La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 02 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pr7mp4wp6b/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. SAMEDI 2 JANVIER 1915. N°- 2. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. DUELS D'ARTILLERIE, METZ BOMBARDE. PARIS j«mv^er-—Communiqué officiel de 15 heures :— De la mer à Reims, les combats se sont ^qu'exclusivement bornés à des engagements d'artillerie. . , i 'ennemi bombarda sans aucun résultat le village de Saint-Georges, et la defense de tete de pont organisée par les Belges au sud de Dix- "l né vive canonnade tourna à notre avantage • ■atre La liassée et Oarency, entre Albert et Roye, et , ! iris la région de Vemeuil, au Blanc Sablon forés .te Craonnelle). Sur ce dernier point, nous démolîmes en outre quelques ouvrages allemands. .Dans la région de l'erthes et de Beauséiour, nous maintînmes nos gains du 30. L activité do l'arme d'artillerie de chaque cote fut lnter-oninuu pendant toute la journee du 31. Dans l'Argonne, l'ennemi M une très violente attaoue sur le Bois cîe la. Gruxie, le long de mesquo tout le front. Sur certains points, il gagna qu'elque 50 mètres, mais fut immédiatement contre-attaqué. . Dans la région de Verdun, il y a eu de violents engagements d'artillerie. Entre la Meuse et la Moselle (au nord-ouest de Pleuvy), pendant la nuit du 30 et le matin du :;J, les' Allemands effectuèrent sLx violentes on ne-attaques dans le but de recapturer les tranchées gagnées par nous le 30. Elles furent toutes brillamment repoussées. Nous effectuâmes un bombardement nocturne <ks gares do chemin de fer de Metz et d'Arna-villc. ■ . ■ Nous continuons à faire des progrès pied à pied dans Steinbach. Pendant la matinée du 31, l'artillerie ennemie fit preuve d'une grande activité, mais dans l'après-midi nos batteries s'attribuèrent un avantage évident. BOMBARDEMENT DE LA COTE. VIOLENTS COMBATS A LOMBAERTZYDE, AMSTERDAM, 31 décembre.—Un message de i'Ecluse dit qu'après la Noël les combats le long de la ligne d'Ypres à la mer recommencèrent avec une vigueur nouvelle. Hier" les canons de marine anglais prirent une part ac: -e à la bataille, et des combats partieu-i'èreuienl durs continuent près de Lombaertzyde;. es Alliés font tous leurs efforts pour percer à cet endroit. ' Lombaortzyde est vide d'habitants, et en ruines. Une situation similaire prévaut à Wes-tende, qui a terriblement souffert du bombardement naval anglais.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BÊRLLN, 1er janvier.—Communiqué officiel du grand état-major :— Dana le théâtre occidental de la guerre, rien il'important ne s'est passé près de Nieûport. L'idée de reprendre le hameau de Saint-George's, qui avait été complètement démoli par l'artillerie ennemie, a été abandonnée à cause du niveau i levé de l'eau à cet endroit. A l'est, de Béthune, au sud du canal, nous avons capturé une tranchée anglaise. Dans l'Argonne, nos attaques ont fait de nouveaux progrès. Quatre cents prisonniers de plus, >i\ mitrailleuses, quatre lanceurs de mines, de nombreuses autres armes et des quantités de munitions sont tombés entre nos mains. Un eamp français, au nord-ouest de Saint-Hichel, près de La Haymevx (?) a été mis en flammes par notre artillerie. Des attaques à Elérey et à l'ouest de Senn-heiin, qui furent répétées hier, ont été repoussées.Dans le théâtre oriental de la guerre, la situa-ion sur la frontière de la Prusse orientale et en Pologne demeure inchangée. Un fort brouillard empêche toutes les opérations.—Wireless Press. UNE PROCLAMATION D'ATTILA II. "VERS DE NOUVELLES VICTOIRES." BERLIN, 1er janvier.—Communiqué officiel du grand état-major:— A l'armée et à la marine allemandes. Après cinq long mois de violents et ardents combats nous entrons dans la nouvelle année. De brillantes victoires ont été gagnées et de grands succès ont été remportés. L'armée allemande se trouve presque partout en territoire ennemi, et les tentatives repétées de nos adversaires pour jeter leurs légions sur le territoire allemand ont échoué. Mes navires se sont couverts de gloire dans toutes les mers, et leurs équipages ont prouvé, non seulement qu'ils savent se battre victorieusement, mais aussi qu'ils savent mourir comme des l'iros lorsqu'ils sont accablés par des forces supérieures.Derrière l'armée et la flotte, la nation allemande tout entière se dresse dans une union sans empk\ prête à sacrifier le sang de son cœur pour lo foyer domestique sacré que nous défendons contre une invasion outrageante (sic). 11 s'est passe beaucoup de choses au cours de innée écoulée, mais les ennemis sont toujours tenus dans l'infériorité. Déjà des hordes nouvelles déferlent contre iiotre armée et l'armée de nos fidèles alliés, mais ur i;oinbre ne nous effraie pas. Quoique les temps puissent être graves et que !.t tâche qui se présente à nous puisse être lourde, nous pouvons envisager l'avenir avec la plus ferme confiance. Après la sage direction de Dieu, je me confie à i bravoure inégalable de l'armée et de la marine, jersais n'être qu'un avec toute la nation allemande.'Ainsi donc, considérons résolument l'année ijouvelle. et envisageons de nouvelles actions et e nouvelles victoires pour notre chère Patrie. Wilhelm, I.R. -Hier matin à 8h.40, l'express de Clacton 'est jeté en gare d'Ilt'ord sur uu train de banque venant de Gidea Park, et le coupa en deux, pulvérisant sept wagons, tandis que la locomotive d< l'express se reuversait en pieces. Il y a dix morts et une vingtaine de blessés graves, dont le capitaine Whiffèn, chef du dépôt de recrutement 'i'Old Hcotland Yard, qui fumait une cigarette Ml>fju'on le retira îles débris avec la jambe Hnsee. lieutenant-colonel Stephen Penfold, maire d<> Kolkestone, vient d'être créé chevalier. ' ' • rappelle, les services qu'il a rendus efcrend [ encore aux réfugiés belges# LE 'FORMIDABLE' COULE. DESASTRE NAVAL DANS LA MANCHE. MINE OU SOUS-MARIN? LONDRES, 1er janvier.—Le secrétaire de l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Le cuirassé "Formidable" a été coulé ce matin dans la Manche; on n'est pas encore certain si c'est par un sous-marin ou par une mine. Septante-et-un survivants ont été reeueillis par un croiseur léger britannique, et il est possible qne d'autres peuvent avoir été sauvés par d'autres navires. Note.—Le "Formidable" était un cuirassé du type pré-Dreadnought jugeant 15,000 tonnes, mesurant 142 mètres de long, 25 de large et 13 de creux. Sa cuirasse était épaisse de 4 à 30 centimètres. Sa quiile avait été posée en 1898 à Ports-mouth, et il était entré en service en 1901, mais, après la création du type Dreadnought, son armement fut remanié en 1908-9. Il comprenait depuis lors 4 canons de 30.5, 12 de 15, 24 canons de moyen et petit calibre, .2 maxims, et 4 tubes lance-torpilles immergés. Le "Formidable" fila aux essais 18.4 nœu<is, et portait un équipage de 780 hommes. Il avait coûté plus de 25 millions de francs. SOUS-MARINS A ZEEBRUGGE. AMSTERDAM, 31 décembre.—On télégraphie de l'Ecluse au " Tyd " que les écluses de Zee-brugge fonctionnent de nouveau normalement et que des sous-marins quittent continuellement ce port.—Reuter- LE RAID SUR CUXHAVEN. LE COMMANDANT HEWLETT REVIENT SAIN ET SAUF. AMSTERDAM, 31 décembre.—Un télégramme d'Ymuiden (Hollande) rapporte qu'un chalutier à vapeur a débarqué dans ce port le commandant-aviateur anglais Hewlett, qui fut porté manquant après le raid aérien sur Cuxhaven. Il avait été recueilli près d'Héago^and et demeura à bord du chalutier pendant sept jours. A cause du mauvais temps, le bateau ne put revenir plus tôt au port.—Reuter. Un télégramme du Central News ajoute que le chalutier qui recueillit le commandant Hewlett est le " Marta van Hattem." L'aviateur se trouvait à la surface de la mer depuis six heures quand il fut aperçu. Il avait cherché en vain pendant quelque temps après un navire de guerre anglais et ce n'est que quand il fut certain de ne plus en rencontrer qu'il décida de monter à bord du chalutier. L'aviateur, qui se trouve chez le vice-consul d'Angleterre à Ymuiden, a très belle mine, malgré ses aventures, et retournera en Angleterre dans quelques jours. M. Maurice Hewlett, père du pilote, et romancier bien connu, a reçu- confirmation de la bonne nouvelle par l'Amirauté, ainsi qu'un tele-gramme de son fils. Le triomphe du raid aérien sur Cuxhaven le jour de Noël divient ainsi complet, puis-qu'aucune vie humaine n'y fut sacrifiée. Chose curieuse, la mère de l'audacieux pilote est elle-même une aviatrice enthousiaste. . On devine si. après une semaine de légitime angoisse, les heureux parents auront passé un agréable bout de l'an! INTERVIEW DE L'AVIATEUR. UN CUIRASSE ATTEINT. AMSTERDAM, leT janvier.—Le correspondant particulier de l'agence Reuter à Ymui^n a interviewé le commandant-aviateur F. E. T. Hewlett, qui fut sauvé par un chalutier hollandais après le raid sur Cuxhaven le jour de Noël. Le commandant Hewlett déclare qu'il com: mandait une escadrille de neuf hydroplanes, qui furent transportés à bord, de trois navires de guerre. , .. , C'est avec ces ongms qu il reçut ordre de nrendro part au raid sur Cuxhaven. Huit des neuf aviateurs prirent l'air; 1 un fut laissé à l'arrière à cause d'un défaut de moteur. Le commandant Hewlett, qui volait en tête, entra dans un épais brouillard et se retrouva dans le voisinage de la côte du Schleswig, d'où il revint sur Cuxhaven par .dessus le territoire allemand. Lorsque la brume se dissipa, l'aviateur s'aperçut aussitôt qu'il avait peTdu sa direction. Il descendit à un certain point, puis remonta de nouveau, et survola une grande flotte allemande et un grand nombre de chalutiers qui se trouvaient sous vapeur derrière l'île d'Héligoland. Un feu terrible fut ouvert sur lui, mais il ne paressa pas et lança plusieurs bombes sur l'ennemi sous ses pieds. Le commandant Hewlett exprima l'opinion qu'il toucha un des navires de guerre, car, bientôt après, il vit de la fumée s'en élever. L'aviateur rechercha l'escadre anglaise, mais il ne put en découvrir aucune trace, et comme son moteur commençait à chauffer, il fut forcé à la descente. Peu après avoir amerri, il aperçut un chalutiei hollandais, qui le prit à son bord. Avant de quitter sa machine, le commandant Hewlett détruisit lé moteur et coula l'hydroplane. Il était alors dix heures du matin, le jour de Noël. Le chalutier était le " Maria van Hattem," capitaine Cornelis Konyn, d'Egmont.v ' L'aviateur fut forcé de resteT pendant sepi jours à bord du bateau, qui traversa la terrible tempête de lundi et de mardi. Le commandant Hewlett est plein d'éloges pour le patron du chalutier et pour la façon dont il fut traité par lui.—Reuter's Spécial. LE RAID SUR FRIEDRICHSHAFEN. Un compte rendu officiel de l'attaque aérienne anglais sur Friedrichshafen, publié dans un supplément de la " London Gazette," dit que le com mandant d'escadrille E. F. Briggs, le comman-dant-aviateu'r J. T. Babington, et le lieutenant-aviateur S. V. Sippe, R.N., arrivèrent à Friedrichshafen à midi et que, malgré un feu violent de fusils, de mitrailleuses et de shrapnels, ils plongèrent vivement jusqu'à quelques centaines de mètres au dessus des hangars, sur lesquels ils lancèrent onze bombes. "On croit, dit le compte-rendu officiel, que les dégâts causés par cette attaque comprennent la destruction d'un dirigeable et de sérieux dom mages au -plus grand des hangars, ainsi que ls démolition de la fabrique d'hydrogène, qui venail d'être achevée. Des rapports ultérieurs onl signalé que des flammes de grandeur considérable ont été vues sortant de la fabrique, immédiate ment après le raid." —; La " Gazette de Cologne " apprend de Val paraiso que pendant la bataille navale des île? Falkland un croiseur anglais sauva six officiera et treize hommes du croiseur allemand " Leipzig."1 I LA VIE EN BELGIQUE. A ANVERS UNE MEETING DE SANS-TRAVAIL. L'organe hebdomadaire de la Ligue des Diamantaires à Amsterdam publie une correspondance d'Anvers, où nous lisons que la Fédération des Unions Profesionnelles socialistes avait reçu des autorités allemandes l'autorisation de réunir, le dimanche 13 décembre, tous les sans-travail, afin de les mettre au courant des efforts tentés pour l'amélioration de leur sort. La réunion eut lieu à 10 heures à l'El-Bardo. Sur l'estrade: les orateurs I. van Berckelaer et G. Laroche. Un officier et un soldat allemands, en armes, encadraient ces messieurs. Il avait été convenu au préalable qu'on ne pourrait fournir que des renseignements intéressant les sans-travail, avec défense de la part de ceux-ci de poser des questions et de donner des marques d'approbation ou de désapprobation. Il était défendu également de parler de l'organisation elle-même et de l'avenir de celle-ci. La salle était bondée. La masse écouta les orateurs dans le calme le plus grand. Les orateurs insistèrent sur la nécessité de ne pas donner créance aux bruits nombreux qui se colportaient en ville, ils ajoutèrent que dans les locaux du "A. D. B." (le local des diamantaires) et du "Werker" _ (le local socialiste) se trouvent à la disposition des sans-travail tous les journaux autorisés par l'administration allemande. Les chefs se tiennent en tous temps à l'entière disposition des ouvriers. Le conseil donné de se disperser sitôt la réunion terminée fut suivi à la lettre. A BRUXELLES LE PAIN EST RARE. Les théâtres sont toujours fermés. Quelques cinémas donnent des représentations, mais 15 pour cent des recettes doivent être versés dans la caisse des pauvres. Il a été question, pour les artistes du Théâtre-Flamand, d'organiser des représentations dans la salle des Folies-Bergère. Ils avaient l'intention d'interpréter la pièce de M. Hoste, intitulée: " De Brusselsclie Straatzanger " (le Cnanteur de rue bruxellois), mais l'autorité allemande n'a pas permis ces représentations. Dorénavant, il y aura aussi, après neuf heures du soir, plus d'animation dans les cafés, car, précisément, un avis récent a annoncé que les cafés, théâtres, etc., pourraient rester ouverts jusqu'à onze heures. Sur les boulevards, les vendeurs de journaux crient toujours aussi fort que d'habitude. Ils ont les bras remplis de feuilles, qu'on n'achète du reste guère, car on sait qu'elles sont rédigées s°us le contrôle de l'autorité militaire allemande. Ce qu'on trouve plus difficilement, c'est du pain et de la farine. Les boulangers tiennent leur magasin fermé pendant toute la journée. I our obtenir du pain, on doit faire queue à partir de six heures du matin, et cela se passe sous le contrôle de la police. Bien souvent on ne reçoit même pas la quantité de pain qu'on demande. De plus, il n'y a que du pain noir. Beaucoup d'épiciers ne vendent plus de farine et, dans les magasins qui en débitent, on ne reçoit qu'un kilogramme à la fois. Elle coûte 1 fr. le kilogramme. CHEZ LES D'ARENBERG. Les souverains étrangers, qu'ils soient de I russe, de Saxe ou d'autres lieux, princes de sang, comtes et ducs, sont reçus—à condition, bien entendu, qu'ils ne soient pas belges—â l'hôtel de duc d'Arenberp, au Petit Sablon. L'hospitalité, raconte le " XXme Siècle," y est touchante ; la maîtresse de céans est une très grande dame et, en l'absence de son mari qui s'occupe de tuer les nôtres ou nos alliés, elle s'entend fori civilement à rendre .à ses hôtes le séjour de la capitale agréable. La chère est bonne au logis les vins y sont savoureux. L'hôtel du Petit Sablor est, en somme, l'endroit huppé et qui, le mieux, pouvait servir de palais temporaire aux têtes couronnées allemandes. Le duc, fort riche, a d'autres propriétés, d autres trésors. C'est ainsi qu'à Héverlé, après avoir coupé les plus beaux arbres de son parc el déménagé du château les tapisseries anciennes, les tableaux de prix (il y a de ceci relativemenl longtemps), le duc loua sa propriété au prince d« Ligne. La troisième propriété qu'il possède dans le pays wallon, était à son tour louée au banquier Empain, pour un terme de quatre-vinei dix-neuf années. b II reste aux d'Arenberg leur demeure seigneuriale de Bruxelles. C'est suffisant pour y recevoir rois et princes. Et c'est à quoi s'évertue a present Ja duchesse, avec un tact touchant, seulement a Bruxelles, où l'on n'oublie pas or dit qu6 le jour où les Allemands devront battre en retraite, les d Arenberg feront bien de parti) avec eux et de ne plus remettre le pied sur notre chere terre belge. Le fait que les Allemands on: respecte,, lors du sac de Louvain, toutes les pro prietes du duc suffit à condamner celui-ci E' lés invitations aux chefs enemis ont fait déborde] la coupe. LA POSTE BELGE-HOLLANDAISE.Le £' Journal officiel " des Pays-Bas contient ur avis du directeur général des postes et télé graphes par lequel il informe que, dès à présent par l'intermédiare de la direction de l'armée aile mande, les cartes et lettres ouvertes, écrites ei néerlandais, allemand, français et flamand peuvent être expédiées dans les Flandres occi dentale et orientale, à l'exception de la partie nor occupée par l'armée allemande. Les pièce: doivent être adressées à l'une des villes indiquée: ci-dessous, où elles peuvent être demandées au: Kommandanturen de l'armée: Alost, Beernem Termonde, Deynze, Eecloo, Ertvelde, Gand Grammont, Courtrai, Lokeren, Saint-Nicolas Audenarde et Thielt. Les pièces qui ne sont pas destinées à l'une d< ces villes doivent, en outre du lieu de destination porter aussi le nom de la ville de la Komman dantur la plus rapprochée, par exemple: Gram nien-lez-Deynze. Si les pièces ne sont pas enlevées à la Kommandatur dans les six jours, elles son remises en ce cas à la disposition du bourgmestre de l'endroit où est établie la Kommandantur. Toutes les autres adresses doivent porter le mots: " Viâ Sas-de-Gand." Toutes les lettres, ainsi que les cartes-lettres doivent porter le nom et l'adresse de l'expéditeur pour les lettres, sur le verso; pour les cartes, su le recto, dans le coin du bas et à gauche. Toute communication ayant trait à l'armée oi à la politique est interdite. — Des télégrammes de Durazzo disent qu'une batarille a eu lieu pendant deux^ jours entr< 15,000 rebelles albanais commandés et équipé: par les Autrichiens, et les troupes régulière: d'Essad-Pacha. Celui-ci aurait l'avantage. Forte: pertes des deux côtés. La ville de Rroya a ét< brûlée et détruite. — Le percement du tunnel des Pyrénées ; Puymorens (Arriège) pour la Ligne Paris-Baxce lone, via Toulouse, a été achevé jeudi* COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. * I ATTAQUES ALLEMANDES REPOUSSEES. LA DEROUTE AUTRICHIENNE. PETROGRADE, 31 décembre.—Communiqué officiel de l'état-major du grand quartier-général: Sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a eu, hier, aucun engagement important. Entre la Vistule et la Pilica, nous avons repoussé successivement des attaques de jour et de nuit tentées par les Allemands au sud de la ligne du chemin de fer Bolimoy-Mednevice. Au sud de la Rawa, une offensive allemande fut brisée par notre contre-attaque dans le steppe, et, ici également, l'ennemi fut fort maltraité. Dans le voisinage do la Pilica, près du village de Jesergetz, nous permîmes à une colonne allemande, en marche pour effectuer une attaque nocturne, de s'approcher jusqu'à trois cents mètres de nos tranchées, puis nous la dispersâmes par un feu violent, qui fit d'énormes pertes à 1 ennemi.Dans quelques districts, nous employâmes avec grand succès des grenades à main pour repousser les attaques allemandes. La bataille d'Inovlodz eut pour résultat de modifier l'offensive de l'ennemi, do Tomaszow dans la direction de Opoczno, mais à mi-chemm entre ces deux endroits, près des villages de Kainans et de Mazonia, nous réussîmes à repousser ses attaques. Nous repoussâmes également l'offensive prise par les Autrichiens près de Malogostcha et au sud de Smczew, près de Zakrzew. En Galicie occidentale, la bataille continue a se développer à notre avantage. Nos troupes prirent les fortifications sur les hauteurs au sud de Kotan et de Krempa, au nord de Barvinek et au sud-ouest de Gasliska. Dans la région de Baligrod, au sud de Liska, nos attaques à la bayonnette infligèrent d'énormes pertes à l'ennemi, dont des compagnies tout entières furent exterminées. Tard dans la soirée du 29 décembre, l'ennemi commença là une retraite précipitée. D'après des rapports d'une partie de notre front, nous avons pris le 29 plus de trois mille prisonniers, de nombreux officiers, et quinze mitrailleuses.LE TSAR SUR LE FRONT. PETROGRADE, 31 décembre.—Le Tsar, qui est au front, a rendu visite au quartier-général du généralissime, où il reçut les rapports sur les opérations. Sa Majesté se rendit ensuite dans les lignes, distribua des décorations parmi ceux qui s'étaient distingués dans l'action, et remercia diverses unités pour leurs Services. __ i Après avoir reçu un rapport du général Ruzky, commandant les armées du nord-ouest, Sa Màjesté quitta le front.—Reuter. LA BATAILLE DU CAUCASE. LES TURCS BATTUS. PETROGRADE, 31 décembre.—Communiqué officiel de l'état-major général du Caucase, publie hier :— Nous avons bombardé le village de Saryka-mysch, que les Turcs avaient défendu avec obstination pendant trois jours. Nos volontaires mirent alors le feu a une mai-son sur les confins du village, pendant que deux compagnies d'un régiment caucasien se lançaient en avant à la bayonnette. , Les Turcs perdirent un grand nombre de morts, dont un général, et nous capturâmes plus de vingt officiers et 1300 hommes. Les combats près d'Ardegan continuent. LA SITUATION EN TURQUIE. ROME, 31 décembre.—Un télégramme de Constantinople à " L'Idea Nazionale " annonce que ce matin, de nombreux placards ont été affiches dans les rues, excitant la population à la révolte et au meurtre des officiers allemands qui sont coupables d'avoir ooussé la Turquie à sa ruine. La police a arrêté des centaines de personnes. Les troupes entourent le palais du Sultan et les ministères, en vue de troubles imminents. La panique règne à Constantinople et les Allemands craignent de devoir quitter la ville.— Central News. •SOFIA, 28 décembre.—Les voyageurs arrivant à Dedeagatch de Constantinople, rapportent que les fortifications érigées par les Turcs sur l'île Prinkipio, à Moda Point, à San Stéfano et m ' Makrikeuy, sont activement poussées, et que plusieurs gros canons ont été braqués sur la ' colline de Saint-Georges. Les fonctionnaires du ministère de guerre turc seraient prêts à traverser le détroit d'un moment à l'autre, pour aller en Asie Mineure, par crainte d'une brusque visite des flottes alliées à Constantinople, et d'une jonction éventuelle de la Bulgarie aux puissances de la Triple-Entente.— Reuter. LE DROIT AU MENSONGE. : AVEU D'UN OFFICIEUX ALLEMAND. ! BASLE, 28 décembre.—La " Gazette de ! Cologne" reconnaît sans artifice que les Aile ' mands sont obligés de mentir, et pour sa justi fication, elle écrit:— " Sous l'absolue nécessité créée par les circonstances, nous devons fréquemment nous éloigne! i du ' droit chemin ' et répondre au mensonge pai , des mensonges. C'est la seule manière de ré - duire les menteurs au silence. Lorsque les bra* ■ solides de nos soldats les auront jetés à terre ; nous retournerons avec joie à nos habitudes d< t stricte franchise." 5 — — Des réfugiés de Jaffa disent que Djemal 3 Pacha arriva à Jcrusalem vendredi dernier à ls tête de cinq mille hommes de troupes misérable '. ment équipées, et que le lendemain matin on h trouva mort dans sa' chambre. — La baie de la Baleine (Walfish Bay) a ét< t réoccupée le jour de Noël par un fort détache ment des troupes de l'Union sud-africaine. Les débarquements furent effectués simultanémen au quai de la station et à l'établissement de J< ; colonie. H n'y eut pas d'opposition. ! Walfish Bay avait été occupé par les Aile ; mands le 26 septembre. j —On apprend à Bâle par une communication ? téléphonique de la frontière italienne qu'à parti: » du 12 janvier l'Italie appelera sous les ann^ la classe de 1895 et toutes les réserves de 1892 i A partir du 25 janvier, elle appelera. les classe: ■ d'artillerio de montagne de 1888 et 1889, soi en tout, 350,000 hommes* LES UNIVERSITES ETRANGERES ET L'UNIVERSITE DE LOUVAIN. . + Parmi les nombreuses manifestations de sympathie adressées à la Belgique à la suite de l'incendie de l'Université de Louvain par les barbares du Kaiser, il faut noter celle adressee a notre ministre des Sciences et Arts par l'iaiver-sité impériale de Saint-Pétersbourg et conçue en ces termes:— "Le Conseil de l'Université impériale de Pétrograde, consterné par la nouvelle de la destruction barbare de l'Université de Louvain et de sa célèbre bibliothèque, prie Votre Excellence de vouloir bien transmettre à l'Uniyersite de Louvain, victime d'une aussi cruelle épreuve, la chaleureuse sympathie et le fraternel salut de l'Université impériale de Pétrograde. Les héroïques exploits de la nation belge combattant pour sa liberté et sa dignité excitent l'enthousiasme et l'admiration de toute la société russe et pénètrent le Conseil d'une foi profonde en la puissance inébranlable de l'esprit national belge. Puisse l'Université de Louvain renaître de ses cendres ! Puisse-t-elle, puisse la science belge tout entière trouver quelque consolation dans le vibrant écho de sympathie que la nouvelle de la ruine de ce vénérable foyer de culture a fait retentir dans tout le monde civilisé, et puissent, à l'avenir, les peuples de l'Europe préserver les sanctuaires de leur culture du vandalisme effréné de la force brutale. "Le Recteur de l'Université : GRIMM." D'autre part, l'Université de Montpellier, dans sa séance du 31 octobre 1914, a décidé à l'unanimité :— " De transmettre au ministre des Sciences et des Arts de Belgique et de le prier d'accepter le témoignage de sa vive et profonde sympathie pour l'enseignement belge et, en particulier, poulies universités qui. ont su donner un renom justifié à la culture scientifique de la noble Belgique ; " De réserver Je meilleur accueil possible aux professeurs et étudiants belges qui voudraient profiter des ressources de l'Université de Montpellier."LES BELGES DU CANADA. Jeudi sont arrivés à l'Alexandra Palace à Wood Green environ 200 Belges venant de diverses parties du Canada pour s'enrôler clans les rangs de l'armée belge. Ces braves, qui viennent de si loin pour assister leur mère-patrie à l'heure où celle-ci a besoin cle tous ses fils, comptent partir pour le front dans le plus bref délai possible. UN HOMMAGE DES FEMMES D'ITALIE A LA REINE DES BELGES. On mande de Vérone au "Secolo":—Un groupe de dames de la meilleure société véronaise s'est constitué en comité dans le dessein de promouvoir parmi toutes les femmes d'Italie une souscription publique dans les colonnes de tous les journaux de la péninsule en vue de couvrir les frais d'une adresse soir parchemin artistique, qui serait présentée, au nom de toutes les femmes dJItalie, à la reine des Belges, qui a partagé si héroïquement les malheurs de son pays. Le comitç promoteur porte les noms de: Mesdames Arigossri-Silvestri, Angeli Cristofori-Angheben, Vendri, Bassani Raimondi, Eva Cagnoli-Grigolatti, Carattoni, Santoni, Campos-trini, Martinelli, De Stefani-Vaccari, D'Origo, Da Lissa, Martinelli, Falceri-Cominotti, Malenga, Montanari-Cagnoli, Marconi-Levi, Massarani-Prosperini, • Milani-Galanti, Renzi-Perucchi, Waheer-Pasti. Zago-Marciori, De Ambrosi. Les souscriptions seront limitées à la modique somme de 50 centimes pour permettre l'adhésion d'un grand nombre de souscripteurs. LE CONSEIL GENERAL DU MORBIHAN ET LA BELGIQUE. Dans sa dernière réunion, le Conseil-général du Morbihan a voté un crédit de 60,000 francs eu faveur des populations de l'Est et du Nord, victimes de l'invasion, dont un tiers à attribuer aux Belges "en témoignage de symoathie et de gratitude." En suite de cette décision et suivant les prescriptions du Conseil général, le préfet du Morbihan vient de faire parvenir la somme de 20,000 francs à M. Berryer, ministre de l'intérieur, qui centralise tous les dons recueillis tant en France qu'en Angleterre, en Hollande, en Suisse, en Italie, dans les Etats scandinaves, aux Etats-Unis, partout enfin où les horreurs de l'invasion allemande en Belgique ont soulevé la sympathie des peuples. PLAISANTERIES GERMANIQUES. TERNEUZEN, 26 décembre (par courrier).— bous le titre " Neutraliteit " un abonné proteste auprès d'un grand journal hollandais contre certaines publications de la presse néerlandaise. Il en conclut que si certains journaux hollandais sont interdits en Allemagne, c'est en raison de leur attitude anti-allemande. La vérité est tout autre. L'Allemagne veut isoler la Belgique pour ce qui regarde les nouvelles de la guerre. En Belgique et en Allemagne on ne peut lire ce qu'écrit la presse allemande. Les journaux néerlandais, surtout ceux critiqués par l'article mentionné plus haut, disent ce qui se passe, "c'est-à-dire le pour et le contre. Voilà ce que l'Allemagne trouve intolérable. Pour ceux qui connaissent le caractère allemand ils vous diront que ce qu'ils désirent, ils doivent l'obtenir. Or, ils craignent par dessus tout que leur peuple ne connaisse la vérité. La vérité est une chose que l'Allemand trouve inutile et encombrante, d'où l'ennui que leur cause une presse bien faite et admirablement informée comme la presse hollandaise. . Je crois pouvoir vous dire qu'il y eut, il y a quelques jours, un échange de notes assez vif entre le gouvernement allemand et le gouvernement hollandais, non à propos de la presse, mais à propos de l'Escaut et de la rétention à Hans-weert de bateaux à destination de l'Allemagne. C'est cela qui explique la concentration de troupes au nord de la province d'Anvers, le creusement de tranchées dirigées vers la frontière dans le voisinage de Terneuzen, la surveillance ' du haut des clochers et des arbres pour voir ce qui se passait sur l'Escaut, renforcement de la garde aux frontières, etc. Comédie que tout cela. Et comédie faite uniquement pour impressioner. Comédie d'autant plus qu'ils s'efforoent de faire croire à un débarquement des Anglais... par le canal de Ter neuzen. L'attitude ferme du gouvernement hollandais a mis fin à ces plaisanteries d'un goût germanique tout spécial. ; LA VOIX D'UN PRISONNIER ALLEMAND, AMSTERDAM, 31 décembre.—Un marin aile mand de la marine marchande ciui est interne dans le camp de concentration à Eastcotc, North-amptonshire, écrit au " BerlineT Tageblatt" que • le traitement des prisonniers dans ce camp esl ; très bon. La nourriture, dit-il, est saine et sub stantielle. ; La lettre conclut ainsi: "Nous serions tTèï ; fiers d'entendre que les Allemands traitent leurs prisonniers aussi bien."—Central News. NOS MORTS. LA LISTE OFFICIELLE. LE HAVRE, 31 décembre.—Le " Moniteur " contenant la liste des soldats belges tués à l'ennemi ou morts de leurs blessures, paraîtra—il faut l'espérer—dans une quinzaine de jours ou trois semaines, écrit le " XXme Siècle." A ce propos, le ministère de la Justice, de qui dépend la publication du " Moniteur," déclare que le chiffre de 3700 morts environ est le total de la première liste seulement, et non pas le total général des pertes éprouvées par 1 armée belge. LES BELGES EN ANGLETERRE Nous avons reçu une lettre de Hamont, datée du 6 septembre, contenant 20 francs pour la Croix-Rouge de Belgique. Quoique provisoirement exilé en Angleterre, lo " Royal Yacht Club de Belgique " n'a psts voulu manquer aux traditions en adressant à l'occasion du renouvellement, de l'année ses meilleurs voeux à ses membres d'honneur. En réponse à ces souhaits l'actif secrétaire du R.Y.C. a reçu de Sa Majesté le Roi d'Espagne le télégramme suivant : Très sensible à vos souhaits nous formons nos meilleurs voeux pour votre bonheur et celui des membres du " Royal Yacht Club de Belgique." (signé) . ALFONSO REY. •i * » Rappelons que c'est lundi prochain, à 3 heure-, qu'aura lieu à l'Institute of Journaliste, Tudor-street, la réunion des membres do la section anglaise de l'Association de la Presse Belge. • • * Nous avons parcouru avec intérêt quelques volumes dûs à la plume d'un de nos compatriotes qui écrit sous le pseudonyme E. V. Bisschop. Publiés par Leopold B. Hill, les volumes comportent: Dâgelijksche Hulp voor Belgen, English-Flemish Phrase Book, Shops and Shopping et un Dictionnaire de poche flamand-anglais. D'un format commode et compact pour la poche ou le réticule tous ces livres se distinguent' surtout en ce qu'ils sont essentiellement pratiques. Les phrases dont ils se composent sont fort bien choisies, en vue des besoins de nos compatriotes qui ne connaissent pas. l'anglais. Shops and Shopping est un petit manuel qui facilitera tant aux détaillants qu'aux consommateurs la grande question de l'entrée en contact. (Shops and Shopping, 6d.; Dâgelijksche Hulp voor Belgen, 6d. ; English-Flemish Phrase Bbok. 6d. ; Dictionnaire Flamand-Anglais et Anglais-Flamand, Ils.) — Dans les premiers jours de janvier, M. Renkin, ministre des colonies, se rendra à Londres où il réunira les chefs des nombreuses sociétés coloniales en ce moment établis dans la cité et avec lesquels il conférera de Ja situation de nos affaires d'Afrique et des mesures à prendre éventuellement. — M. Millerand, ministre français de la guerro. a assisté à un conseil de cabinet jeudi matin, et est ensuite parti pour le quartier-général, afin d'y présenter ses vœux de nouvel an au généra L Joffre et aux troupes. Une lettre de M. Paul George, le directeur du théâtre des Variétés d'Anvers—qui se trouve en France—apprend au "XXme Siècle" que M. Vitry, un de ses anciens pensionnaires, le créateur de " François-les-Bas-Bleus," de notre excellent confrère Jacques Wappers, vient G'être tué au front. ( LE LIVRE DU JOUR. en BeV'quc. i , Par M. Albert de Gobart. LA METROPOLE accepta les sons riptions pour I 1 cet ouvrage. Fnèr«* de joindre le mont» ut aux ordres, i _goxt2jrancs par volume J LE LIVRE D'ADRESSES"" DES EXILÉS. 9 penoe la ligne.—Joindre le montant aux ordres, i.i.p. DUPUIS, baisers et souhaits de Paul, Jeanne, Simone, réunis à Rowiands Oastle, Ilampshirc. MARECHAL, à ïxeiles, recherche fils Georges, blesse, eaToyc en Angleterre.—Ecxiro Hôtel Pernley. tf o.xestone, et Uaexen, Overhoven, à 3ituiid, Hollande. PRIERE prévènir Humpers, 42, rue Léonard de Vinci, à Bruxelles, Yetka bien arrirée Folkestoce. THIRIFAYS, oflicier payeur belge, ferme Bayard, à Vieille Eglise. Calais (France), demande nouvelles de sa femme et de sa petite fille Yvonne. AVIS AUX REFUGIES.—N'envoyez des correspondances, paquets, sommes d'argent, etc.; ne laitca venir des personnes do Bnl-iquc et no laites venir des BAGAGES que par l'intermédiare d'une maison pouvant voii« ofirir références et garanties réellement sérieuses. ALBERT SEItSTE & Co„ 8, Little St. Andrew's-strcot, 8t. Martin'e-lans, bureau do London, W.C., Renseignement® 9 à 6 heures, gratuite, peuvent tous les fournir et. so chargent de toutes cœ mitiiona à des prix réellement modérés. A l'occasion du NOUVEL AN nous organisons un départ, collectif pour toute la Belgique. Prix pour Bruxelles: alW 4 livres, retour 5 livres, tout irais compris. Pri&re de s'inscrire d'avance, le nombre des places étant limité. Premier départ. 2 janvier, deuxièmo 10 janvier 1915. /^RITERION (Gerr. 3844).—-Aujourd'hui-^ 2h.30 et k 8h.30. LE MAKIAGE DE MLLE BEULEMANS. Lundi prochain et chaque 6oir â 8h. 30. LA DEMOISELLE DE MAGASIN. Matinées, mercredi et samedi k 2h. 30. Parterre t.*. LES Réfugiés belges, propriétaires do bons de voitures automobiles réquisitionnées par l'inlondancj militaire belge et désirant se grouper pour faire des démarches afin d'en obtenir le remboursement sont pries d'en informer AL Godfrine, 118, Clarenco Gâte gardcn.s Londres. L^ŒUVRE DU VETEMENT DES SOLDATS BELGES demande le concours désintéresse do dcu> Belges, de préférence ceux connaissant l'anglais, H désirant coopérer activement aux travaux du secrétariat do l'œuvre l'un d'eux devrait s'occuper spécialement do la comptabilité l'autre do la correspondance au moyen de la machine ïi écrire —Prière adresser les offres au Secrétaire, 28, Sackrille-strcc; Sackvillo GaJlery, Londres. N demande opérateurs pour la machitx Comptometer.-—de Granada, Felt and Tarrant Engg. Co., Impérial House, Kingsway, W.C. On demande demoiselle parlent bien français pour /promener avec enfant dans l'après-midi.—Granada, Hillvievr, Halford-road, Golders Grecn. POLYTECHNÎC, Rege n t-street près Oxford-circus. Aujourd'hui, en mati"'-n à 2K30i le soir à 7h.30. CONFERENCE CINEMATOGRAPHIQUE LA BELGIQUE Le pays des Héros, AVANT ET PENDANT LA GUERRE. Films des Actualités do la Guerre. Prix d'entrée ls.. Places resorvées 3s. et 2e. Location (10 à 9 heures) au Polytechnlc. DECES. LA P'amille Antoine Collin, d'Anvers, a la-douleur d'annoncer la perte cruelle, qu'elle vient d'éprouver on la personne de MADAME ANTOINE C0LL1X. néo Mathilde Va.u Hal, pieusement décédée le 31 decciubi . 1914, h Aerdonhout, près llaaricin, f-n Hollande. LA METROPOLE parait chaque matin, sauf Y dimanche, dans 1e " Standard." vendu chez tous le marchands de journaux au prix d'un penny. »Notu conseil Ions vivement à nœ amis de s'abonner au prix de 3eh. 3 i>ji mois pour lo Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, ot < " nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Lo tarif des annonces est de 9d. la ligne pour lo "Livre d'adresses des exilés." payable d'avance, et pour toute autre publicité, le tarif dû " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Floot-ctreet, lïr: 4, E.C., ouvert de 2 â 6 heures. En cas de demande pur écrit, '.oindra deux timbres d'un peunjf.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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