La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1917, 01 Januar. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sq8qb9wc43/
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J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous: ce pays ne périt pasî^Dieu sera avec nous dans cette cause juste. albert, roi des belges (4 août 1914v Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposes... et attendons patiemment l'heure de la réparation. a. Max. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr. Mercier. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE Les crimes allemands. Une protestation émouvante. Les sénateurs et députés de Mons, émus de la pénible situation dans laquelle se trouvent leurs concitoyens, ont adressé au Gouvernement Général allemand la protestation saisissante que l'on va lire : Mons, 5 Janvier 1917. Excellence, Nous sommes obligés de vous adresser une nouvelle plainte au sujet de la déportation de nos concitoyens. Nous ne pouvons rester indifférents aux souffrances qu'éprouvent les malheureux qui sont retenus dans les camps de Munster, Soltau, Reeke et autres. Nous nous plaisons à espérer qu'il suffira de vous les faire connaître pour qu'il y soit mis fin. Les déportés qui ont été renvoyés dans leurs foyers, sont unanimes à dire que le régime des camps est pénible et funeste à la santé des internés. La nourriture y est mauvaise et tout à fait insuffisante : 200 à 250 grammes de pain par jour; le matin, une boisson peu appétissante, qu'on nomme café ou cacao; à midi, une écuelle de soupe dans laquelle entrent fort peu de pommes de terre et de matières grasses; même ration le soir. Un homme ne saurait subsister longtemps avec une alimentation pareille. Ils se plaignent aussi du coucher : les lits sont malpropres et remplis de vermine. La plupart ont souffert du froid et de l'humidité; aussi sont-ils rentrés malades, débilités et fort amaigris. Nombreux sont ceux qui ont passé une partie de leur séjour en Allemagne à l'hôpital ou à l'infirmerie. La mort a déjà fait maintes victimes; dans le seul camp de Meschede, 21 hommes de la région de La Louvière avaient succombé avant le 1er janvier. A Mûnster et ailleurs, de multiples décès ont été signalés. Un malheureux est mort dans le train qui le ramenait à Mons. Beaucoup d'autres sont à toute extrémité. Quelle odyssée lamentable! Mais ce n'est pas tout : pour les contraindre au travail, on a recours à toute espèce de vexations et de châtiments : à des injures, des menaces, des coups parfois et le cachot avec du pain et de l'eau. Il en est qu'on a laissés immobiles durant de longues heures dans le froid, sous la pluie, parce qu'ils se refusaient à faire le travail prescrit. Si, épuisés et affaiblis, ils s'affaissaient sur le sol, on les y laissait jusqu'à la fin de la journée. Se peut-il qu'on ait recours à de pareils moyens? Nous n'y aurions pas cru si nous n'en avions reçu de formelles et nombreuses attestations et si la maladie et la mort n'y avaient ajouté leur impressionnant témoignage. Quelle désolation, Excellence, pour les familles qui ont perdu un père, un fils, un frère! Quelle anxiété pour les autres ! Nous ne discuterons plus les principes mêmes de la déportation à laquelle le Gouvernement impérial paraît bien résolu à ne pas renoncer. Mais laissez-nous vous demander à quels résultats peuvent aboutir cette violence faite à la liberté humaine, ce retour à des moyens de coercition que la civilisation réprouve, et que les intérêts militaires ne sauraient excuser? Quelle collaboration l'Allemagne tirera-t-elle de ces Belges dont la conscience révoltée paralyse les bras, et dont le cœur se soulève à la pensée que l'effort qu'on exige d'eux est dirigé contre leur Patrie? A nos yeux, ces victimes de la force sont des héros au même titre que les soldats qui se font tuer sur les champs de bataille, et si la fatalité voulait qu'un jour des ouvriers allemands fussent soumis à pareille épreuve, nous sommes persuadés, Excellence, que vous ne leur refuseriez pas l'hommage que nous décernons à nos compatriotes. Quelques-uns ont fini par céder sous la pression qui pèse sur eux : nous leur gardons toute notre estime, car on ne peut tenir pour libre et volorttaire un travail obtenu dans les conditions que nous venons d'exposer. Mais nous éprouvons un cruel tourment à la pensée qu'ils participent à des ouvrages militaires !... Il a été dit par le Gouvernement impérial que ces travaux seraient exclus : déclaration irréalisable, car toute collaboration dans les usines allemandes contribue, à nos yeux, à des buts de guerre. Quoi qu'il en soit, et se plaçant au point de vue du Gouvernement impérial, peut-on dire qu'ils ne sont pas occupés à des ouvrages militaires ceux qui sont mis en service dans des usines et des ateliers où on travaille le fer et l'acier. Il en est d'ailleurs qui affirment avoir été employés dans des usines où on construit des mitrailleuses, d'autres ont écrit à leurs familles qu'ils sont occupés dans les usines Krupp, à Essen. Ces faits sont exceptionnels, sans doute, mais si petit qu'en soit le nombre, il importe qu'ils ne se perpétuent pas ni qu'ils se répètent. Vous comprendrez, Excellence, notre émotion et l'irrésistible besoin que nous ressentons de vous en faire part. Il n'est pas question dans cette affaire de griefs politiques ou de méfaits dont l'autorité militaire aurait à se plaindre; mais il s'agit de la santé et de la vie de citoyens paisibles et innocents. Nous ne vous demandons nulle faveur pour eux; mais le trailement auquel tout homme a droit et que la Justice et l'Humanité réclament hautement avec nous. Agréez, Excellence, l'expression de notre considération distinguée. * # * Voilà encore un document, et un document terrible pour l'Allemagne. Le peuple de proie que ses crimes ont marqué d'une flétrissure impérissable, continue avec une méthode où se manifeste à nouveau toute la cruauté du caractère teuton, à éclaircir les rangs des citoyens belges. Parmi nos ouvriers, nos paysans, nos jeunes étudiants que l'autorité allemande a déportés par milliers, il en est qui sont rentrés au pays. On ne les reconnaît plus. Ils ne sont plus que l'ombre, le fantôme de ce qu'ils étaient. On les renvoie, lorsqu'on les sait suffisamment épuisés par le régime barbare auquel on les a soumis, pour pouvoir rendre encore un service quelconque. Ces malheureux sont dans un état de faiblesse qui fait piiié. J'en connais un qui, avant la guerre, était fier de ses 104 kilogs; à son NUMÉRO 109 DEUXIÈME ANNÉE JANVIER 1917 IV*/ m uni I i • PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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