La Métropole

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s.n. 1914, 24 Mai. La Métropole. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mk6542kb6x/
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IïSB-over ' SKOES fl F? 22.5# meir % 44 L SlYSLAGER ] J FRERE5| 21e Année^ No 143 1édition B LA MÉTROPOLE A.BO IN- IWEU^DSIVTS Un *b .»•••»•••••• • ? * *5 — Six mois Trois mois ............ tr. * ou On s'abonne i tous les bureau* de poste et aux facteurs. ETRANGER, ie port en sus: Poux 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de posic, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro m Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 d0 10 * '6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 [ fags* CENîlMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. Q 30 £r. 3 00 Annonces financ.id. *> I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld. n 5 00 Faits divers corps id. » 3 CO i Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, «'adresser à l'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES r 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES . u3. Cheanside E. C. IWALK-OVER | SHOES S? F? 22io MEIR *%44 I0LYSLA6CR f " FRERES Dimanche 24 mai 1914 La METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 50 } âges A nos amis de l'intérieur -)o(- Nous rappelons à nos amis de l'intérieur du V8 et de la province, que nous serons heu-comme aux élections précédentes, de rTfiôvoir, aussitôt que possible, des nouvelles fraîches et exactes sur le résultat dos élections dans leur canton ou leur arrondisse- mLa rédaction restera ouverte jusque trois . ure6 du matin. Téléphones 617 et 8519. Adresse télégraphique: Métropole, Anvers. Les frais seront scrupuleusement remboursée à nos amis qui tiendront en grand nom-?T, n0US en sommes sûrs, à donner cette £a/que de sympathie à la c Métropole ». Science pour tous )oÇ La ense, de. la pomme de terre qd h célébré récemment le centenaire ye la mort d'Antoine-Augustin Parmen-tier, le grand vulgarisateur de la pomme le terr<, et on a dit à cette oooasion tous Jes nié ites de ce légume qui a pris, au (jo -i'S du siècle dernier une si grande part dans l'alimentation populaire, et dont nous apprécions précisément en cette sai' son la saveur « nouvelle ». Mais ce qu'or o'a pas fait remarquer, sans doute poui ne pas affliger les mânes du bon agrono me de 'tontdidier, c'est que le tubercule cher à son cœur subit en ce moment un< véritable crise et que si on n'y mel proinptemern bon ordre, la race de la pomme de terre, dégénérant de plue en plus, finira par n'être plus qu'un souvenir ! Depuis qu'elle a été introduite et cultivée en Europe, c'est-à-dire depuis plus de quatre cents ans, la vigueur de la pomme de terre va sans ce*ee en s'affaiblissait et on observe des modifications profondes dans son caractère. Lors de ses débuts, c'était une plante résistante, facile à cultives et fort accomodante quant au choix du terrain. Elle venait à peu pifc partout, et avec peu de soins. Les&oses ont bien changé aujourd'hui. Non seulfj.ment la culture du précieuxtu-fceTtNÙç* &S$jiM.ude de& attentions particulières, ma,iiî elle n'est, plus possible ailleurs q dans des terres bien eugraissées et a oulture absorbe des quantités formidables de fertilisants qui se chiffrant jehaque année par des millions. Il et»t juste de dire que cette dépense s'est traduire en partie par une productivité plus grande, résultat d'une sévère sélection; ii n'empêche pas que les exigences nouvelles ie oott ; culture ne sont pas rigoureusement en rapport avec les résultats obtenu?; - ne faut pas chercher plus loin tfailleurs la cause du renchérissement ju'on observe pour toutes les bonnes variétés comestibles de ce légume. Mais ce n'est pas tout. Non seulement a pomme de terre est devenue plus exi-paat". mais elle s'est affaiblie. Et ce ait tres important se manifeste le plus lairement par les maladies de plus en dus nombreuses qui l'assaillent. Dès 1844 b fut l'invasion du fameux phytophtora estant ou peronoxpora}champignon mi-roscopique dont on ne parvint à se dc-arrasser qu'à grand peine, grâce à la de ouverte des propriétés aseptiques des >!s de cuivre. Depuis lors, la liste des meailô de la pomme de terre s'est con-dérablement allongée. II ce se passe- pour ainsi dire pas d'an-»c sans qu'on en signale un nouveau. y est in«: qu'il y a quelques mois on lonstatait l'extension croissante qu'a| tris dans l'Europe nord-occidentale, et articulièrement en France, le dévelop-ement d'u:: champignon microscopique ppeié Bacilhii phytophtorus, d'abord Wtiné en Allemagne où il provoque la lalad.- appelée S ch warzbeinig kéit (iaa-idie de la jambe noire) et S t en y cl feule pourriture de la tige), reconnu ensuite n Angleterre (L R. Jones), en D.ane-lark, en Hollande, en Russie (Appel), n IPOî, cette maladie était encore in-)nnue en France; elle y apparut en 1906 ; depuis lors on a le plus grand mal l'exterminer. Ce n'est, pas tout. On a constaté assez Gemment (1910) une véritable dégéné-îscen > rtrgiiniqtie de la pomme de terre, mnu sous le nom de filosité et due à ne évolution anormale des germes. Tan-is qu les yt'ico ries tubercules donnent 'ordinaire naissance a des pousses tra-ues, il arrive de plus en plus souvent ans da nombreuses cultures que les bour-ioris restons stériles ou ne produisent ie d- ; rejets grêles, filamenteux et des ibercules très petits atteignant rare-ent, lorsqu'ils sont parfaitement mûrs, ii centimètre de diamètre. D'après un agronome français,. M. Pa-Bot, cette dégénérescence serait due à no exacerbation de la sensibilité de la >œm* de terre par rapport à l'acide nbonique. On sait que tous les végé--ux respirent en éliminant des quantités i-riables do ce gaz. Or, quoique la vie > pommes de terre réunies en masse pour ar conservation d'une année à. l'autre it extrêmement ralentie, il n'y a pas j Mns respiration. Et on a constaté qu'il , tfisa.it actuellement de 65 à 70 dix- , illièmes d'anhydride carbonique dans , itir.o phère où sont conservés les fcuber- j les pour les empoisonner et pour les < &dr incapables de développement nor- ^ l'> qui n'était pas le cas autrefois. ^ javelle preuve d'affaiblissement. c J'11 outre, la pomme de terre semble \ ■t d venue également plus sensible aux t ôuts atmosphériques, notamment à( umidité , et toutes ces causes réunies qu en général les récoltes mauvaises q Pp- i abondantes deviennent d'année (] •"innée plus nombreuses. ^ * ?u provient-il? D'un'fait très d 1 a pomme de terre est une plante'« ï,e-a us^e' liguée, vieillie.M 1 a fatiguée parce qu'elle se pra-j tique d'une façon particulière, à savoi par la plantation de tubercules, c'est-à dire par la reproduction asexuée. C'est 1; même plante, ou un très petit nombre d mêmes plantes, qu'on cultive à une énor me échelle, dans toute l'Europe, depui quatre siècles. Or, tous les botanistes sa vent que le bouturage trop prolongé al faiblit et déforme un végétal, parce qu'i ne transmet que certains caractères de 1 plant -mère à ses descendants. La dégé nérescence de la pomme de terre est u: fait qu'on pouvait prévoir, et qui ne s manifeste avec une telle intensité qu parce qu'il se produit chez une plant cultivée sur une grande échelle depuis u très grand nombre d'années. Si on n' met fin, bientôt, on aboutira donc h talement à perdre ce légume si utile. Mais comment faut-il s'y prendre pou éviter cela? Il y a deux moyens. On peu d'abord retourner à la plante-type, pu ser à nouveau dans le vaste réservoir d la nature où tous les végétaux se conseï vent à l'état sauvage avec leurs caractère à peu près immuables, et de là, revenir la variété cultivée en activant artificiel lement le processus d'amélioration. C'es ce qu'on a fait de divers côtés en ces dei nières années. I Les botanistes s'accordent à rcconnaîtr que toutes les variétés cultiu.s de 1 pommj de terre proviennent d'une soi che unique, le Solanum tuberosum, orig: naire, croit-on, des Andes de l'Amériqu du Sud et de l'Amérique centrale mai qui, chose curieuse, est introuvable en c moment à l'état sauvage. Par contre, o: rencontre sur la côte orientale de l'Ame rique du sud, en Argentine, au Mexique dans l'Arizona, et à l'état sauvage, un pomme de terre, le Solanum Commersoni qui n'est pas comestible mais qui paraî appartenir à la même souche que nos va riétés cultivées. Plusieurs agronomes, notamment La bergerie, Heckel, Verne et Planchon, on donc cultivé des pommes de terre sau vages dans des terres très riches et on ; cherohj à voir si parmi les cultures suc ; cessives, certaines plantes ne présente ' raient pas, à la suite du phénomène d< saut ou de mutation révélé par le célèbr botaniste hollandais Hugo de Vries, de caractères nouveaux rapprochant le types sauvages des types cultivés. Les résultats obtenus ont été incer tains. Heckel et Verne prétendent avoi obtenu, par cette méthode, des variété comestibles, mais d'autres expérimente leurs, Griffon,_ Sutton, Wittmack, Bei [thault, n'ont rien constaté de pareil, c qui montre tout au moins que si la mi tation est possible, elle est rare et di; ticile à réaliser. Heckel et Verne avouen d'ailleurs qu'avec le Solanum maglia, il n'ont obtenu en deux ans et avec 150 plan tes, qu3 trois mutations. La méthode pré sent6 en outre l'inconvénient de force l'homme à renoncer aux avantages ac Iquis par la culture et la sélection. Ell revien en somme à capturer quatre oi j cinq petits chevaux sauvages et à es isayér d'en faire en quelques années de, pur-sang, simplement en leur donnan une nourriture spéciale. Il existe cependant une deuxième mé thode, plus simple et plus logique, qu'oi emploie en agriculture et en horticulture pour conserver tous les caractères acqui des plantes cultivées en les rajeunissan sans cesse: c'est le semis. Pourquoi ne se rait-il pas possible de faire pour la pom me de terre ce qu'on pratique avec succè pour i i si grand nombre de plantes? E si la dégénérescence de cette solanée es due à plusieurs siècles de culture exclu sivement asexuée, ne peut-on prévoir qu la reproduction sexuée la rajeunira? A vrai dire, la pomme de terre se pre page difficilement par semis. De l'Eclus et Parmentier n'y réussirent point, mai d'autre expérimentateurs montrèren qu'on pouvait y parvenir tout en consta tant qu'on arrivait à des plantes donnan des tubercules peu nombreux et tro] petits. Cet insuccès ne tenait-il pas ce pendant à une cause secrète, qu'il aurai été porrsible de connaître et d'utiliser? C'est ce que se sont demandé trois bo tanistes français, MM. Sartory, Gratio et Thiébaut, qui ont remarqué que le dé veloppement des tubercules de la pomme de terre ne_ paraît pas tenir seulement ; de^ causes intrinsèques. Et poursuivan leurs recherches dans ce sens, ils ont dé j couvert que la tiiberculisation, chez 1< pomme de terre comme chez les orchidées est provoquée pour la plus grande par par un champignon inférieur ! La conclusion était claire: si la pommj de terre ne se multiplie bien que par se tubercules, c'est que ceux-ci sont le vé hicule d'un organisme qui favorise la tu berculisation. Quand on sème des so lanées, on n'introduit pas dans la terr le principe de la formation des tuber cules, et pour obtenir des tubercules pa le semis, dès les premières années, il fau donc tuberculiscr artificiellement les jeu nés plantes repiquées. En appliquant ce principe, les expé rimentateurs français ont obtenu tout d suite le3 meilleurs résultats. Des plante provenant directement de semis on toutes donné des tubercules de la gros 5cur d'une grosse noix,dont quelques-uns pesant jusqu'à 150 grammes, étaient pro près à la consommation. Ces derniers, re planté-, ont fourni une récolte compa fable eu tous points à celle qù'auraien donné des pommes de terre ordinaires avec cette différence que les plante: étaient beaucoup plus vigoureuses et que Je mer. • que leurs tubercules, elles étaien ibsoli -nent exemptes de toute maladie nalgré la proximité de plantes malades L'hypothèse d'après laquelle c'eslt la •eproduction asexuée de la pomme d< .erre ui est la cause unique de sa dégé îérescence se trouve donc vérifiée, et U >rocéc Sartory-Gratiot-Thiébault four lit le moyen d'y remédier. Dès à présent, a régénérescence du précieux légume esi .ssurée, avec la promesse de pouvoir ob-enir, par des croisements et des sélec-ions, très difficiles à réaliser jusqu'ici, [es variétés à grand rendement ou à qua-ités spéciales au point de vue alimen-aire o.i industriel, et, en outre, réfrac-aires à la maladie . La crise de la pomme de terre sera onc bientôt conjurée. On parlera sans ou te moins de ce succès que d'une babille. Mais les savants auxquels on le evra sont habitués à être payés d'in-ratitude ou de méconnaissance. C'est 'ailleurs ce qui fait leur grandeur. Peleatur. i L'Actualité ! Socialistes et radicaux allemands i ca L0® socialistes sont décidément des jU| compagnons et des associés bien en-JL nuyeux. Ils trouvent toujours 1< 1 mo\ eu de compromettre leurs associés de< e partis bourgeois et de fournil' à ceux qu< e radicaux et socialistes unis appellent les e i réactionnaires », les meilleurs argument* i contre les alliances et les accointances immo-Y raies entre socialistes et radicaux. La pressa radicale allemande vient d'écrire sur ce thème des variations vraiment touchantes et « serait vraiment à faire pleurer si l'on ne de-r vait rire de bon cœur de cet embarras extra-t ordinaire des braves feuilles radicales, i- L'occasion des articles larmoyants des ga-e zattes radicales a été fournie par l'attitude des socialistes à la séance de clôture du s Reichstag. Conformément à une décision du ^ Congrès socialiste, les membres du parti d'extrême-gauche ne se sont plus sauvés avant " le moment solennel où le président portait t un a HochI » à l'Empereur. Us ont voulu '- faire preuve de radicalisme révolutionnaire et ils sont restés à leur place; seulement ils e ne se sont pas levés lorsque M. Kaeanpf a ^ engagé ses collègues du Reichstag à se livrer à la manifestation habituelle en 1 honneur de l'Empereur. Les fouilles radicales trouvent que, grâce aux socialistes la session du Reich-e stag s'est ainsi terminée sur un « Knallef-s fekt », ce qui veut dire sur une manifesta-e tion à grand bruit révolutionnaire sans i doute. Elle se trompe évidemment, car dans - le grand public on n'éprouve certainement aucune sympathie pour dos agissements pa~ l reils et le <t Berliner Tageblatt », le moni-teur du bloc radioal socialiste, doit avouer lui-même que les socialistes ont commis plutôt une inconvenance. D'après ce journal, les amis de M. Liébknecht ont tout au plus documenté leur manque d'éducation et de . savoir vivre. Ce journal s'amuse d'ailleurs 3 h fawe aux compagnons rouges un petit cours de politesse parlementaire à l'usage des , révolutionnaires. « Quand une majorité de J personnes, dit-il, trouve convenable de porter dans un moment solennel un Hoch! à - une personnalité distinguée, il est du devoir î de toute personne bien élevée de ne pas bles-» ser les sentiments de cette majorité en res-3 +<ant assis. Personne ne demandera d'ailleurs s à ceux qui n'éprouvent pas les mêmes sentiments pour la personnalité que l'on veut honorer, de se joindre autrement à cette manifestation et de porter également un r Hocli 1 Et ce qui se fait dans la vie ordinaire s doit se faire bien plus encore au parlement ,- et surtout lorsqu'il s'agit de l'expression de •_ sentiments de loyalisme à l'égard de l'Enipe-ô reur. Personne ne demandera aux socialistes de se joindre à ces manifestations, mais on peut leur demander de respecter les conve-~ nances en oes circonstances. » t Cette petite leçon a peu de chance d'être s écoutée et suivie par les socialistes qui agi- - ront comme ils le jugeront convenable à leur - point de vue. Ce qui a contrarié surtout la r presse radicale, c'est que l'attitude des socialistes a fait paraître clairement aux yeux des moins prévenus que le parti rouge n'est pas d'avis de renoncer à son caractère de 1 parti révolutionnaire et républicain, et que, ■ par conséquent, ceux qui s allient aux sooio-5 listes se font leurs complices en cette ma-) tière. Aucun raisonnement au monde ne peut démontrer le contraire de cette affirmation. . Soutenir les socialistes dans leurs campagnes politiques et au besoin les associer au pou-' voir quand l'occasion s'en présente, c'est ; préparer la révolution. Les événements de 5 Portugal l'ont montré clairement et encore t aujourd'hui la honte pèse sur les ministres - du roi Manuel, qui ont été les premiers à se _ rallier à la république I s Cette logique des manifestations socialistes k le^ simple électeur l'éprouve et il dégage gé-, néralement la moralité de ces manifestations avec une très grande netteté. C'est cela que les radicaux redoutent. Us ont peur que leurs e électeurs chez lesquels^ il y a encore des sentiments loyalistes puissent s'apercevoir du |- danger qu il y a finalement de s'allier ainsi g aux socialistes et renvoient les députés radi-s oaux, malgré leurs belles phrases et leurs , déclamations démagogiques à leurs chères études. Les manifestations brutales des so-~ cialistes faisant ressortir clairement le carac-t tère révolutionnaire du parti incommodent 3 donc avant tout les radicaux qui ne peuvent . plus vivre dans l'équivoque et pêcher en eau t trouble en trompant leurs électeurs sur le véritable caractère de leurs alliés. Du côté des partis bourgeois, on tirera éga-lement les conclusions qu'il faudra et les ra-k dicaux aux prochaines élections se verront - sans doute traités comme les socialistes eux-; mêmes, c'ost-à-dire que radicaux et socialis-l, tes seront mis à l'index des partis bourgeois - et qu'au second tour de scrutin, aucun des . deux pairtis ne pourra compter sur l'appui des électeurs bourgeois. On ne peut donc que se féliciter de voir ainsi la situation très net-i tement définie et de voir qu'enfin on ne j veut pas plus des complices des révolutionnaires que de ceux-ci eux-mêmes. J. Joerg. : La guerre mexicaine LES TRAVAUX DES MEDIATEURS 3 On piétine sur place ISiagara Falls, 22 mai. — Les délégués me-r plcf'"s î16 8°®t pas en état de faire connaître t 1 attitude qu'ils prendront en face de la délé-gation que les rebelles songent, dit-on, à envoyer a Niagara Falls. Ils n'ont reçu, disent-ils, actuellement aucune notification offi- - cielle que les rebelles enverront des délé-3 gués. Us ignorent donc en quelle qualité ces 5 délégués pourraient intervenir et se trou- - vent, par suite, dans l'impossibilité d'émet-_ ire un0 opinion. Les membres de la délégation mexicaine considèrent que cette ques- ' tion relève de l'appréciation des médiateurs qu ils auront a examiner la décision des mé- - diateurs qua-nd ceux-ci l'auront prise et - qu'en outre, ils ne prendront pour leur comp-t te, aucune décision sans consulter leur gouvernement.J Niagara Falls, 22 mai. — La journée s'est passée en conversations particulières entre ; les médiateurs, sans que ni Américains ni ; Mexicains se rencontrassent. Bien qu'il n'en i ait rien été dit, l'objet des conversations a été _ évidemment l'examen do la conduite à tenir dans le cas où les rebelles prendraient part à la conférence. L'attitude au Mexique est nettement définie dans la déclaration de ses médiateurs. Si M. Vasconcellos vient à Niagara Falls dans les conditions qui ont été indiquées, c'est-à-dire pour tâter le terrain,1 sans faire espérer aux médiateurs _ aucune concession, ceux-ci le recevront, mais ils ne lui reconnaîtront aucun droit de prendre part à la conférence et ils s'en tiendront avec lui à de simples conversations. Us n'inviteront pas le général Carra n/,a à prendre part à ces entretiens avant qu'il n'en fasse la demande expresse. Les Américains verraient probablement avec satisfaction les rebelles prendre part à la conférence et il semble que, de Washington, on agisse sur eux pour les déterminer à y prendre part, mais la continuation des hostilités pourrait _ rendre cette participation ! malaisée, mais il est difficile do croire que même s'il consentait à le tenter, le général C'arrauza pût réussir à arrêter les hostilités. Ses bandes, en effet, agissent hors son contrôle. Notes Politiques Pourquoi si calmes ? C'est entendu: jamais, de mémoire d'élec teur belge, une journée électorale ne s'es préparée dans im calme aussi absolu. N'était le brio édifiant avec lequel les se , cialistes toujours si « assagis » vont bout culer dans leurs parlottes les libéraux qu 11 y a deux ans, couraient derrière le dn peau rouge en chantant 1' o Internationale i nul ne se douterait que nous nous trouvor on pleine campagne électorale et que noi: avons à renouveler ce jour même la moitié d la représentation de notre peuple souverair A quoi rime ce calme parfait? J'entends parler dans le monde ant ministériel d'indifférence, do veulerie, qu sais-je encore? U serait trop simple, trop sage et tro sincère de dire ce qui est, ce que tout 1 inonde sent, ce que cliacun sait et ce que, pa ailleurs, la presse étrangère de toutes le nuances se charge d'apprendre à ceu: d'entre nous que les préventions ou les pre jugés empêchent de voir clair et de juge sainement. Indifférents, veules, domestiqués, nou autres, les Belges? Quelle plaisanterie! Qu donc, dans l'histoire même des dernier cent ans, nous a trouvé cette pâte-là o-nous en a jamais pétris P Je nous sais 1. réputation bien établie de frondeurs qui e: prennent à leur aise avec n'importe quel! autorité ne pouvant leur plaire qu'à moitié Je vois autour de moi la liberté la plus in finiment illimitée de la critique et môm de la diatribe, par le journal , par la ca ricature, par la revue, par le cinéma et 1 reste. Et je me demande, tous ces moyen demeurant en vogue et à la disposition d nos libérateurs, quels soporifiques nous au raient envahis ou quelles anesthésies nou auraient frappés soudain jusqu'à nous fair perdre notre ressort et notre vivacité tra ditionnels ? Au reste il n'y a plus même à tirer ar gument de la R. P. et du frein qu'elle me à la combativité politique, puisque l'assau formidable du cartel, on 1912, a prouvé qui les catholiques ont pu encore augmenter d< 12 sièges leur majorité! Evidemment, libéraux et socialistes pour raient commencer par nous en reprendre un partie, si personne, hélas, consentait a moins à écouter leur musique... Mais voilà ; personne au contraire en de hors des musiciens eux-mêmes, n'en veut en oore entendre à n'impoite quel prix. Alors, quoi P Indifférence P Veulerie Aveuglement ? Non ; mais précisément et parfaitemen tout le contraire. Quand un pays animé de vitalité po lit-ique — et nous sommes au premier che un de ces pays-là — regarde venir l'échéam ce électorale sans s'émouvoir, dans le calm-et la tranquillité, c'est d'abord qu'il n'en tend rien changer dans la marche gouver nomentale et c'est surtout qu'il sait qu rien n'y sera changé effectivement. Les élections d'aujourd'hui sont une for maJité; elles ne sont pas un événement; e le pays ne veut pas qu'elles le soient. Et vraiment, à moins que tous les Belge en masse ne soient atteints de la démène-do quelques politiciens échevelés, commen donc pourrait-on ooncevoir qu'il en soit autre ment ? Sur le péril socialiste, nous avons eu 11 fortune d'ontenclire ce qu'il y avait à diri de la bouche môme de ceux qui, après ei avoir été complices, ont- crié leurs remordi et leurs déceptions au lendemain du ! juin 1912. Depuis lors, nous avons surpris ces fau: repent:s donnant dans les mêmes oompromis sions, renouvelant les mêmes fautes et noui menaçant dés mêmes périls, les Buyl restan-acoquinés avec les révolutionnaires, les Hy mans et les Masson n'osant renier les Buyl Ainsi après la leçon retentissante, après U manifestation vraiment nationale d'u 2 juii 1912, les libéraux ont voulu prouver à nou veau qu'ils demeurent incorrigibles par leur attitudes dans lo débat révisionniste , dan celui provoqué par la grève générale, dan l'obstruction à la loi scolaire à la Chambre e enfin, last not least, dans le piteux spec tacle fourni on dernier lieu par la gauch libérale du Sénat, en représentation à 1 suite du citoyen Lekeu! Bref, tout ce qui a provoqué le formidable balayage de 1912, s'est aggravé, accentué. Le pays n'a voulu ni du socialisme ni di cartel. U en veut moins que jamais; moi il voit à toute évidence que le parti libé ral n'a que cela à lui offrir. Et l'on s'étonne que les Belge6 regimbent qu'ils ne veullent entendre de rien de sem blable, qu'ils voient aussi clairement que le organes les plus considérables de la press ctrangère de tous les pays, de quel côté s trouvent chez nous la modération, l'esprit d' justice et d'autorité, le souci du progrè social, le sens gouvernemental et même sim plement le sens commun? Je veux bien que le calme qui a prélud à cette journée est sans précédent conniu Je veux bien qu'il ne laisse de doute à per sonne sur le résultat du scrutin qui se pré pare. Mais au lieu d'y trouver un indic d'indifférence j'y vois la manifestation fer mernent résolue de l'intelligence et du pa triotisme du pays. Après les nouvelles fautes des gauche cette journée sera le complément simple e logique de celle du 2 juin 1912. Un passant. A cette époque de l'année le nombre de no: abonnés se reniant en villégiature, est consi derable. Pour faciliter la prompte exécutior des mutations, nous prions instamment no: abonnes do vouloir bien nous rappeler leui ancienne adresse en nous communiquant lew nouvelle adresse. CONGO —)o(— M. le gouverneur général F. Fuchs. Le gouverneur général du Congo, M. Fé lix Fuchs, dont l'état de santé est excellent se prépare à partir pour Stanleyviille, où i pré.sidera'le Conseil général de la colonie, qu sera composé des vice-gouverâeurs généra u> Wangennée et Malfeyt. des commissaires généraux Moulaert, Deuster et Bertrand, ains: que des commissaires,des vingt-deux district* de la colonie. Le gouverneur général rentrera en Europe dans les premiers mois de l'année prochaine et mettra son congé à profit pour entreprendre, vera le mois de mai, un voyage d'études dans lea Indes néerlandaises. Échos V—«*= U — ' LA VILLE Programme de la journée : 1 FETES ET CONFERENCES Fanfare royale «De Broederbanda. — A T 11. l ' soir, à la Bourse, iête artistique. s Tioyal Sport hippique d'Anvers, — A 2 heux s et demie de l'aprcs-xnidi, dans les domaines i e SchooUnliof, Gymkhana liippiqne, organisé p-.. le Royal Si>ort hippique d'Anvers. Collège St-Jean Berchmans. — A 7 heures-demie dm soir, exécution du drame de M. Vc " schaeve : ( Philips van Artevelde e Union Wallonne de Berchem. — Excursion Wilryck Réunion à 3 heures et demie au Oa 0 des Trois Coins, et à 4 heures au < Dikl;o M Ce >. Campagne aVoshoI.» — A4 heures de l'apr( 0 midi, à la campagne «Voshol.» a Brasschaet, fê r champôtre. s La Femme Contemporaine. — A 11 heiurcs c c maUm, dans la Salle des fôtes de la Ville, coM rencc par Jirae Lievevrouw-Coopnian : «Sproo " jes met Heiksen en Princesseei «. r COURS s Otterolub d'Anvers. — A 11 heures du mati; - sur le terre plein du Royal Yacht Club û'Anvex 1 caïusorle pour sea-scouts, par M Pol Dermu 5 capitaine au long cours : «Le comipas île rouU i ses erreurs (variation et déviation); ailanaaiii , compensateurs.» Sooietô d'Horticulture et d'Agriculture aVa 1 Mons.» — A 10 heures et demie du matin, coui } d'arboriculture fruitière, par M. II Ickx : «A Jardin. Formation de la couronne des arbres c verger. Taille et élagage ultérieurs.» Berlitz School, 8. MUx — Langues vivantes. > EXPOSITIONS La Femme contemporaine. — En la salle , fêtes de la Ville, place ~de Me1r, de 9 à 6 heure exposition. 5 Salle Forot. — De 10 à 3 heures, exposition d'coi 3 vres du professeur Hed-nrich Hermanns, de Diisse _ dorf (ouverte Jusqu'au 1er Juin). j Les résultats des élections Les résultats des élections seront affiche au Cercle Catholique, Longue rue de l'Hc _ pital, à partir de 6 heures. b . t La brèche de l'Avenue Van Ryswyck > I/a brèche de l'Avenue Van Ryswyck es î ouf in chose faite. C'est une nom elle qui ri jouira particulièrement les gardes civique . qui doivent se rendre aujourcl'hui à la plain s de Wilryck et qui pourront l'utiliser, le pa sage étant autorisé. Pour"éviter les mécoanj: 1 les, ajoutons qu'il n'est pas encore possibl d'y passer à cheval. Le temps 3 Pleurs et sourires, tel fut le temps hie: ' U se fâcha même, l'après-midi, vers deu heurs. Pas longtemps, mais assez pour lai ' cer on une fuite échevolée les gens qui déan bulaient tout à leur aise dans la ville. Ce fu - uno averse subi tet inattendue, chassée p? p un vent violent qui ne souffla qu'un instan mais en tornade, et bouscula non seulemer les promeneurs, mais renversa tables et clia ' ses aux terrasses des cafés de la place t Moir. U y eut de la casse. — Pleura. — Aprî " ce coup de force, le temps se remit au beai î pour autant, o'est-à-dire que si la journé fut quelque peu mouillée, elle fut moir . chaude. — Sourires. Ah ! le joli mois de mai ! . Le jubilé du Collège Saint-Jea Berchmans 'J Les fêtes par lesquelles le Collège Sain-" Jean Berchmans a commémoré le vingt-cir quième anniversaire de sa fondation se cent i n lieront ce soir par la représentation _ d v « Philips Van Artevelde », dirame historiqu t de M. l'abbé Verschaeve. . Sous la direction de M. l'abbé Van de ) Driesch, les quelque soixante-dix amateui ' qui interpréteront la pièce, ont si bien étudi leurs rôles respectifs, qu'ils peuvent compte : sur un franc succès. ! Le nouveau pensionnaire du jardix zoologique Les collections de notre grand parc d'oc l climatation viennent de s'enrichir d'un i pièce capitale: un rhinocéros bicorne d'Afr . que. Il a été logé dans le temple égyptier , en face de son congénère, le rhinocéros un: ' corne de l'Inde. * Tout comme celui-ci, le rhinocéros africai 3 est devenu rare, à cause de la chasse que lu ^ fait l'Européen, et l'on peut prévoir le me - mont ou ces grands animaux seront passés i l'état de souvenir. Ce sont là des considéra l tiens qui augmentent la valeur et l'intérê qui s'attachent au bel exemplaire dont notr Société de Zoologie vient de doter ses co! leotions. Voilà qui fera plaisir aux nombreux vis: 1 tours de notre « Zoo ». Les restes du comte Frédéric de Mi rode Nous avons déjà dit hie<r que c'est lo 1 jui 3 prochain, à 11 heures, qu'aura lieu la trane 3 lation du mausolée et do la dépouille moa ? telle du comte au cimetière de Berchem. ^ Les sociétés et les particuliers qui désiren 5 prendre part à cette solennité sont prie J d'envoyer leur adhésion, avant le 28 mai cou - rant, à M. l'avocat^ Duvstera, représentai 181, Grande-Chaussée, Berchem, Anvers. i Nous publierons ultérieurement les me . sures qui seront prises par le Comité de Me rode. > Pour la nouvelle loi scolaire lie Comité directeur de l'Association cathc - lique et constitutionnelle de l'arrondissemcii d'Anvers, dans sa séance du 22 mai, a vot 3 l'ordre du jour suivant: J a L'Association catholique et constitution nelle de l'arrondissement d'Anvers, s'unû sant aux sentiments de la ma jorité des Oham bres législatives, adresse l'hommage de s vive reconnaissance au chef du Cabinet, pou lo vote do la loi scolaire et tout particulière ; ment à M. Poullet, ministre des Sciences e . des Arts, pour la vaillance et la maîtris i qu'il a déployées afin de faire prévaloir cott i réforme de justice et de liberté, 'conform aux vœux si souvent exprimés par la grand majorité des pères de famille. » Les concerts de carillon Les concerts au oarillon communal von reprendre cette année le 4 juin prochain pour le plus granel plaisir des mélomanes C'est M. Brees qui en fera l'inauguration Les concerts seront donnés par les réputé carillonneura MM. Denyn et Brees, les 11 • 15, 18, 22 et 25 juin. D'autres concerts son prévus pour les mois de juillet, août ot sep 1 tembre, concerts auxquels prêteront leu con<x>urs MM. Steenackers de Borgerhout Nauwelaerts de Lierre, Rolliera de Saint-Ni colas. Van den Plas de Louvain et Redout ele Mons. Nous publierons le programme de chaqu concert intérieurement. Une jolie brochure a été éditée où nos lec tours trouveront le programme détaillé de auditions annoncées, ainsi quo la biographi et les portraits des deux maîtres oarillon Lettres de Bruiellei La clôture de la session. — Les élections d 24 mai. — Il y a 30 ans! Bruxelles, le 23 mai. Le Sénatj enfin, a terminé, hier soir, ur session qui paraissait interminable. Les éta tions ont lieu au moment où cos lignes para -n tront et la loi scolairo non seulement es votée, mais voici qu'elle so trouve sanctioi née et promulguée !... ,,p Or, toute la tactique anticléricale a va consisté sn ceci : prolonger la discussion à et manière teille que le projot ne pût ê.bre sai r- ctionné par le souverain, avant les élections Mais alors, direz-vous, comment ces Me: à sieurs avaient-ils abanelonné la bataille di 16 jours avant la fin de la session ? Us étaier g. à bout de souffle, direz-vous. te Vous n'y otes pas. La gauche avait l'assi rance absolue que... le Roi se refuserait e: u sanctionner la loi au moins avant les éle< S- tions. Le aPeup^e», qui a les confidences c la Cour, l'assurait encore, l'autre semaine. Et voyez la gageure! Le Roi ne s'est p;" soucié des histoires électorales. 11 a sigm 1 sans souci des foudres libérales et socialiste: &i' une loi votée par la grande majorité de 1 \[ Chambre et du Sénat! Que dis-jo! par l'un; ; n imité ■ de e>es deux assemblées, puisqu< £ n'osant voter contre elles, les gauches de deux chambres s'étaient retirées au momei ^ lu vote! u Et, ainsi tout lo bluff électoral a été vaii e tous les discours qui avaient transformé 1 Sénat en salle de meeting, au grand regre de nombreux sénateurs libéraux, superflue Aussi fallait-il entendre, vendredi soir, ne s Pères, conscrits libéraux ronchonner et dire — Vraiment! c'était bien la peino de nou obliger à venir ainsi tous les jours à Bruxelle il pendant six semaines! On ne nous y reprei dra plus ! C'est lo mot do la fin de cette comédie qi n'a trompé personne. Il s'en faudra de lonj temps, en effet, avant que la gauche libéra' s ne consente encore à suivre la turbulent jeunessê socialiste dans pareilles excentricité parlementaires ! On a quelque peu parlé-des élections ce derniers jours à Bruxelles. Oh ! guère dai t les journaux, mais dans quelques milieu politiques seulement. ,iS Et l'on a supputé les résultats. Un fait es e acquis; no3 adversaires eux-mêmes se_ son attachés à le mettre en lumière : la majorit catholique ne sera pas entamée, peut-êtr e même sortira-t-elle grandie de cette électioi De Huy-Waremme, sont arrivées à Bruxé les les meilleures nouvelles. Les deux cathe)l ques seront réélus. Sera-ce M. Giroul qi restera .knocked-out ou M. Wouters? Pei \ sonne ne pourrait le dire. Pas plus d'ailleui x qu'il ne serait possible de prévoir si M. Gr< i- vis sera réélu au détriment de M. Bi auquar i- ou de Boël ; mais, dans les milieux libéraux t on émettait de vives craintes pour le sort d r richissime propriétaire des usines Boël. '■>, On n'y est pas moins inquiet pour M. Joui t nez le troisième candidat libéral de Liég-i- qui pourrait bien «écopera au profit d'u e candidat socialiste. s Nos amis sont pleins el'espoîr à Vervier; où il ne fauelrait pas un bien grand déplaci e ment de voix pour renvoyer à ses dossiers ! s troisième candidat socialiste. Qu'adviendra-t-il à Tongres-Maeseyck ot H assoit ? Pour ce dernier arrondissement, nos am n sont tout à fait rassurés. M. Peten, jusqu' la dernière minute, refusait de se présente] Décidé à agir ainsi depuis deux ans, il n' ^ plus tenté une seule démarche, et puis cli; !" cun sait — c'est laN condition essentielle d L_ son acceptation — qu'en cas de succès e Peten se retirerait; décidé à laisser la plac e au de>cteur Saroléa, auquel — comme dar une course cycliste — il entend simplemen D servir de.leader. s, M. Neven, par contre, a travaillé, d'arn e che-pied, chaque jour depuis deux ans. Se r parrains ont été, eux libéraux ! — affirman aux paysans, — ejiie la loi scolaire imposan l'obligation était l'œuvre du gouvernemen l clérical qui allait ainsi les priver du trava de leurs enfants! Eh ! oui ! ce fut toute la propagande d _ gauche. Dans le Tournaisis« on a recommenc e les histoires de 1908: le Congo minotaure qu _ va non seulement coûter des milliards a , pays mais bientôt lui prendra, ses enfant _ pour aller oexmbatïïre les nègres révoltés !. Toutes ces histoires ne prcnelront pas plu i qu'il y a six ans, m'a déclaré un de nos ami i du Tournaisis. Les gens de notre pays ne son . pas si bêtes que l'on veut bien lo croire ii gauche. _ Que je vous dise enfin qu'à Gand, la list t dissidente socialiste pourrait bien mettre e b difficulté le deuxième siège socialiste — c - qu'éventuellement ce ne pourrait être qu'a profit de la liste catholique qui avait, en 191S - un énorme excédent. Ainsi, de quoique côté qu'on se tourne 1 situation paraît excellente et, comme il y _ deux ans, la journée électorale sera bonn pour le pays et la tranquillité publique! * * * ■y Et le 10 juin prochain, dans ejuelque quinz _ jours, le gouvernement catholique fêtera 1 XXXnie anniversaire de son avènement a-pouvoir ! t Trente ans! Nous étions jeunes alors! Etr. s jeune garde à cette époque constituait u: _ travail énorme. Il fallait pendant des mois e fj des mois, avant les élections, compulser le listes électorales ; aller à domicile visiter tou _ les électeurs censitaires; leur présenter che - eux les candidats... Les électeurs étaient un peu moins nom breux qu'aujourel'hui, aussi était-il possibl de les connaître à peu près tous. Ce que l'o: travaillait, à Bruxelles, pendant les six moi - qui précédèrent le 10 juin, fut chose tout \ fait invraisemblable. Nos candidats étaien e infatigaMes. A leur tête marchait, étant par tout, à Bruxelles et dans la banlieue, notr " sympathique et regretté comte Henri de Mé " rode. Combien de nuits ne passâmes-nous pas 1 avec lui, avec Jules de Borghravo. avec Fran 1 Silvercruys, aujourd'hui conseiller à la Cou 7 de cassation, à faire des circulaires, à écrir a des adresses, à coller eles bandes ; tous, jeune ^ et vieux, aelolescents et hommes mûrs, tra ~ vaiîlllant avec une frénésie^ une ardeur, un 3 vaillance que nos adversaires ne soupçon naient guère, mais qui fit notre victoire. Et, le soir do l'élection ! Quelle joie dan Bruxelles, où la \ eille, encore, se proclame catholique vous eût fait lyncher ! Par bande t de dix, vingt, jeunes gardes de elix-huit ans on s'en alla par les rues criant avive la calot te» tout simplement, et l'on fut acclamé pa la foule. Les bluets avaient disDaru, on avait arbor les coquelicots, et, Granà'Place. perché sur 1: toiture d'une voiture de place/<réolamé par 1: foule enthousiaste, grand'place au cœur di Bruxelles libéral, Franz Silveroruys pronon çait une harangue enflammée! Quand on met en présence de ces' enthou siasmes, l'indifférence absolue de ces élec tions ternes et morhës d'aujourd'hui, il fau se dire que nos adversaires, n'ayant pas com me stimulant les griefs que nous possédion alors, sont évidemment sans espérance aucu ne; ils savent bien que. malgré toutes leur a histoires, le pays est, dans sa grande majo - rité, favorable au parti qui lui a donné trent< ans de tranaidllité ot de prospérité. No va-t-on rien faire pour feter cet anni-versaire, unique dans les annales politique* j du monde ? On y songera, espérons-le. Parmi ceux qui furent à la lutte il y trente ans, qui organisèrent la victoire, il est encore de nom-u breux survivants tel Honoré Dewinde, l'infatigable secrétairo de notre Association conservatrice qui dirigeait, avec son inlassabli activité le travail électoral de notre Association conservatrice et est encore à la ifcche aujourd'hui. Ils seront nombreux ceux quj e iront acclamer ce vaillant ,si on veut céJélrer ce peu banal anniversaire. " Le chœur olympique e suédois à Anvers i- ! La phalange olympique suédoise, compre->- nant ceint membres, dirigée par 31. A. Hult-x quist, ingénieur do la \ille de Stockholm, t viendra donner un concert au Jardin Zoolo-gique, dimanche, 14 juin, à 8 heures du soir, i- Un Comité s'est formé à Anvers pour don-e ner à cette manifestation catholique tout s l'éclat désirable. e Ce Comité, sous la. présidence d'honneui do M. ele Klercker, ministre de Suède à Bru-s x ell es. est composé do MM. Harald Pétri, consul do Suèdo à Anvers ; Alfied Oster-; rieth, président de la Société Royale do Zoo-a logie; W. von Mallinckrodt; Charles Ciioops, _ président du Comité provisoire pour- la sep > tième Olympiade à Anvers en 1920 ; Robert s Osterrieth, président du Royal Yacht dut l de Belgique; Emile Wambaeh, directeur du Conservatoire royal d'Anvere ; W. Grote, t vice-président des Nouveaux Concerts ; J. g von Ge>sen. président du Deutsche Licderta^ t felj Michel L'hoost, président de « Arti Vo-j câlin; Albert Grisai, secrétaire du Royal s Yacht Club ; Ludo Van den Abeele, E. Hen-. rion, F. Hagaerts, Jacques Wappeirs, Jos. s" Van Cekt, Caspar B. Bbrjeson, pasteur suédois à Anvers, et le baron J. W. Bennet. Lo programme de cette solemiité sera fixé l~ tdtérieurement. Disons cependant que la pha-. lange exécutera dos chœurs grecs, des moi-coaux de concert pour sept harpes, de la déclamation, etc. e A l'issue du concert à Anvers^ auquel a 6 promis d'assister' Son Exc. Monsieur le mi-s nistre de Suède cb Mme ele IClercker, la c olonie suédoise d'Anvers invitera le Comité s provisoire de la septième Olympiade et leurs s compatriotes-chanteurs à un punch d'hon-neur- à la tearasse du Paon Royal. ! BRUXELLES -)o(- Le baptême du prince Napolcon-Louis. 7 Sont arrivées à Bruxelles vendredi soLry 1 les personnalités suivantes, oui viennent as sister au baptême du prince Napoléon-Louis. s 1e prince Louis Bonaparte, qui voyage sous le nom de comte de Montcalieri ; Son Altesse t Impériale ot Royale la Duchesse d'Aoste; Il > duchesse do Mouchy ; le prince et la prin-J cesse Mu.rat ; lo priuce de Lucinge ; le comte Fexssati et le baron ele Biimont. D'autres personnalités sont encore atten-î, dues. n Le baptême aura lieu aujourd'hui après-midi et sera suivi d'un grand dîner offerl >, on leur honneur par le prince et la princesse i- Napoléon en leur hôtel de l'Avenue Lo'ui e Nos hôtes. à Le duo et la duchesse de Portlaud unit ar». rivés à Bruxelles et ont été reçus par n-.' s Souverains. à Le duo et la. duchesse de Portlaud sont •. descendus à l'Hôtel de Belle-Vue et de Flan-a elre. e Un don de M. de Broqueviile. M. le baron de B roque ville vient d'en* e voyer à la Ligue Catholique Belge des s Classes moyennes un don de 10,000 franca l pour leur local central d'œuvres et sécréta/-riat, ainsi qu'une lettre des plus cncoura-_ geantes où il promet d'une manière formelle s le vote imminent de lois sociales en faveur t des classes moyennes. | Une intéressante initiative. -] La Société bolge de pédoteîchnïe a provo* que la création d'une Commission spécial* p pour l'étude d'une question nouvelle: l'insti tution d'un office intercommunal pour le pla ■- cernent des apprentis. j Toutes les communes de l'agglomération se sont montrées sympathiques à l'idée. Elles so_ sc>nt fait représnter au sein de cette Ccm-^ mission par des échevins, des conseillers communaux. des chefs de service. Il résulte c!«* 9. discussions qui ont eu lieu que cet office ne ; se substituera en aucun cas aux groupement* x professionnels existants. Sa principale tâche sera de s'occuper de la documentation nécos-e saire pour que le placement puisse se faire 1 rationnellement. * L'ordre du jour suivant a été adopté à 1 l'unanimité: ' « Les représentants de la ville de Bruxelles et des faubourgs de l'agglomération estiment 1 qu'en vue de faciliter le choix d'une prof es-. 1 sion et de favorisent une bonne répartition de* 5 forces du travail, il est nécessan-e d'étudier les conditions dans lesquelles il y aurait lieu de créer un office intercommunal de place-5 ment professionnel ; - » Décident que la rédaction d'un avant-i projet d'organisation sera confiée à une sous- comimission au sein de laquelle chacune des î administrations publiques intéressées et la i Société belge de pédotechnie seront représen-t tées par un délégué effectif et un délégué 5 suppléant. s » Cette sous-commission pourra s'adjoint s dre les personnalités dont le concours lui paraîtra utile. » ? A la Commission de réforme de i l'enseignement moyen s Dans sa dernière séance, la commission de ï réforme de l'enseignement moyen a voté par t 22 voix contre 3 et 6 abstentions le principe - très important de l'équivalence de la section 3 latine et do la section gréco-latine. Elle a décidé en outre, par 24 voix contr< o et 2 abstentions, que le nombre ele langues , étudiées obligatoirement dans les humanités ï anciennes, avant la rhétorique supérieure, ne r pourra dépasser quatre. ? Enfin, en ce qui concerne la part qu'il 5 convient de faire à la langue maternelle dans - l'enseignement des diverses branches du pro-? gramme et île choix de la deuxième langue - moderne, la commission a résolu de s'en tenir à l'application des lois ot règlements actuel- = lement en vigueur. r Prochainement olle abordera la question d4 s l'organisation des humanités modernes. - Pour les pêcheurs à la ligne. La Députation permanente du Conseil pro vincial du Brabant vient d'ordonner^ le cu-? rage de la' Molenbeek sur lo territoire des s communes de Steenhuffel et de WolvertTiem, i et dos deux Molenbeek sur le territoire des i communes do Londerzeol ot do Maleren. Le curage do ces affluents du Rupel et de l'Escaut aura lieu du lundi 15 juin au samedi - 25 juillet prochains. Les administration^ communales dos localités précitées sont invitées à prendre, de concert avec le service forestier, des mesures propres à la cxmservation du poisson dans les rivières soumises au curage. Aux termes do l'arrêté royal du 7 juillet 1899, la pêche sera interdite dans ces couii d'eau, dont le niveau sera momentanément abaissé.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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