La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 23 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r20rr1qn91/
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LA METROPOLE D'ANVF.RS PARAISSANT PRnVTSOT'RFMFNT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 23 FEVRIER 1915. MO. KJ. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. journee de calme. LEGER RE.CUL EN ALSACE. PARIS, 22 février.—COTnmunique officiel de 15 heures:— Il n'y a rien d'important à ajouter au communiqué publié hier soir. ' Entre l'Argonne et la Meuse, à la lisière du boiô àa Cheppy-, nous «yons emporté une des tranchées ennemies et étendu nos positions. A Epàiges nous avons gagné du terrain sur un point, et nous nous sommes repliés légèrement sur un autre point. Des combats d'infanterie, dans lesquels l'ennemi engagea trois régiments, ont eu neu. En Alsace, sur .les deux riyes de la Fecht, nos postes avancés se replièrent sur notre ligne principale, que nous occupons fortement. L'ennemi attaqua en formations serrées et profondes, qui lui valurent de fortes pertes.— îïeuter. AUTOUR D'YPRES. efforts acharnes des allemands. AMSTERDAM, 22 février.—Le correspondant dn " Tr.2gra.af " à l'Ecluse dit que la semaine dernière u y a eu des combats acharnés sur le front d'Yprës et le canon fut entendu même pendant !a nuit. La batai le fut surtout violente, d'abord dans le bois de.Becelaere-Zillebeke, près de la \oie ferrée d'ipfles a. itou eks, et ensuite ie lonf,' de la partie méridionale du canal de Dix-mude, dans la région de Bixsohoote. U out des A.Ismands est toujours l'occupation d'Ypres. qui semble imprenab e par suite des conditions naturel.es de ia' région. De nombreux blessés sont arrivés à Roulers et à Courtrai. D'autres1 ont été envoyés à Deynze et Gand, et d'autres en Allemagne. En vue de l'activité sur le front pendant la semaine dernière, ii y avait 5000 Allemands à Roulers.—Reuter. LES ALLEMANDS SE RETIRENT DE VERMELLES. nouveaux renforts. AMSTERDAM,. 22 février.—:Une dépêche de Dunkerque ait que depuis quelques joins ies violentes attaques allemandes ont cessé. A Ver-meiles, où les trou, es françaises et anglaises ont fait des attaques acharnées, l'ennemi a battu en retraite de plusieurs centaines de mètres. Bully, à l'est de Lens, avait été évacué pour un court laps do temps par nos troupes, mais fermement secondée par l'artillerie piacée sur les hauteurs de Tevii.ie.s, les forces al.iées repoussèrent l'ennemi jusque Liévin. Sur .es rives de la Lys,-où de grandes étendues de terre sont encore inondées, ues combats désespérés ont eu lieu, "spécialement près de Warne-ton, où les Allemands ont jeté des ponts au-dessus di canal de Lille. Des renforts considérables sont arrivés, mais ne se trouvent pas encore dans la ligne de combat; on lés gardé en réserve. Tout le trafic par chemin do fer a été suspendu pour une quinzaine pour les besoins de l'armée. Les lignes de Béthune à Arnientlères et Lens ont été détruites. Des forces considérâmes allemandes ont passé par Louvain allant dans la direction du sud et de l'ouest. La gare a été fermée au public et gardée par un grand nombre de soldats. Les autorités allemandes ont l'intention de réquisitionner tous les grands monuments pub.lcs de Louvain. pour le 1er mars, en vue d'en faire des hôpitaux.—Central News. VER^TON ALTEMûND^. BERLIN, 22 février.-—Communiqué officiel du grand quartier-général :— Dans le théâtre occidental de la guerre, une autre tranchée ennemie a été prise hier à l'est d'Ypres. Les contre-attaques, sur les positions capturées restèrent infructueuses. Dans la région de la Champagne également, il fit relativement calme hier. Le nombre de pri-s )»«iers pris par nous.au.-cours des derniers com-bats dans cette région-se sont augmentées jusqu'à atteindre quinze officiers et plus d'un millier d'hommes. Les pertes sanglantes de l'ennemi se sont montrées extrêmement élevées. L'ennemi a fait également une attaque infructueuse sur nos positions à l'est de Verdun, pendant la nuit. - Dans les Vosges, les villages de Hochrod et de Stossweier furent pris après un court engagement. En dehors de r-e^a, il nry a rien d'important a signaler.—Wireless Press. LES ALLEMANDS DE BELGIQUE. ordre de rejoindre! AMSTERDAM, 22 février.—Le " Maasbode " apprend que tous les Allemands en état de porter^ :es armes, et habitant en Belgique, ont reçu i ordre de rejoindre lorsque la nécessité se fera: sentir. Soixante Be'ges ont été arrêtés à Fouron-St. • uuin près de Visé, au moment où ils allaient passer la frontière hollandaise. correspondant du journal à Maastricht dit roc»-1 ^rai". charge de canons endommagés est passé par Liege venant de Zeebrugge. Un autre îwT«ar!ec soldats grièvement blessés du nord ue ia rance, jl un troisième avec 300 prison-tàlu guerre, y compris quatre officiers, sont également passés. snn, Belges, sujets au service militaire, o'vlJl j 63 aT,Lle&e- ave'- an« escorte de soldats ti^v^i Ils avaient été arrêtés sur la fron-werç belge.—Reuter. U SERBIE INDOMPTABLE. elle peut mettre en ligne encore 300.000 hommes. menffévrier.—Un officier serbe actuelle-«SJL T "8 a déclaré à un réprésentant du 3erhî <?u™al" qu'après trois ans de luttes la ' i 6 est Dieu pourvue de munitions et qu'elle Centra" Xe6 îllet,tre eQ 300,000 hommes.— n, aPPrenons avec regret la mort d u com- rroto-a? Georges Le Marinel, un de nos Congolais les plus distingués. p«*aL'auditeur militaire de la Flandre, M. de oote. ©et mort subitement à Furn.es. AEROPLANES ALLEMANDS AU-DESSUS DE L'ESSEX. ils cassent quelques carreaux, Les Allemands, qui n'ont guère profité dw leçons des raids précédents, ont essayé dimanche soir un nouveau raid, cette fois dams le comt< d'Essex. Un aéropiane, d'autres disent deux ont survolé quelques villages du comté, mais sani aucun résultat. Un des avions apparut au-dessus de Colchestei à 8 heures 40, dimanche soir. Il jeta une bombe qui tomba derrière des villas à Butt-road. L'aéro plane passa au-dessus de la ville, venant du nord est Par suite de l'obscurité de îa nuit ii xul impossible de le voir. Plus tôt dans la soirée, vers huit heures, trois bombes furent jetées à Braintree. Ici encore, par un hasard heureux, peu de dégâts furent causés aux propriétés privées, et personne ne fui tué ni blessé. On croit généralement que dans cette attaque il n'y a eu qu'un seul aéropiane. On dit qu'il a passé de Cambridge à Colchester, en passant au-dessus de Braintree et 'Brightlingsea. Quoique l'émotion fut assez forte à Colchester il n'y eut aucune panique. Dans certaines parties de la ville on ignora même complètement l'incident. L'explosion de la bombe dans Butt-road, près de la caserne d'artillerie, fut distinctement entendue à une certaine distance, mais les habitants ne furent guère alarmés. Les occupants des villas se saisirent, mais comme l'explosion ne fut pas suivie d'autres et qu'on put* s'assurer que personne n'était blessé, l'émotion fut vite dissipée. L'explosion a brisé plusieurs fils télégraphiques et des soldats qui allaient voir ce qui se passait s'y empêtrèrent. Le sergent Bedjohn, qui habite Butt-road, déclara qu'il était assis avec sa femme dans la chambre de devant de leur maison et allait se mettre à table, lorsqu'une violente explosion se produisit derrière la ma'son, suivie aussitôt de la chute de bo:s et de ferrailles., La porte donnant de la cuisine dans le salon fut lancée dans la chambre de devant, des balles de shrapnel allèrent frapper des peintures 'accrochées au mur, mais ni lui ni sa femme ne furent touchés. La eu sine fut complètement démolie et les meubles réduits en pièces; l'escalier fut également endommagé. L'enfant qui dormait à l'étage ne fut pas blessé et dormait profondément malgré qu'une*partie du plafond de la chambre avait été détruite. Une balle de shrapnel brisa le manchon du bec de gaz dans le salon. Dans le jardin un trou profound mesurant lm 50 avait été creusé, et la terre avrfit été projetée sur les toits et contres les vitres des maisons environnantes. Plusieurs maisons dans le voisinage eurent leurs carreaux brisés. Le bruit du moteur fut entendu clairement et l'appareil disparut dans la direction de Harw-'ch. On dit qu'une bombe a été jetée ée^lement entre Marks Tey et Kelvedon. La bombe jetée à Braintree est de forme conique et mesure à reu près un mètre de longueur. EVe fut remise entre les mains de l'autorité militaire. Deux bombes incendiaires furent jetées à Braintree, et une t"ois;ème tomba à Coggeshall. Personne ne fut tué: 'es deuv bombes de Braintree tombèrent en dehors de la viUe. Personne ne semble avoir vu l'avion ennemi, quoiqu'un ait entendu distinctement le bvuit du moteur. On dit qu'un aéroplane eng'ais est parti à 'a poursuite de l'avion allemand et oue c'est grâce à cela oue ce dernier a disparu aussi rapidement. Les dégâts à Cpggeshall sont peu importants. LFS PArv*. AEPTENS P^FC^D^NTS. Jusou'ici les Allemands ont effectué t-ois rai^s, notamment: le 24 décembre, un aéroplane allemand jeta des bombes sur Douvres; 'e 25 décembre un autre apparut au-dessus de Sheerness, et fut mis en fuite; le 2f> janvier des navires aé-ie-xs attaquèrent Ya-mouth, King's Lynn, Snettîshàm et d'autre vi'les et villages du N<v-folk. Deux redonnes furent tuées à Yarmouth et deux à King's Lynn. LES REPRESAILLES ANGLAISES. a la chambre des communes. LONDRES, 22 février.—Lord Charles Beres-ford a posé cet après-midi au chef de cabinet, en la Chambre des Communes, la question annoncée au sujet de la nécessité pour le gouvernement britannique de placer tous vivres et matériaux bruts employés par l'industrie allemande sur la liste des artic.es considérés comme contrebande absolue, en réponse aux méthodes nouvelles employées par l'Ai remagne dans son "blocus," et d'envoyer une note commune signée par les Alliés, afin de hâter la fin de la guerre. M. Asquith a répondu:—Les gouvernements alliés examinent quelle action ils pourraient exercer en guise de représail'es contre la méthode allemande d'attaquer et de détruire tous navires marchands al iés et neutres, sans avertissement et sans tentative pour sauver la vie des civils et des équipages innocents. En attendant qu'une décision intervienne, décision qui, je l'espè-e, pourra être b'entôt annoncée. je ne puis faire aucune déclaration au sujet de la natu-e et de l'étendue des mesu-es à prendre, ou au sujet de la forme dans laquelle la déclaration sera faite. Lord Charles Beresford.—Y aura-t-il une note commune ou une note ang'aise spéciale? M. Asquith.—Je ne puis rien dire encore, sinon qu'il y aura une note anglaise, mais j'espère qu'il y aura une note concertée. LES ARSENAUX AMERICAINS. travail de jour et de nuit. WASHINGTON, 22 février.—On no peut déguiser le fait que les départements de la guerre et de. la marine traivai lent actuellement à toute pression, quoique les fonctionnaires refusent de dire si cela provient de la crise eu Europe ou de l'imbroglio mexicain. Dans les chantiers navals, spécialement sur la côte de l'Atlantique, on travaille nuit et jour, et l'on remarque la même activité dans les arsenaux, où la fabrication des munitions, surtout pour l'artillerie de campagne et de la côte, est poussée avec une plus grande ardeur que cela n'a été le cas depuis la guerre hispano-américaineS'il peut être prouvé de façon indiscutable que 1' " Evelyn " a été coulé par une mine près de Borkum. l'on croit généralement ici que l'administration sera forcée de réaliser les menaces de la note américaine. Les milieux officiels refusent de donner la moindre indication de l'attitude que prendra le. gouvernement, mais font ressortir que la note ne sera pas une vaine menace.—Central News. — Le " Frankische Volksblatt" ("Gazette populaire de Franconie ") a été suspendu pendant trois jours par le gouvernement bavarois pour avoir accueilli un article sur lo cardinal Merci* r l'MAN HATGESCHOSSEN!' douzieme rapport de la commission officielle belge d'enquete. VOLEURS ET PILLARDS TEUTONS Nous publions ci-dessous le douzième rapport de la Commission d'enquête (officielle belge) sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre:— Le Havre, 20 janvier 1915. A Monsieur Carton de Wiart, Ministre de la Justice. Monsieur le Ministre,—La Commission n'a encore accompli qu'une partie de sa tâche. Cependant elle croit opportun de formuler dès maintenant oertaines conclusions générales qui se dégagent des faits résumés dans ses précédents rapports. On a suffisamment rappelé depuis le com-nienoement de ia guerre 1 opinion des écrivains milita.res et même des hommes d'Etat allemands sur la nécessité de dévaster les pays envahis et de terroriser leurs populations, en vue d'amener leurs gouvernements à solliciter ou à accepter une paix onéreuse. Les excès do l'armée allemande en Belgique montrent où. peut condu.re cette thèse barbare quand on en a pénétré officiers et soldats. Pendant les derniers siècles, les coutumes de la guerre n autorisaient que le sac des places tortes prises d'assaut. Dans la guerre actuelle, il suffit aux Allemands de ce cri, poussé par un soldat, peut-être ivre ou assoiffé de pillage: " Mail ha* pes^hoss'en ! " (on a tiré), pour que "a localité soit livrée sans contrôle, sans délai et sans rémission, à toutes les fureurs de la soldatesque. "Quand un habitant a tiré sur un régiment, d'sait un soldat à Louvain (1),. la localité appartient aux soldats du régiment." Instantanément, les soldats se mettent à tirer des coups de fusil, dans les rues et sur les habitations, tantôt au hasard, tantôt contre les malheureux qui essaient de s'échapper ou de se réfugier dans leurs caves. Us enfoncent 'es portes des maisons à coups de crosse, et alors comme,p^-e 'e piTage, qu débute généra'ement par I absorption du contenu des caves. Sur ce dernier point, les officiers rivalisent" avec les soldats et il n'est guère de bourg dans l'aisance ou. ap'ès le départ des envahisseurs, le sol ne s?jt jonché de boutePles vides et brisées. Les p dards montent ensuite aux étages, les soldats tont main basse sur tous les objets de quelque valeur, b j ux, argenterie, linge, vêtements, literie, argent monnayé, bil'ets de banquo et titres au porteur découverts dans les coffres-forts évent és. Les offioie-s de tout grade ne dé-dai.(?nont pas de préleve- leur part. Le fait est attesté par d'innombral^es témoins. Pendules et pianos, objets d:art et meuVes de prix, s entassent dans des charettes et d^s fourgons a destinations de l'A'Vmagne. Tout ce qu on ne peut emporter est brisé, déchiré, sali de la taçon la plus ignoble. Dans des lettres et des carnets de campagne sarsis sur des prisonniers ceux-ci se va.nte;<t du butin dont ils ont pu s emparer et se lé ic'tent des facilités qu'on leur a données a cet égard. Il faut observer que ces opérâtes se font systématiquement et par o-dre. Nous avons rapne e précédemment qu'à Wesemael un nortnete so dat. restituant à une religieuse "pour ses pauvres," une modeste somme dont il s'était empire dans une maison particulière, lui disait: "Il e". 'nais ip mu<S "ps „n volPUv i\ombreux s^nt les témnien>*e.»s attestant nue le sac de certa.^es localités s'est opéré d'ap-ès dps ordres supérieurs, suivant un plan arrêté d'avance. La mise au pi1'âge est générale d-ans les maisons abandonnées, mais la nréspn^e des hafr-tants n y est pas toujours un obstacle. On sait oe qui attend cuv nui réclament. Ce que les Allemands déda'pnent d'émrjO'ter est parfois abandonné à la 'ie de la popu'ation. Ap-ès le pillage. l'Incendie, qui semble souvent avoir objet d'effacer la trace des déprédations. Il est allumé systématiquement, rue na -u». n l'a'^p de wm-cs h pô'-o'p. /de g'-e^ad^g, do fusées et d'ingrédients spéciaux, par des incendiaires à la suite de chanue détache-me.nt. On tire sur les civils qui cherchent à cmribatt-e 1 é. ement destructeur, et comme à Sempst (2), à Férent (3), à Louvain M), à Liège (o) et a Dmant (6), on pousse dans les flammes les ta milles qui cherchent à fuir leur toit embrase. , ; En même temps se poursuivent les arresta- ! f;°rc " V""i-«s On cho sit p?rmi 'es notab'es, eveaues, bourgmestres, échevins, curés, msti- 1 tuteu-s, etc., des otages (7), oui répondront sur ! leur v-e non seulement des agressions à main armee commises par leurs concitoyens, mais encore des actes i.piputab'es à des m'ifrires notamment ouand ceux-ci ont endommagé des voies et communications, des fils du télégraphe ou du tfdéohone (S). Certaines proclamations nous le disent, en termes fo-n-^s: Les innocents ; paieront a délaut des coupables. 1 mise d'olages n'arrête pas le massacre des habitants c/ui ont encouru le soupçon ou excité : la mauvaise humeur d'un soldat. Les femmes I et même les enfants ne sont pas épargnés. Ce oui reste de la population mâ'e. les mains liées dernere 'e dos. est poussé à coups de evosse dins une og'ise ou quelque autre local, où on I abreuve '"'goo-n mes; enfin on la chasse comme un troupeau, soit pour jouer le rôle d un boucher vivant en tète d'une colonne exposée au feu de l'ennemi (nous pouvons citer , d'innombrables cas), soit pour la diriger finalement sur TAPemagnè, où on la forcera d'éxecuter certains travaux, comme à Tépooue de l'esclavage ant que, et où, suivant des témoignages qui nous sont récemment parvenus, elle est traitée d une manière tout à fait inhumaine. Les temmes. ouand e'ies ne sont pas expulsées en massif sont laissées avec leurs enfants dans Jeur8 habitations dévasV-ps. mais exposées à d infâmes outrages dont -ous n'avons que trop entendu les pén bles cci^s. Ce n'est pas cependa- que les organisateurs de ces p-etendues représ riPes aient toujours été de mauvaise foi. A force de répéter que .la population civile rêve invariablement de les égorger, les Allemands out fin par s'en persuader eux-mêmes. On a constaté que les troupes vivaient, a cet égard, sous une perpétuelle obsession. (A suivre.") (1) Séance du 26 septembre 1014. (2) Séance du 15 septembre 1914. (3) Séance du 4 septembre 1914. (4) Séance du 31 août 191 1. (5) Séance du 25 septemb-e 1914. (b) Séance du 30 septembre 1914. (7) Voir 6me rapport, proclamation affichée à Grivegnée. Les évêques de Namur et de Tournai ont été pris comme otages. Ce dernier, viellard de 74 ans, a été arrêté à la fin du mois d'août lors de l'occupation de Tournai par les Aile- 1 ma-nds. Vers minuit, il fut conduit à Ath avec | les autres otages, quelques prisonniers français et des individus arrêtés, comme détrousseurs de cadavres, tous encadrés par des soldats bavon-nette au canon. A Ath, les deux premiers jours, ils furent traités ignomlneusement, laissés sans couchette et sans nourriture. Un soldat même donna un coup de poing dans le dos de l'évêque pour le faire avancer plus vite. (Séance du 3 septembre 1914.) (8) Voir 6me rapport, proclamation du Gouverneur général von der Goltz. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. un expose du grand duc nicolas. LA RETRAITE^ DE MASURIE. PETROGRADE, 21 février.—Une dépêche du grand quartier-général dit:— Les Allemands, s'étant rendus compte, après une série d'attaques extrêmement obstinées et tenaces qui leur coûtèrent des victimes innombrables, de l'impossibilité de percer nos positions sur la rive gauche de la Vistule, se mirent en devoir, à la fin de janvier d'exécuter un nouveau plan. Après avoir terminé à l'intérieur du pays, la formation de plusieurs nouveaux corps, et décide d-3 continuer "le transport de troupes du front occidental en vue de les mettre en ligne contre nous, les Allemands suivant leur habitude invariable, firent usage de leur réseau parfaitement organisé de chemins de fer et mirent en mouvement des forces considérables en Prusse orientale dans l'intention de battre notre dixième aimée, qui occupait de fortes positions le long de l'An-gerap et des lacs de Masurie. Pour assurer .le succès de ce p.an les Allemands transportèrent également une partie de leurs contingents (les fronts de la Bzura et de la Rawka sur la rive droite de la Vistule. La concentration allemande en Prusse orientale fut révélée 1e 4 février, mais l'étendue de cette concentration ne put être établie que quelques jours plus tard. Ne pouvant, par suite du manque de voies ferrees, rassembler avec la rapidité nécessaire sur le front de la Prusse orienta.e, les forces indispensables pour s'opposer adéquatement à ce déve.oppement, nous décidâmes de retirer cette armée mentionnée plus haut, de la Prusse orientale vers la frontière et plus loin vers îe Niémep et le Bobr. Dans ce mouvement l'aiie droite de la dixième armée, pressée par de grandes forces ennemies et menacée d'avoir son flanc droit enveloppé, fut forcée de faire un rapide mouvement tournant dans la direction de Torna. Ce mouvement exposa le flanc du corps suivant, qui en conséquence se trouva dans une situation très difficile, et seuls des éléments isolés purent échapper. L'autre corps de la dixième armée se rejeta lentement dans les directions lui assignées, en combattant avec acharnement et sans cesse, repoussant vaillamment les attaques ennemies et leur infligeant de fortes pertes, sans compter que tout le temps il avait à surmonter les difficultés incroyables provenant de la neige qui couvrait es routes. Gommes celles-ci étaient complètement impraclicables, les automobiles de transport ne purent avancer et les trains d'approvisionnement furent retardés, n'atteignant souvent pas leur destination. •• Se rejetant lentement, pas-à-pas, le corps formant l'aile gauche de la Xme armée contint l'ennemi pendant neuf jours dans une région qui en temps ordinaire peut être traversée en quatre jours. Le 19 et le 20 février ces corps, se retirant par Augustowo, sortirent de la zone de combift et occupèrent les positions leur assignées. Actuellement les combats sur le front allemand continuent dans le voisinage d'Ossowiecs, sur les routes de Lomja à Edvabno, au nord de Kadzidlo, à mi-chemin entre Plotz'c et Plonsk. A plusieurs endroits ces engagements sont très acharnés. Au cours de ces derniers jours nous avons capturé un millier d'Allemands. Lin Galicie, le 19 et le 20 février, les Allemands, après un bombardement préliminaire d'une grande intensité, prirent l'offensive au nord de Gakliczyn (sur la Dujanec), mais celle-ci fut repoussée après trois attaques. Nos troupes, après un combat désespéré, ont capturé les hauteurs au sud-est de Tuchla et au nord-ouest de Seneczu. En Galicie du sud, l'ennemi a occupé Stanislau (à 112 kilomètres au nord de Czernowicz).—Reuter. 100,000 PRISONNIERS RUSSES? BERLIN, 22 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général :— Dans le théâtre oriental de la guerre, la poursuite après la bataille d'hiver dans la région de Masurie s'est terminée. Pendant le nettoyage au nord-ouest de Grodno et dans les bataihes signalées pendant ces der-' niers jours dans la région de la Bobr et de Naveff, nous avons fait prisonniers un général en chef, quatre autres généraux et environ 10,000 hommes. Jusqu'à présent nous avons capturé soixante-quinze canons, des mitrailleuses (nombre exact non encore déterminé) et beaucoup d'autre matériel. de guerre. Le butin total fait dans la bataille d'hiver dans la région de Masurie a atteint ainsi à ce jour sept généraux, plus de 100,000 hommes, plus de 150 canons et des quantités d'autre maté-i iel de toute espèce, dont le total ne peut eiicore être estimé. Outre des mitrailleuses, des canons de gros calibre et des munitions furent fréquemment enterrés par l'ennemi ou coulés dans les lacs. Près de Loetzen et dans le lac de Midimer huit canons de gros calibre ont été déterrés ou repêchés hier. La Xme armée russe sous le commandement du général baron Sievers peut être considérée comme •complètement détruite. De nouvelles batailles paraissent se développer à Grodno et au nord de Se:cha\vola. Les batailles signalées au nord-ouest d'Ossowiez et de Lowstra, comme celles à Prasnyscli, suivent leur cours. Il n'y a pas de nouvelles de la Pologne au sud de la Vistule.—Wireless Press. LE CAS DE L'"EVELYN." •une enquete americaine. WASHINGTON, 22 février.—Le consul des Etats-Unis a télégraphié au département d'état confirmant la nouvelle suivant laquelle le vapeur américain "Evelyn" a été coulé par une mine allemande près de Borkum. M. Bryan a demandé à MM. Page et Gérard, respectivement ambassadeurs des Etats-Unis à Londres et à Berlin, de lui envoyer des détails à oe sujet. Le " Lokalanzeiger" apprend de Brème que 1' " Evelyn," chargé de coton et parti de New-York à destination de Brème, a touché une mine vendredi passé au nord de Borkum et a coulé. L'équipage l'ut sauvé par un navire allemand. Le vapeur allemand " Austria," allant de Gothembourg à Bremerhaven avec un chargement de coton, s'est jeté sur la côte au nord de Vilcen. Des navires l'assistent.—Reuter. — M. Caillaux, à peine revenu d'Amérique, fait de nouveau parleT de lui. Se trouvant à l'hôtel International" à Lisbonne, il s'y est pris de querelle avec M. ISduardo Burnay, fils du comte Burnay. Une rixe a suivi dans laquelle l'ancien ministre des finances n'a pas eu, dit-on, l'avantage. — Le "Vorwaerts" annonce que le gouvernement allemand étudie les moyens de créer une prime aux veuves de soldats 'morte à la guerre oui se remariexon* I UNE LETTRE DE M. MAX A LA PRESSE BELGE. ■ ■ - i "je suis fier d'avoir ete des votres." Le bourgmestre do Bruxelles, M. Max. av-a.it reçu à l'occasion du nouvel an des vœux du Comité de l'Association de la Presse belge. U vient d'y répondre par l'admirable lettre que voici :— " Fort de Glatz, 15 janvier 1915. " Messieurs,— " Vous avez été assez aimables, à l'occasion du nouvel an, de m'adresser à moi, votre ajicien collègue, vos meilleurs vœux et vos témoignages de sympathie. J'ai été très ému de cette pensée cordiale dont je vous remercie de tout cœur. Je suis fier, Messieurs, d'avoir été des vôtres et je conserve comme un de6 meilleurs souvenirs de ma jeunesse celui de ma carrière dans le journalisme."La presse est chez nous le miroir vivant du tempérament national, de cet esprit courageux, de ce besoin de liberté et d'Indépendance qui est si fort ancré dans l'âme be'ge. Peut-être dois-je à votre contact ce caractère indiscipliné qui m'a mis en conflit avec les autorités allemandes." Le journalisme, a-t-on dit, mène à tout, même, comme vous le voyez, jusque dans les i forts de Silésie... " Mais ma conscience me dit que quand j'en suis arrivé là, je n'ai pas déchu du chemin de l'honneur et je vous promets que je ne sortirai i d-" •—ison que pour suivre encore la même : route... (Sé) AD. MAX." Inutile de dire que cette lettre s'adresse à tous les journalistes conscients de leur dignité et qui ont refusé de paraître sous le contrôle du censeur boche. Cette lettre est une leçon... pour les autres, les tristes domestiqués... LA MISERE_EN BELGIQUE. un million et demi de malheureux a charge de la bienfaisance. MELBOURNE, 22 février.—Les journaux publient un appel urgent de la Commission belge de secours, aaiessé à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande, pour sauver de ia famine et de la mort sept millions de Be.ges sans soutien qui se trouvent toujours en Belgique. ! La Commission déclare que la somme qui lui est nécessaire s'é.ève à 31 millions 250,000 francs par mois, et qu'il y a maintenant en Belgique 1 million 400,000 personnes absolument sans moyens. " Les Belges ont donné leurs viees, leur liberté, leurs proprié.és et leur pays natal," conclut l'appel, "le monde leur reîusera-t-il maintenant du payi? " La Commission demande à l'Australie de donner 1S millions 750,000 francs par mois, : ou l'équivalent de cette somme en vivres.— Reuter. la vie a turnhout. (Correspondance de la " Metropole.") ROOSENDAEL, 15 février (par courrier).— Sous le titre " Triste Besogne," la Métropole a pubdé le 10 février un article concernant le journal " De Kempenaar " paraissant à Turnhout sous la censure allemande. Nul ne sera étonné de l'attitude de ce pamph et quand on connaîtra la personna.ité de l'individu, répondant au nom de Jos. Splichael, qui est à la fois imprimeur, éditeur et unique rédacteur de ce chiffon de papier. 1je Splichael en question possède beaucoup p'us de fiel que de talent; c'est un très petit esprit, mais quand on saura que sa famille est originaire d'Autriche on comprendra quelles sont les raisons povfr lesquelles il fait cause commune avec les ennemis de la Patrie. Nos braves Turnhoutois, avec le bon sens qui leur est propre, commencent du reste à se méner de cette personnalité louche et tournent carrément le dos à ce fils de Prussien. Pour le rester la vie est assez txanquille dans la capitale de la Campine, où nos envahisseurs sont représentés de la façon la moins brillante par une garnison comprenant environ 450 hommes. Ce sont pour la plupart de ventripotents et vénérables pères de famille, véritables sacs à bière, rhumatisés, perclus et asthmatiques qui représentent l'armée du Kaiser. Us paraissent tous très ennuyés de se trouver ici, et inspirent plus de pitié q_ue de crainte car, renfermés chez eux, les Turnhoutois font des gorges chaudes en parlant de cette gr-r-r-r-ande armée dont les échantillons rencontrés ici ne sont pas bien terribles. Tous ces Teutons ont une confiance absolue dans la force de leur armée, et sont convaincus aue d'ici quelques semaines ils seront retournés dans leurs foyers, près de leur Gretchen et courront se fourrer des indigestions de " saucr-kraut."A les entendre parier, trois millions d'Allemands, ni plus ni moins, viendront d'ici quelques jours briser les lignes des Alliés! Mince! Les Turnhoutois ne se donnent même plus la peine de hausser les épaules et attendent, avec une confiance absolue le jour peu lointain où on pourra renvoyer tous ces Prussiens à leur choucroute. LES CORRESPONDANCES AVEC LA BELGIQUE. avis tres important. Une décision prise par les autorités compétentes interdit formellement aux particuliers le transport des lettres de l'Angleterre vers la Belgique par la Hollande. Toute personne trouvée en possession de correspondances s'expose à la confiscation de celles-ci et à un retard dans le voyage entrepris. En vue d'éviter tout inconvénient, les personnes résident en Grande Bretagne peuvent faire parvenir les lettres à destination de la Belgique au bureau de la Correspondance belge, Wounded Allies' Relief Committee, Grand Hôtel, Trafa gar-square, à Londres. Il est bien entendu que les correspondances ne donneront aucune nouvelle d'ordre militaire. IMPORTANT AVIS POUR LES BELGES VENANT EN FRANCE. LE HAVRE, 17 février.—A la suite de mesures nouvelles prises par l'autorité militaire française, aucun civil, à moins de circonstances exceptionnelles, ne pourra dépasser Dieppe vers le nord. Nous signalons la chose aux nombreuses personnes venant de Hollande et d'Angleterre et traversant le détroit dans le but d'aller embrasser un des leurs, officier ou soldat dans l'armée belge. Des mesures seront également prises pour que les Belges passant à Folkestone soient prévenus de ce qu'il est inutile de songer à aller à Calais, et aussi afin qu'un accueil convenable soit réservé à nos compatriotes passant par Folkestou». les belges en angleterre Nous tenons à rappeler à nos lecteurs la belle œuvre de " l'Enfant du Soldat," qui vit le jour en Belgique depuis le commencement des hosti ités. Nombre de personnes, s'étant engagées à verser i leur obole en faveur des enfants de ceux qui fi3 battent pour la Patrie, ont été forcées par les événements à prendre le chemin de l'exil. Celles qui se trouvent en Angleterre apprendront avec plaisir que Mlle Marthe SegeTS, dont l'adresse est Torrington-square, 57, à Londres, a été chargée do l'administration de ce comité et recevra, avec reconnaissance, toutes les sommes qui lui seront adressées à cet effet. * * * Une véritable petite colonie belge s'est con- ■ stituée à St Albans où nos compatriotes sont i'objet des attentions les plus délicates de la part des autorités locales, qui s'ingénient à leur adoucir les rigueurs de l'exil. Près de deux cents de nos nationaux habitent St Albans et y reçoivent le meilleur accueil. Samedi dernier un grand nombre dJentre eux furent .es invités du maire Mr B. C. Edwards, et de la lady mayoress. La réception eut lieu au Town Hall, où le très aimable Mr Edwards, entouré des membres de la corporation, en costume officiel, sut trouver des paroles, venant du cœur pour souhaiter la bienvenue à ses invités, sachant, avec une délicatesse allant au cœur de chacun, leur prouver la dette de reconnaissance de l'Ang eterre, et faisant renaître chez tous dos lueurs d'espérance. M. Lesage lui répondit au nom des rélugiés belges. La partie officielle étant terminée, les assistants eurent le plaisir d'assister à une parti« artistique. Le soir, à 8 heures, les invités se retrouvèrent à une cordiale réception dans la chambre du conseil de St Albans. Au nom des inembres de la corporation, l'aîderman A. Fau.kner vanta, en termes chaleureux, toutes les qualités de Mr et Mrs Edwards, dont il exalta tout le dévouement à la vieil e cité. C'est ensuite M. Paul Vekemans, ex-membre de la chambre des représentants, qui de façon vibrante et avec l'éloquence qui lui est particulière, fit un tableau saisissant des souffrances endurées • par notre petit pays, glorifia e rôle joué par l'Ang.eterre et trouva des paroles émues pour traduire les sentiments de tous Lee assistants envers a municipalité de St Albans. Après que le jeune René Overath se fut fait l'interprète des enfants l'assemblée se sépara, avec regret, aux cris de " Vive l'Angleterre." "Vive la Belgique." * » • Un groupement comprenant plusieurs centaines d'ouvriers belges vient de se constituer s-OUSM*e nom rï*' " Belgian Worlcmen's Assoeia-t,l0u- .. Le comité apporte son aide au comité des refug es de Birmingham et se met à la disposition des industriels anglais pour leur pro-I curer de la main d'œuvre belge dans les usines I « OUVTiers anglais sont en nombre insuffisant. 11 servira d'interprète aux ouvriers pou: éviter les malentendus et difficultés qu'ils pourraient rencontrer et pour leur rendre leur séjour en Ang eterre le plus utile possible. La " Belgian Workmen's Association " a décidé également de constituer un fonds de secours à la Be gique. La caisse sera alimentée par des cotisations réguLères consenties par les membres, par des dons, des collectes et par le produit de concerts belges qui seront organisés prochainement. L'association, qui a été fondée en dehors de tout esprit de parti, s'est de plus assure le puissant appui des principales personnalités de Birmingham. Adresse pour la correspondance: Belgian Workmen's Association, County Buildings, Birmingham. Les fonds doivent etre adressés au tresorler Mr. C. J L Hickling, manager de la Lloyds Bank, New^ street, Birmingham. pour les belges sans travail. Des arrangement ont été pris par le goavernoment britan-mauG pour orgauib-îr l'emploi des Bêle*- d*us l'induntrifl nri tan n i o. ue par I mt«»mcciiairc des bouites dn tra^il du noard oi Prado, et il €»t essentiel, dans l'intérêt même de înterm^fiaires^' Bclffos ne l'adressent pas à d'autres* of Trude a entrepris d'obtenir ponr les onTrièm ou onrneres b©l*<M qui cherchent de l'ourrare, des calairm et des conditions de travail, pour le moins aussi arantageu»** qne celles ofierte* par de bons patrons aux ouvriers anglais. Nous avons conclu un accord avec le Board oi Trade, par equel noue serons informés à des intervalles régulière den brenoli» dans lœquedla. il y . des oïm a'cnploi poux™, être acceptées par les Boljes. nrir^L „en ,™"urc de publier ci-deesona tu» precuerc liste d o tir es d emploi : ^ v „• ». hommes. Pour mach. .a arcoîlctcr Voor mach à deco!l<Ster. Pourtour, a revolver. Voor revolverdraaibanken. 1 our mach. à ratifier Voor Slypmacbienen. Pour mach a fraiser. Voor Iraiseermaclilenen. Pnnï • K°°r kleinschaalmachieM*. Pour mach. A mortaise- Voor hwkmacnienen. Jour mach. a percer. Voor boormachienen. Pour tourneurs. Voor draaier*. Pour tôliers. Voor blikelagers. | Pour monteurs. Voor monteurs. | Pour fondeurs de bronza. Voor kopereietere. icrur forgerons do toutes Voor smedere van aUc | oateçorica. aoorten Pour outilleurn. Voor B«rfe!maker*. »rmuriors. Voor geweermakers. P ur ann!ere* Voor mandenmakers. Voor lyne mandenmaiofi cordiere. Voor touwslagcre. Pour travailleurs en cuire. Voor lederwofkerc. îi^urs.P°"r- m;\tricc3- Voor matric-makere. Pour toutes catégories de tnu Voor wo'.werkera Tan aD» va il leurs en lames Boortcn. pZZl il„^n.?,Cter,e- u Voor breigoedwerk. Pour cnau&urea pr. hommes. Voor 6choenmakers vo*r „ , , . mannen it.-orvî8?,rlC' , Voor borstelmakers. travailleurs en epelter. Voor spoît-erwerkers. Pour d« instrumenta scicu- Voor v.etenachappoiyk» P^„r quœ' apparoatmakere. Pour Terrcries. Voor Glaawerk van all« soorten. _ , FEMMES. Toutes catugoiïes de travail- Wolwcrksters van alla leurs en laines. soorte.n. ia bro série. Voor borstel maaksters. nîr ]a_b*>nneterie. Voor breigoedwerk. tout Belge qui est en état d'accepter rt délire obtenir rî« 1 oi'vrag.i dans une do ces branches peut radr<x»ser au Laboui Exchange. ( athorine-street, Strand (1er étago), nu vue d'v lournir loue les détails au sujet de ses capacité. I-es femmes stre^ W °Seel" U 410 trar*'l à Great Marlborougli- Nous croyona savoir que des arrangement* spéciaux ont •:t<5 pris a Earl s Court, a l'Alexandm Palace Skating Rink, et au camp d Ldmontou,. pour les Belges réeidant dans cea rentres, et qu Ils peuvent s'y adres er pour y ioumir les reiuscigncmcnta nécessaires au 6ujet de leurs capacités. LE LIVRE D'ADRESSES DESEXILÉ5. 9 penop a ligne —Joindre le montant aux ordres. « » o HUBE1ÎT SNEYERS, de Montégnée-lez-Liége, attaché à la 85e, Bic d'artillerie, 5e div. d'armde Zo p3. deraand ndiesse do sa iemme. née Maria Swerlz.— Ecrire bureau du journal, rpOUTES personnes nouvant donner nouvelles -i. au 6uiet !o Gustavo Pietere, marchand de fruit*, rue d'Ou^t- ù Ostende, «ont pri/es d'un informer M. I'. M,, bureau du journal. Merci d'avauce. "VT0US mettons vivement nos compatriotes en i^l garde contre certaines agences de placement d'employés qui ne vi6ent qu'à leur escrqquor de l'argent. Ne verrez do cainionnement ou do garantie qu>veo »eS références leô plus sérieuses ! LA METROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans le " 8t*ndard," vendu chez touc lea marchand* de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à no? amie, de s'alionner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 44b. 4 ponr l'étranger, et de noua adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Le tarif d« annonces est de 9d. la ligne poisr lo " Livre d'edross-s de* exilés." payable d'avance, et pour tonte autr» publicité, h tarif du " Standard." Noun avons o«rert un : bureau dans l'immeuble dn " Standard," Fleet-street, 13J-A SIC., ouvert de 2 4 6 heures. En cae de denajuto r--' écrit, iendr* deux tiaksw à'um saoc

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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