La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Juni. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64c397/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. (Albert, Roi des Beiges, 4 aout 1914.) Acceptons provisoirement les sacrifices c^ui nous sant imposés... et attendons patiemment 1'heure de la reparation. (A. UaI.) FONDÉE LE lcr FEVRIER 1915 Barers les persoaaes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les egards que com-mande 1'intérét general. Respectons les régle-ments qu'elles nou;> imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni å la liberté de nos consciences chrétiennes ni ä notre « Dignité Pa-tri«tique ». (Mgr Mercier.) BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÉREMENT IRRÉGULIER Kl SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE Bureaux et Administration : ANNONCES : Les affaires etant HVillos Adresse telegraphique : Ne u t étre un cmp]acement sous la domination allemande, nousavo.s j v . r , suppnme la page d annonces et coaieil- Kommandantur - Bruxelles de tout repos, ils sont mstalles i0n3 a nos clients de reserver leur arjeat dans une caye automobile. pour des temps ineilleurs. Rendez å César... Lee journaux boches et leurs auxiliaire» : brochuree, illustres, hebdomadaires, montrent depuis quelque temps un gout . spécial pour 1'Jrlistoire; ils y cherchent des arguments pour défendre la mauvaise eause de leurs maltres tarés. Nous avons déja rnontrc combien ils ont eu souvent la main malheureuse dane le choix de leurs exemples, notamment quand ils ont rappclé l'occnpation de la Belgique par le6 républicains fran-gai«.L'Histoire ne leur suttit plus; ils appellent å la rescousse 1'Evangile et la Bible. Leur leit-motiv favori, eelui sur lequel ils exécutent des variations bizarres et d'une logique singu-liére, c'est la sublime réponse du Christ aux Pharisiens : n Rendez å César ce qui est ä César et å Dieu ce qui est a Dieu. » César, en 1'occurrence, c'est Guillaume. Mais Dieu ? Est-ce le k Gott mit uns le Dieu allemand ? Alors, c'est donc : Rendez tout aux Allemands ! Mais quoi ? Nous n'avons rien å leur rendre, au contr&ire. Voici toujours ce que veulent bien nous expliquer les boches : le Christ a ordonné aux Juifs de se soumettre å la domination romaine; le clergé beige devrait donc précher å ses fidéles la soumission å Guillaume et a son représentant von Bissing. Une minute, s'il vous plait. D'abord, il n'y a pas de domination allemande en Belgique, pae de gouvernement établi, reconnu; il y a occupation, c'est-4-dire une administration essentiellement provisoire. Si, par suite de conventions con-clues par toutes les nations avant la guerre, si, en suite de cette sorte de contrat, nous devons reconnaitre å, ce gouvernement d'occupation certains droits — ou plutot pouvoirs, car, de droits, il en a moins qu'aucun occupant n'en eut jamais — lui aussi doit reconnaitre nos droits et, de plus, a contracté des obligations envers nous. «-Ce pouvoir n'est pas une autorité légitime, a dit Mgr Mer-cier. Et, des lors, dans 1'intime de notre åme, vous ne lui devez ni estime, ni attachement, ai obéissance. » Mais notre Pasteur a ajouté «: Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayon6 les égards que commande 1'intérét général Respectons lea réglements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni ä la liberté de <nos consciences chrétiennes, ni å notre dignité pa-triotique. » Cependant, lors méme qu'ila semblent ne pu porter direc- tement atteinte a notre dignité, voyons si réellement norna sommee tenus d'obserrer tous les arrétée dont notre éminent gouverneur nous bombarde sans répit, 6oi-disant pour sauve-garder nos intéréts." Voyons si nous n'avons pas le droit d'étre eirconspecte et de ne nous soumettre qu'å, bon escient. Nous voulons bien reconnaitre i 1'occupant un certain pouvoir d'ad-ministrateur, mais encore faut-il que ce pouvoir soit exercé dans lee limites prescrites. Or, il n'en est rien. Nous n'en donnerons que quelques preuves; les rappeler toutes formerait la matiére d'un volume compact. Le gouvernement de 1'Etat occupant doit administrer le pays occupé en observant sa Constitution et ses lois, notamment en ce qui concerne les impöts, la justice. Que voyon»-nous ? M. von Bissing crée de nouvelles taxes sur les absents; il établit un nouveau tribunal pour juger les différends entre locataires et propriétaires. Seules sont autorisées par les conventions les réquisitions nécessaires ä la subsistance et å 1'entretien des troupes d'occu-pation. Est-ce pour la nourriture de cette garnison que le gouvernement allemand fait abattre nos noyers, réquisition-ne le cuivre des usines, expédie en Allemagne nos machines, etc., etc.? L'Etat occupant, disions-nous tantöt, n'a pas que des pouvoirs, il a des obligations a remplir. Le premier de ses devoirs est de veiller au ravitaillement de la population. Nous savons comment M. von Bissing s'en acquitte. Nous les connaissons par coeur les jolies petites phrases hypocrites par lesquelle» on voudrait nous faire croire que les conventions de La Iiaye sont la base des arrétés et de toutes les décisions de notre- cher gouverneur. Nous savons que c'est pour observer ces conventions et par pur intérét pour nous qu'on nous prend nos pom-mes de terre, notre sucre, nos légumes, notre bétail, nos che-vaux. Nous savons aussi que^c'est pour notre bien, pour ein-pécher la spéculation que les Allemands ont fixé les prix maxima de diverses denrées et en ont fait le recensement. En effet, nous avons pu voir comment eux-mémes respectent ces prix : n'en tenant pas compte quand il s'agit de supplanter 1'achcteur beige; s'en servant pour décréter la confiscation a leur profit des achats faits au-dessus du prix fixé; nous re-vendant avec gros bénéfice la marchandise confisquée ou ré-quisitionnée. étc... Nous ne parierons pas des atteintes a la liberté du travail; ce sujet a été traité en maintes occasions; c'est sur ce point que les violations ont été le plus cyniques, le plus révoltantes, le plus cruelle». Mais nous rappellerons, avant de terminer, la PRIX DU NUMERO : élastique, de zéro ä 1'infini. Priére aux revendeurs d« ne pas dépasser cette limite ' NUMÉRO 79 DEUXIEME ANNÉE Juin 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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