La Métropole

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s.n. 1914, 26 Mai. La Métropole. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9n19k/
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LA MÉTROPOLE ' |A F-t 3 1V1VE1MBIVT8 c» « • J 'S" Sli malt ,*••••••♦•••• g- J a# Année ^'rols mola • • • • . «r • ^ ^ ^ _ On t'abonna 4 tous les bureaux de poste et aux facteurs. h |SlO 145 ETRANGER, le port en sus: - -y=t poui la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux j£a.ït10JJt bureau* da poste, plutôt qu'au îournal même. le nijeiio Journal quotidien du matin le numéro JÏ) Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 d® 10 à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléohone 617 ! Pages CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces fi.nanc.id. » I 00 Faits divers fin id. • 2 00 Réclames la ligne, » 8 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix â. convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* M a ««rit vers, «'adresser à T'AGENCE HAVAS : mctrui & BRUXELLES : 8. place des Martyrs. , à PARIS : 8. place de la Bourse. 26 ÎTIâl 1914 à LONDRES : ii3. Cheauside E. C. Le tyran Aguirre U Il y a du fer, du fou et du sang ^'origine de toutes les civilisations. Gra y; Ses par leur énergie, effrayants p Vurs crimes, furent presque tous les cc ouérants du Nouveau-Mon de. La douce 2e Christophe Colomb forme une excc t oi presque miraculeuse dans l'histoi Ides explorations américaines. Elle cc tu-aste avec la férocité des Almagro et c Pizarre. Parmi les aventuriers qui p vent part sous ces derniers aux premièi guerres civiles du Pérou, se ^ détacl grandiose entre tous dans la scélérates Lope de Aguirre, qui se dénommait 1 pjême Aguirre le Traître, et que les i pnlations terrifiées par ses exploits de Je souvenir aujourd'hui perdure enco: pnt appelé le Tyran Aguirre. Originaire de Guipuzooa, il avait p; |»c sa jeunesse à dompter des chevaux Andalousie. Son génie inquiet le pous vor<i l'Amérique et il débarqua au Pér jii 1544. Capitaine à la solde de Gonza yizarfe, il le trahit en 1549. Quelques a liées plus tard on le trouve parmi compagnons de Pedro Urzua qui s'en i fait explorer les rives de l'Amazone à recherche de l'or. La fille de Lope, u >nîant de onze ans, l'accompagnait da ùe> voyage qui devait être désastreux tragique. En effet l'esprit de révolte, tisé par Aguirre lui-même, agitait conquistadores. Urzua fut assassiné, Fernando de Guzman proclamé géné et prince du Pérou. Les tendances ' paratistes de l'Amérique du Sud vis-à-de la mère-patrie sont presque contem raines de sa découverte et de sa colon i tion, car plusieurs tentatives analogue* produisirent vers la même époque en vers points du nouveau continent. Agu re no tarda pas à massacrer Guzm Puis, sacrifiant tour à tour les plus ûorab^js de ses compagnons, il se troi le chef incontesté de deux cent brigai |i la tête desquels, après avoir descen i'Amazone puis remonté par mer v< le Nord, il débarqua au Vénézuéla qu I terrorisa par ses déprédations. Sa bannière de taffetas noir port; 'deux 'pées rouges on croix. Ne recc naissant ni Dieu ni maître, il écrivit jroi d'Espagne Philippe II une let1 i'insol ntes bravades. Un jour toutef< il eut fantaisie de se confesser, mais îonfession fut de telle sorte que le prêt épouvanté refusa de l'absoudre. En ; ^résailles Aguirre le fit pendre. L'heure de l'expiration vint enfi Cerné par les Groupes royales dans i &oiti du Vénézuéla, abandonné des sier il commença par poignarder sa fille, disant: « Je ne veux point que tu i jurvives pour être appelée la Fille Traître. » I] s'avança ensuite froideme *ers les enrieimc qUi le tuèrent à cor a arquebuse. Lope de Aguirre mourut en 1561. aya atteint la cinquantaine. U était laid visagf, petit de corps, grêle de membr de regard louche, et boiteux d'une jaml Chez un autre monstre historique, I chard III d'Angleterre, une âme tigre coexistait également avec un pl iique disgracié. Suivant une pratique de la justice < pagnole que les républiques filles de l'I pagne ont longtemps conservée, la te a'Aguirre enfermée dans une cage de fc Bes bras, ses jambes, des quartiers de se corps furent exposés aux divers endroi témoins de ses brigandages. Ceux q l'avaient craint vivant tremblèrent déso mais devant son fantôme. « Jusqu'alor dit 1 ' écrivain vénézuélien Aristide Kojas, les campagnards n'avaient pas fi les feux-follets car L'âme en peine insp Tait la compassion plutôt que la terreu fiais du moment où les crimes et la ci fcastroph d'Aguirre devinrent le thèrr obligé de toutes les conversations fam haies, l'homme des champs qui rencoi trait une lumière dans la nuit ne voya Plus en elle une âme paisible et sou frante mais l'esprit d'un criminel < d un monstre. L'âme du Tyran désorma hanta tous les carrefours, semant partoi l'épouvante et la folie. L'âme du Tyra Aguirre, partant des régions de la Noi relie-Ségovie, alla gagnant du terrai dans toutes les directions, pénétrant dai les v.liages de l'est et dans l'immen: pampa, où on l'appelait aussi la boule g feu. « L'âme du Tyran se multipliait. O U voyait apparaître tantôt sur la croi flu clocher, tantôt dans le « corral » d quelque maison détruite, tantôt dans u ravin, tantôt au bord de la rivière. Pa] fois elle allait solitaire, parfois d'autre flammes phosphoriques la suivaient e file ou en groupe. Parfois elle s'ai retait, parfois le vent l'agitait à son ca I pnee . , L'on trouva des gens morts de peur su les routes royales. Une femme qu'on re leva évanouie aux environs de Tocuyo ra conta en revenant à elle qu'elle s'étai trouvée face à face avec l'âme du Tyran Que, comme elle fuyait dans la direc tion d la ville, elle avait senti derrière wle un ' main qui lui tordait le cou. ~5ns campagne de Monay, non loir de Truyill >, deux fanfarrons jurèrent d< poursuivre à cheval et d'atteindre la si nistr • lueur. Mais aifolés par leur cours* 18 a"èrent se jeter dans un ravin oi «ur.8 chevaux se tuèrent. Des deux ca ▼a.iers l'un perdit la raison et l'autre raconta qu'au moment de sa chute et tandis qu'il adressait au Ciel une rapide prière il vit, semblable à une boule de «Q» l'âme du Tyran qui tranquille le contemplait, posée sur la cime d'un •fore au bord du ravin. Emile Chardom8. AVIS A cette époque de l'année le nombre do nos Si m S se ren^nt ef1 villégiature, est consi-SfcS Pour faci!it8'' ,a prompte exécution ihî m.utaî,ons» nous prions instamment no; în?-nn de v0u,0,r bien nous rappeler leur ftr.dS •" "ous c°mmunu»i'ant '"«i p L'jîdualité " La médiation de l'A, B. G. TJiiô dépêche do Niagara Falls au "AiIe nonce quo les délégués américain ont reçu des propositions fermes de & délégués des républiques sud-américaines ei H- vue du règlement du conflit entre les Etats ar Unis et le Mexique. On garde le silence h n- plus complet encore sur ces propositions qu ur ont été examinées dimanche à Washington p_ par le président Wilson et son secrétain ti" d'Ktat M. Bryan. Il paraît d'ailleurs qui l'on veut aller da l'avant et terminer les tra n" vaux de médiation au cours de cette se €.s maine. Dans tous les cas on espère arrive: M- à une décision pour dimanche prochain 'es Quelle sera cette_ décision P II est assez dif le, ficiîe de la prévoir mais pour le moment i ■ie faut reconnaître que les chances d'une so jj' lution pacifique du conflit dont s'occupen Les médiateurs sont plutôt minces. La con " dition essentielle formulée par les Etats-Unis : la démission du président Huérta, n'este, pas à la veille d'être acceptée par le chef di gouvernement mexicain. Et si Wilson esl ls- entêté, Huert-a qui, d'ailleurs, est dans so^i en bon droit, ne l'est pas moin6 et on ne voii sa pas très bien comment les médiateurs pour--)U ronit mettre d'acoord ces deux points de ruef I aoissi opposés et aussi inconciliables. La conduite de Wilson et de Briand à l'égard di n" Mexique et des Mexicains est de nature es à j^llier au président Huer ta bien des sym-il- pathies et quoi que la presse jaune des Etats-la Unis ait pu raconter sur la situation et sui ne les intentions du président du Mexique, il est ns certain que les Américains le trouveront de-c.l vaut eux déciidé à défendre son pays contre . les envahisseurs a-TJiés aux brigandages dv I genre des Villa et Carranza-. 'es Les délégués des républiques sud-américii-et nos ont-ils trouvé une formule autre que celle rai de la démission d'u président Huerta et peut-sé- on s'attendre à voir ce dernier s'entourer vis d'un conseil oomiposé de délégués des rebelles p0_ et de ses propres amis? Personne ne le croira et c'est une idée saugrenue vraiment que celle-là émise par certains journaux améri-' oains. Les rebelles jusqu'à présent n'ont mon-V1" tré de leur côté aucune dis-position à prendre ir~ part aux travaux des médiateurs et éven-m. tuellement à s'associer à un nouveau gouver-io- nement mexicain. Pour eux il ne s'agit que va d'une chose à chasser Huerta. et se mettre [Cjs à sa place. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils se ^ «ont mis au service et à la solde '7es Etats-Unis ou du moins du président Wilson et de ,.j M. Bryan. A cet égard il n'y a , en effet, plut ^ le moindre doute à avoir. Des preuve! surabondantes ont été fournies de la com-Lit plicit' du gouvernement américain et de cer->n- tains sénateurs confidents de Wilson et d< au Brvan dans la révolution de Villa et de Car ranzn. U n'est d'ailleurs nn secret pour per-)is ^ Washington que les chefs révolution . n aires actuels ve peuvent être considérés qu< ia comme les continuateurs de la révolution de re Madero et que c'est pour venger Madero el *e- l'échec de la politique r?es Eta-ts-Unis au Mexique que Wilson veut absolument faire par-n. tir Suerta et le remplacer par le brigand in s Si l'on veut y regarder un peu plus atten-a ' tivement, on se rendra facilement compte de J l'enchaînement des événements. Pour la rér vol.ution de Madero contre le président Por-firio T>iaz des sommes considérables avaient nt été recueillies aux Etats-Unis. On affirme de ps bonne source qu'à El Paso seule une somme de deux millions de dollars avait été réunie ,nt r-'ails ^ ' but de fournir aux insurgés des ar-mes et de faire de la propagande contre le tv-gg ran Diaz. Madero réussit à renverses le prési-» denfc qui pendant de longues années avait exercé la dictature sur le pays mais sous ti- lequel tout au moins, il existait une certaine de tranquillité et un ordre que le pays n'a plus y- connu depuis son départ. Or Madero n'était autre chose qu'un instrument entre les tmins !S_ des hommes des trusts pétrolifères des Etats-Unis soutenus naturellement par le gouver-' nement. L'argent dépensé pour la révolution de Madero était en somme perdu si l'or r> ne parvenait pas à maintenir le présidenl •n Madero au pouvoir. L'arrivée de Huerta cents trariait toutes ces spéculations et c'est sa.rif ii aucun doute pn>ur rattraper un peu de l'ar-r_ sent versé pour la révolution de Madero que g l'on a continué à verser des dollars aux ré-, ' volutionnaires Carranza et Villa et que l'on a ( • engagé Wilson et Bryan à soutenir également . ees révolutionnaires. Le gouvernement des 1_ Etats-Unis s'est mis dans cette affaire à la ", disposition d'une bande de brigands et il a i- mobilisé les troupes et les marins des Ëtat6-■e Unis pour soutenir les intérêts les moins res-pectablés.Complices et protecteurs ce brigands et des . hommes des trusts qui ont versé sans compter l'argent nécessaire à la dévastation du Mexique et au triomphe des révolutionnaires. ■ t \\ îison et Bryan ne céderont pas avant d'a-is voir mis à la tête du pays un président docile ,t aux vœux des trusts qui doivent rentrer dains n leur fonds. L'action des médiateurs ne peut j_ donc avoir qu'un résultat peu satisfaisant. n — J. Joerg. IS • -» - La guerre mexicaine d Les disciples de Villa à Tampico x Londres, 25 mai. — Le «Daily Mails" re-e çoit une déoêche de New-York, disant que n les rebelles de Tampico ont saisi la preypriété d'une compagnie pétrolifère. Il est possible g qu'ils s'emparent également d'autres pro-priétes appartenant à une deuxième compa-gnie.sous prétexte que son propriétaire a aidé les fédéraux. Les rebelles provoquent des protestations japonaises r New-York, 24 mai. — Une empêche de Ma-_ zatlan, annonce que pendant que les rebelles _ tiraient contre les chaloupes fédérales qui j. portaient des pa-ovisions à la ville assiégée des balles sont tombées près d'une chaloupe ap-> partenant à un croiseur japonais. Le commandant du oroiseur a protesté auprès des î rebelles. L- TRAVAIL DES MEDIATEURS , Des propositions do l'A. B. C. ; Niagara Falls, 25 mai — Les délégués . américains ont reçu, liier soir, des proposi-tions des médiateurs, en vue de l'arrange-journée à Washington et ont répondu dans la joirrné à Washington et ont répondu dans la soirée. Ils.espèrent un prompt résultat favorable. De source autorisée on exprime l'espoir que la conférence sera finie dimanche prochain. MM. Cacillo Ocon et les frères Requena, amis de Félix Diaz, sont arrivés. Us nient qu'ils viennent représenter le vénérai Diaz. < Demandes exagérées des Etats-Unis , Niagora-Falls, 25 niai. — On annonce quo i la demande urgente des délégués des Etats- < Unis que la question agraire mexicaine fût i incorporée dans la solution de la situation : générale au Mexique, n'a été acceptée ni par ? les médiateurs sud-américains, ni par les dé- r légués mexicains. Si les Etats-Unis insistent c sur ce sujet, ils provoqueront infailliblement ; la rupture de la médiation. c On fait des efforts sérieux pour modifier s 1 étendue ds négociations en rendant la ques- ï tion élu problème agraire au Mexique moins à pressante. Après une conférence d'une heure r entre les délégués américains et les média- r teurs. M. Lamar, délégué américain, déclara que les négociations marchaient favorable- c .ment, e Échos >—5® Q LA VILLE i Programme de ia journée : [ FETES & CONFERENCES ; La Femme contemporaine. — A 3 liciures, 1 la salle des fêtes do la place de Meir, conférai] ^ par Mme Van Oldenbarnevcldt: «La gymnastJq s respiratoire». i COURS Polyglol-Club. — A 8 hourc-6 trois quarts, syndicat du commerce et de l'Industrie, coutr , Neuves réunion do la section d'espagnol. Berlitz School, 8. Metr - Langues vivantes. [ Les restes de Frédéric de Mérode C'e6t hier matin à 7 -heures, comme noi ; l'avons annoncé, qu'on a procédé en pr ■ senco du bourgmestre de Berchem et du c ■ mité de Mérode, à l'exhumation des rest > de Frédéric de Mérode, dont on avait r trouvé le cercueil en plomb à l'ancien cim - tière attenant à l'église de Berchem. Les restes du héros ont été placés dans ui ' autre bière en plomb entourée d'une envelo] • pe en chêne qui sera transférée avec solei nito au nouveau cimetière le 1er juin pr< chain. Le monument de Mérode On semble quelque peu étonné à Berche d'avoir, &n déplaçant le monument élevé la mémoire de Frédéric de Mérode, retrou\ le cercueil de l'illustre patriote tombé en 18c sous les balles hollandaises. Nous ne con prenons pas cet étonnement. Toutes les oi constances du transport du corps du bér< de Malines à Berchem et do son inhumatic dans le cimetière de cette dernière commun sont parfaitement connues. Lors des fêtes qui ont été célébrées en 19C et de l'érection du monument exécuté par ' sculpteur Josué Dupon à 1a gloire de Fréd« rie de Mjérode, les journaux ont longuemei rappelé toutes le3 particularités les plus pr> cises du drame de 1830 ; des ouvrages non breux, oonsaorés au même sujet, ont été pi Miés. Et i>as une seule fois le moindre doul n'a été émis au srajet de la réalité do l'inhi rnation à Berchem. Le monument de Saint Grudule, à Bruxelles, ne constitue qu'un m< morial, une œuvre commémorative. Il faudrait supposer un simulacre d'ente rement, ou bien encore prétendre que pli tard une exhumation clandestine ait eu liei , suivie d'un transport^ en seci-et à Bruxelle ' Rien ne saurait justifier pareilles éventu< lités, et rien non plus ne permettrait de souj , çonner qu'elles aient pu se prexluire. La foire [ A voir ainsi le temps se i>efraidir brusqu-' ment et nous reporter aux plus mauvais joui de mars, voire ele février, on a peine à croii quo d'ici huit jours la grande foire du prii temps battra son plein. Cependant, depuis hier l'invasion d-es f raine a commence ; pa>r tous les faubourgs i débouchent au centre de la ville et vont ir stallor à l'Avenue du Commerce leurs luxuei nos montagnes-russes, leurs spacieuses fri tures ou leurs tirs mécaniques. Déjà l'animation règrie à I'emplacemer de la foire et les idiomes les plus divers s' entendent. Les habitants de 1 avenue voier non sans appréhension s'approcher la joui née de samedi qui inaugurera pour eux si semaines de bruit forcené d'orgues et de s rênes, six semaines de relents de toute sort* Si la grande foire fait des heureux, ell fait des ennuyés aussi. Le tour du monde en 14\ana I-fe globe-trottisine devient décidément u sport a la mode et se6 adeptes se sui ver sans se resseonbler. i>Yeu globe-trotters ont fait jusqu'ie d Anvers le terme de leur voyage, pomir un météore dans la nuit, ils apparaissaier un jour et disparaissaient, non sans laisse que/lquefois des traces peu joyeuses de 1er passage. II semble que M. Jean Domingo Llaberû journaliste espagnol, no soit pas de ceux-12 Parti le 3 juillet 1900 de Londres avec deu compagnons, succombés en route tous deuj il est arrivé hier à Anvers après quatorze an de voyages pédestres, fertiles en aventures •n .comparaison desquelles l'odyssée de Ph: lias Fogg, de "Rouletabille et des Deux gosse n'est que la très petite bière. Dans tous les cas. M. Jean Domingo Lis berio ne paraît pas trop éprouvé par sa pre menade à travers les continents ot il rap porte des pièces à conviction dûment signée et contresignées, qu'il échangera, une foi rentré chez lui, contre 150 beaux billets d [ mille. Et il no les aura pas volée. Comme M. Llaberia compte raconter sou peu lui-même ses aventures^ nous aurion mauvaise grâce, par des détails prématurée de déflorer la poosie de son propre récit. Sans doute M. Llaberio noua dira ejom ment il se fait qu'à notre époque de le>como tion ultras-rapide qui permet de boucler 1: boucle en moins do 40 jours, U a préféré use-les semelles de ses bottines et cela pendan 14 ans ! Au moins. M. Llaberio avait-il chausse des Walk-0 ver P Petits Chinois Lc«s petite Chinois, acrobates, chanteurs et jongleurs, ou marchands d'éventails et d< fleura en _ papier, ^ ont à nouveau disparu après avoir fait ici une courte réapparition il y a deux ou trois semaines. Qui sont-ils' D'où viennent-ils ? Que veulent-ils? On m l'est demandé à Paris, où leur nombre com menQait à devenir inquiétant. Et on s'esl aperçu là qu'il s'agissait d'un véritable com menoement d'invasion jaune. Des familles en tières, ayant fui devant la révolution chinoise. se seynt réfugiées dans les environs df la capitale française, cherchant à s'y créer des moyens d'existence. Beaucoup y ont réussi, au point qu'une usine de Suresne? emploirait en ce moment un personnel exclusivement jaune, et qu'une imprimerie de I^evallois-Perret serait à peu près dans le même e>as. Les autres, qui n'ont pas encore trouvé d'emploi, continuent à livrer les enfants à une mendicité plus ou moins déguisée. Mais les œuvres de protection de l'enfance so sont émues, et la préfecture de po-:ice prend eles mesures qui mettront un Frein, espère-t-on, à cette mendicité et à l'invasion chinoises. Et nos petits^ « peau-jaune » P Ont-ils disparu parce qu'ils auraient trouvé à se ca-^r P Sommes-nous menaoés aussi par la main-l'œuvre jaune? Qu'on se rassure. Une courte me^uête nous a appris qu'il n'y avait rien sramdre de ce côté, i>our le merment. Les Cbi-îois que nous vpyons de temps à autre ici iippartiennent à des familles de bateleurs es-entieïlement nomades, qui ne vivent et ne [ésirent vivrai que de leur métier de jon-jleurs et de colporteurs. Ils vont de ville en ille, restant aussi longtemps qu'ils font re-ette, mais ne se fixant nulle part. Us sont ai surplus honnêtes et leur logeur, aussi ien que la police qui les surveille, n'ont rien leur reprocher. Et ce sont toujours les îêmes qui nous reviennent, sans que leur ombre augmente. Dormons donc tranquilles : ce n'est pas en->re demain que nous verrons, comme Paris t Londres, de* colonies de coolies ohoa nous. | Les événements d'Âlbanii —)0( — LA MARCHE DES INSURGES ARRETEI La Commission internationale négocie. Les conditions des insurgés. Durazzo, 24 mai. —■ Le capitaine hoilan dais Sarr, fait prisonnier par les insurgés est arrivé co matin. U a annoncé que les in surgés réclamaient la présence de la com mission internationale de contrôle et que 1; foule était tellement excitée qu'on pouvai ^ craindre le massacre total des prisonniers. uç Cet après-midi, vers 4 heures, le généra de Weer a x>rié le ministre d'Italie de fairi accompagner le capitaine Sarr, mais connut tu le seul automobile disponible était dans U ue maison du mécanicien qui craignait ele s'a rendre seul, le capitaine a été accompagne par le drogman italien. On a décidé ensuite que les délégués de la commissie>n de contrôle actuellement présents., se rendraient, ei 1S l'absence du délégué italien, auprès des in-surgés pour les entendre. Les délégués aus-y_ sitôt arrivés à Siak, ont commencé à discu-;s t-ea* avec les plus ciûtéttés d'enti'e ces x>aysansj parmi lesquels se trouvaient un hodja et le cheikh HacLmy-llubicca. Les elemandes fct-mulées par les insurgéf e so résument ainsi: 1. Respect et protection de la religion mu-sulma ne ; ' 2. Rétablissement de la domination musulmane à la suite de l'attaque des insurgâs, à coups de canon, par le Gouvernement ; 3. Si le retour a la Turquie est impossible, le pays remettrait son- sort entre les mains n de l'Europe. à Les revendications ont donç un caractère é religieux et ottoman. 0 Panni les insurgés qui ne i>araissent obéii' i- à aucun chef bien déterminé, on émettait *- l'avis qu'Essad Par-ha, avant les événements « du 18 au 19 mai, était considéré comme dé-n loyal par ces populations, mais le bombarde-3, ment de la maison d'Essad Pacha paraît avoir changé eïette impression. Maintenant. 5 dit-on, beaucoup de ces paysans qui ont été e attaqués ainsi qu'Essad, par les nationalistes et par les canons hollandais,regarderaient Es-it sed comme une victime et un innocent. Us ». voudraient également son retour. i- Après de nombreuses controverses, les in-i- surgés ont accepté les assurances favorables e qui leur étaient apportées. i- Les prisonniers mis en liberté ^ Durazzo, 25 mai. — On a appris hier ma-tin que dans le combat de la veille il y avait eu 20 morts et 10 blessées et que les rebelles avaient fait plusieurs prisonniers paimi les ^ quels un officier hollandais et le prince )j Stourdza, attaché militaire roumain. '• Les insurgés ont remis aujourd'hui touf ^ leurs prisonniers en liberté. K Le ministre d'Italie avec le elrogman ita lien Danisca s'étaient employés à convaincre les chefs les plus en vue de relâcher les prisonniers, parmi lesquels un grand nombre , craignant pour leur vie. 's lies officiers hollandais, en prévision d'évé-e nements plus graves, avaient remis au mi-u nistre ci-'Italie leur argent et. lui avaient fail leurs dernières recommandations. La libéra-y_ tion des otages a produit en immense soula-R gement. Le ministre â'Italie a recondxdt en ville, clans son automobile, 4 blessés. Les musulmans et le prince de Wied Durazzo, 25 mai. — Le prince de Wied, accompagné du maréchal de la Cour, M. von Trotha, do son officier d'ordonnance Ekrem v Bev, et de deux hommes, s'est rendu à 1C h. 30 aux postes avancés et a té les retranchements. U est rentré ensuite au pa-K lais. Sur tout le pa.i-cours, le prince a été l'ob-jet, de la part des rebelles, d'une manifes-e tation de sympathie. Hier, à 2 h. 30, après les négociations, Turkhan Pacha, est remonté"à bord d'un torpilleur autrichien. n Hier soir, la ville était tranquille, t Scutari, 25 mai. — Dans une réunion qui a été tenue le 23 mai, les musulmans du ,j Nord se sont déclarés prête à défendre le e prinoe de Wied. Us sont cependant opposés t à l'idée de marcher contre les autres musuJ-T mans de l'Albanie cent-,île et seraient dis-r pc^és à envoyer à ceux-ci une dépaitation. Beaucoup de notables manifestent un très > vif. mécontentement ele l'éloignement d'Essad Pacha. On craint qu'il y ait une répercussion j-" regrettable. L'ITALIE ET LE PRINCE DE WIED s Un démenti opportun et nécessaire » Rome, 25 mai. — Une note officieuse dé- - clare totalement dénuée de fondement la 8 nouvelle do Constantinople selon laquelle le marquis Garrcvni, ambassadeur d'Italie en - Turquie, aurait pressenti 1a Porto au sujet - d'un cjanaidat musulman au trône d'Albanie.. ~ UNE INTERVIEW D'ESSAD PACHA L'ancien ministre est pessimiste e Rome, 24 mai. — Interviewé par la aTri-buna.» avant que les nouvelles relatives aux s derniers événements fussent connues, Essad-? Pacha déclara qu'il avait accepté d'être le - fidèle serviteur du prince. Il exposa ensuite 'es difficultés qu'il rencontra pour réprimer " es premières manifestations, la gendarmerie " hollandaise entravant son action dans la 1 crainte qu'il ne se servît de l'armée pour satisfaire ses ambitions. Essad-Pacha obtint ^ même du prince un décret limitant les pou-, voira de la gendarmerie hollandaise, mais * avec prière do ne s'en servir qu'en cas de nécessité absolue. Essad-Pacha affirme qu'il avait la pleine confiance du prince qui venait se promener dans ses propriétés. Il raewita ensuite l'as-, -aut cïe sa maison, dans laquelle il se tenait pacifiquement avec sa femme et dix-sept per--onnes. En terminant il montra l'importance i de la question religieuse dans les derniers' , vénements. Les _ nationalistes albanais rê-vant d'une Albanie libre de toute protection, ne sont qu'une cinquantaine à peine et il n'y a pas lieu de s'en préoccuper. Informé que 'es insurgés s'étaient emparés de Tirana, Essad-Pacha s'écria: «C'eet la fin de l'Albanie.»Un prince peu crâne De 1' « Action française » : Le prince allemand que la Triple-Alliance n. mis a la tete dé l'Etat albanais a eu une attitude fort piteuse en cédant à la panique ele Durazzo et en se réfugiant à bord d'un cuirassé italien pour revenir dans son palais après s'être rendu compte de sa méprise. Ce mouvement de fuite devant un d.aiiger imaginaire n'a rien eu de royal et ne grandira pas le prestige du t m'bret» aux yeux de ses sujets. Les difficultés avec lesquelles le jeune Etat albanais est aux prises, tous les Etats balkaniques, à leurs débute, les ont connues. Mais leurs princes, — rappelons-nous les expériences du malheureux Battenberg, en Bulgarie, — n'avaient pas eu la défaillance du prince de Wied. U était certain d'avance, et nous l'avions .élit, qu'un Allemand, et un ' Allemand protestant en outre, était mal désigné pour régner sur l'Albanie. Voilà au-iourd'hui la preuve faite. Et si le prince de Wied doit s'embarquer ^ur un cuirassé ita^ lien chaque fois qu'on tirera un coup de fusil : clans sa capitale, il fera bien d'avoir toujours 1 son yacht sous pressieyn... j Cependant, la Triple-Entente, à qui tout a t et6 imposé, création de la principauté alba- f naise et nomination du prince de Wied, assiste désarmée à ce spectacle, dont le 'ridicule, pour une bonne pajt, rejaillit sur elle, qui pourrait si souvent avoir le beau rôle et 1 qui finit presque toujours par jouer le plus c mauvais, {i i EXTÉRIEUR o—<- : France MESAVENTURE D'UN INDUSTRIEL li a été arrêté en Allemagne Paris, 25 mai. — Un industriel français, » M. Clément Bayard, raconte dans le « Matin » comment, avec trois autres Français, il fut arrêté en Allemagne sous l'inculpation 1 d'espionnage. Ils passèrent la journée dans J un réduit et après un interrogatoire de deux . heures ils furent emprisonnés dans d'innom-1 niables cellules. Samedi soir ils furent embar-'« qués d'ans une voiture cellulaire et conduits s;(levant le procureur impérial, qui les libéra à | 8.30 h. M. Clément Bayard a l'intention de J réclamer par la voie diplomatique. Angleterre Toujours les suffragettes Londres, 24 mai. — Les suffragettes ont . recommencé ce soir leur campagne en brisant . les fenêtres dans West End. Pour la discussion du projet de Home-Rule Londres. 25 mai. — En vue de la discussion en troisième lecture du projet de Home-Rule, qui a lieu co soir, des renforts de police. munis de cartouches à balles et de baïonnettes ont été envoyés à Londonderry. Au service religieux, bien-, les prêtres cathe>-liques de Belfast ont conseillé aux nationalistes de rester chez eux ce soir. Des prêtres, accompagnés de notables catholiques, parcourront les rues afin d'empêcher les manifestations.Hollande Le départ des souverains danois Amsterdam, 25 mai. — Les souverains danois, retournant à Copenhague, sont partis cet après-midi à 2 heures à bord du yacht royal c Danebrog ». Saint-Siège UN CONSISTOIRE RECENT Ls Pape et le mouvement p-icifiste Rome, 25 mai. — Dans le Consistoire tenu ce matin, le Pape, après avoir constaté le besoin général ele paix que manifeste l'Humanité, a ajouté : Il y a des hommes autorises et très sérieux qui, ayant en vue le bien des nations et même îe bien de l'Humanité élaborent en commun des conceptions et des méthodes afin qu'on puisse éviter les malheurs résultant des troubles et des massacres des guerres et procurer perpétuellement-, à l'intérieur comme à l'extérieur, les bienfaits d'une paix féconde. C'est là une excellente intention mais il s'agit de conférences qui donneront peu de résultats si on ne s'emploie en même temps très activement à faire pénétrer profondément dans les esprits ces hommes, les préceptes de la justice et de 1a charit- chrétienne. Le Pape montre les désastreuses conséquence auxquelles conduit l'absence de la discipline chrétienne et du concours que l'Eglise peut apporter dans l'administration de la société civile. Cependant cet état de choses ne doit pas nous émouvoir. Nous savons par l'exemple du Christ que l'Eglise est vouée " faire le bien et à recevoir l'injustice en échange de ses bienfaits et nous savons aussi que toujours, même dans les difficultés, l'appui divin ne lui manquera pas. _ Le Pape conclut en proposant la nomination d'es cardinaux. Le nouveau camerlingue Rome, 25 mai. — Au cours du Consistoire de ce matin lefPape a nommé camerlingue de lia Sainte Eglise romaine le cardinal délia Volpo en remplacement du cardinal Oregïia di S auto Stèfàno. — >—ô€>—< INTÉRIEUR Le 50e anniversaire de l'école normale de Wavra S. E. le cardinal Mercier et M. Poullot, ministre des Sciences et des Arts, ont présidé, dimanche après-midi, à Wavre-Notre-Dame, aux fêtes organisées à l'occasion du 50.? anniversaire do la fondation de l'école normale catholique des sœurs ursulines.L'éta-blissement avait_ reçu une décoration remarquable. Un service religieux avait eu lieu à 11 heures dans l'église , du pensionnat et le cardinal a chanté le « Te Deum ». A midi se tint une séance solennelle à laquelle assistaient de nombreuses personnalités. Un choeur jubilaire fut exécuté par les 1 élèves de rétablissement. Mme Duchâteau, ancienne élève de l'institut, fit l'historique 1 do l'école et le cardinal a fait son éloge. Le centenaire de Waterloo. ( U avait été question, on le sait, de commémorer l'an prochain, par une imposante ] solennité, le centième anniversaire de la ba-taille^ de Waterloo. La manifestation devait j être internationale et l'on aurait procédé en même temps à l'inauguration d'un vaste ossuaire.Ce projet semble devoir être abandonné. f Mais l'inauguration de l'ossuaire se fera néanmoins, ^ non plus le 18 juin 1915, mais i vers le mois de septembre. A cette date, toutes les nations pourraient être invitées { officiellement. On se contentera, le 18 juin 1915, d'inaugurer le monument élevé aux Belges tombés sur le champ de bataille. e BRUXELLES 1 e —)0(- 1 Départ du Roi et de la Reine. La Reine, allant en Suisse pour une cure do repos, comme nous l'avons dit, quittera Bruxelles aujourd'hui pour Valmout, un site c charmant sur les hauteurs de Territet. Le c Roi conduira la Reine jusqu'à Vaimont. U profitera de son séjour en Suisse pour faire, j vraisemblablement, quelques excursions dans j la haute montagne, en fervent alpiniste qu'il 'j est. p C'est par la malle de Bâle, partant à la gara du Nord à 6 h. 35 du soir, et à loquet e c une berline sera ajoutée, que le3 Souverains n partiront de Bruxelles. j Lo lord-maire à Bruxelles. La visite ehi lord-maire, à Bruxelles, aura lieu du 21 au 25 juillet, pendant les fêtes nationales. Le programme n'est toutefois pas c encore fixé. , r Départ princier. ji I/e prince et la princesse Charles de Ho-benzollerh, qui étaient venus passer quel- n jues jours à Bruxelles auprès du Roi et de c a Reine, sont rotournés, hier matin, en Al-emagne.Jagdritt. C'est samedi prochain que sera couru le d açdritt de l'escadron Marie-Henriette, cavalerie de la garde civique de Bruxelles, sous 05 es ordres du commandant L. Verbockhaven. 6 Réunion à la cloche du Bois de la Cambre, i 9 h. 1/2; arrivée à l'hippodrome de Boits- Q, ort. " L'annexion de Molenbeek Les sections du Conseil communal de Mo-enbeek ont ajourné au mois de juillet la dis-ussion tendant à renouveler la pouvention veo la Compagnie du £&*< Idi Les élections législatives H Résultais officiels Voici les résultats officiels des élections de dimanche tels qu'ils nous ont été transmis hier soir par l'administration des télégraphes : i Les résultats otriciels ne changent rien au précisions quo nous avons publiées dès hiei sauf que c'est M. VAN ORMELINGEN, e non M. GIELEN, qui est évincé à Tongree Maeseyck, au profit de M. Neveu* libéral. Flandre orientale GAND-EECL00 Catholiques, 82,640 ; libéraux, 43,192 ; se cialistésj 24,325 ; démocrates flamingants 4,119 ; socialistes dissidents, 1,441 ; diviseu électoral, 11,805. Elus: effectifs: Begerem, Siffer, Va Gleeanputte, Maouhout, Verhaegen, Huys hauwor et Vergauwen, catholiques ; Braur Meolielynck et Buysso, libéraux ; AnseeJe e Lampens, socialistes. Suppléants: Pusseinier, Kervyn de Vo kaersbeke, De Smet, Do Munnynck, Goe minne ot Vorstraeten, catholiques ; Leppen: De Saegher et Boddaert, libéraux ; Van Swe den et Ployer, socialistes. AL0ST Catholiques, 36.139; libéraux, 11,359 j se cialistes. 3,832 ; claensistes, 20,118; diviseu électoral, 11,359. Elus : effectifs : Woeste ot Moeyersoer catholiques ; Rens, libéral ; Daens, elaensiste Suppléants : Cosyns, Van der Linelen e Van.der Taelen, catholiques; De Wiudt, li bôral ; Plancquaert, daensiste, AUDENARDE Catholiques, 21,880; libéùW.ix^ 15,163: de mocrates, 1,066 ; diviseur électoral, 10,940. Elus effectifs : Thienpont et Behagel catholiques ; D'Hauwer, libéral. Suppléants : De Raedt ot Ponette, ca-thc liques, et Amelot, libéral. SAINT-NICOLAS Catholiques^ 39,627 ; caitellistes, 14,294 oatholiques dissidents, 1,786 ; diAoseur élee toral, 13,209. Elus: effectifs: Raemdonck, Nobels e>t Va Brussel. catholiques : Persoons, cartelliste. Suppléants : Van Haver ot Hoyman, cathe liques ; Van Hoeylandt, oartolliste. TERM0NDE Catholiques, 30,958; libéraux, 12,732; s< cialistes. 1,741 : da-ensistes, 1,035; diviser électoral, 10,319. Elus: effectifs: Tibbaut, Bruyninckx e Vormeersch, catholiques; van Damme, lib< ral. Suppléante: Leirens, Maeyens et Rubl>en{ catholiques; Van Cauteren, libéral. Hainaut M0NS Catholiques, 33,140 ; libéraux, 23,524 ; se cialistes, 56,288; eliviseur électoral, 14,072. 'Elus: effectifs:- Harmignies et Servais catholiques ; Masson, libéral ; Maroille, Pe pin. Brenez et Bastien, socialistes. Suppléante: Hecquet et Slotte, cathodi lues ; Maistaûau, libéral ; Dendal, Verdure Moury ot Delsaut, socialistes. CHARLER0I Oatholiques, 50,299 ; libéraux. 31,359 ; so cialistes, 101,023; diviseur électoral, 15,67S Elus : effectifs : Levie, Purmez et Drion catholiques ; Buisset et Briart, libéraux Destrée, Brunet, Gavrot, Léonard, Lambil iotte et Oaeluwaert, socialistes. Suppléants : Duvieusart, Dermine et Fran K>is, catholiques; Fouccault et Bero, libé •aux ; Souplit, Ernest, Lombard, Ligot, Ri ■ard et Mascaux, socialistes. S0IGNIES Catholiques, 28,507 ; libéraux, 15,479 ; so rialistes, 29,260; diviseur électoral, 14,630. Elus: effectifs: Mabille, catholique; Boël ibéral ; Mansart et Branquart, socialistes. Suppléante: Gravis, catholique ; Lepoivre ibéral; Penninck et Focun, socialistes. THUIN Catholiques, 22,259 ; libéraux, 19,252 ; socialistes, 21.062: diviseur électoral, 19,252. Elus: effectifs: Gendebien, catholique Varooqué, libéral, et Berloz, socialiste. Suppléante: Levie, catholique, Vilain, libéral, et Rousseau, socialiste. TOURNAI-ATH Oatholiques, 45,197 ; libéraux, 35,978 ; so-ialistes, 26,905 ; diviseur électoral, 15,006. Elus : effectifs : Duquesne, Hoyois et Bo-al, catholiques ; Janson et J ou rot, libéraux ; loyer, socialiste, -•?» Suppléante: Renard, Houtart et Foucart, atholiques ; Roger et Battaille, libéraux ; >efaux, se>cdaliste. Liège LIEGE Catholiques, 55,361 ; libéraux, 47,732 ; se>-ialistes, 89,808; Eloy, 442; Janssens, 1534; iviseur électoral, 13,b40. Elus : Goblet. Dallemagne, Polet et de 'onthière, catnoliques ; Van Hoegaerden-iraconier, Neujean et Joui'nez, libéraux : Voclet, Demblonj Dejardin, Donnay, Galo-in, Scninler, socialistes. Suppléante i De Geradon, Tschoffen, Fran-otte et Pacquay, catholiques ; Drèze, Dig-effe ot Neef, libéraux ; Lambrichts, Van ielle, Marlot, Gérard, Delvigne et Jean-mue, socialistes. HUY-WAREMME Catholiques. 28,202 ; libéraux, 14.087 ; so-talistes, 29,401 ; eliviseur électoral, 14,101. Elus : effectifs : de Liedekerke et Impé-ali, catholiques ; Hubin et Wauters, socia ates. Suppléants : Carnet de Peisant et Schoen-laekers, catholiques; Lebeau et Berotte, so-alfttes.VERVIERS Catholiemes, 28,585; libéraux, 16,074 ; so alistes, 21,056; socialistes dissidents, 611 lviseur électoral, 10,528. Elus : effectifs : Davîgnon et Borboux. btholiques; Mullendorff, libéral; DauvisW » Pirard, socialistes. Suppléants • Rutten et Winandy, catholi-les ; Andelbrouck, libéral ; Nieaotte et oen, socialistes. Limbourg HASSELT Catholiques, 27,429 ; cartelliste», 11,631 ; viseur fieotoral, 11.631* 1 • Elus effectifs: Ooms et Ramaekers, catho . liques; Peten, cartlliste. ' Suppléante: De Meeus et Roelante, entho-t liques; Saroléa, cartelliste. TONGRES-MAESEYCK CatholiqueSj 40,582; oartellistes, 15,066; dhnseur électoral, 13,528. Elus: effectifs: Helleputte, Scliaetzen, Gielen, catholiques; Neven, cartelliste. Suppléants: Déployé, C'ellen et Meyera, oatholiques. . C'est M. Van Ormelingen, député catholi- » que sortant, qui est éliminé. >— i , Une statistique comparative Nous publions ci-dessous, d'après les ré-s. sultats officiels, une statistique des voix ob- ; par les catholiques en 1908, 1912 et . 1914 dans ies;ïu rc:ndi&'beiS&iîU JOlKiïîS che à réélection, avec les différences 1912-1914:FLANDRE 1008 1012 1014 Dlffér r Gand-Eecloo 78,865 87.786 82. MO — 5,140 Alost 35,333 il ,40-2 36.139 — 5,263 Audc-naerde 22,077 23.876 21,880 — ' St-Nioolas 38.610 '.2,754 39,627 — 3,127 • Termoude 20,550 32,318 30,058 — 1,360 HAINAUT Mons 28,895 31.503 33.140 .+ 1,638 Charlerol 47.Î63 50.605 50.299 — 3P8 Solgnles 27,517 27.630 28.507 + 877 - Thuln 18.711 23.098 22.259 — R39 Tournal-Atill 43,306' -16,930 45,197 — 3,731 , LIEGE LLége 41,558 .">6,489 55,361 — 1,128 - Huy-Waremm« 24,575 29,844 28.202 — 1,642 Verviers 25,971 3(1,645 28,535 — 2,000 LIMBOURG . Hasselt 24,080 20,704 27.42J — 2,334 l Tongres-Maeseyck. 30,756 43,758 40.5S2 — 3,176 517^867 598,591 570,805 .—27,686 ti On voit tout de suite qu'à une seule cxcon-K tion près — Audenaerde, les chiffn» de 1914 sont très supérieurs à ceux de'§1908. mais que pe>ur tousries arixmdissements, fiui Mons et Soignies, il y a un déficit sur 1912, »- Le déficit total ost de 30,201 voix, se rédui-r sant à 27,686, grâce àu boni de 2,515 voix donné par Mons et Soignies. Les arrondisse-t mente les plus atteinte sont Alost. Gand-!- Eecloo, Tongree-Maeseyck, Saint - Nicolas, Hasselt et Verviers. Quelques hommes politiques Le a Soir » a interviewé quelques hommes , politiques. Voici ce qu'ils ont déclaré: M. Berryer, ministre de l'Intérieur , — Je pense que la journée n'est paa aussi mauvaise qu'elle pourrait en avoir l'air au premier abord. " D'ailleurs, nous sommes revenus à la situation do 1908. Chaque parti aujourd'hui a . lutté sous sa bannière et nous n avons plua , ou le bénéfice des voix libérales recueillie® • on 1912 par hostilité au cartel. Notre victoire dans le Limbourg avait été aïolis inespérée. D'autre part, qu'y aurait-il d'étonnant - vraiment à nous voir en recul de quelques - milliers do voix après l'œuvre accomplie par Je gouvernement de Broq-ueville ? Comment! Nous avons réorganisé l'année, Instauré le service général, l'instruction obligatoire, voté à la Chambre les assurances sociales; nous avons créé des impôts, bref, en deux ans de législature, nous avons plus fait qu'en vingt ans et nous n'aurions pas perdu quelques milliers de voixl... Tenez, pour qui connaît lo tempérament du Belge, n'aimant guère qu'on change ses habitudes, qu'on touche à sa bourse surtout, nous pouvons dire, après cette journée, que l'opinion publique, qui nous avait soutenus, nous a pleinement approuvés. Car qu'estr-ce qu'une vingtaine de mille voix sur les cen-taines^ de mille émises hier? Quoi qu'on en puisse dire, c'est un puissant réconfort. Nous avions six voix do majorité en 1908, nous en avons douze aujourd'hui. Vraiment^ nous -serions difficiles, si nous nous plaignions! M. Carton de Wiart, ministre de la Justlos — Oe qui s'est produit est tout à fait normal, nous n'avions pas droit, équitablement, dans un régime de R. P., à cette entièretJ des sièges dans toute une province. Et puis, ce que nous avons fait depuis deux ans, notamment on matière militaire, a quelque peu bousculé les électeurs et l'on aurait pu s'attendre à une répercussion plus grande que celle qui s'est produite. Nous aurions tort vraiment de n'être pas satisfaite. M. Woeste, ministre d'Etat — Mes impressions? Mais elles sont excellentes. Le résultat est très bon. Comment 1 Voilà 30 ans que nous somme® au pouvoir. Nous avons voté des lois nombreuses et de toutes sortes. Et nous ne perlons que deux sièges dans le Limbourg, où :1 est normal que Tes libéraux aient une re->résen tation... I^es catholiques ont perdu des voi*. maie cla c'était le chexj en retour inévitable, la •ôaction naturelle contre notre grande vio oire de 1912 et contre les lois que nous avone ait voter depuis lors. Quant à la victoire des daensistes, je l'at-ribue à la campagne de mensognes qu'il» ■>nt menée. Ils sont allés ameuter les paysans ontre la loi militaire et l'obligation scolaire. !ont ils se disaient pourtant les partisan! lutrefois. Au moment de prendre congé de M. Woefc oe, notre confrère du « Soir i lui a pood rette domière questionî — Orovez-vous que ese» élections auronà quelque influence sur la question de la. ré» i orme électorale P — Quelle réforme électorale? demande avec douceur M. Woeste. — Mais celle dont s'occupe la commission des XXXI, dont vous faites partie. — Eh bien! elle a donné *on avim... Le paya ne sait pas co que o'est que la reviaùxn constitution nëllo.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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