La Métropole

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s.n. 1914, 11 März. La Métropole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n872v2dd32/
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ERNEST TINCHAKT 21e Année No69 JSÎcUtioix 33 LA MÉTROPOLE Mercredi 11 Mars 59Î4 abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro Uene. UpetMo fr. 0 3o Chronl4U8 sporttTe M Un ta. . « • ..•«.. • . • • Annonces financ.ld. « I 00 Faits divers fia ld. » 2 01 SU mois ....••••••••• • n i IMf Reclames la ligne, o I 50 La Ville ld. . 3 01 Trois mois tt. t ou ^ Tniic lp<ï iniire 59,PUOdCS Peignes, Anvers I £> dimanche ^ Faits divers coriis ld. » 3 00 Emissions 1-ttx à couvent On l'abonne i tons les bureatu de poste et aux tacteur». POUI toute la publicité sauf "lie de la province d An rfa A A 1 n « j ■ • l . .c<. Ha 10 à Ifi vers, » adresser a 1 AGENCE HAVAb : ETRANGER, le port en sus: 03 4 a 1U Administration : » 3519 ae ,u 8 10 4 BRUXELLES : S, place de3 Martyrs. di0^® m CENTIMES pages Rédaction:Téléphone 617 Pages MIMES \ mx'nRES = »3P'r"a^feB£uç.8; PARSIFAL I La légeude rapporte que Josep d'Arimathie recueillit claii3 le vase q servit à la sainte Cône le sang jailli d plaies de notre Seigneur. Ce vase, ain que la lance qui perça les flancs du div Rédempteur furent confiés à la gafi d'ui pieux chevalier nommé Titurel. C lui-ci instaura l'ordre du Graal ai d'honorer ces reliques sacrées qui pr servaient les moiues de la mort et lei procuraient une nourriture miraculeus Tant que Titurel ti:it le sceptre de royauté spirituelle du Graal, l'ordre v eut dans la paix et la sainteté et chaq: jour, à l'élévation, le Saint-Esprit so la forme d'une blanche colombe plana sur le calioe comme une céleste bénédi fcion. Mais quand le maître de la co: frérie, courbé par los ans, abdiqua < faveur de son fils Amfortas, la vert initiale de l'institution eut à subir ui rude épreuve. Un homme, du nom» de Klingsor, se - licita la faveur d'être reçu dans l'ordr mais fut repoussé parce qu'il ne sut d miner ses instincts luxurieux. Klings* entendit se venger. En face du domaii du Graal, il érigea un château magiqi ©t des jardins enchantés, oii des créât res merveilleusement belles, à la fc filles et fleurs, attirèrent et perdire plu d'un chevalier. Amfortas, armé < la sainte lanoe, résolut de vaincre le s ianiquo personnage. Mais Klingsor 1 opposa Kundry. Cette Kundry était ui feinmo étrange, complexe, alternative ment bénéfique ou maléfique. A l'étî conscient, elle était humble et soumis' laide et vieille et so faisait la servani docile des chevaliers; à l'état inconscier elle se trouvait sous le diabolique poi voir de Klingsor. Alors elle rayonnai de captivante jeunesse et d'incomparab] beauté; alors elle était irrésistible et st duisait quiconque l'approchait. Amfor tas, lui aussi, s'abandonna aux bras d l'enjôleuse; alors Klingsor sut lui ravi la lance et l'en frapper à la poitrine.. Depuis ce jour, le roi pécheur gémit su son indignité et sa blessure ne se ferm point. L'existence de l'ordre est coro promise, le miracle journalier ne s'accom plit plus, les chevaliers languissent. Ce pendant un rédempteur leur est promis qui restaurera le moustier dans sa splen ^ deur et sa pureté premières. Cet élu serf un chaste, un innocent, un pur, un sim l>\e: Pavsifall Ici commence le mystère de Wagner. Au moment où, égaré dans la forêt .Parsifal s'aventure dans l'enceinte du G"aal, Gurnemanz, le chevalier chef, de écuyers, se lamente suy le sort d'Amfor fca-?. Parsifal aperçoit un cygne sui l'étang; d'une flèche do son arc il touch l'animal. Des écuyers s'emparent de l'in aensô et l'amènent devant Gurnemani Celui-ci, au lieu de le punir, lui montr la pauvre bête mourante. Un sentimen jusqu'ici inconnu, la pitié, s'éveille ei V âme ingénue do Parsifal; spontanémen i 11 hriso son arc et son carquois. Gurne jnanz, séduit par ce geste, devine en c< F^jeune hommo sauvage lo futur libérateui de l'ordre. U l'emmène avec lui au tem pie. Là, processionuellement des clieva fiers se rangent autour de l'autel. Amfor tas arrive porto dans sa litière. Le ro du Graal s'estime indigne d'officier, mais ko u pèro Titurel l'y oblige en expiatior de a faute. Alors Amfortas saisit le vas« et l'élève. Le Graal rayonne et rougeoie mais l'Esprit-Saint ne descend pas. Leî oh valiers chantent des cantiques, com munient, puis so retirent. Parsifal a assisté, muet et étonné, à ces cérémonies, [ sans comprendre. Cependant, au moment où la blessure d'Amfortas a saigné, il a instinctivement porté la main à son cœur, comme s'il éprouvait une douleur soudaine. Gurnemanz n'a pas vu ce geste, il croit s'être trompé sur la destinée du jouvenceau et déçu, le chasse du sanctuaire.Parsifal ne pourra accomplir sa mis l eion rédemptrice- qu'après avoir à son Itou- subi des épreuves. Lui aussi sera I tenté; lui aussi devra lutter, souffrir et rtriompher. Tel est l'objet du deuxième • acte. Voici l'adolescent au château de per-r dition de Klingsor. Devant son miroir magique, le nécromant évoque Kundry et lui enjoint de séduire l'éphèbe. Indiffé-renfc, Parsifal a passé à côté des filles-fleurs qui l'appelaient et lui souriaient, mais Kundry, jeune et belle à ravir, le retient. Elle so fait douce, prévenante, câline; elle lui parle de son père Gamu-ret qui fut tué au combat-, de sa mère Eerzeleide qui l'éleva et mourut de chagrin quand il l'eut quittée. A ces souvenirs Parsifal s'attendrit et pleure. Maifi Kundry lui offre un amour plus intense et plus enivrant que l'affection maternelle; elle multiplie ses caresses, ses enlacements; elle se montre lascive, voluptueuse, passionnée. Pourtant la | ■ corruptrice ne roussit guère à capter ni; l'imagination ni les seus du jeune homme, ; que son innocence préserve du mal. Auj moment où Kundry pose les lèvres sur sa bouche, Parsifal prend conscience de sai haute destinée. Il comprend maintenant la nature^ de la faute d'Amfortas et un violent désir l'étreint de guérir la bles-j, sure du roi pécheur et de se dévouer auj Graal. Victorieusement, il s'arrache à l'étreinte de la séductrice. Kundry, fu-,' rieuse, appelle Klingsor à son aide. , Celui-ci apparait muni de la lance sacrée et essaye d'en frapper Parsifal. i! Larme reste suspenduo au-dessus de la < fcebe de l'adolescent, qui la saisit et i trace avec ello dans l'air le signe de la i croix. Aussitôt, le château funeste s'é-'i croule et à sa- place s'étend un immense ( déport. Kundry gît inanimée sur le sol f la quitte, lui promettant la ré" * Geiv i >t ion. L- troisième acte nous conduit à l'er- ! ïltgîe Gurnemanz, près du domaine 1 3#rr/ * 0 Ie P^ux chevalier, vieilli et t 111 lSé, passe sa vie en mortifications et1 . Kundry, sordide et repen-| V;„;P Un homme en armure noire, aXssoe et Posant ""e lanoe s'ap- ] ho- ('UrQ<-mwii- lui fi.it observer t iqu'on ne se hasarde pas tout armé sur les *9 terres du Graal le jour du Vendredi-Saint, où le Seigneur se livra sans défense à ses bourreaux. L'inconnu so découvre, tombe à genoux et prie. Alors Gurnemanz reconnaît Parsifal. Alléluia ! la sainte lance est reconquise et voici le libérateur de l'ordre ! L'auguste vieillard oint la tête de Parsifal et le sacre roi du Graal, tandis que Kundry lui lave ^ les pieds et les essuie de sa chevelure A son tour, Parsifal baptise la pécheresse, gg enfin rachetée. Puis, il contemple le pay-sage printanier; l'herbe pousse, la fleur n embaume, la source chante, le soleil re-je splendit: c'est le charme du Vendredi- £ e_ Saint; la nature entière est en fête en oe n jour, où Jésus donna sa vie pour l'hu- manité! En marche maintenant vers le J ir sanctuaire! A nouveau les cloches sonnent n e à toute volée, à nouveau des chevaliers [a s'assemblent autour de l'autel, à nouveau Ci d'autres escortent la litière d'Amfortas n 16 toujoifrs souffrant. Sur un catafalque re-ls pose le cercueil do Titurel, qui mourut * faute de voir, le Graal resplendir. Par- a c_ sifal apparaît et touche de la lance le e; j. flanc du roi parjure; aussitôt la blessure n se ferme. Alors, le nouveau maître du u Graal élève le vase sacré dans les airs, e l6 qui se teint d'une lueur purpuralo et le 11 Saint-Esprit sous la forme d'une blanche \. colombe vient planer sur la coupe. Mi- * q racle l Kundry expire en extase et tous rendent hommage à celui qui ceint la jj )r couronne de l'ordro régénéré. ie A. v. L. t u ie ii- :• L'Actualité . ai ie ^ a Ci Le triomphe de M. Caillaux e g* La crainte de l'électeur est-, en ti t ÙJ\ France, décidément 1e commence-i- y^JL nient de la folie ou tout au moins do ti l l'inconséquence. Il n'est, en effet, plus guè- t€ re douteux aujourd'hui que l'approche do la . date des élections législatives a enlevé subi-" teiiient à bon nombre de partisans do MAI. - Briaad et Barthou le courage de résister a d\ e Caillaux, Doumergue et Co. Ils commencent r à déserter, les braves, et à se réfugier dans pr . le camp gouvernemental par pour précisé- l r ment de l'électeur et des petite comités élec-e toraux des mares staguantes. 8i cola conti- m nue encore un peu de la sorte, le fameux ÎJ! parti connu sous le nom de la Fédération " des gauches aura vécu. La chose no peut n ' d'ailleurs guère surprendre. L'existence du ,• » parti Briand et Barthou aurait eu quelque - raison d'être si les doux ministères précé- f l dents étaient parvenus à faire voter on de- P. hors du service de trois ans la réforme ôlecto- i raie. AJors on aurait pu penser que des lis- , tes do candidats de la Fédération des gau- 11 olies réussirent à grouper un nombre as-1 sez considérable d'élocfceuiva pour les faire ^°! triompher dans beaucoup de circonscriptions ?a-î électorales. Mais aussi longtemps que le svs- c - terne majoritaire et le vote uninominal don- , nent la suprématie incontestable aux arron- - e dissementiors, le parti Briand-Barthou de- J . vait échouer. Il a contre lui les comités des ia^ mares staguantes qui n'entendent rien du lul tout an sa.;ut du pays, mais qui savent d'au- av j; tant mieux ce qu'il faut à leurs électeurs cu bien pensants. Et dans ces conditions faire ' ' partie d'un groupe hostile au ministère ac- - t-uel n'était certainement pas uno recom- ra - mandation auprès des petits potentats des i dites marcs qui restent oncore une fois los 0,1 maicres des électeurs et des députés. S» La peur donc de ces potentats a amené t» ? a. ^ue,ques ^,ours des partisans de Briand a demander à leur chef de file do s'entendre avec le cabiuet actuel sur une pla- nn te-forme électorale. Des tentatives do rap- ,v i prochement entre la Fédération dos gauches tr" et le groupe Caillaux, c'est-à-dire les radi-. eaux unifiés de Pau, ont été faites au cours Qjs de la semaine dernière sans grand succès d'ailleurs par suite de l'entêtement, dit-on, ...uj do M. Briand. L'ancien président du Con- L} seil, en voyant la fuite des siens vers Cail- j«iv laux et le gouvernement, a bien voulu accep-ter la possibilité d'une entente; seulement il r.«.r a exigé que cette entente se fasse sur lo ser- j'o vice de trois ans. Il a demandé que les ra- reij dicaux unifiés acceptent le maintien et l'ap- poc pli cation loyae t:;nt ce fois promise par te ji ministère comme un des points essentiels de PAn leur plate-fonne électorale. Or, cola ne pa- îw rait pas plaire aux partisans de l'impôt sur le revenu et rien ne dit aue M. Briand n'ar- ?" rivera pa.s au jour des élections en sauvant a do ses partisans un très petit nombre seu- tra lement. Il est clair, en effet, que le soi*vice do trois ans a des adversaires nombreux en :mv Franco et M. Caillaux dont on peut contes- * ter les talents de financier est incontest-a-blement un tacticien parlementaire très adroit. Sans doute, ce ne sont pas los scru- ,ia pules qui 1 étouffent et lo chois des moyens ilui importe peu, mais il a le succès pour lui. f L histoire du ministère actuel le prouve sur-abondamment. Il a suffi qu'il se présentât J!!?1 au Parlement pour rallier tout de suite sur S un programme plutôt équivoque une majo- i-:f n té au moins égale à celle de M. Briand "" ou de M. Barthou; et cette majorité n'est pas du tont décidée à faire défection. Bien ^ au contraire ; elle a le triomphe sur Briand plutôt bruyant et peu modeste. Certains journaux radicaux affirment que ^ la réaction a été atteinte en mémo temps I que la Fédération des gauches par la dé- d'O cheance que les unifiés de Pau ont préparée sur au parti de Briand. Ce serait assez regret- pioi table s il en était ainsi, car cela prouverait une fois de plus que les catholiques fran- IV çais n'ont décidément rien appri? des der-den mères luttes oontre l'Eglise catholique dont'« 13 Briand a été précisément l'instigateur. Le'tun comte de Mun, dans un article dont nous bon avons reproduit il y a quelque temps les a, q passages principaux, et qui a été publié aul A moment de la constitution du groupe Briand, ne \ cependant bien exprimé en quelques mots uno pittoresques lo rôle que l'ancien président sanl lu Conseil eaitendait encore attribuer aux prot ïatlioliques et à la a réaction » de droite.! Q i Nous ne voulons pas, a dit le comte dé cati Vlun, qu on fe renvoie au bas ro ki coi! j no pub! >omme des chevaux de renfort inutiles une par ois que l'on sera arrivé en haut. » C'est des Jlen ®os chevaux renfort, voilà co tidi< lue M. Briand voulait faire des catholiques'ges 't ce qu il y a de plus malheureux, c'est que cher feux-ci étaient disposés à accepter de nou-Jport reau ce rôle de dupes. Parce qu'ils ne par- tard îeunent pas à s'entendre entr'eux, ils s'at-'gue client au triomphe de leurs pires ennemis, la 1; y situation vraiment peu digne et'man [ui malheureusement no présage rien de bon vait ►our l'avenu». jeti ■ 1 est assez clair que dans ces conditions! Il es prochaines élections législatives en Fran- nom e votn très probablement ramoner au Pa-'exen r ■ mômo phalange de politi- bles •tens professionnels et besogneux que la dé-'en d nocratie entretient largement. Il n'y a, en d'ép: net que ia démocratie pour nourrir soni Ce .omrne en France et le's Quin^Mille ^Igricl "S® 5" lk font dans leur intérêt qui trav; coïncide guère, il est vrai, avec celui du.'valei f ~ ■ Joar<1- [l'int. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin zoologique. — A 8 beuK$s et demie, greni >aotirt syninhonlque avec le concours tle M. Fea ;ind Pollain. vlotoncelUi 4e. Société d»8 Nouveaux Concerts. — A 8 heures € îmie. dans la grande salle du Cercle Artlstlqu< iiatrlèm-e séance de nwislque de chambre îxi [. Franz Steiner. baryton, et Alfred Hochn, pi«* iste. COURS Poiyglot-Cluta. — A 8 heures 45. au Syndicat d >mmerce et de l'industrie, courte rue Neuv< >nnw>n de la sectxon d'anglais. Club Africain — Cerclo d'Etudes coloniales. -8 heures et demie, à l'Institut supérieur d raunerce, cours de géographie et d'organisatio iniLnistrative. par M. F. Noël; oours de langu tpagnole, par M. L. George. Borlitz School, 8. Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst, place de Meir. — De 10 à 4 heure ^position P. Van der Ouderaa (ouverte Jusqu'à ) mars). Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en L illo des fôte6 de la Ville, Meir, Salon 1914. (On ert jusqu'au 5 avril). Salle Wynen. — De 10 ù 6 heures, exposition G ■uequler et Maurice Sys (ouverte ju.qu'au 1 tars). Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exposl on Marc-Henry Meunier (ouverte jusqu'au 1 lars). Iront-ils à Lyon ? M. Herriot, maire de Lyon, a invité no mseillers communaux à visiter officielle lent, le 13 août prochain, l'exposition in >rnationale organisée par la cité du Rhône Cette aimable invitation a été fort biei ^cueillie, mais il a été entendu que l'ex îrsion no pourrait avoir lieu aux frais di Ville, qui a déjà voté un crédit de 15,001 ancs pour sa participation à cette exposi an. A combien iront- « ils » représenter no 0 ville à Lyon ? On se le demande à l'hô 1 de ville et l'on pronostique.... Amis du Commerce, de la Danse e. ?s Bcus Ceci n'est point, comme vous pourriez le oire, le titre d'une loge maçonnique. C'est ut simplement le nom qui conviendrait le eux à une société ar.o-nvmc c.oaut nous ver-us bientôt, si certains bruits se vérifient, raître l'acte constitutif. On se raconte, on effet, que plusieurs do s édiles, déjà intéressés dans la très pros-re corporation municipale, feront édifier >chainement au Kiel, sur des terrains ap-rtenant à l'un de leurs collègues les plus r'turnes, une salle de danse aménagée avec dernioi confort. lîela ne fait pas l'affaire d'un contribua-^ qui, ayant jadis à acquérir du terrain il* v bâtir un établissement de ce genre, ra lo prix fort que la Ville lui demandait, ondition que l'engagement formol fût pris ne plus autoriser l'ouverture de nouvelles les de danse. St cet homme, comme on le pense, se dé-ne beaucoup. Il ne dort plus depuis qu'on a dit que les formalités nécessaires; vient déjà été remplies par ses futurs con-•rents, qui ne sont autres que ses maîtres. !îeux-ci se soucieront-ils do ses intérêts? jutant sans doute que do ceux des corpo-;ions. Qu'importent les doléances de quel-es contribuables? Les élections sont assez ntaines encore et ncs édiles ont de profonds lisse ts l La chapelle Saint-Nicolas Ije^ a Matin d pousse à son tour, dans son méro d'hier, le cri d'alarme que nous >ns lancé dimanche matin à propos du nsfert dans la chapelle St-Nicolas, longue > Neuve, du huitième bureau do Padmi-tration communale. Souhaitons, dit notre confrère, que cette iiea-tion soit purement temporaire. Si t est que la chapelle St-Nicolas soit un au architectural et un souvenir émouvant l'histoire d'Anvers, on pourrait lui don-un© affectation phis noble que celle rficine aux écritures politiques. Certaines ques ont droit au silence, à défaut de res-t. Elles ne peuvent plus se défendre, b fous partageons absolument, en l'occur-ce, la manière de voir de notre confrère ral, mais nous no lo suivrons pas lors-il souhaite que cette utilisation soit pu-lent temporaire. ious espérons, nous, que la Ville ne met-pas du tout le biu'eau électoral dans la pelle St-Nicolas. Il n'est d'ailleurs pas ossible que l'administration communale ienne sur sa décision, car, contrairement « qu'annonce le « Matin », le Conseil tmunal n'a pas voté lundi soir le crédit 2,750 fr. pour l'appropriation du nouveau ie collège a proposé de renvoyer la ques-i à une prochaine séance, ce qui a été pté. fous souhaitons avec le € Matin » . que, i là, une solution intervienne qui puisse oilier lo souci des finances communales o lo respect d'un mouvement intéressant nier à tous les Anvorsois. I. Lebureau, éditeur e oorresiiondant bruxellois du « Carillon » stende confirme comme suit nos plaintes l'inutilité évidente et l'imperfection dé- , able de certaines publications officie&s: - [. Maenliout, député agricole de Gand, a tandé itérativement la suppression du , ulletin de l'Agriculture et de l'Horticul-» » qui ne compte qu'une quinzaine d'ânes, certains nous assurent qu'il n'y en , no six. utrefois le c Bulletin de l'Agriculture » >araissait qu'en français et constituait, a Revue scientifique » des plus intércs-o, à- laquelle collaboraient surtout les esseurs do l'école de Gembloux. nelques députés ayant réclamé sa publi-, >n bilingue, le dit bulletin devint une ication purement administrative, rédigée ■ les agronomes do l'Etat qui y insèrent ! rapporte mensuels aussi longs que fas- < ïux sur les avantages et les désavanta- t île la pluie, de la neige, du vent et la sé- < esso sur nos diverses cultures. Ces rap- i s paraissent avec plusieurs mois de re-et sont d'autre part rédigés en une lau-qui n'a que très vagues rapporte avec ingue littéraire, tant française que tla-de. M. Helleputte a déclaré qu'il n'a-1 aucun fétichisme pour cette publication t u'il aviserait. y a, en effet, de 15 à 20,000 fr. à éco- \ iser annuellement, qu'on pourrait, par C îple, utiliser à l'amélioration des éta- 4 belges qui constituent malheureusement 1 e multiples régions de véritables foyers p demie et de tuberculose. q qui est vrai pour le « Bulletin de l'A- n ilture » l est aussi pour la « Revue du id », fastidieux répertoire sans aucune n irf et du « Bulletin » du ministère de d «rieur» Qui n'est qji'un compeudium de tout ce qui a parti au « Moniteur » ; il fait double emploi avec celui-ci et avec lo « Recueil officiel des lois et arrêtés », publié pai lo ministère de la justice. Çes publications n'intéressent personne et j'ai pu, dans un de nos ministères, en voii des tas d'exemplaires, jetés pêle-mêle dans les caves, prêts à être envoyés au pilon et vendus au kilo. v Je signale ces économies a réaliser, à notre nouveau ministre des finances; cela nous préservera peut-être d'un nouvel impôt. Au Conseil provincial d'An\ ers I/e Conseil provincial d'Anveus réuni hier 1 après-midi en session extraordinaire a procédé à la désignation de deux candidats à la t placé de vice-président au tribunal de pre-, rnière instance de uotre vj:i>le. r i\î. Montons a été désigné comme premier ' candidat par 60 voix sur 70, contre 2 à M. Steyaert et 12 bulletins blancs. M. Bareel a été désigaé comme second candidat par 45 voix sut 71, contre ' 10 à ' M. Stoyaert et 16 bulletins blancs. \ Une éclipse p Si le ciel est pur ce soir, les amateurs de spectacles célestes pourront so livrer à leur distraction favorite. I^a nuit du 11 au 12 mars sera, en offet, marquée par une éolipse j de lune qui so présentera dans des conditions assez favorables, encore qu'il faudra pour 1 l'observer convenablement, rester assez tard " sur pied. La liuie entrera dans la pénombre do la i Terre à 1 h. 41 m. du matin, mais, comme d'habitude, ce phénomène sera peu porcepti-- ble. Ce n'est qu'un heuro plus tard, à 2 h. L 42, que notre satellite commencera sérieusement à s'obscurcir. On verra a.Sors à la droite du disque une légère échancrure — l'ombre terrestre — qui ira pou à peu en 5 s'élargissant jusqu'à 4 h. 13, moment où les [ 916 millièmes de U lune seront ce^psés. Il " restera, au dessous et à droite de l'astre, un léger croissant lumineux, car quoique a pres-1 que » total, le phénomène ne sera que par-. tiel. j A partir de 4 h. 13, cet espace lumineux ) ira ou s'agrandissant et l'ombre quittera peu à peu le disque. Il l'abandonnera vers l'ouest à 5 h. 44, moment où i-a laine sei-a . déjà bas dans lo ciel et où l'ombre rendra «'observation difficile. La lune, du re-fce, | se couchera à 6 h. 20, un quart d'heure après le lever du soleil, et la sortie de la pénombre, à 6 h. 45, ne pourra être obser-• véo chez nous. L'éclipsé se présente mieux sous ce rapport aux Etats-Unis. Pour le reste, en Belgique, on pourra en suivre le cours dans de bonnes conditions. La déclinaison do l'astre est encore assez forte et à minuit il se trouvera à plus do 50 degrés d'altitude au-dessus de notre horizon. Pendant une éclipse de lune, le satellite éel psé présente souvent do très belles colorations, variant entre le rouge brique et le bleu ardoise. Il sera intéressant de noter ces particularités et do vérifier à la lunette la plus ou moins grande visibilité des détails lunaires. On sait quo les eclip .--h do lune, à défaut d'autre preuve, s liraient, à démontrer la rotondité de no oi e globo. A ce titre, elles constituent dî« leçons de choses dont il serait utile de fa li a profiter les enfants.Ce que coûte un agent de police Un de nos bons confrères de Bruges se plaint avec raison des galopins do l'endroit qui font tout ce qu'ils peuvont pour ennuyer les braves cygnes, charme des canaux mélancoliques de la ville morte, qui viennent faire leur sieste sur la pelouse du Béguinage. « Il manque là, dit-il, un agent de n police aux heures de classe, ou 50 mètres de treillis galvanisé à 0 fr. 30 lo mètre, coût inférieur à CELUI d'un agent de police. » Cinquante fois trente centimes font quinze francs. Voilà donc, très exactement, lo coût d'un agent de police à Bruges. C'est pour rien, et nous nous empressons de signaler la chose à M. Do Vos. La Fête des Fleurs La maison Vaxc-liaire-Chaos continuant la tradition a inaugé la saison nouvelle par une . fête des fleurs et par l'exposition, de prin-tamps. Cette exhibition qui so termine aujour- 1 d'hui aura ou, faut-il ie dire, le succès, le grand succès que remporte toujours cette grande maison. C'est au milieu d'une décoration du pl'us bel effet — elles fïeurs et des rubans — dont lia tonalité est lo tango-vert qua lia foule élégante a circulé tous ces jon >-ci dans ce "vaste haitl, parcourant tous los étages pour s'extasier partout drevuut la richesse de touto cette exposition mervei'îiîouse de goût et de beauté. D'une façon générale, los robes, les blouf-es sont confectionnées en teintes assez vives qui nous auraient para, jadis, criardes, mais auxquelles nos yeux ont fini par s'habituer. Dans ce formidable amoncolùemant de tissus • Ju rez-de-chaussée quelques nouveautés, la j iuvebine et la peau de pêche, dans lies soie- ] lies, lies taffetas très souples, jouissent d'un succès fort marqué. < Mais quo dire vraiment do l'exposition des ] premier et deuxième étr.ges où les créations t ie la maison Vaxelaire-Cuaes et les modoïas i Forment une collection superbe exposée avec i un art exquis dans des sal onnete mou blés Formant à ces merveilles un cadre absoJumeaic e riche. On voit là notamment trauto-cinq mo- j lèlias originaux des meijlleiïres maisons de i Paris dont par privilège tout à fait spécial la maison \ axeKaire-Oliaes a su donner la pri- 1 nerur à sa clientèLe. C'est assurément la col- c leotion dio modèlies de robes la plus exbraoi-- c iinaire qui soit! v Citons, ici, une robe taffetas tango à tu- c lique formant panier terminé par trois étages t 1© valants, lo corsage blousant, monté à pe- s .•ite« ruches sur des manches do tuMo très >ourtes, plus loin la grande robe dn soir avec c mnique basse sur fond d© taffetas, tout le t x»rps de lia robe en tulle travai:!lv'o en grosses p •uches et garni do geai, lo col en plaimes, à e a paysanne ! plus loin encore les robes'de d sbylia rappelant les modes du passé, le tadllteur é le haute fantaisie dont la jaquette recouvre r m- jupe à tu nique parfois multipliée qui «mit dos modèles" vraiment splaanldtes. Et n e chapeau? les formes principales sont le l *l!ateau et le marin et la grande nouveauté d «it^ le chapeau picot ciré garni de rubans e :irés et d'ailes cirée Mercun-e. \( Les jolis modèles exposés auront certes fait d oumer plus d'une jolie petite tête qui serait n ►ien ravie d'avoir du ciré! Et nous voilà donc 'utro dans la Saison pri n tanière de par l'ex- f: position Vaxelaire et do par Maître Phébus 11 ici sembl© se laisser séduire par la fête des n ieiu-s ! p ■ "r Le député martyr n Le « Carillon » d'Ost oncle raconte l'iiis- n oire suivante, à peine croyable, mais strie-1 ornent exacte, paraît-il : „ Parmi nos 186 députés, il y a en a un qui n our pouvoir assister à une séaneo do la n îhambre doit partir de pied de chez lui à ci heures du matin et faire do nombreux ki-miètres vïour atteindre le vicinal le pins t-i rociie de sa demeure et ainsi gagner le train fi ui l'emmène à Bruxelles un peu avant si lidi. x En été. lorequ'il fait beau, c'est une pro- ê lenade hygiénique et un voyage pas trop ti éplaisaut, mais en hiver!.., n Aussi, lorsqu'il pleut ou Qu'il neige — di sons ici que ce modèle de législateur n'a pas I do quoi se payer une auto — ce pauvre re- | présentant de la nation arrive tout crotté à la gare du vicinal, et pour ne pas avoir l'air d'un terrassier débarquant dans la capitale, il a pris les précautions suivantes : il emporte avec lui des bas bien frais, change de tuiliers à la gare, où il a mis on d pôt une paire de bottes do réserve, qu'un employé lui cire pour le prochain voyage. Et voilà com- s ment co bon député arrive au. palais de la I Nation. _ l Or, pour bien marquer leur reconnaissau- r ce à ce brave entre les braves, les électeurs de son arrondissement viennent do le blackbouler. Sa vie parlementaire prendra fin aux ^ élections de mai prochain. n Ni fleurs, ni couronnes! d fi Manque de courtoisie On prétend quelquefois qu'on exagère quand on affirme que les messieurs d'au- u jourd'hui, les messieurs belges surtout, man- ci quent essentiellement de courtoisie, nous écrit une lectrice. Voici pourtant deux pe-tits exemples typiques quo nous livrons sans 0 commentaires aux réflexions du soxe fort. ^ Premier exemple: une jeune et charmante c femme prend par erreur, croyant prendre le „ « bloc » ordinaire, le train spécial de Bour- ^ se du mercredi. A peine montée en wagon, ^ un peu gênée d'être seule dame, elle s'excu- g se en expliquant sa méprise. Tous les com- ^ partiraents étaient pleins. Cela fait, si nous <j ne nous tromoons, 48 occupants. Nous s cm- a mas on réservé, et ces 48 messieurs sont donc ^ sensés appartenir aux oouches supérieures de jî la société. Eh bien ! sur les 48, pas un seul no s'est levé pour offrir sa place à la jeune femme qui, après avoir arpenté le couloir, a lt dû se résigner à faire tout le trajet d'An- j: vers à Bruxelles, debout, appuyée à une fe- ^ nêtre. Le garde avait essayé de lui trouver cj une place et était revenu auprès d'elle on ^ disant: a Madame, tout est plein, ot vous de- t{ vrez rester debout, à moins qu'un de ces j-messieurs ne consente à vous offrir sa pla- ^ ce. » Les messieurs ont entendu, mais iront ' pas consenti. C'est dommage, car il n=t pro- f bable que la dame n'aurait pas accepté. £ Autre exemple : une dame rejoint des ^ amies à une représentation do « Parsifal », n à la Monnaie ; ses amies sont installées dans la salle avant elle. Elle est seule au vestiaire. o Seule » est une façon do parler, car il a, y avait encombrement. Nous entendons que son mari n'était pas avec ello. Eh bien! • une dizaine de messieurs l'ont bousculée cj pour passer avant elle. A la fin, elle a dû^se s( fâcher pour faire cesser les passe-droit. Elle ^ en était tout émue. Charmant, n'est-ce pas? C'est à n'y pas ^ croire, et c'est vrai pourtant. Jo vous garantis, conclut notre lectrice, [r l'authenticité de ces deux exemples. ^ Le devoir de la population civile en ((j temps de guerre. Le jour où nos troupes devront assumer la qi noble, mais lourdô charge de défendre lo sol i,r de la patrie et la vie de nos femmes et de nos enfants, tout Belge aura certes à coeur de fa- fi cilitor leur mission, d'en atténuer les fati- n: guos ot les privations. n: Mais, comme le dit fort justement lo coin- du mandant d^état-major Semet, dans la a Vie se militaire » illustrée de ce mois, « à ce mo-ment il sera trop tard, tant il est vrai qu'en ci cette matière on n'improvise rien à la guer- uu re, et les meilleures vo'ontés, notamment à ;i>' ['.égard des sacrifices qu'on sera't prêt à con- âc sentir, risquent fort d'être inefficaces. » Chacun doit donc nécessairement savoir se îOniment il i>eut dès maintenant s_e préparer i\ ï l'accomplissement de ce devoir civique : qi contribuer directement à soulager les char-Yes. fe1? fat -o;" 2?,. souffrances do nos sol- je iats, parmi lesquels tous compteront alors soit un fils, soit un frère, un parent ou un vi imi. _ cr La « Vie militaire » passe ainsi en revue Li 'intervention de la population civile dans lo d' ogement de la troupe, sa nourriture, les ré- fe luisitions de toutes natures, les secours aux vi) >lessés et aux malades. La Presse fera œu- cû rre patriotique en vulgarisant cos connais- df lances dont la mise en pratioue pourra déià Ai itilement s'exercer en périodes de manœu- oa n*es, au grand profit do nos troupiers ; trop qi souvent, en effet, le défaut de savoir com- die nent s'y prendre paralyse les meilleures vo- lie* ontés, et nos soldats eu souffrent parfois pir cruellement. ' à C'est iiarticulièrement le cas pour nos <jc jourgmestres, secrétairas communaux, insti-iuteurs, etc. U Le fiirr» incombustâbls f die aiti Intéressantes expériences ^ • - t©i mr Le reproche que l'on fait communément t tous les cinémas et qui so traduit d'une Le açon générale par de sévères mesures de d«a )rotection, c'est le danger d'incendie à la ik uite do la combustion du film ot la.panique féi [ui en résulte. Il ne faut se rappeler que sé es plus grandes catastrophes dues à des ac- d'i lidents de ce genre pour applaudir des deux ne uains aux mesures qui ont été prises pour éduire les chances d'incendie au minimum, ne A l'heure présente, et grâce à l'ingénio- to ité des constructeurs d'appareils cinémato- ânr ;raphiques; lo danger d'incendie est totale- jcî lient élimmé: il n'existe plus. les Ce fait a été victorieusement démontré Lai ,ier matin par l'Association cinématographi- pc ue anversoise, qui avait invité les autorités q*u ommunales et les membres de la presse an-ersoise à assister à une série d'expériences ans un certain nombre d'établissements ci- se ématographiques de la ville, choisis au ha- l'a ard. Sous la conduite de MM. Dirckx, prési- cju ent, et Ahlstrand, secrétaire de l'Associa- cfu ion cinématographique anversoise, Jourdain, résident de l'Association-sœur de Bruxelles, tas t accompagnés da MM. Roelants et Posch, oo élégués de la Ville, on se rendit dans cinq joi tablissements de genre et de rang diffé- un on ts. sK Diverses expériences furent faites dont sui ous épargnerions le côté technique à nos Pa acteurs : elles consistaient en premier lieu à au irigor les rayons de la lanterne sur le film die ti arrêt, à travers le bac à eau prescrit par die > règlement: l'intensité ^du courant varja.it e 45 à 60 ampères, mais au bout de deux res îinutes ou ne parvint pas à faire flamber rue > filin ; quand on enlève le bac à eau, le un lm ne tarde pas à s'enflammer, mais ici un mii lécanisme spécial étouffe aussitôt la flam- en ie, et le film est instantanément isolé. De q-u lus, en cas d'arrêt du moteur qui fait glis- d© îr le film, un clapet sépare automatique- ! lent le film des rayons de la lanterne. plt C'est ce qui.fait que, même au cas où la qu tembrane photographique prend feu, le spec- dliit iteur ne s'en aperçoit même pas. Les ex-ériences faites sur un film, enflammé au s la loyen d'une allumette sur une longueur d'u- m; o dizaine de mètres, sont tout à fait con- l'o liantes à ce sujet. mi Nous pouvons donc tranquilliser nos lec- pr< surs au sujet des dangers d'incendie qu'of- de ;ent les salles de cinéma. Les mesures de bie kmrité sont du reste multipliées avec une vaii ■uablie abo-ndanco, ce qui pourrait peut- 1 ;re bien enlever au zèle de certains fonc- Tir onnaires chargés de la surveillance de» ci- qui' Smas, ce qu'il y a d'excessif* uti In medio virtus,,^. .a Belgique donnée en exemple à la France Sous le titre de la «Belgique décenifcnali-2», 1 '<( Eoliair », 1e grand journal libéral de 'amiis, donine dams un article de fond, la lel^ique oatholique en exemple à la France id/icaile. On Lira avec intérêt cette étude qui constii-je uui magnifique hommage aux gouvenne-îents qui se sont succédés deuns .notre pays ttpuis 1884, ©t donit la presse libérale bel^e se ardera bien d© i>arler^ Tout d'mbord, éfcabiissonis si vous le vouilez ien que l'exemple donrné par la Belgique est n de ceux dont i'1 convient de faire le plus e cas. La prospérité économique, la force d'ex-ansion de oe petit pays sont des merveilles; ^irtarluemeiKt, son territoire n'est que la dlix-uitième partiie de celui de la France, il n'oc-uipe que le cinquième rang dans les statistii-ues du contmoroe et de Vindustrie des gran-es noitions. Mais sn l'on consâdère le chiffre 'affaikes par tèie d'habitant — et c'est le sud moyen d© mesurer l'effort réel et persan-eil de chaque citoyen — la Belgique^ nepa-end es avamtoges. Ellîe vient aiu premrl>er nang l'cc 714 francs par tête, alors que la Grandc-•retagne atteint seulement 5555 fraincs, Alibmagne 240, la France 230, la Russ"ie 3 fr. Prenons un autre iudiioe de l'activité iindus-ûelilie: la Belgique consomme environ 24 mil-ons de tonnes de chai-bon par an.Si le travail 3s u-siines françaises étant aussii actif, nous îvrions oonisommer — étant domné la .fféienioe d© territoire _ — 435 ni'iilliions die innés; on réalité, 40 millions nous suffisent, •eux chiffres enfin, nous feront toucher du iigt l'aconoiissement de |>rospérité de la Bel-' bù© DEPUIS DUE LES CATHOLI-LES Y SONT AU POUVOIR: tes dépôts la Caiisse d'épargne belge étaient en 1884 ) 165,960,564 francs, et en iqo8 de 1,359! ibllions. * * * Nous avons donc tout 'intérêt à examiner rec quekfue soin les méthodes adniimi9tra-ves d'un gou'vernement qui a su donner au îys un© belle prospérité et qui sait l 'accroître laque jour. Or, on ce moment, il est préci-nr.erjt en bnaiin de réaliser quelques réformes ss plus iinténeasanites pour nous. Prenons d'abord la question des chemint ? fer. Le gcuvornemient fraiiK-a'i'S a donné réoem-ent un illustre et déplorable exemple de ses éthodes on ootte maitiière: point n'est besoin insister ici sur les conséquences du rachat > l'Ouest-État. Nous ne serons pas surpris d'apprendre l'en. Belgique on fait exactement le con-aire de ce qui a été fait en France. Les ministres des chemins d© fer et des lances se préoccupent de donner l'auton©-i:e aux Chemiins de fer de l'Etat. Une commission, nommée pju* eux, vient d'arrêter les ? taillis de la nouvelle organisation. Tous les rvices de l'exploitation seront remiis à une gie na-tiionaile, qui aura une personnalité v'ile, qui fonctionnera à peu près comme ie société anonyme, oomme une compagnie, •ec cette différence c»ue les actionnaires rorut remplacés pvar l'Etat. Ijes motifs qui ont déterminé cette réforme mt bien connus: on a voulu rendre la vie, iCtivité, la vigueur à un© administration ie (xuralysaiient la bureaucratie et la oen-tira-ation. On a en même tiemps décongestionné > services <îu mimistère. Chose amusante, le gouvernement^ belge sut de recevoir d'Angheierre un appui et un oouragement imprévus dans cette réforme. î président du conseiH d'administration une des grandes compagnies de chemins de * anglais, le «Greàt Eastem Railway », ait d© soulever une tempête, de l'autre té de la Manche, en déclarant qu'il avait 1 aller chercher un directeur te.Unique en nén'que parc© qu'il «l'en trouvait jxxirit de pabhe eut Gramdc-Brot>agne. Et il a expliqué « la tutelle administrative sur les chemins fer était si étroite et si pesaute en Angle-re qu'elle étouffait l'esprit d'initiative et opageait la routilne bureaucratique. C'est ce mal que remédie la premâère réforme du uvememient belge. * * * On en discute en ce moment une seconde, a© lutte acharné© est engagée entre Rotter-m et Anvers: les deux ports se disputent la ;onde place après Hambourg et i!ls s'effor-rat surtout d'accaparer la plus grainde pari : trafic des céréales. Naturellement, ils riva-e.nt de perfection dans leurs aménagements, n d'attirer aies clients». Tous les perfec-•nnemenits d© l'outillage modenne, éléva-irs, etc., cfu'acquiei"t l'un, sont immédiate-}<nit repris et augmentés par l'autre. Or, 011 a cru s'aperoevoir en Belgique que port d'Anvers était uin peu retardé et gêné ns cette Iiutit© par le fait qu'il fallait la samc-m provinoiale ou gouvernementale aux dif-enites mesures jugées utiles par les intéres-ï. On oherche donc à donner au port plus urtonomie, à l'affranchir de ta tutelle bu-îucratkjnje.Et voilà encore un exemple sur lequel il us faut méditer en France, où nous voyons .is nos portis distancés dans la concurrence ernationale, parce qu'on n'y exécute pas : t>naviîiux d'amériagement et d'extension ; plus urgents ou qu'on les exécute avec une cteuc mor Lie lie. Parce que la direction des rtïs dépend de cinq ministères, et puis parce 'en France tout diépend de l'Etat. • # » (Yutre réforme décentralisa'trice à laquelle prépare la Belgique: la modification de dministinatiion du Congo. C'est pondant les réceptions du Nouvel An . e le Roi a indiqué en un discours la pensée i présidera à cette transformation: «Il est indllispensable, a-t-il dit, de consitd-sur place, à l'exemple de tous les pays iûnisateurs, un gouvernement qui reçoive anneMement du iégislateir métropolitain pouvoir vraiment effectif. La tutelle inten- . e que la métropole fait actuellement peser - l'administration locale ne peut durer, rtout sur la terre d'Afrique, «une autorité bonome et responsable » doit être à même s'affirmer sous 1© contrôle et la direction la souveraineté métropolitaine. » [«Autonomie, décentralisation, _ autorités iponsaiblies », ces mots on le voit, revien- : rat sams cesse; ils nous prouvent qu'il existe : véritable mouvement d'opinion dans les lieux gouvernementaux: la Belgique est train de réaliser sans bruit des réformes i 'on préconise et qu'on réclame en France : :iuiis des années, mads sa.ns jamais aboutir. : Dette esquisse rapide serait trop incom-<t© si nous ne mentionmnions pas au moins : niques projets qu'examine la commission : e des XXXI et qui rencontrent la plus < unde faveur dans l'opinion publique. Il i git de modifier le système électoral, de mière que les différents intérêts, ou si . n préfère les fonctions sociales, soient i aux représentés. On organiserait^ une re- l rsejntatilon des catégories professionnelles < manière à ce que les assemblées soient ; n, en effet, limage de la nation qui tra-lle et produit. ( espérons que l'exemple de la Belgique, de t jlelilgenc© et du sens pratique avec les- 1 ?ls elle aborde la réalisation de réformes si t les, «ô gena pa« perdu en France. J. Arren, LETTRES DE LONDïîiîS Correspondance partieulière de la cMétropole» Les explications de M. Asquith.— Le complot des lords. — Le futur congrès liturgique de Londres. — La taupinière et les jaco- bites. Londres ,le 0 mars. Virgile nous représente Didon et tous ses convives en suspens pour écouter le récit qu'Enée va leur faire de la prise de Troye. C'est un spectacle analogue qu'offre en ce moment l'Angleterre, attendant avec impatience tes explications que M. Asquit'h doit donner oe soir relativement aux concessions qu'il est disposé à accorder aux protestants d© l'Ulster pour leur faine accepter le « Home rulle». De longtemps on ne se rappelle un aussi grand nombre de demandes de places; les tribunes seront bondées. On s'explique difficilement cette curiosité fébrile, attendu que, grâce aux confidences que certains ministres ont faites à des journalistes radicaux, on sait à peu près d'avance ce que le chef du gouvernement dira ce soir. On a écarté ta proposition de Sir Horace Plunkett,— l'homme qui connaît et aime le mieux l'Irlande. Il conseillait de faire un essai lovaJ du « Home rule» ©t si, au bout d'un nombre d'années spécifié, les comtés protestants avaient de justes motifs de plaintes, de leur permettre de se soustraire aux opérations de la nouvelle législation. Le système que M. Asquith va proposer oe soir est différent. Il n'exige pas une expérience préalable. Il recommande d© prendre un plébiscite dans tous les comtés de la province d© l'Ulster, et de baiser en dehors des opérations du c< Home rude » ,oeux dams lesques la majorité des électeurs se seront prononcés contre l'autonomie. Il n'y a guère que quatre comtés dans lesquels les protestant®, — et par conséquent les protestataires contre le « Home rule », — soient en nombre infiniment supérieur aux nationalisa tes; dams les autres comtés les « home r-ulers » sont en majorité, plus cu moins considérable, et parmi eux il y a beaucoup de protestants. La panacée du premier ministre serait peut-être efficace, si c'était réellement au « Home rulei) qu© les unionistes ©n voulaient. Mais leur véritable objectif est le « Pariiamerut Act », qui a mis des limites au droit de «veto» d© la Chambre dos lords, et grâce auquel passerait le bi'H abolissant le vote plural . L'adoption de ce projet de loi mettrait fin à la prépondérance des tories dans plusieurs ciroonscripi'ions électorales. C'est pour c© motif qu© les offres d© M. Asquit'h ne se- îxsnt très probablement pas acceptées. * * * Provisoirement, les unionistes croient devoir battue 1© fer pendant qu'il est chaud. Ceux d'Angleterre sont en train de recueillir des signatures pour un' «Covenant» semblable à celui des orangistes d.'Irlande, afin d'organiser la résistance contre 1© « Home rule », s'il passe k l'état de loi. L'initiative de oe mouvement, ridicule a été prise par lord Milner, le sinistre proconsul sud-africain, qui au temps de l'abominable guerre du Trans-vaail, fut l'âme damnée d© M. Chamberlain et 1 '©xéou teur de ses basses-œuvres contre les Boers. Mais' on parle de quelque chose de plus grave. Le bruit court que la Chambre des lords rejetterait 1© bill qui autorise l'existence d'un© armée permanente en Angleterre et oourveit h ses besoins. C'est qu'en vertu de la Constitution anglaise, non seulement l'armée est placée sous le contrôle du, Parlement, mais elle vit, sinon au jour le jour, du moins d'année en année par sa permission expresse. Cette formalité est un reste des tenips anciens, lorsqu'un© armée permanente^ était regardée comme une menaoe contre îa liberté du peuple. Cette crainte historique est formulée dans 1© préambule de la loi, dont le premier article débute ainsi: «Attendu que la levée et l'entretien d'une armée ijermamente dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, en temps de paix est contraire à la loi, etc... » Il est donc nécessaire, afin de perpétuer l'existence de l'armée, de présenter, chaque année au printemps, un bilî qui l'autorise. Sans oe renouvellement annuel, il n'y aurait point d'autorité légale_ pour le maintien de l'armée, et d© la loi m-ilitaire de laquelle dépend sa discipline. L'«Army Act» expire tous les ans 1e 30 avril, et il faut que le bill qui le renouvelle soit adopté avant cette date. Ces bruits, qui couraient déià, il y a un mois, reviennent depuis quelques jours avec une force nouvelle. Les lords seraient, résolus à faire que l'Angleterre se réveille le 30 avril prochain sans armée. Je me permets d'en ilouter. Le licenciement des forces milîitaires ie la Couronne seraient une mesure tellement révolutionnaire que «le parti de l'ordre et de La légalité », — ainsi que les tories aiment à 3e qualifier eux-mêmes, •— hésiterait à y ivoir recours. * * * L© premier congrès liturgique international ra avoir lieu, et c'est en Angleterre qu'il so jiendra. En Belgique, vous avez déjà été initiés à des «Semaines liturgiques» par les Bénédictins d© Mamedsous et de Louvain; mais oes réunions, assurément très intéressantes, n'avaient qu'un caractère limité. Il 5ita.it réservé à M(fr Bourne, cardinai-archc-rêque de Westminster, de convoquer des assises liturgiques auxquels les catholiques le tous les pays seraient invités à prendre f>art. Le congrès aura lieu à Londres du 20 :iu 25 juillet. Son Eminence en a confié l'organisation à un comité présidé par dom • Cabrol, abbé de Farnborough, dont !a réputation comme savant est européenne. Les >éamces s© tiendront dans le Cathedral Hall ie Westminster. On donnera des conférences mi français et en anglais sur beaucoup do sujets importants. Citons-en ouelques-uns: ((L'usage d© la langue latine dans la liturgie » ; « I^a tradition liturgiqu© et la foi chrétienne » ; <d^e rite mozarabe»; «L'impor-x'unoe d© l'office du dimanche dans la liturgie»; ((L'usage de la Bible dans les offices î© l'Eglise»; «La liturgie d'après les monuments <l©s catacombes»; «I-a liturgie consi-lérée oomim© li©n entre chréfcenis, et avec Rome»; ((Les dernières réformes dans le >réviaire ». En dehors des conférences, plusieurs communications relatives à la liturgie seront fuies aux membres du congrès qui poseront, i'iis 1© désirent, des questions auxquelles il icra répondu séance tenante. Le 25 juillet, fête de St-Jacques, grand messe pontificale et ordination d© plusieurs ^us-diiacres. diacres et prêtres. Ces cérémonies seront précédés d'un© conférence qui leur servira d© préparation. Deux séances d© musique religieuse auront ,ieu sous la haute direction du Dr Terry, I© rès distingué maître de chapelle et organiste le la cathédrale. Dams la première 011 exécu-era d'anciens morceaux dus à des composteurs britanniques très renommés; car les \nglais étaient de grands musiciens... au noyen-âge. On pourra ainsi entendre l'exoel-ente maîtrise aux offices qui s© célèbrent chaque jour dans la cathédrale d© Westminster ivec beaucoup de pompe et de solennité. Un autre attrait du congrès sera la faculté m'auront ses membres de visiter la cathé-Iratè, l'abbaye de Westminster, le British Muséum et 1© Musée de South Kensimgton, ous si riches on trésors_ liturgiques sous^ la onduite de guides expérimentés et unstrmtii* Lie bouquet sera un© exoursion à l'abbaye de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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