LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES 22me ANNÉE. JEUDI 25 FEVRIER 1915. N°- 56. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CALME PLAT. NOUVEAUX PROGRES A PERTHES KAH1S, 24 lévrier.-—Communiqué officiel d< 15. heures ïi n'y n rien d'important à signaler depuis 1< voimnuuiqvié d'hier, soir, si ce n'est quelques ac lions couronnées de succès par nos troupes prei TAuberive-sur-Suippe, et dé nouveaux progrès ai liord de Perthes.—Reuter. . UNE NOTE OFFICIELLE. l'AHIS. 2't lévrier.—La note officielle suivant* est publiée icif— I,a presse allemande a. depuis quelques-mois oubliée avec assez de régularité les communiques iraucais en se vantant de ce fait comme un< n euve d'impartialité et'de force de caractere dx ,iuple allenW. 1-e 1février. cependant, ]< Berlinn' ïageblatt " ne publia que la moiUe dv | . omimmiqué de la veille. La prise detrois j-jl ,1,-tros de tranchées allemandes sur le front d l'erilies-Beauséjour et la capture de jilusieur. .■eotainee de prisonniers allemands a ete omise. Router. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 24 février.—Le grand, quartier :énéral publie le communiqué suivant:— ïrur le théâtre occidental de la guerre, dans 1< voisinage de Perthes (en Champagne)^ les *ran •ais attaquèrent avec deux, divisions d'infanterie Il v eut un- combat sérié très violent, qui si termina en notre faveur, l'ennemi étant repoussi ,i\ s«r de fortes pertes. / . Sur le théâtre oriental de la guerre une attaqui r; uouvelée de l'ennemi, de Grodno. fut vepoussée \ h sud-ouest d'Augusto>v les Eusses réussirent ; lieux oadioits à traverser le Bobr. Ils furent re ; eusses hier près de S/.tabin. Dans le voismag' rîc Krasrizbor la bataille continuef Prfjg de Prasnysch nous fîmes 1*200 prisonnier ci deux canons tombèrent également entre no. mains. . A^ l'est ,de..SkierjioAvitz une attaque russe fu i e poussée.—Wire les s Press. r LA GUERRE DANS LES AIRS AEROPLANES ALLEMANDS SUR LES MAPLIN-SANDS. LONDRES. 24 février.—Suivant un télé ..'ranime reçu à Colehester, hier soir, sept aéro l ianes allemands ont été vus vers quatre heure 'e l'après-midi au-dessus des Maplin-Sands (entr 1 .s estuaires de la Tamise et la Cronch) faisan route, vers le nord-ouest. AMSTERDAM, 23 février.—Suivant le ';TeIe graaf'' un grand biplan de nationalité inconnu-passé an-dessus d'Amsterdam ce matin trè, D'abord on le croyait sur le point d< .-cendre, mais finalement il disparut d'ans 1( brouillard. dans la direction du sud-est.— Ueuter. LES ALLEMANDS DE ZEEBRUGGE SONT PRETS. AMSTERDAM, 24 lévrier.—Un correspondait -lit en ré les Allemands à Zeebrugge sont prêt: pour n'e nouvelles tentatives par des aviateurs déclarent'que leur défense est, à présent, par ••nu:, si des aviateurs ennemis essayent ui •■.oiive'au raid ils auront une surprise très déstf -•réabk. Le correspondant ne peut dire quelle: -ou ces défenses spéciales.—Central News. LA RAID SUR CALAIS. PARIS* 24 février.—On déclare que Se Zeppe ii qui a récemment survolé Calais était accom pagiié de. deux aéroplanes allemands. Le rai* n'a eu aucun- résultat d'irpportante militaire.— Reuter. , LE BOMBARDEMENT DES DARDANELLES. RETARD CAUSE PAR LE MAUVAIS TEMPS. LONDRES, 24 février.—Le secrétaire d< Amirauté publie le communiqué suivant:— temps défavorable, sans visibilité et ur -H violent (lu sud-ouest, ont interrompu les ' pérations dans les Dardanelles. Les forts extérieurs furent sérieusement en i ' cnmagés par le bombardement du 19 écoulé. UNE NOUVELLE NOTE DES ETATS-UNIS. L EMBARGO SUR LES VIVRES, WASHINGTON, 24 lévrier.—L© gouvernemen «les Etats-Unis a fait des propositions d'infor 'nation ;i la Grande-Bretagne et à l'Allemagne sug .uOraut- des bases pour une entente au sujet dei • ivres..destinés-, à la population civile,, ainsi qu< 'oneernaiit la guerre des sous-marins contre le; navires marchands. Ces propositions sont entourées du plus grain '"ystère. Rien n'a été divulgué quant à leu' nature et les fonctionnaires se refusent à discute la chose par suite du caractère délicat des négo I iations. Ori sait cependant qu'elles sont d'une inipor l*ncé considérables. Elles ont été insérées dan: II a. mémorandum confidentiel que le présiden Wilson a demandé à M. Page, ambassadeur de Etats-Unis .à Londres, et M. Gérard, ambassadeu ' Berlin,' de remettre au Foreign Office à Londre <'t au département des affaires étrangères à Berlin '■éelarant en même temps que ces propositions n< instituent en aucun sens une réponse aux note 'le la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, quoiqin référant au même objet. On croit que les pro citions du président visent un mode de sur /•illance et de distribution des vivres à la popu •ition civile de l'Allemagne, soit par les fonction "aires du consulat américain ou par des orga '•ismes américains.—Reuter. L"n correspondant de la Presse Associée de ■'tats-Unifî. télégraphie de Berlin que les prope fiions du président AVilson ont été présentée l'^-r. par M. Gérard, au département des affaire '-angères. Une note, identique a été présenté ' Foreign Office à Londres» — '.e " Vorivrarts " annonce l'arrestation d ;,'°sa Luxembourg, le leader féminin socialiste d extrême gauche. Cette arrestation aurait ét '-îusée" par un discours prononcé dans une nnwp pabliq-ue. 1 LA CHASSE AUX PIRATES. UN SOUS-MARIN TOUCHE. NOUVEAUX ATTENTATS ALLEMANDS. PARIS, 24 février.—Un communiqué officiel : uu ministère do La marine dit que hier matin à i neures et demie un navire appartenant à la seconde flotille légère française a découvert un sous-marin allemand naviguant à la surface, au sud-ouest du cap Dulp Recht, près de Boulogne, i et a tiré sur lui. Le sous-marin fut touché par plusieurs projectiles avant de~plonger, et on aperçut de l'huile flottant à la surface à l'endroit où le sous-marin avait disparu.—Central News. ATTAQUE CONTRE LA. MALLE-POSTE DE BOULOGNE. LONDRES, 24 février.—Lo secrétaire d« , l'Amirauté publie le communiqué suivant :— Le bateau à passagers de Folkestone à » Boulogne a été attaque peu d'instants après qu'il eut quitté le port de Boulogne, par un sous marin allemand. La torpille passa à une trentaine de mètres devant Je navire. Les passagers i au nombre de 92, étaient surtout des civils, et v comprenaient plusieurs neutres. L" uOAKBY" TORPILLE. WEST HARTLEPOOL, 24 février.—Quatorze membres do l'équipage du vapeur " Oakby," de West Hartlepool torpillé au sud-est de Rye a quatre heures hier après-midi, ont été débarqués ; à liamsgate par un oateau de pèclio " Gratia." L' "Oakby," de Londres à Cardiff, fut touché à ■ bâbord. Les. ecoutilles principales fureni : enlevées par l'explosion, le pont fut endommagé 5 et la boîte à compas vola en l'air. Un des canots de sauvetage fut noyé par le volume cl'eau qui ' fut projeté en l'air. . Lé capitaine de 1' " Oakby " fut blessé au i- doigt, mais l'équipage no fut pas blessé. Lt - mécanicUn-en-cnef déclara qu'il vit le périscope ; d'un sous-marin. l,5 restant de l'équipage fut débarqué à 5 Douvres aujourd'hui. L' "Oakby" coula.' au s larce de Fodcestone pendant qu'on Je remorquait I à Douvres. 1 I WEST I1ARTLEP00L. 24 février.—Le capi tainç de F " Oakby," interviewé, a déclaré:— Je n'ai pas vu le sous-marin. J'étais sur la dunette à ce moment, et j'aperçus lo sillage d'une , : torpille, qui nous toucha par le milieu. La puis-' sance de l'explosion fut si formidable que je fus • jeté à terre, à demi évanoui. I La poupe de 1' "Oakby" émerge maintenant, j et peut êtro vue de la plage de Folkestone. ENCORE UN NAVIRE AMERICAIN COULE. 5 WASHINGTON, 24 février.—Le vapeui ? américain " Carib " a touché une mine dans la t nier du Nord, hier, et coula au large de la côte allemande. La vapeur transportait 4600 balles du coton ^ assuré par le bure-u du gouvernement des Etats . Unis, pour 285,850 dollars. La coque du navire > était assurée pour 22,253 dollars. ) Avec la perte de 1' " Evelyn " le bureau du . gouvernement aura à payer un total de 659,000 dollars. Ce montant est égal au total des primes que le bureau avait réunies jusqu'ici.—Reutei, A LA COMPAGNIE "ZEELAND. - ROTTERDAM, 23 février.—L'équipage du - paquebot " Duitschland " de la compagnie Zee-' land, qui devait quitter Rotterdam ce matm pour Tilbury, refusa de partir en présence du danger d'être ' torpillé ou miné, et du fait qu'on leur i avait dit que le navire n'avait que deux compar- ■ timents étanches. ; Lo " Prinses Juliana" a remplacé le " Duitsch-j land."—Reuter. L'OPINION DU PRESIDENT WILSON. "UN ACCIDENT TRAGIQUE." WASHINGTON, 24 février.—Le président • Wilson considère la perte de 1' " Evelyn comme ' un tragique accident. Il déclara à se3 visiteurs i qu'il avait été informé de façon non officielle que io capitaine ne suivait pas ia route sure quoi, j lui avait indiquée, et il savait qu'un avertissement avait été donné, suivant lequel il st trouvait des mines dans la zone où r. "Evelyn'' , a coulé. La chose fut discutée dans une réunion du s cabinet hier, et il fut entendu qu'aucune mesure ne serait prise avant de n'avoir roçu de nouveaux détails. i/administration ne voit dans cet incident rien qui pût donner lieu à de?s complications internationales.—Reuter. L'INDIGNATION EN NORVEGE. COPENHAGUE, 24 février.;—Le torpillago dt "Regin" a de nouveau surexcité l'opinion nor végienne. Aussitôt, dièent les journaux, que h rapport sur le " Regin " arrive, le peuple norvé gien demandera que le gouvernement, .envoie à l'Allemagne une communication dont la teneui ne saurait faire de doute. La Norvège veut savoir si elle continuera ;■ entretenir avec l'Allemagne des relations ami : cales. Lé " Morgenblad se dit informé de ce " que toutes exportations vers l'Allemagne seroni " arrêtées jusqu'à ce que des explications satis 5 faisantes soient arrivées au sujet des ordres secrets 5 donnés à la flotte allemande.—Exchange. L LES ZONES DANGEREUSES. : LONDRES, 24 février.—Le secrétaire de l'Ami : rauté publie un communiqué fixant des lignes d( - latitude et de longitude, et établissant ainsi unt zone intordite aux navires de toute grandeur ei de toute nationalité, dans le canal d'Irlande et le ? canal du Nord. L'ordre entre en vigueur à parti] t d.i 23 février. s Le canal du Nord est le passage étroit (enviror 43 kilomètres) entre la côte d'Ecosse et d'Irlande ; EXTENSION DE LA ZONE DE GUERRE 5 AMSTERDAM, 24 février.—Un télégrammt > officieux de Berlin dit que les îles Orkney, y com - pris le port de Kirkvvall et les îles Shetland - doivent être considérées comme se trouvant dan; - la zone de guerre, mais des passages des deu> . côtes des îles Féroé n'offrent aucun danger.— - Reuter. > UNE TRIPLE REPONSE AU BLOCUS. J PARIS, 23 février.—Discutant le nouveav 3 tournant de la guerre sur mer, le "Temps" di 1 que la déclaration de M. Asquith dans le parle ment anglais indique que de nouvelles mesure* ont été décidées contre les méthodes allemandes comme l'a fait pressentir la réplique de Sir Ed 2 ward Grey à la note des Etats-Unis. 3 Une note conjointe des trois gouvernement: 3 alliés spécifiera sous peu ces mesures qui resser • reront d'avantage le blocus effectif qui cause che< l'ennemi une pareille-émotion.—Router. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. SUCCES EN POLOGNE, CONDUITE HEROÏQUE D'UN CORPS D'ARMEE. RETROGRADE, 23 février.—Dépêche du grand quartier-général :— Le communiqué du 21 février décrivant la situation exceptionnellement difficile de portions de notre corps d'armée durant la retraite de la Prusse orientale s'appliquait en partie au 20e corps, commandé par le lieutenant-général Bul-gakoff et comprenant la 29e division et trois régiments de réserve de l'armée active. Les communications entre ce corps et la 10e armée ayant été rompues dans la soiree du 13 février, le corps se trouva dans la région entre Goklap et Suvvalki, entouré par mie armee allemande dont les effectifs furent constamment augmentés jusqu'au 22. Le corps se battit héroïquement contre des forces ennemies le dépassant plusieurs fois en nombre. _ Au cours de ces journées il couvrit 50 verstes (51 kilométrés), se battant tout le temps, et continua a se frayer • un passage vers la portion sud-est des forets d'Augustowo. . ... Suivant les déclarations de prisonniers, le oorps d'aimée infligea de fortes pertes aux Allemands qui essayaient de lui barrer la route, surtout dans les passes des lacs et des forêts près de Ghita. Des nouvelles reçues à x>résent de différents soldats appartenant à ce corps, qui réussirent à échapper, montrent que ce corps lutta jusqu'à, la dernière cartouche et jusqu'à ce que sa force fut comp'.ètemerit épuisée, repoussant vaillamment des attaques sur quatre fronts, se retenant à son artillerie et emportant avec lui de nombreux prisonniers allemands. Il y eut des combats obstinés sur les rives droites du Bobr et du Narew le 21 février. Près d'Osowice des détachements allemands qui prirent l'offensive furent repoussés par le tir des canons de la forteresse. Au nord do Lomza les combats ont progressé sur les routes vors Radzilow (16 kilopiètres à l'est d'Osowice), Arzuzîna et Kolno (28 kilomètres au nord de Lomza) Nonobstant des attaques par des forces considérables, nous maintînmes Edvabno (à 22 kilomètres au nord-est de Lomza). L'attaque des Allemands le long de la route Tchutchen-Kolno, pendant la nuit du 22, fut soutenue par des automobiles blindées, et fut particulièrement intensive. L'offensive allemande dans la région de Przas-nysh continue. Trois attaques sur la ville de Przasnysli furent repoussées. Nos automobiles blindées contribuèrent largement à ce succès. Leur tir décima les Allemands à une distance de soixante-quinze pas.- Sur les routes vers Plonsk des villages ont changé de mains plusieurs fois. Sur la rive gauche de la Vistule, au sud de la ferme de Moyhely, nous fîmes sauter trois mines sous une tranchée allemande, et nous occupâmes les cavités formées par l'explosion. Dans le restant des tranchées allemandes nous capturâmes trois mitrailleuses, des mortiers de tranchée et des prisonniers. Les pertes allemandes dues directement aux explosions furent de cinq cents. Dans les Carpathes les Autrichiens bombardèrent un couvent au sud de Mezo-Laborez avec des mortiers de 30 centimètres. Nous repoussâmes des attaques persistantes des Autrichiens dans la région de Mikow-Smolnik-Tiscowa et leur infligeâmes des pertes énormes Dans la région de Koziouwka les Autrichiens ont remplacé les Allemands. Au sud de Dolina-Stanislau, des combats obstinés ont commencé contre des forces ennemies considérables. « Une note publiée.par l'état-major du quartier-général dit qu'entre le 21 janvier et le 20 février l'année des Carpathes captura 691 officiers et 47,640 h-«rimes de tout rang, 17 canons .et 118 mitrailleuses.—Reuter. REGRETTABLES EXCITATIONS. UN JOURNAL BELGE FAIT LE JEU DES ALLEMANDS. LE HAVRE, 22 février.—Sous les titres ci-dessus, on lit dans le *' XXme Siècle," organe officieux du gouvernement belge:— Un espion allemand, qui a habité notre pays pendant un certain temps, conseillait au gouvernement allemand, dans une lettre que le "XXme Siècle" a rendue publique, de s'attacher à exploiter les " griefs " du peuple flamand ainsi que les querelles linguistiques en Belgique, pour rallier la population flamande à l'Allemagne. Nous avons le regret de constater que le " Han-delsblad"—tout comme M. Adelfons Hen-derickx, dont nous dénoncions dans notre numéro du 25 novembre les incroyables pibpos— entre dans ce jeu de l'envahisseur. Nous le regrettons d'autant plus que le " Handelsblad," sans avoir toujours compris parfaitement les intérêts du pays, a cependant derrière lui un passé plus honorable que son attitude d'aujourd'hui." Flamands, veillez I " s'écrie-t-il en tête d'un article du 23 janvier. A lire cet article, on croirait vraiment que, pour le "Handelsblad," il n'y a pas aujourd'hui d'autre ennemi que les Wallons! " Le peuple flamand a fait son devoir, plus que son devoir!" écrit le journal anversois. Qu'est-oe que cela veut dire? Les Flamands se sont battus et so battent courageusement, c'est entendu. Mais les Wallons? D'ailleurs, il n'y a plus ni de Flamands, ni de Wallons dans l'armée. Il n'y a que des Belges, tous également résolus à délivrer leur patrie, tous également animés contre l'Allemand d'une haine salutaire. Allez donc parler aux soldats belges, dans les tranchées, de Wallons et de Flamands, Sour voir s'ils se prêteront à cette querelle... 'allemand! Au début de la guerre, certains exaltés s'en allaient susurrant à droite et à gauche: "Vous voyez bien, les Allemands ont respecté nos villes flamandes; à part Louvain et Aerschot, aucune d'elle n'a été ravagée." Aujourd'hui, qu'il serait difficile de chanter encore cette antienne, ' j on essaie d'une autre chânson. Le " Handelsblad " ne va-t-il pas jusqu'à com-1 parer le sort des Flamands dans notre pays au martyre de la Pologne?... Les droits du peuple flamand resteront demain ce qu?ils étaient hier. Personne ne songe à les violer; s'ils courent, au lendemain de la paix, le moindre péril, co sera parce que M. Henderickx, je ' Handelsblad " et Cle, les 1 auront compromis, pendant la guerre, en ■ attaquant des compatriotes sous la botte de l'ennemi. La Belgique jugera sévèrement ces 1 fauteurs de discorde, qui ne rougissent pas de donner le pas à nos querelles intérieures sur la i libération de la patrie. De telles diversions font le jeu d'un ennemi i 1 qui cherche à nous diviser, faute de pouvoir nous soumettre. Que ceux qui s'y prêtent par : | aveuglement ouvrent les yeux ; les autres subiront Àe châtiment de leur crime. LES CALOMNIES ALLEMANDES. DOUZIEME RAPPORT DE L COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. ! ' LEURS ARGUMENTS! III.* Suite du douzième rapport de la Commissi (officielle belge) d'enquête sur la violation c règles du droit des gens, des lois et des coutum de la guerre:— Peut-être y a-t-il lieu de rencontrer ici briè"1 ment les accusations par lesquelles les Ai mands. ont cherché, sinon à justifier les faits q ont marqué d'une tache ineffaçable le passage leur année en Belgique, du moins à attén'v l'horreur que ces attentats ont suscitée chez to les peuples civilisés et que l'Allemagne elle-mêi partagera un jour, si elle ne reste pas fermée toiit sentiment de justice et d'humanité. Ces accusations peuvent se résumer de la sorl lo. Les mauvais traitement infligés a familles allemandes qui habitaient la Belgiq au début des hostilités.—Dès que ces allégatio ont été connues, des enquêtes ont été faites i l'autorité judiciaire belge. Elles ont abouti des résultats négatifs. Les ' atrocités" qu'c déhoncées certains journaux allemands sont pure invention. Tout s'est borné à quelqv excès de la populace qui a cassé des carrea et envahi certains magasins, mais sans violen< sérieuses sur les personnes. D'ailleurs les au rités locales sont intervenues partout pour apai! et au besoin réprimer efficacement les manifes tions exagérées de l'opinion publique contre immigrés. 2o. Les mutilations que les habitants et méi les soldats belges auraient infligées aux blesi ou aux prisonniers allemands: yeuS arrach membres mutilés, massacre d'ennemis sans < fense.—Malgré ses efforts, l'autorité alleman n'a pu recueillir aucune preuve de ces calomn lancées par des journaux sans scrupules. U des feuilles qui s'est-distinguée dans cette ca pagne, la " Gazette de Cologne," a été forcée d'< registrer les démentis d'aumôniers et de médeci allemands dont on avait impudemment invoq les témoignages, notamment ceux des directic allemandes dos hôpitaux de Hanovre. d'Aix-Chapelle, de Gross-L-iclnerfeldè et du Gra Hôpital .de la Charité à Berlin 3o. Les pillages qui auraient été l'œuvre n des troupes allemandes, mais des soldats be'j ou de la population elle-même.—Des actes de genre ont pu se commettre, mais ce sont des < exceptionnels, isolés et seulement en vue glaner ce que les soldats allemands avaient < daigné d'emporter. Les fourgons et les tra: chargés de butin qui sont partis pour l'intérit de l'Allemagne, au vu et au su de toute no population, sont une réponse suffisante à < allégations dont l'unique but est de masqi les déprédations systématiques des pillards al mands de toute arme et de tout grade. 4o. La distribution d'armes aux populatic belges, pour qu'elles en fassent usage cofitre troupes allemandes.—Nous avons rappelé p' haut comment ces troupes ont été constamm< hantées par le cauchemar des francs-tireurs. réa:;té, il n'y a pas et il n'y a jamais eu francs-tireurs en Belgique. L'autorité supérieu loin d'avoir poussé les civils dans la mêlée, \ cessé de leur recommander l'abstention de toi violence, comme l'attestent les circifaires mil" térielles que nous reproduisons en annexe. ( circulaires ont été placardées sous fonne d'afficl dans toutes les communes du Royaume, leur côté, les bourgmestres, toujours pour se c< former aux instructions du Ministère, ont inv les ha-bitants, soit collectivement par voie de elamation, soit individuellement par l'interr diaire des gardes-chafaipêtres, à déposer dans bureaux communaux les armes dont ils étai< détenteurs. Co qui n'a pas empêché les A! mands de s'en prendre aux bourgmestres < agressions dont i's se prétendaient l'objet, et .maintes localités d'assouvir leur fureur dans sang du clergé paroissial, faussement acci d'avoir excité les populations à la résistan Ses membres ont été fusillés sans que rien de genTe eût pu être étab'.i à leur charge; la plup avaient, au contraire, donné publiquement < conseils de calme et de patience. Mais I< martyre faisait évidemment partie du plan terrorisation. il est possible que, malgré ces avertisseme: et ces conseils, des actes de résistance et mê d'agression armée so soient produis sur quelqi points, sans concert préalable. Mais la Comn sion d'enquête, après une instruction minutieu n'est point parvenue à relever un seul cas imt quant une participation directe aux hostili qui soit attribuable aux populations civiles: C • aux accusateurs d'apporter leurs preuves. Ne avons déjà fait remarquer combien il était, vraisemblable que des populations, terrorisées conscientes de leur faiblesse, auraient été p voquer de gaieté de cœur les excès de la furi< laquelle les Allemands s'étaient livrés dès 1< entrée sur le territoire belge. Il convient de faire observer, en terminant rapport, que les faits sur lesque\s s'appuyent conclusions sont attestés par des témoins ho: rables; ceux-ci ont vu par eux-mêmes et < signé leur déposition. Comme nombre d'en eux habitent des territoires encore occupés ] l'envahisseur, on comprendra que nous ne livric point prématurément leurs noms à la publiçi Mais nous ne craignons pas, et même nous . pelons, de tous nos vœux la constitution d'v Commission internationale qui reprendrait no enquête sUr des bases plus larges, en offrant a témoins toutes les garanties de sécurité pers< nclle. On verra alors ce que les Belges ( souffert pour avoir voulu rester fidè'es à le' engagements. Peut-être ces souffrances sewiro elles la cause do la paix, du droit et 1'liumànité, en amenant les peuples horrifiés i ces abominations à établir un régime inf national qui en rende impossible lo retour. Le Président, COOREMAN, Ministre d'Ela Le Vice-Président, Comte GOBLE D'ALVIELLA, Vice-Président du Séna Les Secrétaires, Chev. ERNST DE BUi WIJCK, Chef de Cabinet, du Ministre c la Justice; ORTS, Conseiller de Légatic de Sa Majeété le Roi des Belges. 1 Voir la Mètro-pole des 23 et '24 février 1915. LE PRIX DE LA VIE A BRUXELLI BRUXELLES, 5 février (par courrier). Voici, à titre de curiosité le prix courant moj des denrées à Bruxelles (viLe) le mercredi février dernier :— Epiceries: Café ordinaire, le kilo, fr. 2.£ chicorée, 0.55; sucre blanc, 0.80; cassona 0.95; sel, 0.12; riz ordinaire, 1.— ; poivre, 4.' pois cassés, 1.— ; pois non cassés, 1.— ; p d'Italie, 1.— ; vermicelle. 1.— ; sel de sou 0.16; savon, 0.65; pain. 0.40. Poissons: Sec (stockfisch), fr. 0.90; s (morue). 1.90 (les seuls obtenables). Légumes: Pommes de terre, les 100 ki] fr. 9— à 11.— ; carottes, le kilo, 0.14; oigno 0.40 (les seuls obtenables). Le beurre se paie fr, 3.60 le kilo; les ceuis, pièce, 0.1 S. 1 LES PERTES DE L'ARMEE BELGE. A | MORTS AUCHAMPD'HONNEUR LA PREMIERE LISTE. Le " Moniteur Belge " vient de publier la première liste des militaires tombés au champ dlhonneur précédée de la note suivante:— Le gouvernement a décidé de publier au " Moni-jn teur Belge " la liste des officiers et soldats tués à es l'ennemi ou morts dans les hôpitaux à la suite de es leurs glorieuses blessures ou de maladies contractées sur les champs de bataille. En ce faisant, il entent^ tout d'abord rendre un uj pieux hommage à la mémoire de ceux qui se sont de sacrifiés pour l'Indépendance de la Patrie. Cette er publication au Journal officiel est à ses yeux, en us quelque sorte, une citation à l'ordre du jour de n? la Nation. Que tous ceux qui parcourent ces a listes donnent donc une pénsée émue à nos héros. Le gouvernement se propose ensuite de ren-10' seigner les familles sur le sort de leurs enfants; ax il eût vouiu le faire plus tôt, mais les conditions de la lutte ne le lui eût pas permis. us Certains renseignements sont forcément incom-'àJ plets ; les états de pertes dressés à la suite d'une f bataille manquent souvent de précision; les té- ; moignages les plus formels mêmes de nos soldats se trouvent parfois en défaut. Par conséquent, parmi les militaires que ces listes indiquent ax comme tués, il en est peut-être qui sont simple-ment disparus et reparaîtront à la fin de la guerre. Le gouvernement fait ce qu'il peut pour s'assurer de la vérité; cependant, une erreur est toujours " possible. Le ministre de la Guerre, ne Ch. de Broqueville. ;és Cette première liste comprend 44 officiers de 3s, la première division d'armée; 32 de la 2e; 44 de lé- la 3e; 44 do la le; 29 de la 5e; 33 de la 6e: 8 de de la. première division de cavalerie ; 10 du service ^ea de santé; soit au total 236 officiers. ne Les pertes en sous-officiers et soldats s'étab-lissent, comme suit:— QS 1er et 21e régiment de ligne 95 ué 2e et 22e id 120 ns '.le et 23e id 165 ja. 4e et 24e id 129 n'ri 5e et 25e id 147 de- et 26e id 121 m, 7e et 27e id 209 8e et 28e id 83 Zl 9e et 29e id 33 10e et 30e id 125 lie et 31e id 17 ?? 12e et 32e id 64 13e et 33e id 42 14e et 34e id 32 1er chasseurs à pied 39 2e id 104 ies 3e et 6e chasseurs à pied 179 !jer Régiment des carabiniers (1er ou 2e) 12 ie" Carabiniers cyclistes 1S 1er régiment des carabiniers 129 ns 2e régiment des carabiniers 195 Les Régiment des grenadiers (1er ou 2e) ......... 19 us ier régiment des grenadiers 106 2e id id. 90 l^n Mitrailleurs 14 de Volontaires 31 re, 1er et 2me guides 24 i'a 1er, 2e, et 4e chasseurs à cheval 16 lté 1er, 2e, 3e, 4e, 5e lanciers 40 is- 1ère division de cavalerie 3 "es 1—8me régiment d'artillerie 39 tes Régiment d'artillerie, montée 2 De Artillerie de la 2o brigade mixte (10), id de m- 1a 3e (2), id de la 4c (3), id de la 5e (3), id ité de la 6e (2); de ia 7e (6), brigade du ro- général Bausart'(l), de la 15e (2), de la lé- 16c (7), de la 19e (1), de la 20e (4); les artillerie de brigade mixte (1), artillerie de int place (7), id de 'siege (3), Namur (8), le- Divers (6), Obusiers de 12 (13) soit 81 les Génie 35 en Corps des transports 6 le Trouces d'administration 5 (Sé Gendarmerie 10 C€. Régiment Reine Elisabeth 2 c€ Régiments divers 59 art La plupart des officiers tombés ®àu champ les d'honneur ont été ou seront décorés de l'ordre de ur Léopold. de PROCEDES ALLEMANDS. les st SIR EDWARD GREY ET LA COMMISSION DE SECOURS ^ EN BELGIQUE. iu- LONDRES, 24 février.—En réponse à une €li demande de secours mensuel adressée au gouver-nement anglais par la Commission anglaise de 'ur secours en Belgique, Sir Edward Grey, ministre des affaires étrangères, a adressé à M. H. C. ce Hoover, président de la commission, une lettre ses officielle exposant le point de vue anglais dans io- l'approvisionnement en vivres de la Belgique int epmsee par .es réquisitions allemandes ii.éga^es. tre Sir Grey rappelle d'abord à la commission que >ar le gouvernement ang.ais lui a déjà versé 2 ,ns millions 500,000 francs. té. Il fait ressortir ensuite que les Allemands ont ip. refusé d'accéder jusqu'en décembre dernier aux nc représentations de ia Commission quant aux ré-tre qu.sitions eu natuje et en argent exigées d'un ux pays déjà appauvri, dans une mesure dépassant )n. les importations de secours. ml Dans ces conditions, les dites importations ne îrs pouvaient que faciliter l'alimentation et le paie-n£_ ruent de la solde des troupes d'occupation et l€ contribuer ainsi à rendre la tâche militaire de )ax l'ennemi plus commode, aux dépens de l'Angle-terre.Cette situation se modifia par après lorsque la Commission eut obtenu du gouvernement aale-raand l'assurance qu'il cesserait de réquisitionner T des vivres de la meme nature que ceux importés. ' Dans ces conditions, Sir Edward Grey informa sTS- la Commission, en janvier, que le gouvernement e anglais était prêt à lui accorder un subside n mensuel à la condition que le gouvernement allemand cesserait toutes réquisitions de toute nature en Belgique, à l'exception des taxes admises par la convention de La liaye. Cette offre ne fut pns rendue publique à la demande de la Commission. iS. Le gouvernement aatuiand, cependant, refusa de s'engager à cesseï des réquisitions en nature dans la partie de la Belgique située à l'ouest de en Gand, et d'examiner même l'interruption de ia o formidable contribution de guerre de 40 | millions de francs par mois. Dans ces conditions, et uniquement à cause de '0; I Pattitude du gouvernement allemand, le gou-!€• ver nement anglais se soit obligé, à son grand p> regret, d'accorder à la Commission, et jusqu'à l,te nouvel ordre, un subside mensuel, ie, lié — Des émeutes ont eu lieu mardi à Magde-bourg pendant la distribution des vivres, la quan-o., tité de pain étant insuffisante. La foule furieuse is, essaya de piller les boulangeries, et la police dut intervenir. Il y eut plusieurs arrestations, là Des incidents semblables ont eu lieu dans d'autres villes allemandes* MONITEUR BELGE DES 14, 15, 16, 17, 18 ET 19 FEVRIER. (Suite) ARMEE. Actions d'éclat.—Oïdr® d« Ixiopoki. la, croix railiiadro de cheyalior do l'ordre do L6o]Xjfcl em déccrmSo au medeem a-unliairo Ad&nt. du 2me régiment <ls ligne, tuô aur l'ï6cr le 21 octobre 1914, comme iem<Msn»s« public de la Patrie rcconnaisKUtte. Actions d'éclat.—Admission dans les cadres etfectilew Le &ous-lieuw>na.nt payeur de reserto Giooninckx, Aiman-J, du 6e rogimeuL oo ugue, «st aainia avec son iaiy; et ancicnnctn dans les ciimrc8 ctiectiis a es oiucere p*youiR, pour ?*>. Dello conduite aepim lo <10but de la calupague, au couis <lo • laquttllo il a oie cité deu* lois a l'otuie uu jour «t a obtenu la croix de dievalier do l'Oxdre do Leopold. Auxiliaires du eerVico des êocour£.—Agitailaiion. Uu arme du 31 janvier, révisant l'arrête royal du août 1314, considérant qu'il est cquitabie ac tcuir compi'j des sorricftj renous par les auxiliauw au eervice u*a tt*x,ora et acs six années a etuaes unneraïuuies qu'ile ont ±«iw=s détermine que auxil.aircs <iu ter,ice urs fecours tonï «aBimilc» au grade d'omeior auxiliaire pour la durca de 1» guetro. tùa serricc, ils reccrront le même traitement et 1'» même-1 allocations que les sous-iieutenants et ils porteront les ins.mio* de oe grade, lia n'auront pas dioit & l'indemnité a® ca.biucu do consultation. , , | L'inoemmte d'études sera réduito à 300 francs pour le auxiliaire» en serv.eo médical, à 200 pour les auxili«ue6 du service poarniaceutique et vétérinaire. Lo retrait do la commission d'oilicier auxiliaire sera prononce par arrêté royal (dans les cas prévus par l'art. 7 ac, .a loi du 10 juin 1836. no 312, ri par l'art, lo do la loi d-.: la même dat.e, No. 313). Le» disputions de cet an r te reu<-tives au traitement et anx autres allocations reyenan* a">; auxiliaires du sorvioo des secours sont àppl.cablea,a partir du 1er lévrier 1915. Nomination. Par arrête royal du 13 janvier 1915, le capitaine com-manda.nt De Camps, F:-F.-A., du lie rcg.ment de ligne, m nommé major. Emplois spéciaux. Par arrêté royal du 1er dteembre 1914. le lieutenant • oolonol adjoint d'éia-t-major Joost-oas, E.-F.. du 1er r^-gunesi. de lancierc, est commissiopné pour commander lo du réf.-ment.— Par arrêté royal du 11 janvier 1915. le capitaine commandant adjoint d'état-major Etienne, E.-J.-M., du régiment des grenadiers, est nonuné adjudant-niaior. — Par arrêté royal du 27 janvier 1915, le major major Christophe, .J.-L., est déciia.gé de ses fondions c.c ch* de 6oction 4 l'état-major général de l'armée et nomm-i fioiu chef d'état-major. MINISTERE DES SCIENCES ET DES ARTS. CABINET. • v Académie Royale do Belgique. Par arrêté royal du 21 novembre' 1914.. M. Ccsaio. C. , directeur de la olaese des Sciences, est nommé président lie l'Académie royale des Sciences, des ijcUrci et des. Beaux-Arts do Belgique, pour l'année 1915. AVIS. M. Oêcar Vandcmandc, do Merckem (Flandre occidental* , S déclare iairo opposition sur 1^.: valeurs outrantes qui ont disparu )>end3iit Icccupation allemande: A.—Obligation de la Dette publique belfe, 3 p. c., 2c série: De 2.000 fr., n. 136.360 rt. 509.540: Do 1.000 fr.. n. 428.835, 415.240, 228.140, 562.054. 227.724, 227.27P, 299.98.S. 430.05U; De. 200 fr., n. 61.545. 51.324, 22.159. 101.330; De 100 fr., n. 349.456 t-t 370.034. B.—Emprunt rus^e 1906, 5 p. c. 2(i4, n. 00.340, 00.341, 00.342, et 00.343. ..... (".—Obligations de la Ville de Bruxelles 1905, 2 p. c , sério 150.205 n. 10 et 150.205 lt. 9. . D.—ObiKations de la Ville de Liégo 1897, 2 p. C., sories 09.250 n. 17 et 18.654 n. 17. El.—Congo belge 1887. série 06.935, n. 25. , ... Jtff? F.—Un livret de la Caisse d'épargne 11. 21.085 de. 2000 francs environ et un autre, au montant, approximatif d© 580 fr., ouvert au nom do Marie Vandcinando. ANNONCE. II mmlte du proies-verbal do Ia séance du conseil d'administration de la compagnie foncière et des travaux public^ ne la Csmpine société .i.nonyui" ;i Anvers, tenue le 23 janvier 1915. qu'il a, été décidé par le conseil de post î poser jusqu'à une date ultérieure. ;'i fixer lorsque les circonstances seront devenue? normales, l'assemblée générale annuello ordinaire oui devait avoir lieu lo premier lundi du mois do ma m 1915. Des convccationù et deu pîiblicatioii ; régulières annonceront la d&to do cette assemblée générale ultérieure. LA VOIE CALAIS-BOULOGNE. AVIS. Aux termes des décisions arrêtées d'un commun accord dans la Conférence internationale de Boulogne, sont seules admises n emprunter la vo::e Calais-FolkestOne et vice-versa les personnes suivantes:— lo les mi'itaires en congé ou en mission, 2o les agents diplomatiques. 3o les fournisseurs attitrés de l'armée, 4o les personnes dont un proche parent, militaire se trouverait b'.essé ou malade dans ur hôpitai de Calais et pouvant faire la preuve d< ce fait. LES BELGES EN ANGLETERRE C'est d'ici peu de jours que M. Paul Hymans, ministre d'Etat, sera installé dans ses fonctions de ministre de Belg'.que à Londres. Les locaux de la légation seront transférés, à partir du 3 mars prochain : Sloanc-gardens, 50, ê.W. * * « "•La Kommandatur " dorlt an avait dû interrompre les représentations en plein succès pai suite d'engagements antérieurs, sera reprise au Criterion Théâtre, jeudi prochain à S heures et demie, avec la même distribution en tête de l:LqueLe figurent M Les Demiar et Dicudonno, MM. Libeau et Duquesnc. Comme précédemment, les matinées auront lieu les mercredi et samedi à 2 heures et demie. Le " Local Crovernment Board (Département de l'hygiène et de la santé publique) a ouvert au bénéfice des réfugiés un dispensane avec hôpital, établi Sheffield-street, Kingsvvay, W.C., à Londres. L'établissement se trouve sous 1e contrôle du " Metropolitan Aeylums Board " (direction de lw. bienfaisance publique). Les heures des consultations sont fixées comme suit: Tous lés jours (les, dimanches exceptés) de 10 à 1 heure et de 2 à & heures, les samedis de 10 à 2 heures. — Mme Sarah Bernhardt a été amputée hier de la jambe droite. Elle a montré le p.us grand courage. L'opération s'est effectuée dans les meiLeurs conditions. L'état de la malade est aussi bon que possible. — La nouvelle de la victoire allemande .en Prusse orientale a. été affichée partout on Belgique. 11 n'est pas jusqu'aux cafétiers qui aient été forcés de lui donner une publicité gratuite cl obligatoire, sans doute pour impressionner lef populations. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES- S p«u©© « ligne.—Joindra lo montant aux ordre», s.r i> IIEVREMONT LEOPOLD demande nouvelleî * y d© son frèro Frédéric.—Adreseo: The Pclabon Works, 22, Cambridge-road, Twickcnham. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à Jour escroquer de l'argent. Ne ver.. „ da c.u.iOûndmont ou do gaïaauts tju pvec .es ■ carences le. plua .sérieuses! . PERSONNE se rendant Bruxelles 12 mars se chargerait mission.—Ecr. Debeffe, Yateley Hall. Yateley (Hauts). l_»xtOPRIETE à vendre—Littoral près Alger, X- ouinze cents bectos excellent vin, villa, eave. matériel, eta—-Ecrire Madame Uumbert, propriétaire. Castigliono (Alger). LA METROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard,'' vendu chez tous lt. marchands do journaux au prix d'un penny. Nous comsei'-lons vivement à nos ami6 de s'abonner «u prix de 3sh. 3 par mois pour lo Royaume-Uni et 4sh. 4 pour 1'étrangrr, et d» nous adreeser le prix de l'abouuemeut en un mandat. l^rif des annonoc- est de 9d. la ligne pour le " Livif d'adresses des exilé.-," payable d'avan.v. i^t pour tout autr< publicité, le tarif du "Standard." Nous avons ouvert ur bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleot-strçet, 152-X E.C., ouvert de 2 i» C heures. Jin cai de dcàiiîKi* P*r ccrit, joindre deux timbres d'un peonr.

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