La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 12 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26r498/4
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY 'MORT; CINQ CEKT1B» iOLLANDE : VXJF CENT WITIIEIT1 DIXCENT1MB» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES %irMin! 43. Chancerv Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS l"mol8 3 sh. : 3 'moia. 0 ah. 2£U9 ANNEE MERCREDI 12 DECEMBRE 1917 No. 346 LA GRANDE GUERRE I Préparatifs ennemis dans l'ouest CAPTURE DE JERUSALEM Calme sur les y Bonar Law à anonoé hier, à la Chambre des Communes, au milieu d ap-olaudissements enthousiastes, que Jéru-lalem venait de se rendre aux troupes du rénéral AHenby et quand on songe qu il ? a huit jours à peine, l'Afrique orientale i été complètement nettoyée de 1 ennemi, il y a certes de quoi se réjouir. U est Trai que ces deux succès sont remportés ,ur des fronts secondaires et que leur influence sur les théâtres importants des opérations sera négligeable. Mais la perte de prestige, tant en Afrique orientale qu'en Palestine, qui en résultera pour l'ennemi, sera considérable, plus spécialement en Turquie, où la capture de Bagdad a déjà gravement compromis la considération que les Mahométans eprou-Taient à l'égar.d de leurs allies casqués. Par la victoire du général Allenby, la Ville Sainte échappe à la domination des Turcs, qui, depuis 1517. Y ont exerce leur tyrannie et leur oppression. Nous avons ru comment le général Allenby après avoir remonté de la côte jusqu à Jaffa, avait graduellement développé les opeia-tions dans la direction de l'est, dans le but d'efflanquer les positions turques et comment, après la capture de Ratnleh et de Ludd, il s'était rendu maître des routes qui reliaient Jérusalem à la mer et assuraient le ravitaillement de la ville. Dans son dernier communiqué, le généra! Allenby annonce qu'il attaqua la ville par le sud et l'ouest, tandis que des détachements s'avançaient de ; Bethlehem ; ces derniers repoussèrent 1 ennemi de-Tant eux et dépassant la ville du côté de l'est, s'établirent sur la route de Jérusalem 'à Jéricho. A l'ouest et au nord-ouest l'infanterie et la cavalerie démontée attaquèrent de fortes positions ennemies et 9'établirent à cheval sur la route de Jérusalem à Sichem; la ville était ainsi complètement isolée et les Turcs, se voyant dans une situation sans issue,^ rendirent la ville. Le général Allenby, à la tête de ses troupes, fera aujourd'hui I son entrée officielle dans la Ville Sainte. Quand il aura formellement pris pos-I session de la ville, il adressera une pro-I clamation à la population, promettant I ia sécurité et la liberte. Le Sheikh de la Mosquée d'Omar, le I patriarche de .l'église latine et le patriar-I che de l'église orientale se réuniront pour I souhaiter la bienvenue au général britan-I nique et le drapeau britannique sera his-I sé sur la ville, tandis que les monuments I publics seront pavoisés aux couleurs al- il "Que prépare l'ennemi dans 1 ouest? I voilà ce qu'on peut se demander à la I lecture du communiqué hebdomadaire I américain dans lequel M. Baker, secré-I taire d'Etat pour la Guerre, avertit les *1 Alliés qu'ils peuvent s'attendre à ce que V les Allemands, grâce à des renforts con-I sidérables pris sur le front russe, décian-.1 chent une offensive générale en France. M L'Allemagne n'a plus, sur le front russe, çfl que l'ombre de divisions et a concentré I tous ses canons disponibles, ses <muni-I tions et ses hommes dans 1 ouest, ou,^ re-I lativement parlant, il se trouve mobilise dl une plus forte armée allemande qu'il n y 6| en a eu de toute la guerre- D'autre part, le correspondant du Te-I legraaf à la frontière belge, signale le passage d'un flot continu de troupes o| fraîches allemandes venant de l'est. Les :h villages du pays de Waes, entre Anvers 61 et Gand, sont remplis de soldats qui vien-nent d'arriver. En outre, il faut noter °1 la déclaration du comte Czernin,_ chef du "1 cabinet autrichien, que l'Autriche est I prête à. envoyer des troupes vers le front I de l'ouest et que cette déclaration est sa-■ luée par les journaux allemands comme À la preuve de la solidarité politique et ïtl militaire des puissances centrales. Quoiqu'il en soit, on note une grande ieM activité ennemie sur toute la longueur du itl front britannique, où les Allemands opè-I rent des "sondages" à Flesquières, Mon-I chy-le-Preux, Passchendaele, sur le froni "l de' Cambrai et au sud de Lens, dans k nfl secteur de Messines, dans le district de ôol Bassée et au sud d'Ypres. autres fronts Sur le front français, en dehors d'une activité d'artillerie assez vive sur l'Aisne, en Champagne, sur la Meuse et en Alsace, il n'y a eu que des combats d a-vant-postes dans le bois de Chaume et la tranchée de Calonne. En Italie, les Autrichiens n'ont pas réussi à faire de nouveaux progrès dans le massif montagneux des Sept-Commu-nes, où ils sont fermement tenus en respect. Suivant le communiqué ennemi, des troupes du Honved hongrois ont occupé, sur la Piave inférieure, la tête de pont de Bressanin. Le calme se rétablit peu à peu au Portugal. Le Comité révolutionnaire composé du major Sidonio Paes, du capitaine Machado Santos et Faliciano Costa ont publié Une proclamation déclarant que la République a vaincu les démagogues. L'ancien chef de cabinet Senhor Affon-so Costa s'est réfugié à Oporto, où il a été arrêté. Senhor Machado, président de la République, a été remplacé par Senhor Bracamps. Un ministère unioniste sera constitué sur la base du maintien des egagements internationaux au sujet de la participation à la guerre, rétablissement de l'ordre sans représailles, formation d'un ministère constitutionnel, introduction de la prérogative pour la distribution du parlement et la réforme constitutionnelle.© Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos - enfant se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqi" de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. DIX-NEUVIEME LISTE Report £ 212 19 t Fr. 2K M. Max Tom S 0 <- Montant d'un pari fait avec un | ami défunt ••• ••• 1 o c A. M. 1 o ( Total £ 219 19 ( Fr. 2i< o—o Une magnifique citation La citation suivante a paru à l'ordr du jour de l'armée belge : "Storme, Georges, soldat mil. 1915 artil. lourde : soldat brave et courageux téléphoniste, depuis six mois à un P. O journellement bombardé, n'a cessé d donner le plus grand exemple de oalm et de sang-froid; déjà blessé une pre mière fois par éclats d'obus, a refus son évacuation; vient d'être intoxiqu par des obus toxiques tombés dans so abri. S'est offert pour subir une opé ration de transfusion sanguine. A sut la soustraction d'une quantité notable d sang et a, de cette façon, sauvé la vie un de ses camarades." Georges Storme a été décoré de 1 Croix de guerre- o—o La Belgique et les Etats-Unis Le correspondant spécial en France c I l'Agence Reuter écrit : Le gouvernement belge, en guise d'à] préciation pour tout ce que l'Amérique fait pour la Belgique, à unis à la dispos tion de l'armée américaine en France ur quantité de locomotives, tout en perme tant au général Pershing d'en dispos* comme il l'entend parmi les Alliés. I général Pershing a exprimé la gratituc que le peuple américain ne manquera p; d'éprouver pour ce geste qui permetti de libérer une grande quantité de tonn ge américain. : — Le bateau-phare hollandais du Noor : hinder sera ramené au port jeudi prochain ne sera pas remplacé. La Belgique, incarnation du droit Solennel témoignage de sympathie au Conseil national helvétique De plus en plus, au fur et à mesure que se prolongent les hostilités, la question belge apparaît comme celle dont la solution décidera du sort de la guerre mondiale. Que le droit, violé dans la personne morale de la Belgique, soit rétabli et vengé, il devient, aussitôt, indispensable de le rétablir et de le venger dans tous les pays où il est méconnu. C'est cette tendance qui se trouve affirmée dans le discours prononcé, le 3 no" vembre 1917, par M. Fazy, doyen d'âge du Conseil national suisse, à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle session de cette assemblée. Voici, d'après le Temps de Paris, le passage de ce discours le plus marquant, au point de vue international : Il y a trois ans, à pareille époque, le doyen d'âge émettait ici le vœu que l'indépendance et la neutralité de la Belgique et du Luxembourg sortissent victorieuses de laN lutte qui venait de s'engager. Ce vœu apparaissait, alors, comme bien fragile et presque chimérique ; mais c'était une perspective sereine au milieu de la tourmente. Aujourd'hui, alors que la guerre sévit encore avec une effroyable intensité, ne pouvons-nous pas entrevoir l'aurore d'une ère nouvelle où la Belgique et le Luxembourg, renaissant à la vie, reprendront leur place parmi les nations neutres? Combien de bons esprits n'ont pas la ferme conviction qu'il en sera de même pour les autres contrées si cruellement éprouvées? Il y a un siècle, la carte de l'Europe fut remaniée à Vienne, ce ne fut point d'après l'étendue des terres, mais bien en comptant par tête d'habitant, que le congrès effectua le partage des territoires, Etats ou provinces.. Le plénipotentiaire traitait alors la population comme un bétail humain. Pourrait-il en être de même aujourd'hui? A la vérité, cela paraît impossible. Il ne saurait plus être question de rayer une nation de la carte du monde, et nous avons ressenti ine joie véritable en apprenant que, de part et d'autre, on songeait à réparer ce crime séculaire qui s'appelle le partage de la Pologne. Quand un peuple a versé de^ torrents de son sang pour — servant de barrière entre les grandes puissances — reconquérir son indépendance ne doivent-elles pas constituer une précieuse garantie pour la paix internationale?o—o A propos d'un aveu allemand L'invasion de la Belgique fut dictée par l'intérêt stratégique allemand Il convient de revenir sur l'aveu du grand journal allemand, Frankfurter ' Zeitung (21 novembre 1917, 1ère édition du matin. Voir I. B. du 5 décembre ' 1917, no. 531) et d'en souligner l'importance.Ci-après la traduction, aussi fidèle que , possible, du paragraphe de l'article du quotidien francfortois relatif à la Belgique : L'invasion de la Belgique a coûté à 1 Allemagne des flots de sang, car chaque pied de territoire belge fut gagné à grand prix ; mais l'objectif des autorités militaires n'étaient pas ' de conquérir le pays. Les chefs de l'armée en-> visagèrent évidemment qu'un passage à travers la Belgique était l'unique moyen d'écar-e ter le grand danger d'une guerre sur deux e fronts, en prenant l'armée française par surprise et en la tournant. En outre, le passage £ à travers la Belgique permettait <ux t.oupes -, , allemandes de se déployer contre l'aile nord L front français, qui n'était pas protégée par des 11 fortifications permanentes et qui était insuf-7 fisamment défendue par des troupes. La mar-'i che triomphale jusqu'au delà de la Marne fut e possible seulement parce que, après avoir for-à cé la résistance belge, les armées allemandes surprirent l'armée française en faisant appa-a rition sur leur aile septentrionale, presque découverte.Ainsi donc, de l'aveu allemand il résulte, non seulement que la résistance belge fut opiniâtre et très coûteuse pour l'ar-e mée allemande, ce qui permit de ralentir assez l'avance teutonne pour rendre possible le regroupement des forces fran-'a çaises et la victoire de la Marne qui er ; fut la conséquence, mais encore que les ,g motifs invoqués par l'Allemagne poui j justifier aux yeux des neutres la violatior ~r de la neutralité de la Belgique sont men-e songers. je Ce n'est pas, comme l'affirmaient ja IS dis les autorités de Berlin, pour parer ; -a i une attaque française prétendûment ei voie d'exécution, mais au contraire, pou assurer le succès d'une manœuvre stra tégique, qui devait surprendre la Franc ■ désarmée, que l'Allemagne, au mépri e{ de sa signature, a violenté et ruiné un 1 petite nation paisible. JERUSALEM DELIVREE 15 JUILLET 1099 - Il DECEMBRE 1917 Les Anglais sont entrés dans Jérusalem. Dimanche, ils campaient autour de l'hur" le village où, il y dix-neuf cent dix-sept années, l'Enfant-Roi vagissait sous l'haleine des bœufs pacifiques ; hier ils foulaient la poussière de la Ville sacrée dont les murs entend'rent le Verbe divin et près de quoi s'élève la colline tragique d'où partit ce cri de sublime douleur qui a retenti à travers les siècles et qui a été le point de départ de la Rénovation du monde. On devine les sentiments des nouveaux croisés qui attendent la Noël sur les lieux même où se déroula le Drame magnifique, et qu'ils viennent de purifier de la pollution sacrilège. On croit entendre leur hosannah de délivrance ! Le nom seul de Bethléem mentionné dans le "communiqué du général Allenby aura fait venir les larmes aux yeux de ceux qui croient — et même des autres — car hors la Naturté il n'est pas de page dans l'histoire où le sentiment du divin se mêle plus noblement et plu-; généreusement à la faiblesse originelle des hommes... Peu d'événements sont plus dignes d'exciter les applaudissements de l'Europe. La possession des lieux saints par une race incapable de la moindre initiative constructive et qui a détruit ou desséché tout ce qu'elle a touché, n'a jamais cessé d'être un prodigieux scandale. On peut trouver une certaine beauté dans la civilisation mahomédane des grands Califes et de ces Arabes géniaux qui apportèrent à l'occident les trésors des Ptolémée ; il est impossible de ressentir autre chose que de l'horreur pour les Tartares dégénérés dont la fureur calamiteuse transforma en déserts la douceur de l'Arabie, de la Perse, de l'Arménie et de la Syrie et qui infestèrent, corrompirent, dévastèrent, débauchèrent, pillèrent ou massacrèrent sous l'égide complaisante du Kaiser, tous les peuples sur lesquels il leur fut permis d'exercer leur brutale domination. On peut espérer que sous l'égide britannique, toujours si tolérante et si respectueuse de toutes les croyances, la Palestine revivra, qu'une nouvelle prospérité enchantera la divine Galilée, et que la douceur bienveillante d'une administration chrétienne restituera au berceau de notre Religion un éclat digne de la Couronne de Sion. La nouvelle conquête de la Palestine doit évoquer à nos yeux les plus pures des pages de notre histoire nationale. Nous n'oublions pas qu'au onzième siècle, à la voix de Pierre l'Ermite, toute la Belgique — artisans, paysans, chevaliers et princes — se levèrent pour délivrer Jérusalem et les chrétiens d'Orient persécutés par les Turcs, et que Godefroid de Bouillon, dont la statue se dresse fièrement sur la place Royale à Bruxelles (à moins que les Boches ne l'aient déjà enlevée) fut, avec Robert II, comte de Flandre, Baudouin de Hainaut, Gilles de Chin, Eustache de Boulogne et tant d'autres, l'âme même de la première croisade. Rappelons aujourd'hui ces pages héroïque? qui fouettent notre fierté en nous montran que le nom belge fut grand au cours des âges évoquons la longue marche des croisés à tra vers l'Allemagne et la Hongrie barbares, 1: bataille de Dorylée, le siège d'Antioche, le siè ge et la prise de la ville sainte, le 15 juille 1099. Ce furent deux Belges dont l'histoir nous a conservé les noms, Létalde et Engle bert de Tournai, qui se précipitirent les pre miers dans la brèche ; Godefroid de Bouilloi fut nommé roi de Jérusalem et ce fut encor un Belge, son frère Baudouin, qui lui succéda Leur règne dura près d'un siècle, jusqu'à 1 reprise, de la Cité par les Turcs en 1188. Dans toutes les croisades du reste, la pai ticipation belge fut éclatante. A la deuxième Thierry d'Alsace et ses héroïques Flamand ' ; rapportèrent le §aint Sang à Bruges. A la tro: sième, le comte de Flandre, Philippe d'Alsî 1 ! ce, Jacques d'Avesne et Raoul de Zarhinger ' évoque de Liège, brillèrent par leur bravour ' ! aux côtés du roi d'Angleterre, le vaillant R 1 chard Cœur-de-Lion. La quatrième fut dir ' gée par Baudouin IX, comte de Flandre, < de Hainaut et, s'il ne put atteindre Jérus; 1 lem, c'est qu'il dut renverser au passage r traître empereur grec de Constantinople, que ses compagnons le nommèrent emperei I à la place du vaincu. Il y eut pendant cânqua! s te ans un empire belge de Constantinopl e I Baudouin fut tué en luttant contre les Bi j gares ; il eut pour successeurs Robert de Coc tenai et Baudouin II de Courtenai, tous deux comtes de Namur... A l'évocation de ces souvenirs se mêle quelque tristesse. C'est d'abord qu'en considération de notre participation historique aux croisades, le gouvernement belge n'ait pas cru devoir demandé qu'à côté des petits détachements français et italien qui sont entrés hier à Jérusalem, un détachement belge ait pu marcher sur les traces de Godefroid de Bouillon et faire flotter sa bannière dans la ville sainte autour de laquelle tant de sang bien belge, wallon et flamand, a coulé dans la lutte de la civilisation contre la barbarie. Nos détachements ont fait la guerre en Russie, au Cameroun, dans l'Est Africain; ils méritaient bien cette satisfaction morale ! C'est ensuite le silence du successeur d'Urbain II. Nous convenons volontiers que la situation du Vatican est extrêmement délicate. Mais la conquête des Lieux saints a été pendant des siècles le fondement de la politique des Papes et quoique ce soient des " hérétiques " qui délivrent aujourd'hui du joug des Barbares les endroits sacrés où vécut le Christ, on aurait pu s'attendre semble-t-il à ce que la nouvelle croisade fit l'objet tout au moins de ces encouragements officieux qu'il est toujours possible de faire sans engager la haute impartialité de Rome. Il y a là un regret que les catholiques de l'Entente ont le devoir d'exprimer. La joie en Angleterre Imposante cérémonie religiese à la cathédrale de Westminster Pour la première fois depuis le début de la guerre, ia grosse cloche de la cathédrale catholique de Westminster a sonné lundi à 4 heures et demie de l'après-midi en l'honneur de la prise de Jérusalem. A 6 heures du soir, un Te Deum a été chanté par le cardinal-ar-chevêque Bourne, dans la chapelle du Saint-Sacrement. Il y avait une nombreuse assistance, et les autorités militaires étaient représentées par Sir Mark Sykes. A l'entrée du clergé, le chœur entonna le vieil hymne Urbs beata Jerusalem, et plus tard le Surge illuminare Jerusalem, musique de Palestina. A l'issue de la cérémonie, au lieu des prières habituelles en latin pour le Roi et la Famille royale, le cardinal Bourne entonna en anglais le God Save the King, repris par le clergé et tout le peuple debout. Les cloches de la cathédrale catholique de Southwark ont sonné mardi à une heure de relevée. Un Te Deum a été chanté à la cathédrale St. Paul mardi à 4 heures de relevée au milieu d'une grande foule. De nombreux services et Te Deum seront célébrés partout dimanche en Angleterre. A la Chambre des Communes, l'annonce de le reddition de la ville sainte par M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, fut accueillie par des applaudissements prolongés, qui se renouvelèrent lorsque le chef du gouvernement déclara que le retard éprouvé dans l'entrée des troupes chrétiennes victorieuses était dû au désir de ne pas endommager les lieux saints. » 1 Un télégramme du roi d'Angleterre " La nouvelle de l'occupation de Jérusalem t sera reçue dans tout mon empire avec la plus ; grande satisfaction, et je vous félicite, ainsi que tous les membres de votre armée, poui votre succès. "Un tel résultat est une digne suite aux 1res marches et aux combats des troupes, ainsi qu'à l'organisation par quoi les difficultés du ravitaillement, de transport et de l'eau i ont été surmontées. Je me réjouis que par dei dispositions habiles vous avéz conservé intacts les lieux saints." " GEORGES, R.I." S Le Kaiser à Jérusalem Le Kaiser fit une entrée théâtrale à Jérusa 1, lem en 1898, vêtu d'un manteau blanc et mon e té sur un coursier de neige. On fit une brèchi i_ dans la grande muraille pour y faire passe son auto, les portes de la ville n'étant pa: grandes assez pour le monarque ! :t Dans un discours prononcé à Bethléem, 1 1- Kaiser déclara que " lorsqu'on considère l'éta le actuel des lieux saints, le cœur se brise L ;t chef des Huns ne fit rien cependant pour in lr citer ses chers amis turcs, ses alliés rouge d'aujourd'hui, pour qu'ils modifient cette s: tuation, et il ne pouvait ignorer que des ir e' génieurs militaires allemands construisirer >1- des plate-formés bétonnées sur... le mont de r- Oliviers !

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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