La Flandre libérale

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s.n. 1914, 23 September. La Flandre libérale. Konsultiert 21 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/183416tz20/
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40e Année - Mercredi 23 Septembre 1914 QUOTIDIEN. — 10 CENT. B, 2B6 > Mercredi 23 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE S aïoli. I Btlio C b«9q, 3 eh, SELOïÇ'O'E g PfD 2.00 4.00 8J© S» 0NION POSTAL! s PrB 8.75 9.00 S8J® S&©® Sk uVSc«sa as bimm «a Jtariui «S font tous 1m ïurwun 6a peste XttiCTION. ABMEfîSïMTMI ST MFKKMS 8«, h RUE DU NOUVEAU BOIS, 1,SÂll OiS^lEMINTS ET ANNONCES 8 ]| - 8t0AgTI@l - WWphûB# 32 11 vTéliph«* is i^WOWW - K SPw te «il® ®8 ta FtaaireSj s'adressa a® tansws <ɧ B®BraaL — Fmf le reste dn pays eî l'êiraager,, «5»#eaa®f i fOfflce de MW, rae Nenve, 86, i Braxellss» LA GUERRE EUROPEENNE LA S3T u,JLTIOM —m— Les opérations militaires en France Nouveaux progrès des Alliés. — Violents combats. — L'avance en Argonne Paris, 21 septembre. — Communiqué de 3 heures. — A notre aile gauche, sur la rive droite de l'Oise, nous avons progressé jusqu'à la hauteur de Lassigny (ouest de Noyon). A l'est de l'Oise et au nord de l'Aisne, les Allemands ont manifesté une recrudescence d'activité. Des combats violents, allant jusqu'à la charge à la baïonnette, se sont livrés dans la région de Craonite ; l'ennemi a été partout repoussé avec des pertes considérables. Autour de Reims, l'ennemi n'a tenté aucune attaque d'infanterie ; il s'est borné à canonner notre front avec de grosses pièces. Au centre, en Champagne et sur le revers occidental de l'Argonne, outre Souain, nous avons pris Mesnil, les Hurlus et Massiges. En Woevre, l'ennemi tient toujours la région Thiaucourt et a canonné Hasson-Châtel.A l'aile droite (Lorraine et Vosges), rien de nouveau. Les Allemands se fortifient sur la côte de Delme et au sud de Château-Salins. (Havas). LES ALLEMANDS DANS LE CERCLE DE LA MORT. Paris, 21 septembre. — Sous ce titre, M. Gérald Morgan, correspondant de guerre américain, vient d'envoyer à son journal les détails qui suivent sur la bataille en cours au Nord dîe l'Aisne: " Les Allemands tiennent, autant qu'ils peuvent, dans leurs travaux de défense:, mais dans bien des cas ils tombent dans leurs tranchées elles-mêmes, enlevées à la baïonnette. " Les combats corps-à-corps sont menés, ia plupart du temps, par les Sénégalais et les turcos. " Un officier américain estime que les 15 ou 20,000 tués dans une certaine direction sont dus, en grande partie, aux charges à la baïonnette. " L'impétuosité des attaques françaises vient surtout de leur mouvement de flanc contre l'aile droite allemand». La retraite dis cette dernière force toute l'armée du Kaiser à céder corpiS pair corps, comme un château de cartes. '' Il y a. une curieuse coïncidence à voir que von Kluck — dont l'avance à travers la Belgique, en tournant le flanc gauche des Alliés, facilita la marche des armées venant du Luxembourg — soit, à son tour, en très mauvaise posture par son flanc droit tourné, et fasse reculer à lui seul les masses allemandes diu centre et de l'aile gauche. " Il apparaît clairement que le mouvement de flanc contre von Bntuck sera bientôt un vaste cercle, aussi vaste çjue celui qu'il aurait voulu lui-même operer. " J'ai suivi von Kluck dans sa marche d'Aix-la-Chapelle à Mons, et dans sa retraite de Meaux à Soissons, — et je ne puis le voir se retirer sain et sauf dans son retour sur Liège. " DANS LE NORD DE LA FRANCE. La ville de Lille est entièrement réoccupée pair les Français. On a pu déjà y rétablir, au moins provisoirement, plusieurs ouvrages d'art. Les Allemand® ayant fait sauter il y a quelques jours seulement deux ponts-rails sur la Deule, les communications avec Paris doivent se faire par Calais. Us essayèrent encore de détruire un troisième pont, mais ils en furent empêchés par des oivils. Ayant coupé ainsi les communications éventuelles par chemin de fer avec Amiens, Lille, et Arras, les Allemands semblent avoir abandonné, sans esprit de retour, cette partie du Nord de la France. Des troupes fraîches sont attendues à Lille, avec des auto-mitrailleuses. Tous les services officiels fonctionnent et même la gendarmerie est à son poste. L'autorité locale a municipalisé la manufacture de tabac qui travaille maintenant au profit de la ville. A cet effet on a souscrit un capital de 500,000 francs pour la mise en marche de la fabrique. A Roubaix comme à Tourcoing la vie est tranquilla Les usines tournent trois à quatre jours par semaine. Les ouvriers reçoivent des allocations supplémentaires journalières. Il y a une fabrique où les hommes appelés sous les drapeaux sont remplacés provisoirement par des femmes. Les industriels dl'Armentières font des prêts aux chômeurs forcés : les pères de familles peuvent obtenir par semaine dix francs, les femmes et les jeunes filles huit francs, les ouvriers dles deux sexes en-dessous de 16 fins, sept francs. Les remboursements s'effectueront après la guer re par des retenues hebdomadaires de fr. 0,50 à 1 franc. LES ALLEMANDS REPASSENT LEUR FRONTIERE VERS STRASBOURG Londres, 21 septembre. — En Lorraine, les Allemands ont évacué Avricourt et se retirent au-delà de la frontière. Le bombardement de la cathédrale de Reims -—m— Un incident tragique Londres, 21 septembre. — Le " Daily Mail " publie cette intéressante dépêche de Reims, 21 septembre : Je viens de voir ici, à Reims, l'acte de vandalisme le plus délibéré que les Allemands ont ' commis jusqu'à présent. Par le feu de l'artillerie, dirigé sans aucun doute possible vers ce but, ils ont incendié la magnifique cathédrale, qui n'était pas seulement la plus grande gloire de Reims, mais aussi un monument national d'un universel renom. . Ce n'est plus maintenant qu'une carcasse vide de murs carbonisés. L'affreux souvenir de cette abominable action restera toujours présent à mon esprit. La vue de3 flammes dévorant cette splendide relique du XlIIe siècle, dont la construction demanda 150 ans et qui a été respectée dans toutes les innombrables guerres qui ont eu lieu en France, était terrible. RUES EN FLAMMES Le feu se déclara entre quatre et cinq heures, samedi après-midi. Pendant toute .la journée, il avait plu des obus sur la ville. Au moins cinq cents tombèrent depuis les premières heures du jour jusqu'au coucher du soleil. Tout un quartier de la ville a été incendié et l'une après l'autre, dans les rues, lés habitations et les magasins étaient la proie du feu. Il n'y avait rien à faire que d'isoler le quartier en flammes du reste de la ville. Ce travail fut entrepris et continua souo les obus qui tombaient sans cesse. LE BOMBARDEMENT DE LA CATHEDRALE La cathédrale avait été transformée, jeudi matin, en un hôpital pour les blessés allemands. On croyait, de cette façon, la protéger, grâce au drapeau de la Croix Rouge. Déjà, tandis que je me trouvais au haut de la tour, jeudi après-midi, un obus tomba sur le toit, mais je crus alors que c'était un coup égaré. Mais, samedi matin, une batterie allemande, placée sur la colline de Nogent-l'Abbes-se, à sept kilomètres environ à l'est de Reims, commença à faire, des tours gothiques qui dominent la ville, le but visible de son tir. Les uns après les autres, les obus s'enfonçaient dans la vieille maçonnerie. Des pierres qui avaient traversé la tempête des siècles, et qui étaient encore capables de résister des siècles, tombaient en avalanches dans les rues désertes avec un bruit de tonnerre. LE FEU I A la fin, à 4 heures 30, l'échafaudage qui entourait l'abside, du côté Est, prit feu. Bientôt le réseau entier de poutres et de planches fut en flammes. Des morceaux de bois qui brûlaient, tombaient sur le toit, dont la vieille charpente de chêne prit feu comme de l'amadou. " Comme cela brûlerait bien ", avais-je dit à l'abbé Andrieux. comme nous marchions autour d'un toit de la nef, jeudi après-midi, au milieu des énormes poutres qui furent travaillées par le rabot des moines charpentiers, Û y a plus de six cents ans. Nous ne pensions pas pourtant alors que cette charpente vénérable n'existerait plus dans quarante-huit heures. UNE FOURNAISE Bientôt les toits de la nef et du transept ne furent plus qu'une fournaise aux ronflements sinistres et dont les longues langues de flammes léchaient les tours à l'ouest. Des pièces de bois sculptées en feu venaient s'écraser sur les dalles de la cathédrale, où les Allemands, pendant l'occupatiôn de la ville, avaient accumulé des tas énormes de paille dans l'intention de convertir le monument en un hôpital.Instantanément, la paille s'enflamma et les panneaux des autels et les confessionnaux furent consumés par les flammes qui faisaient craquer les pierres des murailles. DES MÉDECINS MILITAIRES FRANÇAIS SAUVENT DES BLESSES ALLEMANDS Les blessés allemands, au nombre d'une vingtaine, qui avaient été transportés dans la cathédrale jeudi, dans le but de justifier l'usage du drapeau de la Croix Rouge, auraient été certainement brûlés vifs, si plusieurs médecins militaires français, aidés de quelques infirmiers, ne les avaient pas portés au dehors un par un, par une porte de côté, au risque d'être brûlés eux-mêmes. DES PRETRES EMPECHENT LA FOULE DE LYNCHER LES ALLEMANDSDans la rue, le courage des prêtres de 1a cathédrale, empêcha une terrible scène de se terminer en tragédie. Une foule d'environ 200 hommes, malgré les obus qui pleuvaient toujours autour de la cathédrale en feu. était là, dans la rue, regardant l'horrible spectacle. Au moment où les Allemands, dans leur uniforme kaki, apparurent à la porte du transept, une vague d'irrésistible passion agita ces Rémois, dont les yeux reflétaient les souffrances que leur causait la destruction par l'armée allemande de leur chère cathédrale. _ Des cris de : A mort ! furent poussés. Il y avait quelques soldats dans la foule. Us chargèrent leur fusil et épaulèrent. Alors l'abbé Andrieux se jeta entre les blessés et ceux qui les menaçaient. " Ne tirez pas ! cria-t-il, vous vous rendriez aussi coupables qu'eux Cette courageuse intervention suffit et les Allemands purent être transportés dans le musée, à quelques pas de là. Des coteaux avoisinant, la cathédrale en flammes était un spectacle plus impressionnant encore que dans les murs de la ville. La nuit vint et avec elle un peu de calme. Le calme ne fut pas de longue durée. A deux heures du matin, les batteries allemandes rouvrirent le feu. Et quand le soleil s'est levé dimanche, la vue de la cité ravagée, avec sa cathédrale incendiée, se profilant sur un fond de fumée qui s'élevait lentement des rues environnantes, était bien la chose la plus désolante du monde. L'OPINION PUBLIQUE EN ANGLETERRE, EN ITALIE ET EN AMERI- QUE. Londres, 21 septembre. — Les journaux anglais ne trouvent pas d'expressions assez fortes pour exprimer leur indignation de la destruction de la cathédrale de Reims, ce crime qui, selon eux, dépasse même le crime de Louvain. Us disent que de tels crimes ne touchent pas seulement les alliés, mais aussi tous les peuples qui ne désirent pas voir la civilisation chrétienne submergée par des vagues de barbarisme et de vandalisme. Reims évoque aussi un cri d'hoireur dans la presse italienne. Le " Giornale dTtalia '' dit que les Allemands, emportés par l'excitation de la guerre, prennent la brutalité pour la force. Les journaux américains font des commentaires semblables. (Reuter.) LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS RETOURNERA-T-ÏL A PARIS? Londres, 21 septembre. —• Le correspondant du "Times" à 'Bordeaux dit qu il n'est question dans cette* ville que du retour du gouvernement à Paris. Beaucoup de personnes ont déjà repris la route dte la capitale. Plusieurs journaux se préparent à reparaître à Paris. Le cauchemar est passé. Pairds est sauvé. Les_ autorités demandent aux réfugies qui ont fui devant les envahisseurs de retourner chez eux afin de commencer le travail réparateur des dégâts de la guerre. Beaucoup de blessés allemands sont arrives a Bordeaux. On en dirigera un grand nombre en Algérie. En Belgique A BAESRODE Malgré la supériorité numérique de l'ennemi, quelques soldats belges ont -fait d'excellente besogne, dimanche. Les Allemands ont ete chassés de la contrée; leur avant-garde comprenait 15 soldats que poursuivirent une demi-douzaine des nôtres. Trois Allemands furent tués, d'autres blessés; un Belge fut blessé grièvement. Le gros de la patrouille prussienne, fort dé 150 hommes, qui suivait à distance, a pris précipitamment la fuite, emportant des blessés nombreux, à la suite d'une sanglante rencontre avec une petite patrouille belge. Les Allemands se dirigèrent vers Op-wyk, Baardegem et Moorsel, où sont établis leurs campements. DANS LE COURTRAISIS Lundi matin, on signalait la présence de 75 soldats allemands, tous cyclistes, dans les communes de Zwevegem, Deer-lijk et Vichte. Les ennemis venaient de la direction d'Avelgem et se dirigeaient vers la ville de Courtrai. Toutes les brigades de gendarmerie des environs envoyèrent promptement leurs hommes pour cerner les Allemands. ESCARMOUCHES A BROECHEM Dans la nuit de dimanche à lundi des troupes ennemies furent signalées à une quinzaine de kilomètres de Broechem. Le fort ouvrit le feu sur l'assaillant qui dut quitter en toute hâte ses retranchements.SUCCES DE NOS ARMES A LANAEKEN. On signale de Maestricht au " Nieu-we Rotterdamsche Courant" le 20 septembre: i >. " La Croix Rouge fut prévenue aujourd'hui qu'à Lanaeken, au nord-est de Maestricht, sur territoire belge, non loin de la frontière hollandaise, à la suite d'une escarmouche, il" y avait des blessés à prendre. Le Dr Brockx partit aussitôt en auto, mais dut rentrer sans avoir rien fait. On s'y était battu, en effet, mais les Allemands avaient emporté leurs blessés et du côté des Belges il "n'y avait aucun blessé". Ceci correspond à ce que j'ai appris vendredi dernier : 200 Allemands environ avaient été vus à Canne et demandaient le chemin vers Reckheim ; ils étaient à la recherche de patrouilles belges. Or, Reckheim se trouve dans les environs de Lanaeken. " Les Belges enlevèrent le drapeau allemand et hissèrent le drapeau belge. Ail heures et demie _ les Allemands avaient complètement disparu." Note. — Ce succès est d'autant plus surprenant qu'on ne soupçonnait guère que des troupes belges opéraient dans cette partie du pays. REQUISITIONS DE CHEVAUX Les Allemands ont donné des ordres obligeant tous les paysans du Brabant à se rendre à Hal avec tous leurs chevaux portant leurs harnais de travail. Ce fait semble confirmer que la morve règne dans la cavalerie allemande. LES ALLEMANDS SE RETRANCHENT DE GEMBLOUX A^LOUVAIN. Les Allemands se retranchent fortement entre Gembloux et Wavre, et entre Wavre et Louvain, où ils ont élevé, dit-on, des ouvrages de fortification passagère particulièrement importants. Tous ces jours derniers ça été sur la route de Wavre un va-et-vient formidable de transports. Depuis vendredi, la circulation est entièrement arrêtée au-delà de Gembloux. Même les autos militaires, dont les occupants possèdent des papiers en règle signés par la_ " Kommandatur " de Bruxelles, sont impitoyablement renvoyées un peu avant Gembloux. On ne passe plus. LE COLONEL CHALTIN On affirme que le colonel Chaltin, l'un des héros du Congo, qui a participé vaillamment à la défense de Namur, aurait été fait prisonnier et envoyé à Hambourg. Nos gardes civiques ETAT DES SERVICES DE LA GARDE A CHEVAL DE LIEGE Nous sommes à même de donner les états de service de la garde civique à cheval :de LiéS»> depuis le début des hostilités jusqu'à ce jour. Ce document permettra à nos lecteurs de se rendre compte que les braves gardes liégeois ont déployé la plus grande activité et ont pu maintes fois prêter à nos soldats le con-. cours le plus efficace. Honneur à ces vaillants ! L'escadron est mobilisé le 1er août 1914. 1° F ait partie des troupes de la posi' tion fortifiée de Liège (général Léman) i (du 1er au 6 août). 2° Fait, partie de la 3e division d'armée (général Bertrand) (du 6 au 24 août). 3° Fait partie de la position fortifiée d'Anvers (général Dufour) (du 24 au 30 août). 4° Du 31 août à ce jour est versé aux troupes occupant le territoire non occupé par les Allemands et Alliés (général OÎooten). A pris part aux combats et escarmouches suivants : 1° 4 août: Visé; 2° 5 août : Boncelles ; 3°' 10 août : Linsmeau ; 4° 28 août: Malines; 5° 30 août : Kelegem ; 6° 2 septembre : Aessche-Terheyden ; 7° 3 septembre : Fram.e ; 6° 7 septembre : Lemberg ; 9° 9 septembre : Cruyshautem ; 10® septembre : Ruysselede; 11° 16 septembre: Sottegem. FAITS D'ARMES Le 4 août, les cavaliers Max Dartois et Rasquinet Julien, ont tenu tête au gué de Lixhe, à d'importantes troupe» allemandes une heure après la retraite | des autres troupes belges; Le 28 août, à la fin du bombardement de Malines, le commandant Puck Chau-doir et les cavaliers Victor Dartois, Guillaume Coumans, Léon Bouhon et Max Dartois, hissent le drapeau belge sur la tour de la cathédrale de la ville abandonnée; Le 30 août, le commandant Puck Chau doir et les cavaliers Guillaume Coumans, Emile Coumans et le brigadier Marcel Fryns font quatre prisonniers; Le 3 septembre, le commandant Puck Chaudoir, avec les cavaliers Victor Dartois, Guillaume Coumans, Marcel Lourtie font un prisonnier ; Le 9 septembre, le commandant Puck Chaudoir et le® cavaliers Guillaume Coumans et Ernest Gilain font quatre prisonniers ; Le 10 septembre, les cavaliers Dartois Victor et Coumans Emile font deux prisonniers ; Le commandant Puck Chaudoir, le lieu- ' tenant Jacques Chaudoir, et le cavalier i Guillaume Coumans font deux prisonniers ; Le 16 septembre, le lieutenant Jacques Chaudoir et les cavaliers Julien Rasquinet, Victor Dartois, Guillaume Coumans et Marcel Lourtie font trois prisonniers. PERTES Si dans les onze combats cités plus haut, la garde à cheval a fait subir de sérieuses pertes à l'ennemi, de son côté elle a enregistré un tué : le cavalier An-, d'ré Grégoire ; trois blessés très grièvement: le lieutenant Jacques Chaudoir et les cavaliers Léon Bouhon et Marcel Lourtie. Un blessé légèrement: Julien Rasquinet.A MONS LA DERNIERE PROCLAMATION DES ALLEMANDS On nous communique le texte de la dernière proclamation que les Allemands ont affichée à Mons: AVIS TRES IMPORTANT. L'emploi de la bicyclette sur les chemins, voies et chaussées pour aller d'un endroit dans un autre, est interdit dans toute l'étendue du district de Mons. Cette défense s'applique à toutes les communes comprises dans le périmètre formé au sud de la frontière française, entre ERQUELINNES et CALLENEL-LE et limité, des autres côtés, par let> communes, celles-ci y comprises, de Merbes-le-Ghâteau, Herbes Sainte-Marie, Binche, La Louvière1; Le Rœulx, Casteau, Montignies-lez-Lens, Cambron-St-Vincent, Brugelette, Ath, LEUZE, Wasmes (en Briffeuil), Callo nelle. De même que l'usage des VELOS et MOTOS, celui des VOITURES AUTO MOBILES EST INTERDIT. Les bourgmestres sont personnellement responsables de l'exécution de cette défense.La prescription concernant les PIGEONS VOYAGEURS est rappelée, ils doivent être livrés à la Commandature, où ils seront .provisoirement entretenus. L'ordre s'applique à toutes les communes du district. L'IMPRESSION et la DISTRIBUTION des JOURNAUX DE TOUTE ESPECE SONT INTERDITS. Les imprimeries de journaux doivent être fermées jusqu'à nouvel ordre. Les bourg mestres du district de l'étape sont chargés d'empêcher, par tous les moyens possibles, la publication et la distribution des journaux. Las contraventions seront punies de la confiscation du corps du délit (autos, vélos, pigeons, presse d'imprimerie) et d'une amende allant jusqu'à 6250 francs. Les récidives ou les fautes graves entraîneront des peines plus sévères et jusqu'à la -peine de mort. Les troupes allemandes pont autorisées à arrêter tout cycliste qui parcourt les routes sans autorisation écrite de l'autorité allemande, ia tentative de fuite, après sommation, expose à être tué sur le champ. Mons, le 16 septembre 1914. Le colonel, CRAPOW, Commandant responsable pour la sécurité du district de Mons. STEINICKE, Commandant de l'Etape. A PHILIPPEVILLE Dans l'arrondissement de Philippeville, quantité de villages ont été brûlés en tout ou en partie, non loin de Givet, notamment Nismes, Dourbes, Romenée, Mata-gne, Romedenne, Surice, Heer, Herme-ton, etc. A BRUXELLES LEURS MENSONGES Les Allemands ont apposé, ce matin, sur les murs de la capitale, une affiche disant qu'ils avaient été obligés de bombarder Reims, mais qu'ils respecteraient la cathédrale ! Or, on sait que la cathédrale de Reims a été détruite hier. REQUISITIONS DE CHEVAUX Les Allemands ont réquisitionné aujourd'hui 1000 chevaux et 50 chariots. SYMPATHIES ANGLAISES Un ami nous communique copie de la lettre suivante qu'il vient de recevoir d'Angleterre. Elle donnera à nos lecteurs une nouvelle preuve de la générosité du peuple anglais envers nos concitoyens si durement éprouvés : Oldham, 13 septembre 1914. Cher monsieur X..., Ma famille et moi pensons souvent a nos amis de Belgique et nous admirons comment ils se conduisent en ces terribles temps. Nous avons peine à nous représenter les maux dont l'inutile barbarie des Allemands a accablé le peuple belge. Leur férocité et leur brutalité ont été exaspérées par la courageuse résistance des Belges, et vous pouvez être fiers d'avoir réussi à enrayer le torrent des envahisseurs assez longtemps pour permettre à vos alliés de mettre en ligne une partie de leurs renforts. Nos hommes se présentent avee une rapidité supérieure à la capacité d'absorp- [ tion de l'enrôlement et, grâce à la noble ' réponse de nos colonies dont les troupes | seront dirigées vers la France et la Belgique comme un fleuve grossissant sans cesse, nous refoulerons bientôt les " Cul-tured Barbarians" en Allemagne, où ils éprouveront eux-mêmes quelques-unes des horreurs de cette guerre qu'ils ont déchaînée.Cette lettre a pour objet d'offrir l'hospitalité à Madame X... et à vos enfants, car nous croyons que vous-même vous resterez à l'usine, malgré tout,^ — jusqu'à ce que les Allemands aient été repoussés. Votre femme et vos enfants trouveront ici un séjour paisible, loin du théâtre en guerre ; mon entourage sera heureux de les recevoir aussi bien que possible. Agréez, etc. LA TACTIQUE ALLEMANDE La " Tribuna " critique comme suit le plan adopté par l'état-major allemand : " En passant par la Belgique, dans le but d'éviter les places fortes de la frontière française est, l'état-major général allemand commettait la même faute qu'un homme qui, voyant une porte fermée devant lui, entre par la fenêtre du second étage, avec l'intention de redescendre et d'ouvrir, du dedans, la porte du rez-de-chaussée." Appliquée à une armée de plus d'un million d'hommes, cette manœuvre ne pouvait être qu'extrêmement périlleuse. " En Allemagne CE QU'ON FAIT DES PRISONNIERS DE GUERRE. D'après 1' '' Algemeen Handelsblad un arrêté impérial introduit un mode simplifié d'expropriations pour cause d'utilité publique, afin de pouvoir obliger les prisonniers de guerre à travailler. Les prisonniers se trouvant en Allemagne devront travailler à- l'établissement de voies verrées ou navigables. Parmi les travaux concernant des voies navigables, on cite l'amélioration du cours de l'Oder, depuis Koblau jusqu'à Anna-berg ; l'amélioration de l'Oder au sud de Breslau ; le creusement du Plauer-Kanal • l'élévation des digues sur lapasse-Elbe ; 1 assèchement de marais; le creusement du canal parallèle à 1?. Lippe. On voit que les Allemands s'imaginent avoir trouvé un - moyen pratique et peu 13-ire avancer leurs travaux Mais encore faudra-t-il attendre le règlement des comptes. Us s'apercevront sans_ doute alors que ce moyen n'est pas aussi peu couteux qu'ils se l'imaginent. En Autriche EN GALICIE Petrograde, 21 septembre. — La cavalerie autrichienne est complètement désorganisée par les derniers combats. La circulation des trains de Volstchirk à .Lemberg est rétablie par les Russes Le gouverneur de Chernovits distribue gratuitement des vivres à la population eprouvee. Les fuyards de la province de -tsucovine sont secourus. (Reuter.) Les lusses arrivent au pied i des Carpalbes (Communiqué de l'état-major du généralissime). Pétrograde^ 21 septembre. — Les trou-pes russes se sont emparées des positions i or ti liées de Siniava et de Sarnbar. ( Cet-te ville est aux pieds des Carpathes, entre Lemberg et Cracovie). Les troupes de l'arrière-garde autrichienne ont été repoussées de Vichnia au delà de la San. Dans le rayon de Radynmo et de Me-dyKa, les Autrichiens ont détruit lea ponts sur la San. Jaroslaw est enveloppée de flammes. Le 15 septembre, dans le rayon de San-domir eu de Radomysl, les Russes ont fait 3,0C0 prisonniers et ils ont pris 22 canons. Aux environs de Nemirow, ils ont capturé 3,000 camions. Dans la région occupée par 'es Russes, on trouve beaucoup de soldats ennemis isolés qui se rendent successivement. Sur le front de l'Allemagne, on ne signale pas de combats. EN ISTRIE Londres, 21 septembre. — L'Autriche, dans la crainte d'une diversion italienne, a massé 150,000 hommes en Istrie. La dernière victoire serbe LA BATAILLE DE TSRNA BARA Le correspondant du "Times" à Nisch lui adresse^ les renseignements suivants sur la dernière victoire serbe à Tsrna-Ba-ra." Les détails sur la bataille deL Tsrna^ Bara viennent de nous parvenir. Dans la nuit du 7 septembre, les Autrichiens tentèrent un puissant mouvement offensif sur le front Ouest avec une armée de 90,000 hommes, dans l'intention évidente de produire une diversion à l'offensive serbe vers le Nord. " A minuit, les Autrichiens occupèrent la Drina près de Limanska-Ada, et en ; même temps ouvrirent un violent feu ! d'artillerie sur tout le front Ouest de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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