La Flandre libérale

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s.n. 1914, 12 Juni. La Flandre libérale. Konsultiert 22 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5717m05m5j/
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[ 40' innée — Vendredi 12 Juin 1914 L—— —-— QUOTIDIEN. —10 CENT. 1. 161 — Vendredi 12 Juin 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. S mois. i rr.oîi, I sa. BELGIQUE s Fr„ 2.00 4.00 8.00 Î6.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 9n l'abonni an hureau du Journal el dans tout les bùraaux i» posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 6AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; « RÉDACTION Téléphona 32 Téléphone 13 Pour la ville et les Flandres, s'adresser ara bnreass #«3 ïonrnaL — Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. i Emission (es xxxi il l'oipisalD communale —•- \U commission des XXXI paraît vou-ir activer ses études et aboutir enfin à {s décisions. Ce zèle est louable s'il doit [oir pour effet de résoudre cette ques-|on essentielle : " Y a-t-il lieu de main-tir île suffrage plural ou d'instaurer suffrage universel égalitaire? " Mais bus craignons beaucoup qu'il n'en soit as ainsi et que da commission ne s'enlise ivantage dans l'examen de questions fessoires et subsidiaires Compliqu> ni impliquent une revision, complète de [loi communale et une refonte de l'ad-linistration des communes belges, œuvre Llongue haleine pour laquelle il fau-sit des années. [Parmi ces questions il en est une, oelle es commissions communales, débattue Sjà longuement et assez obscurément par b XXXI, sur laquelle, à notre tour, nous ferons appeler l'attention. Il existe actuellement dans toutes nos r'andes villes et" dans' quelques commu-ts importantes, des commissions spécia-e permanentes ou temporaires : telles s commissions des musées, des bourses s commerce, du travail, des régies, des pies, des monuments,des théâtres, etc.(l) lies sont instituées et nommées par le mseil communal en vertu de l'article ln° 3 de la loi communale. Elles n'ont is de pouvoirs d'administration, la mê-p loi disposant de ces pouvoirs au pro-Edu collège des bourgmestre et échevins rt. 90 1°, 2°, 3°, 5° et 6°). Dans l'état bel de la législation, ni le conseil ni le lli'ge ne peuvent par délégation confé-r à ces commissions des pouvoirs d'ad-jnistration : la loi n'autorise aucune Jcgation d'autorité sans texte et nous | connaissons aucun texte de ce genre. Ces commissions constituent donc d jjanismes facultatifs et consultatifs, bonne n'ignore pourtant qu'elles ont pe tendance à étendre leur compétence, dans certaines communes, elles ten-pt à imposer leurs décisions aux corps mmunaux légaux et paraissent les exé-ter. Ce sont ,Ià des illégalités qu'un pseil communal et un collège, soucieux [leurs droits et de leurs responsabili s, doivent redresser. Ces empiétements lit une conséquence de la multiplicité et » la complexité de la vie municipale et > l'interventionnisme croissant dans pel les administrations communales se Sssent entraîner. pn fait, ces empiétements n'ont pas eu fou'ici grande gravité. A Gand, le con-fll et le collège sont d'ailleurs d'accord pur rappeler à l'occasion que c'est le nseil qui décide et le collège qui exé-fte ses décisions. Empressons-nous d'ajouter que, rédui- r & exercer ileur mission dans les limi-de la loi et des règlements commu-1,1 x> ces commissions peuvent rendre '' services, mais, comme toutes les ins-ptions humaines, elles ont leurs mau-|is côtés et leurs dangers, que les XXXI Nissent totalement ignorer. ps XXXI ont été aisis de diverses I ["Positions qui tendent à modifier le Nctère, l'organisation et les pouvoirs f «s commissions. Impossible de les Nyser toutes dans un article de jour-11 y en a de... chinoises, mais n'in-i*>ns pas et constatons, d'après les pro-Nerbaux des séances du 20 mai et 3 P, communiqués aux journaux, que P XXXI paraissent vouloir rendre ces pfflissions obligatoires avec des pou-Plrs assez étendus d'administration et F gestion. lE'les devraient faire office de frein mo-P'ateur et il s'agirait d'y trouver les ppetences nécessaires pour suppléer au |anque de connaissances des futurs élus l" suffrage universel égalitaire. |Yy"x Ambres de la commission des IIi ^an ^en ®°ssc^e) prdfessour à I diversité de Gand, et M. Damoiseaux, l^erneur du Hainaut, nt combattu f tendances. Ils se sont élevés avec rai-!.. sPecialement contre les commissions | fatoires et nous espérons que, ré- . n faite, la majorité des XXXI les ®ivra. | 0Us aussi nous estimons que l'organi- LLïn pr^ons Ie lecteur de ne pas ■ ave î9 c9mmissions dont question, I avpC. seo.tions du conseil communal, !ques ,c °ertadnes administrations publi-Rs m m la commission des hos- l Qui -h °U l3ure:a'u de bienfaisante srillc0? ÛIlel existence juridique1 pro-BbseSl jContrôle et. la surveillance- du et dui collège. i sation fet la législation actuelles répondent à tous les besoins. Le conseil et le collège sont parfaitement à même de s'entourer de tous les avis possibles et déjà ils subissent une propension manifeste à dégager leur propre responsabilité en encommissionnant nombre d'affaires. Cette tendance n'est pas à encourager, elle aboutirait finalement à abdiquer toute autorité et à esquiver les responsabilités légales. Ces responsabilités sont, vis-à-vis des électeurs et des contribuables, les meilleures garanties possibles d'une bonne gestion des intérêts communaux, et nous regretterions leur disparition ou leur atténuation au profit d'organismes nouveaux fatalement irresponsables. Comme M. Damoiseaux en a fait l'observation, "il est de l'essence du pouvoir communal que le collège possède la charge de l'instruction, de la préparation et de l'exécution des affaires communales". Il nous paraît également indispensable que l'autonomie communale ne subisse pas de nouvelles diminutions et, comme M. Van den Bossche, nous nous demandons comment le législateur s'y prendrait pour sanctionner sérieusement l'obligatoire qu'il tenterait d'imposer aux ad-nistrations communales. Nous nous demandons notamment comment on réduirait les grandels villes hostiles à ces organismes obligatoires. Au point de vue pratique les objections contre l'obligatoire et l'extension des pouvoirs des commissions communales nous paraissent aussi fondées que nombreuses. Il en est une qui doit frapper quiconque a. quelque peu pratiqué l.'adlministra-tion : tes conflits d'attributions avec leur conséquence fatale <ï'un ralentissement considérable clans l'expédition des affaires. Leis lenteurs administratives sont l'objet de justes plaintes, personne ne peut vouloir les aggraver encore et les justicier davantage. II y a pius. Toutes ces commission® ne fonctionnent pas sans frais, sans personnel. Qu'on se renseigne et l'on apprendra ce que coûtent, paT exemple, l'administration d'une bourse de travail sous les auspices d'une commission, les jetons de présence à payer aux membres de la commission d'un fonds die. chômage. Etendre les commissions, les rendlre obligatoires, c'est instaurer un© légion de fonctionnaires rétribués, car, contrairement au principe en honneur jadis, toutes l'es charges se paient aujourd'hui. Quelqu'un s'avisera-t-il de soutenir qu'une extension nouvelle de la bureaucratie soit d'utilité publique ? C'e serait aussi une erreur de croire que les membres de ces commissions laissent leurs passions politiques à la porte de leur salle de délibérations. i\'avons-nous pas vu la presque* unanimité des membres du Fonds do chômage gantois, délégués dies syndicats, réclamer l'exclusion. des ouvriers non-syndiqués et entrer à ce sujet eni donflit avec la majorité du conseil communal! A ce point de vue, c'eisit faire œuvre vaine que. de vouloir écarter la politique de1 ces commissions et en appe/ler à elles pour modérer ou brider des politiciens mauvais adminis-tna-teiurs.Ce n'est donc pas de ce côté que la commission de® XXXI doit trouver deu digues aux emportements du suffrage universel1 égalitaire1; elle n'y trouverait souvent que complications, confusion et, la représentation proportionnelle aidant, surenchère! et prodigalité. Le pouvoir centrai est, à notre sens, suffisamment armé pour s'opposer aux aventures financières et aux erreurs (administratives. Aux électeurs le soin de demander des comptes à des administrateurs qui compromettraient le® intérêts de la collectivité ; c'est, dans un pays, de bon sens comme le nôtre, la meilleure des garanties possibles. Les commiuneis belges ne sont, en général, pas mal administrées : leurs administrations agissent d'après des lois et des traditions qui ont fait leurs preuves et qui sont séculaires. La nécessité die les bouleverser çst loin d'être établie et il ne faut donc y toucher qu'avec prudence. D'autant plus, comme nous l'avons fait observer au début de ceis lignes, que la commission des XXXI a une autre mission préalabllei et plus urgente, à remplir: nous, dire s'il faut conserver lie suffrage plural ou aller au suffrage universel. C'est là ce qui préoccupe' le pays. La révision de la loi communale, est Chose accessoire et de1 longue haleine., qui ne doit et ne peut pas retarder la solution du problème électoral. M. D. W. Echos & Nouvelles U légende de Salnt-Bédard Saint-Médard nous arrosa d'oric. Mais oe n'est pas une raison pour ne plus avoir d'espoir en quelques beaux jours pendant quatre décades. Outre les saints terre-neuve Barnabé et Gervais, nous avons, pour nous remettre, en confiance, la Science, représentée en l'occurrence par M. Camille Flammarion. Le savant météorologiste a, en effet, étudié pendant vingt-cinq ans les suites qu'a eues pour l'es simples mortels l'incontinence du Grandi P...leurard; et i;l conteste formellement l'influence de celui-ci.En effet, en 1893, 1899, 1908, .1909 et 1910, il a plu abondamment pendant la , quarantaine qui suivit la Saint-Médard, quand il n'était pas tombé une goutte d'eau oe j our-là ! Aui contraire, il y eut do formidables averses, le 8 juin, en 1891, 1897, 1904, et autres ; et les quarante jours qui suivirent ne virent quo do rares pluies. A l'appui die) la légende répandue par le vieux dicton, on »>e ieut citer que la Saint Méd'ard de '905 cj*>i pluvieuse, fut suivie dl'une période pluvieuse. Oe fut donc une exception!. Or, si l'exception. 4 confirme la règle, elle ne l'établit pas. Donc... La nouvelle ligne Braxeïles-Arios Les avant-projets pour la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer entre Bruxelles et Arlon sont terminés, dit le "XXe Siècle" et ces travaux évalués à 130 millions, seront terminés pour 1920. Le tracé de la nouvelle ligne, a déclaré MT. Van Bogaert, ingénieur en chef, sera le suivant : D'Arlon, la voie se dirigera vers un point situé entre Huiles et Etalle ; elle passera à Rossignol, Les Bulles et suivra toute la vallée de la Lesse desservant Suxy, Straimont, Saint-Médard et Or-géo. Elle passera ensuite à proximité de Bertrix, sous la ligne de Bertrix à Libramont, arrivera par la vallée de la Lesse à Ochamps, Anloy, Messin, Da-verdisse, Haliaa, Wellin, Auffe, Lavaux, Sainte-Anne, et atteindra ainsi Houyet. Ici le tracé' se confondra avec la ligne actuelle du Luxembourg qu'elle empruntera sur toute la longueur de la Lesse. Puis elle suivra, la vallée de la Meuse pour arriver à Narnur d'où, en contournant la ville par le Nord, on pourra gagner Ronet. Pour gagner Bruxelles, la ligne se dirigera vers Saint-Denis, Sau-venière, Wallin-St-Paul, Corbais, Wavre, Rosières, Hoeylaert et Watermael. — Il y aura sans doute de nombreux ouvrages d'art, a demandé notre confrère.— Inévitablement, mais très peu de tunnels, sauf ,un, notamment, de 500 à 600 mètres de longueur, daûs la vallé de la Lesse. Mais il faudra construire plusieurs viaducs sur les affluents de la Lesse. Il y en aura sept ou huit de 70 mètres environ de hauteur, sur la rive gauche de cette rivière. Ils seront construits en maçonnerie et en roches du pays. ^ — Et combien de temps faudra-t-il pour construire cette ligne 1 — Six ou sept ans, si on abandonne les méthodes actuelles. M. Segers' est décidé à marcher très vite.,,. U tsmllle royale & Oslende Le Roi s'est rendu aujourd'hui à Be-ver'loo. En quittant le camp, il s'est rendu directement à Ostende pour s'installer avec les petits princes, en attendant le retour de la Reine. Le nonma eàble Belgique-Congo Mercredi est venu s'ancrer au large d'Ostende, à une quinzaine de milles de la côte, le vapeur câblier "John Peûder", faisant partie de la flotte de la "Eas-tern and Associated Telegraph Co", de Londres, qui, à la suite d'un contrat avec la Compagnie belge des câbles sous-marins, s'est chargée de poser le câble qui reliera bientôt directement la Belgique au Congo. Ce nouveau câble partira de Middel-kerke vers Dumpton Gab, près de Broad-stairs, empruntera là le câble de la "Eastern Co" jusqu'à hauteur de San Thomé, où un nouveau tronçon sera relié à Banana. Le "John Pender", qui se trouve sous les ordres du capitaine Robert Grey. jauge 2500 tonnes. Son équipage se compose de 86 hommes et de 15 officiers. Les aménagements du navire permettent de contrôler électriquement toutes les phases de la pose du câble. Le proeheln congrès des secrétaires eommnnanx La prochain congrès des secrétaires communaux sel tiendra le samedi, 15 août, à Hasselt. Uni rapport détaillé et complet y sera présenté sur la situation de ce's fonctionnaires, en vue d'établir que la be sogne du secrétariat communal a triplé au cours de! ce dernier quart die siècle pai •suite notamment de toutes les nouvelles loi,s d'ordre, administratif, alors que le barème fixant les mrinima de traitemieni élaboré il y a déjà 20 ans (lei 3 juillet 1894), n'a subi aucunel modification^ : que! certains secrétaires communaux niel gagnent pasi plus, de trente centimes à l'heure ; que lets charges, les exigences en capacités professionnelles et intellectuelles et la cherté de la viei ont augmenté cependant aussi bien pour eux qu» pour le® autres fonctionnaires, et -agents publics ,eit privés. De nombreux congressistes profiteront du lendemain, dimanche, pour visiter le nouveau bassin houiMer de la Campine. •U-4P-U- Les recettes des télégraphes et téléphones Le service des télégraphes et des téléphones s'étend chaque jour. On peut prévoir le moment où la réduction des tarifs qui sont actuellement beaucoup trop élevés encore, fera adopter ces doux modes de communication jusque par les commerçants les plus modestes. En attendant il est intéressant de jeter un coup d'œil sur les chiffres que vient de publier cette importante administration, touchant son activité en 1912 -et en 1913. En 1912-, il a. été transmis 9 millions quatre-vingt-quinze mille dépêches, contre 8 millionsi neuf^cent quatre-vingt-seize mille en 1913, année de la grève,générale. Cela fait encore un joli total! Ces opérations ont fait entrer dans les caisses de l'Etat, 6,326,000 francs en, 1912 et 6,264,000 francs en 1913. On a envoyé, en 1912, 2 millions 859 mille express postaux contre 2 millions 933 mille en 1913. L'administration a touché de ce chef 606,000 francs environ en 1912 et 621,000 francs environ en 1913. Le produit total de nos télégraphes a été de 7,044,000 francs environ pour 1912 et de 7 millions 7,000 francs pour 1913. Nos téléphones, eux, ont produit, en 1913 : service local, 12,065,000 francs. ; service à grande distance (intérieur, international, transit), 3,535,000 francs ; recettes diverses, 7,000 francs environ. Les télégraphes et les, téléphones ont donné ensemble comme recettes : en 1912, 21,352,631 fr. 6 cent. ; en 1913, 22,614,654 francs 7 cent. !... Il est grand temps qu'on mette ces formidables! chiffres dans un rapport plus équitable avec les justes réclamations du public, ! La télépkosle sans fll Le commandant Colin, l'inventeur des appareils de téléphonie sans fil dont nous avons' relaté récemment les étonnantes expériences, a adressé îa dépêche suivante, datée dei Nice, au "Matin", de Paris : "Je reçois unie lettre dé M. 'Blayl, à Lyndhurst, iSouth-Links, ( Angleterre), localité située à cinq cents kilo,mètres de Paris. Il mei dit avoir bien entendu les messages téléphoniques sans fil faits vendredi dernier à Pari», de trois à qua.-tre_ heures, avec une petite antenne de treize mètres, au cours d'une séance1 à laquelle assistaient plusieurs personnes. Je vous envoie par courrier l'original d!e cette lettrel Commandant COLIN. " Livrets de mariage artlssfqoss Certaines municipalités allemandes montrent un souci, d'esthétique vraiment remarquable. Ainsi, par exemple, la ville de Dr,esdei vient de confieï- à un altiste da l'endroit l'élaboration de nouveaux carnets de mariage, plus "artistiques" que les anciens. Partout, ,en Allemagne, le fonctionnaire de l'état-oivil offre au choix dei& nouveaux mariés trois espèces de llivre'ts de mariage : les plus "beaux", c'eist-à-dire les plus chers, sont naturellement choisis par les couples "chics". Ces œuvres d'art ressemblent à un missel, doré sur tranche. Le genre intermédiaire est plus modeste'; quant à la troisième catégorie, -ellei consiste dans une espèce de prospectus cousu dans une couverture de papier. A .l'intérieur, ces trois exemplaires sont d'ailleurs uniformément laids. On y trouve des gravures^ représentant des pères de famille en pantoufles, lisant leiuir journal au coin du feu, des mères à la progéniture imposante préparant le dîner ou reprisant des bas, ttf autres tableaux "gemuthlich" selon le goût germanique. La municipalité de Dresde a voulu rompre avec cette traditionnelle laideur antidémocratique; et les couples qui convolent eni justes nopees recevront désormais un livret uniforme, agréablement .et solidement- relié, qui sera un plaisir pour les yeux. On espère, en Allemagne, que cet exemple sera bientôt imité dans l'empire. La crise du îhéâtre Ceiux qui se plaignent de la crise qiue traverse le théâtre actuellement, pourront s© consoler en voyant que la si.tua-tion^ dans certains pays, est plus mauvaise1 encore que chez nous. A Annaberg, un© petite ville de' Saxe, devait s'ouvrir une salle de théâtre nouvelle. Mais aucune carte n'avait été vendue pour la représentation d'ouverture, de sorte qu'il^ fallut remettre celle-ci à une date ultérieure. La deuxième représentation fut honorée de la présence de... quarante-deux personnes. La troisième ne put avoir lieu, six places seulement étant occupées. La cause de ce lamentable état de choses est avant tout d'ordre économique, à ce qu'il paraît. i La fécondité da moineau On sait que 1© moineau figure parmi les animaux les plus féconds. M. R. Sch'le1-ged communique à ce sujet quelques détails intéressants, fondés sur l'observation directe. Ayant observé quatre moineaux 'femelles, il a constaté que le numéro 1 eut, en1 71 jours, 6 couvées avec 24 œufs; n. 2, en 49 jours, 5 couvées avec 24 œufs; n. 3, en 48 jours, 3 couvées, ave-Q 13 œufs; n. 4, en 83 jours, 6 couvées avec 33 œufs. On voit que la race- du gavroche ailé de nos rues n'est pas près de s'étéindrei. ' ' Dn nonveaa saint en peripeetlte On est en instance, à Rome, pour la canonisation de don Miguel de Maiiara Vizentelô de Leca, chevalier de Cala-trava et supérieur de la congrégation de lac Charité. Le futur bienheureux est le prototype des pécheurs galants, un don Juan. Contrairement à ce que prétend la, légende, qui lui prête aussi une mort des plus romantiques, il se! convertit' assez tard pour, consacrer la fin de sa vie: à des œuvres pies. Il allait de nuit re-^ cueillir les cadavres des pendus et des' noyés pour leur donner une sépulture chrétienne, ce qui n'est plus du tout orthodoxe aujourd'hui qu-lon .enfouit ces malheureux dans le coin des réprouvés, en terre non consacrée. Marana était originaire de la Corse où son frère était armateur et épicier. Les écrivains catholiques ont toujours attribué à leur Héros une noble origine. Ils seront heureux de voir canoniser ce grand converti. La chancelle de Plerpant Horgaa Une fabriqua de Long Island vient de livrer un cierge géant, le' plus grand, sans doute, qui fût jamais. Ce monstre a été commandé par la congrégation italienne de Notre-Dame du Mont Carmel, et vaut 6,250 francs. Ce cierge colossal doit honorer la mémoire du milliardaire Pierpont Morgan, en témoignage de1 la reconnaissance des Italiens pour lei bien que leur a. fait le défunt. 0e: chef-d'œuvre de l'industrie chan-delière sera dressé au Vatican et ne sera allumé chaque année qu'une1 fois, le jouir des morts. De cettei façon il durera environ trois mille ans, car s'il brûlait constamment,, il ne serait consumé qu'après neuf ans. Le diamètre dui cierge est de quarante-cinq centimètres à sa base et de quinze au sommet. U est fait de cire d'abeilles, recueillie expressément en Italie. La mèche a été fabriquée à Nurnberg. Le cierge de Morgan est orné d'une décoration en relief, relevée de dorures en or fin. La dorure seule a coûté seize cents francs. La fleur préférée de Morgan, la variété américaine de rose nommée Beau-ty-rose, est peinte à l'huile aui bas du cierge par un artiste italien, Paolo Res-tivo.L'Épouvantail M. Gérard Harry, dans la Chron i-q u e, crie casse-cou. Et, à la même heure l'E t o i 1 e conseille la prudence, en attirant l'attention de no® amis sur le danger que signale aussi M. Harry : la chausse-trape féministe. Las dernières élections ayant définitivement condamné le suffrage plural et les cléricaux voyant la révision inévitable, veulent tenter, au moins de brouiller les cartes de leurs adversaires. Et la question du vote des femmes est habile^ ment exploitée. Certains socialistes en sont partisans, de même que M. d!e Bé-thune, le candidat clétrical le moins impopulaire à Alost, de même que M. Van Overberglh, lequel se flatte de parler au nom d'une nombreuse catégorie de démocrates-chrétiens, die même encore, que M. Cblaert. Et i'Etoile belge fait remarquer : " Lesi cléricaux, s'ils jugent leur situation électorale compromise, sont capables dei jiouier leur va-tout et d'aller au suffrage universel. Ils sont coutumiers de ces coups d'audace. Et s'ils vont jusque-là, que demanderont-ils en échange au parti socialiste? M. Colaert, cette suffragette à barbe, proposera sans doute d'accdrder le droit de vote à certaines catégories de femmes; et si M. "Woeste croit l'occasion favorable, le tour sera joué. ; " Nous attirons sur ces éventualités l'attention de nos amis politiques. Parce que lai révision semble inévitable, ce n'est pas une raison d'y aller à l'étourdie,' sans être prêt à déjouer les combinaisons d'un ennemi redoutable, passé maître dans l'art deg coups de Jarnac. "' Notre confrère bruxellois a raison de se méfier des cléricaux, qui ont avant tout la haine des libéraux, seul parti gouvernemental en dehors d'eu'x. Nous avons acheté chèrement, au prix de cruelles ex-j périenoes, le droit de n'avoir plus d'esti-; me pour ce parti et de dures leçons nous ont enseigné, qu'il n'a d'autre but que la domination de l'Eglise sur l'Etat, que) pouir lui la fin justifie) les moyens. Nous savions que le parti clérical n'hésiterait pas à lancer le pays dans une aventure révolutionnaire s'il espérait en tirer "quelque profit. Or, le vote des femmes — pourquoi ne pas en convenir nettement — ce serait aujourd'hui l'écrasement dû parti Inoj'en, du parti libéral. Plus que jamais, si le vote des femmes était acquis en Belgique, notre pays serait soumis à la toute puissance du: clergé. D'autre part, le parti socialiste y trouverait sang doute des forces nouvelles. La bourgeoisie modérée, sagement progressiste, .éclairée, serait noyée sous le flot. Nous savons tout cela. Et nous ne nous faisons pas d'illusion: plutôt que d'adopter une formule honnête, équitable, loyale, qui pourrait ( mettre en danger ce qu'ils doivent à la fraude et à la corruption, les cléricaux n'hésiteraient pas, contre tout esprit patriotique, à proposer un honteux marché aux socialistes. Mais ceux-ci accepteraient-ils? Nous pouvons compter que non. Les socialistes ont fait à cet égard desi déclarations formellesi. Or, si nous pouvons reprocher au parti socialiste de manquer parfais die mesure1, de n'être pas toujours, vis-à-vis de nous, d'une parfaite élégance, nous ne pouvong le taxer de déloyauté et de perfidie. Les socialistes sont des adversaires quelquefois violents, qui ne nous ménagent guère — et nous le leur rendons à l'occasion — mais nous ne croyong pas que jamais ils puissent manquer à ce point à leur parole. Cette parole, nous l'avons. Les socialistes se sont engagés plus d'une fois, formellement, à ne pas se servir de la revision pour nous faire étrangler d'aussi vilaine façon. D'ailleurs, puisque voilà les conversations engagées; puisque la révision est sur le, tapis ; puisque'Versonne n'iose plus défendre le suffrage plural, nous ne doutons pas que les socialistes ne saisissent cette occasion de s'expliquer ouvertement une, fois de plus et ne nous disent que le parti libéral peut aller sang crainte à la revision, que les deux tiers des suffrages étant nécessaires, nous n'avons rien à craindre ; et que le vote des femmes est un simple épouvantail. REÏDE DE U PRESSE •—W Bergson, l'Index et... Graindorge Graindorge, le génial philosophe du "XXe Siècle", nous cotnfie qu'il a rencontré un ami qui, à propos de la, mise à l'Index des œuvres de Bergson, lui a dit; " Pourquoi l'index a^t-il frappé Bergson ? Les membres de la Congrégation romaine sont-ils assez naïfs pour craindre que la masse des fidèles n'aille puiser dans 1' " Evolution Créatrice" ou dans les " Donnéeg immédiates de la Conscience " le venin d'un faux savoir? Qu'ils se rassurent? Ni le grand public, ni les belles dames qui vont étaler leurs toilettes aux conférences dui "maître", rii même les hommes de culture ne comprennent le prestigieux langage du dieul du jour. " Pour saisir son ondoyante pensée, il faut être professionnel de la philosophie... et encore. A quoi bon dès lors tirer à boulets rouges sur un homme qui plane trop haut pour qu'on) puisse l'atteindre et même pour qu'il puisse nuire. L'intervention ,de la Congrégation de l'Index ressemble fort à une maladresse." Graindorge déclare que " frappé par ce raisonnement il était fort disposé à s'y rendre- Défiez-Vous dui premier mouvement, Graindorge..., c'est le bon. Le Pape et l'interconfessionnalisme Découpé dans une " Lettre de Rome adressée au " Journal de Bruxelles ', lettre dans laquelle on commente le passage du dernier discours pontifical relatif aux syndicats ouvriers mixtes : " Les partisans des syndicats mixtes peuvent (donc) être pleinement rassurés et avoir la conscience en repos : cette forme d'association, quoiqu'elle ne représente pas l'idéal, est la mieux adapté'* aux conditions de certains pays et elle jouit de l'entière approbation du Saint-Siège. " Prétendre que les syndicats mixtes ou interconfessionnels jouissent de " l'entière approbation dû Saint-Siège", et cela a.ui moment où un des principaux chefs cléricaux allemands vient d'être mis a 1 index parce que trop favorable a 1 interconfessionnalisme (voir plus loin notre article à cei sujet), — préten-| dre pareille, chose dénote un, singulier

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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