La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1917, 01 November. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1v5bc3tv15/
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N° 136 TfeOiSlÈJiîE ANNÉE NOVEMBRE 1917 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infinf (prière au* revendeurs' de ne pas. dépaisec- celle limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai fol dans nos destinées, un Payt qyl se détend s'impose au respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juâte. ALBERT. Roi des Belocs (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposé^... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MA*T FONDÉE • LE 1" FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Respectons les règlements qu'eUes nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique Mûr MERCIER. | BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles; sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. BATTUS !... Devant le geste magnifique des bourgmestres de Bruxelles et des faubourgs, devant la menace de démission collective de plus de cinquante mille fonctionnaires communaux, les Allemands, après avoir proféré les pires menaces, n'ont pas osé passer outre! Une giffle bien appliquée, un coup de pied au bon endroit, et, une fois de plus, ces grands lourdauds de matamores ont dû en rabattre. Ah! elle aura été fertile en épisodes glorieux, la lutte épique du géant, armé de pied en cap, et du malheureux nain, terrassé, écrasé, mais indomptable quand même... D'ici six mois, rien donc ne sera fait; c'est bien là s'avouer vaincus! Honneur aux vaillants qui ont écrit cette page nouvelle de notre héroïque résistance. Honneur à M. Steens qui s'est montré digne d'occuper la place de notre cher bourgmestre Max, honneur à ses collègues des faubourgs, aux conseillers communaux, Â tous les fonctionnaires, des plus grands aux plus humbles, qui, pas plus que leurs confrères des ministères, n'ont hésité un seul instant à tout sacrifier sur l'autel de la Patrie! Le Cardinal Mercier, en écrivant les lignes que nous donnons ci-dessous, s'est fait l'interprète autorisé de tous les Belges reconnaissants. ARCHEVÊCHÉ DE MALINES. . 10 novembre 1917. Monsieur le Bourgmestre, Je ne puis me retenir de vous exprimer mon admiration. Votre acte d'énergie est superbe et votre fierté patriotique nous fait du bien à tous. Je voudrais avoir l'occasion de le dire du fond de mon cœur à vos collègues des Conseils communaux de Bruxelles et des faubourgs. Que le Bon Dieu garde et protège notre union patriotique et notre chère patrie! f D. J. Card. .Mercier, Archevêque de Maline.-. Au nom de ses milliers de lecteurs, la Libre Belgique s'associe à cet éminent et éloquent hommage. Bravo et merci!... La Libre Belgique. L'absent. (Cet article ne nous est malheureusement parvenu qu'après l'impression de notre numéro du 15J. Quand on y songe, le spectacle de notre Belgique envahie offre à l'esprit des sujets émouvants de méditation. Il y a déjà plus de trois ans, elle voyait s'éloigner d'elle le Roi blen-aimé qui avait captivé son âme et, depuis de longs jours, elle est là décapitée et toujours vivante, plus que jamais unie à celui dont elle est privée. Comme ces riïartyrs repréientés aux vitraux de no» cathédrales, qui, aux yeux des bourreaux stupéfaits, se Uvaient du lieu de leur supplice et, ramassant leur tête tranchée au fil du glaive, marchaient paisiblement, nimbés de lumière, ainsi notre peuple a gardé vivace devant les yeux et dans son cœur le souvenir du Roi Albert, et, plaçant cette grande mémoire sur un trône que rien ne peut abattre, les Belges apparaissent plus que jamais les sujets de celui qui, plus que jamais aussi, demeure leur Souverain. Ainsi, d'un côté, un peuple sans parlement, sans ministre, sans roi; de l'autre, un monarque sans terre et presque sans peuple; d^ux tronçons qui restent vivants, bien plus, qui, maigre les apparences, ne font qu'un tout et plus vivant que jemais, parce que jamais tête et corps n'ont été animés, comme le peuple belge et son roi, d'un même et unique esprit, d'une âme unique : l'amour de la Patrie. Et comme si ce n'était pas assez d'être séparés l'un de l'autre, ce peuple et ce roi vivent chacun dans les conditions les plus étranges, les plus tragiques qu'on puisse rêver. Le Roi Albert, qui n'a plus autour de lui qu'une armée de braves, la voit fondrerau feu des batailles; le peuple belge — et c'est pire encore peut-être — est prisonnier du plus odieux des barbares : l'Allemand. Rançonné, pillé méthodiquement et sans fin par une bande de cambrioleurs déguisés en soldats; affamé — ses pauvres, ses vieillards, ses enfants surtout — par un gardien sans cœur, bâillonné et tenu au secret le plus rigoureux par un tyran sans esprit, décimé par des rafles intermittentes et sournoises, mais obstinées et cruelles, notre peuple, sans courber le front et sans plier les genoux, indomptable et souriant, gardant même le mot pour rire, depuis plus de trois ans, reste, à la barbe de ses grossiers vainqueurs le PEUPLE BELGE. Pourquoi? Ah! parce qu'on peut bien — quand on a la force et qu'on n'a pas de scrupules — on peut bien tenir un peuple à la gorge et le clouer à sa croix, niais on ne peut pas — si lourd et si brutal qu'on soit — on ne peut pas tuer les âmes. L'Allemand peut occuper le sol belge, mais tous les Belges qui s'y troment savent que dans un coin, libre encore, de ce sol il y a une poignée de défenseurs héroïques au-dessus desquels flotte sanglant, mais immaculé, un drapeau et, debout, sur la frontière, face à sen peuple, un ROI! Oui, ce dtpart du Roi quittant son royaume pour le reconquérir, c'était tout un symbole douloureux et charmant de l'histoire actuelle de la Belgique. C'était comme l'âme même de la Nation échappant à ses envahisseurs, s'envolant, là-bas loin des compromissions et des forfaitures, dans l'Idéal! PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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