La Métropole

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s.n. 1914, 28 Februar. La Métropole. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fq9q23rw9z/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 59 f fCditlou 33 ' Annonces s abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro Iipeme fr. 0 30 ChIO,"que sporUT#££*$$ g "i, li ~ « fârzz'rxiï IS [fv,uaersCa \i : s SS 4 60 ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche § Faip^lauteK pâbUcné°°sauf™eiîl°dl la provfnce"^- On «'abonne 4 tous les bureaux de poste et aux facteur». | 1/ . .« vers «'adresser à T'AGENCE HAVAS : rTP.NrBB i, „nn â» me de4 à 10 Administration : » 3519 aeioaib à Bruxelles : s. place des Martyrs. ETRANGER, le port en sus. ( I nuinuiiauauu fPUlTIUPÏ à PARIS : 8. place de la Bourse. Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ' (jliiV 11MT.S I pages Rédaction : Téléphone 617 pages tr-l»HMPJ à LO N D R Samedi 28 Février 1914 LES SALUTISTES )o( No vous troublez pa-3. Jo n'ai jnu^J meut envie do vous parler de l'arme du Salut, Les Italiens ont imaginé c mot de « salutista » pour qualifier ce gens toujours inquiets de leur santé, qu ont un pied dans l'hygiène et un autr dans la thérapeutique. J'appelle dont salutistes ces pauvres gens, bien portants qui sont sans cesse préoccupés de leu bDnne santé, pour lesquels l'hygiène es un perpétuai cauchemar, qui ne mangen pas de ceci, 11e boivent pas de cela, son constamment occupés de leur pouls, d la couleur do leur languo, de la qualit 'de ce qu'ils mangent, parlent microbes [. courant d'air, se précautionnent d'avau ee contre l'influenza, l'appendicite, l'ar t térioscléro3e e^ le reste, et abrègent leu \ existence par d'innombrables soucis sa aitaires. La Rochefoucauld fait allusion a ce malheureux dans cette maxime célèbre: « C'est une ennuyeuse infirmité de con I «erver sa vie dans un trop grand ré I gime. » Il y aurait un joli livre ironique e insolent à écrire sous ce titre: « Le peti manuel du parfait je m'enfichiste » e rv -î cette épigraphe empruntée aux di: règles de Jefferson: q :e de chagrins non o~ donnés dos malheurs qui ne son jamais arrivés. Jamais, autant qu'en notre sièclo fér do science,oette catégorie de misérables n' été aussi largement représentée dar l'espèce humaine. J'ai connu un de ces ménages, sa îutiste jusque dans les coins, dans lequel de crainte des courants d'air éventuels on bouchait soigneusement jusqu'aux sei rures des portes. Le pauvre homme et l pauvre famme, d'ailleurs très riches, eont morts victimes de leur stupidité hygiénique. L'air s'est vengé de ce poltrons en leur octroyant, à l'un et i l'autre, une pneumonio dont ils ne son pas revenus. J'ai assisté, un jour, à un dîner de fa mille où trônaii une dame salutiste. Ur verre de vin trop plein la jetait dam de mortelles frayeurs. Au café, elle sup plia, les mains jointes, son mari de n< pas mettre les lèvres à un tout petit verri de fine Champagne La bonne dame es décédée depuis plusieurs lustres, et soi conjoint continue à user du vin et menu d'un peu d'alcool. Il convient de faire observer, à la louange du corps médical, qu'il ne donne pas dans ces travers salutistes. Lors du récent congrès international tenu à Londres, les médecins s'offrirent un admirable banquet. J'en ai conservé le menu, que je transcris ici po r l'édification des «malheureux qui tremblent devant ur ■-beau dîner: Cantaloup rafraîchi Tortue claire. Crème Alexandra Truite saumonée froide Renaissance Salade de Concombres Marmite de cailles à la Grecque Riz Valencionnes Selle d'agneau Montmorency Pommes Parisiennes Mousse de jambon au Champagne Canetons de Rouen à la Presse Salade de laitues à l'orange Pèches glacées Cardinal — Petits fours Dessert — Café Vins Amout-illado ; Niersteiner ; Château-Pichon-^Longueville 1902 ; Géo-Goulet, 1906 ; Heid-i week ; Dry-Monopole 1904 ; Port Cockburnî 1900: liqueurs, etc. Tous les dîners médicaux n'ont pas cette ampleur pantagruélique. Il est no-t-oire cependant que les médecins n'onl .peur ni d'une belio table, ni d'une bonne cave. Balzac, qui s'y connaissait, en bonne chère comme en médecins, déclare, quelque part, qu'en fait de gourmandise nos confrères prennent rang immédiatenienl derrière les archevêques ! Merci pour eus Me cet excès d'honneur. Il y a vingt et des années, je me rap pelle avoir feuilleté, à Paris, à la de vanture d'un libraire, un petit livre que je regrette do n'avoir pas acheté. L'au tour, un médecin plein d'esprit, y rail lait, au nom du bon sons, le salutisme e les salutistes. Il est incontestable qu'on abuse de l'hy glène et des médicaments. Remarquez ceci: un homme ne peut se plaindre, dans un salon, dans un bu reau, un atelier, un restaurant, au café en chemin de for, en tramway, nulle part du moindre bobo, de 1 • plus minime dou leur, sanj qu'immédiatement trois ou Quatre âmes charitables et désintéressée tlo lui proposent aussitôt autant de remè des divers et tous infaillibles. Tout 1 monde est guérisseur. Les prophètes abon dent en thérapeutique. Le premier veni s'improvise sauveteur du genre humain Les charlatans pullulent en notre pays, i la ville aussi bien qu'à la campagne. / Grand, un cordonnier a fait fortune ei Vendant une poudre merveilleuse. A An vers, et ce n'est pas un mystère pour h ï^rquot qui a poursuivi déjà le bon homme, un campagnard qui ne connaî' pas le premier mot do l'art de guérir, di rige une clinique en renom. J'ai signalé, il y a deux ou trois ans, un de nos compatriotes qui vend des cailloux, de vulgaires cailloux, qui ont la réputation do guérir toutes les maladie nerveuses. On vient de l'Amérique du Sud lui acheter do ces pierres ! Renan n'a rien dit d'excessif en affirmant que la bêtise humaine était une preuve do l'infini ! Cette manie de se droguer à tort et à travers, qui sévit avec une intensité effroyable, constituera dans une vingtaine d'années un fléau que les pouvoirs publics seront obligés de combattre avec énergie, parce qu'il menacera l'existen-[ co do notre race. On n'absorbe pas impunément, croyez-| aoi, toutes les drogues qui courent "au-; jourd'hui les rues. 'ï'ai assisté un pauvre diable, qui avait la plus belle santé du monde, et auquel ! Wî avait d >nné, en une seule année, pour «ouzo francs do médicaments. Il lui a ialiu un tempérament de fer pour résister à cette avalanche de fioles, de pi-iules, rie poudres, ^o cachets, de comprimes. Quand j'osai proposer, à cet aragé salutiste d'en finir une bonne fois avec toute cette droguerie, il faillit se trouver mal. Il ne concevait pas $u'on pût vivre d'autre chose que de produits pharmaceutiques ! Ainsi donc de braves gens ignorant la physiologie, l'anatomie, la médecine s'ad-g ministrent quotidiennement des substan-3 ces médicamenteuses.^ Selon la remarque ~ pittoresque d'un spirituel confrère, la ; médecine est la seule profession que q chacun prétend exercer sans diplôme. ! Personne ne s'avisera de toucher a sa montre sans en connaître les rouages, ce-J pendant chaque jour cent mille do nos ( k compatriotes portent la main, aidee ( 5 d'une potion, d'une pilule, d'un§ poudre, , k sur leur organisme, qui est plus compli- ] 3 qué que les horloges les plus savantes, i avec la prétention de réparer de myste- 3 rieux désordres. ' ' ' Nos bons aïeux avaient raison, qui ac- • cordaient leur confiance aux simples, L. aux plantes, aux herbes qui croissaient , sous les yeux, et se défiaient du reste. Si , ces choses ne leur faisaient pas toujours i . le bien qu'ils en attendaient, au moins : ne leur faisaient-elles aucun mal. L'in- : nocente tisane les sauvait de l'homicide 1 . chimie. C'est la faute aux pharmaciens, dit-on. Peut-être. Le Dr Leyné, dans son curieux volume sur les Médecins et les k Empoisonneurs au XVIle siècle, rapports to qu'un édit de 1595 condamnait à la t perte d'une oreille tout apothicaire déli-c vrant un médicament sans ordonnance du s médecin.Si pareil édit était appliqué chez t nous, plus un seul pharmacien ne pourrait montrer un bout d'oreille. j Les médecins ne sont pas tout à fait in-Q nocents do cette épidémie de droguisme; s et que d'oreilles médicales pourraient aller rejoindre au même panier les oreil-. les pharmaciennes ! Que de praticiens qui ordonnent à tori et à travers et poussent à la vente des drogues. Je me rappelle à ! ce propos une sejne dont Molière eut mis ! à profit le haut comique, s'il avait pu la connaître. La scène s'est passée dans la capitale. Un pauvre homme, affolé par 3 un accident grave survenu à sa femme t (il s'agissait d'une attaque foudroyante t d'apoplexie), fait quérir en hâte, dans ' son quartier, de porte en porte, tous les . médecins du voisinage. J'étais absent à t cette heure. En rentrant, je me hâtai de ; me rendre à l'adresse du malheureux. . Trois confrères avaient passé par là, , laissant chacun une ordonnance selon tou-, tes les règles de l'art. Oui, mais la pau-- vre femme était morte ! Elle n'avait plus t besoin d'aucune médecine! > Il y aurait, selonn^oi, un excellent trai- \ tement du salutisme et des salutistes, ce t serait de dire à tous ces pauvres gens, ( férus jusqu'au ridicule, d'hygiène, de ré- c gime et de drogues, « voyez donc comment . vit votre médecin, suivez-le à distance e pendant sa longue journée, asseyez-vous à sa table, entendez ce qu'il se dit à soi-même, informez-vous de son menu, et même- de son régime quand il est ma- 1 lade. » Derrière le masque du médecin, il 1 y a un philosophe, un travailleur, un bon * cœur et une belle fourchette. La sérénité, f le sourire, le propos gai, le vin le meil- { leur, un bon cigare, une bonne table, un . lit commode constituent à peu de chose < près toute sa thérapeutique. Faites donc i comme lui. Dr Pol Demade. —">—«> 9 m>~-c L'yl dualité Panslavistes et pangermavistes Au moment même où do divers iiVI côtés.on songe sérieusement à la pro- ' chaîne réunion de la conférence de ( la paix et où certaines gens qu© d'aucuns voudraient traiter de maniaques ou tout au ; moins d'utopistes essayent de réaliser l'U- c nion des Etats européens en vue du désar- [ moment et de la paix universelle, les ultrana- 1 tionalistes en Russie et en Allemagne prêchent la guerre avec une insistance et une c désinvolture qui n0 présagent rien de bon. 1 La presse russe surtout tient un langage 1 tellement agressif que l'on doit se demander 1 . vraiment si l'on se trouve ici devant l'ex- ? . pression de l'opinion publique ou bien plu- s tôt devant Un bluff énorme qui cependant risque de ne pas réussir, comme le pensent 1 ses metteurs en scène. 1 C'est toujours sur la situation incertaine ( en Orient que spécule la presse russe pour 1 - ses excitations à la guerre. Il y a pou de I , jours, la « Novoje Vremia » publiait un article que l'on devait considérer comme un 1 ' encouragement direct à la Grèce de provoquer la guerre avec la Turquie. Ce journal parlant du dreadnought que le gouvernement ' turc a acheté il y a quelque temps, mais , dont il n'a pas encore pris possession, a mon- , î tré pour la Grèce la possibilité do faire sau- , - ter ce navire de guerre lorsqu'il passera sur ( i les côtes grecques pour se rendre dans les j Dardanelles. Les Grecs, d'après l'organe ] L russe, n'auraient rien à risquer à mie pa- , reille affaire. Le navire de guerre ne sera dans tous les cas qu'imparfaitement armé < 1 et mal commandé au moment où il devra re- : joindre son port d'attache turc. Alors un ' torpilleur bien masqué peut facilement le • faire sauter, ou bien la Grèce peut encore, ; de l'avis de l'organe russe, déclarer la guer-. re à la Turquie avant que le cuirassé soit < arrivé à destination et aller le prendre tout 1 simplement eii haute mer avec ses forces na- '< vales de beaucoup supérieures. I Il est olair que la presse russe pour cette i excitation compte sur la solidité de la nou- i velle alliance balkanique conclue sous les i auspices des panslavistes et comprenant, comme on sait, la Grèce, la Roumanie et la c Serbie. Cette même presse rappelle d'ail- c leurs les mesures militaires prises contre i l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne par le renforcement considérable des troupes du dis- c trict de Varsovie que le ministre de la guer- g le actuel va commander prochainement. 1 Peut-être faut-il rapprocher de ces faits et e de ces excitations l'attentat récent contre l'évêché grec de Debreczin qui devait incon- f testablement produire le même effet que 1 l'explosion du a Maine » dans la guerre his- r Ipano-américaine. La tension des rapports en- I tre la Roumanie et la Hongrie est une condition essentielle pour la réussite de ce plan v d'attaque dont rêve manifestement la près- d se russe. 1< Du côté allemand, ce sont les pangerma- d nistes qui donnent l'écho aux panslavistes et p qui so livrent à une excitation qui lie dif- à fère pas beaucoup de celle de leurs ad ver- r saires russes. L'un de leurs organes les plus n en vue, la « Post », a écrit il y a peu de q jours encore un article dans lequel on trouve les phrases suivantes: • Il »e présente au n tours de la vie des nations dos complication >t des situations qui ne peuvent être résolue [lie par le glaive. Lorsqu'AIoxandre-le-Gran. trancha le nœud gordien, il se montr. grand homme d'Etat, do même que le princ le Bismarck, lorsqu'il s© mit à résoudre 1 [uestion allemande par le fer et par le san >fc lorsque des flammes do la guerre il fi nonter à l'instar d'un phénix la couronn mpériale allemande. La situation d'aujoui l'hui appartient également à la même oatc çorie. Il n'y a pas d'issue honorable de cet ;e situation par la voie diplomatique. Par :out où se manifeste un conflit des intérêts îous devrions refuser de reculer, mais a ontraire laisser venir la guerre ou plutôt 1 emmencor résolument par une oîfensiv înergique. Que ce soit à propos du Maroc, d a situation du général von Liman, les ques •ions asiatiques, le prétexte importe peu !1 n© s'agit, eh effet, pas de celuî-là, mai le tout notre avenir qui est en jeu. La ra: on de la guerre que l'on voit n'est en réa ité que l'exposant de la situation. » D'autres prétendraient que personne n roudra assumer la responsabilité d'une grar le guerrê européenne ; à mon avis cependani 1 n'y a personne qui pourra prendre su ;oi de ne pas avoir commencé aussitôt 1 guerre. Ce manque de résolution ne peu lue causer les plus grands maux à l'ompir illemand. » Sans doute d'un côté comme de l'autre d a frontière allemande ce sont les chauvin: es exaltés qui prêchent la guerre, mais il es ncontestable que si la situation ne so prés eu tait pas à ces excitations, elles ne se pr< luiraient pas. Les agitateurs se sont tu pendant de longues années ot ce n'est qu maintenant qu'ils élèvent do nouveau la vois 3'est évidemment parce qu'ils croient le nie ment propice à leur agitation et c'est pou cela qu'il convient do noter leurs excitatior îomme un signe. peu favorable do la situa fcion internationale. Puissent-ils devoir e bairo bientôt de nouveau, ces oiseaux de ma' leur! — J. Joerg. Échos ca>—<• LA VILLE Programme de la journée : COURS Berlitz Schoo', 8, Meir. — Langues vivantes. Pour faire justice une bonne fois du sans gêne avec lequel on désigne, paraît-il, tel o ol de nos amis comme étant visé par le oetites injures dont- on nous a honoré de )uis quelque temps, nous affirmons on te: nos formels que, notamment depuis le met -ing du « Burgerkring », du 1er février dei lier, aucune personnalité parlementai!-[ueiconque n'a écrit ou inspiré un seul mo [ans la a Métropole ». Cette déclaration no laisse place à aucun quivoque. A l'œil droit de M. Warocqué Nous avons révélé l'autre jour l'extraordi iaire question posée au ministre de Tinté ieur à propos de la fête patronale du Roi »ar M. Raoul Warocqué, député do Thuin Luosteur de la Chambre des représentants. Mais ce que nous n'avons pas dit, c'est qu e monumental châtelain de Mariemont ea ictuellement en route pour les Indes et 1 3hine où il va faire un voyage de plaisir d ilusieurs mois. Les questions qu'il envoie à la Chambr ui servent donc tout simplement à faire ac ;e de présence dans... 1' c Analytique » c :lans les « Annales » et à montrer à ses f lèles électeurs que, quoique voyageant, : travaille ' toujours. Cela est du reste d'autant, plus néoessaii ç[ue M. Warocqué est soumis à réélection dar îeux mois et que son voyage, à un momer âù se discutent à la Chambre d'important lois sociales ot où les budgets vont être ex; minés bientôt, pourrait passer pour du j< n'en-fichisnie nettement caractérisé. Mais cette question d'un député abser Dar sa propre volonté et pour son uniqr ïlaisir n'a pas échappe à l'attention de IV t ICint, député de Bruxelles, qui est u roniste à froid et qui vient de poser la que: ion suivante à M. Berryer: a Mon honoré collègue M. Warocqué, qi l quitté la Belgique depuis plus d'un moi; t doit être, sinon encore en pleine mer, tou u moins au pays des rajahs, viout do pose ine question au gouvernement. » Désireux également de m'absenter per aut quelques mois de Belgique, pour u: oyago d'études chez les Incas, je prie I niuistre compétent de vouloir me dire con îent il me sera possible d'attester ma fpré eue® en Belgique par des questions lui pc ées — tout en me trouvant loin du pays » Connaissant l'impartialité du gouverne lient de M. de Broqueville et sachant la sym iatliie qu'il éprouve pour tous les membre le la représentation nationale, j'ose ospére ine réponse qui me permettra de partir au: tremiers beaux jours. » On attend avec quelque curiosité la ré >onse de l'honorable ministre de l'intérieur Le transport des tabacs Dans un but de simplification et en viie d :oncilier tout à la fois les intérêts du com nerce et ceux de la surveillance fiscale, 1 léparternent des finances a décidé, d'accoi 1er aux négociants intéressés de nouvelle acilités en ce qui concerne l'enlèvement e e transport des feuilles de tabacs dotério •ées ou de ramassage. Un exemplaire de ces récentes instruction era adressé par les soins de l'administratioi i tous les négociants en tabacs. Archives cinématographiques On a commencé enfin de se rendre compt le l'utilité qu'il peut y avoir à enregistre >ar le film et le disque phonographique le tetes et paroles de nos plus illustres contem >orains. Mieux que les chroniques, les me noires et les portraits, ces documents pei uettront à nos arrière-petits-fils de so fair me idée exacte de ce que fut notre siècle A^ Copenhague, une centaine de films e e disques reproduisant los gestes et les voi es personnages célèbres ont été solennelle tient déposés à la Bibliothèque royale. M. Carnegie, lo milliardaire pacifiste, vien e faire don au Palais de la Paix d'un fili: t d'une collection de disques reproduisant intention des générations futures sa voi: t ses attitudes, on prononçant un discours! D'autre part, inaugurant une série d tlms retraçant la vie professionnelle di lXo siècle, un manager vient do a tour er » la vie d'un journaliste, en l'espèce ui >anois. On le voit dans son bureau, recevant le isiteurs, écrivant son article, téléphonant épouillant sa correspondance, conipulsan !3 journaux; on le suit à travers les rues ans ses courses; on le voit interviewant de ersônnalités connues, félicitant un critiqm l'issue d'une conférence; on 10 voit enfii îçu à la fin do la soirée par le premier mi istre qui lui serre la main et lui communi ne des nouvelles. Voilà des exemples à suivre chez nous pa: >s entreprenant# oinématojnaohistes. *1 La taxe sur les spectacles cinémato• j \\ graphiques i M. le ministre des finances vient de déci-3 der que l'exemption do la taxe établie sur i les spectacles cinématographiques par la loi t du 2 septembre dernier pourra être accordée t lorsque les représentations de ce genre au- ' 3 ront lieu au profit exclusif d'une œuvre de _ bienfaisance. - Victor Hugo, écolier Dans une conférence qu'il a prononcée ' l'autre jour, M. Louis Barthou a parlé de l'enfance de Victor Hugo. On sait que l'an-. cien président du Conseil est un hugolâtre l fervent en même temps qu'un collectionneur émérite. 11 connaît jusqu'aux livres d'écolier ' " du poète, aux devoirs quo celui-ci rédigeait et agrémentait de dessins curieux ; il a dé- : ^ pouillé les notes, d'ccolage de Hugo et nous apprend tiue sa mère dut payer pour honoraires de son précepteur durant dix-huit : p mois la somme exacte de 486 fr. 00. En; étu-diant l'enfance espagnole de l'enfant qui, " sans être un enfant étonnamment précoce, ' faisait cependant déjà des vers à douze ans, M. Barthou a trouvé mieux que les babio-J les. Il a trouvé chez, l'enfant bieu des dispo- 1 sitions qui annonçaient l'homme. Il a t-rou-vé aussi des informations qui touchent aux œuvres du poète. Nous apprenons ainsi qu'un étrange personnage, dont Victor Hugo fit la 1 connaissance au Collège des Nobles de Madrid, a été le prototype de Quasimodo et de Tribouleb. C'était un certain Corcovita, dont 7 la fonction consistait à réveiller les élèves. ' A cinq heures du matin, il vonait frapper . trois coups de bois sur Je bois de leur lit ' pour ieur faire savoir qu'il était temps de se r lover. . ; - c Bossu, rouge de visage, les cheveux tortillés, vêtu d'une veste do laine rouge, d'une " culotte de peluche bleue, de bas jaunes et de souliers on cuir de Russie, » ce malheureux difforme était le souffre-douleur des élèves comme Quasimodo l'était des étudiants - du Parvis Nôtre-Daiiie et Triboulet des sei-gnours de la cour de François 1er. Victor Hugo, égrenant les souvenirs de son enfance madrilène .dans ses drames, ne dédaignait pas d'y satisfaire de vieilles rancunes. Il donnait à ses personnages odieux ou grotesques1 les noms de ceux de ses camarades du Col'ège des Nob'es dont il avait eu à se plaindre. Le Cubetta de « Lucrèce Borgia » prend à un certain moment le nom de Belverana. celui d'un gentilhomme castillan, qui coi-tain jour avait rossé Eugène Hugo ; l'un des fous de « Cromwell Elèspuru, c'était aussi un camarade des frères Hugo, et le rancunier écrivain indique même soigneusement comment ce nom doit être prononcé : « Elespourou. » " Et c'est ainsi que les collectionneurs comme M. Barthou tqnrnissent à leur manière des documents d'histoire littéraire. h La circulation des automobiles L'Automobile Club Impérial do Russie, 3 établi à St-Pétersbourg, vient d'être admis t par la douane belge au régime spécial récemment créé pour la libre circulation in-? ternationale do.s voitures automobiles et autorisant l'importation en 'ftbTgiq;ue des véhicules de l'espèce au vu de permis régulièrement validé et signé par le vice-président de la société susvisée. Une nouvelle matraque ? Importée d'outre-mer, la matraque en caoutchouc jouit bientôt de la faveur des agents 2 cle police, qui en furent pourvus. La nouvelle t arme avait, en effet, sur le sabre, l'avanta-a ge considérable d'être efficacement défensi-e ve tout en lie gênant point les mouvements. Mais la pratique no tarda point à révéler B quelques petites imperfections: le caoutchouc - s'avéra trop cassant et la disposition du la-t cet à la poignée do la matraque permet- - tait aux malfaiteurs do serrer le poignet du 1 t>olicier dans 1© lacet en faisant tourner le bout de l'arme. c On a voulu parer à ces inconvénients en ? mettant à l'essai, dans la Ire section, une t matraquo incassable faite de caoutchouc et s de toile à voile. La poignée est indépendan-l* te des mouvements du bout de la matraque et le malandrin qui voudrait paralyser le poi-, gnet de l'agent ne réussirait qu'à fairo tour- I ner le bout inférieur de l'arme. e Toutefois on fait remarquer avec "raison •• que la poignée est trop grosse pour pou-n voir être saisie aisément; le tronçon infé-rieur devrait être un peu moins mince et . pour être parfaite la matraque devrait être II plus longue do cinq centimètres. M. De Vos est disposé, semble-t-il, ù veil-t 1er au-bon équipement do ses agents. Il tien-r dra la main sans nul doute à c e qu'ils soient bien armés aussi. : BRUXELLES — X — Nos hôtes hollandais. Au 1er :janvier dernier, l'agglomération s bruxelloiso comptait 15,200 habitants natifs do Hollande; Dans l'ensemble du pays, les c Hollandais sont exactement 100,342. : Les régies de .a ville ' Depuis longtemps il est question d'établir une comptabilité. industrielle pour les régies de la capitale. 3 La base de cotte organisation nouvelle est I déjà arrêtée, dit lo « Soir ». A partir du 3 31 'décembre prochain, là comptabilité in-I dustrielle sera établie. s L'aboutissement logique de cotte innova-t tiou consistera vraisemblablement dans la . création d'un échevinat des régies. 5 Le Conseil national libéral. ! On so rappelle que les libéraux avaient fondé il y a quelques mois à grand renfort de réclame un o conseil national » avec bureau permanent à Bruxelles, dont notre confrère Gustave Abel, rédacteur en chef de :,i la « 'Flandre libérale », fut- nommé secré-r taire. s II faut croire cependant que les choses ne - vont pas tout seul dans ce fameux conseil. - M. Van Marcko, chef do la gauche libérale, - qui on avait été nommé président, a donné 1 s sa démission. M. Mechelynck a été chargé de le rempla-t cec. : ^CONGO \ v Le voyage de I' « Elisabethville ». < c L' « Elisabethviillle » a passé au large de < . Las Palmas, le 20 février a 4 heures de l'a- 1 ? près-midi, eai route pour lo Congo. < i -I , Le retour de I' « Anversville ». i L' « AnversHlile » a passé Cap Vrlano le 20 < févrien-, à 11 heures du soir, en rouite pour < * Anvers. ] L& ïïïétrepele 1 est servie gratuitement pendant 8 jours sur demande j .e calvaire des chevaux anglais -'Anglais et l'opinion publique. — Un tract intéressant. — D'Harwich à Anvers. L'arrivée des chevaux anglais. — Dix ( pour cent eussent dû être refusés à l'em- ' barquement. Lorsque, chez nous, uno certaine catégorie le gens acquiert la conviction qu'une situa-;ion donnée est devenue intolérable et qu'il aut y mettre bon ordre en donnant le bran-e à l'opinion publique, ils essaient de convertir à leur opinion un ou plusieurs jour-îa listes. , Ces professionnels redresseurs de torts nènent alors co qu'on est convenu d'appe-èr une campagne do presse. Ayant rassemblé avec soin un stock complet d'argumemts, 1s les épuisent par séries en une suite d'ar-:ioles plus ou moins bien venus. Si les premiers articles n'émeuvent pas le public au point de faire naître chez lui l'impérieuse envie d'en savoir plus long, si l'écrivain n0 parvient pas à déterminer dès le lébut dans l'âme des foules la poussée d'in-lignation, de pitié ou do dégoût, lo but est manqué et tout au plus le lecteur, quo la -hoso n'intéressait déjà pas auparavant, jonsacrera-t-il, entre la lecture du compte rendu do la Chambre et d'une information de Bourse, un coup d'œil distrait aux articles en question. L'Anglais, homme pratique, a très bien compris cela. Il sait quo notre siècle n a plus le temps de lire les journaux, il les paroourt simplement, à moins que, attiré par l'appât do révélations sensationnelles et piquantes, sa curiosité l'emporte sur sa fiévreuso hâte. . , - , Aussi laisse-t-il aux rentiers, philosophes ot sociologues on chambre le soin de remplir la rubrique correspondances o to the edi-tor », très étendue dans les journaux d'outre-Manche.Quand l'Anglo-Saxon veut frapper un grand coup, quand il veut forcer ses concitoyens à s'occuper « nolens volens » d'une affaire quelconque, il écrit un tract auquel de nombreux, clichés photographiques imprimeront si possible un caractère d'indéniable vérité. Ces réflexions nous sont venues en ayant communication du cri d'alarme poussé par la Société, contre la cruauté envers les animaux au .sujet do schoyaux anglais importés en Belgique. Depuis quelquo temps nous avions sur notre table de travail un tract anglais résultant d'une enquête personnelle concernant lé trafic des chevaux entre l'Angleterre et la Belgique. Lo verso de la oouverture vous met immédiatement en plein dans le sujet. LTne caricature, empreinte de cet humour anglais renvèrsant, représente un coin de quai à Anvers. Dans le fond, un cargo, une grue, un hangar Sur le premier plan, un de ces vieux Chevaux, usés jusqu'aux os, les côtes saillantes sous la peau mate au poil ra- : re, est en tête-à-tête avec un douanier belge. ; Le fonctionnaire demande au cheval: — As-tu quelque chose à cléolarer? Et la lamentable bête, qui porte sur le côté une étiquette: « HuLl to Antwcrp », de répondre : . — R.ien, à part quo jo suis liônteùx cle mon pays.. Ayant ainsi amené à réfléchir son lecteur, l'auteur du tract commence immédiatement; le compte rendu fidèle de son enquête suite trafic des chevaux entre la Grande-Bretagne et la Belgique, enquêto qu'il a.poussée; jusque sur le marché aux chevaux de» Bru-1 selles. . Nous préférons lui laisser la parole, en le^ traduisant aussi fidèlement que possible. L'Angleterre, dit-il, est un pays riche ; nous employons des chevaux dans divers buts ; nous les destinons à tout ce à quoi ils peuvent servir, excepté à être mangés.1 Nous laissons cela au Continent. Les nécessités do nos intérêts agricoles, commerciaux, sportifs et privés exigent un très- grand nombro do chevaux et do poneys, qui sont usés au bout de peu de temps et sont alors envoyés au marché. Des mililiors de chevaux quittent chaque année l'Angleterre pour la Belgique, la Hol-laudo et-la France, où'ils sont appelés à paraître sur les tables, ou à travailler encore au service de certaines, classes de la population belge ou hollandaise, qui ont besoin de traction chevaline à bon marché. Les ports d'embarquement sont Londres, Hanvich, Grinsby, Hull,. Goole, la Tyne et Leith. Les plus éprouvés des chevaux partent d'Ecosse; il arrive cependant aussi qu'oocasionnellemont des animaux très débiles atteignent le continent par Hull et Goo-lo. La Great Eastern Railwav Co n'accepte pas sur ises bateaux d'Harwiçh des chevaux réellement décrépits ou infirmes. Elle monopolise le transport des meilleurs animaux et laisse les « knackers » à d'autres moins soru-puleux.Le grand exode commence en automne et s'accroît graduellement à mesure que l'hiver avance. Les acheteurs font constamment la navette entre l'Angleterre et le continent et dans tous les comtés du Nord et du Midland ils ont de nombreux agents et collaborateurs. Voici maintenant, comment l'auteur du tract raconte son voyage d'Harwich à Anvers : — Je fis la traversée en compagnie d'un officieç retraité, qui se connaît en chevaux autant qu'il est possible à un homme de s'y connaître. Il y avait quelques chevaux à bord. La nuit do la traversée était calme et plusieurs des animaux mangeaiént du foin avec une satisfaction visible ; une autorité excellente m'assure que beaucoup de ces chevaux reçoivent du fom, pour la première fois depuis des [innées, lorsqu'ils sont embarqués pour le continent.Sur le navire où je me trouvais, le foin, juo j'ai recomiu de très bonne qualité, était xmseryé dans un compartiment étanche. Le capitaine du « Harrogate », un Irlandais, limant les chevaux comme tous ses compatriotes, a fait construire ce compartiment >our 50 liv. st. environ. L'arrivée à Anvers eut lieu un peu après ;ept heures du matin. Des passerelles permettaient aux chevaux de gagner la terre erme. Certains chevaux tenus à part dans les box matelassés étaient enlevés à l'aide le grues (derricks) ; il en était de même dos îhevaux blessés et de ceux qui étaient in->apables do gravir la ponte assez raide des passerelles. Accouplés ensuite deux à deux, les ïhevaux furent menés vers les étables de la luarantaine; la procession s'étendait sur une ieue anglaise environ. L'inspecteur en chef le la Société anversoise pour la protection les animaux assistait au débarquement. Le matin de mon arrivée, il entrait 597 ïhevaux anglais. Tout le long du parcours, cinq kilom. environ avec les détours, dos Anversois com-nentaient défavorablement l'état des chenaux ; on rappelait les sorties anglaises con->re les atrocités caoutchoutières au Congo >elge. Je trouvai les aritioues absolument UAtifi&s, iion des chevaux par les vétérinaires off ïiels. Plusieurs des animaux étaient atteint le a paraivsie mécanique ». La plupart d'er >r'eux avaient des défauts auxquels on eu ju remédier en faisant une dépense très rn limo. Lo travail excessif et rahmentatio nsuffisante étaient pour beaucoup dans ce nfirmités. Plusieurs do oes chevaux, disons dix pou ;ent-, n'auraient jamais dû être admis à l'en >arqucment. Une petite jument grise avait sur la cuis ;e une plaie cancéreuse, grande comme un bête d'homme. A coup sûr,^ un^ animal ai ;eint de pareille infirmité eût dû être abai }ii sur-le-champ et incinéré. Il est inoonc< l'able que dans les ports anglais les .vétérina •es officiels laissent partir des animaux da ïet état-là. Deux autres chevaux durent être abattv matin-là : un noir et un pommelé, ^ qu 'enlèvement par grue avait endommagés e jui étaient atteints au surplus de paralysi les membres postérieurs. L'auteur du tract s'occupe ensuite des étf aies de quarantaine et du oommerco de viar le de cheval. Les observations à ce sujet seront anab iées dans un prochain article. Noël. Dissensions socialiste: Les anticléricaux belges qui remarquent , facilement la moindre paille dans l'œil d< catholiques, nous voulons dire la plus h gère dissention entre nos amis à propos ( questions qui n'engagent nullement les prù cipes directeurs de leur politique, feraiei mieux de considérer avec plus d'attention poutre qui orne leur prunelle. Les libéraux, on le sait, sont violemmei divisés sur la question du cartel, comme montrent suffisamment les événements ( Liège, où progressistes et doctrinaires, ma gré toutes les a médiations » du moud continuent à s'entredéchirer à' belles dent Les socialistes sont- exposés en ce momei aux mêmes avatars, qui leur viennent cl Borains. Ceux-ci, on s© le rappelle, s'étaici nettement séparés des « BruxeLîois » sur question de la grève générale, ju'ite vo' laient pousser e à fond ». Voici que los doux fractions du sôeialisn belge se disputent avec âpreoé, dans les c lonnes de l'organe officiel (in parti, au suj du fameux pét-itionnement en favour du : U., dont les Borains se moquent à gorgo d ployce. Ecoutez les porte-voix es deux pa tis se chamailler dans le « Peuple »« Le citoyen Vandervelde écrit d'uno pluiî trempée dans le miel : Je ne connais personne dans le parti av lequel je sois aussi souvent en désaccord qu' vee mon excellent ami Désiré Maroillo. C'est un wallingant farouche. La a proporz » est son ennemi personm Il se hérisse à la seule pensée que les fei mes un jour puissent avoir le droit de si frage. , , Ne lui parlez pas non plus de la oomm sion syndicale c de Bruxelles » ou de centralisation des syndicats de mineurs, < bien encore — puisque c'est la question c jour — du pétitionnement pour le S. LT. vous démontrera par a plus b que ce so des « fantaisiesN », des inventions de Br xellois. Or, Bruxelles est peut-être une bel ville, mais tout de même « ce n'est nié Frameries ». Le citoyen Maroillo répond d une enc moins parfumée: En ce qui concerne l'affiliation à la coi mission syndicale, elle va être mise en d cussion devant les groupes du Borinage q l'examineront avec indépendance et sine ri té. , A ce propos. Vandervelde écrit que Br xelles est une belle ville, mais ciue o n' c e nié co Framerîes » ! Ça c'est- bien vrai, Bruxelles se donne v Icntiers beaucoup d'importance, mais ai heures difficiles, j'ai toujours vu beaucoi plus de Borains que de Bruxellois sur la bi che. Ah! non, que « c' n'est nié co Fram ries » ! Et vive l'union indéfectible du parti soci liste \ L. G. >-*> S8»K La crise balkanique Le prince de Wied à St-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, 27 février» — Le pria-de Wied est arrivé à 8 h. 15, aocompagné < son secrétaire. Il a été reçu à la gare^ p l'aide de canrpj oomte Tobleben, qui a été a taché à sa peirsonne et.ciui l'a conduit-, da: une voiture de la Cour, au Palais d'Hiver < des a.pi>artemen-ts lui avaient été prépares. Lo prince de Wied s'est rendu à midi Tsarkoe Se3o où il a été reçu à micl-i 1/2 i Palais Alexandre par VEmpereur^ puis p l'Impératrice. Il a ensuite déjeuné avec 1 Souverains. Pour l'irrigation des steppes St-Pétersbourg, 27 février. — Le Const des ministres a décidé de soumettre à la Do ma ui projet de loi cancernant des stepp de Karubayli (Transoauoasie). Ce projet ooi ponte une demiainde de oi"édits de 10.539 ro blés. Los travaux doivent- être terminés ava 1918. Ils oomprendr-on't l'irrigation de 87.6| dooia-tineis dont 300.000 destinées à l'établi semen-t de pl-airtabicms de coton. LA SITUATION EN EP1RE Dans i'Epire la résistance s'organise Athènes, 26 février. — Les drapeau < l'autonomie do Khimarra et du nord < I'Epire a été arboré dans tout lo district. L musulmans de Ilhimarra, auxquels un dél do quatre jours avait été donné pour reco: • aître l'autonomie ou abandonner le pay ont déola-rô qu'ils étaient attachés au dest de I'Epire et qu'ils combattraient avec 1; 'recs. Argyrocastro a été proclamée siège c gouvernement épirote. L'autonomie soi'a proclamée dès que les membres du gouve nement provisoire seront arrivés à Argyr Castro. Le cabinet d'Athènes prendrait tcv tes les mesures possibles pour éviter l'exte: sion du mouvement. Le soulèvement deviendrait général? Vienne, 27 février. — On mande d'Athèn à la «Nouvelle Presse Libre » que le souîl vement en Epire menace de devenir généra Samedi oommenoera l'évacuation de Co-ri-t-5 mais un soulèvement est prévu ixmr le mên jour à Tepoïoni, Tiaskovitz, Erseka et Pr meti. Le gouvernement autonome émettra d titres d'emprunt poirtaiwt intérêt et des tir bres-poste. De noanbreux Epirotes résidant à l'étrifflig-irrivAnt ioamieBeimftnjt e» Kpire • ; hAi LK1LUK ~ f—4 - Allemagne s Les communications entre Paris et Berlin r Cologue, 27 février. — Ou télégraphio d« - Berlin à 1» « Gazette do Cologne » : Selon los nouvelles des journaux de Bruxelles, il semble s'être produit en Belgique une certaine émo- e lion parce que selon cles iiiforaiations allemandes parvenues ià-bas on so proposerait, du cô-U de l'Allemagne do détourner la circulation des trains express Berlin-Paris qui traversant - la Belgique et de les diriger à partir du .er mai par Francfort et Metz. Le correspondant ajoute : Scion mes mior-s mations, si.vraiment une pareille nouvel-le <>st e arrivée à Bruxelles, eHîe est le résuk-at d une t eire. et n'est pas exacte. L'erreur provient e de ce qu'en ces. derniers temps, la cluree (.'U trajet entre Berlin et Sa-rrebruck a été airc-^ gée de deux heures, c0 qui a incite quelque. - voyageurs 6e rendant à Paris a prendie^ H cliemin do Sarrébruok et Metz parce.qu a i n3 ;a visit' d'une seconde donane est évitée. Le détournement du trajet Berlin-Pans pat la Belgique n'a pas lieu et n'a pas non plu< été proposé. „ ENTRE CIVILS ET MILITAIRES Regrettables incidents à Strasbourg 2 Strasbourg, 26 février. -7 On a répandu dans la presse la nouvelle d'un incident sui'-venn ici en,tre sous-officieiK et civils, dans la nuit de lundi. Do source compétente on • transmet à ce sujet le communiqué suivant : t s! Trois sous-officiers du 126° d'infanterie qui !S rentraient à la caserne furent apostrophes h aloi's qu'ils débouchaient de la Langstrasse, e par vxi groupe de civils qui les traitèrent do , 0 Sales schwobs ». Comme ces sous-officiers f demandaient raison aux civils, ces derniers lt allèrent appeler dix à douze jeunes gens dans a un café voisin et attaquèrent les sons-otti-cior3. Quelques uns- d'entre ' éux ayant tiré it leur oouteau les sous-officiers degamerent , pour se défendre. L'un des agresseurs reçut un coup au visage. Tandis qu'il essayait d ar-, rêter d'eux des jeunes gens, un ^sous-officier reçut un coup cL ■- outcau à la tete. 1 ondant >, que les sous-officiers se retiraient vers la ca-s. serne en se défendant, la foule qui les pour-.1 suivait avait grossi et le nombre en était finalement cle quarante à cinquante person->f nés. La police accourut et prit les noms de plusieurs des agresseurs. L'enquête se pour-la suit actuellement. En outre, le commandant 1- du 126e d'infanterie a déposé plainte pour offense, en conformité de. l'article. 194 du code péi. 'j allemand. . Strasbourg, 26 février. ■— On signale de ^ source autorisée trois nouvelles agressions ït contre des soldats. . 5. Dans la soirée de samedi un sous-otfccier f; du 51° d'artillerie a ^Jé insulté dans la ruo d© la façon la plus grossière, par huit civils. r" L'un d'eux l'ayant menacé d'un couteau, le soiu-officier dégaina et avant que son agresseur eut le temps de lo frapper il lui assaina 10 sur ta tête un violent coup de sabre. Lundi soir un infirmier militaire a été at-BC taqué ot frappé, sans aucun motif, par quati'e a' oivi's; Le même soir une sentinelle de faction an polygone a entendu ces mots, prononcés non »• 1-cin derrière elle : « Ce soir je vais faire en-n~ core son affaire à cette sentinelle ». Le soldat 'f- a crié «halte» mais^-n'a reçu aucune réponse. Soudain deux personnes l'ont attaqué et frap-s- xyé. Le soldât n'est pas parvenu à charger la son fusil à temps et ses agresseurs ont pu >u orendre la fuite. 'u En présence de ce fait le gouverneur à or- 11 Jonné que désormais toutes les sentinelles de faction dans la ville auront leur fusil'chargé. u- Pour la défense de {-'Alsace-Lorraine Strasbourg, 26 février. — Aujourd'hui a eu lieu une réunion de membres du Parlement- et de journalistes pour la fondation do 'a Ligue de défense de l'Als^ce-Lorraine.- La réunion, présidée par le président de la deu-xième C hambre, a décidé la nomination d'une s7 commission comprenant des membres des lV leux Chambres et des journalistes eu vue e_ l'élaborer les statuts do la ligue. LES SOCIETES CONCESSIONNAIRES ll' AU NOUVEAU CAMEROUN s Des arrangements avec le gouvernement 0_ Berlin, 27 février. — Selon le « Bei'liner Ta> ^ çcobla-tt, deux sociétés françaises du nouveau ip Caanoroun ont cédé au gouvernement aie . mand deux concessions d'une superfie appro-xi/inabive do 3 1/2 millions d'hectares et..qui étaient encore valables pour 15 ans.,, En retour, le gouvernement allemand leur a- concède la propriété de 10 000 hectares sus' ceptibles d'être" portés à 35,000 après l'accom->]j?sement de certaines oblicratio-ns. Le journal ajouta que certaines-arutres so-_ ciété3 concessionnaires ont des exigences •beaucoup plus élevées. L'une d'elle? demanderait, à titre définitif, la possession.de 20 0/0 ^ de ces concessions actuelles. . . Angleterre Le tunnel sous la Manche Londres, 26 février — Le groupé parlementaire du tunnel sous la Manche, qiii compte >e . jourd'hui une centaine de membres apparie tenant à tous les partis et dont lo nombre va M" sans cesse en augmentant, avait convoqué t- cet après-midi une grande réunion. Cette îs réunion, à laquelle assistaient do nombreux négociants de la Cité, des représentants du ministère de la guerre et des autres minis-à tères, a voté, à l'unanimité, un ordre du t-u jour en faveur de la construction du tunnel, îr Londres, .27 février. — Le a Times » dit: es Nous n'avens aucune foi dans le tunnel sous la Manche comme moyen d'augmenter nos approvisionnements en temps de guerre et nous adhérons sans réserves à l'opinion émise >i] par M. Asquith que pom- approvisionner notre ii_ population et maintenir nos communications 0g à travers la Manche il ne peut être question n_ pour nous quo d'avoir une marine invincible et- rempiie do la nier. Si le tunnel était lit construit on en tirerait, croyons-nous, ar-50 gument en faveur des projets qui tendent à s- l'affaiblissement de notre marine. Nous espérons que nos amiraux délibt.eront longtemps avant d'approuver un projet si évidem ment nuisible à notre défense nationale. Une nouvelle défaite libérale ■ Leith, 26 février. — Aujourd'hui a eu lieu , une élection complémentaire, en rértiplâce-'e ment de M. Ferguson, libéral, nommé gou-verneur général de l'Australie. Le candidat unioniste a été élu par 5159 voix contre 5143 au libéral et 3346 au travailliste. » Autriche-Hongrie u Une affaire d'espionnage it Vienne, 27 février. — Aujourd'hui a co-m-r- mencé le procès de l'ancien lieutenant Cedo->- mil Jandric, inculpé d'espionnage de servi-i- ces militaires en faveur de la Russie. 1- Les débats ont eu lieu à huis clos. L'accusé avoue. Le Conseil de guerre a fait publier la sentence prononcée contre le frère de Cedomii ^ Jandric, Alexandre Jandrio, lieutenant en premier qui a été cassé de son grade et oon-damné à 19 ans de réclusion. " Italie LES TRAVAUX PARLEMENTAIRES œ Le projet sur le mariage civil i- Rome, 27 février. — La Chambre itali&nm« continue do coïK-^w i' ses séanoes à la disons. >r sion sur la Ly(Ai 0>: prévoit que la discussion dînera j<rabablom«.'ïl encore une semaine.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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