La Métropole

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s.n. 1914, 27 Februar. La Métropole. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kh0dv1dp1h/
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LA MÉTROPOLE = ____ - , , '=^ y ■ ' 1 - . -1. ■ ^ ■" ï ".'. r~r~ . ■ " " ————————— —— - AJ1IXOX1C©S Z aboivnemexvts le numéro Journal quotidien du matin lk numéro ugM ^fcl« <***«» U« ta.» ••••••••••••?■ '5"" Annonces financ.ld. • I OO Faits divers fin ld. • 2 00 Su mol» ,.,<>••••••••$■ J « n _ , _ Réclames l* llxne, • I 30 La Ville ld. n 5 00 V<*nrTt*A/U 21e Année TroU mo1' S Tni« lp<î iniirs 59,ruodes Peignes,Anvers Le dimanche Faits divers coru.ta.» a oo Emissions tri* * convenir venureui . " g 1OUS leb JOUrS » w Pour toute la publicité, saul celle d« la provlnco dAn- J On «"abonne A tons les bureaux de poste et aux tacteuri. «V H. 1ftilR vers, s'adresser à V AGENCE HA VAS : ~ 7~T No 58 étranger, ie pou en sus- de 4 a 10 Administration: . 3519 4 hu^jb.= ;. g- des^,. 27 Février 1914 Pouf 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LJillIMÏS pages Rédaction : Téléphone 617 pages MMilffllM i LONDRES : n3. Cheausi.le E. c. La Semaine Anglaise Voilit une présentation qui n'est plu I faire: nos lecteurs connaissent la sema I de travail dite u anglaise » parce qu I viEueur légalement dans beaucoup d dusti'iea du Royaume-Uni; semaine cinq jours et demi finissant le sam I vers lo milieu de la journée, que la i E part des grands bureaux maritimes ou I oommeroo et d'importantes usines, oc Ipant des milliers d'ouvriers ont adoj # à Anvers même. Or, la question de a semaine angli figure à l'ordre du jour du proch K congres que tiendra à Berne, en sept I bre, r Association internationale pow I -protection légale des travailleurs, qu I demandé, et obtenu de quelques gouver I menls qu'ils en saisissent des orgamsi I officiels. C'est ainsi que le « Conseil K périeur du travail de Franco » a été . F pelé à en délibérer. i M. Pralon a présenté au nom des me bres patrons du Conseil un rapport t K oomplet qui constitue un des avis « mieux motivés émis,f j usqu'ici, et que n X allons tenter de résumer. Disons d . ï leurs immédiatement que le rapporte I* ^présentant {'avis de la presque unani J'té do ses collègues, se prononce rése IBinent oontre l'introduction de la sema Rwglaise en France. Les considérati qui ont dicté cette décision sont 11 Pressantes, et il en est plusieurs qui paraîtront incontestablement aussi vr£ de cc côté-ci de la frontière que de l'aul Le rapport constate d'abord que f projets do limitation légale du travail « ï furent soumis jusqu'à présent à i'éti du Conseil supérieur du travail avai' pour but la généralisation obligatoire mesures déjà volontairement adoptées j les intéressés, patrons et ouvriers, et bremeut entrées dans les mœurs de la v ! jorité. Il n'en ect plus de même de la mitât ion du travail connue sous le n de « semaine anglaise », qui comporte i réduction du travail et de la liberté t< des patrons que des ouvriers, tellement dehors dus usage3 du pays, tellement c fcrairo à » utes les habitudes fronçai : que sur les 514,000 établissements ind ! fcriels soumis à leur surveillance, ï inspecteurs du travail n'en ont trouvé c 379 cas d'application, encore le plus s< veut réduite, partielle ou saisonniô s L'enquête sur son adoption, faite dans \Ék. milieux intéressés a donné une prope M tion énorme d'avis défavorables: sur 1 H Chambres do commerce ou consultatif ■ des Arts et Manufactures ayant émis le ^Bavis, 126 se prononcent contre quant B travail des femmes; 129 quant à celui c I enfants; quant à celui des hommes; I les syndicats patronaux donnent 268 t R positions sur 305 avis émis pour les fe mes, 321 sur 350 pour les enfants; 382 t I 404 pour les hommes. Et parmi les adhésions, il en est c nous laissent rêveurs: les « horlogers bijoutiers de la Somme », qui parais» en avoir une fameuse de somme en f d'ingénuité, sont partisans de la « maino anglaise » .... à condition qu'u dérogation spéciale « exempte » le propre personnel de cette réglemen ■ tion 1 Notre sympathique corporation ®oabaretiers no trouverait pas mieux, «métallurgie du Rhône l'accepte pour Bfemmes,à condition qu'on prescrive la f M meturo des cabarets les jours de rep I les imprimeurs do Besançon et les aut v industriels à condition de retrouver ■ autres jours les heures qu'ils perdraic M « le samedi, ou subordonnent leur adhési £ à une entente internationale. Ces adl 1 rents eux-mêmes, sont ■ donc encore, §,.. fait, des opposants indirects. I Ce que iemandent sous le nom de ! E maino anglaise, dit b rapport, les a b fceurs des propositions de loi déposées I la Chambre et- les syndicats ouvriers g' g dés par la C. G. T., c'est le chômage la demi-journéo du samedi; ce qui éq f vaudrait, pour les cinquante-deux se m <ues clc l'année, à la suppression de vin* tis> jours de travail, ce qui reviendrai ( . réduire la durée du travail en Frai d'un bon mois, si on tient compte c dimanches et jours fériés. Quelles charg résulteraient pour des diverses industri de l'obligation do répartir les frais £ néraux ainsi que les dépenses de mises i train et des arrêts sur une moindre dur ' de travail, quelle répercussion aurait, s ie coftb de leurs approvisionnemem SVélévation du prix do revient des pi duits d'autres industries qui, pour ell< ionfc matières premières ou objets cfo tillaget r Les avantages de la semaine anglai W>nt fortement contestés, par contre, 1 industriels français font ressortir 1 .dangers d'ordre social et moral auxque ' *llo exposerait, selon eux, les ouvriers leurs familles. Il faut tenir compte < l'activité industrielle de pays voisii dont la concurrence n'est pas négligeab comme la Belgique et l'Italie où cette r Sglementabion n'existe pas. Mais il fa1 surtout débruire les illusions qui no montrent lo repos du samedi employé p; ia femme à faire ses emplettes, par l'a prenti ou le jeune ouvrier à perfections ses connaissances professionnelles, pf Hfhomme à aider au ménage ou à soigne Bon jardin. L'exemple du dimanche e: là, malheureusement, pour nous apprél .■^dro quo le demi-chômage du samedi n :• serait en réalité qu'une prime donné SB aux cabaretiers ou aux salles do danse, e , ^1'ori voit déjà trop les hommes et jeune ^Bgçns rentrer à l'atelier le lundi moin Hdispo;- et moins valides qu'ils ne l'on ^^quitte le samedi soir ! L'oisiveté est mau ■vaisr- conseillère; et « il est à craindr l'état actuel des mœurs et des ha ibitudes de ce pays où la consommation d alcool augmente chaque année » que 1 ■travailleur au sortir de l'atelier, ne soi butte à bien des tentations et qu'il n ■rapporte au logis qu'une paye fortemen ■anioindi'le par des stations trop prolon au oabaret. Cela est si vrai que 1; ■Pjuparl, des épouses y insistent. Li ^■/harnbro consultative des arts et manu ^■acturps do Vire dit même: « Si l'on veu ||iCr finir avec la race une bonne fois, e'es §8}!' Ca3; accordez la vacance du samedi i riprt femmes, enfants adultes, toui ^rJUl ^ protéger contre l'alcool. » L: 3 à Chambre de commerce de Bf;i><£hçon, ap ine puyant son avis sur les résultats d'un 'en enquête faite dans sa région, dit « qu'en in- lever encore une demi-journée l'ouvrier i de son travail, c'est l'envoyer une dem edi journée de plus au cabaret. Le samed lu- soir après la paye est un moment tro: de cruel aux femmes et mères de familk eu- pour qu'elles veuillent le faire commer •tés ccr dès l'après-midi. Et la Chambre il siste sur ce fait que dans une très grand i-ise maison de la région, les femmes ont sup ain plié les patrons do supprimer le repos d 3m- samedi. • la En voilà suffisamment, n'est-ce pas i a pour condamner la semaine anglaise e ne- on qui concerne les hommes et les jeune oes gens. Quant aux femmes, les industriel su- consultés n'en sont pas enthousiaste ip- non plus, et n'ont pas grande confianc dans l'expérience qu'on pourrait tentei m- encore n'admettraient-ils qu'une réduc rès tion des heures de travail lo samedi après les midi. )us D'ailleurs, le rapport fait ressorti wl" que les rares législations étrangères sur 1; nr, matière sont beaucoup moins formelle lû1" qu'on veut bien le dire. En Allemagne •lu- la loi ne s'occupe que des femmes, et en ine coro pour ne réduire que de deux heure ^ns ie travail des samedis et veille de fêtes té- limité les autres jours à dix heures. El iP" Suisse, réduotion d'une heure seulemen îos les samedis et veilles de jours fériés j1*®- Aux Pays-Bas, maximum de dix heu Ie5. res par jour et cinquante-huit heure: l"1 par semaine pour les femmes et les adole* l(*e cents, avec interdiction, « seulement pou înt ies femmes mariées ou chargées d'un m< "e uage » et encore, sauf exception de trs >ar vailler le samedi après-midi après un l1" heure. Enfin, en Grèce, travail réduit 1 1^" samedi d* dix à huit heures, soit deu l1" heures. Et nous voilà loin de la semain 3111 anglaise intégrale. ne En Angleterre même, la loi du 17 aoû Lnt 1901 n'impose la réduction du travail l €D samedi que pour les femmes et les jeune >n" ouvriers, même dans les fabriques tes ses tiles, laissant les hommes adultes hors d J18" toute réglementation. Et elle a émis d'ail *es leurs, de nombreuses dérogations, outr> ue les exceptions. prévues pour les indus >u* tries à matières périssables ou à feu con fe- tinu, tandis qu'elle admet, dans les fa ^ briques n'employant ni enfants jusque ,r" 14 ans ni jeunes ouvriers jusque 18 ans, 38 pour le travail des femmes, une durée de 126 huit heures le samedi, entre 6 heures du 11 r matin et 4 heures ue l'après-midi, et de lu douze heures les autres jours, entre 6 heures du matin et 10 heures du soir et Dans les blanchisseries, on admet 14 hêu res par jour pour les femmes et 12 poui m" les jeunes ouvriers, pourvu que le tota. ,ur pai semaine ne dépasse pas 60 heures . non compris les heures supplémentaire, qui peuvent aller jusque deux par jou: et avec limitation de trois jours par semain-. et trente jours par an, le travail d-chaque jour ne dépassant jamais 14 heu se" res. Nous voilà loin encore de la semain ne anglaise comme le comprennent les ou [ir vriers français pour nombre desquel j elle donnerais une semaine de 44 ou d rde moins de 50 heures eie travail, i II est vrai que la coutume de l'arrê ^cs du travail le samedi après-midi, en tan 21" qu'usage librement établi, est t.ros répan DS; due tant pour les hommes que pour le! jes femmes; mais c'est une des conséquence: ,s des conditions toutes spéciales du diman 1 che anglais avec ses rigides prohibitions qui fait presque une nécessité de la ces sation du travail le samedi après-mid: 311 et offre en même temps une sériouse garantie contre les inconvénients moraua >c" redoutés ailleurs Et il serait juste u; d'ajouter que r Angleterre se trouve è •u tous les points de vue dans une situatior V spéciale très favorable à cet égard; ce qu: .e n'empêche pas que, dans beaucoup de V ses industries, les chefs, consieiérant le< 1 ' progrès incessants et l'envahissement d< ' la concurrence étrangère, commencent i a trouver qu'en Grande-Bretagne on ne 06 travaille plus assez et qu'on a peut-êtn été trop loin dans la voie des restriction* du travail..... . ® Voilà,très résumées,les principales con-^ si dération du rapport de M Pralon et l'opinion des industriels français sur l'in-ir troduction de la semaine anglaise dans l'industrie non seulement do France, Q' mais du continent. >s En Belgique, pareille consultation n a u' pas encore été organisée, la section nationale do l'Association n'ayant demandé «e Qu'un peu au hasard quelques réponses Q^i lui furent données sans empresse-ment et sans examen sérieux du problème. js C est dommage, ^ar il serait intéressant de voir cette enquête se faire ici et de j oonnaibre à ce sujet l'opinion cTe nos com-1S patriotes. A. Fresco. le ->—•©«»'—<- ft Eloquence parlementaire I^a discussion de la proposition do loi limi-ir tant la journée de travail des machinistes )■ de charbonnages, qui a commencé jeudi n •r a Chambre, a permis à quelques honorables r d enjoliver ce grave sujet de quelques flours ,r d eioquence parlementaire. , Les voici, tolîes que nous venons de les cueillir dans i' c Analvtique »: ' . M,..Hubert' mî»'stre de l'industrie et du c travail. — L0 rapporteur de la proposition. 2 do loi qui nous est soumise parle de beso-t pes d^radantes. Qu'y a-t-iî de dégradant à s huiler, à entretenir la machine que l'on con-s duit? Tous les mécaniciens de charbonnage ^ ont toujours agi de la sorte et continueront a agir ainsi. Us ont toujour» surveil'é leurs maclrnes; ils ont toujours mis de l'huile à - leurs machines. W. Maroille. — Si on vous demandait d'ê- - tre ^otro propre boute-fou pendant doux heu-g res dans votre cabinet, accepterîez-vousP t Hubert. — Lorsqu'il n'y a plus de 3 °harbon sur mon feu, je n'hésite pas à en [. prendre dans ma charbonnière.. Je n'ai ja- mais appelé un huissier pour entretenir mon feu. 1 M. Branquart. — C'est très intéressant ce i que vous dite* là. (Rires.) - M. Caeluwaert. — Que M. 16 ministre fas-: se un essaiI Qu'il reste pendant huit heures jt son ban^ 0t qu'on 1'oblige.ensuite à balayor .es rues. Tronveva-t-il pareil régime admissible^ (Rires socialistes.) Il n'y a pas à (fee; voilà du beau « par-■ ilomentari'buifc * \ L'Actualité La troisième conférence 3 de La Haye \ On fait assoz bien d'efforts dans • les miiieux pacifistes pour arriver u i la convocation de la troisième conté-3 reuv.c de La Haye. On sait qu© la seconde s oonterence internationale de La Haye avait prévu eLe-mènie une troisième réumon de oe genre dans un avenir plus ou moins prochain, puisqu'elle avait laissé certaines ma- 0 tières à la décision de cette nouvelle confe-rence. Mais depuis il semble que l'ardeur des 1 puissances en cette matière ait singulièrement ralenti et ce sont sans doute les ex- , périences peu réjouissantes faites précisé-a ment à la seconde conférence où l'accord f s été loin d'être toujours parfait entre les dé b légués qui ont un peu nui à cette ardeur. ISous ne vou.ons pas admettre, en effet, que ~ les chancelleries européenne» soient un peu s fatalistes et que la crainte de voir éclater > la plus atroce des guerres au lendemaiu niê- - me de la conférence ele la paix les empêche - de s'en occuper. Il est vrai quo sous ce rapport encore des souvenirs assez récents jus- r tifieraient ce fatalisme. i Jusque dans ces derniers jours, dans tous . les cas, aucun gouvernement européen n'a eu 1 le oourage d'aller de l'avant. Il a fallu l'ab- • sence de préjugés et de superstitution de la " part du gouvernement de V ashington pour s remettre la question de la troisième coufé-, rence sur le tapis... diplomatique^ Le secré-i tair© d'Etat, M. Bryan, a proposé au gouver-t nement de la Hollande de taire les démarches nécessaires à la convocation de la troisième réunion solennelle des délégués de toutes les puissances en vue de la discussion des lois de ' îa guerre sur terre et sur mer et d'oxaminer " les possibilités d'arriver à une solution paci-r fique des différends internationaux^ par l'ar-i- bitrage. M. Bryan devait bien cela à M. Oar- - negie et à son somptueux Palais do la Paix e qui attend toujours ses hôtes. Il n'est pas certain que malgré la bonne volonté du gouvernement hoLanelais on arri-s vera à des résultats palpables. La conférence e de La Haye devrait s'attacher à la liquidation de certains arriérés au sujet desquels t l'accord est loin d'être fait entre les puis-b sances. La conférence devrait, on effet, pour s commencer, par prendre des mesures en vue . de la constitution d'une cour internationale B des prises, décidée, comme on le sait, par la _ seconde conférence de La Haye, mais qui attend toujours sa réalisation. Cette cour in-5 ternationale des prises a été cependant abso-' lumeut nécessaire en vertu même du fameux ■ adage que nid ne peut être partie et juge ■ dans uno même affaire. Le3 tribunaux des pays belligérants n'ont jamais hésité à déclarer de bonne prise un navire pris à l'onne-mi. Ces tribunaux étaiént trop intéressés dan- ces affaires pour juger autrement et c'étaient plutôt de3 simulacres de procès que ceux aboutissant à la déclaration on question. La cour internationale des prises chargée de revisér sur appol d'un des belligérants les jugements des tribunaux maritimes n'a pu se constituer par suite de l'opposition de l'Angleterre. Celle-ci sans doute avait donné son adhésion à la proposition lors de là seconde conférence do La Haye, mais cette adhésion était toute platonique, comme on le voit. Logiquement le gouvernement^ britannique devait observer la même attitude vis-à-vis des résolutions d'une conférence maritime réunie à Londres et qui avait pour mission d'élaborer un code dos lois pour la guerre 6ur mer. Cotte conférence, dont nous avons eu l'occasion de parler à diverses reprises ici même avait réussi à élaborer un codé absolument complet des lois sur la con- • trebande de guerre, sur la saisie dos navires, t sur le bombardement des côtes et villes eô- ■ tières, etc, etc. C'est une œuvre législa- ; tion international vraiment remarquable i ; laquelle on est arrivé là, mais jusqu'à pré-. sent lo Parlement anglais n'a pas trouvé le teanus ni le moyen do ratifier la convention 1 internationale consacrant les dispositions élaborées par la conférence d© Londres. Na-( turellement, il n'était pas possible de la soumettre aux autres Parlements aussi longtemps que l'Angleterre n'avait donné son adhésion. La convention ele Londres aurait naturellement fourni le «oile pour la cour internationale des prises. Celle-ci n'existant toujours pas, le code lui-même elovient évidemment sans objet. La première chose qui incombe mainte-1 nant après l'initiative des Etats-Unis au gou-; vernement hollandais sera de hâter la consti-, tution d'une commission internationale dite , de « préparation de la troisième conforen-, ce de la paix ». Cette commission une fols | constituée aura la tâche de réunir et de classer les diverses propositions qui seront soumises à la conférence de La Hayo ot d'en écarter celles qui ne paraissent pas avoir quoique chance de réunir l'adhésion des puissances. L'établissement du programme définitif de la conférence^ après les travaux préparatoires de la commission reste évidemment un travail assez délicat et l'on se demande en combien de temps on pourrait arriver h ~éunion définitive de la conférence. Ce ne • pas dans un avenir très prochain dans i : < les' cas, ot il ne faudra pas compter par semaines ni par mois, mais bien par années encore le temps qui nous sépare do cette assemblée pacifiste internationale. D'Ici là 1^ événements se seront peut-être chargés d'imposer le désarmement par des moyens qui n'ont- rien de diplomatique. — J. Joerg. —>-« • Exposition ©u Olympiade ? Donc le bruit courut il y a quelque temps jquo le projet d'exposition en 1920 pourrait : bien être abandonné. Rumeur désolante qui ( ne reposait sur rien de sérieux et dont la o Métropole » fit justice. Et depuis, le silen- , ce s'est fait. C'est précisément ce qui inquiè- j te à nouveau bon nombre de nos conci- -bo.vens... qui ne sont oas sportincn, , Car il paraît que c'est lo projet d'olympiade pour la même année qui a donné naissan- -co au bruit d'abandon du projet d'exposi- < tion : on dit que pour toutes sortes de rai- [ sons — peut-être excellentes, peut-être fal-laoieuses, les deux entreprises nG peu- r vent revenir en même temps au même pays, t Et comme les promoteurs des Jeux Olympi- i ques se disaient pleins d'espoir quant à l'ac- i oueil qui serait fait à leurs projets, on s'explique immédiatement l'inquiétude qui se fit lour. Mais voici qu'on parle de plus en plus ' :1 olympiade et de moins en moins d'exposition. Où en sommes-nous donc? demaudo le r public qui ne serait pas fâché d'avoir quel- c lues nouvelles de cette world's fair pour la- r inelle tout Anvers s'est emballé. i Les deux projets marclieut-ils de pair, ou L'un devra-t-il céder le pas à l'autre? Et quo i Jit alors le comité de l'exposition è t En famille Le Ha?idehblad nous signifie que seî querelles avec la Nieuwe Gazet n'ont rien de grave. Ce sont simples scènes de famille entre « enfants d'une même mère > pour lesquels s'accuser mutuellement de trahison ne serait donc qu'un de ces aimables badinages qui cimentent la fraternité.C'est fort bien; tellement bien que le Handehblad- pourrait s'arrêter là. Mais il nous renouvelle sa petite bordée d'in jures stéréotypée et nqus dénie le droit de juger ses ciuerelles avec la Nieuwe Gazet, enfant d'une même mire. En cette interdiction notre confrère s deux fois tort. En principe, il doit savoii que quand on lave son linge en public, on donne au public, a priori, le droit de regarder et de juger.En fait, nous le prions respectueusemeni de remarquer que nous n'avons cependant jugé rien du tout. Nous avons signalé à nos lecteurs un épisode très intéressant, très suggestif. Mais nous ne l'avons pas jugé, pour la bonne raison qu'il se juge de lui-même. En attendant, voici à quels états d'esprit et de jugement, étape par étape, le Handehblad est arrivé. Vous êtes catholique; vous avez été partisan de l'amendement Nobej^ parce que, avec l'adhésion du gouvernement, cet amendement devait consacrer expressément et définitivement le principe formant tout l'enjeu de la lutte? Racca Félonie I A la Chaudière ! ! Par contre, vous êtes libéral, radical, socialiste; vous vous appelez Franck, Augusteyns, Huysmans; vous avez voté sans broncher le fameux et e>dieux amendement Destrée dont nous avons souligné, en traduisant le Handehblad lui-même, l'outrance fransquillonno ? Peccadille I Passons l'éponge! Enfants d'une même mère, embrassons-nous, mes frères ! Que si maintenant voUs ne comprenez pas pareille logique, ne vous en prenez qu'à vous-mêmes. Le Tlatidelsblad a votre naquet tout prêt. Vous êtes un être obtus, ignorant, aveugle et sourd, vivant à côté ele votre peuple sans le connaître, le voir, l'entendre ou le comprendre. Et vraiment, l'injure même grossière et monotone ne servirait plus à rien si on ne pouvait l'utiliser pour couvrir eles trou-! vailles aussi extraordinaires. Quinten. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Société royale d'Harmonie. — A 8 heures trois quarts, concert avec lo concours de M. André d c Prang, violoniste. Société d'Astronomie d'Anvers. — A 8 heures et demie, dans la salle des fêtes Ue l'Athénée royal, conféreinoe avec projections par M. !e Dr L'. Spye-rs : u De la durée des temps astronomiques. » COURS Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniales. — A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de Commerce, cours de cuLturcs et productions coloniales. par M A Lailiôre. Ccrolo St-François. — A . heinrcs, rue de la Boutique, l. cours d'apologétique par lo R. P. Richard.Berlitz School, 8, Meiir. — Langues vivantes. L'affaire Fléchet Les journaux libéraux continuent à épilo-guer à perte do vue autour de ce qu'on appelle déjà l'affaire Fléchet. Tous défendent à l'avance le sénateur libéral de Verviers contre lo reproche de faire « traîner » sciemment son rapport. o On ne peut, dit la « Gazette », demander à un homme de 77 ans de travailler douze heures par jour à un rapport, u Eh I une loi oblige-t-cUe les sénateurs de 77ans et qui n'ont- pas l'habitude du travail soutenu d'accepter les fonctions de rapporteur? Si les membres anticlérioaux de la commission, pour le plaisir do jouer un bon tour au gouvernemont, n'avaient ou la cruauté d'exploiter les 77 ans de M. Fléchet pour le succès de leurs petites farces, au risque do jouer un mauvais tour à oq vieillard, le rapport serait prêt à l'heure fixée. Le Sénat veillera à no pas se faire par une fausse conception ele la cour toi s i \ le complice ele la manœuvre anticléricale. Ne>s amis ont à prendre u ue revanche de co qui s'est fait, de ce qu'ils ont laissé faire par le trio anticlérical de la e>ommi.ssion. lia n'y failliront pas. On peut en être sûr. Du reste, il paraît que cela sera beaucoup moins difficile qu'on no paraît le croire à gauche. D'après ce qu'on raconte, en effet, les choses se seraient passées à la commission sénatoriale d'une façon rien moins que régulière. Dès l'ouverture de la séance, M. le baron Descamps David, qui présidait, avait déclaré qu'aucun vote ne serait émis dans cette première réunion. Personne no l'avait contredit ii ce sujet. Et il avait été convenu officiellement que la commission nommerait comino rapporteur — nomination qui n'était pas à l'ordre du jour — l'ancien ministre dos sciences et des arts. On peut donc croire que dans sa séance de Lundi prochain la commission reviendra sur un vote qui ne fut pas seulement un vote ie surprise, mais aussi un vote irrégulier. Un cas curieux Les nombreux Anversois qui fréquentent 0 port eurent une grando surprise hier ma-;in lorsque le brouillard très dense s'éclairait.Vis-à-vis du Steen, un grqnd cargo, lo ; Comric Oastle », s'était échoué sur la rive gauche. Le coup d'œil était peu banal de roir la ooque du navire se détacher sur .l'im-nensité de la plaine flamande. A marée basse, l'hélice était parfaitement •isible et si le navire n'avait pas été chargé, il se fût trouvé tout à fait dans l'état l'une embarcation mise en cale sèche. La nouvelle de ce curieux événement se rooagea rapidement au port et nombre de laneurs défilèrent sur le promenoir nord >our se délecter à la vue de oe rare phéno-aène.A la Ligue du personnel chrétien de 'Etat Le comité de oetto société porto à la con-taissance des fonctionnaires, employés et uvriers chrétiens de l'Etat, que cette ligue ura bientôt le plaisir d'inscrire le millième lembre. Que les personnes qui ne sont pas encore 1 ombres de cette puissante association se hâ- -ent do faire connaître leur nom, profession et adresse à M. le président de la ligue, local a Kalkoensche Haan », Marché St-Jao-quee, 25, Anvers. Aucun agent de l'Etat qui ose se dire chrétien ne peut rester indifférent et a pour devoir de venir renforcer les rangs de la ligue. Le comité rappelle que les membres ne sont pas obligés de payer une cotisation. Vu le grand développement de la. société, des membres du comité siégeront tous les dimanches au local précité, de 11 à 13 heures. Ils se chargeront de la délivrance des cartes de membre, de l'inscription de nouveaux membres et donneront tous les renseignements qui seraient éventuellement désirés. Chez les artistes dramatiques fia■ mands On sait que les altistes dramatiques fla^ mands ont fondé récemment un syndicat, auquel la presque tonalité des artistes ont adhéré. Une assemblée générale a eu lieu le 23 janvier dernier, sous la présidence de M. Clauwart, du Théâtre flamand de Bruxelles. L'assemblée a décidé de proposer aux directeurs d'Anvers, G and et Bruxelles les changements suivants: 1) Les artistes de Bruxelles et de Gand ne sont engagés que pour six mois; on demande de porter l'engagement à sept mois, oomme oela se pratique à Anvers, et on fait valoir que ^artiste doit vivre pendant toute l'année de ce qu'il gagne en hiver ; 2) Los artistes demandent une indemnité pour les matinées lorsqu'ils doivent également jouer le soir; cette indemnité serait calculée à raison de l/60o du traitement mensuel ; 3) L'artiste engagé pour sept mois 11e peut être forcé à jouer deux, tieis, parfois cinq jours de plus, sans être rétribué; 4) Les artistes qui doivent se tenir à la disposition du directeur pendant quatorze jours avant l'ouverture du théâtre, pour les répétitions, et qui 11e sont pas payés de oe chef, trouvent qu'un délai de sept jours saitf) rétribution est plus que suffisant. L'exécution du " Rhin „ Comme nous l'avons déjà annoncé, l'excellente chorale « Arti Vocali » prépare poulie 6 mars prochain une audition de l'oratorio « Le Rhin », do Peter Benoit. On sait que cet oratorio fut composé par Benoit à l'occasion du 25e anniversaire de la fondation de la Sc>ciété ele musique d'Anvers et que la première exécution eut lieu sous la direction du maître le dimanche 2 juin 1889. Depuis cette première audition, qui eut le succès ie plus bril.aut, d'autre3 eurent lieu en Hollande^ à La Haye et à Kampen, et en Allemagne, à Dusseldorf, en 1892. « Le Rhin » charma encore les Anversois à plusieurs reprises ; les auditions organisées par lo a Peter Bonoit's Fonds » en 1904 et par la Société des nouveaux concerts en 1912 const tuent d'agréables souvenirs poulies amateurs de musique de notre cité. ^ Partout où cotte oeuvre superbe fut exécutée, elle frappa les auditeurs par sa verve intarissable, par la composition large et polyphonique des groupes vocaux et instrumentaux et par 1 abondance de trouvailles caractéristiques et origina.es. A voir ie soin scrupuleux qu' « Arti Vo-caii » apporte à l'étude do l'oratorio, on peut prédire sans crainte d'êtro démenti que la soiré du 6 mars comptera clans les annales musicales, do notre ville. A l'hôtel de ville Le Conseil commun a/1 d'Anvers est Oanvo-qué pour lundi proclialn à 8 heures du soir. La commission mixte, instituée pour l'étude de la question do l'a modification: des _us et coutumos du port, tiendra sa prochaine séance à l'hôtel de ville (salle des mariages), demain aprs-midi. Les pêcheries du Congo Samedi '28 février partira d'Ostende pour 10 Congo le chalutier 0.130 « Jacqueline », sous le commandement do M. Blondé, ayant comme équipage: MM. Beurens, second, Van Muyssen, premier mécanicin, Deman, duxième mécanicien, Wfllems, Dekeyscr, Huyghe, chauffeurs, Blondé, F. Pauwels, Doroo, Ivlausing A. et J., matelots pêcheurs, Mony, cuisinier, soit au total 10 marins, tous Ostendais. Le bateau, qui a été affrété par la Société d'études de pêcheries au Congo, a été_ aménagé on vue do la pêche sous les tropiques. 11 possède notamment à bord une installation pour 1a production du froid artificiel. Le « Jacqueline » se rendra h Banana par ses propres moyens avec escale à Dakar. L'annuaire maritime du " Lloyd Anversois „ Nous recevons l'Annuaire Maritime que Eublie annuellement notre confrère c Le •loyd Anversois » et nous constatons avec plaisir que l'annuaire de 1914 ne le cède on rien à ses devanciers. Un coup d'œil à la table des matières permet de s'en rendre compte: nous y trouvons ontr'autres l'état de la marine marchande belge au 81 décembre 1913 et oe tableau est précieux à bien clos points de vue. On y voit enoore les statistiques des ports belges, les profondeurs des principaux ports, les distances entre ces derniers et lo port d'Anvers, le balisage ot l'éclairage de la côte belge, la répartition des places fixes aux quais de l'Escaut et dans les bassins du nord, les services de navigation par beurts et vers le Rhin, la pêche maritime, ainsi qu'une foule de renseignements d'ordre général.Un magnifique plan, up to date, des installations maritimes d'Anvers complète cet ensemble qui forme une des meilleures références au point de vuô de la navigation maritime au port d'Anvers. Rien de nouveau On publie des lettres inédites de Chateaubriand.Le 29 mars 1836, à quelqu'un qui lui demandait une notice biographique, il écrit: s .... Je sais que les auteursd'à fwrésent font eux-mêmes les articles sur leurs ouvrages et qu'ils se donnent sans façon les louanges qu'ils méritent. J'appartiens au bon , temps et ne peux arriver à cette ingénuité d'amour-propre. » En 1836, déjà l Le corps féminin et le costume moderneVous avez cru, jusqu'à ce jour, que le 00s- 1 tuime féminin devait s'adapter au oorps de la < femme. Vous étiez dans l'eaTeur. Hâtez-vous de j vous détromper. < Désormais c'est aai oo&tumo que devua s'a- • Capter le corps, devenu simple accessoire de < toilette. 1 Ainsi en a décidé, en France, l'homme in- < géniaux qui met au concours l'exécution d'u- < ne statue devant exprimer « La forme fémi- 1 a in© idéale s'adaptant le mieux aiu costume t moderne ». f Cet homme a constitué un jury composé de 1 mesm-bres de l'Académie des beaux-arts, s'il e /ou3 plaît. — Je ne vois pas trop ce que ce concours f ?eut donner disait M. Aîlar, un éminent s ta- t maiire... 1 Et nous donc! < Remaniement LETTRES DE PARIS Le « Moniteur » de ce matin doit publier les arrêtés royaux acceptant la démission de M. Le vie de ses fonctions de ministre des runances, appelant en son remplacement M. Vandovyvere, ministre des chemins tie fer ot attribuant le département des chemins de fer au ministère de la marine, postes et télégraphes. L'opiudon catholique ne verra pas sans regret M. Michel Levie quitter la direction des finances. M. Levie a assumé avec une grande distinction eït une belle vaiLance, dans des circonstances souvent difficiles, la gestion ae nos finances publiques. 11 a défenuu avec filent une œuvre délicate et inévitablement exposée aux cantiques, colle des impôts nécessites par les nouvoliQs charges militaires. L'histoire politique de notre pays lui rendra cet hommage qu'l a su mener cette tâche a bien sans frapper les classes de la population 1e plus lourdement atteintes déjà, par l'impôt du sang. Euiè lui accordera aussi qu'à une époque j de profonde dépression affectant les finances ' v.o toutes les contrées de l'Europe, et frappant pms uurcment enoore une contrée de grande activité économique comme la nôtre, 1 M. Levie a su, sans restreindre en rien les aéponses productrices dans tous les domaines, m «intenir la solidité de notre crédit et Ici consolider tout récemment par une exceMemte opération — l'emprunt de Londres. L'activité que M. Vandovyvere a su déployer pendant son trop court passage au uépartement des travaux pub/ics, l'attention qu'il a accordée au très lourd problème de notro railway et où il n'a pu donner toute .a mesure de ses aptitudes constituent de sûrs garants que nos financées sont et resteront en d'excellentes mains et que, les circonstances favorables aidant, elles connaîtront bientôt- une ère de prospérité sans égale . M. Segors prend l'a direction du département des chemins de for, avec la mission spéciale de préparer et de réaliser le régime nouveau de l'autonomie, qui doit doter le magnifique outil économique constitué par notre raîlavay national, de toute l'élasticité, de toute la souplesse nécessitée par nos rapides progrès industriels et commerciaux. Cette charge, à l'heure actuelle, est particulièrement lourde ot ce n'est pas, croyons-nous, sans une hésitation bien compréhensible que M. Segors vient de l'accepter dos mains du Roi. Le pays considérera cependant quo la tâche nouvoUe qui vient d'être confiée au député d'Anvers, constitue un hommage mérité aux brillantes qualités que le ministre do la marine a su déployer dans la constitution d'un nouveau ministère où, en quelques mois, il a réalisé une œuvre vraiment remarquable qui, chaque jour, se voit affermie et complétée, et qui trouvera pochai nement une expression concrète dans la discussion ele la loi instituant une haute juridiction maritime nationale. Aux postes comme aux télégraphes et aux téléphones M. Segers a également manifesté ime activité du meilleur a loi et une souplesse d'intelligence qui se sont traduites par des initiatives heureuses et unanimement approuvées. Aussi sommes-nous convaincus quo cette charge nouvelle que M. Segers vient d'accepter, repose sur ele robustes et vaillantes épaules, et que le nouveau ministre des chemins do fer, saura mener à bien une œuvre diffioile mais véritablement digne do son talent d'organisateur. Considéré sous cet angle le remaniement ministériel d'aujourd'hui nous apparaît comme des plus heureux. Le cabinet actuel qui vient do mener à bien la loi scolaire, a fait*, ses prouves. Il pourra attendre avec confiance le prochain verdict électoral. W Correspondance particulière de la «Métropole» Où l'on voit qu'abondance d'expédients n« sauve pas. — Parallélismes révélateurs. —. Ce que devient le « grand parti catholique », _ Le problème de la dépopulation résolu par les... couturiers. Paris, 25 février. . Le cabinet Doumerguo, tout autant que K Capitole, a été sauvé par ses oies. Et même, n'exagérons rien: il lui a suffi d'un canard qui du Palais-Bourbon a pris son envoi dan# la presse. 11 n'y a qu'un mais à cela: c'est que ces sauvetages-là sont fort mal assuré® d'indéfiniment réussir. L'enquête 9ur l'état sanitaire dans I03 casernes, acceptée par le ministère, a toutes , les chances du monde d# n'aboutir que sous un autre cabinet. On sont cela très bien partout dans les groupef majoritaires où se fait une effervescence comparable à plusieurs égards à l'admirable processus naturel de la cicatrisation, tel que nous l'ont décrit les maîtres de la microbiologie. Seulement, à considérer du point de vue biologique ces accidents ministériels qui vont se succédant avec tant de rapidité, on est contraint, quoi qu'on en ait, de diagnostiquer chez la nation qui en souffre un état de dégénérescence fort grave ot probablement incurable. Ces plaies qui s'ouvrent et se referment périodiquement évoquent en pathologie dos analogues bien fâcheux. Pour en venir à bout, s'il n'était pas déjà trop tard ot si l'on y visait vraiment, il faudrait recourir à des moyens plus efficaces que ceux qu'on fait semblant d'appliquer pour sauver la face. Ce ne sont assurément pas les expédients pseudo-tactiques proposés par M. Jaurès, par exemple, sous 1 emphatique dénomination de c bonne méthode », qui désormais pourront sauver, jo ne dis pas seulement lo pays ni la République, mais mémo la gauche et le Bloc. Songez au désarroi suprême, au déconcertement sans espoir qui trahit très haut, malgré les apparences contraires qu'on affecte de lui donner, un « principe » tactique aussi évidemment à faux que celui quo M. Jaurès recommande à ses unifiés: faire une guerre non d'idées, mais de personnes». Simplement. Combien, sous ce mot paradoxal d'ordre, transparaît nettement l'inquiétude du grand leader socialiste, pour qui la lutte\électorale, entondue au sens le plus bas, prime nécessairement tout! On verra là-dessus se creu» ser plus profondément la division entre les socialistes purs — ceux de la a Lutte do Classe » — et les gens de 1' « Humanité 1. "" U n'importe pas à Jaurès. Les doctrinaires d'autrefois, qui rend raient presque sympa-» thiques jusqu'aux utopies mêmes du collecti-vicme, intégral, lui font l'effet, sans doute, d'avoir fait leur temps et rendu les services qu'ils pouvaient rendre. U ne s'agit plus aujourd'hui do doctrine, mais de mandats. La formule énergique employée par M. Jaurès n'a pas besoin d'êtro traduite pour exprimer le plus précisément du mondo ce qu'on savait depuis longtemps, à savoir que pour noa blocards tout se réduit en fin de compte î de simp'es compétitîrms et conflits d'inté« rêt« personnels. U tombe sous le sens qu'un régime voué à de pareils représentants n'en a pas pour longtemps à vivre. Il n'est déjà plus qu'une apparence, qu*un mensonge. * * * Dans l'opposition, malheureusement, il en va de même, sinon de personne à personne, du moins de groupe à groupe et do faction à parti. Un seul argument d'unité vaudrait pour réunir dans un effort commun, vers !e salut de la patrie et même de la société, dos bonnes volontés certaines, des dévouements indubitables, épa'-pi'lé3 en si grand nombre dans toutes les directions par les opinions divergentes. U faudrait une conviction assez vivante au cœur ele chncun, primant assez toute opinion, pour rallier 'es volontés et pour rég'er la discipline. C'est cette conviction qui manque. On ne dit pas, notez-le bien, qu'il n'y ait pas dans les divers partis rîe droite un grand nombre de catholiques nrçts au besoins à consentir avec éclat le sacrifice de leur vie pour leur conviction, pour 'eur foi. On constata seulement qu'il n'y en a. même parmi les plus ardents, presquo paa aut r> va tinu ornent doniiêut lo nas à Jour» Le port du titre d'avocat frovances sur leuvs préférences en matière d'organisation politique. C'est pourquoi il se peut qu'ailleurs un oarti catholique confessionnel puisse être utMement onrvosé aux diverses formes de la négation religieuse ant;socia?e. En France, Sur l'initiative de Me Léon Théodor, dm tonnier de l'Ordre dos avocats près la coui d'appel de Bruxelles, une conférenoe des bâtonniers do Belgique s'est réunie au Palaii de justice de Bruxelles, sous sa présidence aux fins de délibérer 6ur l'interprétation el l'application de la loi du 30 août 1913, régie mentant le port du titrç d'avocat, et de l'arrêté royal du 20 oeïtobre 1913, pris et exécution de l'artcle 1er, § 2, de cette loi. La ex>nférence a arrêté les résolutions suivantes ; c 1° Le droit do porter le titre d'avocat par application do la loi du 30 août 1913 ot de l'arrêté royal du 20 octobre 1913, ne sert accordé qu'à titre honorifique et avec toute la circonspection que réclame la sauvegarde de la dignité do l'Ordre; » 2° Il ne sera statué que sur demande éorito et signée dans laquelle le sollicitant exposera les motifs do sa requête et indiquera avec précision quel a été et qupl est l'objot de son activité ; » 3° Lo sollicitant > devra s'engager sui l'honneur à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la dignité_ de l'Ordre, et, notamment, à no pas faire du titre d'avocat un usago interdit par l'arrêté royal du 19 août 1889 dans la disposition rotative aux personnes exerçant ou ayant exercé le métier l'agent d'affaires. » Il s'engagera aussi à ne faire aucun icte rentrant dans l'exercice de la profession l'ave>cat, y compris la consultation ; » 4° Seront exclus du bénéfice de la loi h>us ceux qui oxerce-t ou ont exercé le méfier d'agent d'affaires; » 5° Ne pourront obtenir l'autorisation de >orter le titre d'avocat que ceux qui ont ao-îompli les obligations du stage; » 6° Il n'y a pas lieu de publier, comme innexe au tableau de l'Ordre et à lia liste les stagiaires, dressés en conformité des arides 3 et suivants du décret du 14 dé-lembre 1810, les noms des personnes qui se-■aient autorisées à porter le titre d'avocat, es personnes ne pouvant en aucune manière »xercer la profession et la publication de eurs noms étant donc sans intérêt. Le secïré-aire de l'Ordre communiquera, à ceux qui en eront la demande, les renseignements t-e-itifs- aux autorisations qui auraient été ac-ordées ; » 7° Il ne sera pas demandé de cotisation nnuolle aux dootours en droit autorisés à ■orter le titre d'avocat, semblable mesure inpliquant participation à k vie régulière m barreaai >, évoques pour la constitution de Ce « grand . oarti çatholiqup » dont je vous parlais l'au-t'*e jours se sont-ils vus réduits à protester . oar des communiqués aux journaux contre 'es interprétations, inop grandioses à leur sens, qu'on faisait de Jour oîvcnlaire. Il ne s'agit pas. ont-ils dit d'un''fier, les catboli-, tnos. républicains, plébiscitaires e"t monarchistes. oe qui n'est an pouvoir en réalité de personne. Nul no leur a donné mission nour un*» entreprise aussi vast-p et le fVs-se'n on'ils ont f^rmé ne doit être considéré que comme un effort vors îo mieux tenté nar -'es particuliers. Il s'agît seulement clo tôlier rlo s'entendre «our, au moment défi élections, bitto" t»1us efficacement contre les candidats 1 du Bloc. Autrement dit, le nouveau parti catholi-aue prendrait plus ou moins h son comnte 'e prineine do la «r bonne méthode » P~ofes-sée par M. Jaurès: ne pouvant rallier ses inhérents éventuels sur eles îdées, il organisera seulement la campagne contre des hommes. U ne faut pas être s?rand clerc pour voir avant l'événement qu'il ne sortira rien d'une entreprise ainsi conçue. * * * A gauche comine à droite., on le voit, l'expédient règne. Le pis est qup de plus en plus il règne sur tous les terrains. La situation effrayante faite à la France par le fléau de la dépopulation, situation dont j'ai dans une de mes dernières lettres àssayé de fairo le point, vient ainsi d'attirer l'attention des grands couturiers, qui ont sans plus tarder résolu le problème, ot même non sans élégance. Ils ont décrété une modo qui réhabilite le ventre. Nos élégantes — clcs deux mondes — ont à choisir dans les grands salons d'essayage entre trois coussinets d'inégal développaient, qui se place sous la ceinture. On leur demande avec un sourire engageant quoi gabarit leur plaît le mieux : — Madame veut-elle nn trois-mois, un cinq-mois? Le cinq-mois est le mieux porté. Le sept-mois exagère un peu.... Il faut oser penser et dire que la plupart des artifices proposés en d'autres matières par nos politiciens, gouvernementaux et an» ti, n'ont pas de quoi résoudre plus sérieu-soment les difficultés qui nous pressent ni oonjurer tant de dangers qui nous menacent. que cette mode n'#. de chances de nous valoir d'ici vingt ans le moindre bataillon de ulu*- _ ^ JE. B.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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