La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1917, 01 März. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 30 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26r77g/
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'Numéro 113 TROISIÈME ANNÉE MARS 1917 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE ~fai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose , ... , r ... . au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec Envers les personnes qui dominent par la force militaire nous dans cette cause juste FONDFF notre payS' ayons les égards que commande l'intérêt gé- Albert, Roi des Belges (4 août 1914) néral. Respectons les règlements qu'elles nous imposent , . . .. . 7 r i-. i,r nmmirn mie aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont .m- LE 1" FEVRIER 1915 de nos cosusci<fnc2s chrétiennes ni à notre Dignité Patrio- poses... et attendons patiemment 1 heure de la réparation. tique Mgr Mercier A.' Max. POURQUOI ? Pourquoi Le Briissellois qui se prétend le journal le mieux -informé ne vous parle-t-il jamais de ce qui se passe dans sa chère Allemagne? Ce n'est pas que cela nous intéresse énormément, mais enfin, il est des choses qu'on voudrait bien savoir. On est curieux en Belgique. Sous la rubrique Etranger, l'officieux de la Kommandantur, ne fait allusion qu'à la Russie, à l'Angleterre, à la France, surtout à la France. Du pays des boches, jamais un mot. 11 n'y a jamais d'émeutes, là-bas? Il n'y a jamais de maladies, de décès, là-bas? Il n'y a là-bas ni misère, ni famine? Bref, c'est un pays de Kokagne... Tandis qu'à Paris, oh! à Paris! — quelle désolation! A partir du 15 février, les menus dans les restaurants ne pourront comprendre plus de 2 potages et plus de 9 plats, savoir : 1 plat d'œufs, 2 plats de poisson, 3 plats de viande, 3 plats de légumes. Le consommateur ne pourra plus recevoir qu'un potage ou un hors d'oeuvre, un plat de viande ou de poisson, un plat de légumes, un fromage ou un dessert. Et le Briissellois de s'apitoyer : 0 Rocher de Caucale! 0 maison dorée... où êtes vous? Où ils sont? Mais, ils sont démolis depuis longtemps, bien avant la guerre, ô journal bien informé ! A part ce détail, avouez que jusqu'au 15 février les parisiens ont été convenablement servis et qu'ils le sont encore assez bien, passé cette date. Mais à Berlin, dites-nous, à Berlin comment ça va-t-il? Il paraît qu'il n'y a plus rien sur les menus ! C'est la purée, l'invraisemblable purée... Ecoutez la jolie petite histoire que voici. Un belge obtient non sans peine le passe port nécessaire pour traverser l'Allemagne. Il se met d'accord avec des amis pour les renseigner sur l'état de famine qu'il constaterait chez les boches. Pour ne pas donner mal à la tête aux censeurs de la poste impériale, on convient de l'^avoi d'une simple carte postale, banale comme un discours du chancelier. Si la famine n'existait pas, le voyageur signerait de son nom de famille, tout simplement et la légende aurait vécu. Si au contraire il y avait famine, l'écrivain signerait : Ton -•oncle. Si la famine était sérieuse, on lirait : Ton oncle dévoué. Voilà mon voyageur parti. Huit jours plus tard arrive une carte qui se terminait ainsi : "Ton oncle... très dévoué, qui t'embrasse avec tendresse et ne iait que penser à toi ! C'était le superlatif du superlatif! Nous étions fixés. * * * Dans le Vaderlaad du 7 février, on a pu lire à la page 2, colonne 2, ce petit contrefilet : « Hier, il a passé à Zevenaar, en route pour l'Allemagne, un chargement énorme de viande... de chat, (hoevelheld vleesch... van katten). C'est une « délicatesse » qui pour le moment est fort recherchée. » En 1870-71 les pauvres parisiens mangeaient des rats. En 1917, les berlinois, ayant vraisemblablement déjà nettoyé tous les égoûts et toutes les gouttières, en sont réduits à bouffer les chats du voisin. C'est égal, j'aime mieux le menu des parisiens! FIDELIS. DÉCLARATIONS DU GÉNÉRAL DOUGLAS HAIG Paris 14 février. Havas. — Plusieurs correspondants de guerre français ont été reçus par Sir Douglas Haig. Il leur a fait les déclarations suivantes : Pour faire la guerre moderne, une formidable « machinerie » est nécessaire. Les deux choses vers lesquelles sont dirigés nos efforts principaux, ce sont les chemins de fer et l'artillerie. Dans ces deux derniers mois nous avons dû construire derrière nos lignes environ 350 km. de voies ferrées. Je fis appeler, il y a quelque temps les directeurs des plus grandes sociétés anglaises de chemins de fer et leur montrai, sur place, ce qui avait été fait et ce qui était encore en projet. Ils comprirent l'importance et l'étendue de la tâche. En ce qui concerne les munitions, nous avons actuellement atteint le maximum. Nous pouvons en procurer à nos alliés plus qu'ils n'en n'ont besoin. Nous devrons cependant fabriquer encore plus d'artillerie, surtout plus d'artillerie lourde. Il ne s'agit pas seulement d'être l'égal de l'ennemi mais de le dépasser de toutes nos forces. Les journalistes demandèrent alors à Sir Haig si l'on préparait une grande offensive et s'il pensait que les lignes allemandes seraient percées. Le général répondit : Qui commencera? Les français, les allemands ou nous-mêmes? cela n'a aucune importance. Si l'ennemi commence, que ce soit au midi, ou au nord, ou aux angles saillants qui lui paraissent les plus favorables, nous sommes prêts à le recevoir et sa folie lui coûtera cher. Nos armées et notre cavalerie sont parfaitement exercées, de sorte que sa défaite se changerait en déroute. Et alors il n'aura plus le temps, ni le moyen, même à l'arrière-garde de se retrancher de nouveau. (1) Vous me demandez si nous percerons le front allemand? (1) Les « correspondants » pacifistes du Bruxellois, parti- 1 sans d'une paix immédiate (allemande, par conséquent) feront bien de méditer ces déclarations du Général Haig. Ces embochés feignent de croire que les *« patriotards » veulent la ruine du pays, qu'ils désirent voir les allemands reculer de tranchée en tranchée, les lignes de défense se succédant à travers la Belgique comme les sillons dans un champ et la reprise du territoire se faisant pied à pied comme à la Somme ou en Champagne. Si les prévisions du général anglais doivent se réaliser, les Belges sont prêts à souffrir ce qu'il faudra pour la délivrance du territoire, mais nul d'entre eux, ni parmi leurs amis, ne songe à transformer le pays en un amas de ruines, comme ne cesse de le répéter le Bruxellois.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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