La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 10 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rn3028qk8m
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY | front • cinq centimes i hollande: ;vijf cent i contment: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae: Holkern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 moi», 9 ah. 24MB ANNEE MARDI 10 JUILLET 1917 No. 191 LA GRANDE GUERRE I LES BELGES EN RUSSIE ir.RÀVE CRISE EN ALLEMAGNE I FIN DE LA MONARCHIE EN CHINE I L'offensive russe telle qu'elle se ma-Siifeste aujourd'hui va, dit-on, s'étendre Kt devenir une offensive générale. Il faut ^Komprendre par la que toute 1 armee .russe est destinée à reprendre la cam-K>agne active, mais non pas que l'offen-K^jve doit embrasser la totalité du front Kle contact. Depuis qu'il existe des ar-Knées et qu'on fait la guerre, les con-■ditions sous ce rapport n'ont jamais va-Hrié : attaquer partout, c'est disséminer ftes efforts et n'avoir nulle past la force ■nécessaire pour obtenir l'avantage décisif. Sur l'immense ligne de bataille qui >va du golfe de Riga au Danube, il y a ':;|ion seulement des secteurs, mais des théâtres d'opérations très vastes et d'in-Hérêt stratégique très différent. I L'offensive précédente, déjà conduite f le général Brusiloff, se développait Kur< le théâtre le plus important, celui ®ui est la clef de tout le reste, sans en excepter même le front de la Dwina, pourtant si lointain. Elle avait débuté Jjar la très vigoureuse action de l'armée «e Letchytski contre Czernowitz, puis Kolomea et Stanislau. Elle s'est arrêtée à Halicz. Ce que nous devons espérer maintenant, en combinaison avec l'offensive actuelle dans la région de Lemberg à Halicz, c'est l'extension du mouvement à la rive droite du Dniester. Rappelons-nous que c'est par les progrès . fréalisês sur cette rive droite que sont tombées successivement toutes les lignes • 'Jde défense données par les affluents de jlgauche jusqu'à la ligne allemande ac-..vjtuelle.I A mon sens, écrit le général Berthaut ■dans le Petit Journal, il serait préfé-■rable de voir l'offensive russe gagner k>ar la gauche, se prolonger dans les ■Darpathes et' s'étendre en combinaison ^mvec des opérations en Roumanie, plu-Btôt que gagner par la droite sur le ^Ktockod et en direction de Kovel. Une ■forte avance en Galicie déciderait de proche en proche du sort de tout le res-ë;,%e. Ceci dit au point de vue spécial des ^■•pérations en Russie. Mais, au point de ■sfrue général, l'important est que l'action gjSI'iisse commencée reste soutenue. Les |Biommes ne manquent pas, si on peut les ^Brmer et les entretenir. Même sur la ^arès grande partie des lignes où l'offen-^fcive ne se produirait pas, des corps d'ar-^■née ennemis ne seraient pas moins re-^Ëenus. Il suffit à l'heure actuelle d'op-^Roser partout aux Allemands une bar-^■ière solide, et dans un temps forcément Himité, si l'équTlibre existe encore, l'ar-'imée américaine interviendra pour le dé-^■ruire en notre faveur. ■ Il semble d'après le dernier comriiuni-;s. ■qué russe que les souhaits de l'excel-■ïent stratège français soient sur le point de se réaliser car l'offensive s'étend de , plus en plus vers le Sud ; des attaques l'Jpont eu lieu en effet dans la direction de ^B)olina, au nord-ouest de Stanislau, où ■Sos alliés ont rejeté l'ennemi de ses po-^■itions dans le secteur de Jamnica-Pa-Hgiecna; encore plus au sud, dans la ré-- gion de Bohorodczany des détachements ^^fevant-garde capturèrent un poste avancé de l'ennemi dans la direction de Ljiakhoure-Dzwiniacz, et le dernier village fut occupé. Suivant le communi-qut officiel de dimanche, dans la direction de- Kovel, au nord, l'en-; -nemi fit une attaque au gaz, mais le gaz IN8® dissipa avant d'atteindre les tran-<chées russes. Dans la direction de Zloc-|;i2ow, au nord de Brzezany, l'ennemi con-■|re-attaqua avec violence sur le front de Hodow et dans le bois à l'ouest de ■Koniuchy dans le but de déloger nos al-1" s des positions capturées au cours de la bataille du 6 juillet. Mais les attaques j||»urent repoussées. cours des batailles du 26 juin (6 1" Hat?) dans la région de Koniuchy une a°t^e fut prise par les autos blin-belges,qui allèrent jusqu'au fil bar-ennemi. Dans une de ces autos le et deux soldats furent tués. ■ m" Chine un coup 'de théâtre vient do I m '\ se produire : Je jeune empereur qui a occupé le trône pendant à peine huit jours, a signé un décret d'abdication et le général Hsang-Shun, auteur de cette aventure, a donné sa démission. Les ré publicains occupent actuellement des positions stratégiques au sud et à l'ouest de la ville. Quant à Hsang-Shun on ne croit pas qu'il ait beaucoup de chances de se tirer d'affaire, car il ne lui reste qu'une petite troupe de fidèles, le gros de son armée l'ayant déserté. Après une bataille à Lang-Fang il a battu en retraite vers Fengtai, un nœud important de voiles ferrées à une quinzaine de kilomètres de Pékin. Les républicains s'approchent de la capitale par le sud-est et le sud-ouest et toute retraite par le chemin de fer de Kalgan est coupée par une armée républicaine qui garde la passe de Nankow. Une grave crise politique, dont les conséquences peuvent être d'une importance capitale, vient d'éclater en Allemagne. Le Kaiser est arrivé soudainement à Berlin et a convoqué le Chancelier, von Hindenburg, et Ludendorf, chef d'état-major généraL Ce dernier lui a rendu compte de la situation militaire générale qui semble ass'ez inquiétante par suite de la nouvelle offensive russe. Après le départ de von Hindenburg et de Ludendorf, le Chancelier est resté en conférence avec le Kaiser pendant une heure et demie. L'opinion générale en Allemagne est que von Bethmann-Holl-weg donnera sa démission et que dans sa retraite il sera accompagné de von Capelle, chef de l'Amirauté, et du baron von Roederen. Suivant les uns von Hollweg aurait comme successeur le Dr. von Helfferich, l'actuel ministre de l'Intérieur, et suivant d'autres la succession serait recueillie par von Bulow, ancien ambassadeur allemand à Rome, qu'on a déjà désigné sous le nom dû " Chancelier de la paix " pour le cas où le chancelier actuel viendrait à tomber.La crise s'est manifestée surtout au cours de la séance secrète du Reichstag, présidée par von Bethmann-Hollweg, samedi dernier. Le premier orateur, M. Erzberger, impérialiste et pangermaniste rabique. chef du centre catholique, exprima le malaise général qui régnait dans les milieux parlementaires au sujet de la situation militaire. Ce malaise, dit-il, s'étend à tout le peuple allemand. Après des discours rassurants du ministre de la Guerre et du chef de l'Amirauté, le débat fut continué par Scheidamann, chef du parti socialiste, qui demanda une déclaration non équivoque que l'Allemagne acceptera la paix sans annexions; d'autre part-le comte Westarp, chef des conservateurs, demanda une déclaration en faveur des annexions. Le Chancelier parla alors pendant une demi-heure, après quoi le grand comité s'ajourna jusque lundi. Le discours du Chancelier produisit un désappointement général; il ne fit que répéter ses'déclarations au sujet de la situation militaire et de la question de la paix. Il refusa de s'engager pour une politique de paix sans annexions ou indemnités. La situation ne roule cependant pas uniquement sur des questions militaires ou de paix, écrit la Kôlnische Volkszei-tung; car outre l'introduction du système parlementaire, et l'introduction immédiate du vote en Prusse, les social-démocrates demandent la nomination immédiate des principaux députés aux postes ministériels. On croit que cette activité -subite de M. Erzberger, qui demande également l'introduction du système parlementaire., doit être mise en rapport avec les tentatives de Herr Bachem pour faire signer la paix par l'intermédiaire de l'internationale catholique,, depuis que l'internationale socialiste a si lamentablement échoué. Nos lecteurs s'en rendront compte dans l'article que nous publions d'autre part. Les tentatives allemandes pour la paix Von Bulow à l'œuvre. — L'espoir all« mand dans l'Internationale cathc lique. — Von Bulow chancelier, Nous tenons de source sérieuse la nouvel que l'Allemagne met ses espoirs de paix ne seulement dans les manœuvres de ses sociali tes impériaux, mais aussi dans l'activité tri grande, quoique trop ignorée, de son ancie ambassadeur à Rome, le prince von Bulo-s Celui-ci, qui a épousé, comme on sait, ui Italienne de haute lignée, catholique comrr lui, se trouve actuellement à Lugano, c'es à-dire tout proche de la frontière italienn où tout un état-major de prêtres lui constiti une cour imposante. Le poste de chancelier de l'Empire sera la récompense de von Bulow s'il apportait l'Allemagne, grâce à ses relations dans monde catholique, la paix dont l'Allemagr a un urgent besoin. On a cependant répété, et depuis si Ion] temps, que l'on pouvait s'attendre à ui paix prochaine qu'on finit par ne plus croire.Les bruits qui ont couru avec persistai ce dans ces derniers temps d'un " coup c tonnerre " prochain n'ont rencontré que pe de crédules. On a prêté à Mgr Heylen l'affirmatic appuyée sur des nouvelles d'Autriche qu'il : passerait quelque chose fin de ce mois. Li mêmes propos ont été tenus au Havre et e Angleterre. Notre confrère André Tudes< dans le Journal, a fait, pour ce qui concerr la Belgique, des pronostics rassurants. Doi on rapprocher de ces faits l'éloignement d< habitants des zones menacées par l'offej sive anglo-française ? L'événement annoni est-il d'ordre militaire ou diplomatique Nous ne pouvons nous prononcer sur li prévisions militaires et, considérés sous < rapport, les bruits auxquels nous faisoi allusion pourraient être de la même natu que ceux qui coururent à la même époqi en 1915 et en 1916. Ces bruits conduisirei . chaque fois nos espoirs jusqu'à la veille ( la campagne d'hiver pour nous faire dire " Ce sera pour le printemps prochain ! " A vrai dire, et puisque les succès militair sont toujours sujets à des contretemps c genre de celui de la défection de la Russi si nous devions ajouter quelque créan' aux racontars, nous appuierons notre foi si la nécessité pour l'Allemagne de sauver toi ce qu'elle peut et le plus vite possible. En effet, depuis l'entrée de l'Amériqi dans la danse et même en escomptant paix avec la Russie, l'Allemagne sait qu'el doit être battue. Les Etats-Unis s'apprêtei pour une guerre de longue durée qui de avoir fixé l'Allemagne sur son issue. D'aut part, la rupture des relations prononci contre elle par de nombreux Etats doivei avoir impressionné les milieux industriels 1 commerciaux allemands. Sachant cela, l'Allemagne doit se tenir raisonnement qu'il vaut mieux un mauva arrangement qu'un procès ruineux. El en est encore à user de toutes les manœuvri qui pourraient lui éviter un arrangemei onéreux auquel elle est cependant décid( en principe. Combien de temps dureront ei core ces manœuvres socialistes, russe catholiques et autres ? Nous ne le savoi pas évidemment. Ce que nous savons, c'e: que la carte que s'apprête à jouer l'Allem; gne est de couleur catholique et que c'e Bulow qui l'a dans son jeu. Si cette dernière tentative échoue, l'Ail magne fera des concessions. Evidemmen encore une fois, ce ne seront pas des-conce sions complètes. Ne nous attendons pas nous voir apporter la tête du Kaiser sur u plateau. Mais pénétrons-nous bien de cet-idée qu'à dater de ce moment, nous entreroi dans la phase critique la plus dangereus En effet, toute l'adresse de l'AUemagi consistera à faire vibrer en nous la corde hi manitaire, à faire porter sur nous la respoi sabilité du sang qui continuerait à Coule Tout ce que nous devons savoir, c'est qi l'Allemagne ira, si nous tenons, jusqu'au exigences des Alliés, estimant en fin c compte que quelque dure que soit pour el la saignée, elle sera préférable à toute soli tion retardée qui ne lui laisserait plus, su vant la parole d'un de ses vampires, " qi les yeux pour pleurer ". 0—0 Les réserves de l'Amérique On télégraphie de New-York : C'est avec raison que nos alliés comptei sur notre concours financier immédiat, c; nos réserves sont impressionnantes : Nous possédons en numéraire en nos banques £ 1.486.118.0c Dépôts individuels dans nos-banques. . .. 22.773.713.0c Dépôts dans nos caisses d'épargne -.. .. 7.111.546.0c Soit au total .. .. £ 31.430.377.oc •S Ce qui correspond à 157 milliards ir= millions 885 mille francs. PATRIOTISME ET BEULEMANSISME Le Belge a un petit travers. Il aime ~ à se diminuer à ses propres yeux et partant à ceux des étrangers. Bon nombre de nos " jas " se consolent du moindre désagrément qui leur arrive par cette Le -sentence : " Cela n'arrive que dans l'ar-n mée belge." Ceux qui se targuent d'un esprit primaire traduisent " A.B." par "Armée bête". La lecture du Feu, l'ad-v mirable livre de Barbusse, leur ferait un ie bien immense en leur prouvant qu'il y ie a pis que chez nous-t- Je saute une vingtaine s'exemples simi-s, laires pour arriver à l'extrême.Je connais 1e une institutrice belge, une femme donc qui est chargée de former l'esprit de nos enfants, de leur inculquer l'amour a de la patrie, qui affirme placidement que e les Belges ne sont qu'à demi-civilisés et en arrière sur le progrès d'un demi-siè-r_ cle. Cette aimable personne habite l'An-ig gleterre, notez-le bien. y Nos écrivains, pas les meilleurs, mais i- ceux qui sé font le plus aisément lire, le coopèrent avec entrain à la démolition u de la respectabilité nationale. Il y a quelques mois, un théâtre de Londres hé-n bergeait une troupe française qui avait assumé la mission d'initier les Anglais aux charmes de la revue continentale. Deux acteurs belges y renouvelaient la scène inévitable du piot et de son ser-(.. gent. Rien n'était plus lamentable. C'est >s à peine si on parvenait à sourire- C'était 1- comme une profanation de ceux de Lié-:é ge et de l'Yser. M. Beulemans était avant la guerre une personnage aussi sympathique qu'in-tempestif, et Paris croyait que tous les Belges habitaient le " Bas de la ville " ie et parlaient le Ruehautois. La France ne semblait pas s'apercevoir que Maeter-le linck, Lemonni-er, Eeckhoud, Verhae-:: ren, etc., qui, par la simple magie de leur talent, prenaient une place prépon-2S dérante dans les lettres françaises, étaient belges. Après l'Yser, l'étranger e> ne demandait qu'à esfimer, à connaître 'e mieux ces gens qui n'avaient plus fait parler d'eux depuis près d'un siècle, et j il s'est trouvé des héros de l'arrière pour le déterrer tous les Beulemans, les Zoete-[a beek, les Zonneslag ensevelis et brailler : le " Qui veut du belge? En voilà! ", it alors que la France et l'Angleterre sor-it taient tous leurs livres et tous leurs dra-ce mes et tragédies de fierté et de glorifica-;e tion nationale ! ^ Merci, messieurs, au nom du pays, et 3 | merci au nom de l'armée ! Ie La Revue hebdomadaire a ouvert une js , sorte de Tribune libre intitulée : Com-le : ment les civils peuvent-ils le mieux ser-;s vir le pays? M. M. Turmann, profes-it seur à l'Université de Fribourg, y prend :e la parole pour nous dire le Rôle des 1- ' Français à l'étranger. s> Tout ce que ce bon patriote dit s'adres-ls se aux Belges aussi bien qu'aux Fran-3t 1 çais. ^ M. Turmann recherche d'abord les régies qui, au point de vue patriotique, 3_ , doivent diriger la vie intérieure des ci-vils et les ramène à trois points essen-3- tiels : à 1. Aœroître l'intensité de notre amour n pour la patrie. ;e 2. Instruire notre patriotisme. 3. Etre résolu à toujours affirmer no-tre patriotisme. j_ Il n'est pas besoin de dire, tant la a- chose est évidente, que cette affirmation r. doit d'abord se traduire p>ar la volonté ie d'accomplir exactement tous nos devoirs x civiques et militaires- Mais cela ' ne le saurait suffire. Notre patriotisme doit le être digne, exempt de toute compromis-sion et calme : qu'on sente en lui le ^ principe inspirateur de notre vie, mais qu'il n'ait rien d'indiscrètement exubérant ou de maladroitement agressif. Une phrase, suivant le ton dont elle sera dite, un acte, suivant la façon dont il sera exécuté, révéleront mieux à ceux qui nous entourent la sincérité et la force de !t notre attachement patriotique que des tr cris et des allures quasi-théâtrales. Parlant ensuite de la vie extérieure des civils résidant à l'étranger, le distingué professeur souligne trois autres règles. 1. Nous souvenir toujours que la Belgique est en guerre. l0 2. Nous souvenir que les étrangers, généralisant rapidement, jugent souvent o la Belgique sur les Belges qu'ils voient 6 et entendent. Ce défaut est quasi-général. Tel ex plorateur qui a passé deux heures à Bergen-op-Zoom dit : "Ah ! la Hollande, quel triste pays ! " Tel voyageur qui a logé une nuit à Valenciennes s'écrie : " Il n'y a pas de bons hôtels en France!"Soyons surtout discrets dans nos distractions et dans nos plaisirs. On s'offusque parfois, tant en France qu'en Angleterre,, de l'insouciance apparente des Belges. Les étrangers ne se rendent pas compte que beaucoup d'entre nous vivent dans une sorte de stupeur, de torpeur bienheureuse,bercée par la constance d'une hospitalité admirable. Ils ne songent pas que c'est lorsque pour eux les heures d'angoisse se seront évanouies, que la plupart d'entre nous vont se trouver devant des ruines- et des deuils qu'ils ignorent maintenant, cramponnés à cette suprême force humaine : l'espérance. 3. Nous souvenir enfin que nous devons^ être, autant que possible, des traits d'unic)n entre la Belgique et le peuple au milieu duquel nous vivons- A quoi nous aura servi l'épopée de I9I4 si,par des maladresses successives, par un manque de respect constant de nous-mêmes nous avons négligé de profiter des avantages que nous offrait l'admiration universelle. Prenez exemple sur les Anglais. Ils sont convaincus d'avoir tout seuls gagné la bataille de Waterloo ! L'orgueil national est l'essence principale du patriotisme. Parlons bravement de nos gloires et cachons sagement nos défauts. Que ceux qui parlent Beulemans profitent de leurs loisirs pour apprendre le français. Ceux qui nomment le premier venu Our greatest ont raison. Pourquoi ne dirions-nous pas cela de nos ministres, de notre eouver-ment ? Quand nous serons rentrés chez nous, il sera toujours temps de leur dire que nous nous sommes trompés... par patriotisme.REMY RADESKA. o—o Le cynisme et l'imbécillité germaniques La "germanophobie" du cardinal Mercier ! Un télégramme de Zurich au Matin dit que Herr Zimmermann, secrétaire d'Eta aux Affaires étrangères, a annoncé à la Commission principale du Reichstag que le gouvernement impérial a fait des représentations au Saint-Siège au sujet de l'agitation germanophobe du cardinal Mercier! Nous n'avons aucune raison de douter ajouta le sot personnage, de la loyauté et de la bonne foi du Saint-Siège." Ah ! cela, Herr Zimmermann, croyez-vous donc que la Belgique puisse être indifférente a ce que vous lui avez fait, "vous autres Allemandes . Faut-il que votre présomption imbécile soit arrivée à un paroxysme inconcevable pour croire que parce qu'Allemands tout vous est permis et qu'on doit accepter, comme de Dieu lui-même les maux qu'il vous plaît d'infliger à autrui ? Alors vous imaginez, pauvre sot, que les Belges pourraient être germanophiles ? Pour qui nous prenez-vous donc, ô surhomme ? Ne craignez rien, le cardinal Mercier prêcherait des convertis s'il faisait de l'agitation germanophobe. Son succès, heureusement n'est dû, tout comme celui de Max et dé quelques autres qui peuplent vos prisons qu'à un patriotisme irréductible dont vous mesurerez les effets tôt ou tard. Vous êtes-vous demandé, Zimmermann, combien de familles belges sont indemnes d une cruauté injuste de la part des vôtres avant de nous faire grief de ce qu'on vous haïsse aussi cordialement ? jGSBuBiaBiaâiBi Les traîtres Pcrnr les traîtres, qui n'ont pas craint de mettre leur main dans celle de l'oppresseur de leur patrie, ni de projeter une ombre aussi douloureuse sur la fière attitude de leurs concitoyens, l'heure de 1 expiation sonnera, lorsque sonnera pour les autres l'heure delà délivrance. La patrie libérée leur demandera compte alors de leur conduite, et la protection allemande, dont ils se'prévalent aujourd'hui, ne les préservera pas du sort qui les attend. Les Ministres belges. Sainte-Adresse, 4 avril 1917. Rapport au Roi, Moniteur belge du 13 avril 1917.

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