La Métropole

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s.n. 1914, 28 April. La Métropole. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bg2h708w9p/
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LA MÉTROPOLE Iy AJBOIWIVBUV1EIVTS O» » l ljj - Sla tnolf •••••••••••••? :« - Trois mois «••••♦••••••» * Od t'abonne ô tous tes bureaux de poste et aux tacteurf. ETRANGER, ie port en sus: Pour l* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux le wm\ s citisi: !0 Journal quotidien du matin Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimand de 4 à 10 Administration: » 3519 d® 10 ® ^ DaaOS DAHnMinn » T^Iiînhnno R17 t P3Ç163 LE M1EI le 5 CENTIMES OAnnonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne - fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ll^ne, •» I 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corus ld. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'Anvers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES • 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. 4 t ovnrpq • »»•* Chenticirif» r_ C. Mardi IX avril 1 p la M iU8 avons annoncé, dans un article (1), que nous dresseri .de nos quinze circonscription k- aux élections de mai, en k A selon ce que nous appel chance. Soignies aura le Hp^e Tongres-Maeseyck ai »st, en effet, à Soignies qi ont ie plus de chances de gagr ., et e'est à Tongres-Maeseyck ent le plus de dangers d'en perd MmL enfcendu que, dans ce < HRKsons entrer, ici, aucun ^Appréciation. Nous ne nou l'instant, qu'au seul po de«i chiffres. Liis le tableau qui suit, nous pl t& de la circonscription élect >rd )ô nombre de sièges remporfc a,m$, ensuite la force électora que, c'est-à-dire leur pouroe nille; puis le nombre de vois ; qu'ils devraient gagner pou îr un siège de plus; enfin, le n< >ix sur mille qu'ils devraient p qu'iMi de leurs mandats pas ersaire. C'est en combinant les s gain et les dangers de pert avons obtenu l'ordre de chance ) paru, partant de Soignies où 3 le plus d'espoir de conquér pour aboutir à Hasselt et à où nous ne pouvons rien g lue nous y avons tous les sièges ffnfes I siège sur 4 393 f 'colas 3 • • « 781 lf •viers 2 » » 5 470 31 •iuoiuiô 3 » • 4 748 5£ 3 •• 6 616 51 dtMlArdô 2 » » 3 665 0£ uln !» « 3 376 125 [Wl-EedOO 7 > .12 576 4t s"ieroi 3 » • 11 2S5 49 4 • • 13 300 58 ns î > • 7 288 8â îrnal-Atti 3 • «6 448 12 i r-Waremune 2 • » 4 429 170 «Oit 3 » » 3 784 tmpe ~ res-RIaes. 4 • * 4 &13 » fi ù remarque est encore néoes; Si tableau nous mettons les c is pour les catholiques, car ►son- toujours que tous nos a sont unis. jt ainsi qu'à Soignies ii suffit gagner 8 voix sur mille pour r un siège, en supposant le a ui-ei ne se conclut pas, les voi ''•s des adversaires désunis pou >p",uconp plus nombreuses, le j ,î> nécessaire à nos amis pou gLo d'un siège nouveau diminue I* même \à. tout le secret de f dans lequel se débattent les rr./uis douze ans: U cartel leur e l'élément modéré des électi ■are du cartel produit chez.eux augmentation de voix inutil ie partage des sièges, i. * * * conclusions tirercu^s-nou; "^i? C'est que le parti catho a corde à Soignies,à Saint-Nii ■iers, à Ter mon de, voire à i s que les adversaires sont en posture à Tongres-Maeseyck, à ;t peut-être aussi à Huy-Wan rourr ai-Ath. ce qui concerne Audenarde, T Kecloo, Charleroi, Liège et D a g;uèr«> d'espoir ou de crain •hanger la situation; droitier ers s'y rencontreront pour le m bat,' en chances égales, avec avance catholique dans les ï de ces circonscriptions et une avance pour la gauche dan ;rs de ces arrondissements. pour tout dire en un mot: à m oses au pis, après les élection aurait encore huit voix de ; \ mettre les choses au mieux, rait vingt-quatre. Ce qui revit u'en prenant une moyenne entr extrêmes, l'un et l'autre peu , la majorité catholique rester; voix, comme elle l'est aujourd i, dira-t-on, repose sur des chi a deux ans. Mais depuis 1 De rs est resté calme, et c'est d'ui b augure pour le gouverner e celles de 1884, les élections -nt été écrasantes pour nos a< ; comme celles de 1884, les élec 2 «seront suivies d'autres succès est unie, les gauches ne le La droite a suivi une polit en nationale; el'.c a fait voter e et bonne loi militaire, Pinsl ibligatoire, le quatrième degr igneraent primaire. Par là, el W programme des libéraux. E été ces deux réformes militaii ro par des lois sociales de ?>r ordre: habitations à bon ma des petits commerçants et, den nces sociales. Par là, elle es dp réduire à rien le progra s te. xjadant l'adversaire comme wr faute. Doctrinaires et proj se divisaient. Ceux-là votaien ilitaire, ceux-ci la rejetaient, à même qui l'avaient votée r les ressources financières qu >uvelie réclamait fatalement, socialistes allaient jusqu'à den • .séparation administrative; d tentaient la grève générale si «nt avortée et si fatale aux ; de lGur Parti. Et tandis que « aient fléchir le nombre de l< es, nos syndicats chrétiens fêta ent mille adeptes. Les Belges n: |ilu de la politique d'émeute, •s n ont pas voulu du Cartel; ts, les modérés se sont tournés ï Ce qui s'est passé depuis e les confirmer dans leur opini te ils sont allés en masse, à dr< eront. Ils savent à qui ils sont « d une prospérité nationale onneteté gouvernementale qui f "ation et l'envie de nos grai Us prouveront, une fois de p. connaissance au gouvernement lnt triomphalement, pour la °is depuis 1884, une majorité 0 a la Chambre. Magister °ir 1a c Métropole » du 25 avril. L'Actualité Après la première journi pr6c.é~ . & 0n no s'est décidément pas tr< 3113 pé de beaucoup on admettant > s sor- les élections législatives en Fra s dis- l'amèneraient guère de changement dam leron? situation parlementaire et dans la poIiti< no ] lu ca-binot. ï^e premier touir du scru" i' le dimanche dernier confirme pleinement \ >révisdone. Le déplacement de mandats ie nos^ /raiment insignifiant et si les partis de dr< er un :»euvenA s'enorgueillir d'ime chose, c1 qu'il ju'ils ont pu tenir tête à l'assaut des re un licaux et socialistes unis pour la bataille :alcul, >emble d'ailleurs que l'opposition ait rej 3 bas< luelques avantiiges et qu'elle a rteonq i quelques-uns des mandats qui lui avaient £ A en 1910 sous le ministère Briand.M Lnt "e tout cela ne tire pas à conséquence. A quo aurait fallu arriver,c'était à la destruction içons, parti radical unifié dirigé par M. Cailk orale, et ses amis du cabinet Doumergue. M )S par eus ce rapport on est loin de compte. Ce le ca oontro lequel toute la campagne ôlector . avait été faite en réalité, l'ancien minis ntace fjnances Caillaux rentre triomphaient sur au Palais Bourbon. II bat son adveisaire r em- j>rès de deux mille voix et la clrconscript >mbre électorale de Mamers est célèbre désorm erdre dans l'histoire parlementaire par suite de sât à fidélité à Caillaux et à son parti. chan- Nous avons déjà constat ici que la lu électorale n'a été menée pour des princij Q ^uc que par les partis de droite. Les adveisai pour qUj se sont, mesurés dans l'arène politique nous qui appartenaient aux partis du centrent r un gauche avaient en vue tout auitre choscj. Ton- fédération des gauches sous Barthou wrner ^rian^ s'est opposée au parti radical uni ~ suiix)ut parce que l'on a vu l'ooeasion dî la campagne électoral© de provoquer la cln du cabinet Doumergue contre lequel les lp3 sauts les plu?; furieux au cours de la derniè î®? session législative sonit restés sans résuit: 14<j Le cabinet Doumergue malgré tout a f ti7 les élections et MM. Barthou et Briand < 1=6 liront en prendre leur parti qu'il présid( 12T> môme aux élections de ballotage qui ce 3S fois encore auront une importance indis* ^ table puisque plus du tiers des mandats 2g ront attribués seulement au second tour 20 scrutin. Mais il est peu probable que la ] dération des gauches à cette occasion pui: ssH).S.ri encore prendre une revanche quelconque g t4 les radicaux unifiés. D ns la première stat tique communiquée par le ministère de 1' «aire, térieur portant sur le quart environ des ma hoses dats attribués M. Malvy faisait entrer nous '^n® de compte comme un parti distinct d Fédération dos gauches alors que cette fée raition s'e:-t défendue en réalite de constitu un nouveau parti : elle a groupé des me: pour bres des diverses fractions radicales sans po em- cela les détacher de ces fractions. M. Mal irte-1. a voulu tout simplement triompher de k in- fédération des gauches et constater qu'elle vant perdu 3 mandats. On ne voit pas bien, il t iour- Vl.a'\ su.r ^U01* ce calcul est basé puisque 1 Fédération des gauches n'existait pas ai dernières élections et que l'on ne peut do Par pn < calculer dee pertes qu'elle aurait subit Tout au plus pourrait-on dire, que trois < l'im- ^es partisans n'ont pas été élus alors qu' g au- étaient sortants et oandidats patronnés p fait 'a Fédération des gauches. Or cela n'est p >urs* même chose. Mais le désir de constater une' de MM. Briand et Barthou réélus to • .a. deux, sans doute, mais battus en ce se isees qu'ils n ont pas réussi à renverser le go vernement, a dicté la statistique nocturne M. Malvy. > de- Le cabinet Doumergue, dans tous les cas, lique rem.r>li sa tâche pour laquelle il avait été co :olas, stitué.Il a fait les élections après la chute i Llost, cabinet, Barthou et les tentatives sans rés; meil- faites par M. .Boinc'ré de former i Has- cablu^t Ribot ou cabinet Dupuy. Naturel! ,.nm„ m|nt c est dans l'ordre des choses que cabinet Doumergue une fois on situation < faire les élections, les ait faites pour lui iium, ses amis. En France comme en Espagne 1 Ions, Pratiques électorales se ressemblent aujou te de ^ "UI et Von peut dire que dans les dei s et Côhn qui a le pouvoir au moment d ci'ècrp élections fait ou refait les majorités à n° guise. La candidature officielle en dépit d nouvelles lois garantissant le secret et pre- sincérité du vote a enlevé tout effet à c très lois. Los manifestations et l'agitation extr i les parlementaires vont recommencer ou plut continuer avec plus d'intensité que par sttre Passe* 5 la Maurras dans 1' « Action française » ma- Cvsse tle P,êcller depuis longtemps l'acti. directe non pas par la bombe mais par eue presse et par l'exploitation de tous les in< nt a lents et de tous les scandales. Nous avouo; e ces ne nas éprouver une grande sympathie po; pro- eette metiiode d action ; mais d'un autre côt lit à 11 très certain que le bulletin d© vote i 'hui. sum,a P^,a modifier la situation dans ffre« F-iys !USSÎ ^"^emps qu'une forte organis bl(în de toutes les oppositions antirépub puis, eu ne unies ne leur permettent- pas aux ék i ex- tiens une action vigoureuse d'ensemble et ui lent, attaque entreprise par les masses électoral de 3/vec un entrain tel que rien ne saurait le Jver- rê^\ster. Mais nous sommes loin de la réa /ions f1;!0? de ce programme en France et l'af La taPageuse mais tout aussi stérile ■ continuer. J. Joerq. sont 3 ique une rie Dans les bassins le a le a —)o(— e et . tout . exflisittô dans les bassins du Nord un s€ •ché V'00 de P^ts bateaux, destinés au servi ia-n lil-s passagers, de babeaux-omnibus, si l'( t en p?,l^r,ra.ik rendre de très grands son mm*» v^' S1 u,,,ll|!SQtion en était mieux compris . aus savons qu'il est question d'aïuigmen.t .. ?in!?mbre..des, unités <7ui y sonn affectée ttait maïus en attemdiaot, les deux batea-ux en se Çres- ;',lce ne clonmcn.t pas. paraît-il, tout oe q\ t la °|1.|'£^ra,It. en droit de leur demander. L et iiao^laies du port, surtout ceux qui ont fr efu- l°^on d'avoir recours à o i la k" : d eaiu, se plaignent de ce que leu-her •rai'"fs C "rs ^"n^racres soient mal con pus; ni y aurait moyen d'après eux, d'obten îan- un rendement mite beaucoup pl,lls consâdér; au- blie de ce service, s'il était pratiquiament réo pi- ffatvjsé. De plus, aux heures de çomnieno jyn- m-nit Ç/t de fin du travail, où il est majni-.fest-iux- rrben,t insuffisant, on se Amande s'il ne sera ,urs possible de h renforcer, provisoirenicn à 1 aiide de quelques-uns des bateaux qud o> € C surent !e remorquage dans les badins et qi ont ont déjà, si nos renseignements sont exaot Eh remplacé l'un des bateaux-cmiinibus momei les lanénient hors de service. Outre le tronspo; ■ers d'un plus grand nombre de passagers, c n'a s'Ystè-ine permettrait des trajets plais tlireci on. ct Rius, ''apidies, parce qu'il serait pos-sibl )itê a':'n,s® d'alterner les arrêts, dont le nombre < surtout la dispersion obligent à des zig-za^ cjuii (in/îssênt par faire d'um smiple trajet u et véritable voyage. Et il n'est pas étonnanl ont dans ces conditions, que les intéressés aien ids souvent touites les peines du monde à recrute us, 'e pci sonnel qud leur est néeessadre, lorsgiu en travail do;: s'effocbûea* aiux nouvelles insta-Je-_ luttons 'maritimes. ca- Us- scrvlœs diu pou, compétents en catt. question, se créeraient des titres à la recan naissance de bien des gens, s'ils voùlaien 1 examin. r avec 1^ sincère d'aboutir 2 quelque çlioa^. Échos §e LA VILLE >m- jue Programme de la journée : uce . lia lue cours iQ Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. ceg EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à. C heures, exposititon ( •+ oeuvres (Le M. Hcniri Houiben (ouverte Jusqu'au ,1XT mai Liiclus). est cercle Artistique. — Oe 10 ii 5 heures, expo ra- Uon Willem Paereds (ouverte jusqu'au 30 avril , 11 Sallo Buyle. - l)e 10 à 6 h oapasdtion des a >ris vres de MM Jan Van Beeire et Léon Brunln (< uis verte jusqu'au '5 mai). été :— Sur les promenoirs (]u Les miililiiiea's de badauds qui, par ces jot ux de beau temps, vont flâner sur Les promeno: ais et respirer les effluves plus ou moins mari lui que leur apporte le fleuve, ont actuelléme aie de quoi se distraire. Au lieu d'accorder tou bre iour attention aux mamœuwes, d'aiLLleurs to ait jours intéressantes, des géants mariitim de amarrés a<u kxng des quais, ou au mcoveme on de la rade, il leur est loisible de varier un p< ais le plaisir en contemplant les travaux d'asph? sa tage diu promenoir sud, auxquels on procè-en ce moment. Lorsqu'ils seront terminé fc-te coûte prameaiade clière aux Anversods et d 't >es si pucissamt atitraiit pour nos visiteurs étra [•es gers, sera belle comme un sou neuf. Il e et vrai qu'en attendant, les charmes qu'elle off de aux promeneurs sont plutôt relatifs. I^a deir c'.ouizaiiine ' d'immenses chatudières où iriiijo et la poix boucJilamte, emplissent l'air d'une f "e niée âore et d'une sentnur qui n'a rien d'er vnanjt. Pourtant, Jes curieux sud vent les op lte nations d'asphaltage avec un intérêt souiteav qu "ills reportent ensudite sur les grands tran ir,e aitllanitdiques dont la vie intense, quoi qu'c .• fasse,^ retient toujours l'attention. ^ Mais les pauvres plantes, dont la verdiu fraîche sépare d'une ligne claire et gaie ^'a promenoir des hangars, paraissent prend ' moins bien lia chose: quelques précautioi s'iimiposeant, si on ne veurt les voir diépér bientôt. iV- «e L'église Sain te- Cath érin e au Klel îIr Le quartier du Kiel était en fête hier matou 1S" il y avait du reste de quoi, car l'égldse recoa "" sDi-u«i(te d'une main experte et artiste par IV BilLma yer, architecte, allait, être consacré 1 ' L'égliise Ste-Catherine, avec ses piiear* rouges et blanches, sa tour élancée et légèn er a vi-aidnenit un coquet aspect, et l'encacln menit de verdure, un préîiu gazonmé et fleu llr iui donnent un cachet de fraîclieur extrênu /v ment attrayant. ja II reste fort peu de chose de l'anoienr a église, et la nouvelle compte des richesses e ,sk plus: de nouvelles cloches, un jeu complet c ]a çaridUon construit d'après les Indiicatrions d j^- maître Jef Denyn, et de nouvelles orgue ,'p dont pour le moment nous ne dirons rien c s. N*1*- jg La cérémoniie impressionnante a conimei ls cé assez tôt dans la matinée. Ce fut So Jir Ivminenoe le cardinal Mercier, archevêque c as Maliines, qui officia, assisté de Mgr Cléyi la hens, cui-é-doyen de Notre-Dame, MM. l'abt us Stockmans, cui'é de Ste-Catherine, les cln □s no;nés Laenen., Ceulemans et Peeters. u- La cérémonie de la consécration prit fi à vers mddd, et fut suivie d'une grand'ines; célébrée par Mgr Cleyniiens à lalquelile ass. a 'taiit le cardinal Mercier assis sous un dais c u- pourpre aménagé dans le chœur. Unie fou lu nombreuse se trouvait dans l'église, et i iî- messe en musique appuyée par les nouvelk m orgues donna à cette cérémonie un caractèi e- de pompe grandiose. le A l'issue de la messe, le inaître-carilllon nei le Jef Denyn, pour l'inauguration du carilloi ?t donna un concert aiu cours duquel id fit valo as son grand talent ; et les notes cristallin* r- s'élançant dans les adrs, par une maiiinée ea ix soleiilUée d'iane douceur extrême, semblader ?s annoncer à la foiùle qui écoutait avec éme >a vciilcmicnt une ère nouvelle de vie religieusi es la es Le règne du Cinéma a- Il n'y a pas à dire, le cinéma est roi. Pk ôt un immeublle ne de%ic.nt vacant sans qu'au: le sitôt, pour pou qu'il offre des dimensior suffisantes, il se trouve quelqu'un pour , ie tnamsiormer en salie de spectacle. Quoique >n mètres oarrés de scène, un écran, et voilà u la nouveau_ muisic-halll qud sollicite la faveur de i- Anversois. 11 faut croire que l'entreprise e: is fructueuse, pour la voir se muitiimlier aiins ir i-'assamt 1 autre jour par une rue peu fréqueu 2, fée des environs de la gare, nous y remaj ie quiions encore un bâtiment en cours d'acii^ le vomemt, dont l'enseigne, déjà découpée dan li:s ferrures de la marquise vitrée surmontair 1_ Ja porte d'entrée, promettait un nouvea c_ mu ~;c-halll cinéma. Au centre de la ville, un 10 société se propose d'approprier bientôt u es vaste immeuble à la même destination. D'aï .,r tr. 'S projets du mtime genre sont faits, et leur . promoteurs cherchent, les locaux pour les réc >1_ iser. ra Or, sait-on que nous possédons déjà prè de cinquante salles de cinéma fonctionna: _ réguliièa'ement ? Cela paraît fantastique, et ; l'on songe que toutes font leurs affaires, o ne s'étonne plus que la crise des 'théâtre commence à faire sentir ses effets ici comm ailleurs. Où en est le projet de loi sur les as r- surances sociales ? jp D'après certains bruits, le projet de loi su ; ies assurances sociales seça renvoyé à un G commission spéciale, qui serait complétée pa des actauaircs. s. Les gauches, qui désirent endosser la re> r ' ponsabi'ilité de ce renvoi au gouvea-nemen ne c' it 10Iique, ne manqueront pas de pousser de xs cris de triomphe. Or, vendredi passé, llionorable ministr jg d'Etat, M. Woeste, l'a très bien dit: «C*es > • obstructionnisme de la gauche qui est seul j_ cause, de ce que le tiepips manque pour amoro îondir le projet de loi. » t- Que les catholiques ne se- laissent pas sur •- prendre ! Certains membres de la droite dési )- la disjonction. Or, mai gré l'insistano des gauches, pou:" faire voter toute la loi, c'es 11 précisément à la disjonction qu'ils en veulem t, arriver. Ce serait pour eux une occasion und que pour pratiquer la surenchère électorale ù Vu hou d'augmenter l'allocation de 6.^ fr. ; 120 f'r* comme le prévoit 1e projet du gouver t- nerneint, ce qui constituerait déjà une dépens» *t supplémentaire-de 15 à 16 millions, les gau e cnes proj>oseraient non seulement 150 fr. 01 s '|S° niais iraient jusque 360 fr. ; mais rie e xtescendiont encore jusqu'à 60 ans pour l'âg< t tb l'entrée en jouissance., et domaind rom t certa inement ^l'abolition de la condition di 1 besoin pottr être admise à la jouiissance d< , cette pension: 150 millions ne suffiraient pas, t Et si la droite refaisait, ies gauches auraient r trouvé eniin Le tremplin électoral tant désiri ,>our tromper l'opinion publique. La droite ne va pas se laisser faiixî. Le i>rojet du gouvernement à été élaboré avec ? soin, par Le gouvememenit; les mutualiste; - compétents l'ont examiné à fond durant des : mois, et ont proposé des amendements de i nature à tranquilliser Les actuaires mêmes; Ve6 nwitiuaiités dirétkwies et neutres du pays se sont prononcées en faveur du pnoje gouvernement. Par une discussion approfondie on a pu fakie ressortir ies grands mérites du r» et le non-fondé de certains griefs, surtoL oe qui concerne l'organisation technique. La droite doit faire bloc autour du goi nement, et plutôt renvoyer tout le projet session procliaine que de le disjoindre e faine le jeu des adversaires, qud seuls voulu la situation actuelle „au détrimem la classe ouvrière. Au Marché au poisson Grand nemueMinénage. hier matin, , les Minque: les marchandes de [loisson s'éta 11 mises en grève et avaient déserté l'étal 1 ailler se 'livrer dans les rues avoi binant le r si- ché à dos palabres interminables. '• I^a cause de oette révolte, d'ailleurs pj u" que, remonte à la semaine dernière. Le di u" tour avait voulu défendre aux locate d'étaux de déposer leurs baquets de pou sur le pavé devant les étiaux. Or, il est a que ces étaux ont été construits en dépil j-s bon sens et que leur exigu ité oblige les L rs tiaires, pour peu qu'ils aient un stock de r ins chanidiises, à empiéter sur le pavé devant < m Jusqu'ici on s'était montré assez large i le sujet et il n'y eut jamais de plaintes de i u_ nd d'autre. es La semiciine passée, 1e directeur fit ru tournée lui-même et iil on résulta pour ^ marchandes un total global de quarante-t j. procès-verbaux. le On décida de ne pas se laisser faire e Si grève fut décrétée. Hier matin donc, au uri ment où la olus grande activité devait réf IV- à la Minque, il n 'y avait là que quelques 9t ployés. rc Le directeur convoqua alors à coups ii_ sonnette les grévistes et il leur commun! son intention de suspendre le règlement \ j, daiiit quinze jouins. £. Après avoir conféré dans un magasin environs, les grévistes décidèrent de repo j la grève à quinze jours. Entretenips, e 3_ enverront une dépuiiation au collège, tat ,n que le direotjeur, de son côté, prendra ég ment l'avis du collège. e Espérons que cette levée de tabliers bla [e se terminera à la satisfaction des anarch -c des. is 1 " iir La main d'œuvre à l'exposition Lyon Le hasard nous a fait rencontrer un en preneur qud exécute des travaux à l'Exp i: tion de Lyon: il n'est pas content. Qu 'on j' I s'il a raison de se plaindre. A 1 'enten< L toutes les entreprises sont placées sous -• ooupe de la Confédération générale du s vaiîtl, dont les délégués ont leurs grandes petites entrées sua' les chantiers; nul n'éch -7 pe à leurs investi gâtions, ni à Icairs exiger» r,i Le salaire, d'abord fixé à 1 fr. l'heure, ^ pas tardé à être porté à 1 "fr. 2s; une nouv réclamation tend à l'élever à 1 fr. 50; e patrons qud essaient de résister savourent, n oe moment, toutes les douceurs de la «gr •" parlée ». Rien n 'avance qu 'à pas _ comp u partout les retards s'accentuent, >il sen >• certain que -l'exposition ne sera pas prête e temps voulu- Les démêlés lies plus graves surgi à • propos «tas ouvrions, iv in synddqi ^ les «jaunes» sont pourchassés sans me n Un décorateur de Paris avait amené avec e doux de ses ouvriers; ceux-ci n'ayant pu j l7 tifier aux guichets d'un livret de la C.G 'é ont été invités à vider les lieux sur lliea l_ lieur patron se croyant à l'abri derrière pertes clos»as, les a engagés à rester. Cela II sas été long ! Doux ceints ouvriers se s - jetés sur le compartiment et, après l'ai 5- défoncé, ont roué' de coups le patron réca e trant. (Quelques scènes de oe genre ont e compren'dre. au comité qu'ayant donné c a lui un pied à La Confédération générale, ce oi en avait tout aussitôt pris quatre; il a j' e que c'était trop et a fait aipoel aux agents police, aux gendarmes .et aux dragons; Y - position s'achève sous la protection dles lan >. et des baïonnettes. x ^ Prenez votre droite it II est de notoriété que Jes choses les t - simples sont les plus difficiles à. obtenir. C œ que nous nous disons souvent, nous é un abonné, en circulant en ville, les jours l'affluenoe est énorme, par exemple le dim ohe soir de la place Verte à la Gare, en p s sa<nt par la place de Meir. C'est un chai i- croisé des plus fatiguant. Vous zigzaguez » droite et de gauche et à chaque angle v e vous cognez à de charmantes promeneu -- qui vous sourient ou vous font de gros y< u parce que vous êtes devant elles un peu s promiptiu et sans leur permission grande. C< ■t foule qui ondule, c'est bien la mer huma •• qui déferle. Et quand vous en sortez au b - de votre itinéraire, vous avez un furix - besoin de vous rafraîchir, oe que vous - manquez pas de fàire, car on est hom s aivant tout. t Mais, plaisanilerie à part, on se déniai j pourquoi les gens, dans la rue, ne_ pi*enn e |*as d'instinct leur droite, ce qui rendu 1 ak>rs la promenade fort agréable pour t - le monde, même pour les hommes qui s manqueraient pas évidemment de se rafi chir oour un autre quelconque prétexte... L'idée soulevée par notre corresponds a n'est pas neuve, mais elle est toujours ir t ressante et nous la soumettons aux ch ►i cheurs de problèmes et à la sagacité des F n chologues. s c Les sociétés coopératives en Belgiq Il s'est constitué, en 1913, 215 sociétés c pératives. Go nombre, sans être inférieur à 1 moyenne des dernières années, est cepond; ' de 18 unités au-dessous de celui de 1912. 1 Ces nouveilles coopératives se classent d; l'ordre suivant : agriouilture (56), divoi; (55), consommation (36), production capi 1 liste (23), achat de matières premières (1 b épargne et crédit (10), assurances (10), p d notion ouvrière (4), construction d'habi " lions à bon marché (3), nations (1). 1 U ne s'est constitué, en 1913, que 56 socié coopératives agricoles (105 en 1912). Par " olles, il y a 24 sociétés de crédit, 14 laiteri 13 sociétés pour l'acthat ou la vente de p " duits agricoles. Parmi les sociétés coopératives diverses, on relève 23 qui ont été créées pour l'oxp! 1 tation de cafés ou de salles de fêtes, ai: 1 que pour l'organisation de spectacles publi ' Les sociétés pour l'exploitation de cinémas ■ guront dans ce total au nombre de 9. 1 Quelques sociétés coopératives de conso ' mation ont limité leurs opérations à la fab cation et à la vente d'un seul article. On : love, notaimanent, 9 brasseries et 5 bouiani ries. D'autre part, 6 sociétés de consommati ont été formées exclusivement entre agei d'administrations publiques. Les 4 sociétés do production ouvrière cc stituées on 1913 ont respectivement pour c jet la fabrication de chapeaux, la carrost rie, la fabrication de cigares et la confecti de sabots. Les professions exercées par les membor dos sociétés d'aoliat de matières premier sont les suivantes : boulangers (3 sociétés débitants de boissons (3), coiffeurs (2), ÔU triciens, bottiers-ooidonniers, forgerons plombiers, bouchers, exploitants de cinémf Il s'est créé; en outre, deux syndicats < petit- outillage. s LETTRES DE PI1I1S Correspondance particulière de la «Métrop< iver- à 'a >—«©œ»—< t^l Les élections. — En attendant les résuit; h (je — Observations d'ensemble. — Précisi caractéristiques. — La retraite du rad lisme. — La division socialiste. — Ph phie géographique de la campagne anti U? litariste. Ptu-œ, 26 avri OUI" ' 12jr A l'heure où j'écris cette lettre, on en encore, à Paris, à attendre la publication rçç' premiers scrutins dépouillés. A l'heure |jreiS vous la recevrez, vous connaîtrez par ! n agences un grand nombre de résultats. Il saurait être question, ni de former des p ' nostics, qui, étant donné l'équivoque ge 3ûa_ raie où l'on patauge, sont impossibles, ni iat.~ tenter de vous esquisser en que.que façon 1UX impressions de la jour-née. Kxi réalité, nul ^ ->,1 sait, nul ne prévoit, nul n'attend rien rien. Et, s'il y a un sentiment général q vraiment, domine, c'est celui qu'exprimait ujne t Temps », hier, en imprimant : a On prép; IqS savamment la failsification ou tout au mo rois i0 tripatouillage dos résultats. Par inalhe personne ne croira à l'exactitude scrupuuei ^ Jq des statistiques radicaile3 ou gouvernemen jtîo- les. Des précautions sont prises pour rétal ■ner 1a vérité ». Cela dit, notons, s'il vous plaît, qualqi précisions d'ensemble, qui permettront mieux juger, et plus facilement, d'après îua fatras des dépêches qui vous submergerc ^ demain. D'ailllleurs, ne perdons pas de vue c les prévisions les pilus prudentes, les plus des ge®» peuvent se trouver confondues par -■ter fait d'un revirement, toujours possible, Mes la part des abstentionnistes, lesquels, au se i<jkS tin de ballottage de 1910, furent, on s'en si -ji], _ vient, au nombre de plus d'un million. Il edair que/ si, sur ce nombre, la moitié, 1 nCi; exemple, ou seuilenient le quart se repren acette fois-ci, il y aurait des changements, s tout étant donné l'équivoque de la situât: générale et le flottement des partis. M faut-il espérer cela PC'est co que nous saur< bientôt. En attendant, voici des chiffres. Sur 2.( candidatures définitivement_posées (les s . tistiques officielles en accusaient, mardi, d nier délai,.2902, mais iil faut bien compter < viron 900 de déchet) on on recense: 53 pc 'f' les groupes de droite, 130 pour 1' t Action bérale b, 116 pour la Fédération républic jra" no de MM. Charles Benoist et Exbrayat ; ^ 399 i>our radicaux-socialistes, radicaux et pubhoains de gauclie non investis par la 1 de Valois ou ]>ar l'Alliance républicaine^ " ^ inoeratiqûe ; 249 pour 1' « Alliance républic V ne démocratique » de M.Adolphe Carnot; S seullement pour les radicaux unifiés inves » yç par la rue de Valois, qui sont à proprem< és parler les oaiwlidate gouvernementaux ; :— V] ' pour les socialistes indépendants nuai ' Briand ; 98 pour les républicains socialistes oni] parti lyonnais, du type Augajjneur et c< ^. sorts; 27 pour les soc-ialistes du Parti C roi Allemano ; , pour des socialistes non investis, et 421 pc le Parti socialiste unifié, avec investiture "p" règle. ' ' Ce qui ressort le plus dlairement de ces ct 1 ' fres, c'est l'infériorité du parti gouvernent »a fcail, et, tout au moins sur le papier, jusqi ont Pr^sen^) nombre des candidatures du soc , • lîsme unifié. Voici comment, d'ailHeurs, se , • partissent, d'après les informations de# • -j a Fédération républicaine », lès professic I1C'Z de foi de ces 2.0(X) candidats, quant aux tr jl<e_ questions capitales sur lesquelles se font ^ élections: X. — QUESTION MILITAIRE : œs Pour le maintien intégral de la loi de tr ans : 856 candidats ; Pour le maintien de la loi de trois ans av des modifications: 141 candidats; 1 Contre la loi de trois ans: 780 candidai ! . Douteux ou indéterminés: 128. esi n. — IJtPOT SU"R LE REVENU: ou an" Pour la déclaration contrôlée revêtant as- caractère d'inquisition: 877 candidats; IS^- Pour la décllaration modifiée en sens divei de 42 candidats; Contre la décila.ration contrôlée et cont se& toute inquisition : 821 candidats ; ux Douteux ou indéterminés: 165 candidate, m- tte ni. — REFORME ELECTORALE : ine ^uit Pour la réforme électorale avec représen^ uk tion proportionnele : 1.201 canddidâts; ne Pour la R. P. avec des modifications div< me ses: 148 candidats; Contre la réforme électorale :391 candidat ide Douteux ou indéterminés: 165. ent On le voit, la question sur laquelle le pl "ait «rrand nombre de candidats des difféi^nts pi Dut tis s'accordent est la réforme électorale, da ne le sens que je vous indiquais dans ma di aï- nière lettre. E n'est pas possible, pourtai de ne pas remarquer d'autre part le noml mt inquiétant de candidatures à profession té- foi, en somme, antimilitaristes. La questi er- est de savoir comment les électeurs recevror sy- ou plutôt auront reçu les candidats qid sont présentée ainsi. — E est à constater, d'ores et déjà, qu'on s'est présenté en manifestant une hostilité c cidée contre le retour aux trois ans que da les régions qui jamais n'ont connu les h< L|0 reurs de l'invasion. Ni l'Est, ni le Nord, l'Ouest n'ont eu à supporter aucune prof< *>- sion de foi comportant diminution des ch« la çes militaires. C'est dans le Midi et le Ce mt fcre seulement que la loi de trois ans se tro ve, de la part d'arrivisites sans conscient IJ1S en butte à des attaques nettes. Il est à 1 ses marquer qu'au nombre des départemon ta- dont le6 populations suppoi*tent des manif< '), tations pareillles, figurent, comme par li r°- sard, pêde-mêle avec les pays bonapartist ka- d'autrefois, devenus radicaux depuis la Rép _ blique, les derniers territoires incorporés l'unité nationale, oomme sont le comté mi Nice, la Savoye, le pays d'Aides, le Rouss ssj Ion, etc. ro~ Il sera fort intéressant, d'après les rési tats définitifs, — mais sans perdre de vue 1 en candidatures jKJsées qui auront abouti à 1 échec, — d'enquêter sur la philosophie gé îsi graphique de notre antimilitarisme. H ne se: 2S» pas moins intéressant do revenir, aussi, s-f'- les conditions dans lesquelles s'est opéré dans ces derniers jours, la scission, qui p in- rait bien définitive, dans le parti socialis ri- entre les Unifiés de 1' « Humanité » et 1 'e- Ajlleananistes du « Cri du Peuple » et de ;e- c Lutte des Classes ». Ceux-ci, ayant été a cusés par 1' c Humanité » d'avoir touché d >n subventions, pour les organes du Parti 0 ts vrier, chez lo juge Bonjean, ont répondu c accusant plusieurs députés unifiés d'avo n- touché des sommes, précisément à cette oai b- se. Au lendemain du ballottage, on nous prie- mot, de ce côté, un déballage très 00mpie >11 tout comme, d'autre part, M. Georges Ben nous a promis un nouveau scandale Caiilllau: es plus écœurant, que le premier. Voilà de qu es prendre patience. ), Mais j)eut-être, qui sait! la journée d'aï c- jourd'hui aura balayé bien des choses, bie et des choses et bien des gens l N'y comptons p£ s. trop, c'est plus sûr. Relisez sur co point lu texte du c Temps » oi-deè-eus... B, B. Nos Souverains à Luxembourg ons O ;ca" Le roi Albert et la reine Elisabeth sont acclamés 1°. avec enthousiasme par la population luxembourgeoise. ■=■ La grande=duchesse Marie-Ade-laïde fait à nos souverains un accueil non S moins cordial. - Présentations réciproques. -L'armée luxembourgeoise en grand gala. - La ro^ réception à Klein bettingen. - Dîner et toasts. aé- de - : B ~ les ne , .... ,. . v surmontée d'un Lon d'or dressé, en tout senv- (De Jiotre eiwoyé spécial, kirak sor.) l)]iabte à m)tre ûo^. ^ bclgi<me. mi 1 ' i l' im/'] t.i" t . irii t p Oôs pei^soanjailâlés châiiisiTécs p3f3iss3lt L ASI'LCT DE LA VILLE suoessLvememt: on st mernre le comie d'An- Lre . „ . , .j ■ , ., 1 . , , .wmbouirg, chargé d'affaires dn' Luxembourg ^ . ,U R" et la,R«fw <lfs fcetees mnnmt de à Uruxei5-œ. HM. Braun, dateur fténéral de „ If!" ei,ltr6e dans Luxembowç en fêle, rimtérieur ,MonîfeoaSt> «lirteteur général des ,sè ^ m'- fu <le.,tOUt lex de la plut, iinanœs. Du vvaha, directeur «énùral des ^ menwiteuse des après-m,<li de prm.lçimps. ' 61ics Dauterfeld, bourgmestre de ^ Disons tout de suuile, ç,ue b f^pulalion leur HoUrichrAbicht, dlitx.cu.w <105 chemins de fer a fe* m "S**? àf pkjs «• d'Alsace-Lorraine. Le tram royal peut venir, ies ■P,"s e^béraiiits eu re«ard du ^ dW mkwie ^ delà plaoid,né du. peuple luxembourgeois. Ce 1.horairc et aussitôt saiu/5 par une toirn-le effet, ne s émeut pas vue, et «Brabançonne». mt ;'L:fau", "î1 événement pour lui arra- t Souverains belges o.u été «dués à la cher des. pris de ,o.e. Il faut dire en outre frontièl.e ^ Rlembettmgen, décorée do r; que la foule;miase pressait cet après-raid, tout ^ M_ Fa]mz do Colnat d'Huart, ^ aru long diu cortège roval et qui était, nous ot ^ ,e mQ,jar-commandaiit « aJt-on du, une des plus denses qu on ait vu E ^ y Dyck, aide de camp de la Grande-n. rassemblées <^ns cette delioieuse petite ville. Judiesse >aD4ch,és à h personne du Roi, et composé pour une bonne part de ce, comtesS Lamoral de Vii- S^mSeTvoT4Sn<U,,'e ^rS Ç' - tX^^r^ïïr » ■ Luxembourg compte vingt-cinq nrille habi- ^ ^ Stcen ^ jihay, ïï! taots: or- .f, y avatt bwo «"«"f h"' 0'n de Belgique, à Luxembourg, qui arborait le £ cptcmte n«lle personnes, l ous les trains au- ^-dan ^ de la Couronne de 011 sont ar-rivés oe matin de l Ardenne, du bassin ,t, tt.. industriel de l'Oesling et du pays de Trêves, ^ene, q« 1« avait été décerné le matin regorgeaient de voyageurs et les vicinaux mc™ • ^ w ^ royal « «0 ^ m° remplacement de la forte locomotive spéciale. Ce fâdit seul témoig.ne de l'intérêt très vif L:ne bornée de' (kaDeaiux* 3r" cjiu'a excité dans tout le Grand-Duché la visi'e in'ein)l repe"! ^..,-„rnp,itwvnt illom-ind ix-fuise* des souverains belges, et si cet intérêt, cette t>aixe que le gouv^aiement atem^d rofu^ Hr sympathie ne se semt pas manifestés par d. de f<^'d'Alsace-Lorraine. EU» ai ^ acclamations enthousiastes comme on er ,.e muchmist«--in®t™ctour ^ vit à Paris, par exemple, due faut en accuser ^^ ctarffaur Wilkin. qiue.Le caitme <tu tempérament national. LWtaui ré- Cette sympathie s'est diu reste manifestée L£S SOUVERAINES S'EMBRASSENT u,e spécialement 90ns des formes usuelkis: Lu H" xembourg n'est qu'un drapeau ! Dè la ^ar, voici [e tf7-?1in arrêté. Le lloi, en gran- a'- au Palais, c'est une véritable orgie de pavil- de (le g<;nérai, le torse barré du Grand- f- [ons> liuixemibourgeois, belges et oranges, qu Cordon d<3 ^ Couronne de Chêne, descend le "■c chantent sous le ciel de satin une symphonie premjer Wa"on royal, s'incline devant la nt extrêmement pittoresque. I^s pvlones de stuc §rancte_Ducheesej venue au-devant de lui, et oJ qu'on a élevés à l'entrée dm pont Adolphe on -ui baise galamment la main. La lie ine Eli- ice de 1 «une, sinon de la grâce et <tes guirlandes sabeth pai.aît ensuite, dans une toilette du vertes, des érapennes mulitiicolores, courent d' blançhe dolieieuse, mais également fort sirn- ictus cotés. pJe ct coiffé© d'iui chapeau de paille garnir > en ., , 11 yjMÏÏ®? T£irk$*' '0lV Roi et la Belne des Belges s'empressent if- tos po,-tra:te de la. tami le royale de Belgique. j ^ d<) [a Grajlde.Duc]le5Se Mère. ^ ?0'' ,R8'JnCi leè,llnf£?tS ™yalfx' Les Souverains so présentent mutuellement ! a et la comtesse de Flandre, voire la princesse , ^ de dignitaires, selon l'invariable in-Clementme, le prince Victoi-et même le leune otocol is Grande-Duchesse donnant •e- prince Naoolfon, sont portraiturés on toutes f drolt6,'a^ Iloi s.avanÇa vers la compagnie la tes grandeurs e* sous toutes les formes, don. d f é ^uivio dav comte d6 stol!berg. " 1X15 nal%iroltemâM k grand chambeikn de la Cour luxembourgeois 1.1 Famiilde grand-ducale partage d'identi- S3-Lent6ment les Soàveraiiis passent en rovuo raxiet -11 ave- & >i3 ff Ifei&r^é^TaHmemâ^t reviennent ensuite vers le pavillon d'at, die belles et, prerrarce et alinivntce par s'y reposent un moment et paraissent presse locale; c est de toutes parts une grand,. ^ ^ £ la£0 de ,a où *|es atten. ec ourriositlé qui s élève autour de nos souve- d , premii,, vivats de la foule mon». Il y a de quoi nous flatter un reu- . D(5jà ^ équipa^ de la Cour attendent la P®** dcs so"Xerams \ piqueurs, particuîièrem-,utr irapres- belges à berbn a passé «naperçue; a oetk 3ionnants décoratifs, portant avee une orânerie la cnlot^he, ^ v„t» ûn peu goniailleiig® du boulevard, ici du moins la ^^4, de ve'loure ' noi? à dans ce petit pays, nous comptons par la sim- J: , . 1 plC comparaison des choses, pour un grand u'^nS€s etineelantes. s : peaiiple. Cette impression de la petitesse an Lcs ohevaux f^VogrEGE « ^rt^'i™L^drTnaPmrit^ ^ f » , Grande-Ducliesso . Adctorde taiis. sou\ent q une tacon touenante, queique i , i , . ., > > ^ , c •,. ' kl,jAMliA ' ' • ' lans la secon le, toutes attetées à la Daumont lois avec un grain oe Durlescrue, mais ( " , ^j', 7,; „ t> i , i • j' „ i :t précédées-du comte von J3oJennalbaah, dispairartia devant la bonhomie de ce peuple lo • i . J '• 1 , qrand ecuyer de la Cour, qui, lorsque le cor- devant sa tranquille persévérance, son attn- , s'ébranle nrend nli» à la droite de la chement à ses traditions familiales, et reli ^ î. ' p ? °Tî1.'r;* . m . / ,.i . \ voiture du Lvoi, mais un oom u arreu s impose a._ grai-ses 1 amour passionné pu il porte à son délégation de la Colonie belge, nd^pendance et devant U si chaude svmpa- à ^ tête Diederich directeur de li thte dont a entoure la iol,e souverame de 0om ie du rince Henri, kvec un drapeau, asprat,ons Iœ pluf présente ses hommages au Roi, 'andij que us Ve'' ^ -pures. quatre jeunes filles offrent à la ».^eine des ir_ Mats, yenons-en si vous le voulez, au détail de fleura odorailtes. ns de oettie ] tw n . Mais le programme est impitoyable : un sr- T 'onpirrpo riva Sfimwamc coup de cravache, et dans un nuage de pous-it, arilVGU iltia OOivcZ dillo sière le cortege s avance dans 1 avenue de la re Liberté ,tandis que partent les cris, cent fois do Les Souverains belges sont donc arrivés à répétés, de « Vive le Roi, Vive la Reine » et on $ ihieiuires 'précises à Luxeml>ouirg, dans cette que les inévitables opérateurs cinématopra-t, gare de style bien allemand, qui s'élève sur phiqnes imperturbablement, tournent la maso ie territoire <ki faïubourg de Hollerich, au nivelle de leur moulin à café. bout de l'avenue de la Liberté, mais qui Sur les artères suburbaines ce n'est pas la ne rachète par son liuxe intérieur et ses disposi- grande foule et les chevaux prennent un pe-é tiens très pratiques, ce que son apparence tit temps de galrvp; mais des l'entrée do la ns peut avoir d'un peu prétentieux. vieillie vi<13e, les curieux forment une véritable >r- On se raippelfle que lors de la visite de la oohue. Ici il y a un véritable enthousiasme: ni Grande-Duchesse, à Bruxelles, on ne s'était on acclame surtout notre gracieuse Reine, '-s- quière mis en frais pour décorer 1a gare d'ar- qui toute rose et gracieuse son ombrelle dé-r- riivée; les Luxembourgeois ont sarfc douto ]>lovée ,salue sans répit de ce gracieux mou-n- vouiki rendire la pareiille aux Belges, car la vemont de tête que connaissent bien les Bel-u- gare d'arrivée avait reçu, ce qu'on est con- ges. Tous les balcons, tontes les fenêtres sont e, venu d'appeler une décoration sobre, mais de bondées d'admirateurs sympathiques de nos e- bon goût: douze palmiers, quelques drapeaux Souverains. A certains endroits, des fleurs t1- et trois guirlandes de 9apins frais. Par contre, pleuvent dans les voitures, et sous le doux et s-' i'e est gardée par la moitié de l'armée luxem- gai soleil de la fin de l'après-midi, sous le a bourgeoise: cent hommes ! v compris la musi- ciel de soie, cela fait le tableau le plus jodi ev que et le porte-drapeau. Ils sont, du reste, et le plus animé qu'on puisse croire. 11- tirés bien ces soldats, avec leur tuinique bleu à de Prusse, ïour sac avec buffleterie apparente, AU PALAIS GRAND-DUCAL 3e leur shako à pompon rouge et blanc, assez il- semblable k celui de nos pioupious ot leur C'est dans une véritable apothéose qu'* Mauser modèle iqoo. 5 h. 20 1e cortège pénètre dans le PaJaii il- Le commandant de la force armée, le major Grand-Ducal où l'on hisse aussitôt un dr* es Van Dyck, étant attaché à la personne dti peau belge et à la porte duquel veille un ex-uï Rod, cette troupe d'élllte est commandée par traordinaire majordome, tout casaqué d'oran- 0- !e major Beck, qui apparaît particulièrement ge et d'or et qui s'appuie d'un geste noncha-"a inarguque ot martial. Nous n'allons du reste lant, sur une énorme masse en or. Longtempa 11 pas tarder die juger de son savoir faine: un enocre la foule stationne devant le Pala-s, e, bref « garde à vous », une courte ariette poussant de temps en temps de retentissants a- jouée par la musique, un commandement et « Vive le Roi », dans l'espoir que les Souvo-Le Les hommes présentent les armes avec un en- rains apparaîtiaient au baloon ; mais cette 06-3S semble, une précision ct une exactitude vrai- rémonie est réservée pour demain. Lee La-la ment dignes d'admiration. xembourgeois, qui grognent un peu, s'en vont c- La Grande-Duchesse M a rie-Adélaïde, ac- se consoler dans les cafés voisins, où, poor sss oompagnée -de sa mère, vient de pénétrer dans comble do malheur, tant Taffluence est gran- 1- le petit pa/viililon Loués XVI qui lui est réservé de, la bière commence à manquer dès leur ar-r au bout de la gaire. Un moment après, elle rivée. ir paraît sur le quai de la gare, toute gracieuse, Au Palais Grand-Duoa!, les Souverains bek 5- frêle et menue, les joues resplendissantes de <jes ont reçu le coi-ps diplomatique, le comts > sanité, vêtue d'une robe bleue-pâle à traîne, van den Steen de Jehay, ministre de Belei-t, couverte d'un large manteau d'une simplicité que: le comte J. délia Torre di I*aragra, mi-y i^arfaiite et qud lui sied àravir, et coiffée d'un nistre d'Italie ot sa feanmo; MM, A. G. J. large chapeau de paiilile d'Italie, couvert de Maillard, ministre de France «t «a fetcaM; >i plumes d'autn-uche blanches. Oh. de Busch, ininist.re d'Allemagne; le com- Elle est suivie de S. Ex. M. Eyschen, mi- te d'Annoviîle, attaché de l'ambassade d© 1- îi'Lslre d'Etat. iet du capitaine Spelller, aide de France et M. Kervyn de Meerendre, attaché n camp. de la légation de Belgique. # s Avec une grâce parfaite elle passe la troupe I >es dignitaires civils de la Cour belge sont e on revue, tandis que la musique exécute le logés au Palais grand-ducal; les dignitaires «Wiilhelmus» et que lentement s'incline le militaires à l'Hôtel Brasseur. Détail piquant: drapeau de la force armée dotvt la hampe est la plupart çk-s dn<g<iitaâr^s de la Cour lu2£txv>

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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