La Flandre libérale

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s.n. 1914, 22 September. La Flandre libérale. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zp3vt1jm08/
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m mm — Hardi 22 mmtt* IHX4 arar mmm. - m mm. 1. m - Hardi 22 isgiteifcn 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE 1 nolt. S »oii. 0 nttoo B m. SELOIQÏÏK ? WSn 2.00 4.00 EM S8.OT OTON FOSTAL1 s Pr„ 3.75 9o00 Î&.0B S» 9)a s'sfcMM su îarwa 4a Janrnal et font feu* 1m tanus (i pwte liSiCTIOH, iBMTfiBTEAÏÏO» ïï HnMBII mm, l RUE DU NOUVEAU BOIS, i( 0ÂI® cmmmmn et annonce® : jj - sésastisss « Téléphone 32 II Téléph«a« 1S mhomcm > Ifms S» vile d Isa Flaatos, s'adresser m Swatrsaai $# — Poffif ïe reste As pays et ré^aager, ssaéfe«8*sr 11 TOIle® «e Publicité, me Neiwe, 36, à Bruxelles* LA GUERRE EUROPEENNE A propos de i'entrevue d'Oordegem La "Matin" d'Anvers a publié le 19 courant une interview de M. le bourgmestre Braun à propos de l'entrevu© d'Oordegem.Hier, le même journal a publié l'article ci-dessous : L'OPINION D'UN OFFICIER Nous avons rencontré samedi un officier qui nous a dit : — J'ai lu avec attention l'interview que vous avez publiée de M. Braun, bourgmestre de Gand, et la copie des do cuments qu'il vous a montrés. Je n'ai pas qualité pour apprécier ni l'urne ni les autres. Cependant, M. Braun a fourni au général von Boehn un renseignement militaire de la plus haute importance — sans d'ailleurs que M. Braun s'en soit rendu compte. Le général von Boehn se trouvait dans les environs de Gand. Il avait ordre de se porter au secours des troupes allemandes en retraite en France. Mais avant d'entamer ce mouvement, il était essentiel pooir lui de savoir si, à Gand, m aux environs, ne se trouvaient pas d^s troupes belges ou alliées capables d'inquiéter sa marche vers le sud. Les démarches de M. Braun ont entièrement édifie le général et, "sans perdre de temps même sans attendre les réquisitions exigées, celui-ci a pris la direction^ du sud, tranquille pour ses derrières, grâce a M. Braun et à son conseil communal. Je ne doute pas des excellentes intentions du bourgmestre de Gand a l'égard de sa ville et de sa population. Mais il aurait dû envisager aussi le point de vue militaire. Pour cela, M. Braun aurait été bien inspiré de s'entendre avec 1; autorité militaire de son pays sur la repense à faire à "Son Excellence". M. le bourgmestre Braun y a répondu de bonne encre. Voici cette réponse : Gand, le 20 septembre 1914 Monsieur le Directeur du journal le Matin, Anvers. Monsieur le Directeur, L'officier que vous avez rencontré, et qui vous a tenu le langage que vous lui prêtez dans votre numéro de ce jour, vous a dit qu'il avait lu avec attention mon interview. Je ne le crois pas. En effet, qu'ai-je déclaré au général von Bœhn : " Vous vous trouvez devant une ville ouverte où il n'y a plus aucune force armée " 2 Mais je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas, aux environs, comme l'a insinué, très perfidement,votre officier. Or. s'il y avait eu des forces importantes aux environs de Gand, en quoi l'annonce de l'absence de forces à l'intérieur de notre ville eût-elle idifié le général allemand et lui eût-elle donné toute sécurité pour continuer sa marche vers le Sud 1 Et si, de plus4 je vous disais que j'ai avisé l'autorité militaire, la veille de l'entrevue d'Oordegem, que j'allais faire cette déclaration au général allemand et que cette autorité militaire ne me l'a pas défendu, votre officier ne trouverait-il plus rien à redire à mon attitude ? Agréez, M. le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués. Le bourgmestre de Gand, E. BRAUN. Les opérations militaires en France LES COMBATS DU 15 AU 17 SUR L'AILE GAUCHE FRANÇAISE Paris, 19 septembre. — La bataille de l'Aisne se développe em faveur des Alliés. L'ennemi a été refoulé à dix kilomètres, et nous avons fait 600 prisonniers.De nombreuses contre-attaques ont été repoussées par les troupes anglaises, tandis que les troupes françaises résistaient victorieusement à trois attaques de nuit. Les Allemands fortifient encore leurs positions et semblent partout sur la défensive.Durant la nuit dû 15 au 16, les Allemands ont fait un formidable effort et ont tenté plusieurs sérieuses attaques de' nuit contre les lignes françaises. La grande valeur et l'énergie des troupes françaises sur l'extrême gauche, et des troupes anglaises, au centre de l'aile gauche, parvinrent seules à repousser ces attaques. Refoulé dix fois, l'ennemi, obstinément, continuait son action, et, malgré des pertes énormes, s'efforçait, mais en vain, de percer les lignes franoo-anglai-ses.Rien ne se produisit le 16, et durant la nuit, mais le matin du 17, la bataille recommença. L'ennemi fut obligé de battre en retraite, à dix kilomètres, en abandonnant derrière lui plusieurs mitrail leuses. Les troupes françaises firent 600 prisonniers. A partir de ce moment, les Allemands montrèrent des signe® certains de fatigue.COMMUNIQUE ANGLAIS Londres, 20 septembre. — Le Press-.Bureau communique à 4 heures 20: " Aucun changement dans la situation. Le temps est très mauvais. " Les contre-attaques livrées par l'ennemi hier soir et durant la nuit furent aisément repoussées avec des pertes pour les Allemands." (■Reuter.) COMMUNIQUE FRANÇAIS L'AILE GAUCHE FRANÇAISE PROGRESSE F.T PREND UN DRAPEAU. — LA CATHEDRALE DE REIMS EN FLAMMES. — PROGRES A L'EST. -L'ARMEE SAXONNE DISLOQUEE. Paris, 20 septembre. — Communiqué 3 heures. — A notre aile gauche nous avons encore réalisé sur la rive droite de l'Oise de légers progrès; la division d'Algérie a pris un nouveau drapeau, Toutes les tentatives faites par les Allemands, qui étaient appuyés par un< nombreuse artillerie, pour rompre notre front entre Craonne et Reims oni été repoussées. Autour de Reims la hauteur de Bri mont, dont nous avions conquis une partie, a été reprise par l'ennemi, mais er revanche nous nous sommes emparés dr massif de la Pompelle. Les Allemands se sont acharnés sans raisons militaires i tirer sur la cathédrale de Reims qui es1 en flammes. Au centre, entre Reims et l'Argonne nous avons enlevé le village de Senain e fait un millier de prisonniers. Sur 1< revers occidental de l'Argonne nos pro grès sont confirmés. A l'aile droite, en Lorraine, l'ennem: s'est replié au-delà de notre frontière évacuant en particulier la région d'A vricourt. Dans les Vosges, l'adversaire tenta d> reprendre l'offensive aux abords d< Saint-Dié, mais sans succès. Nous ne possédons encore aucune con firmation sûre de la reddition des fort non détruits de Maubeuge, mais la près se allemande est informée de la prise d cette ville et indique même que son gou verneur serait interné à Forgau. L'armée saxonne fut disloquée et soj chef général von Hausen, ancien minis tre de la guerre de Saxe, est relevé d son commandement. — La division de icavalerie de la mê me nationalité qui avait combattu ei Lorraine au début de la campagne e qui avait ensuite été dirigée vers la Rus sie a participé à la débâcle de l'armé autrichienne. Elle aurait subi des pei tes considérables. (Havas.) Vue d'ensemble Du "Times" du 20 septembre : Notre correspondant de Bordeaux dis cute la situation des armées sur le fron de bataille. Il donna des extraits de notes trouvées sur les Allemands tués e blessés. Ces notes prouvent que les per tes de l'ennemi ont été extrêmement sé vères. Si les Allemands réussissaient i faire de la bataille une partie nulle, le Français pourraient considérer le résul tat commis satisfaisant, car ils reçoiven continuellement des renforts, sont servi par un réseau de chemin de fer, et le Alliés occupent les débouchés vers 1; mer. Si les Allemands étaient refoulés _ dl leur position actuelle, ils ne pourraien espérer atteindre une position d'arrê avant la ligne Guise-Hirson. LES ALLEMANDS DANS LA REGION DU NOR1 Les Allemands, qui semblent vouloir s maintenir sur la ligne de Valenciennes Cambrai, continuent à envoyer des pa trouilles qui parcourent les campagnes e se rencontrent, de temps à autre avec 1« troupes françaises. Dimanche matin, au hameau de Rs quet, commune de Courchettes, une pa trouille de douze uhlans s'est présentée € s'est ensuite retirée. Une autre patrouill de iihlans a traversé dimanche après Xnidi, vers 3 heures, la commune de FI: nes-lez-Raches. A la même heure, une auto amenait St-Amand quatre fantassins allemand: Ceux-ci se rendirent à la mairie et ar noncèrent qu'une réquisition important de pains et bestiaux serait opérée a cours de la journée de lundi. Enfin, vers huit heures du soir, ur troupe assez nombreuse, de l'importan< environ d'un escadron, venant de Can brai, aurait patrouillé aux environs d'A: ras. I ■■■■■aggâW. LA CATHEDRALE DE REIMS La cathédrale de Reims était un des joyaux de la France monumentale. Elle fut commencée au XlIIe siècle et continuée au cours du XIVe. Le sommet des tours fut achevé en 1430. Parmi ceux qui y travaillèrent, en cite Jean d'Orbaix, Jean Loup, Gaucher de Reims, Bernard de Soissons. En 1481, le monument, inachevé encore, faillit être détruit complètement par un incendie ; on attribue à ce fait que les flèches des tours ne furent point exécutées. Dans son ensemble, la cathédrale constitue un spécimen merveilleux de l'architecture gothique. Sa façade principale est surchargée de sculptures. Elle possédait de très beaux vitraux du XlIIe siècle, ainsi que de remarquables tapisseries. La ville de Reims, rappelons-le, possède, outre la cathedrale incendiée par les vandales allemands, F église Saint-Remi (Ale-All° siecles, qui contient également de très beaux vitraux. LA BRUTALITE DES ENVAHISSEURS Le Times fait le récit suivant du vandalisme dles Allemands dans un village français :Esternay. Le crime des envahisseurs apparaissait au seuil du village. Au café de la gare le tenancier indiquait un petit remblai dans un champ _ voisin ; un commandant t allemand y était enterré. Le lieu de l'exécution était le mur du café; l'instrument avait été le revolver d'un capitaine français. C'était le châtiment d'un crime odieux. Lorsque les A 11e-! mands avaient fait leur entrée dans 'e . village, lie samedi soir 5 septembre, ils ; commirent toutes espèces de pillages et burent tout ce1 qu'ils purent trouver. Beaucoup d'habitants fuirent, mais d'autres restèrent, parmi lesquels sa trouvait la sœur du tenancier d'un café situé en face du café de la gare. Il me> raconta lui-même l'histoire. Elle, était , une jeune femme d'une vingtaine d'années. Des officiers allemands ivres exi -1 gèrent d'elle de les servir. Leurs goûts ' rappelaient les orgies romaines. Lorsqu'elle refusa de se soumettre à leurs ordres ils la battirent. Lei meneur de ' ces banditsi était le commandant allemand. Lorsque les Français arrivè-5 rent dans le village, ils le trouvèrent caché. Il fut pris et exéciuté comme jr l'ai décrit. J i Les Allemands avaient monté une mitrailleuse sur le café, juste comme ils en montèrent une sur la tourelle de l'église où flottait un drapeau de la Croix Rouge, :— symbole de leur traîtrise. Dans î l'église elle-même ils enlevèrent _ des i bancs et installèrent des lits pour leurs blessés. Us volèrent le service en or de la Communion, ne laissant que de petites pièces d'argenterie, de peu de valeur. 3 Partout à la campagne chacun entendait parler de déprédations et d atroci-3 tés. En face de l'église, il y avait ^ une . boutique^ La veuve du propriétaire était une femme de bonne figure qui souffrit des indignités de leur part, et subit en-1 core les effets du saisissement. Un homme qui nous accompagnait, mon ami et 3 moi-même dans l'église, faisait^ remarquer que sa propre sœur avait ete tuee par les Allemands. 1 Une catastrophe à lizy-sur-l'Ourcq e Quinze wagons dans la Marne NOMBREUSES VICTIMES Un train qui transportait des blessés est tombé dans la Marne à Lizy-sur-l'OurcQVoici," sur cette catastrophe, malheureu-: sement plus importante que les premiè-b res nouvelles le faisaient prévoir, des ren- * seignements détaillés fournis par le cor-b re&pondant du " Mormng Post " : LE RECIT D'UN TEMOIN t « Grâce à l'amabilité des autorités mi-3 litaires, je fus autorisé à prendre le train " transportant des blessés venant du front, t A 11 h. 30 du soir, sans aucun avertisse-3 ment le train plongea dans la Marne le 3 pont ayant été détruit par les Allemands ; 1 la locomotive et quinze voitures s'amoncelèrent dans une confusion indécise, au * milieu d'une obscurité complète et dans t une tempête de vent et de pltîie. t " Un relevé officiel des victimes est, naturellement, impossible à obtenir maintenant, mais j'ai calculé que quarante voyageurs furent tués. ' " Je montai dans le train à 6 heures du e soir, mais il ne se mit en route que vers 9 heures. Le train était composé, dans sa première partie, de voitures amenagees t spécialement pour les soldats gravement s blessés, reposant sur des brancards, et, dans sa seconde partie, de compartiments ordinaires remplis d'hommes moins sé-r rieusement blessés. Après un pansement t sommaire, tous ces blessés devaient être e transportés dans un hôpital en basse Nor-;- mandie. Je me trouvais avec un contrô-l- leur le conducteur du train, et deux soldats' non blessés, dans une voiture, immé-à diatement après la machine. i. " Dès le début du voyage, les choses i- n'allèrent pas régulièrement, car peu e après avoir quitté Villers-Cotterets, le u train s'arrêta subitement avec un terrible choc. Dans l'obscurité, on apprit que e notre train venait de stopper à quelques e mètres d'un autre train qui stationnait t- sans lumière à sa queue. Nous fûmes obli-r- gés de changer d'itinéraire, et on décida j de nous envoyer par la ligne principale via La Ferté-Milon à Betz, et de là de joindre la ligne du Nord. " Cette manœuvre prit quelque temps, et il était à peu près 10 heures quand nous nous remîmes en marche. " Tout alla bien jusqu'à la jonction de Mareuil-sur-l'Ourcq. La plupart d'entre nous dormaient. " Notre train s'engagea sur la ligne de Meaux, où le pont avait été détruit par les Allemands. L'ACCIDENT " Environ dix minutes après avoir dépassé la gare de Lizy-sur-l'Ourcq, un craquement formidable se fit entendre et la locomotive disparut dans le vide, entraînant avec> elle quinze voitures du train. Sans savoir comment je me trouvai dans l'eau avec mes compagnons, je pus gagner la rive après mille efforts. " Le correspondant du " Morning Post " explique ensuite comment il organisa les premiers secours au milieu de la nuit, avec les hommes valides ou peu blessés. Des quinze voitures, tombées dans la rivière, treize contenaient chacune quinze blesses, Ln attendant l'arrivée d'un train de secours, les blessés furent transportés dans des bâtiments qui avaient été transformés en hôpital avant le passage des Allemands. En Belgique Une escarmouche Il y a eu dimanche après-midi une escarmouche entre Belges et Allemands. Le sergent Stobbeleere, du X... de li-£-ne, en reconnaissance avec ses hommes, décida d'explorer un petit bois qui se trouvait à 300 mètres de nos dernières tranchées du côté de Sempst. Bien, pas d'Allemands. Après le petit bois dépassé, des balles crépitèrent. Nos soldats ripostèrent, et les Allemands disparurent en rampant derrière le remblai du chemin de fer. On explora la première maison du village que l'on croyait occupée. Rien. On ne s'arrêta pas en si beau chemin et tout le village fut réocoupé par les Belges. Les Allemands ont fait dans Sempst leurs habituelles destructions. Les Allemands ont eu plusieurs morts. Chez nous pas*même un blessé ! LES ALLEMANDS SE FORTIFIENT Londres, 19 septembre. — Le " Dai!y Mail" écrit que les Allemands creusent de fortes tranchées et se fortifient sur 'a Sambre. Il y a des travaux défensifs à Solre, Thuin, Farciennes, Tamines et Floreffe. De nombreux habitants ont été obligés d'aider à ces travaux. Des tranchées ont également été creusées sur la Meuse entre Givet et Namur. CHARLEROl ET MAUBEUGE. D'après des nouvelles émanant de source sûre, l'industrie belge, dans les provinces de Liégei et du Hainaut, n'a pas subi jusqu'ici des pertes irréparables. A Charleroi, 210 maisons ont été incendiées, la plupart se trouvant le long du boulevard Audent et du boulevard du Grand Central. Le quartier du Nord a beaucoup souffert aussi. Les vivres deviennent rares. La population est rationnée : personne ne peut obtenir plus de 400 grammes de pain gris, qui ne contient que 85 % de farine. A mesure qu' on approche de Thuin, et qu'on se dirige vers Beaumont et Mau beuge, le paysage change d'aspect. Autour de Maubeuge, c'est terrible. De grandes fermes sont en ruines. Les champs sont labourés d'immenses sillons, provenant des obus de Maubeuge. La ville elle-même, malgré douze jours de combat, a relativement peu souffert DANS L'ARRONDISSEMENT DE THIELT Voici qui donnera à réfléchir à certaines personnes qui, par peur de représailles, se faisaient parfois, inconsciemment peut-être, complices de l'envahisseur. Le commissaire d'arrondissement a communiqué l'avis suivant : " Il m'est «©venu que dans certaines communes de mon arrondissement des laboureurs et des particuliers avaient tenu dissimulés dans leurs granges ou autres places des soldats ennemis. Semblable conduite est hautement blâmable et doit être considérée comme une trahison envers la Patrie. " Pour cette raison, le colonel commandant du 3e corps des volontaires me prie de faire savoir que toute personne qui aura caché chez elle des soldats allemands sera considérée comme espion et condamnée conformément aux lois de la guerre. Le commissaire d'arrondissement, Baron van der Gracht d'Eeghem". Aux instituteurs réfugiés Les instituteurs réfugiés communaux et adoptés laïques résidant à Gand ou dans les autres villes et communes de la Flandre orientale sont priés de se trouver le jeudi 24 courant, à 2 h. 30, en la salle des notaires, rue des Boutiques (place Laurent), Gand. Une communication importante y sera faite par M. Cnudd©, secrétaire de la Fédération des instituteurs.Pour les instituteurs résidant dans la Flandre occidentale, une réunion sera fixée pour dimanche prochain, à Osten-de, j A BRUXELLES PROTESTATION SOLENNELLE Le corps des magistrats bruxellois i adressé au feld-maréohal von der Golt: une protestation solennelle contre l'occu pation du palais de justice par les trou pes allemandes. Cette protestation est revêtue des si gnatures des premier président, prési dents, procureur général et bâtonnier d cassation, premier président et avoca général de la oour d'appel ; bâtonnier de avocats d'appel ; fédération des avocats procureur du Roi ; présidents du tribu nal de première instance et du tribuna de commerce. L'autorité allemande a consenti à 1; suite de cette protestation à réduire ui peu son occupation. Les troupes séjour neiront dans la salle des Pas-Perdus. L. magistrature n'aura à sa disposition^ qu le nombre de locaux strictement néces saires pour permettre l'exercice de la jus tice. Un des cabinets, occupés par une de plus hautes personnalités du monde ju diciaire, a reçu une destination nouvelle on en a fait... une salle de bains. POUR RECONNAITRE LA BRAVOUR DE M. MAX La "Métropole" émet cette idée: " Tout le mondei se plaît à reconnaîtr l'admirable crânerie de M. Max, bourg mestre de1 Bruxelles. " Cette, bravoure civique aura _ évi demment les récompenses honorifique qu'elle mérite. M Mais il y a une proposition qu nous voulons être les premiers à sou mettre à la bienveillante attention di gouvernement pour autant qu'elle soi réalisable, c'est de nommer M. Max mi nistre d'Etat. " Le bluff allemand LE CINEMA FONCTIONNE A L'INTENTION DES BERLINOIS. Voici un fait dont l'authenticité rigoi reuse est certifiée au "Bien public" pa une haute personnalité qui en a été le t( moin stupéfait : Jeudi matin, à 6 heures, place des P; lais, à Bruxelles, un bataillon de soldai prussiens défilait sous les fenêtres d Palais royal devant un groupe de deu cents personnes, hommes et femmes, ag 'tant vers eux leurs mouchoirs. Pendant que les soldats du Kaiser pa> saient ainsi, acclamés, semble-t-il, par ] foule, un opérateur de cinéma tourna: tranquillement la manivelle de son app! reil, prenant sur le vif cette scène émoi vante. Les Berlinois ne se douteront certain' ment pas, en voyant ce film sur 1 ecrai que tout cela n'était qu'une odieuse _ & médie. Les deux cents spectateurs étaiei des Allemands amenés là dans le bt de faire croire au naïf public d'outre-Rhi que les armées du Kaiser sont triomphal ment acclamées dans les rues de la c pitale belge. SAVOUREUSE REPLIQUE Une marchande de .fruits — une de c< femmes en cheveux que l'on renconti à Bruxelles aux environs de la Bours remorquant sa charrette de légumes c de fruits — est aux prises avec un sou officier prussien : — A l'avenir, déclare le soudard sur i ton qui n'admet pas de réplique, il faudi prononcer Brussel à la manière aliema: de. — Stoeffer ! réplique avec mépris . bonne femme, les poings sur les hanche Le jour où les Belges diront Bruxelli en allemand, les Allemands diront Berl en russe ! ! En Allemagne LA BOURSE DE BERLIN RESTE FERME On télégraphie de Londres, le 20 se; tembre : " Le gouverneur allemand a refusé l'a torisation de rouvrir la Bourse de Berl avant la liquidation complète de l'er prunt. " CE QU'EST DEVENUE LA GARNISON DE BERLI Londres, 19 septembre. — Suivant d< renseignements, transmis de Genève i " Standard ", lea troupes composant o dinairement la garnison de Berlin, a raient perdu, depuis le commencement < la guerre, " quarante-deux mille hoi mes tués ou blessés. LA PENURIE DE CHEVAUX Il n'y a pas encore deux mois que guerre dure et déjà on annonce que la p nurie de chevaux se fait sentir en Ail magne. Tous les chevaux des particuliei quels qu'ils soient, ont été réquisitionné ce qui entrave complètement tous 1 transports à l'intérieur des villes. HAMBOURGLA-MORTE La "Vossische Zeitung " donne uj description navrante de Hambourg. 1 ville est absolument morte. Nulle pa les effets de la guerre ne sont ressenl avec autant d'acuité qu'à Hambourg. J misère est grande. L'exportation est totalement arrêté et quantité de navires sont désarmés. En Angleterre I LONDRES DANS L'OBSCURITE ' Le commissaire de police en chef de Londres a reçu avis de la division aéros-r tatique qu'il est souhaitablej en, prévision d'une attaque éventuelle des Zeppelins, de diminuer le luminaire dles rues et magasins de Londres. Un dirigeable anglais évoluera au-deesus de la ville î pour se rendra compte des indications t qu'il est possible de relever avec^ le sys-s tèmie d'éclairage réduit. Des décisions ; seront alors prises définitivement. 1 En Autriche 1 DESORDRES A VIENNE i On écrit de Rome au Times : 1 " On annonce d'Inssbruck que la fou- 0 le a brûlé les portraits du général Conrad von Hôtzendorf, au milieu de cris hostiles à l'Autriche et à l'Allemagne. A Vienne une bande d'émeutiers a brisé les s fenêtres des ministères de la guer-e et des affaires étrangères. ' Les peuples de la monarchie ne s'attendaient pas à la guerre. La mobilisa-£ tion fut lente, et enleva à l'industrie tous les hommes valides. La récolte qui était encore sur pied au moment de l'ouverture des hostilités, a 3 été faite partout, e^epté en Galicie. Elle a été abondante. Le coup le plus sérieux porté au commerce d'exportation a été l'arrêt partiel des usines métallurgiques et des fabriques de produits texti-a les. ; L'incertitude au sujet des projets de la Banque austro-hongroise est eacore ve- 1 nue aggraver la situation. Les financiers t, et les hommes d'affaires comprennent que le moratorium ne peut être indéfiniment reneuvelé et que, quand il ne sera plus en vigueur, ils seront obligés de s'acquitter de leurs dettes. Ils ne voitibt pas comment ils pourront s'en tirer, vu la stagnation complète des affaires. Un grand nombre d'ouvriers sont sous les drapeaux. Beaucoup chôment, les usi-1 nés ayant été obligées de s'arrêter. Par-1 tie des sans-travail de Vienne, Prague et Budapesth — dont le nombre est énorme — sont actuellement employés aux b travaux de fortification de Vienne et de ;s Budapesth u Jusqu'ici, si toutes les classes de la so-x ciété, sauf la classe riche, doivent déjà 1- s'imposer de_ multiples privations, il n'y a pas de famine. On craint cependant cel-5. le-ci dans un ou deux mois. Il ne faut pas a oublier que l'hiver approche et qu'il est [t souvent très rigoureux eo Autriche-HÔn-i- grie; i- j L'Autriche-Hongrie est un amalgame ae nombreuses nationalités. Toutes ne sont pas sympathiques à la guerre. Les L nouvelles des opérations militaires arri->- ï:?nt iren^e.men^ à la connaissance du pu-it blic. Les journaux ne piijblient d'ailleurs t que celles qiu ont été autorisées par le gouvernement. C'est chez les Allemande, 3- ® Hongrois et les Polonais que la guerre v est le plus populaire. Les Polonais de Galicie ne sont pas détachés de la monar-etne malgré la proclamation du Tsar, ma® cette proclamation a produit chez is eux une impression profonde.'" ■e L'OFFENSIVE RUSSE u {Çome> 20 septembre. — La "Tribuna" aitirme, sur la foi de renseignements qu elle dit très surs, que la Russie a déjà sous les armes six millions d'hommes, m et qu elle en tient en réserve quatre au-•a très millions. Actuellement, on peut éva-i- luer a un demi-million lee Russes qui se trouvent dans la Prusse orientale, et à [a I plus d un million ceux de la Galicie. s. | _ Kn Pologne, une armée de 900 mille 3S Busses est en marche, et, derrière ces lu masses énormes, s avance une armée de deux millions, formée surtout des contingents de la Sibérie, du Turkestan et du Caucase. PRZEMYSL EST INVESTI »PAR LES TROUPES RUSSES E / P etrograde, 20 septembre. — Przemysl p- est Investi depuis plusieurs jours; un rideau de troupes a été laissé devant la i- Vllla in LES FORTIFICATIONS DE VIENNE a NE SERONT PRETES QUE DANS DEUX MOIS « Londres, 20 septembre. — Des nouvelles parvenues d'Odessa portent que les îs fortifications de Vienne ne seront prêtes m que dans deux mois; l'inquiétude de la r_ population augmente. Il1" LES SERBES PROGRESSENT a. EN BOSNIE Nisoh, 20 septembre. — Les troupes serbes qui se sont emparées de Vichegraci et ont passé sur la rive gauche de la Dri-la na, continuent à avancer en Bosnie, e Les détachements qui ont traversé la e- Drina, à Bina-Basohta, ont ocfcupé, après s. un combat acharné, Pachino-Redo, et s, s avancent dans la direction de Sbinitza. ss Sur le front Lioubovia-Zwornik, dans la direction de Kroupagno, de violents combats se poursuivent. Au centre, les Serbes ont pris aux Au-le trichiens trois canons. a Toutes les tentatives de l'ennemi pour rt franchir la Drina sont restées vaines. iis LES RUSES DES RUSSES ILe correspondant de guerre de la "Gazette de Bourse" raconte qu'à Bendin les Allemands ont obligé les mineurs po-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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