La Flandre libérale

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s.n. 1914, 26 Mai. La Flandre libérale. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7rh2f/
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40" Innée — Mardi 26 Haï 1914 mrTfS'ifTTtsTT'.Tff _IOfiP.W B 11! MUn.1I OC lifnt in< LA FLANDRE LIBÉRALE (ABONNEMENTS 1 mois. 8 mois. S mois* 1 m. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 16,00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On l'abonna aa bureau du tournai et dans loua Im bureaux i* *«*<« RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE SAND, l. RUE DU NOUVEAU BOIS, I.GAHD aODHKEMENTS ET ANNONCES s II « RÉDACTION « Tftlftnhnîift ÎSfl TélénhoilC "î 3 ANNONCE® Fonr ïa viïls eî les Flandres, s'adresser aa bnreaa «Sa ïonrnaL — Pour le reste du pays et l'étrange^ s'adresser à FOffice de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. I BONNE JOURNÉE °! ■ Il ne faut pas désespérer de ce pay „■ îl ne faut désespérer ni du bon ser ni de la clairvoyance de nos comp i triotes. C'est la constatation la plus réco fortante que puisse faire, en ce m ment, tout libéral qui aime sincèi ment son pays, qui a foi dans les de tinées de celui-ci. Ceux qui redo [ taient tout de la singulière torpeur < paraissait plongée la nation se sen' ront soulagés aujourd'hui. Ce n'étc pas seulement une question de part |H t'était une question nationale qui d | vait se résoudre. Il était indispensabl pour la santé du payp, que le gouve |l nement reçût un avertissement. Cet avertissement est sévère. Sai doute, l'opposition ne gagne que dei sièges et le gouvernement gar< ! douze» voix de majorité à la Chambr Mais ceci est d'intérêt secondair | car on sait comment lé mécanisn [ électoral est faussé au profit des cl ■ ricaux. Ce qui est significatif et essentk | c'est le gain considérable de voix p les partis anticléricaux et surtout p les libéraux. Il ne s'agit pas d'un ph nomène accidentel et local, mais d'ui manifestation générale. Il n'est p: tin arrondissement où les clérical puissent enregistrer un gain. Partou au contraire, tout au moins en ce q concerne le nombre de voix, un revir ment s'est produit au profit de l'opp sition. Ce revirement est notable surtoi clans le Tournaisis, dans le Limboui — où nous enregistrons avec un pla sir particulier la belle revanche ( M. Neven et- le succès de M. Peten -et dans les arrondissements d'Aud narde, de St-Nicolas, de Termonde de Gand. Il est difficile d'évaluer exact'emen tout de suite, en chiffres, comment i traduit ce recul clérical. Ce qui e indiscutable, c'est que ce recul est t que l'on peut douter que le^ gouvern ment ait encore une majorité dans pays. Il est certain, dans tous les cas, qi si les moines ne pouvaient voter, gouvernement serait en minorité n table. Dans ces conditions, nous pouvoi déduire du scrutin d'hier que le pa; condamne non seulement la politiqi financière du gouvernement clérics et sa haineuse et sectaire politique se laire, mais qu'il désire aussi une r forme constitutionnelle grâce a 1 quelle une consultation du pavs pour ctre plus loyale. Il nous plaît de const 1er que l'avertissement est donné r>: les campagnes, et surtout par les car pagnes flamandes. *La politique de "modération" tel que l'entend M. de Broqueville^ e condamnée.*L'opinion publique réel I ' me la revision constitutionnelle.«Et I ' commission des XXXI fera bien de r fléchir à la consultation d'hier. » AEt maintenant, en avant .pour I • conquête du S. U. et la E. P. intégr le! Mais, en avant avec calme, av I méthode, en repoussant toute violenc I la faite morale an gouvernera L'Association libérale constitutionne1. et démocratique de Gand-Eecloo, da son manifeste du 15 mai, écrivait : " Les élections de 1&12 n'ont donné i gouvernement, pour tout le pays, qu'u majorité de 80,000 voix. " En additionnant le nombre des vo perdues hier par les candidats clérical et celui des voix gagnées par les par d'opposition, on obtient un chiffre d passant celui de la majorité électora gouvernementale de 1912. Si les élections avaient eu lieu cet année dans l'ensemble du pays, les clé eaux, au lieu d'y obtenir une majorité 80,000 voix, se seraient trouvés en mir rite d'autant, si pas davantage... Les 12 voix de majorité parlementai qu'ils conservent ne sont plus, au poi de vue électoral, qu'une simple ficti légale. Malgré le vote plural, le parti " catl lique " ne rallie plus qu'une minorité Ce vote, au point de vue clérical, donc fait faillite, et le gouvernement c en émane a perdu, depuis hier, tout pr tige, toute autorité morale, tout équi bre stable, toute raison d'être vraime Qu'il s'en aille' X. Wj—M—MEMUCTE——WB—W—BMMBB5MMMMHI 1 ' Echos & Nouvelles a • Excursions scolaires i g "" ' Excellentes réflexions de l'E t o 11 belge: Voici revenu la saison propice aux e n- cursions scolaires. Que de> bien n'a-t-< 0- pas dit de ces dernières ! Bien préparé e- et bien conduites, «lies permettent i ,s_ substituer l'eus, jgnement des chose qu'on sait si fécond, à l'enseigneme; souvent sec, rébarbatif et stérile qu'i appelle livresque. Elles sont le moy> ■1- par excellence de faire connaître le pa lit et de le faire aimer à bon escient. Br< i ; elles ont suscité des concerts d'éloges. e' Or, en matière de réduction sur 1 prix des parcours en chemin de fer, ' gouvernement traite les écoliers alla r" en excursion comme des sociétés ordinî res, ceux-ci fussent-ils des joueurs < 13 whist qui ont fait une cajçnote ou des c [X lombophiles. La jeunesse qui veut s'i , struire mérite certes quelques avantag le spéciaux. e- L'Etat y perdrait quelque argent e, Est-ce bien sjir '{ On n'y a pas regar< le de. si près pour les officiers de la gan g. civique. En tout cas, cette prétendue pe te, ce serait de l'argent recouvrable , longue échéance et avec gros intérêts. u. Da nkïss t . » -6-le La loi fiscale du 1er septembre 191 interdit aux provinces et aux commi 1S nés de percevoir, en ce qui concerne ce: lx taines matières imposées, des impositioi t, supérieures à celles de l'Etat, ui On devrait en conclure qu'elles pei g. vent percevoir autant que l'Etat. 0 II paraît que non. M. Berryer en décidé autrement ; il vient d'adresse j. aux gouverneurs des provinces une cii ; culaire invitant les communes "à s'abstf *8 nir de mettre à profit la conversion fi: 1- cale que leur' impose la loi du 1er sej le tembre 1913 pour imposer aux redev; — blés du nouvel impôt de l'Etat une a? B. gravation de charges injustifiée " ( prescrivant qu'elles ne peuvent " e l'absence de nécessités financières d£ ment établies fixer leurs additionne! au principal de la taxe sur les revem 38 et. profit? réels -de telle sorte qu'elle 3t soient amenées à percevoir dorénavan el à charge des redevables de l'impôt sui e_ visé, un© recette supérieure à la somm 1 globale que ces redevables acquittèren pour 1912, du chef de leurs cotisatior aux rôles des diverses taxes spéciales' le Ainsi, on procède actuellement pa le voie d'ukase. Les ministres interpréter les lois à leur mode et signifient au communes que le nouveau mode de pe: ception de certains impôts ne peut pr( is fiter qu'à l'Etat. Qu'est-ce que M. Berryer fait don ie de l'autonomie communale et de la Cor ] stitution 1 3' L'article 28 de cette loi fondamental dispose pourtant nue " l'interprétatio e~ des lois par voie d'autorité n'appartier a~ qu'au pouvoir législatif ". M. Berrver l'a oublié. C'est aux eon a- munes qu'il appartient de lui signifie] ir tout net, qu'elles n'ont aucun compte a. tenir de sa circulaire et qu'il, n'a aucu ordre à leur donner en ce qui concerne 1 fixation de leurs impositions" dans ces 1 le mites légales. st Vivons-nous sous uri régime d'autocrî a- tie, par hasard? la é_ L» prix d'an ehapeta rouge . Sait-on à combien s'élève le prix d'u 'a chapeau do cardinal? a~ Ni plus ni moins qu'à la coquette son 3C me de 29,000 francs. Une paille, quoi.. e.<- Le nouveau cardinal doit, en effet, ri mettre 10,000 fr. pour son pourboire a "" Garde-Noble qui lui remettra le chàpea (soigneusement emboité dans un écrin d soie. Un deuxième messager, 1' "Ablegat' qui porte la barette, recevra 6,000 f je pour lui et 3,000 francs pour le sécréta re qui l'accompagne. QS Puis il y a les petites notes dites " ni tes sèches Expédition des bulles, pa. m chemin, cire du cachet, bijoutier de 1 ne propagande pour l'anneau à payer, e>tc etc. • Il convient enfin d'ajouter les pou 1 boires du plus humble balayeur au "c; 1X meriere" le plus huppé que la nouvel' ;is Eminence ne saurait oublier.... é- *** ■le ose commune sans habitants ,to U existe à huit kilomètres de Cuge ;,j_ dans le département du Var, une commi , ne appelée Hiboux, qui offre cette pa ticularité qu'aucune personne ne l'hi ■°" bite. Située au milieu d'une plaine aride i ra désolée, cette commune se compose d'ur n(; dizaine de maisons, de l'église, de . mairie et d'un cimetière. Or, depuis douze ans à peu près, toi les habitants sont allés se fixer en d io- hors des limites de la commune, à eau: 3u de la sécheresse et de l'aridité du te rain. Seules, deux fermes, distant chacune de six à sept kilomètres, soi ® habitées d'une manière intermittente, [ui Le maire, les conseillers municipau: 53- le secrétaire de la mairie, habitent O li_ ges et ne «e transportent à Riboux qi j. pour y tenir les séances municipales, i qui n'arrive qu'une ou deux fois par a Voilà une commune qui nq. doit p; être bien difficile à administrer. , IH 4 L'avion et la psrrs Je regardais l'autre jour, en soi géant, les six avions militaires qui sui e volaient la grande revue. Ils passaier souples, légers, invraisemblablemer x- agiles et déliés dans l'air calme, toi; 'n dorés contre le ciel bleu. Et c'était u ®s beau spectacle. La foule en oublia: g0 les soldats qui défilaient. Tous les yeu étaient levés. On lisait de l'admiratior m de l'enthousiasme dans tous les rc în gards. En effet, ça, c'est la conquêt y*s de notre âge, celle que nous avons vu îf> s'annoncer peu à peu, par des tâtonnt ments, des essais, des catastrophes ré: je térées et qui, maintenant, s'affirme de fmitivement, entrées désormais dans 1 ii- pratique constante et faisant partie ir le tégrante de l'outillage humain. D'aï très époques ont connu pour d'autre découvertes l'élan, l'ivresse, l'exalt£ r>g . ' ' tion qui nous emportent vers les avions i Les découvertes de l'Amérique, pui lé l'invention de la machine à vapeur c le de l'emploi de l'électricité signaler] r- aussi de ces "moments" pathétiques d a l'humanité en marche vers on ne sai quel mystérieux devenir. Notre " me ment " à nous, aura eu la conquêt de l'air. Et, de même qu'un fils ayanl à force de travail et d'intelligence, vair t eu le sort, riche, puissant, heureux se retourne en. pleurant vers son en IS fance et regrette amèrement que so: père mort n'ait pu jouir, en son en i- fant, du triomphe de sa race, je son geais à quelqu'un qui fut longtemps re a gardé comme un Père par toute l'Eu r rope lettrée, à quelqu'un que la vu d'un avion volant eût comblé de joi et qui a disparu avant que ce rêve su blime eût été réalisé... H Victor Hugo —• c'est de lui que j veux parler -— n'est plus guère à 1 ;t mode aujourd'hui. Les jeunes généra tions, qui ne l'ont d'ailleurs pas lu, 1 g regardent comme un sot génial, un se s nore et emphatique diseur de riens. O: s lui en veut surtout de ce qu'il ait cr -r au progrès indéfini et constant de l'es pèce humaine. Le Progrès ! Est-c Le qu'on croit encore au Progrès? Comm ,3 s'il n'était pas évident que l'Homm >. est toujours, et de plus en plus, le gc ,r rille lubrique et sanguinaire dont pari it Taine et qu'il faut museler avec de x lois, des religions, des superstitions des menaces? Telles sont les idées pes simistes des générations actuelles c C'est la réaction — elle était fatale -i_ contre l'excès d'optimisme des généra tions antérieures qui, allant trop vit e en besogne, ne parlaient de rien moin n que de supprimer police et gendarme ^ rie et de proclamer solennellemen L_ l'inocuité parfaite et indéfectible de hommes. • » à Mais cette réaction passera à so: n tour et l'optimisme renaîtra. Et, ce .a jours prochains, un critique en mal d L~ copie,- s'avisera d'ouvrir.la Légend des Siècles et les Contemplations et : découvrira Victor Hugo ! Il se fera u nom simplement en disant et en proi; vant que Victor Hugo n'était pas d tout le rêveur ridicule, le brasseur d n pathos que d'aucuns montrent, et mon trent uniquement en lui. Ainsi que le mûdes d'il y a dix ans nous font rire ;■ tandis que celles d'il y a cent ans, no u moins- étranges pourtant — mais il u a le recul ! — nous charment déliciei; e sement, les particularités du style rc mantique, redondance, éclat facticc ' exagération ' systématique des sent: ^ ments et de leur expression, qui nou semblent risibles à présent, apparai tront seulement a nos arrière-neveu r- comme des archaïsmes etrangemen a savoureux. •' Alors, quand le moment de la jus r ti.ee sera venu, on se rappellera qu Victor Hugo a toujours regardé la cor le quête de l'air comme l'effort le plu décisif de l'humanité, celui qui doit as surer aux hommes le Bonheur et n mener le ciel sur la terre. Il a chant cet hymne au " Vaisseau ailé ", dan une pièce de la Légende intitulée Plei Ciel. Evidemment, le poète ne pr< l " voyait pas la forme de l'avion moderne il le supposait snhérique, il croyait l'avenir du plus léger que l'air. Mai io peu importe la forme sous laquelle il s a représentait le miracle ; l'important es de noter les conséquences qu'il dédu 's sait de la découverte. ^ Il commence par célébrer l'audac de l'Homme, cette audace que l'épici ÏS rien Horace maudissait, lui, dans un it ode charmante. Il voit devant lui 1 rêve réalisé : les vents sont vaincu! ç> le navire ailé voyage dans le ciel corr 1 me un bateau fend les flots. Une aboi 'e daïice extraordinaire d'images neuve: ^ superbes, éblouissantes lui vient soi 'là .plumfî pour mieux chanter ce trion phe de l'Esprit sur la Matière.L'"hon LE SCRUTIN DU 24 MAI na«i mu nrawii ■! « i m mai ■— i m - Résultats définitifs Lw ^ wks oxniMUiivtsxxatsBeawtKxiBKUMKMsvita ; LE RECUL OES CLÉRICAUX • Les libéraux gagnent près de 40,009 voix a Catho- I Libé- Socia- iDém.Chr. Soeia- ; CANTON DE GAND raux lis,., fJgJ 1 112 8» ! 706 460 210 35 24 Hôtel de-ville St-Dsnis-Weslrtm Hue du BoniW 9 S 2 83 111 | 672 398 241 19 10 f Rue aux Barres Rue Vau Monckhuven Mariakcrke f 3 ,60 49 S 455 4® 1 4^0 21 23 1 Rue aux Barres Chaussée ue Termonde Rue de la Chèvre e 4 53 64 | 5u 386 357 38 4 t Rue Basse Ruo de l'Aeaeja Rue St Maîaire g 5 107 62 S 495 464 3 7 15 27 Rue Basse Boulevard des Hospices Chaussée de lermonde 0 6 72 117 I 630 373 233 18 22 , Pue Basse Nouvelle rua porte du Sas Tronduennes g 7 90 84 0 580 450 260 11) 14 Rue das Foulons Rue du Bondon Rue Van Monekhoven ' 8 44 63 545 523 SOI 31 22 - Rue des Foulons Rue de Courtrai Chaussée de Termende a 9 . 119 „ .... 65 5 il 336 207 19 12 Ruo des FouIôbs YindfrhautG Rue St-Macaira 10 53 74 5?2 390 392 7 18 " Place St-Michel Allée Verte Rue du Congo U 5î 92 su 438 396 16 27 - Place St-Michel Rua l'Acacia Rue de la Glacière p 12 70 , 67 | 544 464 405 29 35 Place St-Michel Nouvelle rue porte du Sas Rue de la Concorde B 13 73 103 581 458 345 24 31 - Rue du Casino Rue du Congo Boulevard d'Akkergem 14 69 Su 526 417 428 15 20 Rue du Casino Rue du Turbot Rue de la Chevre e 15 87 82 68î 548 324 18 26 a Rue du Casino Chaus'ée de Zwynaerde lwe Van Monekhoven 16 rj . S8 572 461 , 3*8 15 23 0 Petite rue du llélier Rue du Coq Chaussae de Zwynaerde 17 80 „ , , , Jû,°; . 521 508 362 21 22 Pet'te rua du Bélier Rue du Coq Boulevard des Hospices 1 18 78 96 547 4SS 376 S0 ' 30 1 PL & du Béguiiîsge Piue du Coq Joseph II 19 f5 45 | 598 483 281 14 26 Place du Béguinage Rue Van Monekhoven Rue da Courtrai 8 * 20 ?6 U7 755 423 276 35 21 e Rue Baudeloo (Athénéa) Chaussée de Zwynaerde Ironthiennes P 21 99 , , 48 489 4SI 413 8 32 Rue Baudeloo (Athété.-) Avenue de Ryhova r>ue de la Chèvre 22 104 , ,100 143 437 412 17 37 e Rue Van Maerlant Boulevard d'Akkergem Avenue de Ryluve S 23 101 81 320 336 449 10 26 Rua Van Maerhnt Avenue de Ryhove Rue de lOrme 24 75 o 95 403 402 490 21 40 " Rue Van Mierlant Chausséa de Meulesteda Rie DeSmet 25 76 o ^ 113 5gi 405 3 8 25 • 28 Rue des Filles Dieu Chaus ée de Meuleslede Si Denis-Westrem 26 54 77 362 381 436 10 25 " Rue des Filles Dieu Rue de l'Acacia Cluussée de Meulesteda 3 27 97 . 55 1 370 384 512 16 27 s Piue des Filles Dieu Rue Jos ph 11 Rue l'Acacia 28 102 51 S 363 397 5!5 8 31 4 Rue des Meuniers Avenue de Ryhove Rue de la Chèvre 1 29 56 42 454 382 449 15 24 5 Rue des Meuniers Rue del'Aeaeia Rue pont des Moines 30 118 41 536 350 293 17 24 Rue des Meuniers Tronchiennes-Uaerle Rue pont des Moines 1 31 109 ^ 43 438 494 223 22 13 s Rue das Capucins Afsné Rue de Courtrai 6 32 93 114 676 4SI 242 p Rue des Capucins R.e de la Glacière Tronch'.ennes , 33 115 46 652 483 216 25 20 1 Rua des Capucins Tronehiennes Rue Van Hulfham a 34 ln5 94 504 555 391 18 20 Rue St Liévin Boulevard d'Akkergena Rue Da Smet " 35 59 323 373 282 13 14 Rue St-Liévin Allée Verte e 36 .47 17 442 476 3f5 8 28 Rue St-Liévin Rue Van Hulthera Rue l'Acacia o 37 98 71 454 484 410 27 6 Rue longue Crevel Rue Joseph II Rie nouvelle porta du S»s 38 110 61 610 445 304 6 12' a Rue longue Crevel Mariakeike Chaussée de Termonde y 39 108 66 . 523 596 387 31 32 Ruo longue Cievel Boulevard des Hospices Rue de la Concorde 40 68 91 520 514 439 15 28 Rue pont des Maines Rue du Turbot Rue du Bondon y S me séditieux ", le " puissant réfrac-s taire" frappe maintenant les nues de t son talon. Il laisse,contre le plafond des astres, de noires traînées de suie aux i_ places où son flambeau a fumé. Il a e jeté le soc du vieil Adam et s'est élancé t_ vers l'abîme céleste. Stupeur ! s'écrie g le poète : Stupeur! se pourrait-il que l'homme s'élançât? O nuit! se pourrait-il que l'homme, ancien forçat, " (iue l'esprit humain, vieux reptile é Devint ange et, brisant le carcan qui le mord, „ Fût soudain de plain-pied auec les cieuxï La mort Va donc devenir inutile ! il On le voit, dans l'esprit du poète, la . conquête de l'air, c'est la libération :d de toutes les chaînes anciennes, c'est g la délivrance du Mal sous toutes ses e formes, car l'air est pureté, l'air est flamme, l'air est amour, et ce ne sera [. point impunément que l'homme s'y promènera. En montant, il se dépouil-e 1er a de tout ce qui l'alourdissait, pré-jugés, instincts méchants et criminels. e Et le résultat de sa conquête sera, en e tout premier lieu, de bannir la guerre . de notre ,planète. Elle fera entrer les hommes dans la "communion des aigles"., Elle composera là-haut, par-3 | dessus les vieilles frontières, "l'unique ,g nation" et fera planer, "ivre de fir-- marnent, la liberté, dans laf lumière". 1- C'était ainsi que Victor Hugo con- ■———IBIfllI—O—BB—MB—■PB1HIII— IWBIWaa cevait l'aviation. Que dirait-il, si, ressuscitant tout à coup, il voyait ce que son rêve est devenu? Sans doute, il hésiterait entre la joie et un étonne-ment douloureux. Il s'accuserait d'avoir été mauvais prophète. Il se demanderait si cette découverte merveilleuse est un bonheur ou un malheur pour les hommes. Eh quoi ! l'avion, instrument de liberté, agent de lumière, n'est employé qu'en vue des sanglants travaux de la guerre ! Mais alors, peut-être eût-il mieux valu que l'homme, jamais, n'apprît les chemins de 1' "éther sublime"?... Cependant, j'imagine qu'après le premier moment de surprise, le vieux poète se reprendrait rapidement et apprécierait mieux les choses. Il se dirait qu'il en est de l'avion comme de la poudre à canon. La découverte de celle-ci a rendu les guerres beaucoup plus meurtrières, c'est vrai, mais elle les a réglementées et en a sensiblement diminué le nombre. Elle a mis fin à la tyrannie des infiniment petits seigneurs, brigands titrés. Elle a formé les peuples et permis les grands efforts communs. Elle a beaucoup tué, mais elle a beaucoup créé., De même l'avion armé, en cas de conflagration générale, jouerait un rôle "singulière- EMMMaBBHBBBMBBMBBBMM—i—M—331 ment meurtrier. Mais sa puissance de destruction, et aussi sa faculté de tout voir, de déjouer tous les pièges et toutes les malices cl ■ la tactique, n'auront-elles pas précisément pour effet de rendre à jamais impossible cette conflagration tant redoutée? L'avion n'achèvera-t-il pas de transformer la paix année en paix permanente? Et d'un mal apparent ne sortira-t-il pas un grand bien? C'est en cédant à de telles suggestions que les pacifistes peuvent hardiment se réjouir de l'accroissement des armées, du perfectionnement incessant des armements, de l'adjonction des aéroplanes militaires au matériel de guerre : plus les forces des différents pays en présence seront énormes, plus le choc présentera de dangers et coûtera de vies humaines et d'argent ; plus il menacera de destruction les cités, les industries, les écoles, les laboratoires, les musées, les bibliothèques, et plus aussi il y a de chances qu'on nous l'évite et que les peuples hésitent et reculent devant la bêtise suprême. Et, paradoxalement, il sera vrai de dire que l'aéroplane militaire nous a, com-rme l'avait prédit Hugo, délivré à jamais de la guerre et de ses maux. Georges RENCY.- O i ^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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