La Flandre libérale

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s.n. 1918, 14 Dezember. La Flandre libérale. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f767f5b/
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44' Aiinét. — Samedi 14 Déccxbrt 1918. m. I I PHX I 10 CENTIMES ■* 33. — Samedi 14 Déc«mbr« 1918. LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS Momentanément 2 fr. 50 par mois ou 7 fr. 50 par trimestre Pnnr Vitrail <rer le nort en SUS. RÉDICTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE ^ QAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS ANNONCES Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du journal. On traite â forfait, Le S. U. et la Constitution M. Ed. Anseële, ministre de3 trava publics, a prononcé, dimanche, au ï lais des Fêles du " Vooruit un gra: discours, où il a chaleureusement dofe du le suffrage universel. Mais _ l a recours dans son plaidoyer à des si terl'uges, indignes d'un homme qui respecte et qui respecte son auditoii Nous en notons seulement un détail q nous touche directement. Spéculant s le fait que ses auditeurs ne Lsent y> la " Flandre libérale ", M. Anseele osé diie que celle-ci est hostile au suffi ge universel, que les "■ avocats " de " Flandre libérale " n'en voulaient {j entendre parler. " Ils veulent marcha der a-t-il ajouté. Cela est faux. N-seulement nous voulons le suffrage ui verse!, celui u'e tous les Belges mâles majeurs, mais il y a des années, de le gues années, que nous nous sommes pi noncés en ce sens, catégoriquement, cl: rement, sans restrictions et sans éqi voqules. (Je qui s'est passé depuis q •nous avons, au grand déplaisir de c( tains de nos meilleurs amis, exprir cette opinion, n'a fait que l'affern chez nous. Il nous suffit de citer l'ar cle 47 de la Constitution belge actuel fixant les conditions de l'électorat, po expliquer l'invincible répugnance q provoque chez nous tout essai de mi chandage et de transaction sur ce poir Comme hier, comme il y a vingt ar plus qu'il y a vingt ans, nous voulons suffrage universel direct de tous hommes majeurs. Nous pensons qu'il i rail injuste, absurde et dangereux de refuser. Nous n'avons cessé de le dire, nous le répétons une fois de plus. Est-clair ! Et si vraiment il y a des gens qui ve lent, faire des " marchandages "à c égard, n'est-ce pas une calomnie de no ranger parmi eux ? Mais si nous voulons loyalement, fe mement le suffrage universel, nous voulons aussi légalement, constitutio {tellement, par les voies honnêtes et r gulières. Tel nous paraît l'intérêt évident certain du pays. Celui-ci a le -droit, a tant que le devoir, de respecter la Co •titution, qui détermine le mode suiva lequel elle peut être revisée. C'est cet Constitution qui est le fondement de n libertés, de notre régime parlementai! de tous les pouvoirs publics, à comme cer par celui du Roi. On comprend qu dans des pays où existe une Constitutio qu'il est interdit de modifier régulier ment et. légalement, le peuple soit foi de faire une telle modification par violence, quand elle est devenue néci saire. Oui, il peut y avoir des cas une dévolution est inévitable et ind pensable, où elle est un mal nécessaii Mais une dévolution, comme un coi d'Etat, est en soi un mal. C'est l'app cation du principe que la force prime droit et il n'y a pas de principe plus f ai et plus funeste. Or, en ce cas-ci, en B gique, en 1918, ce recours à la for serait parfaitement inutile. On a pu, Havre, croire à certains moments qu était nécessaire de remplacer les lois p des arrêtés-lois, pris à 1'in.su du pai Le Parlement ne pouvait être l'éui le pays était occupé par l'ennemi. M; aujourd'hui le pays est libre. L'ennei est en fuite, de l'autre côté du Rhin. A solument rien n'empêche de respecter Constitution et la loi. Les violer, sen une faute et un crime. Ce serait aui une souveraine imprudence. Car, n'e bliez pas que ce qui se fait aujourd'hi peut se refaire demain, après-demai Si une loi peut aujourd'hui modifier violer la Constitution, qui vous dit q l'on ne se prévaudra pas dans l'avenir ce précédent pour modifier ou détruire Constitution sur d'autres points, po nous enlever l'un ou l'autre droit cc stitutionnel, auquel nous sommes le pl attachés ? Et du moment qu'on rom avec ce respect de la Constitution c est la garantie de tous les droits, c nous dit que ce qu'une loi inconstitutk nelle a fait aujourd'hui, demain un t rêté du pouvoir exécutif ne le fera p: à la fois contre la Constitution et conl i la loi 1 Et ce qu'une loi a fait aujoi d'hui contre la Constitution, ce que i main un arrêté peut faire peut-être ce tre la loi, pourquoi,suivant cet. exemp la rue ne pourrait-elle le faire contre pouvoir exécutif, si la rue dispose de force 1 Il semble en vérité que l'exemple l'Allemagne soit contagieux. C'est e qui nous a appris ce respect aveugle la force et le mépris du droit qui découle. Il est fâcheux que le spectacle des a séquenoes lamentables que produit état d'esprit en Allemagne même, c le spectacle du chaos honteux prod par lui n'ouvre pas les yeux.à nos " rigeants ". , Il y a là une leçon que, niême ceux ( ne sont des " avocats ", pourraient cc prendre. Une " leçon de choses ", com on dit à l'école primaire. TOUCHANTE CÉRÉMONIE I Pour honorer le fier héroïsme de la v 1/ de Liège le gouvernement français lui cerna, aux premiers jours d'août 1914, croix de la Légion d'honneur. Et voici que Paris, par la voix de |. conseil municipal, revendique l'honn de remettre à la ville de Liège les i: gnes de cet ordre. A cet effet, le conseil municipal se i k dra en corps à Liège pour procéder ; I cérémonie. Selon le protocole d'usage en cette A tière, Paris devient donc la marraine A la " chevalière " Liège. LE BOUT DE L'OREILLE —o— 1X Jeudi soir, vers 6 h. 15, au carrefo a_ des rueis de Brabant, Courte du Joi 1(l Marché aux Oiseaux, à Gand, où la c n culation est fort intense, quelques jeur eu soldats en uniforme distribuais aux passants un écrit dont voici la ti ge duction : 'e. " Flamands! U1 " Les soldats flamands de l'Yser q ur " ont souffert et luitté pour leur Pati " .exigent : ,„a " a) La flamandisation de l'Universi ,aa "de Gand; " b) La flamandisation de l'admin n_ " tration en Flandre ; " c) une armée flamande. u " Les soldats flamands de l'Yser T " pourraient se contenter de tripotag j " de quelque nature qu'ils soient; et ,(>_ " peuvent admettre que l'Ùniversi " a'expression française soit encore 3 j- " ouverte. u0 " Pour le surplus ils estiment qu'il < ,r_ " maintenant définitivement temps q " les bourgeois flamingants soient, po ^ " toujours, laissés en paix. " Au nom du parti du Front : 10 " Un groupe de soldats de l'Yser." ur Cette distribution se faisait aux c: 11 e de " Leve Vlaanderen ". En quelqii r- instants un attroupement s'était fori 't. qui riposta énergiquement par les cris L?> " Leve Belgie e Ce sca,ndale prit fin par l'arrivée es deux officiers qui empoignèrent l'un d manifestants et le conduisirent au pos Ie malgré sa vive résistance. Les auti et s'esquivèrent rapidement pour échapp œ à la fureur populaire. Il ne nous appartient pas de reche u- cher quelles mesures l'autorité militai et compte prendre pour empêcher le reto us de ces scènes déplacées. Mais nous avons le droit de tirer de t- libelle les conclusions qui s'imposent. Ce que veulent en réalité les traîtri qui reprennent la succession des rage e" fuyards, oui pendant trois ans ont ex; péré les flamands honnêtes et patriot et' c'est la disparition de l'ancienne Univi u~ sité ! n" L'Université flamande ne leur suf plus! ils se démasquent en disant: te " Nous ue permettrons pas que l'Ui os versité française soit encore ouverte! Voilà qui est clair. u" Mais voilà ce que la population gant< e> se ne permettra jamais. u> Tout ce que l'on voudra innover pe ■e~ être discuté, mais quant à détruire cé qUi existe il n'y faut pas songer. Nous croyons d'ailleurs qu'il ne se tre vera pas un seul fanatique qui ose ou défendre cette thèse au Parlement. lS~ e. ip ï; Ceux qui résistèrent à l'ennem IX —O— i", Hommage anx professeurs li! de l'Université française de Gai ar ' *6. ii, bis La Société d'histoire et d'arehéoloj s'est réunie mercredi soir, pour voter u ja adresse aux professeurs de l'Univers: i,it de Gand. Après un long débat, oelle-ci «i été votée par 48 voix contre 2. En vo le texte : n, n' A Messieurs les recteur et professeurs l'Université de l'Etat à Gand. de Messieurs, ^ Au lendemain de la libération du t n ritoire, les pensées de tous les patrio' us se portent avec reconnaissance vers ce nt qui se sont faits les champions du dt< yj violé, et ont lutté pour le maintien • notre unité nationale. >n A ce titre le corps professoral de 1' ir_ ni ver sité de Gand s'est distingué : il i ls cessé d'affirmer en toutes circonstam r ' sa volonté inébranlable de conserver u,_ cette séculaire institution le caracti |,e_ que la loi belge lui donna, et auquel l'< >n_ cupant n'était pas en droit de touch le Etablie dans un pays traditionnellem< bilingue, et situé au carrefour des i la tions, elle est un foyer de haute culti scientifique et de civilisation occidt <je taie; grâce à l'usage d'une langue int lle nationale, son influence peut rayoni c](, au loin et exercer son attraction sur en étudiants des pays les plus éloignés. Poursuivant des buts politiques in ,n- ressés, l'ennemi voulut dénaturer ' ce cet institution, et essaya par tous les moy< |Ue de vous associer à son entreprise de C, uit, solution nationale de la Belgique. En (Jj. ganisant sa prétendue université flami ae, il n'avait, en effet,-d'autre but ( jui de nous asservir à l'Allemagne, et de n< ,m- ;séparér;de nosJfrères wallons. ' j me vôtre clairvoj'ante "et énergique ré: -tance a-démasqué-.l'hypocrisie de ses nestes intentions; ni l'exil infligé cru — lement à" deux» de nos collègues les p éminents, ni les menaces et les vexât n alternant avec 'les offres séduisantes n'< su ébranler votre patriotisme. Votre confortant exemple a'fait de vous un ille i principaux centres de la résistance i dé- raie dans la . si malheureuse région la 'l'étape. Par là votre L^niversité est trée plus profondément encore dans l'I son toire de notre cité et de notre pays; < eur a bien mérité de la patrie. isi- Les membres de la Société d'histc et d'archéologie de Gand se fout un h •en- neur de vous rendre un hommage pub i la. en vous présentant l'expression de le félicitations chaleureuses^ et unanimes ena- Puisse cette. Université que vous a de défendue avec tant de ferme dévouem être " maintenue désormais intégr. Il ment sans aucune modification essi tiellû dans son organisation Nous mons à nous rallier à ce vœu formulé r le consoil de discipline du barreau gi tois. Nous la retrouverons alors " te qu'elle existait avant l'occupation al ur mande ", jouissant de la réputation q lr' ' lui ont conquise votre action éducatr ir~ et vos travaux scientifiques universel ment appréciés, et confirmée dans ses ; _n tiques privilèges, afin que soient roci a~ nus les services que vous lui avez rendi et ruiné à jamais le plan conçu par l'< nemi avec la complicité de quelques tr ui très. ,ie »0<x té Une excursion à l'Yser (De notre envoyé spécial.) is- (SUITB) le Vers l'Yser tl0 A partir de Zevecote, la contrée est s té lonnée de poteaux télégraphiques su •é- portant de nombreux fils. Les prairi sont sools eau sur une grande étendue. .st Les effets de la guerre se constatent uo partir de St-Pierre-Cappelle où une sei ur chaumière est habitée. De l'église et d autres habitations, seuls quelques mt restent debout. La destruction n'est p à comparer à celle de Termonde. Des claies sont fixées tout le long lS la chaussée, pour empêcher les aviatet e? de remarquer le passage qui avait li "e sur ces dernières. Dans les champs il y des observatoires dont les piliers . l'échelle qui y donne accès sont cach par des branchages. Dans 'les champs i] a des cratères profonds. Dans toute la contrée il n'y a plus u es ferme qui ne soit en ruine. Los troncs d 0r arbres sont brisés à quelques mètres a dessus du sol. La terre disparait, à perte de vue, so ** les jonos ou les mauvaises herbes au t uniformément brunâtre. Partout c'< l'image impressionnante de la dévast tion dont l'effet est encore augmenté p is les tombes isolées marquées par une m îx deste croix en bois. IS_ Le panorama est le même à Vierzel ,s où quelques pans de murs indiquent e ;r; core l'emplacement du village. Voici l'Yser. Le long de la rive dro on voit sur la berge les abris des B cbes. Us sont plus profonds1 que ceux la rive gauche qui furent construits à p " près complètement au-dessus du sol p les Belges. La contrée est inondée sur une large die deux kilomètres. On voit ctes ab; ut maçonnés et bétoimés entre les jom ce Comment .est-il possible que des êtres h mains aient pu vivre pendant quatre a u. nées dans ces endroits ! ra L'énorme étendue de terres uniform ment couvertes de joncs et d'herbes sa vages a un aspect des plus tristes. Là — il n'y a pas de plantes on aperçoit d fossés remplis d'eau ou une vase brune. : Depuis quelques mois on n'inonde pi la contrée, et on exécute même des tr vaux pour son assèchement, ce qui pratique comme dans les polders. La première ligne belge se tenait d( , riere Pervyse. De la commune il ne res lu Plus aucune maison pouvant abriter -être humain. Mais après cet endroit la transition < brusque. Les champs cultivés réappara [ie sent, et sur les prairies on voit plusieu ne chevaux et quelques bêtes à cornes. , , Plus loin, il y a des bâtiments milit; res, un vaste parc d'artillerie, où il y a encore une belle provision de projectil ici rangés avec ordre, un parc du génie, ei Furnes de Dans la rue de l'Est, sur la place et ai environs de oelle-ci de nombreuses mî sons sont en ruines. La Panne îi- >es On s'y croirait au début de la sais ux balnéaire. La plupart des magasins so ait ouverts. Le lazaret du Dr Lepage, de Bruxelles, qui a été organisé à La Pa ne, a contenu jusqu'à 3,600 blessés. Il U- en a encore 1200 à 1300 dans cet établ i'a sement ou dans des villas et des hôte jes Ce sont la plupart des convalescents, t à tre autres des officiers, qui furent te ire grièvement blessés. Cela n'a pas dimin dc- leur courage. er. L'un d'eux déclara: " Après ma co :nt plète guérison, j'ai droit à un congé d' ia- mois, mais je ne le demanderai pas, c n'e mes camarades sont en Allemagne, et >n. veux les rejoindre pour reprendre m er- service. Nous avons tous cet espoir. ' îer A Adinkerke les On a créé ici un grand cimetière da té- lequel sont enterrés 2,300 Belges et 4 tte Allemands. ;ns Sur les tombes de nos soldats on is- marque des croix aux formes variées, c or- pierres . tombales et même beaucoup m- petits, monuments. Tout cela s'est: f; Lue aux frais des militaires, qui ont voi jus {rendre hommage àtla mémoire de.lei camarades ou de leurs chefs. iis-: Quel que soit1 le grade-des :morts,i'tc fu-' ont été enterrés les uns à'côté des autr el_. Parmi les tombes^on remarque'ceiles lus, général Jacquet et du commandant d' )ns tillerie Davreux, officier, d'ordonnai 3nt du Roi. ré- • D'autres'cimetières de la même imp tance ont-été créés à Hoern, Westvle no- ren, et Hoogstaert. Le dernier fut ouv de à Duisbroëck. en. • (A suivre. NOS PRINCES tire on- Le prince Léopold, duc de Brabant, lie, prince Chaînes, comte de Flandre, et urs princesse Mo l ie-José passeront leurs camées de Noël à Bruxelles, auprès vez leurs parents ; ensuite ils reprendront ent Angleterre le cours de leurs études in1 île- rompues. NOS ECHOS ,ar * ^ ■- * m M i<n- —o— Ue Contre les députés activistes ue On annonce que dies autorisations ice poursuites seront demandées prochai i le- ment à la Chambre contre les députés ■< tn- tivistes Augusteyms et Heijderickx, d'/ »n- vers. Un don de valeur 11" On annonce que le gouvernement hel nique a décidé de nous envoyer la stai antique de Thémis, découverte à Ra nos, près Marathon, pour qu'elle soit é gée sur l'emplacement même de l'Univ sité de Louvain. Par ce don, d'une valeur inestimab les intellectuels hellènes ont tenu à fa figurer, sur le lieu même où fut oomi l'un des plus grands forfaits de l'Ai magne, le symbole plusieurs fois mil naire de la Justice et du Droit. P- es 0 Nos parlementaires ,a Les gauches libérales de la Chambre du Sénat s'étaient réunies avant la ses es ce de la Chambrei. Elles avaient décic rs pour raisons de patriotisme, de ne p as discuter l'adresse au Roi, en réponse , discours dui Trône. :-'e En) ce qui concerne la question des la rs gues, et plus spécialement celle de l'« ^ seiignement supérieur, elles procèderc ^ ultérieurement à un examen approfor de ces questions. La droite s'était également l'éun y Elle s'est occupée plus spécialement l'organisation du travail parlementai 11 c Vu la difficulté des moyens de commua 08 cation la droite décida de se rallier à u- proposition de ne siéger que deux joi pair semaine, matin et après-midi. Au e u3 jet de l'adresse au Roi, certains rnembi m avaient fait des réserves en ce qui co 'S',J cerne le S. U. a_ La gauche socialiste a approuvé la 1 ar çon dont M. De Brouckère s'était acquit d'une mission qui lui avait été confic en matière de politique internationale. •e> __o~ n- Transformation de l'administration te des chemins de fer de l'Etal <?- Un arrêté institiujel une ctolmmissi (:'e chargée de préparer un avant-projet BU loi sur la régie nationale des chemins ar fer de l'Etat belge et réalisant l'auton mie administrative et financière de cet ur régie. .is ~o— ■»g Aux Affairés étrangères n. M. Paul Hymans vient de s'attacher, qualité de chef de cabinet de son dépc é_ tement, le baron Roger de Borcligra1\ u, notre ancien ministre à Téhéran. dù —o— es Le prix du charbon us Le. prix du charbon baisse... en Franc a de 130 francs les mille kilos, il est desce se du à 60. Quand baissera-t-il chez nous? te La Bourse in La. réouverture officielle de la. Bour , de Bruxelles est définitivement fixée < ? lundi 16 décembre. Les Allemands, Austro Hongrois, Tur s et Bulgares ne sei-ont pas admis à la sa] • des banquiers, et la ville a demandé à commission de la Bourse de prendre même décision en ce qui concerne la sal des agents de change. Les banques bruxelloises qui com taient dans leur personnel des employ de nationalité ennemie, les ont reme lx ciés. L1" —o— La chasse Le "Moniteur" rappelle qu'en l'a jj, sence d'arrêtés d'ouverture de la chas nt Pr^8 Pa.r Ie gouvernement, conforméme à la loi du 2S février 1884, aucune espè n_ de chasse n'est permise en ce moment, y Toutefois, le sanglier étant considé [s_ comme bête fauve, peut être détruit i is. tout temps à l'aide d'armes à feu et sa permis de port d'armes. us L'occupant d'ime chasse et ses ayanl né droit peuvent également prendre et d truire en tout temps les lapins sauvag :n- à l'aide de moyens non prohibés, tels q an le furetage, l'enfumage et le défonça; ar des terriers et rabouillères, le bâton, je A part le sanglier et le lapin, ainsi q on les gibiers considérés comme exotiqu (bécasses, perdrix rouges, lièvres blan< rennes, grouses, c*tc.), tout transpoi colportage, achat ou vente de gibier, e ,ns actuellement interdit. W re Les actions en matière de [es loyers. — Suspension do : Le "Moniteur" publie um arrêté roj lit .qui déclare^ que jusqu'à l'entrée en ilu gueur d'une loi sur les loyers, il sera si irs - sis au jugenrent : : 1° des actions en1 payement! des loyi us 'afférents à .la ' jouissance , d'immeub es. pendant la période écoulée du 4 août U di^ au jour de :1a . cessation du j temps irj guerre ; icé . 2° de toute' demande fondée sur le c faut de payement des dits loyers, sur l't Dr_ piration du bail oiu sur un congé don te- 'an preneur. I La,gare de Gand-St-Pierre — La gare de Gand-St-Pierre est de ik •veau ouverte à la circulation depuis 10 décembre. La, ligne de . Bruges-Ga qui jusqu'ici s'arrêtait à Tronchiem le jest prolongée jusqu'à, St.-Pierre. Te la ;les. jours il y .aura-un départ dans chac va- direction. Ci-après l'horaire approxin de tif : 1 en Bruges, départ 1«. 15 h.; Gand-Sai îer- Pierre, arrivée 21.30 h. ; Gand-St-Piei départ 22.30 h., Bruges, arrivée! 0.45 ni : Les chemins de fer à Gand On s'occupe activement de la restaur tion des différentes lignes et on prèpai j la besogne pour la reprise*. Le1 personn c 0 est réparti sur les différents secteurs ( l'on réinstalle les locaux qui sont toi l,c" très abîmés. ^ Jusqu'ici une seule ligne, celle de O tende à Bruges, est remise entre 1< mains de l'administration civile, qui s charge de l'exploitation. Pour toutes h lé- autres lignes du groupe de Gand, c'ei ue toujours l'autorité militaire qui agit, m- Dans le réseau de Gand, la ligne Bn ri- ges-Bruxelles marche presque régulièri er- ment. Le départ de Bruges est fixé 7.20 h., arrivée à Gand (Porte d'Anvers le, à 10.40 h., arrivée à Malines 13.45 h., d'o ire il repart pour Bruxelles. Le départ c ils Bruxelles pour Bruges par Gand a lieu le- 6.20 h. à la gare du Nord, arrivée à Gan lé- à 10 hewes, arrivée à Bruges à 14.21 1 Malheureusement cet horaire n'est qu'a] proximatif. On annonce également que bientôt 1 ligne Bruges-Blankenberghe sera remis et en exploitation ; quant à la ligne Bri ,n- ges-Heyst, il est fortement question de 1 [é, supprimer. as 0 an Les mensonges allemands Les journaux allemands ont reprodu l'ordonnance prise par le colonel Graci n" lors de l'entrée des troupes belges à Ar j? la-Chapelle, mais en aitératot le text histoii-e dé ne pas rompTe avec les trad tions.. C'est ainsi que le " Vorwaerts imprime que par voie d'affiche les hab "e tants ont reçu l'ordre de saluer les ofi ciers belges et de leur céder le trotto n- crt io rvoi n r» rl*> mnrt, Onii.nl. à. la "Deutscl Allgemeine Zeitung elle écrit que toute personne trouvée en possession d'une ^ arme est arrêtée et fusillée sans plus. ,0 Toute infraction aux instructions du com-mandant doit être sévèrement réprimée, ,'j. cela va de soi. Mais est-il besoin de dire IS que les faits avancés par les journaux allemands sont faux 1 Ils auront sans doute lu quelques-unes des affiches placardées sur les murs des villes belges et françai (6 ses lors de l'occupation ennemie et ils en ,s auront conclu que -nous allions leur ren-dre œil pour œil, dent pour dent. Qu'il ne soit pas question de peine de mort à chaque ligne d'une proclamation à des habitants d'un pays occupé, voilà oe qu'ils ne comprennent pas. Nous savons depuis . longtemps que nous n'avons pas la même ^ mentalité. Nous le constatons une fois de e plus avec fierté. La durée de l'occupation en Allemagne Que durera l'occupation en Allemagne ? U n'y a plus aucun doute qu'elle durera plusieurs années. Les alliés sont décidés, ' en effet, à tenir les gages actuels jus. ( qu'au payement; intégral des dommages à que l'Allemagne doit réparer. On ne peut indiquer un chiffre précis; mais la somme dépassera de beaucoup cent milliards. Le payement de cette somme, ou des inr térêts de l'emprunt que l'Allemagne pour-t ra contracter pour la payer, durera de nombreuses années. Tous les frais des armées d'occupation étant payés par l'Alle-, magne, les alliés n'ont aucun intérêt à abandonner prématurément des gages qu'ils détiennent. U nous revient, dit le S o ir, qu'en engageant des fonctionnaires civils pour l'Allemagne l'autorité ai> r glaise parle d'une occupation de vingt à le vinirfxnnn an si Nouvelles de l'étranger -l- ' ; : b® Important échange de vues à la Chambre hollandaise A la Seconde Chambre, 'e député Mar chant a déclaré qu'il considère comme sa-tisfaisantes les déclarations du gouver-m nement au sujet du passage des troupes le allemandes et dra séjour de l'ex-kaiser er le territoire hollandais. j_ Le gouvernement, a-t-il ajouté, in'au. te rait pu agir autrement. L'orateur est convaincu que l'annexioi d'une partie du sol hollandais ne pour rait avoir lieu qu'après une nouvel k guerre. ni Le député socialiste-révolutionnaire r- Van Ravesteyn déclare que les Pays-Ba^ e, n'auraient pas dû laisser entrer l'ex-kai ser. Us auraient du le livrer au tribuna du pcuplle allemand. L'orateur proteste contre les parolef du député Marchant e>t. dit même 3: l'annexion de 'la Hollande ne devrait pa.' être une cause de guerre. De son côté, le député catholique Var Groenendael dit que sont inexactes toutes les assertions concernant ses prétendus efforts en vue de. favoriser les projets ,e d'annexion émis par la Belgique. u Le député socialiste Schaper déclare que l'attitude du gouvernement au sujei ,g du passage des troupes allemandes et di: [e séjour de l'ex-kaiser en territoire hollandais ne mérite aucun blâme. di a Les menées bolchevistes en Conrlande ie Un télégramme de Kovno au bureau d< j- la presse des pays baltiques annonce qu'; is la suite de la retraite des troupes aile r- mandes de Pleskau, des bandes bolchevis tes s'approchent de la région des céréa les sans lesquelles la ville de Riga ser; condamnée à la famine. Des compagniei de volontaires s'organisent autour de Ri ga. En coopération avec les troupes- aile '® mandes elles devront refouler les inva J sions bolchevistes. Si, par hasard, elle: :e ne peuvent pas tenir Riga, la Courlandi sera perdue et la Prusse orientale mena cée directement. Il Maladie de l'ex*impératrice Àngnsta Le "Vaderland" annonce que l'ex-im. ?" pératrice d'Allemagne est très sérieuse. s" ment malade au château d'Amerongen îs Elle souffre d'une maladie de cœur. L'ex. ie empereur, très inquiet, a demandé télé graphiquement uni médecin de Berlin. ^ L'état de siège à Berlin J Ebert contra Liebknechl st L'état de siège aurait été proclamé i Berlin. Liebknecht a fait distribuer des feuil les volantes portant la déclaration sui vante : " Nous refusons de signer la paix ave< al l'Entente, Nous voulons le renversemen ï- du gouvernement actuel d'ici quina r- jours. " ï Au cours d'une, grande manifestatioi rs ;qui- eut lieu dans le Lustgarten à Ber eg lin, et à laquelle assistèrent plus de 20,00( 14 personnes, Ebert'prit la parole, protes le tant énergiquement contre la nouvelle do mination de la violence. .11 ajouta que le é- provocations de Liebktiecht et de ses par x- tisans seront réprimées énergiquemen lé bar-le gouvernement. Le "Berlmer Tage blart" annonce que par suite des événe ments actuels à Berlin tous les concert annoncés' sont ajournés. * u_ Lénine à Berlin? le . Selon la "Gazette de Voss", un eles ara id telirs de la manifestation organisée dan es ;le parc de Treptow doit être le bolche us viste russe Lénine, que poursuit la kom ue mandantur de Berlin. a La débâcle du change allemand it- La bourse de Genève continue à enrt re, gistrer la débâcle du change allemand. L h. séance de lundi a marqué une nouvell chute de deux francs. Les cent' marks , sont cotés 55 francs. En deux jours, la ' baisse a été de quatre francs. Francfort craint des pillages La " Gazette de Francfort " publie la Ï>roclamation suivante du préfet de po-ice : " Le bruit circule à Francfort que des pillages systématiques vont être organisés. J'avertis la population que toutes mesures sont prises pour protéger les biens et les personnes contre les attentats , éventuels. Citoyens de Francfort, évitez les rassemblements, sache2 que les soldats ont ordre de se servir de leurs fu-; sils et de leurs mitrailleuses. " U Kaiser aurait tenté de se snicider Selon le " Leipziger Tageblatt ", le ( baiser aurait essayé de se suicider. Un , membre de sa suite se serait blessé en , s'interposant. La retraite d'Hindenburg? Le " Nouveau Journal de Stuttgart " croit savoir que 'e maréchal Hindenburg va prochainement quitter l'armée pour se retirer près de Lunenbourg. Un spectacle amusant à Cologne La «' Gazette du Rhin et de Westpha-lie " dit qu'en raison de primes cfîct.es pour éviter que les canons tombent entre les mains des troupes d 'occupatiin, Co- . logne offrait le spectacle étrange de réformés de guerre, de jeunes gens, voire s même d'écoliers attelés à des saiioas et t à des affûts, suant, soufflant, licol au cou, pour entraîner le plus possible de matériel d'artillerie sur la rive droite du Rhin. ; A propos de Guillaume II Le " Vorwserts " publie un article intitulé "la Fuite de Guillaume le Dernier : extrait des notes d'un fonc-i tionnaire de la cour dans lequel un > ancien serviteur de l'ex-empereur décrit la fuite de celui-ci et les événements des quelques jours qui l'ont précédée. Parlant du départ de Potsdam, il uit : " J'ai pris des provisions pour environ dix jours, des provisions de guerre du château, où d'énormes approvisionnements de tout genre se trouvaient accu, mulés, et les ai placées dans le Train, impérial. " D'après l'auteur des notes, Guillaume II faillit être tué par des bombes f.an-çaises, le 3 novembre, à la gare d Alott. Cette gare fut partiellement cémolie par un aviateur français dix miiatîî, après que le kaiser fuit sorti du train, i Au sujet du trajet impérial à travers la Hollande, vers Kaarn, il écrit • " Il est simplement impossible de décrire ce qui nous arriva au cours de ce voyage. Chaque station ressemblai^à une : ruche d'abeilles : tout le monde sifflait, t huait à qui mieux mieux, tirant la lan-i gue, crachant, etc. " Parlant du séjour de l'ex-empereur à i Amea-ongen, l'ancien serviteur remarque : ) " II semble être très confortable ; l'ex-kaisér sort à cheval, en automobile, et est comme chez lui. Un valet nous a dit s que l'on a de tout au château : il n'y manque que des danses. " ; Les mères de Lille déposent une plainte contre Guillaume 5 Un groupe de mères de famille lilloises vient de prendre l'initiative d'une plainte collective, à déposer dàns les formes légales contre le kaiser. g Cette plainte est rédigée ainsi : " Attendu que, lors des enlèvements d'avril 1916, les chefs de l'armée allemande ont enlevé à leurs familles des jeunes filles mineures, leur ont fait subir des traitements odieux et les.ont sans mé-i- nagements mêlées à des groupes de fem_ a. mes de mauvaise vie, notoirement connues e et à la soldatesque allemande.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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