La Métropole

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s.n. 1914, 06 März. La Métropole. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz33518/
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LA MÉTROPOLE .5 21e Année No 65 Sclitioil 23 ABO KMEUVTS Ut) 12) lo ~ Su mol» ..»••»•••• ' 1 • î' .M Trois mais. « 00 On «ahonn» i tous les bureaux de poste et aux lacteur». ETRANGER, le port en sus: Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux H» no5tp olutôt qu'au lournal mftme. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche * de 4 à 10 Administration: » 3519 de10al6 CENTIMES pages || Rédaction : Téléphone 617 || pages || oifeAIHMKu ^ || Annonces z la petite Chronique sportive I* ligne lieue fr. 0 30 £r. 3 00 nnonces financ.id. « I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 sciâmes la U«ne, » I 50 La Ville ld. - S 00 lits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d An-xs, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 8. place de la Bourse. Vendredi 6 Mars 1914 Monteagudo L'histoire des révolutions américaines est, oomme cello de la Révolution française — dont elles naquirent — grouillante de figures caractéristiques et fertile en individus aux destins étranges. Hommes d'Etat éminents ou gens de sac et cor-' de,il n'en est guère dont la vie ne suffise à ■ 1 alimenter dix romans d'aventures. Mais quel roman vaut l'histoire toute nue, l'histoire comme Lenôtre sait la raconter en des livres &' la fois si oonsoieneieu-dement exacts, et d'une si intense puissance d'évocation ? En Amérique non plus les Carrier et les Joseph Lebon ne manquèrent point. Ne leur est-il pas singulièrement semblable, ce prêtre défroqué, Aldao, qui de : chapelain d'un régiment, devint général au service du tyran argentin Rosas, et : mourut gouverneur de Mendoza, perdu d'ivrognerie, d^ débauches et de meur- : très, dévoré par un cancer à la face, et blasphémant comme un possédé? L'élégant et sinistre Monteagudo, à l'intelligence haute et cultivée, aux goûts de parure et de luxe, à l'énergie impla-icable, à la vie courte et mouvementée, et qui fut en exécration à des peuples entiers, laisse du moins la mémoire d'un politique habile et à grandes vues. En môme temps, il offre le spectacle intéressant d'un démocrate fougueux ramené en peu d'années, par l'expérience de la vie «et la pratique des hommes, à considérer la monarchie tempérée comme l'idéal des gou vernements. Il naît à Tucuman on 1785, conquiert à l'université de Cordoba son titre de docteur en droit, se place, dès 1809, à la tête des premiers soulèvements contre l'Espagne, est nommé par la ville de Mendoza député au Congrès, organise à Buenos-Ayres la révolution de 1812, y rédige le pamphlet Martyre ou Liberté, se voit, en 1815, proscrit comme partisan du dicta- : teur déchu Alvear, et va passer en Angleterre le temps de son exil. Il reparaît dans son pays en 1817, ac- i Compagne San Martin au Chili, quitte ' l'armée de ce général après le désastre ( qu'elle éprouve à Cancha Rayada, gagne 5 Santiago puis Mendoza, où en 1818, il < préside le tribunal qui condamne à mort les frères Carrea, illustres patriotes chi- : liens à qui San Martin ne pardonnait pas 1 de conspirer contre le gouvernement ab- c solu qu'il venait d'établir. Les historiens du Chili, à leur tour, n'ont point pardonné à Monteagudo la sentence de mort rendue contre les Carrera. Ils le peignent des plus noires couleurs, et l'opi-nh publique l'accuse aussi de complicité dans un massacre de prisonniers espagnols qui eut lieu la même année à San Luis. C'est alors néanmoins que se produit l'évolution définitive de Monteagudo vers des idées conservatrices. « Les peuples de l'Amérique espagnole, se décide-t-il à écrire, ne sont pas préparés à des institutions démocratiques, et il y aurait i péril à les abreuver sans mesure du I nectar enivrant de la liberté. . Pour que ' la république soit bienfaisante, elle doit 1 être semblable au fruit mûr tombant de ' l'arbre. En Amérique, le fruit est encore , vert.... >» Et, d'accord avec les intelligen- c ces politiques saines et lucides de tout c pays, il avoue sa^ préférence marquée c pour le système anglais qu'il appelle j « lo modèle des gouvernements çonstitu- j tionnels. » San Martin partageait les opinions de J Monteagudo. Celui-ci, devenu de plus en t plus le conseiller — ses ennemis dirent , «< l'âme damnée » — du célèbre général c l'accompagna, avec le grade de colonel r et le titre d'auditeur général de l'armée, * dans son expédition libératrice du Pé- * rou. Aussitôt proclamée l'indépendance 1 de oe pays sous le protectorat de San 1 Martin, Monteagudo fut nommé ministre d'Etat et chargé clés départements de la ( marine et de la guerre. ( Décidée à donner un souverain au 1 Pérou, ils envoyèrent à Londres une mis- s sion chargée d'offrir le titre de roi ou empereur du nouvel Etat au prince ' Léopold de Saxe-Cobourg, le même qui devait être quelques années plus tard le 1 premier roi dc-3 Belges. Au cas oh ce prince eût refusé, les plénipotentiaires avaient ordre de choisir tout autre membre de la dynastie régnan- « te en Angleterre, et à leur défaut un 1 grand-duo de Russie ou un archiduc autrichien. L'ambassade échoua complète-ment. Façonné par trois siècles de monarchie, accoutumé au régime des vice- -rois, le peuple péruvien n'était ni préparé à des institutions républicaines ni désireux de les voir s'établir. Mais les loges maçonniquos, qui jouent dans l'his-fct ire américaine un rôle d'une extrême importance, voulaient la république et pour l'instaurer ne reculèrent devant aucune intrigue, devant auoun crime. Pour elles, Monteagudo était essentiellement l'obstacle à détruire, et elles s'efforcèrent d'ameuter le peuple contre lui. Monteagudo assurément n'était point aimé. A côté do mesures vraiment civi-xsatrices, telles que l'émancipation des | esclaves, la création d'écoles et de bi- j bliothèques, on lui reprochait ses habitu- i des de cruauté et de débauche U avait ( fait, fusiller Jeremias et Mendizabal, ; exilé Urquiyaga,expulsé quatre mille Es- i pagiiois, et la lubricité chez lui confinait 1 : la névrose. Le 26 juillet 1822, ses enne- ' mis oanchez, C-arrion, Mariategui et au- J trec chefs du parti radical, suscitèrent . un tumulte populaire qui aboutit à la j admission forcée du tout-puissant minis- [ tre, lequel fut immédiatement embarqué j: pour l'exil. Quelques mois plus tard, un 1 décret le déclarait hors la loi. c Tandis que cette révolution éclatait à « Lima, San Martin conférait à Guayaquil avec l'autre « Libertador » Bolivar, et re- 11 mettait entre ses mains les destinées de J-l'Amérique. Eu 1824, Bolivar à son tour, h ayant achevé la destruction des armées T. espagnoles, se voyait maître du Pérou, et c, rêvair, non plus pour un prince européen, Ci ra 1 pour lui-même, la couronne des t: Incas. Monteagudo avait reparu au Pé- P Jou> vivait dans l'entourage immédiat de Bolivar, et» songeant à être le Sieyès j» £to ce nouveau Bonaparte, allait, semble- a -t-il, lui assurer le trône, et, une fois 1 trône conquis, l'aider à organiser son en pire. Il n'en eut pas le temps. La nuit d 28 janvier 1825, il tomba poignardé dan une rue solitaire de Lima, voisine d l'église San Juan de Dios. L'assassin, u. nègre nommé Espinoza, fut retrouvé que! ques jours après. Bolivar eut avec lui un entrevue mystérieuse, et lui fit grâce d la vie. Mais la voix publique accus Sanchez Carrion d'avoir été l'instigateu du meurtre. Ce personnage lui-même mourut peu après d'une maladie myste rieuse, et le silence se fit sur ces deu: tombes. La vérité ne fut connue qu'en 1878, pa le témoignage que publia trois semaine ivant sa mort le vieux général Mosquera naguère compagnon d'armes et ami in bime de Bolivar. Ce dernier, dans la nuit du 31 jan fier 1825, s'était fait amener l'assassi: iu Palais, dans une salle qu'éclairait un jeule bougie. — Regarde, dit-il impérieusement a1 îègre, au fond de cette salle, l'âme d Monteagudo qui t'accuse de l'avoir assa* iiné ! Le meurtrier se troubla, et, Bolivar lu iyant promis de la vie sauve s'il conser :ait à nommer ses complices, déclara qu Sanchez Carrion lui avait donné cir puante doublons d'or pour qu'il tu£ Monteagudo « parce que celui-ci éta: l'ennemi des Péruviens et des nègres ». La révélation épouvanta Bolivar, ca Sanchez Carrion était alors ministre de affaires étrangères en exercice et son aj restation pouvait entraîner des boulevei sements terribles. Mais le général Heres qui avait assisté aux aveux du crimine! et qui voulait venger Monteagudo don il avait été l'ami, versa une poudre véne neuse dans un breuvage destiné à S anche Carrion, qui en mourut peu aprèî Mœurs, cette fois, non plus de la R^ volution française mais de la Renais ïance italienne. Et comme si tous les ac :eurs de cette tragédie étaient marqué J'un même signe sanglant, le généra Ueres à son tour périt assassiné au lézuéla, en 1840! Telles furent — succinctement évoquée — la vie et la mort de Bernardo Monte fudo, tour à tour sectaire, apostat e victime de la démocratie, et. qui avai icrit d'elle, en 1823: « Etre patriote san e montrer frénétiquement démocrate m lemblait autrefois une contradiction. E: ^819 j'étais déjà débarrassé de cett :ièvre dont presque tous nous avons soul ert; et malheur à celui qui avec l'aid-lu temps ne parvient pas à s'en guérir » Emile Chardome. L'Actualité 9 «es—<;• Nervosité international « On a grand cas dans la près; 1^1 française d-'-un article de la « Gaze rSL te de Cologne » dans lequel le co espondant de ce journal à St-Pétersbour, <ai\ait des nouveaux armements russes, d eur degré d'avancement et de leur but. ! l'y^a cependant rien de bien oxtraordina. e à ^cet article et il lie serait pas diff ile d'en trouver un grand nombre de ce gei e dans la presse française en ce qui coi erne les armements allemands. Lors de ] ornière augmentation des effectifs de pai e l'armée allemande, on a pu voir dans 1< ouraaux français des articles dénonçant 1< ntentions belliqueuses du gouvernement a smand et lo « péril allemand » était deven ine rubrique presque constante dans !c euilles parisiennes. L'article de la a Gazel e de Cologne » fait au sujet des arme lents russes o© que lçs journaux fiançai nt fait à propos des a'rmements allemands ien de moins, mais rien de plus non plus l ceux qui étaient au courant de la situa ion internationale il n'apprend même absc mnent rien de bien neuf ; tout au plus est I intéressant parce qu'il précisb certain >oints que personne n'ignorait. Ainsi le correspondant du journal rhéna: Ut que dans trois ans seulement les chef le l'armée russe considéreront l'état de leur >roupes et de leur armement comme suffi [animent parfait ponr pouvoir risquer un guerre. Il insiste même sur ce point qu x>ur le moment il n'y a rien à craindre d a„ Russie ; par conséquent son article aurai lu avoir un effet plutôt calmant. Personn 5n second lieu n'a jamais doute que si l Russie augmentait ses effectifs et améliora: 'armement de son armée, c'était avant toi )our être prêt à faire la guerre. L'armé lans tous les pays du monde est bien dest lée à défendre la patrie on temps de guerre Que ce soit contre l'Alilemagne que le iroupes. russes devraient marcher, cela sai lôute était tout aussi évident. Aurait-oi x>nsé psnt-rbre en Fra.nce que les diplonu ;es allemands seraient assez naïfs, de croii e contraire? On ne peut guère l'admetti l'autant moins que depuis la oréation do rriple Entente et les fameuses tontativi l'encerclement de l'Allemagne par les tro puissances de cette entente, l'Allemagne lû être sur ses gardes. L'augmentation i >es effectifs de paix est_ tout simplemen une conséquence de la politique de la Trip Entente. Enfin le correspondant de la « Gazetl le Cologne » précise un autre point sur 1 lue!, à notre avis, il turait pu insister ei ïore davantage sans risquer de se compr-nettro. il affirme que c'est la France qi »t la force agissante en Russie en vue d< >réparatifs de guerre contre l'Allemagne Va encore était connui et le journaliste a emand aurait pu parfaitement faire renia [uer que l'activité militaire russe coïncic issez exactement avec l'avènement de IV 5oinearé à la présidence de la République bailleurs on ne>s'est nulle part bercé de l'i usion que rall!iancei franco-russe était ne l'un esprit très amical de la France et c a Russie pour l'Allemagne. En dehors de c< onstatations il n'y a absolument rien dar article de la « Gazette de Cologne ». Ma a suffi qu'il paraisse dans ce journal poi rovoquer en France une véritable émotioi îmotion feinte plutôt que réelle d'ailleun a.r si l'on voulait tirer de cet article de 1 Gazette de Cologne » la conclusion qu Allemagne va augmenter encore ses force unitaires ou même si l'on voulait par I ublication de cet article démontrer de noi eau l'existence du péril allemand, on e? >mbé sur des arguments peu concluant 'Allemagne ne songe certainement pas e > moment à un nouveau projet militaire, e ila pour de nombreuses raisons. L'organisa on prévue par la loi votée l'an dernier e >rtant les effectifs de paix à près de 900,00 mimes n'est pas achevée. Les contribuable le m an ds -vont _ payer la première pai-tie d impôt d'un milliard de mark réparti, com a on sait, sur plusieurs années, et ce n'es e pas dans ces conditions que le gouverne- - ment songerait à de nouveaux armements. [J n'y a d'ailleurs âuoiun péril on la demeure, puisque la Russie ne sera pas en posses- 1 sion de tous ses moyens militaires avant s trois ans. e Si l'on pense que l'Allemagne pourrait i songer à une guerre préventive, il faut se - rappeler que le prince de Bismarck, dont e les préceptes et les idées politiques sont en-e core en honneur, a toujours condamné l'idée d'une pareille guorre. Les journaux allemands ont rappelé ces enseignements du pre-r mier chancelier il n'y a pas bien longtemps » à propos de la campagne des journaux pan-" slavistes contre l'Allemagne. D'ailleurs, la ï prouve qu'en Allemagno on n'attache pas la même importance à l'article de la o Gazette r de Cologne », c'est que la presse allemande s n'a pas pris note de cet article de la même façon que la presse française. CoMe-ci y a ' trouvé un argument pour sa campagne électorale et en faveur du maintien du service de trois ans. C'est la seulo explication à don- - ner de cette émotion des feuilles nationa- i i îranwwsft!. Échos -> -C Q S»-*1 ! LA VILLE 1 Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Artl-Vooali. — A 8 heures et demie, dJana la r saLle des fûtes du Jardin zoologiquc, oxéc-utlon s poiïuLaLre du » Rhtn ». Musique de Chambre. — A 8 heures et demie, en la salle Rouge de 1a Société royale d'IIarmo-'- oiùe, séanoe de mu'.dque de chambre par Mme ! Van Overloop et MM Mariën et Oeulem.ans. ' Deutsche Kolonîal-GeseUsohaft. — A 8 heures et » demie, à l'Ecole allemande, conférence de M. Er-t win E. von Paska ; « Ueber Halmaiien n.ach Mon-tenegro und Aîbanien. >» COURS z Club Africain. — Cercle d'Etude* coloniale*. — • A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de _ Commerce, cours de cultures et productions oe>- k>niales, par M. A. LalMère. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivaate«. EXPOSITIONS s Salle Wynen. — De 10 à 6 heures, exposition G i Guequler ot Maurice Sys (ouverte jusqu'au 15 mars) Corcle Artistique — De 10 à 4 heures, exposition Marc-Henry Meunier (ouverte jusqu'au 15 mars). s Réception à l'hôtel provincial J La baronne G. van de Werve et de Schil-t de recevra à l'hôtel provincial, de 2 à 5 h., s les samedis 28 mare et 4 avril prochain. e i L'exposition maritime Internatlo-3 nale de Londres On se rappeTe que la Ville de Rotterdam f a voté un crédit de 75,000 fr. à l'effet do • représenter dignement son port à l'Exposition maritime internationale qui so tiendra pendant l'automne de cette année à Londres.La Ville d'Amsterdam vient également do voter un crédit de 75.000 fr. en vue de faire une fructueuse réclame à, ses installations maritimes. La municipalité a chargé une commission de fonctionnaires supérieurs de l'organisation de cette participation. Elle consistera notam-Q ment en une carte en relief do la partie prinoipale du port de la capitale. Cette maquette aura 12 métrés de long. En outre, dés ° graphiques et une brochure sur le port d'Ani-1 sterdam sont en préparation. ~ Les deux ports hollandais seront donc re-=> présentés à Londres à concurrence d'une som-5 me de CENT CINQUANTE MILLE fr. I 11 convient d'ajouter qu'à cette exposition ~ internationale, le port cVAnvers ne sera pas " représenté. a Le monument Appelmans x II paraît que la Commission royalo des rno-s numents vient de faire connaître a l'admi-« nistration communale son avis quant au mo-I- nument Appelmans, adossé à la cathédrale. La commission serait d'accord sur l'empla-s cornent, mais elle voudrait voir modifier no-^ tamment la disposition des blocs de pierre qui - servent de soubassement au monument, cle 3 telde façon que les pierres sculptées se trou-) vent au-dessus des entassements. En outre, • les sculptures, de même ciue la balustrade, - devront être exécutées dans le style do cet- - te partie de la tour dont Appolmans fut - sans conteste l'auteur. Enfin la statue de-3 vra être reculé© légèrement vers la gauche, dé manièro à n'être plu coupée dans sa li-1 gne par l'arrêt du contrefort de la tour, lors-s qu'on regarde le monument du Marché aux s Gants. e Encore une maquette 0 Tout le monde à Anvers a vu la maquette t représentant d'une manière suggestive ce e qu© deviendra notre ville lorsque les plans R d'extension que l'on médite seront exécutés. On a pu juger de l'utilité qu'offre pareiiLle, h maquette à ceux qui sont obligés de prévoir e dès à présent l'aspect du futur Anvers et qui! [_ doivent prendre des décisions en conséquen- 1 ce. Le meilleur plan du monde en dit moins s au plus expert architecte ou ingénieur qu'u-[S ne maquette, qui permet de oonsidérer un x Lieu donné de toua les côtés. L'administration communale de Berchem ,e l'a si bien compris qu'ello vient do deman-,e der à M. le ministre des travaux publios une a maquette spéciale pour l'aménagement de vg Berchem. ;s La commune pense avec raison que sa de-a mande sera favorablement accueillie, e t Une nouvelle église c Les communes rurales situées autour d'Anvers tendent de plus en plus à devenir e des faubourgs. De jour en jour leur popuja->■ t>ion d'accix)ît d'Anversois avides de respirer )- entre deux séances de Bourse ou entre leurs >7 heures de bureau l'air pur de la grande vi'l-11 le, malgré tous les parcs et tous les squa-^ res qui ne peuvent leur en donner. >• Parmi ces avant-postes d'Anvers, la jolie 1- localité de Mortsel e3t une des premières à '- jouir de la faveur des demi-citadins, e Elle a tant gagné d'habitants en ces der- • nières années qu6 la nécessité s'est fait sen-^ tir de construire une nouvelle église. ■- Elle s'élèvera a proximité de l'asile d'a-e liénés dans un quartier assez éloigné du cen-e tre du vieux Mortsel. 16 L'autorisation a été donnée d'entreprendre ,s prochainement les travaux, is Les portes de l'enceinte i, Ne craignant ni le vent ni la pluie, quol-a ques membres ele la commission intercommu-e nale pour l'aménagement de l'agglomération • anversoise se sont donné la peme mercredi a après-midi d'aller faire une tournée à l'en- - ceinte à l'effet de se rendre compte sur les t lieux de la possibilité de conserver dans le ;. plus grand Anvers quelques-unes au moins ri des portes censées jusqu'en ces dernier temps t nous défendre contre les incursions malVeS-1 - lantes de nos ennemis. f ^ On a pu constater que ces portes prennent! ) éconormément de place: les portes propre-1 s ment dites n'ont pas moins de 22 mètres dei ? largeur et pour faire œuvre convenable il fau- - cirait conserver également les bâtisses qui les fc flanquent* U y aurait certes moyon d'utiliser des portes comme motifs décoratifs ; e''3es pourraient par lour forme d'arcs de triomphe servir d'entrée très majestueuse à des artères bordées de maisons à pignons. Mais si le côté antérieur des portes, celui qui fait face à la ville, est assez décoratif, il n'en est pas ainsi du côté -extérieur.Si l'on voulait a tout prix oonserver les portos, il faudrait peut-être enjoliver ce côté extérieur ou trouver tout autre moyen propre à lui donner un cachet quelconque. Il serait intéressant pour nos sociétés d'ar-chitectos d'organiser une espèce de concours ou de référendum à c© sujet. te canal direct Amers à Liège Le port d'Anvers se trouvG dans une situation inférieure à celle du .port de Rotte-dam au point de vue des transports pondéreux par eau vers le bassin de Liège, et cela bien que la distance de Rotterdam à Liège soit à peu près double d0 celle d'Anvers à Liège. Aussi on 1912 le ministre de l'agriculture et des travaux publier a-t-il décidé la construction immédiate d'an canal direct entre Anvers et Liège. Ce canal emprunterait les tronçons existants: Anvers-Hérenthals et Ôuaedmechelon-Hasselt. Jusqu'ici il semble que rien n'a été fait dans c0 sens. Il semble, d'autre part, qu0 la construction d'une voie navigable reliant à Hasselt les ports de Bruxelles et d'Anvers par les canaux do Willebroeck, de Louvain et je Dé-mer canalisé, construction préconisée par la sous-commission technique de la commission des canaux brabançons, menace de compromettre ou de retardor considérablement la . ro**!1-?•sia^'id'il canai' diirect \nvèrs-T/iAcre. Un membre de la section centrale a demandé à M. Helleputte s'il demeurait décidé à mettre la main à l'œuvre, en premier lieiij au canal direct susdit, et dans !'affirma tivo quelques précisions concernant les travaux projetés et la dàt© de leur mise à exécution. Lo ministre des travaux publics a répondu que son département a, en effet, prescrit l'étude d'un projet d© canal à grande section reliant Anvers-Hércnthals-Quaedmeche-len-Hasselt.Les travaux entreront dans la phase d'exécution à mesure de l'achèvement des étude? définitives. Il n'est pas exact, a ajouté M. Helleputte, que la construction d'une voie naviga^-ble entre Hasselt et lïruxel'es puisse compromettre ou retarder les travaux. Le maître-autel de Brocchem Ainsi que cela s'était pratiqué dans toutes les provinces du royaume, la section provinciale anversoise de la commission royale des monuments avait été chargée de dresser l'inventaire des objets d'art à conserver et ii garantii contre d'éventuelles intentions vandalistes. • Parmi ces objets, d:gries d'être sauvegardés, figurait en bonne place le très intéressant maître-autel do l'dglis© paroissial© de Broechem. On ne sait comment il s'est fait ensuite, depuis lorSj que la comm' sion à Bruxelles a cru devoir porter sur J'-^tel en question un jugement opposé à-celui de la section provinciale. Toujours est-il qu'à l'heure actuelle la destruction de ce vestige de l'art du passé est décidée. A moins que M. 1© ministre des sciences ot des arts, juge en dernier ressort en cette matière, n© se rallie à la manière de voir 'l.p In. prrovinowite et arrêt° mio l'aufov de Broechem sera conservé, celui-ci aura bientôt disparu. , Avec tous les amis des belles choses, nous souhaitons que M. Poullet prenne une déci-*i--.n dans ce où t'vwt au moins que ]<i commission fasse connaître les motifs qui ont insoiré sar décision. On pourrait alors discuter... >—«s © «c»—<- - IV!. LEBUREAU EDITEUR —)o(— QM 8'oïi rsgiarle aSu fasneaax BwSietiïi dsS'Agricuiiure „ —)o(— On sait que nous nous sommos fait los contempteurs irréductibles de la lenteur scandaleuse avec laquelle noinbr© d'administrations publiques publient les renseignements cjiu'elles sont chargées de communiquer au public. Ces retards sont cause de co que les dits renseignements, utiles seulement lorsqu'ils sont « frais », perdent les trois quarts de leur valeur quand on les imprime deux, trois, quatro ou six moix après le moment où ils ont été reçue iiliiis. Il y a donc là par la faute do M. Lebureau un véritable gaspillage des deniors publics et une stérilisation déplorable d'efforts utiles. Nous signalons de temps à autr© les retards considérables avec lesquels paraissent nos rapports consulaires, au grand dam de nos commerçants et de nos industriels. Mais l'architype on cette matière est le fameux « Bulletin de l'Agriculture », qui paraît régulièrement, lui, avec quatre à six mois do retard et qui, à cause ele cela, ne compte plus que.... vingt-et-un abonnés pour ses deux éditions! M. Maenhout, lors de la discussion du budget de l'agriculture pour 1913, avait bien voulu Se fair© à la Chambro l'écho de nos doléances. Il a récidivé mardi on ces termes : « La publication du « Bulletin de l'Agri-MU/ture », n'est vraiment d'aucune utilité.« Supprimez ce bulletin, qui n'a pas même vingt abonnés pour les deux éditions française ot flamande réunies, ou, si vous ne voulez pas le supprimer, c© qui serait une très sérieuse économie, transformez-1© de façon qu'il offre quolqu'intérêt, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Il ne contient maintenant, en effet, que des rapports d'agrone>-mes publiés avec cinq ou six mois de retard, et qui par oux-mcnies so bornent à que'ques données climatériques surannées et à quelques aperçus généralement les mêmes et presque stéréotypés. » Le bulletin reçu fin février donn© la situation de l'agriculturo et les rapports des agronomes du mois de novembre 1913! » M. Maenhout a mêm© trouvé cette année un émule en M. Ooans, qui a dit de son côté : « lie c Bulletin de l'Agriculture et de Horticulture » a peu do succès parc© que les matières qui y sont traitées le sont de façon peu intéressante et pou pratique. Ce bulletin devrait plutôt être un vade-mecuin du oui ti va teur au lieu d'être encombré de longs rapports, faits par des agronomes qui par ont de choses passées depuis des mois * mieux vaudrait v traiter fjueiquea questions pratiques, parmi lesquelles l'assainissement des étables, la culture maraîchère, l'aviculture cft l'apiculit'M-e ». Cea est parfaitement juste. Dans sa forme actuelle, le fameux bulletin ne signifié rien et coûte clier. Nous attendons avec iutérùt la réponse que Mi Heîleputte fera à MM. Maenhout et Ooma. Et nous souhaitons qu'un député, lors de la discussion du budget des affaires étrangères, s'occupe des inadmissibles et indéraci-aiabtas wt-urdï du i Pecu^il consulaire i. L'Exposition et les Olympiades d'Anvers en 1920 )o( quelques interviews Le correspondant parlementaire de La « Meuse » mvoi'o les. notes suivantes à son journal : Peuit-on parler encore de la future^ Exposition. iinbernaitionale ? Eh ! oui, puwsquie la question est toujours ouverte. ^ — Qu'en pensez-vous ? ai-je ^demandé aiu baron^Del'beke, qui en est, lui,, la cheville ouvrière à Anvers, <&t que j'ai rencontré iruoi-demnieinit au seurnl du Parlement. Il y a, m'ar-t-il répondu, un comité iimber- nialLonial qui) siège à Paris et qui exarniine la question. Il est certain que nous viendrons après Berlin. ... ^ «Nous»... Vous voulez dure Anvers.'' _ — Bien entendu. C'est ce comité qui décidera s'il y a, ou non, une Exposition en 1920. S'il y en a une, point de douite: oe sera à Anvers qu'elle se fera. , a ' Mais il y a quelque chose qui me parait aussi imbéressant qu'une Exposition internationale, manifestation qui, cféià, peut, aux veux de certains", pairaîlre<( vieux-jeu » ,oe sont( les Olympiades. Aurons-nous les Olympiades à Anvers? Je le souhaite ardemment. C'est du vraiment neuf, ce/La ! U y a là des choses sensaitàonnel-, les, fantastiques, dont on ne se î^end pas bien compte quand on ne les a pas vues. Si nous; avons les Jeux Olympiques, réunions qui font courir le monde entier, 41 faudra sans doute renoncer à toute exposition. Mais, ie le répète les Jeux Olympiques pour une ville, pour un pays, constitue, à l'heure présente, la chose la "plus désirable... ^ Autre cloche: , Il est nécessaire,, en principe ,m a dut une personnalité locale, pour une ville, et surtout pour Anvers, qui va démolir ses fortifications, de faire connaître son territoire nouveau et d'y édifier, ce fut le cas à Bruxelles, Liège et Gand, k l'occasion de l'Exposd-bion, des travaux qui restent. Mais des Anversois — ie pourrais citer Louis Strauss — sont hostiles à une exposition qu'ils considèrent comme inefficace aiu point de vue affaires. On fait venir des produits de l'étranger à nos frais, — et quels frais ! — et on les oppose aux nôtres qui sont totalement mis à l'arriére-plan. Puis, une fois le luxe satisfait eit les dépenses faites, il y a une cerise diont souffre beaucoup le commerce ele la ville: on n'achète plus rien; pendant longtemps lés porte-monnaiies ne se rouvrent pas... * * * — Anvers ne renonce nullement à avoir son exposition, m'a déclaré M..le député Pécher. Nous considérons que l'Exposition de 1920, s'il en est une, nous revient de droit, étant donné que nous n'en avons plus eu depuis Et su vous obteniez les Jeux Olympiques?— Il faudrait ' opter entre ces brillantes réunions et l'Exposition. Les deux ne vont oai, de pair. Vous savez Qu'il existe déjà un Comité des Jeux Olympiques; il est même, en plein travail. Trois villes se disputent l'organisation des olympiades: Breda, Rotterdam et Anvers. C'est une très grosse affaire si on l'emporte. Songez donc: il est de règle que le chel de l'Etat s'installe dans la ville où ont Lieu les fêtes olympiques pendant tout le temps que durent celles-ci. An vers devenant 1a scène eles Jeux Olympiques, le siège de La Couronne serait, en quelque sorte transporté pendaml plus de quinze jours dans ses murs... » * * * M. Franck aboneie dans le même ordre d'idées: — Anvers, m'a-t-il dit, a montré, par sor initiative en 1894, qu'elle^ était capable d'organiser une Exposition internationale. Nui ne peut, au surplus, lui contester ses droits c la pre>chaiine exposition. Liège, Bruxelles Charleroi, Gand, ont eu leur World's Fair notre tour est venu de réclamer pour nous ex que je considère non comme une faveur, mai« comme un droit incontestable. Et quand je vous parle ainsi, i'ai la conviction que le sentiment que j'exprime sera complètement partagé par la Chambre... » # Tels sont les avis que j'ai recueillis sur le palpitant conflit qui a surgi entre Liège el Anvers. Plus que jamais la question se pose: A qui la timbaJe ? >-«>©«>-< Nos chemins de fer au Katanga L'achèvement du chemin do fer du Tan-ganyika ©t les articles alarmistes publiés par certains journaux au sujet de la politique de pénétration économique de l'Allemagne dans l'Afrique équatorialo semblent attirer sérieusement l'attention de nos coloniaux sur l'urgence d© compléter l'outillage économique du Congo belge par la construction des voies ferrées projetées depuis longtemps. On voudrait réaliser un transafricain pai le chemin ele fer de l'Urua, allant de Pa-nia Motombo à Kongolo. C'est un projet évidemment intéressant, mais l'on n© doil pas non plus perdre do vue le projet de che; min de for de Dolo à Bukama, qui n'atteno plus que les fonds nécessaires à son installa îation. On sait cm'en 1902, un© première mission confié© à 1 ingénieur Passau, établissait ur premier tracéj qui fut reconnu d'une application impossible. Ce tracé passait très ai sud du Kasai et s'amorçait à la ligne Mata-di-Léoçoldville. En 1905-1906, MM. Jacqua Géralhi et Warnier étudiaient un deuxième tracé passant au nord du Kasai et du San kuru. En 1907-1910, MM. Calaneiini et Kiandi étudièrent un troisième projet réunissant Lusambo à Bukama et par les riviè res du Bas-Congo au Katanga par une voit ferrée Sankuru et Kasai. Ce troisième pro jet fut abandonné et l'ingénieur Jadot partit en 1912 pour fixer un tracé définitif. A présent, toutes les études générales soni terminées et il n© reste plus que des études techniques concernant les variantes di tracé. On ne doit pas oublier qu'en 1908 uin pool est intervenu entr© la Société du chemin d© fer de Benguolla et la Société Générale — fondation de la Compagnie du chemin de fer Bas-C'ongo-Katanga — selon le quel les deux lignes Benguella-Bukama ei Dolo-Bukama adoptent un© politique d'entente.Va-t-on enfin so décider à entreprendre les travaux du chemin de fer du Bas-Ka tangaP U faudra trouver pour cela les ressources nécessaires, car l'emprunt de 150 millions de 1906 ne suffira pas. Il y a 1,85C kilomètres de chemin de fer à construire. A 100,000 fr. le kilomètre, cela fait déjà 18* millions. Il y aura aussi les 700 kilomètres de la jonction Benguolla, parcours que l'or doit réaliser également à bref délai, puisque lo chemin d© fer portugais est déjà à 70C kilomètres do la frontière congolaise; Cette question des chemins de fer est toute la vie, tout l'avenir du Katanga et de notre oolonie. Sa solution ne doit pas souffrir d© nouveaux retard». On mois excepîtone La douceur de février 1914 a été extraord naire. Et la période la plus chaude correspondu avec le refroidissement périt dique de la Chandeleur. Si pendant le mois de janvier, nous avoi été gratifiés d'une température partioulièn ment rigoureuse, février dernier n'a pas é moins extraordinaire, mais en sens invers C'est même un des mois de février les ph doux dont nous ayons joui depuis plus c cinquante ans ! ... . Il y a eu en février iqi-j. trois périodes cl matologiques bien tranchées. La premièr du ièr au 11, pendant laquelle nous avoi été soumis au régime anticyclonique avi maxiimum au Sud-È9t, des dépression se su cédant dans l'extrême Nord, a été caractér sée par une série de journées superbe blaires; douces et ensoleillées par ve-d'entre S et SW. Pendant la seconde, diu 12 au 23, les traje toires des dépressions qui ont continué passer sur l'Europe septentrionale, se soi déplacées vers le Sud et les fortes pressioi se sont éloignées en se prolongeant vei l'Ouest, faisant tourner vers l'Ouest le vei qui devient ainsi d'origine marine et cyclon que, il en est résullté un temps chaud, pli vieux et venteux. , . Enfin pendant les derniers jours diu moi. les plus faibles pressions se sont trouvées plus souvent au Sud ou au Sud-Ouest de noti pays, ce qui a provoqué en même temf qu'une giration du vent vers l'Est et le Not .une forte chute du baromètre et ta formatic de -brouillards. Comme on le voit, la plus grande part diu mois a été chaude, et même très chaut pour la saison. Sur. ses 28 moyennes diurne deux seulement, oellles des 2s et 26. ont é inférieures à la normale respectivement < o°4 et 2°i, celles diu 8 au 15 ont dépassé normale de 6°i et, chose paradoxale, la p riode du 8 au 1$, la plus chaude du mo dernier, exxrnespond au refroidissement péri eliique de la Chandeleur ! _ La moyenne mensuelle a été trop élevée < ■i0^, écart très considérable qui n'a étédépas que deux fois depuis la fondation en 18 d'un servioe régulier d'observations météor logiques, en 1867 et en i86q. Les anna.es < i 'Observatoire royal de Belgique ont conser 'e souvenir de plusieurs autres mois de févri' dont les températures moyennes ont été ans élevées et même plus élevées que celle < mois dernier, mais ces températures ont e observées à Bruxelles ou, pour cette époqi de l'année, le thermomètre se tient plus ha qu'à Uocie, de o°q environ, à cause de différence d'altitude et de Pinfluenoe de l a gloméraitkwi. Ce qu'il y a surtout de remarquable r mois eie février 1914» c'est le beau temps q a régné pendant une notable partie du mo Habituellement, en hiver, le temps doux e aussi humide et pluvieux, or, cette ann* on février, Les iours de pluie ont été peu noi breux. — 10 ou 11 dans la plus grande par d'à pays —■ et .1.1 11'v a eu que cinq ou six joc véritablement pluvieux. _ Les quelques chiffres suivants, relatifs a-quelques rares mois de fé^Tier comparabu au point de vue thermométrique, à oelui cette année, dont les valeurs correspondanl seront données plus bas, montreront ce q ce dernier a eu d'exceptionnel sous ce rappo Février 1833, température moyenne 6' eau recueillie 77mm en 21 jours; février iS* température moyenne' 7°7. eau recueil 60mm en 19 jours; février 1869, tempéra tic moyenne 8°i,eaiu recueillie 76mm en 19 joue février 1872, température moyenne 7°2, e recueillie 355mm en 18 jours; février iS1; température moyenne 6°8, eau recueil 125mm en 24 jours; février 188.^, tempérât* movenno 7°i, eau recueillie 5; 55 mm en jours. On voit que si, pendant ces mois, les totâi pliuviométriques ai'ont pas toujoui',s été ti considérables, le nombre de jours de pluie ooujours notablement dépassé la moyenne. Le caraictère exceptionnel de la climato giie de février i,,essort aussi nettement l'examen des extrêmes que de celui c moyennes. En effet, le minimum du mois t été au-dessous de —s0 que sur les sommets l'Ardenne; en Campine, il n'est pas descen au-dessous ele —40 et clans le reste du pa nombreuses sont les localités où le therrr mètre n'a pas atteint —20. En février, le maximum du mois n'est \: toujours de ii°. Or, cette année, cette te pérature a été dépassée 12 fois à Uœle, plus souvent en d'autres endroits. Le ma mum du mois, qui a été observé te 10 ou le suivant les régions, a oscillé entre n° en J denne, 13°^ sur le littoral et 16® en Campir Nous avons déjà dit que Les jours de plan avaient été moins .nombreux que d'habitue Les totaux pluviométriques ont été en généi inférieurs à la normale de 30 à 40 %• Ils n'e dépassé la moyenne que dansée Sud < Luxembourg, où ills^ ont été grossis par qu ques pluies très copieuses. L'humidité de l'air a été faib|e au comme cernent et forte à la fin diu mois, à cause d brouillards; aussi l'humidité relative moyen à midi à Uccle n'a ws différé beauccjup la .normale; elle a été de 79.3 % au Lieu 8o-9 %• La aiébulosiité du ciel a subi exactement mêmes fluctuations que l*huimidâité de l'a On a enregistré à l'héliographe de l'Instàl royal météorologique à Uccle 110 heures soleil au lieu de 90 chiffre moyen- sur un to possible de 278 heures. Les vents de S à W ont eu une grande p dominance en févriei" 1914- Sur 100 directk observées on en a compté 7 entre le N et l ' 10 entre l'E et te S, 72 entre le S et l'W, entre l'VV et le N. . L'atmosphère a été assez fortement agi du 7 au 22. Les plus grandies moyennes ai mométriques ont été, en mètres par secoin de 14m3 le 8 die 12 à 14 heures; um7 le 12 o à 2 heures; ic;m6 le 14 de o à 8 heures i6m7 de 2 à 4 heua'es; i6mi le 15; de 8 à heures; et 17ml de 10 à 12 heures; i$m8 ifjmi le 21 de 12 à 14 -et de 14 à 16 heur 171118 et 161T14 le 22 ele 6 à 8 et de 8 à 10 lie res. Les plus forts coups de vent ont été 4c kgr. par m2 le 14 à 2 h. 57 m.; 42 kgr lé 15 à 13 h. 18 m.; 57 kgr. le 21 à 15 h. 15 et 41 kgr. le 22 à 7 h. 58 m. Pour terminer nous donnerons un résua des observations faites en février dans qu ques localités choisies dans différentes 1 gions du pays. Uccle (Institut météorologique) : Maxim* moyen io°3 au lieu de s°4, -minimum moy 2°7 au Lieu <le o°6, moyenne 6°.q au lieu de 3 maximum du mois i4°9 le is, m'inimum mois —1°4 le 26, jours de g^lée 3, eau recu^ liie en 13 jouns au lieu de 14, 36mm au Lieu 58. Ostende: Maximum moyen _q°6, minmmt moyen 2°6, mo}*ônne 6°i, maximum du nu i3°6 le 10, minimum du mois —2°8 le ; jours de gelée 2, eau tombée en q jou 1 34mm au lieu -de tjo. Maeseyck: Maximum moyen io°4, m<u muni moyen o°9, mo)«enne .q06, maximum mois i5°7 le 15, minimum diu mois 3°8 c; et 6, "jours dé gelée q, eau œcuellfie etn jours- 30mm au lieu de 54* Liégè: Maximum moyen io0^, minime moyen 3°7, moyenne 7°i, maximum du m< i5°6 le 15, minimum du mois —-o°2 le 28, joi de gelée 1, eau1 recueillie en u jours, 34n au lieu de 57s ... Météor. jle Hmbr«-posU moderne i= a Une exposition intéressante. — Regards en arrière. — Le timbre-poste idéal. — Phila- > télie. — Le timbre et la poste. .6 Sous lo haut patronage de Mil. Paul So-i.-- gei*s, ministre do la marine, des postes ©t des e télégraphes, J ules Davignon, ministre des affaires étrangères, et Henry Carton de VViart, i- ministr© de la justice, le Musée du Livre à î, Bruxelles organise, du 7 mars au 20 avril, t- une exposition du timbre-post© moderne, :c dans lo but de démontrer l'influence consi- > dérable du choix des procédés graphiques i- qu'il convient d'employer pour l'impression s, aes timbres-pe>ste et leur présentation au ut point de vue artistique. D'une notice linéaire publiée par M. Paul > Otlet dans l'élégant catalogue, détachons les à passages suivants qui ne manqueront pas i't d'intéresser nos lecteurs, même ceux qui ne t* sont pas atteints cle la très louable manie de "s collectionner les timbres. Un dithyrame enflammé tout d'abord on i- l'honneui de la Poste sîwre laquelle, dirait 1- Prud'homme, les timbres n'eussent jamais existé. >, Connue du temps dos Romains, instaureo e même dans les empires orientaux pour les e messages rapides et réguliers du pouvoir con-« trai, continuée avec raill0 vicissitudes à tra-<1 vers le moyen âge, développée par les rois n Louis XI et Charles-Quint, élevée au rang de service public avec les Tour et Taxis, la ie poste a grandi dans les temps modernes jue-^ qu'à devenir la merveilleuse organisation in-s. ternationale que règle la première on dat© des administrations créées <x>lleîctivmont par l,e tous los Etats : l'Union .postale universelle do 1® Berne. ç- Aujourd'hui un million et quart d'êtres is humains sont potentiellement en relations avec les hommes du monde entier, et eïotte merveille est tout entière figurée par cc po-^ tit centimètre carré de papier : le timbre-^ posto. K Et comment s'imprim© ce timbré? La planche qui sert à produire les iin. 1^ pressions de timbres se présento sous trois ^ différents aspects. Le dessin peut y apparaî-tr© on creux, en relief ou sur une surface plane. u Premier procédé: dessin en creux. On pho-té tographie le timbre sur la planche de cui-IC vro ou d'acier recouverte d'un enduit sonsi-^ ble. L'on dessine tous les détails sur la di-to planche métallique, recouverte d'une cou-S- ohe de vernis. On crens© ensuite jusqu'au métal toutes les lignes au moyen d'un burin. iU. Les parties blanches restent seules sans être UJ touchées. D'autres fois, on procède par gra-5- vure en taille douce, c'est-à-dire que l'act-on du burin est remplacée par celle de l'acide 'e' qui est versé sur les lignes creuséeîs dans le 9" vernis jusqu'à la surfac© dn métal. llC Second procédé: dessin en relief. Le bu-rs rin enlève tout ce qui n'est pas dessin, c'est-à-dire tous ies blancs. C'est l'impression di-JX te tyiKieraphique nu d'épargne. Troisième procédé: surface plane. C'est l'jmpression par la l'thographie. Le dessin, avec une plume trempée dans une encre grasse ou avec un crayon gras, est formé ~l: sur pierre. Il peut l'être sur panier lithogra-'5 phique d'où il est reporté sur pierre. |7' Les questions techniques que soulève la fa:-',lie brioation du timbre ne se bornent pas à l'impression. Il en est d'autres encore. La "s: question des couleurs avec cePe corrélative d© a<u la carte universelle des couleurs. La ques-7- tion du papier: papier à la forme ou méca-^ nique. La question des filigranes, celle du 'r<" gommage des timbres, celle de la dentelure (timbres piqués ou percés). L© dessin lui aussi doit retenir l'attention, j* Il cst composé ordinairement d'un ençadre-^ ment et d'une partie centrale ou motif qui a peut appartenir à l'une des quatre ola^scîs suivantes - 1) effigie du prince régnant, d'un ^9' psrsonang» illustre ou figure allégorique; 2) armoirio du pays ou emblème; 3) valeur en ^grands chiffres; 4) légende: nom du pavgf ' a indication taisant connaître J'emploi du tim-j bre, valeur exprimée en chiffres ou en tou-^'u tes lettres, monnaies en nsage. 'rs> Le dessinateur s'attache souvent à présen-l0" ter une œuvre achevée dont la caractéristique est la finesse des lignes. Snrvient l'im-35 nrimeur qui sait fort bien ce qui adviendra n" de l'introduction d'un trop grand nombre de C.1 ligues fines clans un dessin. Fatalement, a" après un certain nombre de tirages, les cji-1=1 chés s'empâtent ot toute la légèreté do la vi-ir" gnette a disparu. L'imprimeur demande donc :|e- un dessin simple^ qui lui permette d'obtenir Ie' un bon contraste d.'ombre et de lumière. [e* Mais supposons l'accord établi entre lfar-al tiste et l'imprimeur, ce n'est pas encore aufv J1' fisant pour avoir un bon timbre-poste. ™ L'administration des postes intervient. E lui faut à elle un timbre dont la contrefaçon puisse difficilement s'emparer. Enfin, après l'artiste après l'imprimeur, ne avec l'administration, il est nne quatrième (je personne qui a son mot à dire: c'est le pu-dc Mic- On oonçoit que los citoyens d'un pays, ap-es pelés constamment à exercer leur critique, ir. taindis qu'ils affranchissent leurs 'ettres, en-uit teneient qu'on ne représente pas leur souve-de rain sous des traits méconnaissables ni que :al la composition fantaisiste qui en tient lien soit uno constant© atteinte à leur bon goût. *é- Quand il a servi pour le transport do le»fc-ns très, lo timbre, phénix qni renaît de se» E. cenelres, radium aux énergies jamais amor-12 tie8, entre dans uno vie nonvelle: celle da collections. :ée L^origin© de la timbrologie — de la tim-îé- bromanie, disait-on au début, n'est pas bien, Le, lointaine. C'est vers 1849 qu'elle a pris nais-de sance. et Jusqu'en 1858 on a pouvait citer qu'un pe-14 tit nombre d'amateurs, la plupart en Angle-et terre. Bientôt après, l'engouement aidant, ïs; les collectionneurs deviennent plusieurs cen-u- taines de mille. de On crée des Bourses aux timbres, réunion? 5 de plein air. On publie des catalogues, on si. imprime des albums, on édité des manuels du collectionneur. Toute une littérature phi-né latélique est mise au monde, composée de li-el- vre3 et de journaux pérjodiqnes s© chiffrant "é- aujourd'hui par 17,399. On a compté que pour avoir actuellement «m une collection complète de timbres-poste, U en en faut compter plus d© 25.000. 'o, Cela pour les types fondamentaux seule-du ment. Les variétés, elles, sernt innombrables, -il- car le domain© des collectionneurs est illi-de mité ; les timbres-poste, les timbres-taxe, le? émissions cle tous les pays et de tontes les co» im lonies, de toutes les années, de toutes les >is valeurs, d© toutes les couleurs,^ les timbres :7. neufs, les timbres usés, les spécimens uni-:*s: ques et les erreurs, les variétés d'oblitération, les timbres paires, en bloc, csn feuilles, les timbres-poste avec enveloppes, ceux sans du enveloppes, les cartes postales et les cartes-es lettres, les bandes, les timbres d© retour, 10 les timbres fiscaux, les timbres télégraphe, jes timbres municipaux, ceux des offices par-m ticuliers et les anciennes marques postales, >is les timbres commémoratifs, les timbres phi-irs lanthropiques, les timbres réclames, les tim-ni bres à bandelettes dominicales. Le monde de la philatélie est vaste^ et puissant; il a un© innombrable masse d'aa«

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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