par le Jury du Luxembourg Arlon, jeudi. — La Cour d'assises du Luxembourg a condamné à 10 ans de travaux forcés, un nommé Jules Samson, de Villers-devant-Orval, ouvrier d'usine, âgé^ de 26 ans, pour attentat à la pudeur, à l'aide de violence, sur une enfant do 14 ans. LA GRÈVE AFRICAINE SERAIT TERMINÉE Johannesburg, mercredi. — La grèva générale est déclarée terminée à partir de demain. A Pretoria, les ateliers des chemins d« fer rouvriront leurs portes le 26 courant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume