La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 22 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tt4fn11r6b/
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LA METROPOLE ONE PENNY fRONT : CINQ CENTIMES IOLLANDE : VIJF CENT ÎONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A. LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE DIMANCHE 22 ET LUNDI 23 OCTOBRE 1916 Nos 295-296 LA GRANDE GUERRE Diversion ennemie en Dobrudja AVANCE BRU ANTIQUE SUR LA SOMME I VICTOIRE SERBE EN MACEDOINE L'immobilisation temporaire des opé-•wxations de von Falkenhayn dans les dé-filés de la Transylvanie, qui mena-■çait de faire perdre à l'ancien chef ■ de l'état-major général allemand 1 em-I prise sur le front étendu roumain entre ■ Dorna Watra et Orsova appelait une l| diversion que von Mackensen a execu-Btée avec son audace habituelle. ï Cette diversion s'est produite dans la ■Dobrudja où l'ennemi a rencontré un ■certain succès. Cette opération, dont V l'importance ne doit pas etre exagérée, ■comme nous verrons plus loin, a encore Bun autre but dont le motif se trouve pré-■cisém'ent dans le cri de détresse que la H Roumanie a poussé, voici à peine quel-■ques jours. A la suite de cet appel la ■ Russie organise l'envoi de renforts con-■sidérables vers les terrains d'opération ■ menacés, et d'autre part, la mission ■ française conduite par le général Berthe-■lot, arrivée depuis peu à Bucarest, s'en-Itend avec l'état-major roumain, pour re-■modeler tout le plan de campagne et ■pour anéantir les plans allemands. i L'organisation de la coopération rus-■se plus grande et les préparatifs de la ■ mission française vont prendre temps et ■ c'est de cette période que l'ennemi en-fitend profiter pour frapper un coup dé- Icisif. Car dans les Carpathes et dans les Alpes transylvaines von Falkenhayn a repris l'ataque des défilés avec un renouveau de violence, complétant ainsi ,1a manœuvre simultanée pour forcer les Alliés de divertir vers la Dobrudja les renforts destinés au front de la Tran-sylvânie.Le but de von Mackensen est probablement de s'emparer de la voie ferrée qui de Constanza à Medjidié et à Fetes-té (et de là à Bucarest) divise la Dobrudja en deux parties à peu près égales. Une fois en possession de ce tronçon de chemin de fer, que lui reste-t-il? Comme nous avons vu, il y a quelques jours le plan tactique du général Averesco ■était de diriger le gros de l'armée rou-■maine vers la Transylvanie et d'opposer, ■si la nécessité s'en faisait sentir, une dé-jBfense relativement faible à une invasion ,'.ennemie du côté de la Dobrudja, la na-Hture du terrain dans cette région ren-yrclant impossible un déploiement considé-Brable de troupes; ce n'était d'ailleurs ■que sous l'influence des milieux non mi- ■ litaires qui avaient poussé des cris de ■ putois et de la partie de l'opinion publi-Ique qu'ils avaient derrière eux qu'Ave-[resco avait décidé de s'occuper de cette [région plus qu'il n'en avait eu l'intention sau début. L'action ennemie n'est pas plus considérable actuellement qu'elle ne l'a été au début et si l'.on s'en remet à la connaissance de la situation du chef d'état-major roumain les Alliés ne doi-ivent pas s'en alarmer plus que le général Averesco. D'ailleurs la présence presque exclusive de nos Alliés russes dans la Dobrudja à laquelle on peut conclure par le nombre relativement élevé de prisonniers russes — 3.000 dit-on — et le faible nombre de prisonniers roumains, indique suffisamment que les précautions [sont prises. Dans les défilés transylvains, à l'exception du col de Predeal, un des plus importants, où l'ennemi a pénétré jusqu'à |une distance d'environ neuf kilomètres Iau delà de la frontière roumaine, la situation reste stationnaire -avec les progrès et les reculs temporaires inévita- Entre temps sur le front de la Somme, îe général Haig a mis à profit le beau temps, froid mais sec, pour tenter un nouveau mouvement en avant dans la direction de Bapaume. Après avoir repoussé avec succès un assaut vigoureux l'ennemi contre la redoute de Soua-pe, à laquelle il semble attacher une importance plutôt grande, les troupes britanniques montèrent à l'attaque sur un Iront de cinq kilomètres entre la redoute en question, située à l'extrême aile gauche britannique, au nord de Thiepval, et le village de Le Sars, et avançant sur une profondeur de 300 à 500 mètres s'assurèrent de plusieurs avantages tactiques, parmi lesquels des postes avancés au nord et au nord-est de la redoute, et les tranchées baptisées respectivement la " Stuff " et " Regina trench ". Plusieurs centaines de prisonniers furent capturés ici. Au sud d'Arras et de Gueu-decourt il y a eu des combats d'artillerie.Sur le front français il y a eu deux violentes réactions ennemies, exécutées après une préparation soigneuse de quarante-huit heures et dirigées l'une contre les positions françafses de Sailly-Sallisel et l'autre contre la nouvelle ligne de Biaches à La Maisonnette, au sud de Péronne. Les deux attaques furent repoussées, et profitant de la situation, les Français avancèrent audacieusement dans la direction du bois fortifié qui se trouve au nord de Chaulnes et s'en rendirent maîtres depuis la lisière ouest jusqu'au carrefour central. La contre-attaque ennemie dirigée contre La Maisonnette avait pour but le bois dé Biaise, et par une attaque au feu liquide les Allemands réussirent à s'emparer de la ligne avancée au nord du bois; mais ce ne fut là qu'un succès localisé. Mais ces réactions énergiques prouvent l'importance que l'ennemi attache à la possession des positions françaises qui au nord forment un joint dans l'avance combinée vers Bapaume et au sud assurent l'établissement ferme des .Français en face de Péronne. Sur les' autres fronts l'ennemi ne se repose guère non plus. A Lemberg il a fort à faire pour rie pas céder à la pression russe qui s'est faite plus forte récemment et qui inquiète beaucoup von Hindenburg. Dans la région de Cerna Reka, en Macédoine, les Serbes ont remporté une victoire dans la direction du village de Balduenci (au nord-ouest de Brod) et se sont emparés d'environ cent cinquante prisonniers, de quatre canons, un mortier de tranchée, sept mitrailleuses et une quantité de matériel de guerre. Sur le front de la Struma la bataille d'artillerie continue. Les déclarations de M. Gérard sont mal accueillies à Berlin M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, qui vient de rentrer en Amérique a exposé à un rédacteur du World que le gouvernement allemand avait l'intention de retirer ses promesses à propos de la guerre sous-marine et de reprendre les torpillages à outrance. Il est clair que le gouvernement allemand s'était efforcé de donner cette impression à l'ambassadeur avant son départ de Berlin. On voulait exercer ainsi un nouveau chantage sur les Etats-Unis. Le chantage n'ayant pas été très bien accueilli en Amérique, le gouvernement allemand est fort mécontent que M. Gérard ait parlé. L'un des agents de la propagande allemande pour les Etats-Unis, qui est correspondant du New-York American à Berlin, mande en effet : A la Wilhelmstrasse, on espère fermement que l'ambassadeur répudiera sans retard les déclarations qu'on lui attribue. Elleê sont complètement en désaccord avec une compréhension honnête de la situation véritable... Si l'on y ajoutait foi ici, la façon dont les déclarations de M. Gérard ont été reproduites ne pourrait que nuire à M. Gérard dans le rôle qu'il a à remplir." A la fin de son message, le correspondant du New-York American ajoute qu'on vient , d'apprendre avec satisfaction à Berlin le démenti publié par M. Gérard dans VEvenine Post. Il est permis de penser que ce démenti n'a pas été tout à fait spontané et que le gouvernement allemand l'a exigé par une nouvelle manœuvre d'intimidation. » Deux années de journalisme en exil Il y a eu hier deux ans que la Métropole paraît à Londres. Deux ans ! Nous qui pensions avoir trouvé alors dans notre combinaison avec le Standard une solution heureuse et très temporaire ! Quelques mois après notre arrivée à Londres, au lieu de songer à reparaître à Anvers, nous fûmes placés devant la question de,savoir comment nous pourrions tenir la Métropole en vie. Où étaient alors les amitiés d'antan ? Dispersées ou indifférentes, souvent cruellement indifférentes.Pourtant nous avons tenu. Puis quand le Standard eut disparu et que se posa pour nous le problème autrement difficile d'une publication séparée, nous trouvâmes pour le résoudre des hommes qui estimèrent qu'un journal, quelque modeste qu'il soit, est en ces temps douloureux un lien, un réconfort, une affirmation. Ceux qui ne comprenaient pas que le droit de louer implique le droit de juger nous laissèrent aux prises avec le problème angoissant et quotidiennement répété du lendemain et nous firent grieï d'une liberté uniquement guidée par l'unique souci des intérêts du pays. Aussi merci de tout cœur à ceux qui n'ayant rièn à recevoir en échange de leur geste,eurent le cœur de nous aider à meher le bon combat. Merci aussi à nog lecteurs fidèles, dont les sympathies se manifestèrent en de si nombreuses occasions. Merci à tous ceux qui nous accordèrent l'appui de leur réconfort. Leurs témoignages nous furent plus précieux qu'ils ne se l'imaginèrent souvent, et s'il arrive que nous écrivions un jour l'histoire.tde .notre " journalisme d'Angleterre " ils verront combien leur geste fut méritoire. Deux ans ! Nous commençons avec le même courage et la même foi en notre cause notre troisième année de publication. Nous sollicitons de nos dévoués lecteurs leur indulgence pour une publication faite avec des moyens de fortune, une rédaction réduite mais pleine de bonne volonté et de patriotisme. Nous leur demandons, comme il y a deux ans, leur concours et leurs sympathies. Une manœuvre allemande Les journaux ont annoncé, il y a quelques semaines, la saisie, par les Allemands, d'une malle hollandaise transportant un certain nombre de Belges qui allaient prendre du service dans l'armée du roi Albert. Le bateau fut conduit à Zeebrugge et les Belges arrêtés et déportés en Allemagne. Aussitôt, la propagande spéciale allemande a mis cet incident à profit, dans l'espoir de détourner quelques hommes de l'accomplissement de leur devoir patriotique Dans une circulaire, rédigée d'une manière insinuante, mais pas assez habile, cependant, pour ne pas trahir ses auteurs et par le ton arrogant dans lequel on prédit que tous les Belges prendront le chemin de Zeebrugge, et par l'air de dédaigneuse commisération avec lequel on parle des " malheureux Belges " surpris à bord de la malle, les agents allemands en Hollande engagent les réfugiés à ne pas quitter le sol hospitalier qui les a recueillis. Cette circulaire est adressée, par la poste, aux familles des réfugiés belges. L'on espère ainsi détourner les jeunes Belges de s'embarquer pour répondre aux appels d'enrôlement du gouvernement belge. La manœuvre a d'ailleurs échoué, car, depuis la saisie de la malle dont il s'agit, de nombreux navires hollandais ont amené en Angleterre quantité de Belges qui se sont mis à la disposition de leur gouvernement. L'évêque d'Arras promu chevalier de la Légion d'honneur J MM. Trépont, préfet du Nord, et Jacomet, procureur général près~ uè la Cour d'appel de Douai, ont reçu à Armentières, en présence de hautes personnalités, la croix de commandeur de la Légion d'honneur. En outre, MM. Chas, maire d'Armentières, et Lebas, maire de Roubaix, ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur. La même distinction a été accordée à M. Lobbedey, évêque d'Arras, qui avait mérité la citation suivante : D'octobre 19x4 à juin 1915, est resté à Arras au milieu des premières lignes françaises, soùs iln bombardement parfois très violent, se dépensant sans compter pour remplir son ministère, visiter nos soldats, inhumer les morts, pourvoir les ambulanees, donnant à tous un magnifique exemple de calme, de sang-froid, d'énergie et du devoir pleinement accompli, sous la menace immédiate de l'ennemi." Le cas Hohhcuse Notre grand confrère le Times a publié jeudi la lettre suivante : j Monsieur le Directeur, Dans l'intérêt de la vérité permettez moi de placer sous vos yeux quelques-, uns des faits relatifs à la destruction d'une partie de la ville de Louvain tels c qu'ils ont été établis par des témoigna- 1' ges de Belges, de neutres et même d'Al- 1; lemands d'une façon dont tout tribunal sérieux se déclarerait satisfait. • r' 1. Le feu a été mis à la ville dans la P soirée du 25 août '1914 de plusieurs cô- ^ tés à la fois et après un signal donné. s 2. Les équipes de soldats allemands chargés de cette mission agissaient avec a des engins spéciaux et sous la conduite d de leurs chefs. p 3. Le feu a été mis à l'église St-Pierre 11 par le toit qui dépasse de beaucoup tous les bâtiments environnants et à l'intérieur même, où des bûchers formés de chaises furent allumés. 4. Les Halles et la bibliothèque de l'Université ont pris feu et ont brûlé g sans qu'aucune tentative ait été faite s pour les préserver. Aucun volume n'a i: pu être sauvé. c 5. L'hôtel de ville a été épargné parce qu'il servait de logement à l'autori- 1 té militaire allemande. c 6. L'incendie de la ville a détruit '' 1,120 maisons. Il a duré trois jours pendant lesquels l'autorité allemande a ^n- s terdit toute tentative, d'arrêter le feu. 1 Des habitants de la ville un certain nom- c bre a été fusillé sur la place de la Sta- 1 tion ; une grande partie a été chassée £ sur les routes de Tirlemont, de Mali- c nes et de Bruxelles; beaucoup d'autres ont été emmenés en Allemagne, où ils j ont eu à subir d'odieux traitements, dans des wagons à bestiaux. Après l'in- ] cendie le pillage des maisons restées de- c bout a commencé sous les yeux et avec l'encouragement des officiers. 1 On trouvera la preuve des faits énon- ( "»cés ci-dessus en particulier dans*le troi- 1 sième Livre gris, publié récemment par ( le gouvernement belge (librairie Berger-Levrault, Paris) et dont une édition an- , glaise est en préparation. . Certains témoignages recueillis par la commission d'enquête belge y sont publiés in extenso, notamment ceux qui émanent de MM. Léon Dupriez, A. Van Ecke, G. Verriest, Bruylants, Mgr De-ploige, professeurs à l'Université de Louvain. On y trouve aussi la lettre ^pastorale de S. E. le cardinal Mercier, où le primat de Belgique affirme sur son honneur l'étendue et la nature du dommage causé, ainsi que la lettre collective de l'épiscopat belge à l'épiscopat allemand où cette affirmation est répé- , tée. Des témoignages écrits de personnalités appartenant à des pays neutres c confirment toutes ces déclarations, no- £ tamment lés affirmations du professeur c hollandais Grondijs, du prêtre viennois £ Van den Berghm, du prêtre sud-améri- 1 cain Gamarra. Enfin les carnets saisis sur les soldats allemands, notamment sur Gaston Klein, de la ire compagnie de Landsturm et 1 un sur un cycliste entré en service à c Burg, le 15 août 1914, contiennent des précisions absolues quant à l'incendie,au é pillage et à la destruction. € Je possède une série de clichés photographiques pris à Louvain et qui indiquent -sans discussion possible l'étendue du désastre. Quant à la cause de celui-ci, nous avons la déclaration spontanée de l'écrivain allemand Walter Bloem dans la Kôlnische Zeitung du 10 février 19115. Il s'exprime comme suite: " Ceci est hors de doute : C'est à la façon de si- J gnaux avertisseurs qu'ont agi les incendies de Battice, de Herve, de Louvain, ^ de Dinant Je ne sais à quelle " considération " pour les sentiments de nos amis bel- f ges " obéit Miss Hobhouse en donnant r les impressions personnelles qu'elle rap- 1 porte de son court passage à Louvain c sous l'égide de l'autorité allemande. r Cette impression, nous en avons trouvé ( l'écho dans d'autres descriptions faites 1 en Amérique et en Suède à la suite d'ex- r cursions rapides sous la conduite de délégués du pouvoir occupant. Nous savons combien ce pouvoir cherche à inspirer à ses hôtes le sentiment que la Belgique a moins souffert qu'on *" ne le croit. Du crime de Louvain il voudrait La Croi* de l'Ordre de Léopold à la Ville de Verdun Me est, dit le Roi, un témoignage de la fraterni'é d'armes qui unit la France à la Belgique. Le Moniteur Belge? publiera dans son pro-tiain numéro deux documents relatifs à octroi de la croix de l'Ordre de Léopold à 1, Ville de Verdun. Tous les Belges se réjouiront de l'hommage 3ndu à la Nation et à l'Armée françaises ar le Gouvernement et le Roi, dont les aroles et le geste interprètent si heureuse-îent les sentiments de notre peuple envers an grand allié. Voici en quels termes, dans- leur rapport u Roi, le ministre de la Guerre et le ministre es Affaires étrangères ont proposé d'ex-rimer, en cette occasion, à la France l'ad-liration et la reconnaissance de la Belgique. Le Havre, le 12 septembre 1916. Sire, Lçs combats qui se livrèrent, depuis îvrier, autour de Verdun, ont auréolé d'une loire impérissable l'Armée qui a brisé les fforts répétés de l'ennemi ; le sang répandu i généreusement par la Nation française a aimortalisé les champs qui furent le théâtre e tant d'actes de courage et d'héroïsme. Ceux qui combattent avec la France pour 1 cause sacrée de la Justice et de la Liberté herchaient une occasion de lui témoigner sur admiration et leur reconnaissance. Sire, Aux premiers jours de la guerre, le Pré-ident de la République française décernait 1 croix, de la Légion d'honneur à la Ville ie Liège, autour de laquelle nos troupes ivraient leurs premiers combats et infli-eaient à l'ennemi un échec dont les consé-uences se font encore sentir. Le moment est venu où nous pouvons épondre à ce geste qui alla au cœur de la Belgique. Nous proposons respectueusement à Votre ilajesté de clécerner à la Ville de Verdun la ;roix de l'Ordre de Léopold. Nos soldats se réjouiront de cet honneur endu à la vaillance de leurs frères d'armes :t la Nation tout entière se joindra au Roi )our saluer les héros qui combattent et ceux jui sont tombés sous les murs d'une ville, uinée hélas comme plusieurs de nos cités, nais qui peut s'enorgueillir d'être devenue m des boulevards de la civilisation. Nous avons l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, les très respectueux et très fidèles serviteurs. Le Ministre des Affaires étrangères, (S.) Beyens. Le Ministre de la Guerre, (S.) Broqueville. Voici le texte de l'arrêté royal décorant a Ville de Verdun : ALBERT, ROI DES BELGES, TOUS, PRESENTS ET A VENIR SALUT. Voulant, par un témoignage particulier le Notre haute bienveillance, exprimer la ;ratitude de la Nation belge aux défenseurs le Verdun et donner à cette ville un témoi-;nage de la fraternité d'armes qui unit la France et la Belgique ; Sur la proposition de nos Ministres de la Guerre et des Affaires étrangères, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. La Crobt de Chevalier de 'Ordre de Léopold est decernée à la Ville le Verdun. Article a. Notre Ministre des Affaires trangères, ayant l'administration de l'Ordre, :st chargé de l'exécution du présent arrêté. ALBERT. Par le Roi : • Le Ministre des Affaires étrangères,, (S.) Beyens. Le Ministre de la .Guerre, (S.) Broqueville. L'évêque de Trente prisonnier Selon le Secolo, de Milan, l'évêque de 'rente aurait été transporté à Vipnne par les uitrichiens où il serait prisonnier. Il lui est éfendu de communiquer avec qui que ce oit. aire une catastrophe dont en en dimi-mant l'étendue il espère faire oublier a responsabilité. Cette responsabilité, si (uelque chose pouvait nous en confir-ner la réalité, c'est précisément l'effort lu coupable — telle l'héroïne de Shakespeare — pour en effacer la " ta,che naudite Je suis, Monsieur le Directeur Votre dévoué, (s.) HENRI DAVIGNON, Secrétaire de la Commission d'enquête belge. 28, Grosvenor Gardens, S.W.

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