La Métropole

1943 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 21 März. La Métropole. Konsultiert 23 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3d475/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE I 2le Année I " No 79 I Edition B pi. FM IIV 1>J On m ..h 8 — Su mol» .••••••••• . . b «60 "lruU cnots »••••••••• Ou • .bonne » >ons l«> hurrmni de poste e( aux tacteui». ETRANGER le >*>" s"5' Pool u> HOI.LA.NDE. s'abonner de préférence aux le MUEiw Journal quotidien du matin le mmebo Tous les jours 59.ruecies Peignes,Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration : » 3519 de 10 a 16 CEMIÎHFS pages Rédaction : Téléphone 617 pages CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . . . . fr. 0 30 tr 3 00 Annonces financ.ieL »» I 00 Faits divers fin leL • 2 00 Réclames la li^ne, o I 50 La Ville ttL • 5 00 Faits divers cori»s id. »» 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saut celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 6, place de la Bourse, à LONDRES : n3. l'heauside E. C. Samedi 21 Mars 1914 L'honneur Avant relu Bossuet oes jours-ci,^ I oonoeption mû que donne 1 âge i- l'expérience des épreuves de la vie, je re l contrai deux do ses sermons : l'un s I l'honneur, l'autre sur l'honneur < I monde, (1) ■ Jo fus frappe du earactere d actual: K que ces sermons ont conservé après pl I de deux siècles, sans avoir subi cette al' ■ ration que le temps imprime aux id< I euoiennes. C'est que l'humanité du dix-septièi I gifccle diffère peu, au point de vue mor; I de oelle du vingtième. Je dirai même qi I loin de progresser, la société actuelle I pordu les qualités que donne le recueil E ment en soi-même, et qu'elle a gardé to f ses vices. Elle a amplifié l'esprit de co f ventioa pour ne pas offenser les lois tr I ditionnelles, tout en suivant l'impulsi< t* de la Renaissance pour évoluer vers I* liberté de pensée en matière religieuse.^ C'est là. une antinomie qui rompt 1' | qui'ibre du concept religieux et altè: E l'austérité que le Moyen-Age nous ava m transmis dans sa grande sincérité, en m i tièro de foi. La rénovation religieuse au dix-septi me siècle dans sa forme primitive n'ei t ' pécha pas aux XVIII0 et XIX0 siècles É développement des idées de la Réfori I qui engendra jusqu'à nos jours des lutl I philosophiques tellement contradictoi: i* qu'elles déséquilibrèrent les bases du se woral. ILa mora'e ne peut pas s'inspirer de convention, elle doit s'animer de l'un d'une religion révélée pour constitu une loi invariable La convention est ; déguisement sous lequel on cache les pii hypocrisies, les vices les moins avouab] et au moyen duquel on peut sans sca dale commettre les plus révoltantes lâcl tés, les plus oriantea injustices pour' i qu'on occupe ce que le monde appel I « une situation » I Au rebours de la ohauve-souris on ['dit oiseau, au grand jour, en montra: ! ses ailes qui aspirent aux sphères sup rieures et la nuit venue on se dit ra dépouillé de tout plumage, pour s'intr duire dans les lieux interdits aux beai ciseaux empanachés. On procède de l'op nion paroe qu'on a joué le rôle social qi devait vous assurer son appui. Sous protection d'une notoriété adroitemei fc- établie on peut commettre dans l'omb: S* *°l ^ a^us clue réprouve la consciem V de l'honnête homme. Cette conventic Br douWéo de franc-maçonnerie dans un m H lieu forcément solidaire est un catéchi ■jmo spooial à l'usage "de certains mo: H daius ; ce n'est pas un code inflexible d ■ lois qui relèvent des Evangiles. I Be&suet fait ressortir cette conventi< ■ hypocrite en comparant l'honneur c Bk monde à cette grande statue, toute d' ^ dit l'Ecriture, que Nabuchodonosor vo ■ lait qu'on adorât. H .Voici comment il s'exprime : I C'est donc, Messieurs, cette grande ot s B perbo idole que jo veux abattre aujourd'li H îiiix pieds du Sauveur. Je ne mo contente p m de lui refuser de l'enoens avec les trois c: ■ £ants de Babylone, ni de lui dénier l'ador; K tron que tous les peuples lui rondont; je veu ■ fcure tomber sur cette idole les foudres de Brérité évangélique; je veux l'abattre tout c H fion long devant la croix de mon Sauveur, j w reux la briser et la mettre en pièces et e B faire un saorifioe h Jésus-Christ, crucifié. Et il ajoute un peu plus loin : Voici trois crimes capitaux dont j'accus L rhonnour du monde ; je vous prie de les bie v teiitondre: Je l'aocuse piemièremont de flatter la ve fc "Vu et la oorrompro ; secondement de d é g u i K lo vice et de lui donner du crédit p ennu, pour comblo de ses attentats, d'atti I ^Jx hommes ce qui appartient à Diei | et de les enrichir, s'il pouvait, de ses dépoui I les, i Oetto flagellation morale, que l'aig I 'do Meaux imprime sur la face de l'hum K nité démasquée, me fait penser à cet I transmission d'honneur dont nos pèr t avaient tant de souci : la réputatio |!Oette glace qu'un souffle ternit, et qu ( 6ouffle? Celui de la bêtise, de la mécha jjCteté ou de l'envie? i Ce^ souffle venant d'une de ces chauv I eouris, dont je parlais, a quelque cho I de ténébreux que souvent aucune clar i n'illumin • et qu'aucun titre n'autorise i 6o manifester. Les machinations, le machiavélisn ! s'introduisent si facilement dans les grai i des oreilles de la crédulité populaire qi |y trouve un aliment à sa curiosité to ■ jours avide de choses malsaines. C'est u I jury de cour d'assise qui condamne toi ■jours parce que pour lui l'innocence s ■ rait uuv déception. Il n'accorde jamais ■bénéfice du doute, la convergence de si I preuves est trop intéressée pour être chj r^Tilteble. [ Dans sa fièvre sa soif de condamnatio | telle qu'il ne se doute pas un instan l 3' ° certaines natures se corrompent pa Lto soupçon et s'épurent par l'indulgence r iout ceci favorise l'in conduite clan def | cette épée de Damoclès des foules in | D!.0SCV5n^€s' dont l'impulsion est dirigé ht./ Sredins masqués, n'éveille mal pas la conscience qui seul On n ,nauvais instincte. { vérité nlFra^fc clairement cettx i mm., ru i'ôuonce on comparant le «t anglaises, ainsi qu, I Lk ptys P<^:f dcs dans L I Surun» ml1''6''16 f' eutière se reposanl S bjen formée n'e^lk ' C'est in direction morale! pIus ^L J"6 rep?s6 ,e mérite d. >>„ ■ ■ ««faons nettement affranchie [ w °Pniioii publique. L ^ent Bossuet observe qu'il v a 8oîe«^°rtCS vort,,s cfc Partant, deux j "«s ae consciences pour nous guider : l&'vNrlf0 'a véritable ot la chrétienne, •&ée 'i fi^nSxaî1; * toujours atta- C1T ? 08 efc mcaPab]o de s'en detour-fluo» que oe soit. Ce n'est pas là la u monde : il l'honore en passant, il lui rtl',' comme la plupart dés théolo- P?r îMonde » tons les êtres a orienter leur conscitmoe. au* i»osic. uiuiui mu iu — donne quelques louangu; pour la forme mais il no la pousse que dans les grands eni rploi-: oie n'est pas propre aux affaires, : faut quelque chose de plus souple pour mt na<ïvir la faveur des hommes. Il s'en fait une autre à sa mode, plus a* oommodante et plus douce; une vertu ajus t e, non point à la règle, elle serait trop aus Nre: mais à l'opinion, à l'honneur des hora ec mes. " et C'est une vertu de commerce: elle pren n. dra bien garde de ne manquer pas toujour de oarole ; mais il v aura des occasions oi elle ne sera point scrupuleuse, et saura biei faire sa cour aux dépens d'nutrui. C'est 1; vertu des sages mondains; c'est-à-dire c'es té la vertu do ceux qui n'en ont «point», oi us plutôt c'e«>t le masque spécieux sous leque é- ils cachent leurs vices. jes Enfin y a-t-il aucun vice que l'honneur di monde no mette en crédit, si peu qu'il ai •oin de se contrefaire? L'impudicite môm c'est-à-dire l'infamie de la honte même, qu l'on appelle brutalité quand elfe court ouver ie» tement à la débiuche. si peu qu'elle s'étudi a à se ménager, se couvrir des belles couleur !e- d j fidélité, de disorétion, de douceur, de per us sévérance, De va-t-elle pas la tête levée? n n_ semble-t-elle pas digne des héros? ne pen o'I© pas son nom d'impudicité pour s'appele gentillesse et galanterie? En quoi! cette lé |n gère teinture a imposé se facilement au: la :ux des hommes? ne fallait-il que oe pei de mélange pour faire clnnger de nom au: é- ohoses et mériter de l'honneur à ce qui es 'e en effet si digno d'opprobre? it Non, il n'en faut pas davantage : je m'ej a_ ftonnais au commencement; mais ma surpri se a bientôt cessé après que j'ai eu médit v que ceux qui ne se connaissent point en pier reries 6ont trompés oar le moindre éclat, ei que le# monde se connnît si peu, en vertu, qn< le la moindre npoarence éblouit sa vue: de sorte ne qu'il n'est rien de si aisé à l'homme du mond* es que de donner crédit au vice. •gS Telle, est Messieurs, la vertu du monde ûs vertu trompeuse et falsifiée qui n'a que la 7 ni ne et l'apparence. Pourquoi l'a-t-on înven-, tée. puisqu'on veut être vicieux saus restric-tion ? C'est à cause, dit St-Chrysostome, que U er mal ne peut subsister tout seul : il est ou trop in malin ou trop faible: il faut qu'il soit soute es nu par quelque bien, il faut qu'il oit quel es qu'ornement ou quoique ombre de la verti n_ oonr acquérir du crédit, e_ Fît dans certains cas le vice peut cynique m-ert s'étaler pourvu qu'il y ait un peu d mélange, c'e^t assez pour lui attirer l'hon neur du^ monde. Je veux bien qu'on mo (k mente si jo ne dis pas la vérité. se it Terminant cette citation j'ajoutera é- que les natures élevées, courageuses, capa t, Mes de se mettre au-dessus de l'intérêt e 0- cîe l'égoïsme pourraient réagir contre ce ix état, mais elles sont trop peu nombreuse 1- pour entraîner ce progrès moral. La près ii ~-o populaire se répandant à profusion la grâce à un Mécène bien pensant, pourrai it seu1© contrebalancer les multiples in e fluences et intérêts qui dénaturent le son timent de l'honneur, n E. M. Avanzo. i- L'actualité lu " -La démission de M. Moni Au moment où paraîtront ces 1: feM gnes quelques nouvelles péripéties d drame qui se joue sur la scène pol u- tique française, nous auront approchés du dt m uouement et peut-être révélé encore que •s ques nouvelles vilenies ou môme quelque i- nouveaux scandales. Les funérailles de Ga< i- ton Calmette auront eu lieu en effet et d'aï x bre part la commission d'enquête devant 1s a quelle doivent paraître Caillaux, Moni s e e leur accusateur le procureur général Fabr e aura fait oonnaîtro sans doute ses première n impressions sur l'affaire scandaleuse qui . fait tomber Monis après Caillaux. Ces im pressions, il est vrai, ne peuvent plus êtr< uon plus que le seorot de polichinelle aprè que la oommission s'est de nouveau grave e ment constituée poui- vecherchor la vérit< n de faits que tout le monde connaît et sur les quels il n'y aurait plus qu'à passer à l'ordn du jour, c'est-à-dire aux poursuites à iuten - ter aux deux anciens ministres j^révariea teurs. Mais le siège de la commission cs1 i- fait et l'on saura bien qu'elle a des ix>u-i, voirs judiciaires poux ne pas en user ou bien 1- pour en user en faveur de ceux qu'elle doit convaincre de crime contre l'intérêt de l'Etat et contre la justice. Sous ce rapport la dé le mission de Monis aussi peu que les travaux i- de la oommission d'enquête ne peuvent en be core amener de véritables surprises. On doi ÎS s'attendre à tout même aux choses les plu: -j incroyables dans cette singulière république c'j française. ( Si nous revenons à la démission Monis c'est bien plutôt porn* constater certain faits relatifs ù cette démission ou plutôt à 1; c- vacance du ministère de la marine. Nou se avons noté déjà hier quelques interprétation té assez singulières do l'attitude de M. Briam ■\ dans oette affaire Rochette et surtout dan le c1 bat qui a eu lieu à la Chambre au lende main de l'attentat contre Gaston Caknettc On a su gré, dit-on, à Paris, à M. Briand,d< ne pas avoir accablé le parti radical dan 11 cette circonstance et de ne pas avoir soutenu i- son ami Barthou lorsque celui-<i lança 1; n bombo contre le ministre Doumergue et se i- fidèles de l'extrême-gauche. Pourquoi cett 2_ réserve dans l'attitude de M. Briand alor G que peu de jours auparavant tout le mond< ig savait que ia fé<lération des gauches don-Briand est le chef n'a été constituée en rca l" lit© que pour faire échec à Caillaux, chef de unifiés de Pau. Tout le monde savait qu< il l'inimitié entre Briand et Caillaux était er t réalité le grand ressort politique qui faisai: r agir les hommes des deux camps adversaires Cette inimitié ou cette rivalité dominait toute la situation politique en Franco pendaaii les dernières semaines. Et alors à propos de oette étrange attitude de M. Briand on se 2 demande si les lignes suivantes du « Temps » - écrites mardi dernier, sans aucun doute eu î parfaite connaissance de la situation politique, ne font déjà prévoir cette attitude? ) « Ces règles du «fair play » dans les polémi-5 ques et les campagnes politiques, devraiont , être d'autant plus respectées qu'à peine la ; bataille acharnée s'engage—t-ello que les 1 habiles dans les deux camps préparent pour lo lendemain, les réconciliations les plus étranges et les oombinaisons les plus imprévues autour d'une table de conseil des ministres. Les coups les plus violents sont portés ou reçus par de naïfs combattants, tandis que les principes diviseurs apparaissent soudain comme doués d'une souplesse et d'une dualité infinies. Les dra.peaux et les chefs eux-mêmes des deux années se révèlent interchangeables. Faut-il que parmi ces spec-taeles de démoralisation et de scepticisme offerts i>ar le personnel parlementaire, le sang d un journaliste rejaillisse sur les déguisements confondus d'un piteux carna-vaJ r » Il ne nous plaît pas d'approfondir ni sur-> »r<>iiver tout ce qu'il peut y avoir nnlivf i dans ces lignes pour fe jour- ti e î16 n0US pIaît P®s d'a^et- ° .Çklmette ait été la duiw de politiown» oui 1 ont inspiré, documenté on ; guidé jusqu'à l'attentat, c'est-à-dire jusq îa mort. Calme t Le avait ses convictions 1 c'est celles-là qu'il a défendues en attaqu - Caillaux. Ce qu'il faut retenir plutôt des gnes du < Temps » c'est la façon très ji - d'ailleurs dont le grand journal stigma - les déguisements confondus d'un piteux < - naval . Les incidents et les situations ainsi dé tes par le « Temps » et révélées par l'att: - 'le d'un ancien président du Conseil font \ > la société politique en Franco sous un j \ certainement plus déplorable encore que i méfaits qu'on reproche à tort ou à raiso i certains de ses membres. Voir passer t Briand j>ar dessus le cadavre de Calm< i pour arriver au ministère à la veille des él 1 fcions ce serait vraiment peu ordinaire. seule excuse qu'il pouvait invoquer sei i peut-être que les négociations entre les [ t tisans de Caillaux et les membres de la ? dératio-n de gauche datent d'avant l'atten ? du « Figaro ». Mais quelle que soit l'is - des déimarches de l'ancien président du C ? seil le fait même qu'il ait pu être soupço: s de pactiser avec le gouvernement actuel - ractérise le régime et ne peut guère cou 3 buer à lui rendre quelque lustre.— J. Jo€ 1 - 1 — Les personnes souscrivait ' un abonnement à = LA METROPOLE = ! à partir du 1er avril ■ reçoivent gratuitement U journal, dès le jour de leui inscription jusqu'à fin mars Échos LA VILLE î Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES C&roic La Conoordc. — A 8 Iwures et dwnac, rée d escrimt. Anciona Elèves de St-Jean Berchmans. — . j lieures et demie, au Cercl'e Oatlioliiciue, smoka concert. ' Retraite militains. — A. 8 heuire6 40, à la Gra t" J?Lace, départ de l'a retraite mi Maire- par la : t si<îue du 8nic réginK-nt de ldgtne. , Musée royal de peinture. — A 2 heures e<t 1 mie. oiwctnbure de l'exposition de pdiiiituxes d» coIleoUon C. L. Oardou, de BruxeLles. COURS t Berlitz Sohool, 8, Melr. — Langues vivantes EXPOSITIONS Art Contemporain. — Do 10 à 5 heures, ei " salie des fôte6 de la Ville. Meir, Salon 1914. vert Jusqu'au 5 avril). Corcle Artistique. — De 10 à 5 heures, exi tion d'art chinois et Japonais (ouverte Jusqi , avril). Suite Wynon. — A 2 heures et (I*.-iuie. ouvert de l'exposition Edtn. Ver-Uraoteu (ouverte qu'au 3 avril). A chacun son dû En nous occupant l'autre jour de la n g gauisation de la polioe des quais, nous av< comme le « Nouveau Précurseur • l'a _ observer, commis une erreur que nous n j empressons do réparer. [_ Nous avons écrit que M. Albrecht ai _ entouré sa proposition d'un galimatias j |_ dico-adminisbratif embrassant treize fe s lets « pro patria ». Ainsi présentée l'information n'est _ tout à fait exacte: l'honorablo échevin Commerce n'a rien écrit du tout; c'est l Jan Bruylants, Janszoon, vaudevilliste e directeur de la i>olico du j>ort qui a édal s l'exposé des motifs en question, j . C'est dans oe but d'ailleurs qu'il a obt _ dix jours de congé avec solde, ce qui ne : j même pas un jour pan1 feuillet. , C'est manifestement insuffisant et 1 . serait injuste en reprochant à M. Bruyla ; d'avoir omis dan6 son rapport les seuls c . fres qu'il importait de citer. U aurait pu rappeler à ceux d'entre . conseillers communaux, qui n'avaient pa* . budget de^ 1913 sous la main, que pour , trois dernières années les agents des qt n'ont coûté à la caisse communale, pour parler que de oelle-là, que fr. 962.000. Moyennant deux ou trois jours de coi on plus l'auteur du rapport eût pu découv aussi qu'en 1913 on a constaté dans la roc te des droits de quais et ha.ugars une dimii . tion de fr. 46.642, alors que le tonnage à 1': , rivée était en augmentation de 658.000 t ; nés. , M. Bruylants a peut-cire su tout cela m il aura, trouvé qu'un an de congé eut à pe: suffi à rechercher la cause de oette inex] 5 qua.ble situation... i Et en cela nous avons l'avantage d'ê j complètement d'accord avec lui t 1 Secrets militaires . ,,k°. • Matin » dans sa haute sagesse, d avis que nous ne devons pas avoir de -> pr0*® ,taires e<t que, pour assurer oonvei s blement la dofense nationale, M. de Broq j ville doit révéler au premier venu, du lu , de la tribune de la Chambre, les plus pet détails de notre défense. ' N'écrit-il pas en effet: : « D'après la presse catholique, M. de B " queville a donné une leçon cruelle, mais r ; ntée, à M. Devèze en refusant catégoriq ment de répondre à ses demandes et de < ; voiler ainsi à la tribune des dispositions i | litaires qui ne doivent pas être livrées à ' publicité. » C'est excessivement commode et ce théorie peut se résumer en une seule plmu » Il est défendu d'interj>eller le minis de la guerre». Ayant ainsi exhalé sa mauvaise hum< contre le chef du Cabinet et vengé Foi Avoine, le môme « Matin » insère sans co mentaires une dépêche d'Athones, où g lecteurs peuvent lire ceci: « La flotte sera augmentée de trois c rassés du type dreadnought, y compris 1 nité déjà on construction ,de trois croiseï cuirassés et d'un nombre proportionné d'u tés légères. En prenant pour base ce p graannie approuvé par l'état-major grec la mission anglaise, des commandes ont < faites SUR LESQUELLES LE GOUVE NEMENT JUGE INOPPORTUN DE DO NER DES DETAILS». Fichu gouvernement grec tout de mên Vh I si le « Matin » se publiait à Athènes, que M. Venizelos prendrait pour son rhum Les exemptions du droit de paten Le ministre des Finances viont de dé der qu'à partir de l'année 1914, les géran de magasin, les administrateurs ot comm saires de sociétés coopératives, les directeu de sociétés commerciales ou industrielles,! agents d'assurances qui étaient imposés a térieurement au droit de patente, pourro bénéficier de l'exemption consentie par l'a ticlo 1 de la loi budgétaire du 30 décemb dernier^ en faveur des petite employés, leurs rémunérations n'ont pas atteint 2,0( francs pendant l'année précédente. u'à Les élévateurs et La Commission du commerce s'est réunie à aJ1.t l'hôtel de ville, jeudi soir. Elle a ou l'heureuse idée d'aocorder er ^ principe l'autorisation sollicitée par un grou-tlS0 pe de particuliers d'installer aux nouvelle; :ar" darses des appareils spéciaux pour le char • gement et le déchargement des minerais, charbons et marchandises analogues. • " Il a été décidé également d'affecter ai °,r service des darses une grue fixe de 50 ton-0,UI nés; anciennement on s'était proposé d'ac- quérir une grue mobile, ce qui ne donnail Vf Pas entière satisfaction aux techniciens, fr* Une commission spéciale composée de quel que seize membres a été constituée en vu< l'étudier le moyen d'améliorer le servie* fi d'exploitation des élévateurs. La constitution de cette commission don-p1/ nera à certains de ses membres l'occasion d< , voir un élévateur ailleurs que sur des oartes-vues ou sur des plans. Ceux qui connaissent vraiment le port, ceux qui y ont couramment on~, affaire, «ont rares dans la nouvelle commis-me . * sion. •" M. Randaxe lui-même n'en fait pas par-™ tie. r^- Ce que M. Faguet a appelé le règne d« — l'inooimpétenoe sévit fhissi autre part que chez nos voisins du Sifd. ^ Les cumulards Il n'y a i>as mal de mandataires socialisteÉ que les ukases yertueux de leur parti sur les cumuls empêchent de dormir. Ainsi paraît-il que le prochain congrès so \ cialiste va s'occuper do cette palpitante ques- > tion. Un «député libéral des Flandres » oom-" mente oet/te nouvelle dans l'a Express ». Après avoir constaté que le cartel acolamw au congrès progressiste s'effrite tous let jours, dans la pratique ,notre homme continue ainsi : « Il est bien entendu que, dans ce parti-là, comme dans bien d'autres on ne songe pas à prohiber le cumid du dévouement, dei tâches innombrables acceptées avec désintéressement. Que les chefs so dépensent sans compter, s'exténuent, 6'épuisent, meurent tous avant la vieillesse, c'est un cumul d'énergies dont on ne s'offusquera pas puisqu'il est gratuit. Pas plus quo l'on ne songera à ceux qui cumulent des mandats politique* avec les fonctions d'avocat ,médecin, professeur, négociant ou industriel, voire... rentier, car les « millionnaires de la sociale t ne sont pas un mythe». soi- c Mais ce qu'on vise sans doute, oe sont les quelques écus en plus que peuvent ga-^ 5 gner des hommes qui ne veulent pas et ne n6~ savent pas vivre des indemnités représenta-tives et précaires, — les plus basses de l'Eu-^ rope î — « Comme ces nobles préoccupations et les incidents personnels qu'elles provoque-de- ront, constituent une digne entrée en cam- > ta pagne l » « Il y a des démagogues tjui ont le sens de l'opportunité électorale ». On ne saurait mieux dire ! i la ~ Ou Dans, fe monde diam: itaire osi La Fédération récemment fondée des fa-i'au bricants belges de diama^ adresse un nouvel appel à ceux d'entrr ' < fabricants qui uxé n'ont pas oru devoir jusqu'ici s'intéresser jus- au mouvement. Une trentaine de pfcrsones se sont fait inscrire jusqu'à présent.La direction de la Fédération trouve non sans raison que ce nombre est trop limité pour que l'action du nou-ior- veau groupement puisse être efficace. >ns, D'après les fédérés le seid moyen de reméfait dier à la crise dans laquelle se débat en ce ous moment l'industrie diamantaire est la limitation de la production, moyen qui ne peut ait évidemment être envisagé que si tous les fa-iri- bricants s'engagent à se conformer aux pres-uil- criptions do la Fédération. Une nouvelle réunion de propagande aura pas lieu le dimanche 22 mars a midi, au oafé du « Au Tonneau », rue du Pélican. M. ^ Modernisme ^ — Qu'est-ce que le modernisme? mi] — Le modornisme oonsiste à répudier et à railler tout ce qui a été pensé et exécuté jusqu'au moment actuel. — Par quoi remplaoe-t-il tout oe qui l'a n £ précédé ? — Il ne le remplace pas ; il se oontente de le renverser et se trouvant affranchi par cela seid, de tout devoir, de toute obligation, il s'abandonne à la satisfaction d'agir au gré jes de sa préférence, au moment où oelle-ci se produit. ne — C'est la révolution, a lois ? Cette disposition est visible chez ceux qui se ooncède la qualité d' « élite ». IA, tout ,^r ce qui est de nouveau, dans les arts,les idées, cj._ les coutumes, est considéré comme l'aube, ln_ comme la préface d'un ordre de choses, in-vr_ finiment beau et sage. Tout oe qui est inédit m_ est par cela seul digne d'être dit; tout oe qui a été considéré comme indispensable en gjs fait d'éducation ne mérite pas même une ne réfutation. Cela se passait ainsi? Cela suffit pour que cela se passe de façon opposée. Les enfants obéissaient à leurs parents? D'où sortez-vous donc? -Vous êtes des personnages antédiluviens? Et sous quel prétexte, s'il vous plait, les parents exigeraient-ils l'obéissance? En raison de leur expérience et de leur tendresse? Mais leur expérience est ?st vieille et ne peut s'ada.pter à nous, qui som-se- mes jeunes et modernes ;et quand à leur ton-uv- dresse... nous ne les empêchons pas d'être ie- tendres, si cela leur fait plaisir, pense la nouait velle génération, c l'élite » qui veut tout its transformer. En présence de ce qui se passe dans l'élite en question, comme on reviendrait volontiers ro- à I'anciene éducation, à tout ce qui pourrait ié- refréner l'esprit d'indépendance et d'imper-le- tinenoe de oes pauvres gens imbus de moder-lé- nismel ai- la Le Vieil-Anvers .U y a encore actuellement dans toute la ' vdle trois à quatre cents maisons à pignons, , ' datent pour la plupart du dix-septième siè-L'rfc oie. »ur n>VeTS ^ y- en avait P1'®8 de trois mille, le- 9dire combien la génération d'alors ~ était respectueuse des vestiges oaractéristi-77 ques du passé. Toute la beauté, tout le charme de certai-. nés do nos rues est constitué par ces pignons. , " D en est ainsi du Vieux-Marché au BÎé, du " Marché S t-Jacques, de la rue Haute, de la rue du St-Esprit, etc. ^ 1^ « Nieinve Gazet» demande avec raison que l'administration oommunale prenne des •fj mesures pour conserver oes pignons, dont on îî0 regretterait certainement la disparition plus tard. N" Nous sommes absolument d'accord avec notre çonfrere# flamand et nous nous joignons l6- volontiers à lui pour demander le «classement» officieux des « façades espagnoles », comme 0 ! on dit chez nous. ie Le cortège de la Mi-Carême )i- Afin d'encourager ce genre de manifeste tations qui amènent du mouvement en ville s- la maison Tietz a décidé de doubler les qua^ rs tre premiers prix accordés par la Ville aux es sociétés participant au cortège de la Mi-Cari- rôme. it Les gagnante desdite prix pourront en ve-r- nir toucher une seconde fois le montant aux re Grands Magasins Tietz. si Pourvu maintenant que le soleil printanier >0 veuille bien joindre ses efforts chaleureux à cette louable initiative! y r"vï-Wv Les pérégrinations d'une statue Autour du monument Appelmans Les mésaventures de oe pauvre Appelimans ou pliulôt du bronze destiné à tnainsmetlre ; la postérité sa gloire, quelque peu probléma . tique, ne sont pas encore terminées. Aprè , un court séjour au pied de la petite tour d< la cathédrale, il a de nouveau dûsparu. Mai . qu'on se rassure, cette fois son écLiipse ni i sera que temporaire. Bien-tôt il viendra défi . miiivement prendre possession de la retrait» que !iu.i a ménagée l'autorité communale enitr-. deux des contreforts de l'église. 11 paraît, eu effet que le comité cen-tra! de la commassioa des monuments a définitivement aipprouvé L choix de œt emplacement. R'n?n de plus jusbiifié, affirme-t-on, que oatti décision, puisque le groupe a été compos» pour occuper cette place. Erreur complète Bien longtemps, la stoitue d'Appelmans a èb isolée, sans destination précise. Un jour ui mécène généreux en fit ! 'acquisition. Dè liors, le maître d'œuvres de la cathédrale, faitd gué de sa solitude, s'entoura de compagnons Le groupe était né. Puiis vint le don fait à la ville. Il date déjî du 16 juin 1004. L'auteur désire, écrivait 1> donateur, que le groupe soit élevé marché aux Gante, dans le voisinage le plus irnemé dilat de la cathédrale. Après deux aais d< réièxion, un beau iour, artistes, architectes autorités communales, de commun accord exéça^tèrent un vovage d'investigation à 1c recherche de la meililteure des places pour ] caser le groiupe de bronze. On crut trouve, oot astile au pied de la petite tour de l'église Ce choix -ne fut guère accueilli avec "faveur Unanimement la presse locale le critique L'œuvre serait éorasée, affirmait-elle, pa !a ma»sse de la tour. Rien me presse, ajoutait ■c-Me, il sera facile de trouver un em.placemeni plus favorable lors du dégagement de 1; cathédrale. La fabrique d'église. le comité | provincial des monuments s'opposèrent ; leur tour au projet de la ville. \je comité cen-tfal de la com-friission de monuments hésita longtemps. I-es avis furent fort partagés. Finalement, désireux de iné nager tourtes les opinions, il se décida à faim connaître qu'il ne croyait pas devoir s'oppose; au projet; que celui-ci a rencontré des objec liions .maiiis qu'il y a lieu de ne pas erwpêcho: la réalliSaitAon d'une oeuvre Inspirée par le: sentiments dSstiingués et ki générosité d'un* personne respectable à tous égards. Du reste ajoutait-il prudemment, si plus tord on con. stataiit que le mémorial ne produit pas Peffe désiré, il ne serait pas difficile de lui trouve un autre emplacement. Malligré oette approbation quelque pe>u di plomatiquie, la solution définitive resta er suspens. I^a faibrique d'église accentua sor opposiiti'ion; le ministre de la justice refuse l'autorisation finale. Mais une campagne violente dans l'entre temps s'organisa. Certains journaux subite ment prirent la défense du groupe oublié dan: lt?vs magasins communaux. Ils en exigèrent lu placement Immédiat contre la tour. l>a ViElle, sous la pression de cette mise ei diemoure, s'adressa derechef à la commnssnoi des monuments. Appelmans et ses oompa gnons, provisoirement, furent transportés î l'endroit qui leur est réservéLa commissioi officiellement leur rendit visite,^ et sans plu disouiter. le principe, semble aujourd'hui ad mettre l'emplacement en litige, et se bonne ï formuler quelques conseils bénins au suje du style d'un orjuement ou de la position d'un< des figures. . . La qiiestion paraît donc défirtitivemenr trainchée. On nous demandera peut-être quels son.' les motifs qui ont cette fois milité en faveu« de celte décision. Nous serions embarrassés de répondre. La fabrique d'église et le comité provincia des monuments ont-ife • modifié leiur attitude première ? Us n'ont plus même été consultés. A-t-on découvert quelque document nouveau; qui précise le rôle joué autrefois par Pierne Appelmans et qui justifie son apothéose: Aucun. Les seuls détails que l'on possède sut sa personne quelque peu mystérieuse, permettent d'affirmer qu'il n'a probablement pas conçu les plans de la tour, _ puisque l'église était en construction lorsqu'il entra en fonctions, mais que pendant un temps relativement court, il a été chargé, comme maître de l'œuvre, de diriger ses compagnons de travail et au besoin de les aider. Et notre avis ? Nous ne voyons aucun motif de le modifier. Tel iil était au début, tel nous le conservons envore aujourd'hui. I-e talent de l'artiste n'est pais en cause. La générosité du donateur n'est pas contestée. Sans nous embarrasser de certaines considérations quelque peu étrangères à la cause que l'on a fait peut-être valoir, nous maintenons, que placer le monument Appelmans contre les muns de la cathédrale, constituera au point de vue esthétique et au point de vue artistique une erreur injustifiable. L. M. La Vie militaire — x — La succession du lieutenant général De Ceuninck. La solution que nous avons mentionnée hier, à savoir le non-remplaoeonent immédiat du chef d'état-major et l'exercice de ses fonctions par le sous-chef actuel, rencontre la faveur générale dans l'armée, écrit le « Soir ». Remarquons que la vacance serait de courte durée ; en effet, le colonel de llyokel, devant être nommé en avril généraJ-majorj peut étire nommé chef d'état-majer. Car si l'arrêté donnant l'état de l'année sur le pied de paix dit que le chef d'état-major est un lieutenant-général, l'arrêté organique de l'é-tat-major dit simplement que c'est un officier général. Nous avons dit hier que plusieurs noms de généraux étaient cités parmi les successeurs possibles du lieutenant général De Ceuninck. Il s'agit surtout des généraux Dufour et de Selliers de Moranville. Mais le général Dufour vient d'être nommé à Anvorst où il ae-, oampJit une tâche ardue et essentielle.Quant au lieutenant général de Selliers, il serait question do lui confier le commandement d'une division d'armée. Le budget de la guerre. La section centrale du budget de la guerre, constituée en commission spéciale, a adopté hier a,près-midi lo projet de loi apportant des modifications à la loi du 6 mai 1888 sur l'avancement des officiers et l'organisation de l'école militaire ; le projet de loi apportant des modifications aux lois du 26 juin 1899 et du 5 juillet 1909, réorganisant le personnel des services administratifs, du service de santé et du service vétérinaire, et odictant de nouvelles règles pour la détermination, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée. _ Au cours de la réunion, M. Mechelynck a vivement protesté contre l'attitude du rapporteur du budget, qui a introduit dans celui-ci un amendement qui n'avait pas été sou mis à l'examen de la section centrale. Il a été décidé que les observations de M. Mochelynck seraient jointe» ra rapport. Le meurtre de M.Calmette : Fus^érafS @3 grandioses \ La foule acclame MM. Barthou, Briand et KIotz VIOLENTES MANIFESTATHOIMS 1 1 'Les funérailles : de Ai. Calmette U110 manifestation grandiose Paris, 20 mars. — Les obsèques de M ; Calmette ont eu liieu à nuidd en présence d'uni , foule considérable où l'on remarquait de trè: , nombreuses personnalités des lettres, de: t arts, des théâtres et de La politique. Les cu-r rieux, extrêmement nombreux, étaient main- - tenus par un service d'ordre Important. D< . très nombreuses couronnes provenant de: . journaux, des théâtres, dos associations lit. . téraires, du personnel du « Figaro, des Mère: - françaises, avaient été déposées sur le cer . oueil. Plusieurs inscriptions de oes cour on-t nés font alijusion au courage de M. Calmette 1 victime de son patriotisme. ; i Parmi les personnalités présentes aux obsè ques de M. Calmette, citons: MM. Loubet : Barthou, MuUerand, Lépine, Jeam Duipuy 1 Thomson, Etienne, Pautl Bourget, Hennion - Jeam Richepin, Mounet Sutlly, Mme Saral > Bemhardtf, etc. A 1 h. la délégation de l'«Action fran-. çaiise» s'est massée pour prendre rang dan; - le oartège. ; Le service funèbre a été célébré en l'église • St-François de Sales, sobrement déoorée. , L'absoute a été donnée par le curé de la pa . rois se. La cérémonie religieuse a pris Un à 1 1/4 heure. Une averse de courte durée tomba ai moment du départ pour le cimetière. Le corbillard disparait sous les fleurs. Sur tout 1 le parcours une fouie nombreuse, siienoieusc 1 et recueillie, salue respectueusement. 1 A 2 1/4 heures le cortège arrive au cimetière des Batignolles. Le dézlé devant la tombe est particulière ; ment émouvant. De nombreux amis et colla ^ Ixxrateurs de M. Calmette pleurent. La sorti* ; du cmetière s'effectue sous la pluie. 11 n'y s pas d'incident, mais au moment où MM 1 Briand", Barthou et Klot;; qui assistaient au: 1 obsèques montent en voiture, ils sont vive ment aexïlamés. On arie égailement «Vive 1; 1 France», -)o(-APRES LES OBSEQUES Violentes bagarres Paris, 20 mars. — A 2 h. 45 les Camelots du Roy revenant des obsèques de M. Calmette rentraient à Paris par La Porte d< Clichy lorsqu'un individu cria: Vive Caillaux. A ce moment, un groupe se précipita sur luii et le frappa à coups de canne. Il fut également blessé d'un coup die revolver. Les agents arrivèrent alors et dégainèrent. Paris, 20 mars. — Voici des détails sur la bagaire au oours de laquelle un coup de revolver a été tiré: Les Camelots du Roy qui, jusqu'à ce moment marchaient en «rangs serrés, se mirent tout à coup à pousser des crise de «Assassin Caillaux!». A ce moment un individu, que les uns disent être un agent en bourgeois, les autres, un contre-manifestant, fut empoigné par plusieurs manifestants. Des cannes se levèrent sur lui et une violente bagarre éclata. Cet individu, de plus en plus entouré, fut acculé contre la devanture d'un débit de tabacs où il fuit lynché. Tout à coup, sortant uin revedver de sa poche, il fit feu. Les clameurs et les cris éclatèrent de- toutes parts. Ijes agents survinrent à ce moment et cherchèrent tout d'abord à disperser les manifestants, mais pris eux-mêmes à partie, ils dégainèrent et liront une charge vigoureuse. Plusieurs manifestants furent blessés et conduits dans une îxharmaaie. L'individu blessé y avait été lui-même conduit pour y être pansé. L'agitation devint alors assez grande, l^a rue était pleine ele rumeurs et eie cris. Sur plusieurs points des incidents assez sérieux se produisirent encore, mais les manifestants ayant vraisemblablement reçu un mot d'ordre, se lurent tout à coup et remontèren' l'avenue eie Clichy. Arrivés à la place de Clichy ils se heurtèrent à un barrage d'agents. Ils purent cependant le franchir et s'engagèrent dans la rue d'Amsterdam où ils poussèrent à nouveau les cris de «A bas Caillaux ». De nouvelles bagarres se produisirent et M. Pujot fut arrêté. LA TACTIQUE DES MANIFESTANTS Violente collision avenue de Clichy Paris, 20 mars. — Les incidents se reproduisant place Cliciiy et dans l'avenue de Clichy. Les manifestants ont adopté une tactique qui leur permet de se porter avec une grande rapidité en différents endroits. Leurs groupes sont morcelés et les cris de «A bas Caillaux î Assassins 1 » obligent les agents à se porter sur tous oes points à la fois. Les [ bagarres sont oourtes mais cependant sérieuses. Devant une taverne de l'avenue de Clii-diy les agents chargent et arrêtent des manifestants qui poussent le cri de «A basi Cailloux ! » L'effervescence est considérable sur ba_ pHace où les agents sont obligés de faire circuler continuellement. A 3 h. 45 nouvelle et courte collision entre manifestants et agents dans l'avenue de Clichy. Plusieurs arrestations sont opérées. A LA PREFECTURE • Paris, 20 mars. — A la préfecture de police on déclare que boulevard eie Clichy deux inspecteurs ont été grièvement blessés. Pour se dégager les agents ont dû dégainer. M. Maurice Pujot a été arrêté place Clichy pour refus de circuler. 14 autres an-esta-t'ions ont été opérées. _ Une bande de manifestants se dirige vers la place de la République ayant à sa tête M. Léon Daudet, de l'«Action française». LES MANIFESTANTS SE DISPERSENT Paris, 20 mars. — Après avoir été dispersés place de Cliiohy et rue d'Amsterdam les manifestants se sont rendus par petits groupes au siège ele {'«Action française». Ils ont ensuite quitté oe journal individuellement ou par petits groupes et se sont dirigés dans pki-***** directions,* ta prison dorée Mme CAILLAUX A SAINT-LAZARÊ Du « Figaro » : Mme Caillaux a gardé le calme qui ne l'avait pas abandonnée ele puis l'arrestation. Certains communiqués tendacieux e>nt voulu faire croire que la eximinelle était plonge© élans une grande pre>stration. Nos renseigne-aients nous permettent d'affirmer qu'il n'eu a rien été. Mme Caillaux, dans lia cellule ornée et meublée qu'on a mise à sa eiàsposi-cion, vit, elepuis l'incarcération, des heures paisibles, — singulièrement. Au reste, elie peut mesurer, aux égareis surprenants qui l'entourent, le crédit dont elle continue à dispe>ser. Hier, elle s'est plainte élu frejid. Aussitôt on a installé un poêle eians sa chambre. Elle a écrit plusieurs ' lettres, et cachetait la dernière lorsqu on lui a annoncé la visite ele M tre André H esse, député et a vexât. Bien qu'il ne soit pas chargé de la défense, Mtre André Hesse a pu s'entretenir longuement^ avec la prisonnière. A onze heures, le eiéjeuner a été apporté d "un restauratm voisin. 11 se composait el'une .-elle de pré-salé, de macaroni à l'anglaise et des pommes bonne-femme. Mme Caillaux a déjeuné ele grand appétit, et a bu du lait coupé d'eau de Vichy. M. Caillaux est venu, à 2 h. 55, lui faire sa visite quotidienne. Pendant une heure, il lui a parlé dans le bureau du directeur de la prison. Ainsi, chaque jour, l'ancien ministre ot sa femme préparent aisément leur commune défemse, et se mettent d'accord avant le premier interrogatoire qui n'aura lieu que la semaine prochaine. LEUR TACTIQUE 11 ne semble pas douteux que La tactique qu'ils suivrexnt est de soutenir que l'odieux crime a été accompli eians une heure d'égarement et que, en outre, Mme Caillaux n'avait pas l'intention de tuer. Déjà la criminelle a esquissé oette défense devant le commissaire de police. 11 nous appartiendra, le moment venu, d'établir en détail la froide préméeiita-ion. Et l'on peut compter que nous accomplirons ce devoir. Déjà, on nous informe qu'un collaborateur de M .Caillaux aurait dit mardi, dans un restaurant de la rue Royale, devant plusieurs personnes, que Mme Caillaux avait, lundi matin, annone^ sewi intention de tuer Gaston Calmette. Et, d'autre part, des témoins auraient vu Mme Caillaux s'exercer au tir, chez Gastinne-Renette. Ce ne sont là, d'ailleurs, que des détails que nous œmmuniquerons ouvertement au juge, en lui fournissent les moyens de contrôle. 11 peut œnvenir aux autorités pénitentiaires ele faire un choix parmi les prisonniers de supprimer pour ceux qui leur plaisent ou qu'ils craignent toutes les duretés de la peine, et jusqu'au secret obligatoire. 11 peut leur convenir d'entourer de soins, d'attentions et de prévenances# l'auteur du plus monstrueux et du plus injuste attentat.Sans jour ni heure fixés, sans griilles, sans témoins, Mme Caillaux peut recevoir son mari et les amis de son mari et leur parler à voix basse. Cette égaLité dont on nous berne ne se retrouve même pas dans les prisons. C'est bien. Mais le jour de la justice viendra.( Et, après les scandaleux conciliabules où la meurtrière pense échafauder sa fragile défense, elle devra parler ouvertement, et prouver ce qu'elle dira. Nous serons devant elle oe jour-là. —lof— |_es mariages de M. Caillaux La « Croix » a elonné des renseignement* sur les divers mariages de M. Caillaux. En voici des extraits : M. Caillaux avait épousé, il y a une douzaine d'années, Mme ÎJerthe Gneydan, femme divorcée ele M. D... employé de l'adminis-tratiem des beaux-arts, auquel il venait d« donner la perception de Neuilly. Un pasteur protestant consentit à conférer un simulacre d'union religieuse aux deux époux, bien que l'un et l'autre appartinssent à la religion catholique.Au bout de quelques années, M. Caillaux d:vorça d'avec Mme D... fut condamné par les tribunaux à verser à celle-ci une pension annuelle de 18,000 francs. Très peu de temps après, il épousait, tout à fait civilement, cette fois, Mme Raynouard, femmo divorcée de M. Léo Claretie, neveu de M. Jules Claretie, Mme Raynouard, auteur de l'assassinat d'hier, fille d'actrice, s'était elle-même destinée au théâtre, avant d'épouser M. Léo Claretie, avec lequel elle a vécu plusieurs années. Le mariage civil do M. Caillaux a eu lieu à la mairie du septième arrondissement, le 21 octobre 1911. MAL Cruppi, alors ministre do la justice, et le oommardant d'Huningue, étaient les témoins ele M. Caillaux. Les témoins de la mariée,Mme Raynouard, <Staient MM. Raymond Poinearé, sénateur, et Max Vincent, avocat à la Cour d'appel. UNE AFFICHE DE PROTESTATION M. Edmond Gast, ancien député républi» cain ele Seine-et-Oise; vient de faire placarder élans la circonscription de Versailles, aey tuellement représentée à la Chambre par M. Thalamas, l'afficho suivante de protestation contre la lettre adressée par celui-eïi à Mme Caillaux et qu'il rendit publique: Versailles, Vous connaissez tous l'abominable attentai qui a coûté la vie au directeur du c Figaro », assassiné par Mme Caillaux, femme du mi-uistre des finances d'hier. L'émotion générale montre combien la conscience publique est révoltée contre l'acte d« cette malheureuse. Un homme, un seul, a osé la féliçiter o( lui dire: « Bravo! » Cet homme, c'est Thalamas! Honnêtes gens de tous les partis, supporte rez-vous plus longtemps l'humiliation qu'un pareil représentant vous inflige et no trenve-rez-vous pas dans vexs eonsciencïes indignée* l'énergie de vous laver de oette souillure. Edmond Gast-, ancien député de &eine-et-Oiso<

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume