La Flandre libérale

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s.n. 1914, 24 September. La Flandre libérale. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f768247/
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40e Année - Jeudi 24 Septembre 1914 QUOTIDIEN. —10 CENT. l. 287 — Jeudi 24 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS l'Bioi*. 1 mois. 9 mrifr S an, BELGIQUE g SF?a 2.00 4.00 8.6® MLM UNION POSTAL! s Fr0 3.75 9„00 1R.C® SfJ® Œa s'aima m tartan ia Janraal af tan* tons laa Inraaas «a pwte 1 7 liMOTMN, ADMINISTRATION ÏT BMHBKB 9AN0, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, SAM! cmmmEim ET ANNQNGIS t M « s É ® A @ T I © sa TMphon» 32 || TéWphti# 1 §5 ^swsp ï® ijffiûl® et les Flassires^ s'adresse? m \3wmm <§& jjswraaL — Fonr Se reste i® pays et '.'étranger,, 8sss#®fi®@S' 1 TOÎios i® Pablleitê, me Wewre, 86s à Braxelle»» LA GUERRE EPROPEENNE LA SITUATION ■ 1 M ' ■ Les armées franco-anglaises avancent toujours Les communiqués officiels Bordeaux, 22 septembre, 16 h. 10. SUR TOUT LE FRONT De l'Oise à la Wcevre, les Allemands ont manifesté, dans la journée du 21, une certaine activité sans obtenir de résultats appréciables. A NOTRE AILE GAUCHE Sur la rive droite de l'Oise, le^ Allemands ont dû céder du terrain devant les attaques françaises. Entre l'Oise et l'Aisne, situation inchangée.L'ennemi n'a pas attaqué sérieusement, se bornant, hier soir, à une canonnade. AU CENTRE Entre Reims et Souain, il a tenté une offensive, qui a été repoussée, tandis qu'entre Souain et l'Argonne nous avons fait quelques progrès. Entre l'Argonne et la Meuse, aucun changement. En Wœvre, l'ennemi a fait un violent effort. Il a attaqué les hauteurs de la Meuse sur le front de Tresanvaux, Vigneullets, Hendicourt, sans pouvoir prendre pied sur ces hauteurs. A NOTRE AILE DROITE . EN LORRAINE Il a de nouveau franchi la frontière avec une série de petites colonnes. .11 a occupé Domevre, au sud de Blamont. Nombreux prisonniers allemands CAPTURE DE VINGT AUTOS DE RAVITAILLEMENT Dans les journées des 20 et 21 septembre, nous avons pris vingt autos de ravitaillement avec tout leur personnel et de nombreux prisonniers, appartenant notamment aux 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 13e, 14e, 16e corps allemands, à la Landwehr bavaroise et à des corps de réserve. L'AVANCE RUSSE EN GALICIE Les arrière-gardes des armées autrichiennes ont été poursuivies et ont subi des pertes importantes. Les troupes russes ont pris contact avec la garnison autrichienne de Przemysl. L'artillerie lourde russe bombarde les ouvrages de Jaroslaw.La destruction de la cathédrale de Reims Nouveaux détails Ce qui reste du monument La ville dévastée Cent millions de dégâts ÎNous avons publié hier un, récit dlé-taillé, d'après un témoin, de la destruction (Je la cathédrale de Reims. Voici de nouveaux renseignements sur cet acte abominable d'e vandalisme. Reims, 22 septembre. Reims présentei l'aspect de la désolation. Partout, dans toutes les parties de ■ la ville, des maisons ont été incendiées par les obus. RUES DEVASTEES Ici, un obus éclate au milieu de la chaussée, dans une rue près die la cathé-drale, creusant un grand trou et en-[ voyant des débris de pierre dans toutes i les vitres à 50 mètres à la ronda Voilà le théâtre avec d'énormes ou-; vertures dans ses murs de. côté, et dont aucune fenêtrei 'rte reste. Tout près, la caserne des pompiers elle-même a été ' Brince de fond en comble. La sous-préfecture n'existe plus. L'emplacement est marqué par un tas de pierres fumantes. Derrière, tout un quar : tier borné par la rue de l'Université et « place Godinot, a été détruit en bloc. 11 comprenait peut-être cinq cents mai-Bons.L'EXTERIEUR DE LA CATHEDRALE Quand on arrive) sur la place de la i cathédtale, le spectacle, extérieurement, | n est tpas ce qu'on s'imagine d'abord. Les tours et les murs sont toujours en place et les dégâts causés à la magnifi-i que décoration gothique de la façade ne diffèrent pas, à première vue, des outrages commis par les siècles. Mais le ! vieux portail de chêne a été entièrement consumé. A L'INTERIEUR Dans l'intérieur de la cathédrale, la vue est lamentable. C'est un chaos de poutres tombées, de confessionnaux renversés, de boiseries consumées ou brisées. •On dit qu'une de® tours a été'touchée par un obus, mais il n'est pas encore possible, à l'heure actuelle, de savoir si le dommage est irréparable. On croit, à Reims, qu'il sera possible de restaurer l'édifice, mais que cela demandera beaucoup de temps et d'argent. Il y a, en outre, des dégâts qu'il sera impossible de réparer. Par exemple, la grande rose de l'abside, qui était formée de merveilleux vitrauj, montre plusieurs trous importants. L'ETENDUE DES DEGATS D'autre part, une dépêche de l'agence Reuter datée de Chalons-sur-Marne, dimanche à minuit, dit que ce jour le bombardement de Reims a continué et qu'°n i ce moment il ne reste plus de la cathédrale que quelques pans de murs. L'hôtel de ville, le musée, la sous-préfecture et les maisons environnantes cnt été presque complètement dét.'ubs, Le feu de l'artillerie allemande était intentionnellement dirigé contre les principaux monuments de la ville. De romoreuses personnes ont cïé tuées. LE JOURNAL DU NOTAIRE Depuis le bombardement, tous les habitants de Reims, restés dans la ville, ne quittent pas leur cave. Un notaire da Reims, M. Guedet, a tenu la journal des événements, heure par heure, depuis le commencement du bombardement. En voici, quelques feuillet® : " 8 heures 15 matin. — Le bombardement commence ; je descends à la cave. " 9 heures 50. — Des obus tombent autour de la maison sans interruption. " 4 h. 10. — Je sors et vais chez mon beau-père ; les obus sifflent au-dessus de la ville avec un bruit de vent dans les fils télégraphiques. Je vois le corps du docteur Jacquin, uin des adjoints, mort dans la rue, tué par un obus. ."4 h. 30. — J'arrive chez mon beau-père. Il me dit: "La cathédrale brûle". De la fenêtre nous pouvons la voir. Le toit est semblable à une dentelle de feu. Comme nous regardions, le clocher s'écroula avec un bruit de tonnerre. Les flammes montaient sur les côtés des tours comme des salamandres de feu se tortil lant le long des arêtes. Je sors sur la place. Les portes de Louis XV brûlent en partie, laissant des sections indemnes parmi les flammes. Le spectacle dans son ensemble ressemblait à une gigantesque pièce de feu d'artifice. On ne peut pas s'imaginer cette chose horrible sans l'avoir vue." LA SITUATION DE LA VILLE La situation de Reims est très grave. La ville commence à manquer de vivres et il est urgent quie des approvisionnements arrivent. On ne .cuit plus de pain et la population qui vit dans les caves aura bientôt consommé ses petites réserves.M. Léon Bourgeois, sénateur de la Marne, est venu dans la ville bombardée, samedi, et vit le maire, à qui il promit de faire envoyer des provisions par la route de Paris. Dans les caves de 1* Maison Heidsieck, Se trouvent 4,000 ré fugiés, qui ne sont pas dans d'excellen, tes conditions hygiéniques. 100 MILLIONS DE DEGATS On estime que les pertes causées à la ville de Reims par le bombardement, 'e* réquisitions et les amendes s'élèvent à plus de 100 millions de francs. DES BLESSES ALLEMANDS TUES PAR DES OBUS ALLEMANDS On sait qu'une partie de la'cathédrale avait été transformée en hôpital. Pendant le bombardement, de® obus tombèrent à l'endroit où. se trouvaient les bles ses allemands. Trois ou quatre furent tués et d'autres blessés. QUATRE SŒURS DE CHARITE TUEES Quatre sœurs de charité qui soignaient les Allemands furent également frappées mortellement. Elles tombèrent sur les dalles de la cathédrale pour ne plus se relever. L'émotion indignée du Pape UN FRISSON D'HORREUR EN ITALIE Rome, 22 septembre. —■ Le Pape, quand on lui annonça la destruction de la cathédrale de Reims, voulait à peine croire la nouvelle. On suppute qu'il aurait dit qu'il était impossible, à une époque aussi civilisée que le XXme siècle, que nous retournions au temps d'Attila, le fléau de Dieu. Puisqu'il était impossible de télégraphier. à Reims, le Pape pria le cardinal Ferrata de télégraphier au cardinal Amet-te, à Paris, pour lui demander des renseignements compléts. Les nouvelles du bombardement et de l'incendie de la cathédrale de Reims ont fait passer un frisson d'horreur sur toute l'Italie. Le " Giornale d'Italia " dit: ".L'incendie de la cathédrale de Reims est un acte inutile de barbarie, une folié explosion de vanité blessée et d'orgueil abaissé. " En 1870, la reine Victoria supplia l'empereur Guillaume 1er d'épargner les : monuments de Paris, et sa prière fut écoutée. Un demi-siècle après, la civilisation a fait un pas en arrière. " Ce qu'ils avaient dit La "Gazette de Francfort" écrivait le 8 septembre: "Respectons les cathédrales françaises, celle de Reims notamment qui est une des plus belles basiliques du monde. ^ Depuis le moyen âge, elle est particulièrement chère aux Allemands, puisque le maître de Bamberg s'inspira des statues de ses portiques pour dessiner plusieurs de ses figures. " Les cathédrales de Laoh, Rouen, Amiens et Beauvais, sont aussi des ohefs-d'œuvre de l'art gothique. Toutes ces villes sont à cette heure occupées par les Allemands. Nous regarderons avec vénération ces églises grandioses et nous les respecterons comme nos pères le firent en 1870." POUR LES MILITAIRES BELGES EN FRANCE Paris, 22 septembre. — " L'Officiel " publie un décret autorisant le paiement des mandats et des bons de poste adressés de la France ou de la Belgique aux militaire® belges en territoire français, aux mêmes conditions que les mandats adressés aux soldats français. (Havas). DANS L'EAU JUSQU'A MI-JAMBES. Paris, 22 septembre. — Des nouvelles du front nous indiquent que les troupes françaises et anglaises combattent dans l'eau jusqu'à mi-jambes ; les fortes pluies récentes ayant inondé les tranchées. LE QUATRIEME FILS DU KAISER BLESSE Londres, 22 septembre. — Une dépêche de Berlin, viâ La Haye, annonce que le prince Auguste-Guillaume, quatrième fils du kaiser, a été blessé au bras par une balle, au cours de la bataille de la Marne. UN PRINCE ET SON FILS BLESSES Le prince Henri de Essen, beau-frère du Kaiser, blessé à la hanche, fut transporté à l'hôpital, près de Châlons-sur-Marne. Il y est en traitement dans la même salle que son fils, le grince Frédéric-Wilhelm, grièvement blessé. Il y eut une scène touchante entre le père et le fils. Le prince Henri, dès que ses blessures furent pansées, insista pour rejoindre son régiment sur le front. Le prince Victor de Schoenburg-Wal-denburg a été tué lundi dernier dans un combat en France. EXPLOITS D'AVIATEURS ANGLAIS. Le "Daily Mail" annonce que les aviateurs anglais auraient actuellement détruit dix-sept aéroplanes allemands. LES ALLEMANDS EMPLOIENT DES BALLES DUM=DUM. Anvers, 22 septembre, 10 heures du soir. — Communication de la légation britannique!. — Une dépêche du Foreign Office porte que le gouvernement français a communiqué au gouvernement de S. M. britannique des photographies de balles dum-dum trouvées sur des soldats allemands et la photographie de blessures causées à un soldat français par une balle explosible qui, en frappant sa main, explosa, lui occasionnant d'horribles blessures et mettant le feu à la manche de sa vareuse. En Belgique LA MORVE DANS LA CAVALERIE ALLEMANDE Lundi matin, l'état-major allemand avait réquisitionné pour la nuit avant-dernière 20,000 chevaux. Cet ordre de re-quisition avait été envoyé dans le sud du Brabant et de la Flandre orientale ; mais le bourgmestre Max, constatant 1 irrégularité de cette réquisition qui ne porte pas la signature du gouverneur von der Goltz, a immédiatement donné contre-ordre. Il ne s'est guère présente plus de 800 chevaux. Or, il fallait pouvoir en choisir au moins 2,000 à cause de 1 épidémie de morve qui sévit terriblement dans les rangs de la cavalerie allemande. LES ALLEMANDS SE FORTIFIENT AU NORD-OUEST DE BRUXELLES A Ternath, les arbres, au nombre de 10,000 environ, du château du comte de Lichtervelde, ont été complètement rasés mardi matin par les Allemands, qui se fortifient solidement de ' ce côté, au moyen de milliers de tonneaux de terre, empilés de manière à ménager des ouvertures par lesquelles on voit passer la gueule des canons, tournée vers Merch-tem. ■ Autour de Bruxelles, on ne voit que des tra)nchées et des mines souterraines. Sur la grand'route de Bruxelles, il n'y a plus un seul Allemand. Ils se sont tous dirigés vers Merch.tem, où l'on semble s'attendre à un combat. 1,500 ALLEMANDS EN FUITE ARRIVENT A ATH Quinze cents soldats allemands, en fui te de France, sont arrivés mardi matir à Ath. Ils y restent campés jusqu'à nou vel ordre. UNE ESCARMOUCHE A PUTTE i . i i Nos troupes ont rencontré lundi des > | patrouilles allemandes à Putte (Malines). Après un combat d'une dizaine de minutes, les Allemands se retirèrent emportant leurs morts et blessés. Dans nos rangs il y eut deux tués et quelques blessés.UN ENGAGEMENT A NINOVE. Hier, vers 1 heure, un engagement a eu lieu à Ninove, entre une" trentaine de cyclistes allemands et des soldats cyclistes belges. Nos soldats ont tué un Allemand et ont mis les autres en fuite ; ils ont également fait seize prisonniers, lesquels ont été conduits à X... en auto. DANS LA VALLEE DE LA MEUSE Dimanche matin, vers 7 h. 30, les Allemands, au nombre d'une quarantaine, arrivèrent par tram à Lanaeken, venant de Tongres. Us occupèrent la gare et l'église. Ils avaient l'intention de mettre en arrestation M. de Caritat, le vaillant bourgmestre; à. ce moment il était absent. On avertit les soldats belges, qui ar-< rivèrent bientôt, de tous côtés, à vélo, j Seulement, les Prussiens avaient senti la mèche, ils remontèrent précipitamment en tram, et regagnèrent Tongres lors-qu'apparurent nos soldats. Des coups de feu furent échangés. Deux Allemands furent tués; cinq grièvement blessés. A Vroenhoven, le tram dérailla; les Allemands en trouvèrent un autre, heureusement, pour continuer leur fuite. Nos soldats firent sauter la voie du tram. LETTRE D'UN SOLDAT. Quelques impressions au sujet de la grande bataille de quatre jours. Un soldat a adressé les notes impressionnantes ci-dessous à sa fami'le1 au sujet de la grande bataille qui eut lieu; dans le triangle Bruxelles-Louvain-Malines et î qui dura quatre jours et trois nuits : " Je suis très heureux de vous faire savoir que je suis sorti sain et sauf de l'engagement qui nous a mis aux prises avec l'ennemi, et je vous assure que cela fut terrible. " Nous avons beaucoup sodffert des attaques de nuit des AUemands qui tentaient de reprendre le® positions que nous leur avions enlevées la vaille. Ils n'y réussirent pas une seule fois. " Notre dernière attaque: qui commença le dimanche matin ( 13 septembre), à cinq heures, fut la plus violente^ Bien qu'assaillis par un feu nourri de l'artillerie et des mitrailleuses allemandes, on nous commanda de mettre la baïonnette au canon et les clairons sonnèrent l'assaut.Jamais je n'oublierai le spectacle empoignant qui s'en suivit. Les balles sifflaient à nos oreilles, on voyait tomber des camarades ; il nous fallut parcourir une distance de mille mètres sous une g!rêle de projectiles. Mais nos ennemis sentirent, néanmoins, la partie perdue et abandonnèrent la position. Nous nous mîmes avec ardeur à leur poursuite bien que notrei marche forcée fut gênée par la pluie. Etant finalement arrivés au but, et bien qu'épuisés, nous nous précipitons sur les Allemands qui tombent comme des mioucheé sous les coups de nos baïonnettes. La lutte fut horrible, et je ne comprends "pas comment j ' en suis sort: sain et saïuf. Le nombre des ennemis mis hors de combat, tant morts que bles&és," fut énormie. .Nous avons fatalement subi, de notre côté, des pertes sérieuses quoique pas en proportion avec celles de l'ennemi.. " Celui-ci était de beaucoup supérieur en nombre, mais il a été disséminé par notre artillerie d'e campagne, sans laquelle il nous eût été impossible de lut A BRUXELLES U 11 V/A\ X\JU CHAMBRES; SYNDICALES DU BATIMENT Nous donnons ci-après le texte d'un ordre du jour voté à l'unanimité par les Chambres syndicales du bâtiment au cours de la séance du 8 septembre dernier : " Les Chambres syndicales du bâtiment réunies, convoquées! a l'effet d'examiner la possibilité de reprendre les travaux, constatent que la sécurité, la confiance, les communications, les moyens de transport, le crédit, le change, la Jus-tice n'existent plus en Belgique. " Cette • situation est indépendante de la volonté des industriels belges et on ne peut en imputer la lourde responsabilité aux travailleurs à quelque catégorie qu' ils. appartiennent. " Dans ces conditions, les Chambres syndicales du bâtiment réunies estiment que lâ reprise des travaux ne peut être préconisée en ce moment et aussi longtemps que l'état de choses existant, sans exemple dans l'histoire de - l'humanité, sera maintenu. " En Autriche L'aveu de la défaite ; par le généralissime autrichien Rome, 22 septembre. — A un télégramme du bourgmestre de Vienne, qui lui adressait des condoléances pour la mort de son fils, le général Conrad, chef d'état-major général de l'armée autrichien- 1 ne, répondit: " Nous combattons pour l'honneur et la gloire de l'Autriche, mais l'ennemi est trop supérieur en nombre Cet aveu a provoqué à Vienne une profonde sensation. Les populations sont consternées. La déroute autrichienne s'achève LES RUSSES FONT 15,000 PRISONNIERS. Pétrograde, 22 septembre. •— Le "Messager de l'arméei" constate quie la poursuite des troupes défaites est achevée. Ces trois derniers jours, les Russes ont pris dans cette poursuite 15,000 soldats, 150 officiers, de nombreux canons et mitrailleuses et des munitions.. Pendant la poursuite, des aéroplanes autrichiens qui survolaient les troupes russes, ont été bombardés et détruits. Sur un des a visiteurs, on a trouvé de précieuses indications concernant les réserves autrichiennes, ce qui a puissamment aidé à achever la déroute de l'armée ennemie. -fp ■) » La situation en Galicie Londres, 22 septembre. — Le "Daily Mail" publie cette dépêche de Pétrograde, 20 septembre. — Les Russes déblaient rapidement la contrée de la Galicie à l'est de la San des quelques forces autrichiennes qui s'y trouvent encore dispersées. L'armée du général Brussiloff, opérant dans la vallée du Dniester supérieur, a capturé la ville fortifiée de Santor, un important centre de voie ferrée à 50 kilomètres au sud-est de Przemysl. Les derniers soldats autrichiens, de ce côté, se sont rués vers Przemysl. Les Russes ont pris Sinyava, avec ses fortifications de campagne, à 20 kilomètres de Jaroslaw, sur la rive droite de la San. La ville de Jaroslaw est en feu, mais on n'est pas absolument certain que les forts aient été abandonnés par les Autrichiens. Même, par le mouvement des Russes les prenant en travers, les 23 forts et redoutes de Jaroslaw peuvent encore offrir une sérieuse résistance, à moins que la garnison ne soit entièrement démoralisée. Jusqu'à plus ample informé, nous ne pouvons donc pas croire que la forteresse est évacuée : le pont reliant les forts des deux rives n'est pas détruit. Les ponts à Radymno et Medyka, entre Jaroslaw et Przemysl, ont été détruits par les Autrichiens. La tâche actuelle des Russes est donc de transférer d'importantes armées sur la rive gauche de la San, d'investir et d'assiéger Przemysl et Jaroslaw,, à moins qu'ils ne se contentent de laisser des forces suffisantes devant ces places pour poursuivre leur route vers Cracovie. L'Autriche fait fusilier un de ses généraux Rome, 22 septembre. — Le Giornale d'Italia dit que les défaites autrichiennes en Galicie eurent des conséquences tragiques. Le général slave Wodinaski et le chef de gare de Lemberg furent fusillés sous l'accusation de haute trahison.LES RUSSES BOMBARDENT PRZEMYSL Pétrograde, 22 septembre. — On annonce officiellement que le bombardement de Przemysl par les Russes est commencé.On pense) que la place nia tardera pas à sa rendre. Les Autrichiens fortifient fébrilement Cracovie. FELICITATIONS DU TSAR A SES TROUPES Pétrograde, 22 septembre. — Le généralissime a adressé au général Ivanoff le télégramme suivant : " L'empereur m'a ordonné de transmettre aux vaillantes armées du Sud-Ouest son merci chaleureux pour les belles prouesses des troupes russes. Je suis heureux d'exécuter 'a volonté du monarque."Les Russes occupent Jaroslaw Pétrograde, 22 septembre. — Les troupes russes ont occupé la position forti-fiée de Jaroslaw, qui est à la fois un im= portant nœud de railways et une tête de pont couvrant la San et dominant le pas= sage de cette rivière. Le drapeau russe flotte sur la ville. — (Havas. ) Graves désordres à Vienne Milan, 19 septembre. — De graves désordre® sa sont produits à Vienng oette nuit et la nuit précédente. Une foule énorme a envahi le Ring et des démonstrations violentes ont eu lieu dtevan-t le ministère de Ja guerre et devant le' ministère de® affaires étrangères. La popnlaoe a jeté des pavés dans les vitres de ces ministères. Ces désordres sont causés par la rappel sous les armes, en une tentative désespérée, des jeunes gens de la classe de 1915 et des vétérans de 1893 et 1894. La classe ouvrière de Vienne qui, depuis le début, s'est opposée à la guerre, commence à se rendre compte quie l'ar- R née est battue et que le peuple a été ;rompé par les récits de prétendues vio->oires que le gouvernement faisait circuler dans la presse. CONFIRMATION New-York, 20 septembre. — De! graves révoltes se produisent à Prague et à Vienne. Des patrouilles circulent constamment Jans la capitale et défense formelle est laite aux soldats de parler en public des iaits de guerre. Nouvelle victoire serbe en Bosnie Nisch, 21 septembre. — Dans un combat extrêmement sanglant durant plusieurs jours, près de Kroupagne, sur la Drina, les Autrichiens, au nombre de 150,000, avee une nombreuse artillerie, fuient battus par les Serbes, Le combat représente la dernière tentative désespérée des Autrichiens pour pénétrer en ëerbie. Les troupes serbo-monténégrines avancent maintenant en Bosnie. Les Monténégrins, commandés par le général serbe Boja Jankovitch, se trouvent à quinze kilomètres de distance de Sera-jevo. (Havas-Reuter). LA JONCTION DES ARMEES SERBE ET MONTENEGRINE Cettigné, 21 septembre. — Le détachement monténégrin,* opérant en Bosnie, s'est emparé de Jabuka, ainsi que de Routes les fortifications environnantes. L'ennemi a eu un grand nombre de morts et de blessés; le reste a pris la fuite. De nombreux Serbes emprisonnés par les Autrichiens à Gorazhda et à Fotcha ont été libérés. Les armées monténégrine et serbe se sont réunies près de Rogatica et opèrent ensemble. LA PRISE DE VISHEGRADE. IMPORTANT BUTIN. Paris, 22 septembre. — Une dépêche de Nisch annonce que le gouvernement serbe, après la prise de Vishegrade, y a installé une préfecture serbe. En se retirant, les Autrichiens ont abandonné aux Serbes leurs magasina intacts. Les troupes serbes se sont, emparées de 20,000 kilos de farine, de 30,000 boîtes de conserves^ de plusieurs milliers de kilos de sel, de 2,000 couvertures, d'une grande quantité d'anciens uniformes, de 500 lits, d'un hôpital avec 100 blessés et de sa pharmacie. Quarante wagons, qui étaient restés dans la gare, ont été saisis. LES SERBES ONT VOLONTAIREMENT EVACUE SEMLIN Nisch, 22 septembre. — On dément formellement que les Serbes aient été ré-poussés à Semlin, qu'ils n'évacuèrent que pour des raisons stratégiques, en emportant tout le matériel. Les Autrichiens ne pénétrèrent, à Semlin, que deux jours après le départ des Serbes. LES SERBES CONTINUENT LEUR MARCHE EN AVANT Nisch, 22 septembre. — Les Serbes provenant dte Vishegrade occupèrent Dismetz et poursuivirent leur marche en avant sur Pogtniza. Une autre armée, partie de Baïna-Batcha, continue à s'avancer dans l'intérieur de la Bosnie. Sur le front, veirs Zerbona^Lechnitza, l'offensive serbe est générale. Partout, l'ennemi se retire précipitamment. Il -tente vainement de franchir la Save sur le front Losnitza^ Ratcher. En Allemagne ON DEFEND LE RHIN CONTRE L'INVASION DES ALLIES. D'uni correspondant du "Times" qui revient de Hollande : " Ayant causé avec des voyagieurs venant d'Allemagne,j'ai eu l'impression que peu à peu l'opinion; se, répand en Allemagne que la guerre est une lutte da défense personnelle contre les "ambitions mauvaises" de la Triple Entente),, spécialement de l'Angleterre, dont le désir le plus ardent est d'abattre son rival le plus puissant. Des Allemands cultivés, sérieux, se déclarent convainous de la victoire de leurs soldats sur terre, mais ils sont à peu près persuadés aussi qu'ils sêront vaincus sur mer. Us prétendent hardiment qu'une famine est impossible en Allemagne, et ils déclarent que les récoltes, dans leur pays, furent extraordinairement bonnes cette année, à l'exception d'une petite Tégioa de la Prusse Orientale, les pommes de terre elles-mêmes promettent d'être abondantes. D a plus, ils comptent sur une bonne récolte pour l'année prochaine, et croient qu'il n'y a aucun danger de fa^ miine d'ioii quinze, mois. J'ai pu me convaincre aussi que l'enthousiasme pour la guerre est encore toujours fort vif, quoiqu'un commencement de révolte contre le prussianisme et d'indignation contre l'empereur allemand soit perceptible dans les grandes villes. Des personnes qui ont passé par de® villes situées sur ou le long du Rhin ont constaté que l'on est occupé à construire des retranchements et des barricades sur la rive droite dû fleuve, dans le but d'ar-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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