La dernière heure

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s.n. 1914, 22 Juli. La dernière heure. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ms3jw8897f/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Ziob annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCE KAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1** étape) & Bruxelles. La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ L - * N* 203 NEUVIÈME ANNÉE MERCREDI 22 JUILLET 19)4 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermenté* près de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de *e* numéro* payant*. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS UN PESSIMISTE Les Français, de temps à autre, se demandent s'ils sont en décadence. Et ils se répondent généralement à eux-mêmes, après s'être consciencieusement auscultés : Non! Je les en approuve. D'abord, parce que je suis réellement de leur avis, ensuite parce que la dé* cadence est comme la défaite : Est vaincu celui qui croit être vaincu. Affaire de conviction : Tant que le moral va, toiit val Voici pourtant un Français qui fait exception à la règle. Le docteur Alexis Carrel, une gloire de la physiologie universelle, prix Nobel de médecine, naquit à Lyon, mais opère New-York. Il revient parfois en France. Il est ainsi conduit à établir des comparaisons entre son pays d'origine et son pays adoptif. Or, ces comparaisons ne sont pas à l'avantage du premier. Je savais déjà, pour avoir rencontré le directeur de l'Institut Rockefeller dans la libre intimité d'un déjeuner amical, son opinion sur New-York. Je le vois encore, cambré dans sa petite taille, avec s# figure glâbre et rose restée si jeune! Mais le cristal de ses lunettes jetait des éclairs, tandis que la ligne droile des lèvres minces, comme fendues au bistouri, coupait sa pensée nette en phrases tranchantes : — Les hommes du Nouveau-Monde, me disait-il, ne sont pas du tout les businessmen sans horizon et sans idées que vous imaginez, d'après un type devenu conventionnel. La société scientifique de New-York groupe des personnalités très hautes, ayant l'amour de la science pour la science, non pour ce qu'elle peut rapporter. Nous vivons là-bas dans une atmosphère intellectuelle extrêmement élevée^.. Aujourd'hui, dans le sein d'un journal de Lyon, M. Carrel épanche ses impressions françaises. Le ton change, et n'est plus celui de l'admiration : — A chacun de mes retours en France je suis un peu plus déçu, et je désespère.davantage de l'avenir de mon pays!... Loin de rattraper leur retard sur les peuples du Nord, les Français'l'aggravent sans cesse!... • >-><Mine drmi-colonne de vérités trop (Jures, beaucoup trop dures. Qui ainhe bien, châtie bien! Mais le gant de crin, avec lequel frotte cet homme énergique, enlève la peau. La vigueur de ce frottement indique que lui-même ne croit pas ses compatriotes « arrivés à l'âge de la retraite, proche souvent de la décrépitude » (sic), car on ne frictionne pas ainsi des vieillards. M. Carrel s'est rendu fameux pour avoir su faire vivre un fragment de cœur de poulet pendant plusieurs semaines dans un milieu salin. Va-t-il, lui qui ne désespère pas d'un cœur de poulet, désespérer du cœur des hommes de France. Pour rester dans le domaine que M. Carrel connaît bien, est-ce que la physiologie française ne reste pas il l'avant-garde de la science universelle? N'est-ce pas un jeune médecin français, le docteur vicomte de Martel (fils de l'amusante romancière Mme Gyp), qui a le premier, sur un individu qui avait reçu un coup de couteau au cœur, osé et réussi la suture de cet organe? Le docteur Carrel est-il bien certain de ne pas être — à son insu — trop indulgent au pays qui lui donna la gloire, et trop peu au pays qui lui donna le cerveau avec lequel il a mérité cette gloire? Il juge les hôpitaux de Lyon, d'après i'Hôtel-Dieu récemment mis à neuf, « en retard de quinze ans au moins sur les installations hospitalières d'Amérique ou d'Allemagne ». Soit. Mais qu'est-ce qu'un retard de quinze ans dans la course des siècles? Est-ce assez pour décréter que le coureur français qui, depuis tantôt trois cents ans, mène le train, est subitement hors de jeu? . Non. Un sang encore jeune bat 'dans les artères élastiques de cette race toujours vive et bondissante. Au fond, elle p'a qu'un handicap : l'alcool. Car l'alcool ne se borne pas à peupler les'maisons de fous et à remplir les hôpitaux de tuberculeux. Par la stérilité, par la mortalité infantile, il ronge la race à sa base dans le même temps qu'il la frappe à la tête. (Dans le Calvados, certains cantons ont perdu 25 % de leur population depuis j cinq ans!) Mais on sait la redoutable puissance électorale des marchands de vin dans les villes et des bouilleurs de cru dans les campagnes. L'alcool s'est comme identifié, en France, au suffrage universel, ,et qui donc oserait s'attaquer au suffrage universel? Personne, assurément.Maurice de Waleffe. (UNE PAGE DE PLUS I j POUR LE SPORT S J MME CAILLAUX DEVANT LE JURY DE LA SEINE LES PREMIERS TEMOINS - LES IMPRESSIONS Les témoins attendant l'appel de leur nom [De notre Correspondant.] Paris, mardi : L'auto de M. Caillaux est arrivé à 11 heures et demie, devant la Conciergerie. L'ancien ministre était accompagné de son fidèle Ceccaldi et de deux agents de la Sûreté, qui sont chargés de veiller sur la sécurité de M. Caillaux. On leur aura probablement donné la consigne d'être discrets, à ces braves gens, et ils font tous leurs efforts pour l'être. M. Caillaux ne peut faire un mouvement sans qu'il soit aussitôt répété à trois mètres derrière lui. A midi moins 5, M. Caillaux entrait au Palais par la place Dauphine et s'engouffrait aussitôt, avec d'autres témoins, dans la galerie de Harlay, Un détail amusant : Hier, beaucoup de témoins étaient venus en chapeau haut de forme, redingote, corrects, solennels. Aujourd'hui, les tuyaux de poêle ont disparu pour faire place au chapeau rond. M. Ceccaldi s'est même permis d'un complet gris sans façon. Les dames sont en clair. A midi 10, M. Caillaux, accompagné des témoins qui ne seront pas entendus, se retire. L'ancien ministre s'en va par le couloir de la Présidence. Il traverse à pied le boulevard du Palais et la rue de Lutèce. Mais là, un groupe hostile l'entouré et quelques cris se font entendre : « Hou ! Hou ! » Aussitôt les agents interviennent; M. Caillaux monte en auto. ———■ ■■ i» Le président Albanel 1 Le calme le plus absolu continue à ré- < *ner aux abords du Palais. Aucun ser- * vice d'ordre apparent n'a été organisé. < Les gens circulent librement place Dauphine. L'escalier monumental, par le- -juel on accède à la Cour d'assises, est < iésert. Des inspecteurs de la Sûreté sont j pourtant disséminés un peu partout. < Vers 11 heures, quelques isolés appa- î •aissent devant les grilles. Le seul grou- 1 pe que l'on remarque est celui que for- 1 nent les photographes et les journalises.Mme Caillaux a pris, ce matin, une * lasse de café au lait. Après le départ de J ion mari, qui était venu lui rendre une 1 îourte visite, on a servi à l'inculpée quel- * lues plats et une bouteille d'eau, le tout j invoyé par un restaurant voisin. 1 — Je n'ai pas faim, dit-elle à la sur- reillante. Cependant, je dois prendre des c orces, car j'en aurai besoin. Il est exactement 11 heures 55 quand, 1 ous la conduite de deux gardes républi- :ains, Mme Caillaux quitte sa cellule, r ;t, par le couloir souterrain, arrive à c( 'escalier qui donne accès à la salle d'au- ^ lience. J A l'audience, c'est toujours l'efferves-ence des grands jours. De bonne heure, e buffet a été envahi par la foule des s .vocats désireux de se restaurer avant 1 L'assister au procès. . Dans la galerie, peu de mondi. Quel- -J lues inspecteurs de la Sûreté se tiennent x n permanence devant l'entrée réservée ^ ux jurés et aux magistrats. Les avocats se sont groupés dans la Ga- * 2rie Lamoignon, dont une entrée spé- * iale leur permet de gagner la salle d'au- ienoe. Bientôt, la porte s'ouvre. L'esca- 1 ier est aussitôt encombré. Ils sont là lus de deux cents qui désirent assister ux débats de ce procès sensationnel, 'ous n'entreront d'ailleurs pas dans la 1 aile des assises, toujours oomble, sauf à dans la partie réservée au public debout et qui n'offre qu'une cinquantaine de places qui seront toutes occupées par les agents de la sûreté. Par contre, l'estrade reservée aux magistrats, le prétoire et l'enceinte réservée aux témoins, sont bondés de monde. Dans le prétoire Toujours pas de femmes dans la salle, hormis quelques personnes citées comme témoins ,une demi-douzaine de journalistes et les avocats. Cependant, le couloir des jurés est fermé d'un côté par une grille de bois formant une sorte de mou-charabi et derrière laquelle brillent des regards de femme et le froufroutement des éventails. Ce sont une trentaine de privilégiées oui ont trouvé place, grâce à L'obligeance ae M, le président Albanel. Toujours salle comble. On aperçoit sUir le banc des directeurs de journaux, MM. Arthur Meyer, Guy de Cassagnac, Maurice dé Waleffe, Jtenaudel, etc., etc. A midi 5, l'audience est ouverte, déclare le président Albanel. L'interrogatoire des témoins est repris M. Adrien Sirac est le premier témoin entendu. C'est le garçon du « Figaro » qui a ouvert la porte du cabinet directorial à Gaston Calmette et à Mme Caillaux. Il a tourné le commutateur électrique pour donner de la lumière et il est sorti, laissant seule Mme Caillaux et relui qu'elle devait tuer. Il avait à peine refermé la porte et tenait encore la main sur le bouton de cuivre, que plusieurs détonations retentissaient. Il a rouvert aussitôt la porte. Mme Caillaux a tourné la tête pour voir qui entrait, puis a tiré de nouveau un coup de revolver sur Gaston Calmette. A la demande de M" Chenu, on passe aux jurés le plan des lieux du crime, afin 3ue l'on puisse suivre le témoin. M0 Chenu demande si le cabinet de M. Calmette était bien éclairé. Le témoin marque, sur le plan, l'emplacement occupé par la meurtrière et sa victime, au moment du drame. Il répond que le cabinet le M. Gaston Galmette était parfaitement éclairé. M. Albanel. — Vous avez dit, dans votre déposition, que M. Calmette avait iéjà allumé les deux lampes de la cheminée.R. — Parfaitement. Je n'ai allumé que les lampes du plafond, quand j'introduisis Mme Caillaux. M0 Labori. — Le témoin n'a pas vu M. Calmette allumer les lampes de la cheminée? M0 Chenu. — Mme Caillaux a dit que son nom avait été prononcé deux fois. R. — Je n'étais pas là. M0 Labori. — M. Sirac voudra-t-il pré-user quelles étaient les positions occupées par les deux acteurs du drame? R. — M. Calmette était à un mètre de Mme Caillaux, derrière la table. Il cher-ïhait à se cacher. Mme Caillaux était lebout. Mme Caillaux confirme ses précéden-es déclarations. Le témoin suivant est M. Etienne, qui ist aussi garçon de bureau au « Figaro ». 3'est lui qui a remis à M. Calmette la iarte de Mme Caillaux. — Entrée à 5 heures, au « Figaro », Mme Caillaux me demanda à voir M. Calmette. Je lui répondis que mon di-écteur n'était pas rentré. Elle mit une :arte sous enveloppe et attendit dans le :alon. Au bout de quelque temps, elle rint me demander si M. Calmette était renu. Vers 6 heures, M. Calmette rentra. Je ui remis l'enveloppe, à entête de la Chambre des députés. M. Calmette était ivec M. Paul Bourget. Cinq minutes iprès, M. Paul Bourget se retirait. En a présence, M. Calmette déchira l'enve-oppe et montra la carte à son ami. Ce-ui-ci dit : — J'espère que vous n'allez pas la re-evoir.— Si, répondit M. Calmette. C'est une emme. Je fis alors rentrer la visiteuse. A peine a'étais-je retiré, que j'entendis un coup e feu. Je me précipitai et vit Mme filiaux tenant un revolver à la main. Slle me dit : . — Je viens de faire justice. Me Labori. — Voulez-vous dire les portions qu'occupaient les acteurs du dra-ae?Le témoin indique l'emplacement sur 5 plan. M. Calmette était accroupi, les •ras levés. Il criait : « Oh ! Oh ! » Mme îaillaux était debout. Mme Caillaux. — J'ai entendu encore ilusieurs fois prononcer mon nom dans î couloir. Le témoin. — J'affirme que personne 'a prononcé son nom. M. Paul Bourget dépose On introduit M. Paul Bourget, de Académie Française, qui se trouvait ans le couloir du premier étage du « Fi garo », devant la porte du cabinet directorial. quand Mme Caillaux arriva. Le lundi 16 mars M. Gaston Calmette se trouvait avec M. Paul Bourget dans son cabinet. Les deux amis échangèrent quelques "mots, puis tous deux sortirent. Ils s'arrêtèrent sur le palier avant de s'engager dans l'escalier. Lorsque M. Ni-cet, l'un des garçons, remit une enveloppe fermée à son patron, qui l'ouvrit, je fus étonné, dit M. Paul Bourget, de l'expression dé son visage. Il me dit : — C'est une visite. Il fit un pas vers l'escalier et s'arrêta, disant : — C'est imposable. — Mais qui est-ce''' demandai-je. Alois il sortit une carte de l'enveloppe et me la montra; il la replaça aussitôt dans le pli. Je dis à ;Calmette, poursuit M. Paul Bourpet l — Vous n'alJez ;pas la recevoir? Il me répondit I — Je ne peui pas ne pas recevoir une femme. Et il fit signe à l'huissier d'introduire la visiteuse. M. Bourget attendit son ami et assista à l'arrestation de Mme Caillaux. M. Bourget entendit dire par cette dernière : « Il n'y a plus de justice. » M0 Labori. — Je demande à M. Paul Bourget de donner son sentiment sur le drame, Dans un livre de lui, je lis qu'un homme politique a volé des lettres intimes, qui vont être publiées. La femme du journaliste, h4ros de son volume, s'exprime avec vivacité devant son mari et désapprouve son acte. Le témoin. — Je vous répondrai une chose : Je pense qu'une lettre est une propriété. Calmette le pensait aussi, d'ailleurs. Dans la note qui a précédé la lettre « Ton Jo », il l'écrit en toutes lettres. Il ajçutait même : « Ma dignité en éprouve une vraie souffrance. Cependant, Calmette avait une conviction : il devait publier la lettre, et il l'a fait; il l'a payée de son sang. La suite des témoignages On entend ensuite M. Girandeau, rédacteur au « Figaro » : — Ayant entendu un coup de feu, je me précipitai et criai : « Que se passe-t-il? » Cette femme, me répondit un de mes collègues, vient de tirer sur Calmette, qui est peut-être mort en ce moment. Et Mme Caillaux, qu'on me désignait et que je voyais pour la première fois, répliqua : — C'était le seul moyen d'en finir. Sur la demande de M® Chenu, le témoin déclare que Mme Caillaux était très calme. L'arrivée de Me Labori et de son secrétaire Me Lebeau M. Henri Iïoulleau, huissier du « Fi-garo »,- déclare : — Je me trouvais dans l'antichambre du journal au ; moment de l'arrivée de Mme Caillaux. Vers 6 heures est arrivé le garçon Etienne, qui a demandé son nom à la visiteuse. Nous étions très intrigués de Ce qu'elle ne l'avait pas donné. A un moment donné, je vis revenir Etienne portant une enveloppe fermée, qu'il posa sur son bureau. Une seconde fojs, Mme Caillaux a traversé le salon, aimable et souriante, pour demander si M. Calmette était arrivé. « Non, répondit Etienne. Dès que M. Calmette sera arrivé, je lui remettrai votre carte. » Un instant après, on remit, la carte à M. Calmette, qui ouvrit l'enveloppe et entra dans son cabinet. Vous savez le reste. Sur demande du onzième juré supplémentaire, le témoin déclare qu'il n'a jamais entendu prononcer le nom de Mme Caillaux. (Voir suite en nape *2.^ UNE SOUVERAINE INDOUE VISITE L'EUROPE , ' ' . ' " ' ✓ ' 'A /, ' ' ' ' ' C'est Sika Rani Sahiba of Kapurthala, une des plus belles princesses régnantes des Indes anglaises CHARITÉ CHRÉTIENNE PURITAINS ET LIBERTINS " SALES INTRIGUES „ D'UN CARDINAL "ROQUETS PISSANTS,, DE L'INTÉGRALISME LA VRAIE SOLUTION I Si, dans la grande presse çléri- iK cale, on prend soin d'éviter les fîj^i éclats trop bruyants entre puri-tains et libertins, il n'en est pas de même dans les journaux locaux. Là, la haine chrétienne se donne libre cours, et les intégtalistes apprennent ce qu'il en coûte de veiller à la pureté des doctrines, de faire la police de l'Eglise pour empêcher tous les dévoués de tirer, des convictions religieuses qu'ils affichent, tout le bien matériel qu'on peut en tirer en les assouplissant aux exigences des libertés modernes et de l'électoralisme. Un de nos derniers articles : « Orgueil d'Hérétiques », a eu le don de déchaîner, l'ire d'un deces organes de sacristie, qui, sous prétexte de nous répondre, envoie le paquet suivant à ses amis les intégra-listes : Le E. P. Rutten n'a pas beBOin d'être défendu contre de pareilles attaques. L'Italie n'est pas la Belgique. J/e Père ltutten a, ici, avec l'aide de nos vaillants militante, réuni plus de 100,000 syndicalistes.II a été félicité par lee plus hautes autorités civiles. Toutes les sales intrigues du cardinal de Lyon n'ont pu le. toucher... Ne parlons pa« des petits roquets pissants qui s'appellent « les intégralités » de Gand. Comme avec élégance ces choses-là sont dites! Quelle grandeur d'âme, quelle chrétienne résignation, quelle indulgence pour de pauvres égarés ! Il est pourtant difficile d'admettre, après cette explosion de colère, que les intégralistes ne comptent pas, qu'ils n'agacent pas horriblement les bons petits électoralistes, les adhérents de la religion à petits profits. En vérité, cette rage n'est légitime, que si les intégralistes exercent réellement une influence considérable auprès du pape. Admirons aussi avec quel respect on traite ce cardinal de Lyon, qui a le tort de ne pas admirer le syndicalisme électoral et qui demain pourtant peut être appelé à désigner le successeur de Pie X. Mais il est- un fait qui efface tout et fait oublier les Interdictions papales : Ceet que le plus éminent des cardinaux, Mgr Mercier, archevêque de Malines, entrant au Congrès de Qand, lui en robe rouge à côté de l'humble Dominicain vêtu de blanc, fit l'honneur au moine de lui dire : — Vous êtes, mon Père, une des colonnes do la aooiété. A qui fera-t-on accroire que le Primat de Belgique — peut-être le futur Pape — n'a "pa« pronom • ces paroloj saim en a?oir référé à, Rome? Et si pourtant Monseigneur n'en avait pas référé à Rome? Pourquoi, d'ailleurs, faire tant de cachotteries; si le Saint-Siège approuve le syndicalismè chrétien en Belgique, pourquoi ne pas le dire clairement? Pourquoi ne pas distinguer _ ouvertement dans la déclaration de principe prononcée par la Sacrée Congrégation à l'égard des prêtres italiens, entre le syndicalisme chrétien en Italie et dans les autres pays? Pourquoi, enfin, ne pas faire condamner par Rome ces « roquets pissants » de l'intégralisme? Ce serait si facile, et bien plus démonstratif que de les faire insulter par des canards de faubourg, sans prestige ni infaillibilité. 31 MINUTES 49 SECONDES D'AVANCE SUFFIRONT - ELLES A PH. THYS A 1,058 KILOMÈTRES DU BUT POUR REMPORTER UNE SECONDE FOIS LE " TOUR DE FRANCE .. // La belle prouesse accompli# par le 17MÛ1 ITT DUT grand favori françaia Henri réliasier viHINU V H-DlLLiF v/K. 1 dans la douzième étape a enthousiasmé C'CCT TDÏ T les sportsmen d'outre-Quiévrain, mais O JCjO 1 vUUKU elle leur a fait perdre du même CflD -A VJJ n«»f.TDrc coup une bonne partie de l'espoir k)UI\ î)U MLuMlIKlij qu'ils avaient de voir leur homme r, . , , ... Sattre notre valeureux champion Phi- , Et maintenant que voici mis. nu point lippe Thys, premier du olassement géné- , ^ Vf question à la solution da ral du « Tour > depuis le premier jour se passionnent les milliers de et qui ne paraît pliis maintenant devoir Pannes s intéressant au championne être délogé de la tour d'ivoire en laquelle ?u ?"ond« de j? route> Pelons un peu de il s'est cantonné. U douzième étape. Pourtant, le meilleur des nôtres, a été Elle comportait, de Genève à Belfort, battu dans Genève-Belfort, il a terminé 335 kilomètres et deux assauts : la Fan- sixième; c'est, croyons-nous, sa plus cille, puis le Ballon d'Alsace. Or, au mauvaise place, mais il n'a rendu à son pied du « ballon », c'estrà-dire à cin- fameux rival que 2 minutes 37 secondes; quante kilomètres du but, il n'y avait c'est un luxe qu'il pouvait se permettre, encore absolument rien de fait. Pélissier, lundi, jouait sa meilleure Ce n'est pas que la lutte eût été jus- carte : grimpeur incomparable, il comp- qu'alors tout à fait inexistante : Dans 1* tait sur l'étape du «Ballon» pour repren- montée de la Faucille, une dislocation dre à Thys une bonne partie, sinon l'en- assez sérieuse s'était produite, mais le tièreté de son handicap. Il a, incontesta- peloton s'était reformé à la descente, on blement, iait une course très belle, mais eut ensuite une échappade de Brocco, fi- il n'en est pas moins vrai qu'il n'a p* lant tout seul, prenant jusqu'à deux mi- réussi. nutes d'avance, puis se disant qu'il avait 11 ne faudrait cependant pas conclure eu tort de partir et se laissant rejoindre, de ceci que le « Tour » est joué, que Phi- Bref, au pied du Ballon d'Alsace, tous les lippe Thys a d'ores et déjà course gagnée, « ténors », encadrés d'hommes de second ce serait aller trop loin; il faut attendre plan, nombreux encore, se trouvaient encore, et mêmè, du train dont vont les réunis. C'est donc, en somme, sur les choses, il se pourrait que ce «oit seule- cinquante derniers kilomètres qu'en réa- ment dimanche prochain, sur la route lité l'étape s'est courue. de Dunkerque à Paris, aux portes mêmes C'€st a]oTS que ron vit leg meilleTia-8 du velodrome du Parc des Princes peut- s'imposer nettement. Pélissier mena du être, que 1 on sache d une façon bien de- début au sommet de la rampe; à mi-côte, eisive quel est e vainqueur du grand u s.arrêta pour touraea. sa*7ôue et fut match franco-belge, palpitant d intérêt, ainsi rejoint par Jean ^ qui se livre en ce moment. . deux, on le sait, arrivèrent ensemble au Il faut nous garder des enthousiasmes faSte de la montagne. trop prompts et tenir compte de toutes * i , les incertitudes si diverses que compor- , Devant le petit monument rappelant tent les épreuves routières. Il faut aussi, Ia ?îem?ire de René Pottier, que des pour se rendre un compte exact des si- mains pieuses avaient orné de fleurs, se tuations, penser aux leçons du passé et Passait une foule énorme de sportsmen. faire parler les chiffres. Or, que disent venus en automobile pour la plupart et . qui, frénétiquement, acclamèrent les II' reste actuellement trois étapes à de^x Français lorsque ceux-ci se décou- courir et un total de 1,058 kilomètres. vrlren! respectueusement devant le stèle Sans doute, les grosses difficultés sont 1 du *. vaincues, mais il en reste suffisamment \ grimpeurs ». A René Pottier, qui ja- pour amener des surprises et Thys ne dls monta à 1 assaut sans desoendre de bénéficie que d'une avance totale, sur machine, il avait fallu 28 minutes pour Pélissier. de 31 minutes 49 secondes. ^ 1 ascension du « Ballon »; Pélissier TT . , , , . , . , et J. Alavome en mirent six de plus. Une demi-heure c est peu et c est beau- t-, ,, j.. coup en pareille aventure. Certes, si e"le™ J}™8 1 a™ns dit, Kir- toute éventualité malheureuse pouvait accrocha Philippe Thys, tous deua être écartée, nous n'hésiterions pas à tombèrent, leurs machines s enchevêtré- affirmer que Philippe Thys a, dès à pré- ^ent- c, S1 ni 1 une ni 1 au- sent, le triomphe à sa m«ci, mais nous ne fut detérioree. ne pouvons oublier que l'an passé, à ce Ce simple incident, qui se termina sans même moment, Philippe Thys , premier, autre conséquence que de faire pejdre à comme maintenant, du classement géné- Thys de précieux instants, l'empêchant ral, avait 1 heure 12 minutes 53 secondes peut-être de rattrapper les fuyards, eut sur Garrigou, deuxième, et pourtant, il P}1 être pour lui d'une importance bien ne copserva que 8 minutes 37 secondes; plus grave, il eut p« 4uffir " lui foire bien plus, il s'en est fallu de fort peu i>erdre le « leur ». Mais ,tout est bien qui qu'il n'ait été coiffé sur le poteau. finit bien, cette leçon servira à Thys pour Il est vrai qu'une fourche qui se brise <jù'il se montre à l'avenir d'une prudence et fait perdre, à la réparation, 1 heure excessive et qu'il se gar$e de ses concur- 6 minutes, cela n'arrive pas tous les ans. rents autant que de la route elle-même. Au surplus, nous nous hâtons d ajou- Et nous en aurons fini avec l'étape ter, et ce sera notre conclusion sur ce d>hier lorsque nous aurons constaté ^ point, que nous gardons a Philippe Thys façon réellement belle dont tous les nô- une confiance entiere absolue. Adroit au- tres s€ S01lt comportés . Rossius, termi- tant que 1 elissier, il saura, comme lui, nant premier des nôtres; Tlivs, Lambot se garder des embûches de la route; dans Coomans.Tiberchien. Spiessens,Devroyv une forme parfaite, resplendissant de Scieur, Vandenberghe, chez les « grou- sante, sérieux comme il 1 est et soutenu pés >>> se sont tous classés dans ^ t_ par la pensee de la gloire prochaine, ai- cinq premiers, et parmi ceux-ci figurent gmllonne par 1 espoir de mener a bien cet encore nos trois valeureux « isolés » : exploit- exceptionnel qui consiste a ga- Botte, Everaerts et Tuytten, qui ne comp- gner deux « Tour de l rance » consécutifs, tent respectivement que 12, 15 et 17 mi- i Pous semble que la fatalité seule s a- nutes de plus que le vainqueur pour Ge- battant sur lui puisse encore lui faire nève-Belfort perdre une partie si belle et qu'il a si bien mérité d'emporter. (Voyez la suite en Dernières Nouvelles) LE LÔRD-MAIRE ET SA SUITE DÉBARQUENT. A BRUXELLES Favorisée par un temps superbe et par le con^é des fêtes nationales, l'arrivée du lord-maire, des aldermen et des shé-riffs de la Cité de Londres avait attiré aux abords de la gare du Nord une foule énorme, massée derrière les barrières Nadar, ainsi qu'aux terrasses, aux balcons et aux fenêtres des hôtels. Le service d'ordre était organisé par un détachement de 120 policiers. Çà et là, des drapeaux aux couleurs britanniques flottaient au vent. Bientôt arrivèrent, conduits par des cochers chamarrés, portant tricorne et perruque blanche, les trois carrosses superbes qui servent aux réceptions de la City et qui avaient été spécialement expédiés à Bruxelles pour la circonstance. Carrosses et cochers ne manquèrent pas d'exciter la curiosité du public qui, cette fois, pourtant, ne crut plus reconnaître — comme ce fut le cas il y a quelques années — en l'un des cochers, un acteur o bruxellois. 3 A l'intérieur de la gare, depuis la sortie jusqu'au quai de débarquement, des barrières avaient aussi été dressées, que gardaient 40. soldats du 2e régiment t: des carabiniers! , fj Le public, là aussi, était nombreux. A 5 h. 6, ponctuellement, le train « mu- s nicipal » antre en gare. Le lord-maire, les aldermens^les shériffs et le général commandant la pr&ce de Londres en descendent. Tous sont en redingote et en haut P de forme ; selon la coutume anglaise ils " ont la boutonnière fleurie et la plupart " d'entre eux portent en sautoir les insi- t; gnes de la City. Sur le quai, M. Max, bourgmestre, MM. = les échevins Jacqmain, Lemonnier, v Steens, Hallet et Maes, M. Frick, bourg- a mestre de Saint-Josse-ten-Noode, M. De-villiers, ministre d'Angleterre à Bruxel- c les, et plusieurs membres de la légation s< britannique attendent les hôtes. Souriant et sympathique, le lord-maire a reçoit les souhaits de bienvenue de M. n le bourgmestre Max ; puis ont lieu les £ présentations d'usage. C Amphytrions et invités gagnent ensuite ^ la sortie et prennent place dans les voi-tures découvertes et -les carrosses qui P leur sont réservés. Des vivats partent de la foule.. Le cortège se met en route, précédés d'un peloton de policiers. Derrière la voiture découverte dans la- s< quelle se trouve M. Max viennent deux ^.( carrosses, puis, à cheval, en uniforme rouge, le capitaine Alfred-Edward Wood, cj( marshal de la Cité. Se succèdent ensuite le carrosse du lord-maire et les autres B voitures découvertes, dans lesquelles ont pris place échevins et invités. v Entre deux rangées compactes de eu- ™ rieux, le cortège suit le boulevard du w Nord et gagne la place de Brouckère, où J< les hôtes descendent à l'hôtel qui leur j est réservé et où M. Max a réservé au te lord-maire une agréai le surprise en faisant disposer dans les appartements de ^ sir Thomas Vansittart-Bowater le por- et ir Thomas Vansittart Bowater, lord-maire de Londres. A gauche, le shériff John Humphery, à droite, le shériff F. G. Painter •ait de la femme, de 11 fille et des deux Bird; Mr. William Ilenry Thomas; Mr. Rois du lord mayor. ^e,rt Peachey: Mr. Walter Bull, Justice of tho Celui-ci s'est ainsi retrouvé en famille Groenï J^tVfof ïhe PèK^Àr. Hrar? Peîî? ins S en douter. val Monckten ; Mr. Stejilien H. Molyueux Kil- i c niMCD lik; Mr. M. Jenfce: Mr. Thomas Arthur Skeatc; UINfcK Dr. William E. Smith; Mr. Francis Mos„s Ktaf- Aii dîîi^r nui pnf 1 ipn pnQiiîf^ ûf onnn^l John Stuart Pollock; Mr. Wilil/iani au amer, qin eut neu ensmte et auquel john Trio<>; Mr oharlee James Smith; Mr. articipaient aussi M. Braun, bourg- Oharlte Albert Batho. lestre de Gand, et M. Westcott, prési- Offioere. 'rile .Kwordbearer (Major John ent de la Chambre dp Commerce bri- Cha-rl<* Ker-Fox. Mast.er of Arts); The Oom- iiio ue .. A uf ^ oui nier ce Dri mon Gryer and Serjeant-at-Arms (Colonel innique, M. Max porta un toast a la Thomas Joseph Kearnv;, Companion of t.he îine des Belges, à la famille royale an- Marshal (Captain Alfred laise et souhaita officiellement la bien- Ldward Wood). Cterk: Mr. Alfred V. Cox. enue à tous les délégués de la Cité "lx° lord-maire remercia ensuite de l'ae- ^ PROCES DE îeil chaleureux que Bruxelles avait ré- L'HOPITAL BRUGM ANN îrvé à la délégation anglaise. Au nom du roi, M. -lax remit ensuite "Qne transaction vient d'intervenir en- n lord-maire; la décoration de comman- tre MM. Cnaepelinckx frères et Pode- landeur de 1 Ordre de Léopold, aux shé- vain, les entrepreneurs de l'hôpital de et a^en ?»lta dçfflCMT de la Jette-Saint-Pierre et la commission des ?.l!ro™<7 a Si.r f [ Roi., hospices, qui met fl t au procès actuelle- sia officiers de 1 Ordre de la Couronne, ment pPndant devant la 2» Chambre du l décoration d officier de 1 Ordre de Léo- tribunal civil, procès au sujet duquel, ainsi que nous l'avons récemment rap- AUJOURD'HUI porté, M. le subsitut Van Laethem avait Le lord-maire et sa suite assisteront à doûroé son avis en concluant à une exper- . revue des troupes ; ils déjeuneront à tise, avant qu il soit statué sur les reven- . Chambre de Commerce britannique, dications des demandeurs, s é.evant, on i rendront à Waterloo l'après-midi et se- -e a envl1'011 un million et demi. >nt reçus à dîner au Palais royal. r1. transaction est adoptee par l'Ad- Voici la liste complète des membres ministration commun ï de Bruxelles, le î la délégation: tribunal 11 aura pas a statuer, le litige „„ „. f. T, c.. „ T. ... . étant réglé de commun accord entre les The llipht Ilonourable Sir T. Vansittart ywater. Baronet, Lord-Mayor. Aldermen : The Itight Honourable Sir T. >sey Strouff, Privy Councillor, Kn.ight Com- ander of the Royal Victorian Order; Oolo- _ _ _ _ 1 Sir Charles Oheers Wakofleld ; Sir Ed- fTy (W N iv»J • ird Ernest Cooper; Mr. James Roll; Sir JLP JL> Iv Jt 4A. JL JL^ * >hn Baddoley. Shoriffs: Lieutenant-Colonel Sir John Hum- I ^épA^r^njviiLr^&»kPain' i fn Parro rfp la Fpmmp 1^ idyo M 1" 1 uJllJilo ttij Mr. James Itowland Brought; Mr. Jo-Lh Gunton; Mr. W: W. Haie; Mr. Horry j

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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