La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 August. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t14th8ct60/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi^dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. fondée le 1" février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE kommandantur -- bruxelles BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile annonces : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et con- s seillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Un professeur kompromettant. Le comité pacifiste hollandais Anti-oorlog a récemment organisé ane sorte de referenJum parmi les anciens délégués des deux conférences de La Haye, dans le but de les pressentir sur le programme qui pourrait utilement les réunir une fois la paix conclue. -A cette fin, il leur a adressé un questionnaire en trois points, dont le premier était de savoir s'il était encore souhaitable et .possible que la Conférence de L:i Hiye reprît ses travaux après la guerre. Voici en quels termes modestes, conciliants et habiles, ■un professeur allemand a répondu à cette question et aux deux suivantes : 1. « Non, et du reste, c'est complètement inutile, car la victoire finale et décisive nous revient indiscutablement et doit nous appartenir, à nous Allemands. Par là, nous serons désormais en situation dj tenir en échec tous les brouillons et d'établir, d'assurer et de maintenir une paix durable, non pas seulement pour .nous, mais pour toute l'humanité civilisée. Tout le cours de la guerre actuelle prouve en effet que nous. Allemands, avons été choisis par la Providence, entre toutes les nations, pour prendre la tête de tous les peuples civilisés et les conduire sous notre égide à une paix assurée; car nous possédons non seulement la force -et la puissance nécessaires à cette fin, mais encore le coefficient maximum de tous les dons de l'esprit, qui font de nous le couronnement de la Kultur dans la création entière. Voilà pourquoi, il nous est réservé, ce qui n'a encore été accordé à aucune autre nation, à savoir : de donner la paix à tout le monde. 2. » 11 s'ensuit de là qu'il est inutile de poursuivre n'importe quels efforts eu vue de la paix, puisqu'en même temps que l'empire sur nos voisins belliqueux, nous, Allemands, recevrons la mission et le devoir d'exercer la police de la paix et de l'imposer à tout venant par nos propres moyens. Nous saurons étouffer dans son germe toute velléité de conflit. 3. » Partant, se courber sous notre direction, supérieure à tous les points de vue, telle est l'unique et la plus sûre condition d'une existence prospère, pour toute nation, notamment pour les neutres, qui n'ont rien de mieux à faire que de se joindre et de se confier spontanément à nous. A cette heure grave, où il faut prendre parti, c'est une bonne action et une sage prévoyance que de s'attacher à un chef puissant. Car rendre service aux puissants maîtres du monde, cela s'appelle jeter la semence dans l'avenir. 11 n'y a pas de peuple plus sentimental et plus idéal que nous, Allemands, et voilà pourquoi, sous notre protection, le droit international deviendra une parfaite superfluité, puisque, d'instinct et spontanément, nous traitons chacun selon son droit. » Le journal germanophile de Bâle, Basler Nachrichten. qui a eu la primeur de ce chef-d'œuvre, en a d'abord attribué la paternité au professeur von Stengel de Munich. Il paraît qu'il y a erreur sur le nom et que l'auteur de la pièce n'est pas le professeur von Stengel, mais le professeur Stengel et que Munich a l'avantage de ne pas le posséder. Von Stengel ou Stengel tout court, cela n'ajoute ni n'enlève grand'chose à l'immensité du personnage et ne change rien du tout à l'énormité de sa sottise. Comme si sa maladresse n'était pas encore assez grotesque, la presse allemande en a aussitôt aggravé le spectacle en se mêlant de l'atténuer. Nous ne parlons pas du Vorwàrts qui a caractérisé l'incident en des termes d'une précision vengeresse. Mais d'autres journaux, comme la Frankfiirter Zeitung, n'ont rien trouvé de mieux, pour réparer le malheur, que de sauter, avec une grâce de quadrupèdes, dans le plat où le professeur avait mis les pieds. Tactique éminemment tudesque! Quand un enfant terrible s'est échappé à quelque malencontreuse improvisation, la coutume des parents avisés est de faire semblant de rien pour ne pas émoustiller davantage l'éloquence de leur progéniture. La Frankfurter Zeitung est-elle bien sûre que le professeur en est déjà au point de rainolis-sement qui ne lui permettrait plus de relire ce qu'elle-même a écrit depuis deux ans? Car s'il lui prenait fantaisie de la feuilleter à rebours, il ne lui faudrait pas remonter bien haut dans la collection pour y trouver l'équivalent de ce qu'il a lui-même avancé de plus énorme. Toutes les prétentions qu'il vient d'énoncer avec une si truculente imbécillité, toutes et bien d'autres encore, la presse allemande les défendait mordicus il n'y a pas longtemps. La Frankfiirter Zeitung s'est mainte fois signalée, dans ce concert d'insanités furieuses. Elle a soutenu, encouragé, applaudi, excité à plus d'audace, le gouvernement de Berlin qui traduisait en actes, par des coups de force, ces mêmes principes auxquels le professeur vient de donner une expression appropriée. Quand la presse teutonne approuvait l'invasion de la Belgique, au nom du droit supérieur de l'expansion germanique; quand elle niait les horreurs de Visé, Louvain, Tamines, Dinant, Termonde et combien d'autres, par la raison nette et péremptoire, que les armées allemandes sont incapables de la plus légère incorrection; quand elle couronnait de fleurs les pirates de l'amiral Tirpitz; quand elle hurlait son chant de mort autour des victimes de la Lusitania; quand elle démontrait doctoralement aux neutres qu'ils avaient l'obligation de laisser torpiller leurs navires pour la sécurité des sous-marins teutons; quand elle réclamait pour la Belgique criminellement- envahie, un régime plus oppressif en attendant l'annexion et l'esclavage, la Frankfiirter Zeitung faisait gaillardement sa partie dans ce chœur de sauvages, et l'on n'a pas souvenir qu'elle ait jamais élevé la voix contre les pires extravagances de l'idéologie allemande, consacrant les plus monstrueux abus de la force et de la brutalité allemandes. Après avoir fait de son mieux, deux années durant, pour entretenir, propager et surexciter la démence publique, elle a mauvaise grâce à se gendarmer aujourd'hui contre un écho de sa propre pensée. C'est pourtant sa faute à elle si ce docte grisou de professeur ne s'aperçoit pas que son radotage est devenu intempestif. Est-il tenu de savoir, comme un routier de la presse, de quelles calembredaines le grand état-major a bercé la crédulité du peuple allemand, pour l'empêcher d'apercevoir le règlement de comptes qui approche à grands pas? Si du moins en rabrouant le Herr Professor, la Frankfurter Zeitung commençait par réprouver les idées dont il fait un étalage si incongru! Mais non. Après avoir étalé sous les yeux de ses lecteurs cette panoplie de gaffes monumentales, voici ce qu'elle trouve à observer : « Que le professeur von Stengel (ou Stengel sans von) eût répondu par un non absolu aux questions du comité Anti-oorlog, ce serait son droit personnel, comme c'est le droit d'un chacun de remarquer que la conduite que l'Allemagne observa par la suite en ces matières ne dépend ni peu ni prou de l'opinion de M. von (?) Stengel. Mais qu'il ait compromis l'Allemagne devant le monde entier, de l'incroyable manière qui ressort de ses paroles, cela appelle la plus énergique protestation. Prière de faire circuler ce bulletin. NUMÉRO 86 DEUXIÈME ANNÉE AOUT 1916 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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