La Flandre libérale

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s.n. 1914, 28 September. La Flandre libérale. Konsultiert 22 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mw28912z57/
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40e innée • Lundi 28 Septembre 1914 QU&TIMBX. « 1© 1. 271 Lundi 28 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 ■ai*. I Mois* 6 su»20. & as. IHLQïQ'OlS 8 Ift„ 2.00 4.00 8.00 MM HMIOM POSTAL! s Wr. 8.75 i„00 18.0g B&.9S ®i t'atoiK sa Innu 4a |nml af tfana iaaa taa karma la parta itoiWMI, lDMH«3TBiTI0H H MftWtm SAPIB, Jb RUE DU NOUVEAU BOJS, i, MWê ûSilNEWENTÏ ET ANNONCES l j| «HÉBAOTÎQBB-" TMphou 32 )| Téléphts® 11 fi©»? Ea ®8 les I?ïï«aa«lrea9 s'adresser m [tes#® êS» BswsraaL — IPenr le reste in pays et l'étranger, #B»ér««8«f S TOffic® <£« Publicité» m» Me«ve„ 86, i BraxeQek LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires en France (Communiqué ofiiciel.) Bordeaux, 26 septembre, 16 h. 20. -A NOTRE AILE GAUCHE La bataille continue très' violente entre la Somme et l'Oise. Entre l'Oise et Soissonsnos troupes ont légèrement progressé. L'ennemi n'a tenté aucune attaque. De Soissons à Reims, pas de modification importante. AU CENTRE De Reims à Verdun, situation inchangée.En Wœvre, l'ennemi a pu franchir la Meuse, dans la région de Saint-Mihiel, mais l'offensive prise par nos troupes ]'a déjà, en majeure partie, rejeté sur la rivière. Dans le Sud de la Wœvre, nos attaques n'ont cessé de progresser. Le 14° corps allemand s'est replié après avoir subi de grosses pertes. A NOTRE AILE DROITE LORRAINE ET VOSGES Les effectifs allemands semblent avoir été réduits. Les détachements qui avaient refoulé, sur certains points, nos avant postes, ont été repoussés par l'entrée en avant de nos réserves. AUTRE COMMUNIQUE Anvers, 27 septembre. — Retardé en transmission. — Paris, communiqué du 26 septembre. — L'ennemi a attaqué sur tout le front. Partout il a été repoussé. A notre aile gauche nous progressons. Sur les hauts de la Meuse, la situation est stationnaire. , En Woevre, nous continuons à gagner du terrain. *** Londres, 26 septembre. — Un télégramme arrivé au Press-Bureau annonce que des pertes considérables ont été infligées à l'ennemi. (Havas.) LA SITUATION D'APRES LE "TIMES" DU 26 SEPTEMBRE. Les nouvelles du théâtre occidental de la guerre deviennent extrêmement intéressantes et significatives. Nous ne parlerons pas du malheureux chien qu'un aéroplane ou un dirigeable allemand a tué à Osteinde. Les communications officielles publiées par les autorités militaires françaises sont très importantes. La situation, en. grandes lignes, paraît être oelle-ci. Les Alliés exécutent un mouvement tournant derrière le flanc droit des Allemands, tandis que ceux-ci font d'énergiques efforts pour marcher sur le flanc dinoit des Alliés. Nous prendrons d'abord la dernière de ces deux manœuvres. Depuis quelques jours nous avons attiré l'attention, à plusieurs reprises, sur la pression croissante des forces allemandes sur la ligne des fortifications entre Verdun et Toul. L© communiqué d'hier soir indique que cette pression augmente. L'ennemi s'est établi maintenant sur les hauteurs près de Hattonchatel, mais le communiqué ne dit pas qu'ils puissent en ce moment bombarder Fort Troyon. D'autriei part, les troupes qu'on nous disait dernièrement être aux environs de Richeoourt se trouvent maintenant si près de St-Mihiel, qu'elles attaquent les forts des deux rives d© la Meuse, aux environs de cette villa Les Français s'efforcent de s'opposer à cette attaque en envoyant des troupes de Toul vers le district de Beaumcmt, prenant ainsi de flanc les assaillants. La conclusion générale à tirer de toutes ces nouvelles, c'est que les Allemands font d'énergiques efforts pour traverser la ligne dés forts de l'Est, mais nous sommes toujours convaincus qu'ils n'y réussiront point. Au Nord d!e Verdun ils semblent avoir repris Varennes, qui était dernièrement aux mains des Français. Au centre de l'immense champ de bataille les Français font des progrès, puisqu'ils approchent de Moronvilliers, dans leur avance sur Mourmelon et 1© campi de Châlons. Us avancent aussi devant Reims, eit doivent se trouver près du hameau de Berru. Ils pourront bientôt attaquer la batterie du Fort de Nogent, qui a bombardé la cathédrale de Reims. Le point le plus intéressant cependant est à l'arrière du flanc droit des Allemands. L' " action générale et vigoureuse" dont on nous parle, entre St-Quentin et Tergnier, près de La Fère, est évidemment de la plus haute importance. Les Allemands ont amené un fort contingent de troupes par chemin de fer dans cette région. Us se rendent pleinement compte de la situation. Nous croyons, nous, que le long combat touche à sa fin, d'après les mouvements qu'ils exécutent | encore une fois. Nous voulons pairler,évidemment, du mouvement général de leur arrière-garde. la bataille de st-quenTin-tergnier. La bataille qui se poursuit maintenant dansdes environs'd© St-Quentin-Térgnier, écrit 1© "Daily .Telegraph", pleut être considérée comme, la continuation die la bataille de l'Aisne. Celle-ci a commencé le 12 septembre ; ' elle dlur© donc depuis une quinzaine ' sanâ aucune interruption et souvent avec une énergie désespérée et sans avantage décisif d'aucun côté. C'est une bataille sans précédent dans l'histoire de la guerre. C'est un record quant " à la durée ; la bataille de Mouk-den elle-même n'a duré que dix jours ; l'endurance dtes troupes doit être phénoménale.Tergnier est à environ 25 kilomètres de St-Quentin, à quelques kilomètres à l'ouest de La Fère, à la jonction de deux lignes de chemin de fetr qui relient Mau-beiuge et Mézières à Oompiègme et Paris. Il est intéressant que les troupes de renfort que les Allemands y ont reçues, venaient, d'après les informations françaises, des autres parties du front, et n'étaient pas des troupes fraîches venant d'Allemagne. D'autres troupes ont cependant dû venir remplacer celles-ci sur le front. Un ennemi invisible la pluie et les allemands a saint-quentin Londres, 26 septembre. — D'un correspondant du "Daily Mail" : Nous combattons un ennemi invisible. Dans l'art de cacher une armée, les chefs allemands excellent. Us montrent une admirable habileté à choisir les positions et a se servir dJelles. A première vue, il semblait qu'il n'y avait pas d'armée allemande sur l'Aisne. Leurs obus tombaient nombreux de bat-tories dissimulées. Toute l'infanterie française pouvait voir les éclairs et la fumée — fumée blanche ou fumée noire — selon que les obus étaient tirés par de l'artillerie de campagne ou par les gros canons. Les soldats pouvaient voir 'es aéroplanes aussi qui guidaient le feu, mais d'Allemands, aucun. Ce fut ainsi d'abord, mais cela a chan gé. La pluie transforma les tranchées al lemandes en canaux. Dans la région champenoise, le'sol est si crayeux que la pluie ne s'écoule pas. Il retient l'eau comme une tasse. La pluie chassa les Allemands des tranchées. Comme un blaireau enfumé dans son trou, ainsi les s,verses d'automne les obligèrent de sortir. Une fois dehors, ils devinrent un but facile. Les Français les attaquèrent à la baïonnette. La pluie était mauvaise pour tout le monde, mais elle fut désastreuse pour un grand nombre d'Allemands. Apiès la destruction do la cathédrale de Reims, ces attaques à la baïonnette par les Français seront plus terribles encore que jamais. A Saint-Quentin, la bataille a été violente. Les Allemands réussirent à s'emparer d'une grande partie de la ville, dont ils avaient été chassés une fois. Ils se fortifièrent dans les maisons et les Français ne purent les chasser. Les canons Maxim furent mis en action dans les rues et causèrent un terrible effet. Le3 Français auraient pu déloger les Allemands en bombardant la ville, mais ils craignirent de mettre le feu aux maisons et de tuer beaucoup d'habitants qui se tenaient dans leurs caves. le besoin d'allumettes. Le Daily Mail publie une lettre d'un officier sur la ligne de feu sur l'Aisne, où nous cueillons ce passage suivant: " Nous fûmes informés par notre état-major général que quarante officiers de la Garde allemande ont été capturés ivre® à Guise. Nos hommes grognèrent tout le temps de leur retraite de Belgique, mais ceci cessa comme par enchantement lorsque nous reprîmes, l'offensive. " Si le public anglais pouvait nous envoyer des allumettes nous les recevrions avec une gratitude qui ne finirait pas, car il est arrivé souvent que dans toute la compagnie nous ne possédions pas une seule allumette... " Nouveau bombardement de la cathédrale de Reims Bordeaux, 26 septembre. — Les Allemands ont recommencé le bombardement de la cathédrale de Reims, hier. (Havas). *** Bordea/ux, 27 septembre. — Un télégramme de Berlin proteste que ce n'est pas systématiquement que les Allemands ont bcmbardé la cathédrale, mais en suite de "nécessités militaires!". En même temps, une dépêche que le "Titres" nous apporte nous apprend que les Allemands ont recommencé, le 24, le bombardement de la cathédrale de Reims. C'est une réponse — stratégique — a l'indignation provoquée, dans tout le monde civilisé — par cet outrage à l'humanité. En Belgique Un engagement à Oordegem NOS TROUPES ARRETENT LA MARCHE D'UNE COLONNE ALLEMANDE SUR LA CHAUSSEE DE GAND Une auto-mitrailleuse belge a rencontré, hier matin, un peu au-delà de Quatrecht, à l'endroit appelé "Het Kruis", cinq hussards allemands, qui servaient apparemment d'éclaireûrs à l'avant-gar-de d'une colonne qui suivait la chaussée de Gand. Un* des hussards fut blessé et deux furent-faits prisonnier» L'avant-garde, comprenant environ 150 cavaliers et 300, fantassins, avait passé la nuit à Ooardègem. Un engagement eut lieu sur la chaussée de Gand, aux "Vijf Huizen" et à Erpe entre les cavaliers- allemands et un régiment belge appuyé par quelques canons.Le combat cessa, vers 2 h. 30 de l'après-midi. La colonne de la Croix-Rouge qui s'était arrêtée à Quatrecht fut aussitôt appelée sur, les lieux et transporta à Gand quatre blessés, un lieutenant d'artillerie, qui a reçu une balle dans la cuisse, un chasseur éclaireur et deux carabiniers cyclistes. Un de ces carabiniers a l'index de la main droite enlevé accidentellement par une balle de son fusil. L'ennemi s'est retiré sur Alost. L'avant-garde précédait une colonne de trois mille soldats allemands suivie de dix-huit pièces de canons et d'obusiers et d'une quarantaine de mitrailleuses. La colonne s'est arrêtée à Alost, tandis qu'une autre composée d'un millier d'hommes, a continué sa route vers Ter-monde.Il y avait aussi de nombreux camions conduits par des civils dont on avait requis les services. Toutes ces troupes sont parties d'As-sche où les Allemands paraissent avq;r établi un camp pour organiser l'investissement du Pays de Waes. ARRESTATION D'UN INCENDIAIRE ALLEMAND On a arrêté hier après-midi, aux environs de Quatrecht, un Allemand, vêtu d'un costume civil ; il fut surpris au moment où il mettait le feu à une meule de foin. L'incendiaire est arrivé sous bonne escorte à Gand, vers 8 heures 30 du soir ; il a été mis à la disposition de l'autorité militaire. Un " Zeppelin „ survole la Flandre et jette des bombes Notre correspondant de Syngem nous écrit : Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 11 heures, un Zeppelin venant de l'Est et se dirigeant vers la côte est de nouveau passé sur Syngem. Vers 11 h. 15, nous avons entendu l'éclatement de cinq bombes aux environs de Deynze. A 1 h. 30, le Zeppelin, venant de l'Ouest, retourna vers Bruxelles. On nous assure que les dégâts à Deynze sont sans grande importance. Il y a quelques carreaux brisés dans le couvent et c'est tout. Le Zeppelin a suirvolé, pendant un quart d'heure, la gare de Gavere, où sia tionnait un train militaire. On entend, ce matin, tonner 1© canon dans la direction d'Alost. *♦# Le "Zeppelin" fut aperçu vers 10 h. 30 de la nuit, près de Ninove. Il continua sa route en passant au-dessus de Sotte-gem, Alost et Wetteren. Puis il se dirigea sur Meirelbeke, Gavere, Waeregem, Aersieele et Deinze. Il lança quatre bombes sur Deinze. L'une d'elles tomba sur l'hôpital. Des éclats du projectile atteignirent un pauvre vieillard alité qui fut blessé aux jambes. Le dirigeable recommença son lâche exploit au-dessuis de Thielt, où il laissa tomber encore deux bombes, l'une dans un champ, l'autre sur l'usine à gaz dont une écurie fut démolie. Pour continuer sa sinistre besogne, le "Zeppelin" passa sur Roulers, Courtrai et Mouscron. En cours de route, Rolle-gem reçut deux bombes qui ne causèrent que peu de dégâts. Des habitants d'Audenarde furent réveillés vers 1 heure du matin par le bruit des moteurs du dirigeable qui, à ce moment, ne se trouvait qu'à quelques centaines de mètres de hauteur. Il disparut dans la direction de Sottegem et de là vers Ninove. Deux " Taube,, veulent survoler Anvers Anvers, 26 septembre. — (De source sûre). — Dans la matinée, un "Taube" a survolé Duffel et a jeté deux bombes qui sont tombées dans l'eau et n'ont ainsi wiusé aucun dégât. L'aéroplaneua continué sur Contich, puis est reparti vers le s ad (,'etro après.-midi, un autre "Taube" a survolé la ville par l'Est. Trois bombes ont été jetées de l'un des étions allemands, sans aucun résultat. L'une est tombée à proximité de l'écurie de la fabrique de MM. Bal et Oie, une autre près du Boschuil et la troisième près .du château de M. Beuckelaere, toutes trois sur territoire d© Schooten. Us n'ont pas réussi à blesser le moindre citoyen inoffensif. Leur exploit d'assassin a ainsi obtenu un résultat absolument nul. UN TAUBE A MALINES Malines, 26 septembre. — Un aéroplane allemand a été aperçu de Malines cette après-midi, venant du Sud et se dirigeant vers le Nord. Il a passé sur Hef-fen, où on l'a fort bien vu, car il ne volait pas très haut à ce moment, mais il essuya peu après le feu de nos troupes et s'empressa de prendre de la hauteur, en changeant sa direction vers Lierre. Il passa vers quatre heures au-dessus de Duffel, où il lança des bombes, deux, rapporte-t-on. L'une tomba .dans la Nî-•the, près du pont de la chaussée de Lierre à Malines, l'autre non loin de là, dans une prairie, endommageant gravenïent - les arbres environnants. Le bourgmestre d'Ostende proteste contre l'attentat du « Zeppelin » Le bourgmestre de la ville d'Ostende a remis \ endredi la protestation suivante entre les mains de M. JohDson, consul des Etats-Unis d'Amérique à Ostenda " Dans la nuit du 24 au 25 de ce mois, vers 23 heureis, un "Zeppelin" a survolé la ville d'Ostende, jetant sur son territoire plusieurs bombes, dont l'explosion a causé des dégâts matériels importants. " Considérant que la ville d'Ostende est une cité ouverte, je crois de mon devoir de déposer entre vos mains une énergique protestation contre cette injustifiable violation du droit des gens. " Je vous saurais gré, monsieur le consul, de vouloir accueillir la présente protestation à toutes fins que de besoin. " Veuillez agréer, M. le consul, avec les remereîments de la population tout entière, 1 assurance de ma haute considération.(signé) : » AUG. LIEBAERT." En réponse à cette protestation, le bourgmestre d'Ostende vient de recevoir la lettre suivante du consul des Etats-Unis : " J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre communication d'hier, le 25 septembre, et, en accord avec votre demande, j'ai envoyé une communication par câble à mon gouvernement, à Washington, en transmettant votre protestation concernant le lancement des bombes dans la ville d'Ostende, le 24 septembre 1914. " Veuillez agréer, M. le bourgmestre, avec mes salutations les plus distinguées, mes sentiments les plus r^ispeotueux. " Le consul des Etats-Unis d'Amérique : H. A. Johnson. " LA VOIE MONS-BRUXELLES Un détachement de volontaires belges a fait sauter jeudi un viaduc à Bierghes, près d'Enghien, au milieu des lignes ennemies, sans être inquiété. Il continua son chemin sur la route cendrée pour achever l'œuvre si bien commencée, lorsqu'il fut surpris et enveloppé par des forces supérieures allemandes. Un violent combat s'engagea; plusieurs des nôtres tombèrent, mais le plus grand nombre purent heureusement arriver en lieu sûr, ayant achevé pleinement leur mission. On dit que de nouveau des langues trop légères ont trahi leur présence. Quand cela finira-t-il ? Un second détachement a fait sauter les rails à Masnuy-St-Pierre, sur une distance de 100 mètres. Là aussi une escarmouche eut lieu, et il y eut des morts et des blessés des deux côtés. Pour achever l'œuvre si bien commencée par nos braves éclaireurs, qui, froidement, audacieusement héroïques, se sont risqués en pleine ligne_ ennemie, deux trains ont été lancés à vide à toute vitesse sur la ligne de Braine-le-Comte, samedi matin vers deux heures: en s'é-crasant sur les ouvrages démolis par nos troupes, ils auront achevé de couper les communications entre Mons-Bruxel-les. Chacun de ces trains était composé de deux machines placées l'une en avant, l'autre en arrière d'une rame de wagons chargés de sacs remplis de sable. UN MOUVEMENT EXTRAORDINAIRE A BRUXELLES Un Bruxellois, qui est arrivé non sans grandes difficultés à Gand, affirme qu'il règne dans la capitale ^ un mouvement extraordinaire du côté des troupes allemandes. De nombreuses automobiles traversent la ville de tous les côtés • des estafettes partent dans toutes les directions. Il se prépare certainement un mouvement important. _ Il devient pour ainsi dire impossible de sortir de Bruxelles. Hier encore un grand nombre de voyageurs ont été arrêtés pendant plusieurs neuros, tandis que les femmes furent renvoyées d'où elles venaient. Des hommes ont été emmenés a Charleroi, où on les a remis ©n liberté. On affirme que l'état-major allemand a quitté Bruxelles avec la "lus grande partie des troupes qui ont été remplacées par des soldats autrichiens. L'ESPIONNAGE On nous écrit : Un voyageur de commerce qui, dans ces derniers temps, s'est rendu maintes fois à Bruxelles, signale à qui de droit que des centaines de voyageurs, venant de la capitale, débarquent en notre ville sans devoir montrer aucune pièce d'identité, alors que pour atteindre la capitale on est tenu de montrer son laisser-passer à plusieurs reprises. Dans ces conditions, rien d'étonnant que des espions allemands puissent impu nément circuler dans notre ville pour er rapporter des renseignements très utilef à l'ennemi. LA VIE REPREND A MALINES. Des 60,000 habitants de( Malines, environ 40,000 sont retournés dans la ville où deux trains apportent journellement les ravitaillements. Les personnes privées d)e tout moyen d© subsistance sont envoyées à Folkestone. De temps en temps le fort de Waelhem grondia et détruit, à longue distance, l'un ou l'autre retranchement allemand. 1 Ce matin, les Allemands ayant recommencé le bombardlemient, les habitants s'enfuirent die nouveau. (Voir détails en Dernière Heure). POUR SE RENDRE A ANVERS ET AUX ENVIRONS En vertu d'ordres de M. le lieutenant général commandant de la position fortifiée d'Anvers, les voyageurs par chemin 'de fer doivent être munis des pièces suivantes : Les personnes demeurant dans une localité située en dehors de la ligne extérieure des forts et devant se rendre dans .la position fortifiée doivent, avoir un cer-.tificat avec portrait estampillé, délivré, -sous l'entière responsabilité de l'autorité communale de leur résidence, et indiquant nettement les motifs du voyage. A certains ouvriers civils, occupés aux travaux de défense, on ne demande que le certificat d'identité avec cachet de l'autorité militaire qui les emploie. Pour gouverne, il faut un motif sérieux pour se rendre dans les cantonnements militaires. Prescriptions de la note du S septembre 191J, : " Il doit être entendu qu'en principe personne ne peut sortir de la première ligne ou y entrer, si ce n'est les personnes appelées à prêter leur- concours à l'autorité militaire ou celles qui viennent présenter en vente les denrées nécessaires à l'alimentation des habitants et des troupes de la P. F. A. Les autres personnes devront justifier la nécessité de leur déplacement. " . La position fortifiée d'Anvers s'étend jusqu'à^ la première ligne extérieure des forts, limitée par Beveren-Waes, puis la ligne de Gand a Anvers-Waes et puis Puers pour celle de Gand à Anvers (C.). UN ORDRE DU JOUR Nous reproduisons -ci-après un ordre du jour du lieutenant général Baix, commandant la Ire division. Les Gantois apprendront avec plaisir que les régiments de Gand savent faire leur devoir : " Je félicite chaleureusement les offi-" ci ers, sous-officiers et soldats du 1er " bataillon du 2e d© ligne (major Re-" ding), de la compagnie des mitrailleurs " capitaine Marichal), de la batterie " (capitaine commandant Grade) qui, " dans la nuit du 12 au 13 septembre, " ont repoussé vaillamment toutes les " attaques d© l'ennemi, maintenant avec " une belle ténacité les positions qu'ils " avaient conquises à 300 mètres de la " ligne de défense principale des Alle-" mands à Elewyt. '' Le lieutenant général commandant, (s.) BAIX. APPEL AUX MEDECINS VETERINAIRES BELGES M. Hoste, d'Oostcamp, président de la Fédération médicale vétérinaire de Belgique, prie les confrères des régions éprouvées, de bien vouloir se mettre en rapport avec lui. Un comité, en formation, recherchera les voies et moyens pour venir à leur aide, ainsi qu'à leurs familles.Tous renseignements, adresses de confrères, etc., ainsi que dons, seront reçus avec reconnaissance. COMMENT ON APPRECIE NOS SOLDATS EN ANGLETERRE. Voici un reflet des sentiments qu'excite en Angleterre la conduite de notre armée. Nous extrayons cette opinion flatteuse d'une lettre qui nous est adressée par l'une des plus importantes firmes du Royaume-Uni : "Permettez-nousi de vous assurer que non seulement notre pays, mais les autres nations du monde ont été immensément impressionnés de la, façon magnifique et pleine d'abnégation avec laquelle la Belgique a combattu et combat encore pour le maintien de son indépendance. Le rôle qu'a joué votre pays n© peut être assez hautement estimé, et nous pouvons vous certifier que tous ici nous attendons avec confiance le jour, que nous croyons prochain, où votre belle patrie renaîtra avec une force et une prospérité plus grandes. " SECOURS DU CANADA AUX BELGES Sir J. Lomer-Gouin, président du conseil de la province de Québec a tétégra-phié à sir Robert Borden, premier ministre du Dominion du Canada et aux présidents des conseils d© toutes les provinces pour leur annoncer que la province de Québec est désireuse de venir en aide au plus tôt aux populations si éprouvées de Belgique et leur demander une entente, à cette fin, entre l'administration fédéral© et les gouvernements des provinces. Z?action russe L'INVESTISSEMENT DE PRZEMYSL Pétrograde, 24 septembre. — Un communique officiel dit gue? dans leur poursuite des troupes autrichiennes, les Russes ont occupé Wislok, villa située sur la frontière de la Hongrie, dans les Oar-pathes, et à 25 kilomètres au sud-est de Przemysl. LE SORT DE PRZEMYSL DECIDE. — LES RUSSES S'EMPARENT DE CHYROW. — L'ARMEE AUTRICHIENNE CONTINUE SA RETRAITE.La ville de Chyrow e*t située à la jonction des lignes de chemin de fer à environ 30 kilomètres de la forteresse de Przemysl. Son occupation pair les Russes achève d'isoler Przemysl d© toute communication par chemin de fer, Jarosla-w, centre important de communication vers le Nord, étant déjà depuis plusieur» jours occupé par les Rus&ee. *** Du correspondant du "Times" à Pétrograde:Chyrow est tombé et I© sort de Przemysl est décidé. L'état-major général russe annonce; Dans l'Ouest de la Galicie, il n'y a pas eu d'engagements importants. L'armé© autrichienne, repoussée d© Chyrow, continue à se retirer. Le 23 septembre nous avons repoussé un© tentative faite par l'avant-garde allemande de pénétrer sur notre frontière, dans la province de Suwalki. Dans la région de Shchuchin ©t Win-cent, nous avons livré des combats d'avant-garde qui ont tous tourné à notre avantage. Les endroits indiqués sont situés presque sur la frontière. Toutes les nouvelles au sujet d'une avance allemande sont sans fondement. La prise des lignes de défense de Ra-dymno, annoncée hier soir, indique que les Russes se rapprochent de Przemysl. Radymno est situé à 13 kilomètres au Sud-Est de Jaroslaw, sur la rive gauoh© de la San, et commande toutes les communications de la forteresse. La prise de Chiskifulstyn par l'armé© du général Brussiloff marque la dernière phase des opérations qui devaient aboutir à la prise de Chyrow. En laissant derrière elle un nombre suffisant d'hommes pour empêcher toute sortie d© troupes de Przemysl, les armées des généraïux Brussiloff, Radko et Dmitrieff se trauvent maintenant à même de hâter leur marche vers Cracovie. Pendant l'occupation de Tilsitt par les Russes, les habitants demandèrent au commandant russe l'autorisation de tenir leur foire annuelle. Cette autorisation leur fut donnée. Les nombreux paysans qui s'y trouvaient rassemblés tirèrent tout à coup sur les Russes. On s'aperçut alors que ces soi-disants paysans étaient des officiers et soldats allemands.L'évênue comte Szeptycki, qui a été amené à Kieff, comme prisonnier d© guerre, a pris une part active aux opérations des armées autrichiennes en Galicie,Un succès russe Les Russes se sont emparés de Rzes-zow, sur la voie ferrée conduisant à Ora-covie ©t de deux positions fortifiées au nord ©t au sud de Przemysl. A propos de la prise de Jaroslaw On mande de Pétrograde, le 23 septembre : 11 Les brèves informations annonçant la prise de Jaroslaw ne peuvent _ laisser de doute sur le fait que la garnison de Jaroslaw a abandonné ses canons et a pris la fuite devant la poursuite dies Russes. La prise d'une place aussi fort© après deux jours d'attaque ne peut s'expliquer autrement. Mais si les troupes autrichiennes n© sont plus capables de tenir à l'abri de défenses qui, au dire des experts militaires russes, sont plus fortes que celles die Liég© et de Namur, leur moral d'oit être à bout. Les positions d'une force énorme, successivement emportées par les Russes sur la rivière San, peuvent donner une idée des difficultés que les armées russes ont eu à surmonter pendant l©a dernières étapes de leurs opérations en Galicie. Chacune de ces forteresses avait été pourvue de grosse artillerie et contenait d'énormes quantités de provisions et de munitions, ee qui montre que les Autrichiens s'étaient préparés à une défense obstinée de la ligne de la San, mais qu'ils furent balayés par l'irrésistible assaut des armées moscovites. " LES AUTRICHIENS SE RETIRENT SUR CRACOVIE Pétrograde, 26 septembre. — Les troupes autrichiennes battent en retraite rapidement sur Cracovie. Elles n'ont laissé à Przemysl qu'une simple garnison qui essaiera de tenir le plus longtemps posr sible. A Cracovie des renforts allemands ont été envoyés qui fortifient tous les environs.LES RUSSES ABATTENT UN ZEPPELIN Varsovie, 26 septembre. — Un Zeppelin a lancé deux bombes. Les dégâts sont insignifiants. Le Zeppelin a été abattu pair les Russes près de la forteresse de Modlin. L'équipage' a été fait prisonnier.LES RUSSES CAPTURENT UN TRAIN BLINDE Pétrograde, 26 septembre. — On apprend qu'au Sud de Przemysl, les Russe» ont canonné et capturé un train blindé autrichien armé de mitrailleuses et do canpns.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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