La Flandre libérale

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s.n. 1914, 20 August. La Flandre libérale. Konsultiert 28 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z02z31qh9r/
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MÉM 40'lnnée- JendI 20 Aoüt 1914 QUOTIDIEN. -10 CEX £. I. 282 — JendI 20 loftt 1914 BELGIQUE % UNION POSTALE sa ABONNEMENTS 8 auto. 8.00 18.00 1 mol». I molt. Fr„ 2.00 4.00 Pr. 3.75 9.00 t'abanna aa bureau du Journal el dana lout lea Bureaux it potte 16.00 aÉDACTION, ADMINISTRATION ET ÏMPRIM1RI1 mm, I, RUE DU NOUVEAU BOKS, l 4SAi© 8 É DAGTIOI Telephone 1$ QgSÏÖMEMENTS ET ANNONCES Telephone 32 Poar Ia ^ïïe ef les Flandres, s'adresser an bnrean il lonraaL — Poar Ie reste dn pays et Tétranger, «'adresier ft I'Office de Pnbücitê, me Nenve, 36, a Bruxelles, LA GIE11E E3S0PEERHE j ville de Tirlemont arrivont a Bruxelles.fMardi matin, l'autorité militaire beige?OFFICIEL. — MARDI, 9 HEURES SOIR ' fe8^ ^«^i les habitants de Grimde Ti • ,T,> T ï wtirlemont) qu il seraat prudent d eva- La cavalerie allemande repoussée di- ^^ leurs^^^ E.ney fnstalla des mimanche et lundi par nos troupes, s est , ^jHeugeg retiree vers le nord-est; rendue plus pru;i Ij^ fu)g-tifs^^ kBruxelles mardidente par la seyère lecon qui lui a éte , ^irprovielln&ntvre&qaetous de ce *!auadmimstrée, etlle n'a plus fait auoune , u^,t~„ a*, Ti-rUmJn^ bentative oontre notre armee.E Au nord de la Meuse, la situation n'a !♦♦% paschangé; lei cavaliers allemands, loin * %nepersomaaiité militaire competente NOSABONNES M. Ie general-major Lauwers, gouverneur militaire de la Flandre oriëntale, nous a fait savoir ce midi que la FLANDRE LIBERALE pouvait, a parttr de ce jour, être publiée en deux editions, comme elle l'a fait depuis lé début de la guerre. La FLANDRE LIBERALE paraltra done en première edition è 11 heures 30 du matin, en seconde edition a 18 h. 30. La guerre vua a travers des lunettes germaniques ■—&*4 Nous avons, il y a quelques jours, résumé un instructif article du "Times" relatif aux nouvelles tendancieuses ou délibérémenfc fausses que publient sur les évéjiements actuels les agenoes d'information et les journaux d'Outre-Rhin: les Allemands expliquent la guerre a leur fa5on, tranaformant leurs défaites en succes, et leurs succes en triomphes. Les Allemands se eont souvenus des ver3 de Shakespeare : " Give to a gracious message A host of tongues, but let ill tidings Themselves when they be felt. "[tell Le "Times" d'hier, sous le titre: "Through German eyes", publie un nouYel article qui nous apporte de bien intéjressantes revelations. Le 13 aoüt dernier, un groupe d'Américains quitba Berlin: a la station de depart, un paquet de douze numéros du "Lokal Anzeiger, sous bande, leur fut remis. Un des exemplaires de ce journal fut donné a un collaborateur du "Times". Snr_ la bande était iraprjmé un'' appel ressé " aux citoyens des Etats-Unis, amis de l'Allemagne ". Il y était dit que los numéros du "Lokalanzeiger" devaient servir a faire connaitre la vérité en Amérique et a réduire a néant les innombraMes calomnies qu'une presse hostile avait répandues sur le compte des Allemands. L'appel en question se terminait par ces mots tracés en tres gros caractères: "Prière aux journaux américains de bien vouloir nous reproduire ". De la lecture de l'exemplaire qui nous est tombe sous la main, dit le "Times", deux impressions se dégagent: 1° Les Allemands sont vainqueurs sur toute la ligne; a» L'opinion américaine est favorable aux Allemands. Les Russes, done, suivant le "Lokal Anzeiger", seraient des a présent écrasés; quant aux Francais, bien entendu, ils n'auraient eubi en Alsace que revers mi revers. Voici, a titre d'échantillon, comment wt rapportée l'affaire de Mulhouse: A Mulhouse, les troupes allemandes put fait 523 Francais prisonniers: 10 officers et 613 hommes. En outre, quatre canons et un grand nombre de fusils ont «e pris. Le sol allemand est complètewent purge d'ennemis. " Plus loin, on- nous apprend qu'a Laafde les Allemands ont capture plus de toule prisonniers francais, soit plus d'un toème de l'effectif des deux regiments l'raiioais qui participèrent a Taction. Ailleurs, suivant un télégramme expé- «e de Hanovre, un oonvoi de 500 prison- Iersbeiges serait arrive dans la region, jtendis qu'a Worms on attendrait 700 pri- [sonniers fran9ais. Autre nouvelle siensationnelle: Des sous[to&rins[ allemands ont accompli un raid ï plus audacieux le long de la cóte jwientale de la Grande-Bretagne et de i'ficosse, jusqu'aux Shetlands. Quant au fesultat de cette incroyable expedition, ^Possible, dit le "Local Anzeiger", de rien^ire, pour des raisons f aciles a comprendre. u& télégramme de Oopenhague, publié nbonne place par le journal allemand, v etend donner des renseignements précis 8Bf les mouvements de la f lotte anglaise: Brand nombre de vadsseaux de guerre Slaas ont été vus a Grimsby, se rendant ^">8 la direction du sud-est; toutèfois, .£<** & l'est de Pentland Firth que se ouve réuni le gros de l'armée navale "ntennique. j we nouvelles relatives a de prétendues .lresallemandes paraissent être oomUniquées par l'empereur en personae, dlt'e "Times". M* "Lokal Anzeiger" fait part, entre tres, de la prise de la ville et des forts e'Liége qui seraient tomWés aux mains des Allemands le 9 aoüt. A oe propos, le journal allemand avait demandé qu'on publiAt la liste des blessés et des morts: il ne lui fut pas donné satisfaction sous prétexte que le nombre des pertes allemandes n'était pas encore oomplètement eonnu. Nous ne dirons rien d'un article dithyrambique celebrant lea exploits extraordinaires du "Gosben", ni d'une information de lal "ï$orddeutsohe Allgemeine Zeitunfj", reprise par le "Lokal Anzeiger",suivant laquelle l'Allemagne aurait tentéune démarche auprès du gouvernement anglais pour obtenir qtfon laissftt quelque liberté aux malheureux navires de lamarine marchande allemande: l'Angleterre aurait répondu qu'elle était dispo■ée■ a ne plus inquiéter désormais les navires teutons déplacant moins de 5,000 tonnes.téPè Mais en' voila assez, et point n'est besoin d'ajouter a ces fantaisies, düment approuvées par la censure, un seul mot de commentaire. P. H. a«»»■ < B propos i'u communlQüÊ ollloiel —w— Nous lisons dans l'Etoilebeige: Nous publions volontiers cette lettre qui exprime une opinion que le sentiment public approuve assurément. " Bruxelles, le 17 aoüt. ■W?Ê- " Monsieur le Directeur de P " Etoile beige ", E/V, " Un communiqué officiel, de source beige, croit utile de rectifieir une note du " Journal ", de Paris, disant que " c'est " grace aux forts de Liége, a l'armée - beige et a la cavalerie francaise que les " A'lamand» restent accrochés a la ligne " de la Meuse ". " Cettu rectification ne s'-expliquéi pas car c'est le "Journal" qui est dans le vrai. En effet, s'il s'agissait' simplement de>la ligne -de>.-l-a;./->M«Jse,- "- dans la province de Liége > on ne -conteste pas que c'est a l'arcnéö beige " seule ", — qui s'c»t montrée héroïque et digne des plus vaillantes armées, — qu'on doit l'arrêt de la marebe en avant des Allemands. '" Mais la ligne de la Meuse part de Givett jusqu'a vise, en Belgique, et c'est cela que le. "Journal" a voulu dire. Plusieurs combats d'e-scarm ouches, dont plu sieurs importants ont été livréa dans la province de Namur et ont donné l'aivantage aux soldats francais. " Il m'a done paru étonmant qu'on :iit cru bon de rectifier la note du "Journal", d'autant plus que cette rectification peut prêter a equivoque. C'est ce que bon nombre de Belges et de Francais m'ont fait observer. " Que rien ne vienne troubler cette belle confraternité d'armes francoanglo-belge! " Recevez, etc." Un Beige, " (Signature.) " Lea gens senses approuveront pleinement 1'avis de I' " Etoile beige ". On a, malgré la defense formelle de la Constitution, rétabli la censure contre la presse. II faudarait bien une censure pour nos oenseurs. -y<» < Un ministre ö'Êtat profeste contre la censure illegale La Chroniqueest en mesure d'affirmer qu'un ministre d'Etat, appartenant a l'opinio'n liberale, a formule des réserves écrites excessivement precises au sujet de la prétendue légalité de la censure militaire. L'êpreuve suprème du commandement Le correspondant militaire du Times fait remarquer avec raison : " Il y a une grande difference a établir entre les operations qui se sont faites jusqu'aujourd'hui et celles qui vont désormais se produire. La mobilisation et la concentration de grandes armées sont préparées j usque dans leurs moindres détails pendant les années de paix et ce que nous avons vu jusqu'ici n'est que l'exécution de plans prepares depuis des années — a part cependant l'échec devant Liége, qui n'était certes pas dans le programme • des Allemands. Mais maintenant nous entrons dans un ordre d'opérations entièrement différent, dans lesquielles des decisions immédiates doivent être prises sur le champ, suivant les rapports recus: c'est maintenant seulement que les commandants suprêmes vont être mis a l'êpreuve. La tache de l'état-major general s'est bornée jusqu'ici a une vaste manoeuvre de chemins de fer; mais voici les immenses armées en presence,' et l'êpreuve suprème du commandement commence. Wm LA SITUATION Ne nous montrons pas trop sévères pour les vieux géneraux des armées miodernes, si en certadnes occasions ils se de revemir a l'attaque, élèvent des retranohernents' vox divers points. ENGAGEMENTS DE CAVALERIE A HERENTHOUT Ce-"Matin"" publie cette nouvelle : " Anvers, max^i, 18 aoüt, 7 heures du soir. — Une partie de la cavalerie de la defense mobile de la position fortifiéa d'Anvers s'est portee aujourd'hui vers Herenthout, oü elle a rencontre des forces supérieures de cavalerie allemande, avec lesquelles elle a échangé des coups de carabine pendant plusieurs heures. " Nous n'avons pas un seul blessé, tandis que les Allemands ont dü faire avanoer des voitures d'ambulance pour enlever leurs blessés." LA GARDE CIVIQUE DB TURNHOUT FAIT DES PRISONNIERS AUX UHLANS Du même journal: " Anvers, mardi, 18 aoüt, T heures da soir. — Des patrouilles da cavalerie allemande se sont piré&entées cette aprèsmi-di devant Turnhout. " Deux compagnies de la garde civiquiel s'étaient préparées a les recevoir bien. " La milioe citoyënne ouvrit le feu sur les Allemands. Plusieurs furent bleasés, dont un officier qui a été fait prisonnier et transporté a l'hópital de Turnhout. vLes gardes civiques ont fait aussi prisonniers plusieurs uhlans. " Voila qui prouve qu'il ne faut avoir aucune peur de ces batteurs d'estrade. Il suf f it de montrer un peu d' énergie pour les mettre en fuite. " Plusieurs autres localités de la region ont paru être l'objet, pendant la journée de mardi, de menaces de petits partis de cavalerie allemande, mais comme toutes ces localités sont sérieusement occupées, il a été impossible k ces patrouilles allemandes de pousser plus avant. Elles ont, prudemment et en toute hatei fait demi-tour. " Lal population civile ne. doit done pas acouieillir les bruits que certaines personnes, a> l'imagination fertile, font courir. " Les ressources de l'Allemagne, en tant que cavalerie, sont grandes, mais non point infinies. Le.front occupé par ses armées, én face de la France et de la Belgique, d'une part, en face de la Bussie, d'autre part, est tellement considerable que la densité d'occupation, par la cavalerie, de la region qui avoiaine Anvers ne peut nous causer aucune inquietude.'* MILLE RÉFUGIÉS, DES' ENVIRONS' DE TIRLEMONT ARRIVENT A BRU- XELLES Grand émoi mardi soir a Bruxelles, dit la "Chronique" : Les trains débarquaient a la gare du Nord de Bruxelles des centaines de paysans ayant fui les villages de Zeik, Haelen, Laer, Elixem, Linter, Neerlinter, Buddingenete. Epouvantés par les massacres et les incendies dont les uhlans se sont rendus coupables ces jours dérniers, et craignant un sort pareil, ces malheureux au nombre de mille, avaient sauté dans les trains en partance a Tirlemont et étaient arrivés a Bruxelles en racontant les choses les plus décousues. M. Frick, bourgmestre de SaintJosse-ten-Noode, averti de leur arrivée, a pris d'urgence des mesures pour les héberger dans les écoles, autant que possible. ENTRE DIEST ET AERSCHOT VIOLENT COMBAT Du "Patfiote": Bruxelles, 18 aoüt (7 heures du soir). — Au commencement de la soiree on vit arriver a Bruxelles quantité de gens d'Aerschot et de Diest qui s'étaient sauvés devant l'arrivée des Allemands. Un violent combat aurait lieu en ce moment entre les troupes belges et les trou pes allemandes. La bataille serait engagée sur un grand front. De noimbreuses personnes quittant la montrent inférieurs a leur tache. Les effectifs en ligne sont immenses et pas un des géneraux sur le thé&trè de la guerre «Éjourd'hui n'a jusqu;ici eu roccasion de fisdre manoeuvrer plus de trois ou quatre cotfps d'armee. Les operations des immenses armées d'aujourd'hui-ont, sans doute, fait l'objet d'études théoriques, mais entre la theorie et la1réa-lüië; il y a une énorme difference ^et nous devons nous dire quie le chef le j>|us competent peut m'ètre pas de taille je^iirigier des armées aussi nombweuses et anssi étendues. " mmsaaüma^mimmmKi/mimÊmÊÊ^m^mmmimiÊKBuaatmBÊaiaim d&claiia au "Patriote" qu'a son avis l'attaque allemande du cöté de Wavre est f-ajite sans conviction et que les Allemands n'ont nullement 1'intention de pénétrer d? ce cöté plus avant dans le Brabant. Cette attaque aurait un double but: •étendre le front de mos troupes et empê-cher notre armee de prendre de flanc l'armée aUemande lors de la bataille en-' tre Francais et Allemands qui s'annonce comme imminente dans la region de Di-nant. Les ecmbats de mardi e tie " XXe -Siècle " publie ces interessants détails de son envoyé spécial: " Mardi matin, les AJlemands ont attaque Diest. Quoique tres peu nombreux, nos soldats ont longtemps arrêté l'enne-mi. Dès 5 heures celui-ci ouvrit le feu "sft*i!les glacis 'qui entourent1 . Diest. Leur errort se portalt suirtöut dit cóte do Ia •station. " Ils avaient, aux alentours, cinq regiments de cavalerie combattant a pied, en tirailleurs, et deux regiments d'infante-rie. Arrivés au village de Schaffen, les Allemands ont mis le feu — naturelle-ment — a plusieura maisons. " Quoique les Allemands eussent mis en ligne d'assez fortes troupes,- le combat fut tres peu meurtrier, du moins pour nous. Nous n'avons vu aucun blessé parmi nos soldats. Bien abrités derrière les talus gazonnés, ils canardaient l'en-nemi avec d'autant moins de danger que celui-ci n'avait pas d'artillerie. Les pertes g;llemanides ne dtodvent guère être im-portantes non plus. De temps en temps quelques chevaux démontés passaient dans les prés. " On se battait aussi du cöté de Geetz-Betz. " Vers midi,nos soldats,ayant appanem-ment termrné la mission qui leur avaitété assignee, se roplient en arrière. Lespompiers de Diest qui faisaient le serviced'ordre entre la station et la ville rega-gnemt leur logis. Les. balies allemandescommencent a tomber dans les rues, surles toits.^W?i " Lorsque nos cavaliers, se repliant vers nos lignes retranchées. eurent cede le terrain, les hordes allemandes s'avancèrent juisqu'a Diest. Ils mirent la gare au pillage, puis leur artillerie bombarda la ville. " JJes habitants gagnent la campagne par la seule issue Tibre encore: la porte de Louvain. " Il n'y avait pour déf endre Diest qu'une compagnie de carabiniers cyclis-tes; ils se comportèrent en braves, mais comme partout il eüt été insensé de vouloir résister a une poignée d'hommes au flot envahisseur, eux aussi se replièrent. Déjè, de nombreuses maisons de la ville avaient été détruites par les shrapnells, d'autres flambaient. " En résumé l'ennemi était lundi ma-tin sur le front d'Herck-la-Ville 'Saint-Trond ; le soir il s'était avance sutf la ligne Diest-Tirlemont. " Nos troupes avaient mission de se replier sur des situations jugées avan-tageuses et que nous ne citeorone pas. On peut settlement dire qu'elles gairdient de facon süre toutes les voies d'accès vers Louvain et Bruxelles, qu'au nord la liaison est établie avec nos troupes gardant la place d'Anvers et qu'au sud, nul ne l'ignore plus, se trouvent les Francais; il y a plus encore et mieux peuft-être, mais c'est la tout ce que nous pouvons dirja; c'est d'ailleurs amplement suffisant pour raDsureï ceux qui appréhendent un raid de cavalerie allemande sur Bruxelles." AUTRES DETAILS " C'est a Geet-Betz, qu'a 3 h. 30 du matin, le feu fut, si l'on peut dire, mis aux pouidres; le jour pointait èi peine lorsque les sentinelles signalèreot un avion allemand volant assez bas. Une salva nourrie lui fut envoyée, puis une seconde; l'appareil s'enflaimma 'en l'air et alia a'abattre dans la direction de Rummen, o'-est-a-dire dui cöté do l'ennemi. " Les coups de feu avaient provoqué une1viva alerte dans le village, mais lors-qu'on se fut (rendu compte de ca qui s'était passé, le calmo se rétablit. Pas pouir longtemps... " A 6 heWes,_ nouvelle alerte, plus serialise cette fois: l'ennemi «j'avance en niornhre et tout dei suite il attaque vigou-reusemanit. :Sa cavalerie et son infanterie, en masses profondes, sont soutenues par rartillerie et les mitrailleuses. " Ce ne sont pl'uSjCeitte " Lies nötres resistent avec mus énergie farouche. Nos cavaliers, guides, chasseurs et lanciers, ayant mis pied k terre, se sont couchés au fond des tnanchées , pendant plu/a de deux: hieures, sous la mi-traille at se oomportent en héros. "Waas k Geetz-Betz, tandis que nos ca-j valiers, faisant sorvice de fantassins, vail-lamment, font la coup de feu, un parti da cavaliers ennetmi, audaeieiusement, a contourné la position- et, sans s'attaquer aux hommes, s'est nmé vers les chevaux, qu'ils tuent pfesque a bout portant. " Les nötres,_ sur ca point, ne cedent le terrain qua pied a pied', s'abritant de leur mieux, déciment les troupes allemandes, mais eux-mêmes subi&sent des • pertes: pourtant, il n'y a ni déroute, ni débandade 5tout sa passé dans l'ordre le plus parfait. " A Budingén, nos troupes montées resistent mieux encore. " Dans une tranchée oü il se trouve avec sept cavaliers, le lieutenant comte Wolfgan d'Ursal est frappe a la tête, il tombe; ses hommes s'empressent, mais lui de dire: "J'ai mon compte, faites vo-tre devoir!" " Ce brave soldat dont les cavaliers ne peuvent parier sans adimiiration profonde est mort en héros. " Et ici aussi c'est la retraite, mais una retraite sans déroute d'aucuniei sdrte. " Les cavaliers beiges ressautés en sel-le protègent l'échappade de leurs cama-rades dont les chevaux ont été tués et ohacun de leurs coupe fait une victime dans les rangs allemands. " Pendant toute la duirée de l'engage-ment, prés de Budingén, deux escadrons-des-nötres, c'est-a-dire 240 hommes, tin-rent en respect, avec une. invraisemblable audace, 9000-"AlleHiaöds-^uiv'THa^gré"i*Mï!r< supériorité numériqua teil* qu'elle pa-raissait devoir être écrasante, ne narvin-rent pas, sur ce point, a avoir raison de nos défan&eurs, merveilloux de bravoure et d'audace guerrière, ils se seraient fait exterminer jusqu'au dernier, si n'avait été sonnée la retraita " Le röle de notre cavalerie n'était pas, au surplus, de vaincre ou de m&urir, il consistait tout simplement & retenir de son mieux; elle s'est adimirablement ac-quittée de cette tache terrible, sachant qu'elle n'avait aucun secours a atten-drë." Avis au publie Il importe que le public ie tierme en garde contre les narrations plus ou moins dramatisées de certains journaux-, et contre les rècits plus ou moins fantaisistes des personnes qui, ces jours-ci, ont été dans les regions de Diest oude Tirlemont. Ni les voyageurs, ni les journalistes ne sont en mesure d'interpreter la signification de tèl ou tel mouvement de troupes auquel ils auraient assisté. Le fait que certaines compagnies se replient sur un point determine ne signifie nullement que notre armee soit en état d'infériori' té. N'oublions pas que notre armee n'est pas livrée A élle-même, que la liaison est désormais faite entre les troupes belges et les troupes francaises, et que la France a eu tout le temips de porter ses forces vers la Belgique, e'est-d-dire vers la region qui, d son propre point de vue, doit être défendue le plus énergiquement. La bataille qui se livrera prqchaine-ment va se déveiopper sur un front énorme. Tl est des 'positions que nous avons intérêt a occuper, d'autres que nous avons intérêt & quitter. Toutes les conjectures et deductions auxquelles se livrent & ce sujet les profanes sont oiseuses. Il faudra attendre l'issue des operations avant de pouvoir, en connaissance de cause, ap-précier celles-ci. Les forts de Liége tiennent toujours L' "Algemeen Handelsblad", le grand journal Ëollandais, inséfait hier une dépêche de son correspondant de Maiestricht disant qu'on lui annoneait de Liége que les forts de Fléron, Barchon, Pontisse, Liiers et Evegnée étaient aux mains des Allemands, et que le fort de Chaudfon-taine aurait fait explosion. Au ministère de la guerre, on dement catégoriquement cette nouvelle. UN OFFICIER FRANCAIS SAUVE PAR DES BELGES A DINANT. On communique les détails suivants sui l'attaque de Dinant. Ils émanent d'un officier francais qui a participé au combat du 15 aoüt. Vers 6 heures du matin, declare eet officier, j'étais avec ma compagnie en avant-garde. Je fis porter mon unite en deux fractions, une a gauche, l'autre & droite de la citadelle de Dinant. Je oom-mandais celle de gauche — cent hommes — et j'avais recu l'ordre de tenir bon au-dessus des carrières qui se) trouvent agauche du fond de Leffe pour permettrele débouché sur l'autre rive de la Meuse. A 7 h. 30 du matin, bousculé par la colonne allemande qui descendait sur Dinant avec de l'artillerie, je recus l'ordrede battre en retraite vers le pont de'Dinant. A ce moment je recus une baliea la tête qui ne fit qu'ératfler le cuir che-velu. Je tombai dans une carrière et mefracturais la jambe. Au même momentles Allemands nous poursuivaient a 50metres.' Mes hommes sont venus mecheroher et m'ont transporté jusqu'a lacrête des rochers qui dominent le oou-vent des Pères Prémontrés. Le feu étaitalors si meurtrier que je dis a mes hommes de m'abandonner et que j'allais es-sayer de me laisser rouler jusqu'au basdu petit bois. Je le fis comme je pus toujours sous les balies; les Allemands nedépassèrent pas la crête oü ils étaient a■250 metres de moi. Lorsque je fus au bas du bois, je vis des maisons et quelques personnes aux fenêtTes. Je criai: " A moi le Beige! Je suis officier francais!" EJ exposant mille fois leur vie pendant dix minutes, Marie Disy, Camille Jacquet, Antoine Pire — ce dernier a été blessé dans la journée — Joseph Marette, Robert Emblème,Camille Miohotte vinrent me chercher, inetransportèrent d'abord chez eux puis chez les Pères Prémontrés qui me soi-gnèrent admirablement jusque dimandbomidi. Des brancardiers volontaires et desPères Prémontrés me transportèrent en-suits sur la rive gauche dans un hotel oüse trouvait un lieutenant aviateur du 4ede ligne qui me transporta ensuite enauto k Philippeville, dans le convent desSceurs de Notre-Damé. La, on me fit unpansement définitif. J'ai été soigné partous comme un 'enfant de la Belgique.Mon but est de faire savoir que si j'aiété sauvé, c'est grace aux Belges qui m'ont retire des mains des Allemands. Ceux-ci m'auraient achevé comme ils ont faitavec certains de mes soldats que lesbrancardiers volontaires ont vus le leu-demain la tête fracassée a coups de crossede fusil. NOUVEL ENGAGEMENT D'ARTILLERIE PRES DE DINANT 'Les Allemands -ont de-Btraveaw-essayó de passer la Meuse, mardi, au pont de Houx. Leur artillerie a appuyé leur tentative, mais des batteries francaises in-stallées prés de Hun ont répondu par des boulets qui tombèrent entre Evrehailles et Purnode, faisant de grands ravages dans les rangs allemands. La canonnade s'est aussi engagée du cöté dé Dinant et les habitants ont évacué le quartier de la gare. UN RAID EXTRAORDINAIRE On sait que deux divisions de cavalerie francaises étaient entrees dans le Luxembourg il y a une dizaine de jours. Elles se sont avancées a certain moment — pas de précision — jusqu'a la . baraque Fraiture. Ce sont ces deux divisions — hotamment — qui se taouvaient il y a quelques jours a Charleroi. Elles avaient fait un raid extraordinaire, unique dans l'histoire de la cavalerie, fournissant des étapes de cent kilometres par jour. COURAGE DE GOSSE De 1' "Indópendance België"': " Une troupe de uhlans est venue se jeter dans la gueule du loup a Yvoir. Ils • avaient demandé a un gosse de les oon-duire a Crupet. " N'y les y mène nin, sait-ce ", dit un autre gamin. " D'ji n'pou mau " répondit le gosse. Et- en effet, il oondudsit < les Alboohes a Yvoir. Quand ils y arrivèrent, ils furent recus par une fusillade nourrie. L'enfant s'é-tait couché par terre»pour éviter les bal-les francaises. Plusieurs Allemands fu-,rent, tués, d'autres prisonniers. " Le braye gosse fut vivement félicité." LE STOÏCISME DE NOS SOLDATS Les exemples d'entrain et de stoïcisme avec lesquels nos soldats vont au feu sont innombrables. On rapporte a la " Oaz&tte de Charleroi", comme authentiques ces mots de terroir wallon absolument décon-certants par la saveur et l'héroïsme. Des soldats sont dans une tranchée ma-nceuvrant une mitrailleuse. L'un d'eux dit au servant : — Allé, co in p'tït air di viole... Et comme la mitrailleuse cracbe la mort parmi l'ennemi, le soldat dit encore: — Wète, comm' y dansent nu 1 AUMONIERS ET AMBULANCIERS SOUS LE FEU Un officier du 9e de ligne, sorti mira-culeusement indemne des combats meur-triers qui se sont déroulés sous Liége, a dit que ce qui l'avait impressionné ie plus au fort du combat, c'est la fagon héroïque dont se comportaient les aumóniers militaires et les ambulanciers de la Croix Rouge. Au plus fort de Taction, on les vit. sous le feu de l'ennemi, 'venir ramasser les blessés, et, avec le plus profond mé-pris des balies ennemies, les conduire a l'ambulance... LA MORT DU GENERAL VON EMMICH EST CONFIRMEE D'après une dépêche de Copenhague, en date de mardi, les journaux allemands confirment, sans donner aucun détail, la mort du general von Emmich, commandant de l'armée qui a attaque Liége.

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