La Flandre libérale

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s.n. 1918, 21 Dezember. La Flandre libérale. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0c4sj1bk68/
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44' Année. — Samedi 21 Déctwbr» 1918. PRIX « 10 CENTIMES K* 40. — Samedi 2i Déc«mbf« 1918. LA FLANDRE LIBÈRALE ABONNEMENTS f . Momentanément 2 fr. 50 par mois ou 7 fr. 50 par trimestre 5 Pour l'étranger le port en sus. ^ RÉDACTION, IDliNISÏRATlOtif ET IMPRIMERIE : QAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS ÀIMNONCE8 Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du journal. On traite â forfait Une nomination officielle Un de nos correspondants signalait, il y a quelques jours, la composition, de la commission des sept, chargés officiel liment par ]e gouvernement du Havre d'étudier là question des langues en Belgique, — commission devant être ultérieurement complétée par la nomination de quatorze membres nouveaux. (Voir notre numéro du 10 décembre: Une commis s i o n... impartiale.) Ce que seront les études de ces messieurs, nous pouvons aisément nous en faire une idée, car ils n'ont pas attendu jusqu'à ce jour pour "étudier" la question des langues, et plusieurs d'entre eux ont notifié déjà urbietorbi le résultat de ces études. Celles du président, il. Omer Wattez, sont particulièrement intéressantes. M. Omer Wattez est l'auteur d'un livre publié à Gand, chez Yan der Poorten, on 19 14, et intitulé : De, V 1 a a m-s c h e A r d e n n e n. Il s'agit, en appa^. rente, de l'inofffcnsive description du pays natal de l'auteur: la région Audenarde-Renaix.'Ouvrons à lia page 73 et traduisons. L'auteur parle de ta frontière linguistique entre Schoorisse et Flobecq: " Nous nous " trouvons ici à la limite de deux mondes " distincts ; deux races qui, sous le rap-" port de la langue et des usages, sont " séparées par un espace infini, vivent ici '' côte à côte. Le pays wallon est pour le "Flamand ce qu'est le pays welche "pour l'Allemand"... Plus loin, p. 74: " Cette ligne sépare le pays des Ger. " m a i n s de celui des W e 1 c h c s. Dans " des temps autocratiques une frontière " linguistique comme celle-là n'avait pas "grande 'signification; dans des temps " démocratiques comme les nôtres,' elle "prend pour l'éveil du sentiment racial '* et le mouvement des peuplés une impor-" tance que les siècles précédents n'ont " pas connue. Les peuples d'avant-garde " et les pins forts sont ceux qui ont con-" science de leur sentiment racial — lisez " les Allemands — et ce sont ceux-là " quli sont cultivés. " Il y a plus d'entente entre un jeune " paysan tyrolien qui dit V at e r, et un "autre do la Flandre qui dit v a d er, " qu'entre ce dernier et un fils de fermier " habitant la Wallonie et qui dit p è r e. " " ... Bien au® vivant sous un même gou-" vernement, les Flamands et les Wallons Sf flonsidè.reiyt mutuellement"comme de» " étrangers... " • P 75 : " Le Flamand l'ttré et non abâtardi ' tournera ses regards vers le Nord et vers " l'Orient ; il saluera le soleil du monda germs-" nique qui dans ces derniers temps s'est élevé si " haut Vers le ciel et qui brille d'un si vif éclat. " Le Wallon civilisé est attaché corps et âme à ' la civilisation méridionale... il renonce à son " dialecte et à son évolution pour adopter la " langue française et la culture française. ., " Le Flamand oppose à 1' « âme belge » qui est " une espèce d'âme française, son âme flamande " qui est une âme germanique. Même page : En rompant avec tonte attache française le Flamand " ne s'isolera "pas..., car il peut s'en rapporter aux peu. " pies de même race au Nord et à l'Est, " desquels ne le sépare aucune frontière " linguistique, tant il y a d'affinités entre " les dialectes flamand, néerlandais et al-" lemand... " Page 84 : Les Flamands de Renaix " sont doub'ement Germains" (ayant du sang saxon dans les veines depuis Charlemagne !), "tandis que 'les Wallons " ne sont que des halveFranken!!" Introduction p. VIII: "Le Flamand res. " semble beaucoup à l'Al'emand dont il " est frère par le sang... " L'auteur dira plus loin (p. 74 ) que le Wallon est l'étranger.Ce qui mit Wattez définitivement sous l'influence allemande, ce fut, semble-t-il, l'action pangermaniste déchaînée en Belgique vers la fin de 1893, et qui se traduisit pair la fondation de la revue Germai i a, revue bilingue ( flamand et allemand), sous l'influence prédominante d'un personnage qui joua en Belgique un rôle extrêmement suspect: le baron von Ziegesar. Le groupe des rédacteurs, auquel M. Wattez appartint dès le premier jour, se composait en majorité d'Allemands, et malgré l'hypocrisie, à peipe voilée du resite du programme, nul/ [ ne pouvait se tromper sur la portée de cet j instrument de propagande. , Dans l'atmosphère d'un pareil milieu, M. Wattez devait en arriver par degrés aux aberrations inouïes que nous arvons re. ' levées dans son ouvrage de 1914. C'est dans G e r m a n i a qu'il devait proposer un jour comme langue de culture supérieure pour la Belgique entière, y compris 5a Wallonie, l'allemand, extirpant du pays • flamand jusqu'au dernier vestige du français. , - - • • Unie autre fois, M. Omer Wattez déve_: loppait son programme en ces termes : " C'est vers f Orient où luit l'autore, où se ! " lève le soleil grandiose et majestueux que je " tourne mes regards avec l'espoir le plus brûlant. " Nous sommes Flamands donc Germain*. Vou-" lons-nous oui ou non l'être sérieusement ? Pas " <Thésitation, pas de faux fuyants Notre avenir " comme peuple est en jeu. — Voulons-nota "demeurer Bermains? Nous devons travailler " courageusement pour pouvoir au cours du " siècle qui commence devenir tout à fait dignes " par notre travail et par nos efforts de ce nom *' fièrement porté par quatre - vingt millions "d'hommes!,, Germania,2* vol., pp. 414-415. T1 voulait sans doute aussi devenir digne d'il Kaiser, car il lui consacrai!1 et) octiv-' fore 1910, dans le Handelslilad, des': flagorneries tellement excessives que la presse allemande n'en a probablement pas connu i'iquivalewt. Toute cette litté rature constitue ce que la germanophilie 1 a connu de plus marqué en Europe. (Yoir Joost [Omer Wattez]: Taal en Kul-t u n r u i. t Y 1 a a n de r e n. Antwerpen, de Nederlandsche Boekhandel. 1913. IPreeks, p. 4+ etsuiv.) C'est l'homme qui a tenu les propos em-i poisonnétt que l'on vient de lire, celui qui a. prêché la haine des concitoyens et l'appel à l'étranger au moment même où l'on construisait sur nos frontières des chemins de fer stratégiques qui devaient préparer notre égorgement. cet énergumène dont le minimum que 1 on puisse dire est qu'il fut un prétentieux fanatique dont un incroyable fatras de produits allemande mal digérés arvait dérangé l'équilibre, — c'est oet homme que le gouvernement du Havre a choisi, en pleine guerre contre l'Allemagne, po>ur eclairer nos consciences dan» la question des langues! Notez que ce n'est pas même le prestige d'une position éminente qui a fait désigner cet individu, puisqu'il n'est qu'un simple instituteur devenu professeur d'Athénée 1 Ce n'est évidemment que par légèreté et par inconscience que cette... erreur a été commise, — car sinon la gaffe, au lieu d'être colossale, serait criminelle... Quelles sont les influences occultes qui existent encore et toujours auprès du pou-i voir et lui dictent de pareilles décisions ? i Les ennemis les plus dangereux de notre nationalité au moment die la crise terrible que nous n'avons pas fini de traverser, n'ont peut-être pas été les activistes aujourd hui en fuite... Ne seraient.ee pas plutôt ceux qui ont su ménager, en vue de toutes les éventualités, leurs forces et leur influence ? M. Franck rěclame a llamandisation de l'Université de Gand Le " Laatste Nieuws " rend compto d'un entretien qu'il a eu avec M. le ministre Franck, et soutient que ce dernier lui a dit littéralement ce qui suit : " Vous pouvez tranquillement écrire "dans le "Laatste Nieuws" que je " m'en tiens absolument au point de vue ' " de 1914, de même que mon collègue " Anseele, et que nous restons fidèles au " projet de loi sur la flamandisation de " l'Université, que nous avons signé avec " Van Cauwelaert. Mais nos compagnons " linguistiques (taalgenoten) vêtiront " que nous n'agissons pas, comme nos " ennemis qui, pour semer la querelle et " la discorde, ont renversé brutalement " tout ce qui existait. Tout comme en 1914, nous voulons la, flamandisation " progressive de notre Université gantoi-" se, cela je puis vous l'assurer avec " certitude. Nous n'abandonnons pas un " pouce de nos principes. Dites cela " tranquillement dans le " Laatste Nieuws ", répéta le ministre. " La. déclaration de M. le ministre, aussi catégorique que possible, est à retenir. U ne cède pas un pouce. Tout ce qu'on peut attendre de lui, c'est qu'il n'usera pas de la brutalité avec laquelle nous ont traités les Allemands. Mais que pense M. le ministre Anseele dos sentiments que lui prête son collègue? Est-il lui aussi Qamandisateur à outrance et destructeur progressif de notre Université 1 _ >--«•«»_<- — Les rapports hollande-belges Deux réponses On mande officiellement de La Haye : " En ce qui concerne la note du gouvernement belge adressée à 'a presse, le département des affaires étrangères néerlandais, dans une dépêche de La Haye en date du 16 décembre, fait observer que la lettre du 12 novembre envoyée au gouvernement belge, contenait la réponse à la lettre du ministre de Belgique du 4 octobre, demandant au gouvernement néerlandais de libérer les internés belges sous sa propre responsabilité, attendu, principalement, qu'une nourriture suffisante ne pouvait leur être donnée. Dans cette réponse, le gouvernement néerlandais explique qu'il n'avait pas le droit de procéder à cette libération sans avoir obtenu l'acquiescement de l'autre parti belligérant. Le sujet traité dans ia lettre du 12 novembre n'avait aucun rapport avec l'armistice conclu le 11 novembre. La lettre avait déjà été rédigée antérieurement." U résulte de ceci que la corrélation établie entre la réponse des Pays-Bas à la demande du gouvernement belge, en date du 4 octobre, et l'armistice conclu, repose sur un malentendu de la part du gouvernement belge. " ... < Du côté belge, on répond : " Il est exact que'-la lettre du ministre1 des affaires étrangères au baron Fallon, ' en date du 12 novembre, était une répon-| se à'une note belge du '4 octobre. ; Dans ' celle-ci, le gouvernement belge demandait; ' la libération des internés beiges aux Pays-Bas, |ou, du moins, de certaines catégories' d'entre eux, em se basant sur le fait que la Hollande ne parvenait pas à les nourrir suffisamment, et que, d'autre part, les belligérants eaiix-mêines avaient décidé de libérer mutuellement l'es prisonnier® de guerre ayant plus de dix-huit mois de captivité, les conventions réglant (la riia-tière n'ayant jamais prévu de guerre d'aussi lôngue durée. " A cette'même note, le ; gouvernement néerlandais1 répondit, le 12 novembre, •qu'il devait s'assurer au préalable, auprès' du gouvernement- allemand, si celui-ci n'avait pas d'objpct;ion à lia,libération des militaires belges injernés aux Pays-Ban, qui désireraient quitter ce pays. .Qï, c'est le même jour que, sans consultation ni autorisation préalable-des gouvernements' alliésc, le gouvernement tas Pays-Iîas per.- mit le passage du Limbourg par les troupes allemandes en retraite. C'est cette différence d'attitude qu'a mise e<n lumière le communiqué belge. Le communiqué hollandais ne la justifie nullement. " Au surplus, lia libération des internés alliés qui se trouvaient aux Pays-Bas au moment de l'armistice, ne peut 6e comparer à l'autorisation de passage donnée à l'armée allemande en retraite. " Pour les premiers, les conditions de l'armistice indiquaient suffisamment que les gouvernements belligérants étaient d'accord pour leur libération, puisqu'elles stipulaient même le renvoi des prisonniers alliés d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie. " Mais les termes de l'armistice ne stipulaient pas la réciprocité et disposaient (art. 2) que les troupes allemandes qui n'auraient pas évacué les territoires occupés dans les délais fixés seraient faites prisonnières de guerre. Il1 n'y a donc pas de doute que île gouvernement néerlandais ne pouvait donner aux Allemands des facilités pour l'évacuation. " Toute assimilation entre le passage du Limbourg et les libérations d'internés doit être écartée a priori comme non rece-vable. " La vie politique à Bruxelles 0:r nous écrit de la- capitale: Comment le parti clérical s'aooommo-de-t-il de la situation ministérielle t Son attitude est réservée. L'intervention de. M. Woeste dans la discussion de l'Adresse aui Roi a été fort remarquée. Son essai do plaider les circonstances atténuantes en faveur de la neutralité belge, a provoqué un malaise parmi ses amis. Néanmoins. le chef de la droite — l'ïesfc-il encore 1 — est resté tout à fait conséquent avec lui-même. Mais quelle audace! La riposte éloquente et cinglante de M. Hymans, ministre des affaires étrangères, l'a littéralement aplati. C'était une véritable exécution. Cependant, bien que oe discours ait été prononcé au nom du gouvernement tout entier, il ne recueillit que quelques applaudissements sur les bancs de la droite. M. Woeste feignit de s'y montrer fort indifférent, tout en ne parvenant pas à cacher sa gêne. U doit se demander jusqu'à quel point son prestige et son crédit ont diminué parmi son parti. Sa, participation aux débats parlementaires est uiv série de coups de sonde. Il est notoire que pendant la guerre, il a été écarté, systématiquement, de plusieurs réunions, et sa responsabilité dans les événements tragiques par où le pays a passé a été discutée par- beaucoup de catholiques en termes peu flatteurs pour lui, quoiqu'à vrai dire tout le parti soit îesponsablie. Le discours de M. Woeste a été vivement relevé dans le S o i r, sous la signature de M. Edmond Patris, dont on connaît les relations ministérielles. Nous empruntons à son article cette phrase caractéristique: "Si les Belges ont connu les horreurs de l'invasion, les mois abominables de l'occupation, des incarcérations, les fusillades, les déportations, toutes ces tristesses que jamais ils n'oublieront-, c'est — nous n'hésitons pas à le dire — à M. Woeste essentiellement qu'ils l'auront dû. " Le lendemain, oet organe neutre publiait une note disant que plusieurs mem-t bres de la droite l'avaient prié de constater que M. Woeste n'avait nullement parlé au nom de la droite. Celle-ci avait chargé M. Van de Vyvene d'être son porte-parole.Quoi qu'il en soit, on prétend toujours que l'influence de M. Woeste a continué à s'exercer en ces derniers temps. Lors de la réunion officieuse du Parlement à la Société générale, il avait cru devoir exprimer le regret que son ami Harmignies, député de Mons — il était vice-président de l'ancienne Chambre — n'eût pas été désigné pour faire partie de la commission qui avait été instituée'pour préparer le retour du gouvernement be'ge et prendre les mesures les plus urgentes. Or, on a été fort surpris de voir que ( c'est précisément M. Harmignies qui a été nommé ministre ' des sciences et des arts, alors que M. Jas-pa-r devait être appelé à ce poste et qu'il le crut lui-même jusqu'au dernier moment. Que s'est-il passé? M. Jaspar a.-t-il été jugé un catholique trop tiède, trop modéré, trop tolérant pour appliquer la loi scolaire et faire des nominations dans l'enseignement supérieur? On sait aussi que c'est à M. de Bio-queville çiu'a été confié le portefeuille de l'intérieur et qu'il a dans ses attributions les affaires électorales. A ce propos, on se demande, non sans curiosité, quelle sera l'attitude des trois grands partis dans la campagne électo- , raie qui, éventuellement, aura lieu sous le régime du S. D. pur et simple. L'union nationale sera-t-elle conservée,?On a beau-, , coup remarqué dans le Journa-l de; , Bruxelles un article de M. -Stevens,. avocat à Bruxelles, et qui est un ami de : 'MM. Carton de Wiart'et E-enkin. •" La . quasi-unanimité des Belges, disàit-il, rê-' ve en ce moment d'un seuil et vaste parti d'union, constitué sur des bases accessibles à tout citoyen de bonne volonté, un parti national, nationaliste, si l'on veut, qui assuré à chacun la liberté absolue de la conscience, l'égalité des droits politiques, la répartition proportionnée des charges, la rémunération équitable-, familiale, garantie . par, la loi, du travail journalier. " . "-La conclusion logique d(e cet- article —, qui- était précédé de réserves formelles • de la rédaction — devrait être l'organisation 'de la lutte électorale prochaine .avec... listes uniques, dans tout le pays. , Il 3'en'suivrait que la situat ion parleméa -làire actuelle'resterait elichée, et qu'en fait le parti clérical continuerait à garder ' la majorité à. la Chambre et au Sénat. Mais eette situation, pensât-on, ne sur vivrait pas à la Constituante issue du ariutin. Une telle solution serait-elle approuvée dans toutes les sphères politiques, surtout en province ? Les socialistes sauraient-ils mettre un frein à leur esprit de combativité ? Les libéraux renonceraient-ils, provisoirement, à demander des comptes au parti clérical, dans sa responsabilité en matière militaire ? Les événements nous l'apprendront. L'abondance des matières nous force à remettre à demain le compte=rendu de la dernière séance de la Chambre. NOS ECHOS ••• Visite du président Wilson à Bruxelles Le Boi a adressé un télégramme au président Wilson, l'invitant à se rendre à Bruxelles; au cours de son voyage en Eu-rope.i L'invitation royale a atteint le président Wilson au cours de sa. traversée. Dès son arrivée en France, il a chargé le ministre de Belgique à Paris de remercier vivement le Roi de son offre gracieuse, et a ajouté qu'il serait heureux de se rendre dans la capitale de la Belgique.La date dei son arrivée n'est pas encore fixée. Elle le sera dans quelques jours. ••• Une séance houleuse chez 1rs socialistes M. Camille Huysmans a été en'endu par le conseil général du parti Bo<:iaVte ; il a essayé d'expliquer son attitude à la Conférence de Stockholm. La séance a été assez houleuse. M. Huysmans a été fréquemment intfrcm-pu ; finalement, M. Vanderveide lui a demandé de reconnaître qu'il avait eu tert, mais M. Huysmans s'y est formellement refusé. Une protestation contre les mesures économiques du gouvernement Des groupements belges se trouvant en France et en Anglwterre, et appartenant a toutes les branches de l'activité commerciale et industrielle belge, sans distinction de classes, protestent avec la plus grande énergie, contre les tendances du gouvernement à vouloir créer des monopoles et à patronner oui gouverner des organismes commerciaux —- tel le Comptoir national — au détriment du commerce belge en général. Ils demandent que le gouvernement, detai les pouvoirs émanent de. tous les Belges, n'accorde de privilège d'aucune, sorte à qui que oe soit et qu'il respecte ainsi le principe même de la Constitution belge. ••• Une Bourse de commerce belge à Londres On nous apprend qu'une Bourse de commerce belge s'est constituée à Londres et y tient des réunions tous les mercredis, à 4 heures, an Buckingham Hôtel. Les offres et les demandes de produite ou marchandises, émanant d'industriels et commerçants belges, sont affichées au cours de chaque réunion, à titra absolument graluit. Toutes les communications doivent être adressées au secrétariat général de la Bourse de commerce belge, 199, Piccadil-ly, Londres W. ••• Le « Vlaamsch-Belgisch Verbond » apprécié par un journal flamand Le " Belgisch Dagblad ", de La Haye, analysant le programme du " Vlaamsch-Belgisch Verbond " (voir " Flandre libérale" du 6 décembre), déclare q,ue c'est à bon droit que le public considère les exigences des Van Cauwelaert et consorts comme devant aboutir " au rétablissement d'un état de choses créé par von I Bissing et von Fa'lkenhausen au profit des activistes " Ce que nous avons-dit, dès le début, au ' sujet des -intentions secrètes de Van Oau- ' welafart et de ses sectateurs, est, confinné, -continue le journal flamand. Le député ; d'Anvers, à qui l'on n'a pas songé, 'ors de la répartition des portefeuilles ministériels, doit avoir ressenti un singulier- < malaise en apprenant l'arrestation du 1 traître Dosfel, à propos duquel il écri- 1 vait, il n'y a pas si longtemps, dans son organe " Vrije Belgie ", que tous les Fia- < mands se feraient tuer pour lui !... " 1 Sans commentaires. ; Les volontaires licenciés Le ministre de la guerre, M. Masson, vient de prendre unie masure qui intéres- ' se les volontaires. Les volontaires qui en exprimeront le désir seront autorisés à rentrer dans leurs j foyers jusqu'au jour de l'appel de leur ( classe. ' ••• Les congés de .nos soldats . , Le'publicésb préoccupé de savoir quelsy j sont les droits au-congé (le nos soldats.*' Pour les militaires de l'armée de cam-. ? pagne, le régime actuellement fixé > est •de vingt jours de permission tous les , • quatre mois. ( Une circulaire récente autorise les , commandants d'unité à scinder cette pé- j riode de vingt jours pour permettre à j tous nos braves de revoir leur famille le , plus tôt possible. . -j j En ce qui concerne les militaires rapa triés de Hollande et d'Allemagne, leur premier congé'a été fixé à 30 jours, pour tenir compte de leur longue déten-- j tion et faciliter l'organisation préalable } > des camps destinés à les recevoir. { ••• , < Les Wallons protestant j L'assemblée wallonne" (groupe de Liège) vient d'adresser une requête au Par- j leni ent. , 1 Elle y proteste contré les premiers actes gouvernementaux qùi ont. rapport à < la question des langues. _ Elle se plaint que les Wallons aient été presque complètement exclus du nouveau ministère prétendument national. Elle s'élève contre la création d'une université flamande à Gand, et prétend que le principe de l'égalité des langues est un dangereux sophisme inventé par les flamingante pour mieux combattre la langue et la culture française. Enfin, elle accepte comme une menace et un défi l'intention prêtée au gouvernement d'imposer au pays entier un régime bilingue. ••• Aux chemins de fer Le nouveau tableau Horaire des che mins de fer vient de nous être distribué. On se demande tout d'abord pourquoi, dans ce tableau, qui est destiné au pays entier, le texte flamand a le pas sur le texte français. Ensuite, on constate avec regret que les vingt^six lignes, desservies jusqu'ici, ne le sont en général que par un ou deux trains. On devrait cependant faciliter les communications entre la capitale et les grandes villes de province, si on veut voir reprendre les affaires, et permettre le voyage aller et retour, dans chaque sens, le même jour. Il y a, d'ailleurs, de ces mystères administratifs qu'on ne- parvient pas à comprendre. Pourquoi, par exemple, y a-Hl trois trains de Bruxelles à Gand, alors qu'il n'y a qu'un seul train de Gand à Bruxelles 1 Les impôts de consommation On se demande avec quelques anxiété si on va continuer à percevoir les impôts de consommation établis nar Tes Allemands, notamment sur le sel et sur le euere. Ce ne sont évidemment pas des impôts justes et équitables, et leur maintien n est pas de nature à faire baisser le prix des vivres. ••• Avis important Les propriétaires d'objets volés se trouvant dans le butin délaissé par les Allemands, doivent, pour rentrer en possession de leurs biens, s'adresser, avec preuves à l'appui, au gouverneur militaire de la province. ••• Chez les cléricaux Les droites parlementaires se sont réunies mercredi, dans la salle des séances du Sénat. M. le baron de Broqueville y a parlé de la réforme électorale et s'est attaché à démontrer que, dans les circonstances présentes, il est impossible d'observer les formes constitutionnelles. Un court échange de vues auquel ont pris part notamment MM. Segiers et Hel-leputte a suivi. La droite est d'accord pour réolamer le droit de suffrage pour les femmes. Nouvelles de l'étranger FRANGE La conférence de la paiî La conférence interalliée pour les préliminaires de paix doit avoir lieu au ministère des affaires étrangères, sous la présidence de M. Clémenceau. La réunion est fixée pour les premiers jours de janvier. La signature de la paix en juin Selon toute probabilité, dit 1' " Echo de Paris ", la signature de la paix à Versailles, aura lieu dans les premiers jours de juin, et l'entrée triomphale de Foch et des armées sous l'Arc de Triomphe, dans la quinzaine qui suivra. Arrestations à Strasbourg Le "Journal d'Alsace-Lorraine" signale l'arrestation d'un certain nombre de personnalités allemandes, entre autres les présidents de chambre à la cour d'appel Rœff et Levy, le premier procureur Vogt, les procureurs Wirtz, Bœcking, Keet-mann, les directeurs de tribunal Strec-kert, Jaeger, Koch, l'instituteur Erwin Gadomski. PAYS-BAS La mission du général van fleutz à Spa Le " Teiegraaf " publie un article très documenté démontrant, que le général van Heutz a été envoyé à Spa directement par la maison militaire de la reine. Il en conclut que la clique germanophile de la Haye, dont l'influence durant la guerre fut si néfaste à la politioue étrangère de_ la Hollande, a dépêché le général à l'isnu du gouvernement hollandais et n'a pas hésité à placer celui-ci devant le fait accompli. Une interpellation à ce- sujet est annoncée pour la prochaine séance de la Seconde Chambre. ALUEK1A6R9E Le congrès général des conseils allemands Le congrès des délégués des conseils ouvriers et militaires ue tout l'Empire s'est réuni à Berlin. Environ 440 délégués étaient présents. Au bureau siégeaient Bar t-h, Ebert, Haa-se, Dittmann, Lands-berg et Sclieidemann. La séance a débuté par un discours d'Ebert, qui a célébré la victoire de la révolution et fait appel aux éléments partisans de l'ordre et de l'union. Le socialiste majoritaire Leinert a été élu président de l'assemblée à la presque unanimité. Une proposition tendant à admettre Liebknecht et Bosa Luxembourg, aveo voix consultative, a été repoussée. On entendit ensuite la lecture du rapport du comité exécutif, faite par Richard Millier. Cette lecture a été fréquemment interrompue-, Bichard Mùller s est efforcé de défendre le comité exécutif contre lé conseil des commissaires (Directoire des Six),.qu'il accuse d'être soutenu par les groupes bourgeois. La séance fut houleuse, mais l'avantage semble bien-acquis au groupe des majoritaires.ï/attitude des troapes a Berlin . Les cuirassiers de la garde .et un grand . nombre d'officiers, arrivés, à Berlin, ont déclaré au gouvernement qu'ils refuseraient de preter serment, au .nouveau régime aussi longtemps qu.'une décision ferme n'aurait pas été prisé en;ce qui concerne la convocation d'une Assemblée nationale- constituante. La rentrée des troupes en Bavière La rentrée des troupes bavaroises s'effectue dans l'ordre le plus complet. Avant même leur arrivée dans la» capitale, 'es commandants de régiment envoient au gouvernement bavarois des déclarations personnelles affirmant leur loyalisme et '•eur désir de se mettre à sa disposition pour assurer l'ordré-et la tranquillité de la Bavière. La population, de Munich fait uine réception chaleureuse aux soldats qui tra-versent .la .ville. La crise do chîmage On mande de Berlin à Bâle que la crisa du travail provoquée par la démobilisai-tioh régulière ou spontanée de nombreux corps de troupe a pour résultat un peu partout des émeutes et des troubles. POLOGNE La levée des recrues Le gouvernement de Varsovie, d'accord avec l'état-major, aurait proclamé la levée générale des recrues des classes comprises entre les années 1883 et 1901. Le gouvernement polonais disposerait ainsi d'un million et demi d'hommes. RUSSIE L'escadre britannique sur la côte d'Estonie Une dépêche de Stockholm dit qu'un communiqué officiel estonien annonce que l'escadre britannique du golfe de Finlande a bombardé le front et l'arrière des bolchevistea L'avance ennemie sur le front d'Asserine a été arrêtée. D'autre part, la légation spéciale estonienne à Stockholm a reçu; un télégramme du ministre des affaires étrangères di'Estonie décrivant la réception enthousiaste faite par la population estonienne à l'escadre britannique. Un grand nombre de pauvres gens ont offert aux Anglais le pain et le sel, ce qui est., suivant l'antique coutume nationale, la façon la plus chaleureuse de souhaiter la bienvenue aux étrangers. Les Bolchevistes évacueraient Petrograd Des voyageurs arrivant de Petrograd annoncent que les bolchevistes commencent à évacuer la vi'le. Les autoribéa s'apprêtent à partir pour Nijni-Novgorod. PORTUGAL Après l'assassinat du président Paes Au cours dos scènes mii suivirent l'as. isassinat de M. Sidonio Paes, îe capitaine Silveira, de la garnison de Lisbonne, a été blessé. Douze autres personnes ont été blessées. Les obsèques de M. Sidonio Paes1 seront céllébrées dimanche prochain. La marche das Alliés LES COMMUNIQUÉS Depuis le 17 décembre, la division de cavalerie belge borde le Rhin entre Wy-nen et la frontière germano-hollandaise. Aucun incident à signaler, BHÉBES HDllHEhliES — Une interpellation sur les raisons pour lesquelles la démobilisation allemande ne figure pas parmi les clauses de 1 armistice, a été ajournée " sine die " par la Chambre française. ;— Ee Syndicat généra,! de l'industrie hôtelière, en France, a décidé de u'ad mettre dans les hôtels, faisant partie de cette importante association, aucun Allemand, » soit comme clicnt, soit comme employé, pendant u'ne durée de dix années. — . Lci président Wilson a reçu mardi le maréchal Foch, et lui a exprimé l'espoir j de le voir unM jour aux Etats-Unis. — Le maréchal Foch a été élu membre honoraire' à vie du "Royal Sooiéties Club' de LonMres. — L'amiral Mayo, commandant l'esca dre américaine actuellement en route pour Nfew-York, a envoyé un télégramme de remerciements au préfet maritime de 1 Brest pour l'accueil qui a été fait à la marine des Etats-Unis. — Des modifications dans la composition du cabinet britannique auront probablement lieu vers la fin de la semaine. — ÏLest question d'offrir le titre' de citoyen de la Ville de Londres aux maréchaux silr Douglas Haig, et lord French, aux amiraux lord Jellieoe .eti sir David Beatty, ainsi qu'au généa>a] sir Edmund Allenby. p ^ '— L'amiral sir Da-yid Beatty a adressé à l'escadre américaine,' placée sous soit

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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