La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 01 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m90327s/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. •22me ANNÉE. VENDREDI 1 JANVIER 1915. N°- 1. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CALME EN BELGIQUE. LES FRANÇAIS A STEINBACH. PARIS 31 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures :— De la mer à l'Aisne, la journée fut très calme, avec duel d'artillerie sur certains points du front. Dans la région de la Cnampague, a l'ouest de la ferme d'Aigère, au nord du district rémois do Siliery l'ennemi fit sauter deux de nos trancnees dans la nuit et effectua contre elles une attaque oui fut repoussé. Au nord de Mesnil-les-Hurlus, nous capturâmes quelques sections de la deuxième ligne de défense de l'ennemi. Dans la même région, au nord de la ferme de Beauséjour, nous emevâmes également quelques tranchees. L'ennemi lit uue contre-attaque, mais tut repoussé, et, prenant l'offensive à notre tour, nous gagnâmes du terrain une fois de plus. Dans ia même région, et prus à l'est, des forces allemandes qui s'avançaient pour effectuer une contre-attaque .sur nous furent prises sous le feu de notre artillerie, ét se dispersèrent Dans l'Argonne, vers Fontaine-Madame, nous l'Ûnes une légère avance en faisant sauter une mine et en occupant le creux ainsi formé. Entre la Meuse et la Moselle, dans la région du bois de Mortmare, environ 150 mètres de tranchées tombèrent entre nos mains. Dans la Haute-Alsace, nos troupes sont entrées a Steinbacli, et ont enlevé la moitié du village, maison par maison. OSTENDE, BASE AERIENNE ALLEMANDE. AMSTERDAM, 31 décembre.—L' " Algemeen Handelsblad "• apprend de l'Ecluee que le commandant militaire de Bruges refuse de délivrer encore aucun passeport pour aucune_ localité de la côté, ou de ces localités vers l'intérieur. Toutes les gardes de la frontière ont été renforcées. Des mouvements de troupes sur une grande échelle ont; lieu, -de et vers le front.. Mardi, 10,000 hommes, poux la plupart des marine, nrrivèrènt à Bruges, venant du front. Les - Allemands établissent une nouvelle base aérienne à Ghistelles, à une heur© à pied d'Os-tendé.On rapporte que les réserves d'essence s'épuisent, et que les Allemands emploient du pétrole ordinaire pour leurs autos.—Reuter. AMSTERDAM, 31 décembre.—Un message de l'Ecluse au "Telegraaf" dit que les troupes qui arrivèrent à Gand entre le '21 et le 26 décembre sont estimés à 40,000 hommes. TTne partie d'entr'elles s'en alla via Courir ai et Roulers vers le front d'Ypres, et les autres vis. Bruges vers la côte et Dixmude.—-Exchange. LA VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 31 décembre.—Communiqué officiel du grand état-major:— Dans "le théâtre occidental de la guerre, 16 calme régna généralement sur la côte. L'ennemi dirigea son feu sur Westende, et détruisit une partie des maisons sans causer aucun dégât militaire. Une compagnie française tout entière fut annihilée lorsque nous fîmes sauter la ligne Alger-Auberge, au sud de Reims. De'.fôrfces. attaques françaises au nord du camp de Ghalons furent repoussées partout. Dans l'Argonne occidentale, nous gagnâmes un uerrain considérable, capturant plusieurs (ranchées situées l'une derrière l'autre, capturant 250 prisonniers. Une tentative française pour attaquer dans la région de Floiry, au nord de Toul, échoua. Dans la Haute-Alsace, dans la région à l'ouest de Sennheim, toutes les attaques françaises se brisèrent sous le feu de notre artillerie. L'artillerie ennemie détruisit systématiquement maison sur maison dans le village de Steinbach, qui est en notre possession. Nos pertes sont légères, cependant. On rapporte du théâtre occidental de la guerre que la situation en Prusse orientale et en Pologne, au nord de la Vistule, demeure inchangée. A l'est de la Bzura, la bataille continue. Dans le district de Ravvka, notre offensive a fait des progrès. Sur la rive orientale de la Pilitza, la situation demeure inchangée.—Wireless Press. UNE SENTENCE FEROCE. PRISONNIER ANGLAIS CONDAMNE A MORT. AMSTERDAM, 31 décembre.—Le prisonnier de guerre anglais Lonsdale qui, il y a quelque temps, fut condamné à dix ans d'emprisonnement pour avoir réfusé d'obéir à la garde dans le camp de Dœberitz, près de Berlin, et avoir pris une attitude provocante, vient d'être condamné à mort par la cour martiale supérieure du corps de garde. Le " Lokalanzeiger " dit que le président de la première cour martiale, peu satisfait de la première peine infligée, ordonna un nouveau procès de Lonsdale, cette fois sous l'accusation de rébellion agravée. D'après les feuilles berlinoises, Lonsdale irait en appel auprès de la cour martiale de l'Empire. D'après les compte-rendus de la presse, il est [ parfaitement évident que dans le nouveau procès Idu soldat Lonsdale aucun témoignage nouveau ne lut appelé, différant matériellement de ceux donnés au cours du premier procès, le 2 décembre. —Reutér. PROTESTATION SOCIALISTE. AMSTERDAM, 31 décembre.—La décision ; outiageante de la cour martiale allemande est évidemment le résultat de l'anglophobie qui fait rage en ce moment en Allemagne. Cet acte de féroce vengeance contre un mal-j heureux soldat a provoqué une protestation du I Dr. Edward David, député socialiste allemand, qui s'exprime comme suit dans le " Vorwàrts " :— " Plaçons-nous dans l'état mental d'un prisonnier. Il est compréhensible qu'un incident dé-j plaisant l'excitera plus que s'il vivait dans des [ conditions normales. L'accusé, dans l'excitation du "moment, se permit d'être emporté jusqu'à attaquer en fait la garde de Landsturm. ^ Pour : i une telle action, par un homme non armé dans ; une prison contre un homme armé, dix ans de | prison n'était certainement pas une punition douce. Elle était amplement suffisante comme avertissement. " Le coup malheureux devra-t-il être expié maintenant par un acte horrible d'exécution? C'est contre cela que mes sentiments se révoltent. ; Que dirions-nous si un de nos prisonniers en Angleterre était exécuté "d'après la loi " pour [ un acte fait dans un moment de passion? " Pour cela donc, clémence pour le malheureux | nomme, au nom de l'humanité et dans l'intérêt i de nos prisonniers dans un pays hostile ! "— M Reutex. . LES INONDATIONS DE L'YSER. COMMENT ELLES FURENT ORGANISEES. ENORMES PERTES ALLEMANDES. PARIS, 30 décembre.—Les " Lectures pour Tous " narrent par le menu l'habile manœuvre de l'inondation des rives de l'Yser organisée par les Belges, et qui détermina dans une si large mesure l'échec de l'aile droite allemande sur Dunkerque et Calais:— Durant les derniers jours d'octobre, alors que l'extrême droite allemande, commandée par von Kluck, et l'extrême gauche de notre armée, sous les ordres du général d'Urbat, luttaient de vitesse vers le nord-ouest pour s'envelopper l'une ou l'autre, un des gardiens des grandes écluses de Nieuport, qui règlent l'accès de l'eau de mer dans le canal de l'Yser et dans les canaux affluents, conçut un plan de défense qu'il soumit aussitôt à l'état-major belge. Les officiers du vaillant roi Albert eurent la sagesse d'accueillir les propositions de ce " civil," au lieu de le traiter en profane, et il fut admis à exposer son projet en présence du ministre de la guerre, M. de Broqueville. Brièvement décrit, ce plan consistait à transformer en digue le talus du chemin de fer de Nieuport-Bains à Dixmude, qui adopte l'orientation générale (nord-ouest-sud-est) du canal de l'Yser sans en suivre les méandres en lignes brisées. En détruisant les quais de ce canal sur plusieurs points choisis, on provoquerait l'inondation des régions basses où les Allemands avaient déjà creusé des réseaux de tranchées. La discussion dura, dit-on, moins de deux heures, le temps de -régler certains détails techniques, et l'état-major belge mit aussitôt à exécution le projet de l'éclusier. On commença par murer les rigoles qui trouaient le talus de la voie ferrée pour lui donner la consistance étanche d'une digue. Puis des batteries- d'artillerie se mirent en dévoir de démolir lès quais du canal, et l'eau bondit par les brèches ainsi produites pour se répandre en torrents sur les champs avoisinants. Malgré le grand nombre des espions chargés de surveiller les préparatifs des Belges, les offioiers allemands ne s'étaient pas rendu compte de ce qui se tramait de l'autre côté de l'Yser. On trouva plus tard sur les carnets de- route d'un capitaine et d'un lieutenant de la garde prussienne, deux mentions qui témoignaient de l'aveuglement de nos ennemis. " Ces Belges sont décidément au-dessous de tout, écrivit le premier. Ils dressent des batteries sur le talus du chemin de fer pour nous offriT des cibles plus visibles— " Il faut croire, nota l'autre, que les .canons des Belges sont pointés par des écoliers. Ils ont gaspillé aujourd'hui des centaines d'obus, et sans autres résultats que de défoncer les quais du canal—" Et ce fut comme une foudroyante surprise pour les Teutons. Les . premiers flots avaient envahi les positions occupées par plusieurs de leurs batteries lourdes. Quand leurs officiers donnèrent l'ordre de ramener les pièces en arrière, il était trop tard. Vainement, hommes et chevaux s'attelèrent aux pesants canons : l'eau montait déjà jusqu'aux essieux des roues, et il fallut les abandonner. Puis l'inondation se faufila dans les réseaux des tranchées, et, sur certains points, l'envahissement fut si rapide que des centaines d'hommes furent noyés. Le désastre .grandissait d'heure en heure. Ignorant les causes de l'inondation, s'imaginant qu'elle ne serait pas de longue durée, des régiments entiers restaient stoïquement en place, jusqu'à ce que l'eau montât à la hauteur de leur ceinture. Mais le péril devenait pressant, et les officiers se décidèrent à donner le signal de la retraite, le long des chaussées qui surplombaient le flot. C'était l'heure qu'attendaient les Belges, l'heure vengeresse ! Postés sur le talus du chemin de fer, leurs canons à tir rapide balayèrent effroyablement les chaussées, encombrées de fuyards et de transports militaires. Les rafales d'obus faisaient des trouées terrifiantes dans ces masses, en même temps que des mitrailleuses, installées dans des barques ou sur des radeaux, les harcelaient sur les flancs. Ce fut un massacre indescriptible 1 Sur cent mètres de chaussée, on pouvait compter des milliers de morts 1 En une seule journée, plus de douze mille Allemands périrent dans le triangle formé par Pervyse, Ramscapelle et Sohoore! . RAID AERIEN ALLEMAND SUR DUNKERQUE. SEPT AEROPLANES. DOUVRES, 30'décembre.—Des nouvelles sont arrivées ici ce soir d'après lesquelles une escadrille de sept aéroplanes a * survolé Dunkerque aujourd'hui, laissant tomber des bombes.—Press Association. INFAME BESOGNE. QUINZE MORTS, TRENTE-DEUX BLESSES. DUNKERQUE, 30 décembre.—Quatre aéroplanes allemands, système Taube et Aviatik, ont survolé la ville hier et lancé des bombes de tous côtés pendant une demi-heure. Malgré un feu nourri des soldats postés dans les rues, les quatre engins de destruction, leur infâme mission accomplie, parvinrent à s'échapper dans la brume. De nombreuses maisons furent démolies pai les bombes, et les victimes, dont beaucoup d« femmes et d'enfants, sont de 15 tués et 313 blessés. Des bombes furent également lancées à Coude-kerque et à Furnes, où de nombreuses personnes furent blessées. UN ZEPPELIN REPOUSSE. PARIS, 31 décembre.—Un télégramme d* Nancy mande qu'un Zeppelin essaya d'atteindre Nancy, hier, mais qu'il fut repoussé par le fer d'artillerie dirigé de Lunéyille, après avoir lance une bombe.—Central News. —r Les journaux de Cologne signalent que sepi lignes de chemin de fer russes, dix-neuf belges, et trois françaises sont actuellement dirigées pa] les Allemands. — Le prince Eitel-Friedrich, second fils di: Kaiser, a été nommé chef de la première brigade d'infanterie de la garde. Le major Bismarck prendra sa place à la tête de son ancien régi ment — M. Wilson- Page, ambassadeur américain, z rendu visite au Foreign Office, hier après-inidi. — Le roi Victor-Emmanuel a signé le décrel nommant sénateur M. Marconi, inventeur de 1< télégraphie sans fil. LA NOUVEL-AN ET LE ROI ALBERT. ON SE BATTRA AUJOURD HUI. LE HAVRE. 31 décembre.—T1 n'est pas nécessaire de dire qu'à- raison des circonstances et des nécessités de l'heure, qui font qu'on se battra aussi bien le 1er janvier que l'on s'est battu le jour de Noël, le Roi restera au quartier-général et qu'il n'y aura pas de réception, là-bas, en Flandre. Les membres du gouvernement adresseront collectivement l'expression de leurs vœux à_ nos souverains bien-aimés en un. télégramme qui ira les joindre au front. HOMMAGE AU ROI ALBERT. COLONEL HONORAIRE FRANÇAIS. M. Georges Bercy, député de Paris, a adressé à M. Millerand, ministre de la Guerre, la lettre suivante :— " Monsieur le Ministre et cher collègue, "Voulez-vous me permettre d'être auprès de vous l'interprète de tous les Français en demandant au gouvernement de la République de conférer le titre de colonel honoraire d'un de nos régiments au valeureux souverain de Belgique, auquel -a déjà été décernée la médaille militaire, après l'héroïque défense , de Liège. "Je vous rappelle, d'ailleurs, que ma demande s'appuie sur un précédent. Lé roi Victor-Emmanuel reçut, en effet, le titre de caporal des zouaves, à la suite de la guerre de 1859. "Veuillez agréer, etc. " Georges Berry." UN TELEGRAMME AU ROI. Nous avons lancé cette nuit le télégramme suivant:— Sa Majesté le roi des Belges, Belgique Au nom du journal La Métropole d'Anvers, paraissant à Londres dans le Standard, et de ses lecteurs, nous présentons respectueusement a Votre Majesté, ainsi qu'à Sa Majesté la Reine, l'expression de notre inaltérable dévoûment et de nos vœux les plus ardents pour 1915. Vive la. Belgique à jamais libre et indépendante ! LA METROPOLE. HOMMAGE DE LA VILLE DE BRUXELLES AU ROI ET A LA REINE. Le télégramme suivant a été envoyé hier de Belgique :— Au nom de la Ville de Bruxelles, le Collège Echevinal adresse, au Roi et à la Reine, l'expression de ses souhaits respectueux les plus ardents. Soutenus par leurs sentiments patriotiques, sans crainte et sahs défaillance, les Bruxellois aspirent au jour où ils pourcont. dans leur antique palais communal, présenter leurs hommages au Chef glorieux de l'armée belge et à sa Compagne admirable qui, par sa bonté et son inlassable dévoûment, a conquis tous les cœurs belges. MAURICE LEMONNIER, LOUIS STEENS, EMILE JACQMAIN, GEORGE MAES, MAX HALLET. 1915. Déjà il est passé l'an, maudit, détesté, Où la guerre éclata comme un coup de tonnerre, Monstre affreux déchaîné par un fou sanguinaire Sur un petit pays, fier de sa Liberté. Mais demain ces bandits fuiront épouvantés, Car la Revanche vient pour venger nos misères, Et déjà je crois voir, foudroyé, sur la terre, L'aigle impérial,- mourant dans des champs dévastés, Et notre " Brabançonne," ardente sous les balles, S'envoler vers le ciel en notes triomphales, Et sur notre Drapeau ce mot ardent: Yser I Mil neuf cent quinze montre, ô monument de gloire, • Les noms de nos soldatsi gravés tous dans l'histoire Sous Celui de leur Chef, l'immortel Roi Albert ! Geobges-Gebabd de Rives. LES BUrGETS BELGES POUR 1915. LE HAVRE, 31 décembre.—Les Chambres n'ayant pu se réunir dans les délais réglementaires pour le vote des budgets des voies et moyens et des recettes et dépenses, un arrêté par le Roi autorise les ministres à fixer les dépenses et à percevoir les re.r*>.ttes sur la base de l'année écoulée. Les dépenses supérieures aux recettes seront couvertes au moyen de l'emprunt. Mais, remarque le " XXme Siècle," nous avons tous l'espoir que cet emprunt... c'est l'ennemi féroce et impitoyable, dévastateur de nos contrées, qui le couvrira ! L'UNIVERSITE DE LEIPZIG BLAME LE PROFESSEUR OSTWALD. BERNE, 22 décembre.—La " Gazette de Cologne " annonce que l'Université de Leipzig, émue de l'attitude de la presse Scandinave, vient de protester contre les déclarations du professeur Ostwald, relatives à une incorporation éventuelle des pays scandinaves dans la future fédération allemande de l'Europe centrale. Le professeur Ostwald est un des quatre-vingt-treize intellectuels qui ont signé le manifeste, désormais fameux, pour défendre la " culture " allemande. — Le transatlantique " Belgenland," de 27,000 tonnes, commandé par la Red Star Line, a été lancé hier à Belfast. lie nouveau navire a 230 mètres de long, peut emporter 3000 passagers, et est le plus grand que possède la Belgique. ■—Une force australienne a-occupé le 9 décembre Bougainville, la plus grandes des îles Salomon, et a hissé le pavillon britannique sur cette possession allemande. — Le "Journal Officiel Français" nous apprend que M. Charles Poisson, enseigne de vaisseau de première classe, et qui commande en ce moment.des fusiliers marins sur le théâtre de la guerre, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur, avec la mention que voici: "Officier d'une compétence et d'un dévouement complets." Or, M. Charles Poisson est, dans le " civil "— si l'on peut ainsi dire—membre de la... Compagnie de Jésus. — Les "Dernières Nouvelles de Leipzig" apprennent que le général de Marini a donné sa démission de commandant du 2me corps d'armée bavarois. — Une terrible explosion s'est produite dans un laboratoire, à Dahiem, près de Potsdam, pendant que le professeur Sackur, de l'Institut Kaiser-Wilhelm, se livrait à des expériences sur des explosifs. Le professeur a été tué sur le coup. . Son assistant, le professeur Johst, a eu une main emportée. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. FORTES PERTES ALLEMANDES EN POLOGNE. TRIOMPHES EN GÂLICIE. PETROGRADE, 30 décembre.—Communiqué officiel, du grand quartier-général:— Sur tout le front des armées opérant sur la rive gauche de la Vistule il y a eu une accalmie, excepté dans les districts de Bolimow et Inovo-Lodz et au sud de Malogoscha, où une bataille désespérée continue. Prenant l'offensive de Bolimow, les Allemands sous notre feu très vif firent irruption dans le village de Borgimoff et dans nos tranchées près de Gumine, mais nos troupes, par une contre-attaque impétueuse, tuèrent la plupart des ennemis par une charge à la bayonnette à l'exception de quelques uns qui furent f^its prisonniers. Dans ce* combat nous prîmes quelques mitrailleuses allemandes, infligeant des pertes énormes à l'ennemi, qui envoya successivement dans ce district plusieurs régiments appartenant à divers corps d'armée. Près d'Inovo-Lodz nos'troupes capturèrent les tranchées ennemies au sud de Possade et les occupèrent après une lutte acharnée. Au sud de Malogoscha une attaque livrée par les Allemands après un bombardement prolongé fut repoussée par notre artillerie. Près du village de Bokhinetz, l'ennemi captura nos positions retranchées, mais en fut repoussé et mis en déroute par une contre-attaque. En Galicie occidentale, nos troupes progressent victorieusement. A l'est de Zaklichine nous prîmes d'assaut plusieurs travaux déîensifs des Allemands, capturant 44 officiers, 1500 hommes et huit canons à tir rapide. Au sud-ouest de Dukla, nos troupes, par une attaque déterminée, délogèrent les Autrichiens de leurs fortes positions et les mirent en fuite en panique. Nous avons également remporté un succès important au sud de Lisko près de Gorjanko. Nous avons repoussé des contre-attaques faites par l'ennemi dans les Carpathes, dans la passe de Dujok, ainsi que de nouvelles sorties de la garnison de Przemysl. UN CROISEUR AUTRICHIEN TORPILLE. EXPLOIT D'UN SOUS-MARIN FRANÇAIS. ROME, 31 décembre.—La "Gazetta del Popolo " a reçu l'information d'une source privée à Trieste qu'un sous-marin français a réussi à pénétrer d'ans le détroit de Fasana, entre là Pointe de Peneda et le cap Compare, et a lancé une torpille sur le croiseur cuirassé " Viribus Unitis," un des plus grands navires de guerre de l'escadre austro-hongroise. On croit que le croiseur a subi des dégâts considérables.—Reuter.LA VIE A VARSOVIE. PETROGRADE, . 30 décembre.—Un télé: gramme de Varsovie dit que l'usine à gaz qui était dirigée par les Allemands a été saisie et remise aux autorités municipales. C'est là une réplique au bluff des Allemands qu'ils passeraient la Noël à Varsovie. Lés Allemands ont fusillé trois prêtres catho-! liques à cause de leurs sympathies russes et leur refus d'obtempérer aux ordres allemands de 1 prêcher des sermons conseillant la soumission | des Polonais à l'Allemagne. De nombreux enfants arrivent à Kharkhoff et d'autres villes russes venant de la Galicie russe et sont répartis dans les monastères et les couvents. Leurs parents ont été ou bien exécutés ou mis en ; prison par les Allemands. Dans un seul village des Carpathes quarante habitants ont été pendus et les autres emmenés. —Reuter. ABDICATION DE L'EMPEREUR D'AUTRICHE ? PARIS, 31 décembre.—Suivant une nouvelle publiée ici et provenant de source suisse l'empereur François-Joseph a déjà, abdiqué le trône de la monarchie dualiste.—Central News. UNE COLONNE TURQUE MISE EN FUITE. PETROGRADE, 29 décembre.—Communiqué officiel de l'état-major du Caucase:— La bataille à Sarvkamisch contre de grandes forces turques continue. Notre artillerie a dispersé une forte colonne turque, qui prit la fuite après avoir perdu la moitié de son effectif. Une partie de forces turques s'est concentrée dans la région de la passe de Yalanuz-Dzam et avance dans la direction d'Ardahan. BOMBARDEMENT DE POLA. COPENHAGUE, 31 décembre.—Une dépêche privée de Berlin dit que plus de trente navires de guerre anglais et français ont ouvert le feu sur les forts de Pola et de Rovigno.—Central News. L'EGYPTE A L'ABRI D'UNE INVASION ROME, 31 décembre.—Contrairement aux nouvelles répandues de la part de sources allemandes, la "Tribuna" se dit autorisée à" affirmer qu'un calme parfait règne dans les districts en Egypte y compris le Soudan'. La proclamation d'une guerre sainte, ajoute le correspondant du journal, n'a trouvé aucun écho ici. Quant à une attaque turque sur l'Egypte viâ la péninsu'e de Sinai, elle est au delà des bornes de la possibilité. L'Egypte est parfaitement à l'abri d'une invasion quelconque.—Reuter. UN COMMUNIQUE TURC. AMSTERDAM., 30 décembre.—Un communiqué officiel publié à Constantinople, hier, dit ce qui suit:— Nos troupes ont battu complètement les Russes dans la vallée du fleuve MouTad, capturant deux canons, une mitrailleuse, deux wagons de munitions d'artillerie, 36 mulets, 115 chevaux, neuf officiers et 96 soldats. Notre armée dans le Caucase a poursuivi l'ennemi, capturant encore du matériel de guerre. Un torpilleur français a lancé quelques obus sur la station cotière près de Kikili, en face de Tenedos, mais sans succès. Les Anglais ont de nouveau tenté un débarquement près d'Akaba, mais les canots furent obligés de se retirer sous un feu très violent de nos ?.eiw.i,anxtes.—Reuter. A LA SENNAH RUBBtK LU. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE. La troisième assemblée générale ordinaire de la Senuah Rubber Co., Ltd., a été tenue hier au Cannon-street Hôtel, Londres, E.C., sous la présidence de M. Everard Feilddng, président de la compagnie. Le secrétaire (M. W. Hector Thomson) ayant donné lecture de la note ouvrant l'assemblée et du rapoort des auditeurs, le président prit la parole en ces termes:— Je propose comme d'habitude do prendre le rapport et les comptes comme ils viennent d'être lus, et d'a&opter le précédent jiosé par M. C'ope-man dans son discours de 1912, et repris par moi-même l'an dernier en considérant dans le nieme ordre les faits saillants dans les comptes et en comparant ainsi les résultats de cette annee ci avec ceux des années précédentes. Je vous demanderai de regarder le compte profits et pertes, où vous verrez que la vente de notre caoutchouc après déduction du fret et des frais de vente a oroduit .£72,284 13s., contre £56,377 environ pour 1913, et £24,632 pour les 17 mois finissant le 30 juin 1912. La moyenne des gros prix de caoutchouc pour les périodes correspondantes a été de 2s. 2.97d., pour l'année écoulée, 3s. 2.21d. pour 1913, et 4s. 7d. pour 1912, de sorte que vous verrez que l'augmentation de notre, production a largement compensé la chute progressive dans les prix. Les charges, f.o.b., y compris la dépréciation, qui en 1912 étaient de 3s. Ofd. par lb.. sont tombées en 1913 à ls. S.6Sd., et je suis heureux de pouvoir ajouter que l'espoir d'une réduction encore plus grande a été si pleinement réalisé que cette année-ci elles ne s'élèvent qu'à- ls. 0.74d. Les frais " al'l in " (sans l'income-tax) pour 1912 étalent de 3s. 9£-d., pour 1913 2s. 0.70d. et pour 1914 ls. 3.46d., soit une réduction d'encore 9.24d. Au courant de l'année nous avons décidé de modifier notre système de répartition des frais généraux de la soi-disant base de dollar par dollar" ou "làbour," dont j'ai chanté les louanges dans mon dernier discours, en la base " d'acréage," qui, étant celle sur laquelle les. comptes de sociétés caoutchoutières sont fondés le plus habituellement, a été estimée par nous comme pouvant être adoptée de façon à pouvoir mieux comparer nos résultats avec ceux d'autres sociétés. Je ne doute pas qu'avec une augmentation rapide dans la production nos frais inhérents à celle-ci né diminuent également. Le revenu net par lb. (sans l'income-tax) pour 1912 était de 9£d., pour 1913 ls. 1.51d. et pour 1914 11.51d., et ceci est le premier chiffre qui accuse une diminution en comparaison de l'année dernière. Le coût de la cueillette pour les trois années 1912, 1913, et 1914 était de lld-, 4.85d., et 3.16d., et le coût d'entretien des plantations, sans comprendre la proportion des dépenses générales, était de Ils. 5d., 8.25d., et 5.78d. respectivement.L'estimation que j'ai indiquée l'année dernière, c?est à dire 700,0001b., ne fut pas entièrement atteinte, la production actuelle n'étant que de 692,8451b., mais ce n'était pas mal quand on considère la difficulté d'estimer de très près sur un terrain dont la culture est rapide. Pour l'année courante on nous dit que le chiffre devrait être aux environs de 1,100,0001b. De ceci nous avons récolté pendant les cinq mois depuis le début de l'année 379,6071b. Il y a eu des changements importants dans la direction depuis notre dernière réunion. Nous : regrettons la mort inopinée de notre inspecteur, M. Haggenmacher; en juin dernier le contrat avec notre directeur-général M. Fritz. Freudweiler s'est terminé, et après une longue carrière dans les tropiques il est rentré chez lui en Suisse. Pour le remplacer nous avons été heureux de nous acquirer les services de M. Blick, comme inspecteur, et de M. Aalders, comme directeur-général, tous deux planteurs de grande expérience et sous la direction desquels nous pouvons espérer que nos intérêts seront sauvegardés. La tâche qui les attend avec ce grand terrain, qui fructifie si rapidement et les problèmes spéciaux qui s'y rattachent, n'est pas facile. Comme je vous disais l'année dernière, le conseil comptait organiser, sur une grand échelle, une distribution d'eau, l'une potable pour les coolies et une autre pour les usines. Nous avons consulté une firme éminente d'ingénieurs hydrographes, qui nous a envoyé un délégué pour examiner la question et faire des plans. Le résultat fut un système de pompes, filtres et réservoirs avec des tuyaux à travers l'exploitation vers les bungalows, les lignes de coolies et l'usine, et qui coûterait £12,000. Quoique la dépense fut très lourde nous avons estimé qu'elle était nécessaire pour la santé des coolies, et nous avions déjà demandé des soumissions quand nous dûmes remettre la décision à cause de la guerre. J'en viens à la question financière qui par suite des. circonstances spéciales de cette société n'est pas très claire. Notre profit pour l'année est de £34,971 14s. 2d., en comparison avec £21,706 Os. 8d. pour 1913 et £4583 18s. 8d. pour 1912. Avec le report de l'année dernière nous avons une somme totale de £45,542 14s. lOd. au crédit des Profits et Pertes, toutes les dépenses préliminaires et la commission d'assurance étant décomptées. En temps normal nous aurions, sans aucun doute, été capables d'émettre les £47,500 qui restent du capital autorisé en vue de payer un dividende respectable. Mais comme vous aurez lu dans le rapport qu'une grande partie de notre avoir liquide, qui était entre les mains de nos agents anversois et dans une banque d'Anvers, est temporairement immobilisée par le moratorium belge, de sorte que nous sommes forcés de retenir toutes nos ressources pour financer l'exploitation. Heureusement la situation financière de l'exploitation est indépendante, je veux dire, que les entrées des ventes sont plus grandes que les sorties du compte capital et revenue ensemble, et sous condition que la politique due gouvernement de défendre la réexportation du caoutchouc vers les pays neutres ne détruise pas le marché; avec l'augmentation de la production et grâce à certaines facilités que nous avons pu obtenir ici, nous pouvons conduire notre exploitation avec les soins nécessaires pour les extensions occasionées par l'augmentation de production, et peut-être pour songer à notre projet de distribution d'eau. Mais vous comprendrez que le paiement d'un dividende en ces circonstances est hors de question. Au cas où la situation s'éclaircit, et que nous parvenons à avoir le caoutchouc des deux vapeurs allemands, dont mentions dans le rapport (et je sais que d'autres sociétés ont pu l'avoir), et enfin si le marché devient favorable pour émettre le reste de nos actions, nous pouvons considérer la question d'un dividende intérmediaire. Je ne puis être plus précis pour le moment. Messieurs, je regrette gue tous nos collègues belges ne soient pas ici, mais il y en a au moins un, et par son intermédiaire, j'exprime aux autres, en noUe nom, à tous notre profonde sympathie pour les malheurs qui ont accablé leur pays, notre admiration pour la façon héroïque dont ils ont été portés, notre espoir certain qu'avec l'aide de nos Alliés nous puissions traverser ces temps difficiles pour redresser les torts cruels qu'ils ont soufferts vers un avenir plus heureux (longs applaudissements).Je propose d'adopter le rapport et les comptes. M. Frédéric Mans appuya la résolution. Les directeurs MM. Everard Peilding ci, Willie Friling, démissionnaires, sont réélus et MM. Hugh Limebeer et Cie. ont été renommés auditeuifi. JLJtLb Jû.tLLAjii£> ±LJN xAin w LIL ± Nous publions ci-dessous une liste de généreuses souscriptions pour la St. Nicolas des enfants pauvres d'Anvers, liste qu'à notre regret, nous n'avons pas eu l'occasion de publier jusqu'ici. s ,, Banque Italo-Belge, Princes-street 6, £10, M. Hector Carlier, £5; Félix Delaborde, £1; JJ. Iv, £1; F. J.. £1; C. H., £1; Anonyme, £1: Anonyme, 5sh. ; G. S., 5sh. ; Raymond Sevens. 5sh. ; Anonyme, 5sh. ; J. V., 5gh. ; E. S., osn. ; Maurice Bisschoop, 5sh. ; une partie de billard par Edgard, Miel, Rik en Staf, 10sh.. «• » » M. Edgar Selens, agent de change près la bourse d'Anvers, désirant répondre aux nombreuses demandes de renseignements qui lui sont parvenues de la part des réfugiés belges, se tiendra à la disposition des intéressés à son bureau, Bishopsgate, 57, tous les jours de 10 à 1 et de 3 à 5 heure:-, où toutes les informations leur seront fournies gratuitement. ^ ^ L'annonce des dernières représentations du " Mariage de Mlle Beulemans " a fait affluer le public au Criterion, et la direction a décidé de maintenir cette jolie comédie sur l'affiche. Les deux dernières représentations auront lieu samed i en matinée à 2 heures et demie et en soirée à 8 heures et demie. Que ceux qui n'ont pas encore apolaudi " Le Mariage de Mlle Beulemans" se .hâtent donc! Dès iundi prochain "La Demoiselle de Magasin" sera jouée tous les soirs à 8 heures, et demie, avec matinées les mercredi et samedi • à 2 heures et demie. La direction a engagé pou-' cette pièce les talentueux artistes, qui l'ont créée à Paris et à Bruxelles, et qui ont nom Mmes Jane Delmax, Dieudonné et Vara et M. Duquesne, ce qui, avec Gustave Libeau et L. Mathot, forme une dès plus merveilleuse interprétations que'_'l'on uuisSe désirer. Rappelons que " La Demoiselle de Magasin," qui, comme " La Mariage de Mlle Beulemafisj-' a pour auteurs MM. Fonson èt Wichelèr, a obtenu partout un succès au moins •égal à celui de sa millénaire devancière. " Voilé une primeur qui va faire courir le Tout- Londres au Criterion Theatre. « » * Lundi 4 janvier, à 5 heures du soir, 1, Wim-pole-street, sous la présidence d'honneur du Dr.; Frédéric Taylor, conférence? des docteurs Jacobs et Clément Philippe, sur " La Belgique et la. guerre." Les dames sont admises à la conférence. — Nous apprenons que le_ Roi a voulu qu-a l'occasion du nouvel an, des distinctions dans nos ordres nationaux soient décernées à tous ceux de nos officiers et soldats qui se -sont vaillamment ; conduits pendant'les cinq mois de guerre. Le souverain vient de signer dans ce but de nombreux arrêtés qui paraîtront incessamment au " Moniteur." — L'agent de Lloyd's à Flamborough Hcàd télégraphie qu'un grand steamer, nom et nationalité inconnus, a été coulé par une mine. dans la mer du Nord. Un canot de sauvetage est parti pour essayer de sauver l'équipage. AVIS AUX DÉTENTEURS DE VALEURS ARGENTINES, BRESILIENNES etc. La British, Foreign, & Colonial Corporation Ltd. porte à la connaL-aance des détenteurs qu'elle achète les coupoog des Cédules Argcnfcbiei ainsi «lue les coupons uulvante Cédulea Argentines Séries uArgentina" et "A" à "l." Crédite Argentino Interno 1905 5%. Bon^s Municipales de Pavimentaclon 1906 5%. Emprestito Municipal do la Capital de 1837. Municlpalidad de la Ciudad de Buenos Ayres 1891. Coupons Emprunt*; Brésiliens (L'onverttesablea en "Punding Receipts"). Coupons Emprunts Impériaux Japonais, etc., etc. La Compagnie se tient à la disposition des détenteurs pour répondre à toute demande quant à la négociabilité de toute autre valeur ou coupon. Correspondance en français. S'adresser a la British. Foreign Se Colonial Corporation Ltd., 57, Bithopsgate, Londres, E.C. Capital : Autorisé. £200,500; Verse, £100,500 Agences en France, Hollande et Suisse. ( " LE LIVRE DU JOUR. ^ La Camr>,'ne de 1914 en Belgique. Par M. Albert de Gobarl. LA METROPOLE accepte les souscriptions pour cet ouvrane. Prièr» de joindre le montant aux ordres, / V. soit P. francs ti.tr volume y LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence 1& ligne.—Joindre lo montant aux ordre», s.t.p. Priere instante donner nouvelles de Lieutenant M. Mailly, 69o inf., 4*5 cie, 20e Corp6 d'Ajmée, blesse et disparu combat do Morange, 20 août; Lieutenant l'nuippe-Louis xvoen. J..S lu mi-, commanoain ja Ire boctioia do mitrailleuses, blessé à ^laissin (Belgique) 22 août; Capitaina Renauld. 4o inf., ble6sé à îiigneulx (Belgique), 20 au 2li août; Capitaine Feissôdre, 4e inl., dispa.ru à bigneulx (Belgique), 20 au 22 août; Lieutenant Honore Biétron, 4c inl.. 2o section de raitrailleu6es5, bleasé à SigneuJx (Belgique), le 22 août.—: Répondre à Mme Perrin, 4, Aronue Riant-Mont, Laueanna ISuisse). rpilIRIFAYS, officier payeur belge, ferme JL Bayard. à Vicillo Eglise, Calaia (France), demande nou-Telles de sa lemme et de ea petite fille Yronnc. Anglaise donnera leçons a/ux Belges poux apprendre vite l'anglais.—Miss Moore, 9, Porcheeter place, Oxiord-terjace, _W. C^RITËliiÔ'N (Gerr. 3844).—Ce soir à S h. of: y Matinée demain samedi à 3 heures. LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS. Lundi prochain et chaque soir à 8h. 30. LA DEMOISELLE DE MAGASIN. Matinées, mercredi et samedi à 2b. 30. Parterre j -. Instituteurs.—Dans l'intérêt des instituteurs et institutrices belges actuellement en Angleterre, "l'ke London Teachers' Association," 9. Eleet-etreet, E.C., prépare un registre. Prière d'envoyer: (1) Nom et prénom, (2) dernière école, (3) adresse en Angleterre. Une copie de co registre serait, adreesée à chacun. ON DEMANDE EQUIPE de jour et de nuit, bons tournours. ouvriers pour cabestan, dee mouleurs, tour simple et universel, loreurs pour forage horizontal.— S'adresser, avec réiérences. aux Vauxhall Motors (1914), Ltd., Luton, Beds. M en vraagt dag en nachtploeg, goede draaiers, mantnen voor cabestan, m aalders, voor. gewon« en universel, booiders ' voor horizontale noor.—Zich wenden, met bewijzen, tôt Vauxhall Motors 11914), Ltd., Luton, Beds. DECES. Monsieur je an waterkeyn et ses oniants font part avec la plus grande douleur à leurs amis 60 trouvant eu Ang.eterre du décès do Mme Jean Waterkeyn, née Marie-Ange Meeus, pieusement endormie dans le Seigneur le 28 décembre, 1914.—5, Hartfield-road, bourne. ' • LA metropole paraît chaque matin, sauf 1g dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous les marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3fh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et do nous adx-esscr lo prix do l'abonnement en un mondât. Lq tarif dos annonces est do 9d. 1h ligne pour le " Line d'a-dresees des exilés." payable d'avance, et pour toute autre publicité, le tariï ou " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Fleet-strcet, 132-4, E.C., ouvert de 2 à 6 heures. En oas de demande par wirit. ioindre deux timbré d'un penut.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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