La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 März. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x05x63cc52/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect FONDÉE Envers le» personnes qui dominent par la_force militaire notre paTt? de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause ayons les égards que commande 1 intérêt général Respectons les juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). ^ _ règlement» qu'elles nous Imposent aussi longtemps qu'il» ne portes» Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés LE Ier FEVRIER I9l5 atteinte à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à nota, et attendons patiemment 1 heure de la réparation. A. MAX. DtgntU Patriotique. M" MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIEK ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulle* sous la domination allemande, nous avon* supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Aux Chevaliers de la triste figure IL y a, paraît-il, encore des gens qui passent le temps à broyer du noir et à épancher leurs lamentations chez tous ceux qu'ils rencontrent. Ce sont d'éternels plureurs qui prennent leurs inspirations dans les communiqués allemands ; ils sont éblouis par les bulletins de victoires toujours répétées, et ne se demandent jamais comment il peut bien se faire que, puisque les armées teutonnes volent de triomphe en triomphe sans jamais devoir avouer une défaite sérieuse, la guerre ne soit pas déjà terminée à leur avantage. E pur se innove ! Et pourtant la guerre continue! — Oui, mais! répondent ces chevaliers à la triste figure, il faut cependant avouer que nos ennemis peuvent enregistrer de brillants succès, tandis que nos Alliés ne peuvent se glorifier que de victoires futures, qui ne viennent jamais ! Eh bien ! cela est faux. Soyons larges, et concédons à ces gémisseurs que, incontestablement, les armes allemandes ont cueilli des lauriers tant à l'Ouest qu'à l'Est et au Sud; mais j'ajoute immédiatement qu'aucun de ces succès, malgré toute la jactance des vainqueurs qui sans cesse parlaient de défaites décisives, d'anéantissements certains, de fuites éperdues, n'a jamais eu une portée décisive. Car enfin qu'est-ce qu'une victoire décisive? C'est un succès militaire d'une importance telle, qu'immédiatement ou médiatement il exerce une influence sur l'issue de la campagne. Remporter une victoire brillante, détruire des forces ennemies considérables, ne constitue pas un succès décisif. Hindenburg en Prusse et en Pologne, Mackensen en Autriche et en Russie, se sont évidemment illustrés par de magnifiques faits d'armes qui resteront dans l'histoire; l'occupation de la Belgique, de la Serbie, du Monténégro sont des événements militaires retentissants; la conquête des colonies allemandes est d'une importance indéniable; et cependant, malgré leur éclat, ces actions ne peuvent prendre le nom de victoires décisives parce qu'en elles-mêmes elles n'ont eu et n'auront aucune influence sur la durée et l'issue de la guerre. Depuis le début des hostilités il n'y a eu que deux événements décisifs, et, n'en déplaise aux pleurnicheurs, ils ont été tous deux à l'avantage des Alliés. Le premier de ces événements est l'ensemble des opérations maritimes qui ont donné à l'Angleterre la maîtrise absolue et incontestée sur l'océan, et amené l'écrasement de la marine allemande. L'importance de cette suprématie, prévue et reconnue par von der Goltz, est telle que même, si l'Allemagne était victorieuse sur terre, elle devrait quand même finir par courber la tête devant la dominatrice des mers. C'est cette suprématie qui a eu raison de Napoléon Ier, l'invincible guerrier sur terre et le maître de l'Europe. C'est cette suprématie qui a anéanti, depuis plu-ieurs mois, la marine marchande allemande et empêche la flotte militaire de Guillaume de se montrer en pleine mer ; elle doit entraîner infailliblement la ruine de l'Allemagne en cette campagne d'usure' où plus que jamais l'argent est le nerf de la guerre. Comme le disait, il y a quelques jours, Parr, l'Angleterre doit fatalement battre l'Allemagne : le commerce de cette dernière est paralysé, son industrie engourdie, et la nation s'engloutit dans la misère ; si même la guerre finissait demain, dit ce financier, l'Allemagne peut être considérée comme ruinée : plus l'étreinte de la misère financière le resserre, plus vite se termineront les hostilités ; c'est à cause d'elle que la vie économique de la Germanie agonise et que la valeur de sa monnaie fiduciaire décline. A ce point de vue la victoire de l'Angleterre sur mer est une victoire décisive parce qu'elle précipite le cours des événements et prépare d'une façon certaine la débâcle finale de l'Allemagne. Celle- ci est prise à la gorge et ne peut se débarrasser de l'étreinie qui doit l'étrangler. La seconde des actions décisives est la victoire de la Marne; cette grande victoire, due au génie de Joffre et rendue possible par la foudroyante offensive russe en Prusse orientale, a été d'avancé le coup de grâce de l'Allemagne. Pour la comprendre, il suffit de considérer les conséquences d'une victoire allemande dans cette bataille. l.e rejet des armées françaises signifiait la continuation de la marche en avant des Allemands, la chute rapide de Paris qui n'aurait pu nsister aus.-i longtemps qu'Anvers, le refoulement continuel des forces frain aises démoralisées, l'impossibilité d'un ravitaillement en canons et en munitions de ces forces, l'occupation progressive de la France, en un mot, l'anéantissement des forces défensives de ce pays. La campagne contre la France eût réussi plus rapidement qu'en 1870. Bien plus, a chute de la France entraînait nécessairement la soumission immédiate de la Belgique; la Hollande attendait tremblante, exposée à un c np de main du vainqueur; les armées anglaises en formation, non encore équipées et manquant des engins et des munitions nécessaires, n'auraient pu débarquer à temps ; la Russie ayant à supporter presque tout le poids du colosse teuton, était vouée à la défaite, parce que, elle aussi, tout ea ayant des hommes, n'avait ni l'équipement ni les munitions nécessaires, et l'on peut aiïirmer qu'une victoire allemande à la Marne lirai rendu décisives les victoires de von Hindenburg et Maekensei., qui . uraient facilement atteint leur but, la destruction des armées moscowles. C'était là d'ailleurs le plan, depuis longtemps préparé et mûri par l'Etat-Major allemand : aller vite, de façon que la mobilisation et la production de canons et munitions fussent rendues impossibles chez les adversaires, alors que les armées germaines étaient prêtes et surabondamment fournies d'équipements et de munitions de tout calibre. Gagnée par les Allemands, la bataille de la Marne aurait été une victoire décisive pour l'empire allemand Mais gagnée par les Français, elle a été pour ceux-ci aussi un triomphe décisif. Le succès de Joffre, en effet, a brisé entièrement toute la stratégie si brillamment combinée par de Molkte, et ce dernier a d>) payer de sa retraite l'effondrement de sa tactique. Voyez les suites d?s journées de la Marne : la « marche triomphale a des Allemand'- est arrêtée net; plus que cela, ils sont refoulés e: obligés de reculer sur tout le front, et finissent par se terrer et euitamer eetto guerre de tranchées qu'ils décl .raient honteuse et « indigne de l'armée allemande ». A partir de ce moment le cours des choses change de face, les envahisseurs ont perdu chaque semaine des milliers d'hommes inutilement ; la victoire a échappé de leurs mains. La victoire de la Marne a été le sinistre avertissement de leur débâcle finale, elle a scellé le destin de l'empire allemand ! Les peuples alliés ont eu le temps de former leurs armées, d'ea équiper de nouvelles, de créer partout des milliers d'usines de munt-tions et d'armes, de devenir en puissance militaire les égaux et les supérieurs des Allemands, et nous voyons aujourd'hui que, t. ndis que les réserves allemandes continuent à s'épui?er, des millions de jeunes soldats se lèvent et viennent renforcer les armées de nos amis. Ajoutons avec orgueil que la petite armée belge, si dédaignée d'abord par le monstre teuton, n'a pas été étrangère a ce renversement des événements : grâce à la légendaire défense de Liège, elle a préparé la victoire de la Marne ; par une sortie de ses troupes d Anvers au moment propice, elle a forcé une partie des forces allemandes à rebrousser chemin, et aidé ainsi à la victoire de la Marne, grâce à son héroïque résistance à l'Yser où seule la petite armée épuisée a arrêté le mouvement des Allemands vers les côtes françaises, elle a complété la victoire Prière de faire circuler ce bulletin NUMÉRO 67 DEUXIÈME ANNÉE MARS 1914 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) ibbmmbmm————i—M—im —■ i —n ■■ ■m—i f- ■'ftr—Trwrrr in n—i n n 111 i ra flljai^wiBffn^nm^^rr.r^u rr,ri^n,«l-.,,T^iiiiiaiiaîifi'ritirriiwr-aMBHTïrfriiriTg-i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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