La Métropole

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s.n. 1914, 22 März. La Métropole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k93125rc67/
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r WALKOVER ENORME CtiOlX Fei 20.00,2250.25.00,30 00 OLYSLAGER E2ÈÏÏES 't'r.PL. DEMEIR. 21e Année No 80 Editicn Ti LA MÉTROPOLE t 1 1 1 ■ ■ ■ ■ = ABU IV XV ElIVIBCrVTrS Un u>. ••(•••••«••••b 15 « Su fr 8 — Trois tnols ^ On r abonne A tans tes bureaux de poste et aux tacteurt. ETRANGER, ic port en sus? Pouf 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux » bureau* d« poste, plutôt qu'au tournai m£me le NiiEBO Journal quotidien du matin le miiero Tous les fours ! 59.ruedes Peignes,Anvers l6 dimanche ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 LElVUHiS pages Rédaction : Téiéphone 617 pages CEMlilES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . ti. 0 30 tr. 3 OU Annonces finanr.ld. «» I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la U^ne, » 8 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corus td. »» S 00 Emissions Prix à couv< nir Pour toute la publicité, sauf c elle de la provinco d Angers, s'adresser a V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES • 8. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. LA MEILLEURE VOITURE ANGLAISE de fV 85.00 à 185.00 chez iOEYSLAGERtSÈESS 35.PL. DE MEIR Dimanche 22 Mars 1914 La METROPOLE d'aujourd'hu parait sur 10 [ âges Science pour tous >-*»® o—<- j La tcléphcnïa sans fil et les essais en Belgique du microphone Marzi Los nombreuses personnes qui se livrent en Belgique a i sport inoffensif de la réception radiotélégraphique n'auront pas j été médiocrement surprises ces jours derniers, d'entendre à certaines heures, au lieu des signaux familiers du code Morse, des fragments de conversation, d'innombrables « Allo ! », le chant do la « Brabançonne, de la « Marseillaise », ou du déjà populaire « Vers l'Avenir », avec pour a fond » commun, un espèce de sifflement assez désagréab'e, quelquefois en-ï tremêlé de crissements et couvrant à cer-i tains moments d'une façon presque com-I plèfce l'émission de la voix. Ces phénomènes, qui n'auront pas manqué d'intriguer beaucoup de radiotélé-f graphistes amateurs peu au courant des récents progrès de la science, sont tout simplement des essais de téléphonie sans fil effectués à la Station d'expérienoes de I/aeken (Bruxelles) par deux ingénieurs italiens, les frères Marzi, à l'aide d'un microphone transmetteur nouveau de leur invention, qui leur a déjà donné des résultats fort encourageants. Comme on s'est fort peu occupé jus-qu ici en Belgique de la téléphonie sans fil, et qu on n a presque rien publié sur le principe du microphone Marzi, nous croyons intéressant d'en dire ici tout ce que nous avons pu apprendre à ce sujet. La téléphonie sans fil n'est pas une in- 1 vention théoriquement très compliquée. ,C Tout le monde sait que les ondes de Herz l' permettent de transmettre, à travers l'es- c paoe, des quantités variables d'électrici- * té. Or, le téléphone eet un appareil qui £ détermine, par la variation d'un courant, des oscillations mécaniques (celles d'une f plaque métallique mince) proportionnel-i le à l'intensité du courant transmis. Il L était donc évident que la radiotéléphonie c I était possible. 9 Si réalisation dépendait seulement de " I 'deux facteurs, à savoir: 1° la possibilité a i de produire à distance des oscillations de * I oourant tellement courtes et tellement ra- j pidea que leur fréquence dépassât celle j dos sons les plus aigus que l'oreille est capatfte do percevoir (32,000 périodes par f. f seconde), afin que seules les variations de , oes oscillations et non les oscillations el-r' les-mêmes pussent être déoelées dans l'ap- b t pareil récepteur; en outre, ces oscilla- 1 I tions devaient être continues et très ré- r i gulières, pour assurer une transmission % I régulière des variations; 2° la possibilité s I d'appliquer au téléphone, ou mieux, au r 1 microphone-transmetteur, des énergies 1 t électriques beaucoup plus considérables J, r q\io celles usitées en téléphonie ordinai- * I ro. On sait qu'en télégraphie sans fil la | régularité et la grandeur des ondes ou 13 f des trains d'ondes transmis à travers l'es- fc jî paço n'ont pas une grande importance, v puisqu'on découpe ces ondes en barres et l points, par des interruptions convenables. \ Cependant, il y a un certain avantage à émettre des ondes régulières, dites continues ou entretenues, d'abord parce qu'elles permettent de se passer d'un éclateur qui absorbe do l'énergie, ensuite parce qu'elles ne peuvent être reçues que par un r interrupteur spécial. Elles sont donc à la fois plus économiques et plus sures. Aussi fc'oix>upe-tron toujours activement de les réalisé r. < * * * o II y a deux façons d'obtenir ces ondes y régulières, et elles ont été appliquées tou- n-tes deux. On peut d'abord se servir d'un si alternateur mécanique, o'est-à-dire d'une ti espèce de dynamo qui produit des cou- 11 fan te alternatifs de l'ordre de grandeur et de fréquence des ondes herziennes, ou bien on peut faire jaillir le courant en- f fcro doux électrodes, do façon à réaliser e un arc continu, qui donne des ondes très ^ courtes, très rapides, continues et assez ]a régulières, dont la fréquence est en tout u supérieure à 32,000 périodes à la se- a jponde. C'est habituellement ce système de l'arc, P dit chantant, qui est employé pour réali-ser les ondes spéciales nécessaires en télé- ™ phonie sans fil. Leur fréquence, dans les ^ essais effectués récemment à La-cken, dé- rc passe 100,000 périodes, et leur longueur n< ost voisine de 1000 mètres. Ces ondes elles- re mômes n'exeroent aucun effet sur les ré- pe oepteurs de T.S.F., et le sifflement dont leu" réception s'accompagne est dû uni- m' quement à des irrégularités dans le fonc- se' tionnement de l'arc. Théoriquement, il ne -j», ^vrait pas exister, et la transmission du 80h est toujours d'autant meilleure que au « salement est plus faible. Le lTnpression ne donc le détecteur, H" oo sont les variations du courant induit j™ ans j antenRe réceptrae, variations qui sont transmises à, la plaqu6 de l'écouteur « consbtutent de5 sons. pn S9 auftteXn! f68 .™n.ation3 sont elles pro-Il Sî, "Ï CIrcUit transmetteur? C'est doi do Ult h■ secret des divers systèmes drt téléphonie sans fil. un T ^Jèmes. on se sert d'un «t oscillant'"m P' 9 le circ,lit l'arc "f5 deséinises sont ^ ^;S™Pbifœent'C6<1Ui lc ™<>bien-*N ont nfe\f.Kal tous les inventeurs qui 'l"'1 ! à 'ésoidre le problème de la !>uo U mt"l\SanS fil 6St d0nc de instruire ?J IVÏÏon 2 "",0 qU1, ne ?'4cfaau«» pas sous t,m «C cluf(;ou^an,'. 'nduit et qui, à puis. rim moi,?. J- égale, absorbe le pou d energie. g„r, ton? p,r<'"lème a été résolu de diverses fa- ,nis! teilrIe avec. succès, par plusieurs inven Dan P!UiC,Paiemeat italiens. ] système Majorama, le ^aicro- ie « • phone est directement refroidi par ur I cc-'.rant d'eau. Dans le système Vanni, qui a permis de téléphoner sans fil de Ilome à Tripol; (1200 kilomètres) avec une dépense d'énergie d'un bon kilowatt seulement, on applique les propriétés vibrantes des jets liquides. * * * Enfin, dans le nouveau système Marzi, on utilise le renouvellement continu des grains de charbon du microphone qui subit l'effort du courant alternatif. Un premier circuit renferme, en série, un microphone ordinaire, des piles et le primaire i'un petit transformateur, dont le secondaire est relié à un électro-aimant à pôles opposés entre lesquels se meut un lé-ger levier. Celui-ci oscille donc sous l'influence des vibrations mécaniques de la plaque du microphone devant lequel on parle. Or, ce levier est relié à une sphère métallique fermant un microphone en entonnoir rempli de grains de charbon et assujetti au passage du courant oscilla-1 toi.-e. Et ces grains tombent, échauffés, hors de l'entonnoir, dès qu'ils ont servi pendant un temps assez court à induire dans l'antenne transinettrice les variations des oscillations produites par la voix, pour stra remplacés aussitôt par de nouveaux »rains parfaitement froids. On comprend ïlès lors comment on puisse éviter réchauffement de l'appareil et réaliser une ira- smission oontinue. * * * Les essais du microphone Marzi ont déjà donné de bons résultats, d'abord entre Laeken et Liège (100 kilomètres) puis entre Laeken et une station voisine de Paris (300 kilomètres), mais nous ignorons avec quelle puissance utile. Ces essais seront du reste continués, et on nous assure ïue, cette semaine, un véritable concert »er. transmis à Laeken devant la plaque nétallique de l'appareil. Il est à remarquer que la réception ra-liotéléphonique peut se faire avec les mènes appareils que ceux employés en ra-liotélégraphie. Il suffit do réaliser un ocord très aigu. Chose curieuse cepen-ant, les détecteurs considérés comme les lus sensibles ne sont pas ceux qui don-ent les meilleurs résultats; la galène est onne, mais le carborundum vaut mieux t la valve de Fleming ainsi que, surtout, Audion de De Forest sont supérieurs. La facilité avec laquelle on peut inter-apter les conversations radiotéléphoni- ; ues et les inconvénients qu'entraînerait sur multiplication, ne semblent pas leur 1 ssurer un grand avenir, sauf peut-être our les communications d'intérêt géné- c al; le premier venu, sans la connaissance * u code Morse pourrait les recevoir rapi- c ement, œ qui constituerait certes un a rand progrès. Mais, dans la pratique, I avenir est plutôt, croyons-nous, à la ra-io^élégraphie automatique à grande vi- i îsse, qui pourra toujours dépasser en sû- t été et en rapidité, tous les systèmes de c adiotéléphonie. Par contre, si l'on par-enait à augmenter la puissance et la sen-ibilité de ses appareils, la radiotélépho- 5 lie pourrait bien un jour assurer la 1 ransmission de la voix par-dessus l'At- t antique, effort que les câbles n'ont pu ■ ournir jusqu'ici. Ce serait là, assurément, un des plus c-aux triomphes do l'électro-techniqu e « îoderne, dont la perspective justifie eer-iinement les essais ingénieux que nous < anons d'esquisser. Deleatur. L'y!dualité ; >-«» c »—<■ 'remière journéê d'enquête„ ^ Les événements se pressent et se I-Vq précipitent. Pendant que l'on con-L$JL duisait la dépouille mortelle de la à ci/iiûe de Mme Cailla ux à sa dernière de- e-eure, la Commission d'enquête, sous la pré-:lence de M. Jaurès entendait les dépesi->ns des principaux acteurs du drame. Mo- c' is, Caillaux, le procureur général Fabre et président de la Chambre des appels cor- a ctionnels, Bidault et l'Isle ont fait savoir à a ■ Commission pourquoi et comment ils P* >aient intervenus dans l'affaire Rochette et 11 I Qu'u fallait penser du rapport du procu- 5 ur général sur cette affaire, rapport dont ^ publication imminente paraît avoir été 01 ie des causes déterminantes de la tragédie i « Figaro ». r( Ce qu'il convient de retenir des quatre dis- d Dsitions dont nous avons publié une analyse 54 ins notre nuanéro d'hier matin, c'est que u lellement l'intervention de M.Gaillaux s'est n •oduite auprès de M. Monis et que celui-ci fait part du désir de M. Caillaux de voir P mettre l'affaire Rochette au procureur gé- ^ irai Fabre qui à son tour a demandé cotte mise an président de la Chambre des ap- ^ Is correctionnels do Bidault de l'Isle. Ces its ont été prouvés et démontrés absolu->nt exacts dans los dépositions faites sous •vant devant la Commission. v< II y a un point sur lequel on n'est pas ^ locord cependant et c'est le mobile que uvait avoir M. Caillaux j>ou/r intervenir près de M. Monis et du parquet général. cr s uns prétendent que M. Caillaux devait eJque reconnaissance à Rochette qui avait nbré des dispositions plutôt généreuses à ^ çaivl de la caisse électorale du parti de ^ Caillaux. L'ancien président du Conseil ic 'tend cependant que tel n'était pas la eau- ^ de son intervention. Il a demandé la remisons la menace de l'avocat de Rochette de ■1er de certaines émissions frauduleuses ît le pairquet n'avait pas cru devoir pren-note. U y avait donc là, dit M. Caillaux (i„ intérêt politique à obtenir la remise des w! ats. Il eut été intéressant de savoir dans t. , conditions quelles étaient ces émissions [>ourquoi M. Caillaux redoutait tant que . , question fut soulevée devant la justice. jL faut admettre qu'il y avait là un intérêt tique c'est manifestement que de bons j>a iiblioains et des amis du gouvernement av, ient treniipé dans oes opérations louches raj lu'il s'agissait de sauver ces amis. L'in- j/ >t politique invoqué par M. Caillaux aitn: t s'expliquer autrement. Et alors on voit ' I y a là oonuno une chaîne ininterrom- ,n-i de fraudes et d'illégalités dont les unes i attachent aux autres ot dont les premiè- .i J entraînent les secondes jusqu'à la forfai- j j • de la haute magistrature commise sous pulsion ou sous les ordres des hommes au ■'oir.Parmi ces hommes naturellement fi- ' ?nt en tout premier lien ceux que la com- I ion d'enquête a entendus et dont elle au avoir tout bonnement enregistré les de mations sans trop se soucier de ce qu'el- C ^t'ennent en réalité d'aggravant pour Gri » de M. GaOlaux, Ha On saisit ici sur le vif la corruption de h République et de ses dirigeants et l'on voi très distinctement uans un cas ooncret jus qu'à quel point on a dit vrai quand on accu sait les laineux républicains qui se sont suc cédé au pouvoir depuis Waldeck-lîoussoai id'être avant tout des < profiteurs » et oon sidérer lo pouvoir comme une chose désirable parce qu'il permet de s'assurer à soi-même de gros avantages tout en en proourant également quelques-uns do moindre importance il est vrai, aux amis et amis de ceux-ci. Lj! politicaille qui gouverne la France depuis l'avènement de la République démocratique et qui fait do tous les présidents du Conseil de* complices d'un même brigandage a certaine-; ment ruiné plus que le bon renom de la France. Il est étonnant par exemple que per-,sonne ne s'avise dans ces conditions d'éplucher un pou plus consciencieusement les budgets et de voir comment les dépenses vont dans leur augmentation un véritable train d'enfer et comment malgré certaines diminutions ces dépenses obligent le gouvernement actuel à émettro un emprunt de r>lus de 200 millions pour faire face au déficit budgétaire. En résumé donc la commission d'enquête a fait mieux que de s'occuper de l'affaire Caillaux-Moms-Rochette. Elle a fourni la preuve que le gouvernement de la République exploite d'abord à son propre profit le pouvoir et ses avantages, qu'il met ensuite les magistrats comme ses fonctionnaires au service do ses amis politiques, fussent-ils des escrocs et des écumeurs de l'épargne et qu'enfin il s'avise surtout de poursuivre ceux qui ne sont pas ses soutiens et ses hommes-liges. L'écli^e catholique et ses institutions ont dû sentir tous les effets de leur haine et^ c'est en réalité sous le couvert d'u-ne politique républicaine et anticléricale qu'ils ont commis tous les crimes et toutes les bassesses. Il serait temps qu'un régime aussi pourri prenne fin pour le bon renom comme pour l^s intérêts vitaux d'un pays qui nrétend marcher à la t^te de la civilisation mcx.enie. Doux pays! disait Forain avec infiniment de raison. — J. Jocrg. Échos ■p— LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Mi-Caréme. — I>e 2 à 5 heures, sorUe de 114 groupes masqués et de 38 corps de musique participant iu concours organisé par la Ville. Corclc Catholique. — A4 heures, séance récréa-Ive avec programme varié pour les enfants des nemhres. Syndicat féminin d'employées. — A 8 heures, au Cercle Catholique, soirée de comédie française • Les Deux Pierrots » et « Lo Voyage de M. Perrl-hon. » Jardin Zoologique. — A !i heures, conférence vec projections d'autochromes par M. Ch. de iosschcre : « Glanages horticoles f. COURS Société « Van Mons ». — A 9 heures et demie, à école do la rue du Grand Ohien. cours de cul-uro maraichôre par M ,1. Voe* ; à 10 heures et 1 emie, arboriculture fruitière par M H Ickx. ' Borlitz Schoot, 8. Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain. — De 10 k 5 heures, en la ; aLle des fêtes de la Ville, Meir. Salon 1914 <Ou- i ert Jusqu'au 5 avril). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi- : ion d'art chinois et Japonais (ouverte jusqu'au 1 avril). Salle Wynen. — Do 10 à 5 heures, exposiUon 3dm. Verstraetent (ouverte jusqu'au 3 avril). , Salle Forst. — De 10 à 5 heures, exposition r aquarelles C. Jacquet (ouverte jusqu'au £0 mars) Musée royale de peinture. — De 10 à 3 1/2 heures «position do peintures de la collect-ion C. L >ardon, de Bruxelles. i Les tarifs des tram ways Le bruit court depuis quelques semaines .vec plus ou moins d îns-istainoe qu'il serait 1 [uosition d'introduire aux tramways la tari- « cation uniforme de dix centimes pair ligne ' vec supplément de cinq centimes pour ta urrospondanoe. < Nous n'avons pu. obtenir Confirmation dv -a brutit qui, somme toute, pourrait bien être < n poisson d'avrid prématurément sorti de 1 l saumure. louijaurs est-il que 1 Introduction d»u tarif <-dix centimes est prévu dans la convention t dstamit enitre l'Etat et la Compagnie géné- 1 nie des Tramways d'Anvers. Dans oette convention figure, en effet, La *' ause suivante: s Aiu liiou <liu piTx de io centimes pour le par->urs de deux sections d'une même liigine ^c le maximum de 15 oentimes, La Com- q ign:e s'engage à adopter le tarif unique de > oeinituimes par Ligne, avec supplément de n oemiimes pour La correspondance, lorsqu'il q : présentera trois exercices consécutifs ac- s asaint chacun tune augmentation de 25 % ? ir kilomètre de Ligue, sur la recette brute P •UiHsée, soit pondant la deuxième année ° exploitation électrique complète du réseau si >:t au plus tard pendant l'année 1907 ai la P ansformation du réseau n'était pas ternii-•e dïx^us les délais prescrits. ans oe cas, le maximum de 25 centimes >ur la ligne de la place Verte vers Hoboken P :rîi rédnjiit a 20 centimes. l£ Reste à voir si les résultats indiqués cd- A sssus sont acquis à l'heure qu'il est l p si La voirie aux bassins 1' La Dépuration permanente vient d'appnou- A ar la oonstruictiion d'une chauissee depuis Le Mit au n. 52 des bassins jusqu'au n. 76. u .La chaïuissée _traversant Les terrains rmUn- 9r lires, aux environs de l'endroit destiné au or euscmonit éventuel diu second bassin à j, ams, la Ville a dû s'engager vis-à-vis du ;v >uvornement à me pas Laisser bâtir Le Ion- cette voie et à effectuer, à ses frais, le ]a placement de la chaussée, au cas où Les n-, Tamis militaires qu'eLle traverse viendraient Un être affectés à une destination quelconque, qu lm Les taxes à Hoboken r\ m On saut que l'administration communale v<r Hoboken avait, sur la proposition de M. a komans, volé un ensemble de nouvelîet de :es Les unies un peu moins justifiées que les très, mais toutes passablement baroques. Kl -/'est a.nai que les édiles libéraux de Hobo- dir 1 avaient imaginé d'imposer assez contai- F< ■ablement les personnes oui viennent passer ç à Hoboken; le chemin de fer industriel lit également tenté ces Messieurs, en géné-, soucieux de se ménager ki sympathie ^ roissanbe de leurs concitoyens, ils s'&aieini achés à atteindre la contribution foncière exonérant le plus possible l'impôt person- fa a Députaitùon permanente a émis un avis avanable au sujet des nouvelles -taxes iio-lenoises. m< et Zontrm l'alcoolisme :'lft l vient d'être créé une section de Dame- 'K sein de la section provinciale anvensoist qu la Ligue pa-triotique contre l'alcoolisme. ->ûi et te section, qui a à sa tête Mme E. et sar comme présidente d'honneur; Mme P. qu ronith, somme présidente et Mme R.Jn't 1 Osterrietli comme vice-présidente, témoigne . déjà de son activiité par. l'organisation de - deux conférences, l'une française et l'autre • riamiande. La première sea'a donnée le 27 mars par Mme Crunborg, avocate à la Cour d'appel I de Paris. I>a seconde sera donnée au oom-J nonce ment du mois d'avril par Mille R. De Cruchtenaore de Gand. _ ! Toutes les Dames qui ont déjà promis leur! appui à l'œuvre ou qui voudraient encorcl nvoyer leur adresse au _ secrétariat de ki j Ligue, 87, rue de la Province, seront inoes-J samment convoquées à une séanoé au cours! Je laquelle le comité définitif sera constitué, j Je L'ennui c C'est le miorobe du bonheur. I: Il s'attaque de préférence à ceux qui n'ont,|j! dia-rns leur vie, ni grandes épreuves, ni grandes préoccupations, à ceux qu-i pourraient être heureux s'ils ne s'ennuyaient pas et qui h s'ennuient sans trop savoir pourquoi mi com- . ment. L Déjà, Les anciens s'ennuyaient férocement,!? on penjt le dire, puisque dans La Rome de La ■ ddeadeinee, les cris des esclaves mourant diansl" les supplices, les dernières convulsions des M ^iadiiateurs ou des chrétiens livrés aux bêtes, P suffisaient à peine à réveiller les nerfs en-p gourdis dios maîtres d'aloi*s. t Une thérapeutique moins énergicjuie, moàs|n plus ingénieuse est employée de nos jours. Iv Tout semble contribuer au bonheur. Le soleil r enitre à flots par les larges baies de nos mai-sonis où d'élégants feuillages égaient lies piè-jn oes aux tentures ciaires et où. le soir, oe sont |9: dos fleurs de lumière électrique cjui s'épa- jc: nourâssemt da.ns les globes irisés. « Partout, la coudieu?{r la gaieté, Le mouve-J^ ment. Automoljiles, journaux, télégraphes.jl( avec ou sans fil, télé phones, cinématographes, IS( mille inventions nouvelles solldoitenit notreI" attention et le monde s'ennuie: jd — Cette promenade... quel ennui! Cette!^ visite... quelle corvée! Cette soirée... quelle d scie! _ c C'est un fait. On s'ennuie à notre époque j f tout exwnmé au temps des châteaux forts, des je ooclies, des diligences, des bàteauiX à voile; d on ne s'est jamais ennuyé autant. Jp — Pourquoi ? le — Parce qu'on me «veut» plus s'amuser!v de rien. Une sonate fait bailler, et la belleIq notaire n'a gardé un peu de prestige qu'enJii considération d>es voyages... qui sont à lajO mode. Il faut être à cent lieues de chez soi, p au moins, en face d'une montagne ou d'un lac inconnus, pour les honorer d'un coup Ile d'oeil ou d'un éloge. Quant aux champs pa-Jb. lernels, on n'y remarquera que les mauvaises!vi herbes et que la boue des sentiers. C'est un j' tfenre peut-être, mais aussi bête qu'ennuyeux, cl Iti Lettres de Bruxelles! qx Lu Correspondance particulière de la «Métropole» Le vote des budgets à la Chambre. — Une r® interpellation regrettable et regrettée.— Ce pauvre M. Fléchet! . m Samedi. m L'ordre élu jour de la Chambre s'expédie ^ remarquablement avec une promptitude et me réguiai'ûté qui démontrent qu'en cette L» natière — comme en beaucoup d'autres —L,. 1 suffit de vouloir. Le président de la Cham- hjr >re ne s'est pas laissé attendrir par les do-L0 éances des honorables cjui avaient d 'intermi-j' labiés discours à prononcer — il a maintenu fu tvec fermeté la décision prise et la discussion] ra bon train. Certains cependant geignent. Des confrè-es s'exclament parce qu'à certains moments! 1 ! n'y a plus que quatre cm cinq présents !... I Et puis ? Ceux-là montrent simplement qu'ils n'ont p11 armais assisté à urne séance du Parlement!, inainçais ou anglais. Cependant, la Chambre 311 les dépoiités et la Chambre des communes} >nt bien, au moins, l'importance du Parle- • lient belge! rar Or, que s'y passe-t-il ? Mais, très réguliè- pa ement, lorsqu'on discute les budgets il n'y m< 1 de présents que les orateurs inscrits. Et ai1 :'esrt tout naturel ! |ca Personne n'a jamais eu ^'illusion de croire|mi jue les députés prononcei.t à la Chambre r}y bes discours sur les budgets pour faire la ^ orwiotâon de leurs ool'lègues. Il suffit, eiès ors, que le ministre soit Là pour les écouter !j?r Pour le surplus, les députés ne prononcent I ïes diiscours de l'espèce que pour La satisfae-I ie>n de leurs électeurs, n'est-ce pas? Ils par-Jno ?nt par la fenêtre. ri11 Pourvu que les sténographes, les rédac- an aui's de l'et Analytique» et des journaux P11 oient là, tout va bien, que diable ! p Pour La première fois, depuis longtemps, ' n 1 dtisaussion des budgets a pris la tournure K01 u'ellle aurait toujours dû avoir. Et iil fallut se féliciter de l'innovation. Désor-pe îads, espérons-le, ceux-là seuls qui ont uelq-ue chose à dire au sujet eies budgets^ il «■ont là. Il y aura toujours assez de débatsjPf-ur la politique générale où M. Demblonl" 1 punra lancer des interruptions insipides etlno; j , avec certains de ses collègues, il pourra upêciher les ministres et les droitiers deJP'u wler. Jre^ Que veut-on de plus? * * * Ime Nous avons eu cette semaine une inrter-l3** dation qui a mis à jour la lamentable men- M» i-liité de certains éphèbes de l'école Folle-!^ voine. I^a réorganisation milliitaire n'eut M;a îs de pires adversaires qu'eux; ils repous- ^i" rent tout ce qu'on proposait en faveur de mo: nrmée. J sen Et les voici tout à coup feignant de pren-1a I e 'les intérêts de celle-ci en mains ! Ile < Seulement, n'ayant pu ainsi, élu jour au I ndemain, elépouiller le vieil homme, ils Et »nt rcilomjbés dans les errements anciens et, Jno: I exagérant, en jetant l'opprobre sur le chef M m ; l'armée et la déconsidération sur celle-ci Jblo ; onit dépassé le but. ' I c II n'y a pas un e>flicier qui ne soit navré de les <( stupide » imteyention stupide est le via; ot qu 'employait tout à Pheure devant moi T>ar 1 officôer supérieur — de petites jeunes gens insi m feraient _ beaucoup mieux d'écouter au des ■u de vouloir parler tout le temps. Pie M. de B roque ville a écarté dédaigneuse- on, ont du pied toutes ces petites histoires na- ninj aivtes ,qu'une vague esquisse de tout oe qui tua été réaiLusé pour la défense nationale en ces que mens douze mois, a réduit à néant. lia j Je n'ajouterai qu'un mot: Sur les bancs!Les ►oraux, 011 regrettait amèrement les maîa- aut: («ses commises par les représentants de la bra< ^Avoine w a aoti C'est tout dire. Len1 * * * Voici pfcKÔeure semaines que, mysténou- !5ri meiu, »1 colportait dette histoire: qu» la loi O jlaine devrait revenir à la ChamJbre «pcw il n; e de forme ». non- Ce pauvre M. A. Fléchet, auquel on a déià t la mauvaise blague de Le désigner en alité de rapporteur de la commission de îstruction pu-blicfue du Sénat, a été pre>cla- i auteur de cette découverte: les insbitu-urs des écoles communales sera'nemt privés ; avantages prévus en faveur des oomniu-> pauvres!... j « i^es lecteurs de la u Métropole » savent ce 'il faut croire de cette histoire. Mais est-il ■mis de jouer de pareils tours à M. Fléchet de surcharger ainsi la tâche déjà lourde on lui a imposée Nous disons que oe] st pas charitable.. . pour ne pas dire plus.J LETTRES 1 l'IlllS > Correspondance particulière de la «Métropole» _es obsèques de Gaston Calmettc. — Manifestation avortées. — Une «charge» avo= nue da Clichy. — La première journée de la Commission d'enquête. Paris, 20 mars. Les obsèques du directeur du « Figaro » nt eu lieu élans le calme* eu somme, et ont ccasionné un mouvement de foule beaucoup loins cewisidérable qu'on avait pensé. Il faut tt.ribuer ce double effet à plusieurs eïausos ien elistinctes. D'abord, on était averti que des mesures igoureuses étaient prises pour empêcher 5ut essai de perturbation. Sans ostentation 1 utile, le préfet de police avait organisé tin yrvioe d'ordre impe>sant, et l'on savait,d'ad-îurs, que dans le» bastions avoisinant le ci-leticre ders Batignolles et élans levS cours de ivers bâtiments publics échelonnés le long 0 l'itinéraire du cortège, plusieurs dé tache-en ts de troupes avaient été niasses, et se enclraient prêts à agir.Ces dispositions con ucs avaient suffi pour tenir à l'écart, d'a-ance, le granel nombre des gens peu elési- ' mx de recevoir des horions. D'autre part,le cortège était extrêniemeut ' lêlé. Il y avait de tout un i>eu : des jeunes ^ ^ plébiscitaires, des délégations de répnblî-lins modérés. ele$ députés appartenant à la j Fédération des Gauchos », à 1' Action li- ^ âraîe peypulaire », au Centre progressiste 1 y "os des « Camelots du Roi », des repré- ( m tante de la presse, de>s théâtres, etc. Bref. ( ne femle une cohue, sans cohésion ni unité , 'opinions ni de sentiments, où personne ne > souciait de faire nombre, ^et encore moinr 'éooper au bénéfice du vc'sin. — du oon- . irrent. Ajoutez à e>ela que la famille du dé- ( mt avait fait passer une note dans les urnaux pour demander que l'on s'abstînt J 3 toute manifestation. Et enfin, et surtout sut-être, le mauvais temj>s s'en est mêlé.Et ; mauvais temps à Paris, est toujours gou- ' ornemental. I\os Parisiens sont ainsi faits j ,ie les plus enragés d'entre eux se calment îmédiatement sous l'ondée ou la giboulée. ( n veut bien être des héros, mais au soleil : ( is élans la crotte. ^ ( Après avoir vu défiler, en très bon ordre, ( oortège — incomparablement moins nom- ( •eux et moins émouvant que celui qui sui- j t. naguère, la dépouille ele Déroulède, — ( eu la curiosité d'assister avenue de Cli- } ly, au retour des gens, sous la pluie . C'é- , it à n'en pas croire au te'moignage de mes ^ >ux, à penser que la foule avait soudaine- r ent fondu, ou qu'il se passait, hors Paris. f ui8 l'enceinte du cimetière, quelque che>se -inattendu. L'n moment, je fus inquiet, ot ^ grettai de n'avoir pas suivi le cortège jus- j .'à la fin. Mais la tranquillité des détache-onts de police et de garde républicaine , ait tout à fait rassurante. Près de la porte Cliohy, notamment, sous la pluie battan- (-, sur le front.d'une sectiewi do gardes à ixl et d'un pekrton de gardes à cheval, ad- f Lrablement beaux dons les plis de leur • inteau sombre, de jeunes offieiers, l'air un u goguenard, déjeunaient d'un sandwich g faisant les cent pas ensemble. j! Peu à peu, le retour se fit. Ce furent d'à- r rd des autos, autos de maîtres et « taxis », y i refranchirent la barrière, et dont le nom- J e, un assez long moment, fut assez grane! r ur que l'air fût rendu difficilement respi-ble par les exhalaisons d'essenoe. Puis ce v t le tour de» voitures, et des premiers pié- r os pressés que l'on vit s'engouffrer avec n remarquable ensemble dans les souter- ^ ins du « métro » et dans les autobus qui ^ t là leur tête de ligne. On no voyait, à ce moment, sur les figures 'im légitime désir... ele déjeuner. Il était environ trois heures quand à la ^ te^ de quelques-uns des militants les plus toires du parti néo-monarchiste, une pe ^ e troupe de jeunes gens marchant très ^ ;e, passa la grille de l'octroi. Derrière eux, s r petits paquets, à même allure, et d'un t ime air, d'autre» jeunes gens arrivaient : total, environ deux cents, porteurs ele j nnes ieientiques, qui les renelaient très rc 5 trquables. Aussitôt que ce petit monde ant passé devant les détacliomente ele sol- ^ ts, fut engagé élans l'avenue, les derniers. v « évidemment obéissant à un mot d'ordre -, irent le pas de gymnastique, et, rejoignant :r pc-oclie en proche les petits naquets précé- ]< ats, tentèrent de foimer colonne. La ma- n rnvre, à peine esquissée, fut parée ainsi t* 'on m voir. Vingt-quatre gardes à cheval ^ petit trot, sabre au fourreau, prirent I» p eue des manifestants, tan élis que, des nier t? jacentee, eles brigades d'anrents coupaient y, venue on chargeant. Il y eut des cris et des n ips. Des cris : A bas Caillaux l Des c-oupr parapluie et ele canne, et aussi, dit-on, «ooupe-choux». Mais en moins ele tonipt 'il ne faut pour dire comment ce fut fait, oc venue était nettoyée, les manifestants elis-•sés, et le public, qui avait fui au bruit m coup de revolver, se rassérénait.Le ciel, 1: la bruine tombait toujours, et, las d'at-lelre, et bien certain qu'il 11e se passerf.it s rien, j'ai pris l'autobus, moi aussi, et j'ai Ci ;agné mes pénates. d< >endant eîe temps, la commission parle-ntaire avait interrogé les deux principaux usés. M. Monis avait lâché M. Caillaux ; cl Caillaux avait pataugé tant et plus,niant vc irdûment les faits qu'atteste le document jre. Ii>fc l'auteur du procès-verbal, en oon- Li nant les faits dont témoigne son écriture, -tait on cause avec éclat M.Briand.On se tait déjà replongé dans la discussion, qui qi ►our effet d'énerver les indignations que M srime, ces jours-ci, avait éveillées. re 'auvre Cal mette! Il est bien loin déjà! vraiment, on a lieu de se demander si sa m t n'a pas payé beaucoup trop cher le pie changement de personnel en quoi sem- B; se résumer le résultat de sa oampagne. >n a beaucoup parlé, oes jours-ci, danstons à journaux du meurtre perpétré, le 10 ja.n- où • 1870, sur la personne de Victor Noir, ur le prince Pierre Bonaparte.Plusieurs ont sté sur les analogies des circonstaneses ?s: deux crimes. La balle du pistolet de da *ro Bonapan*te a tué du môme coup,écrit- de le second empire. Les balles du brov- re< ; ele Mme Caillaux, n'ont-eïles pas, en it Cal mette, blessé à mort la Républi- foi ? Si l'on doit s'en tenir au sentiment de ournée, il faut répondre hardiment non. Républicains,-sous l'Empire, montraient de *ement de passion, d'esprit de .suite et de 1 roure que les manifestants de la réaction « 3 [elle, que trois jours d'indignation las 1 , qu'un pou de pluie éteint, et qui, en qu. •nant élu cimetière, ne pensent qu'à IV tif. Jio a a les maîtres qu'on mérite, hélas! Ef nia v a qu'à voir les maîtres qui régnent sur t1" ; pour voir ce que nous méritons. qu: tre E. B. l'ac sur ■ ,) Le «Métropole | est servie lue me gratuitement » pRnrtant 8 jour» sur demande ÎU^ » Après l'assassinat de M. Calmette IE ER9N3 DEMLUGE A la commission d'enquête Croquis d'aueilence significatif Encore les manifestations Après la grande journée depositions de monis et de caillaux. — la gaucherie de monis. — L'habilete de caillaux. Leurs dépositions, élit le « Figaro », sont >leines de contradictions, de réticences, de nensonges. Celle de M. Monis révèle plus de gaucherie embanrassée"; celle de M. Caillaux, ►ius u'habileté et de cynisme. Mais l'une'et autre debordent de mauvaise foi. L'une et 'autre, s'éclairant de Lit déposition _ de M. i'abre, le piocureur général, qui maintient in-égraJement ses affirmations, établissent, de a manière la plus éclatante, la vvrité des erribles accusations formulées contre les Leux ministres par notre cher directeiu- Gasoil Calinette. . . Il accusait M. Caillaux, alors ministre des 'inances, d'avoir poussé M. Monis, prési-lent du Conseil, à inter.enir auprès du pro-îureur général pour obtenir un ajournement lu procès Rochette. M. Monis a été oblig: le l'avouer. Il reexmnaît formellement que '.I. Caillaux vint le voir: t Ayant de la gra-ituele pour un avocat», lui dit-il, il était dé-ireux d'obtenir la remise do l'affairo Ro •hette. Il convient d'apprécier toute la saveur l'une pareille formule. Quelle était donc la aison de cette gratitude singulière et pour-[uoi tant de dévouement manifesté à un es-;ix>c ? L'explication de la tendresse témoi-;née par M. Caillaux à Rochette, telle qu'il a fournit à M. Monis est certes la plus cu-ieuse et La plus étrange élu monde. Il pa aît, à oe qu'affirma M. Caillaux, que si Ro-liette avait été jugé et condamné tout de uite des révélations sensationnelles auraient u être faites par son avocat de nature à roubler le marché de Paris. Pour un peu. 1. Caillaux n'aurait pas hésité à dire que d crédit de l'Etat risquait d'en être ébran-3.On croit véritablement rêver quand on lit e pareilles choses. De qui se moque-t-on ot lomment M. Caillaux a-t-il la prétention e nous faire avaler de pareilles sornettes ? De quel droit, d'ailleurs, M. Monis, prési-lent élu Cemseil et ministre de l'Intérieur, utervient-il auprès du procureuT général ans passer par l'intermédiaire du garde des coaux, seul chef reconnu de la magistratu-e? C'est la question que lui a fort justement osée M. André Lofèvre, et c'est là, en effet. ? point essentiel. Il va sans dire eiue M.-M^-is n'a pas répondu à cette question et qu'il e pouvait pas y répondre. Sa démarche auprès d'un magistrat, en fa-eur d'un financier véreux, constituait la lute la plus grave et le plus inexcusable des bus de pouvoir. Il ne s'agissait point d'une ffaire « d'ordre administratif», ainsi qu'il essayé de l'expliquer. Non. Co que M. Gail-iux, son oomplice, lui demandait de faire, our des raisons qui ne sont pertes pas diffi-lles à deviner, c'était tout simplement d'in-MTompre le cours de la justice. Ayant man-ué ele la sorte aux principes élémentaires de îoralité et de gouvernement, tout le reste 1 découlait et les contradictions dont \ déposition abonele ne s'expliquent que rop aisément. M. Caillaux, lui aussi, s'est vu contraint 'avouer son inexcusable intervention au-rès de M. Monis. Mais fidèle à sa tactique >utumière, il s'est échappé bien vite de ce îrrain brûlant pour tenter une de ces di ers ion s dont il a le secret. 11 a essayé, en mbrouiliant perfidement les questions, ele ettre en cause M. Briand. Il est presque al-1 jusqu'à faire un grief à ce dernier d'avoir >ussé à l'arrestation de Rochette. Si le faï' , ;t vrai, tous les honnêtes gens ele e>e pays ; ;timeront qu'il convient d'en féliciter M. riand, beaucoup plus que de l'en blâjn^i-, ; titre M. Briand qui fait arrêter un maître < >leur et M. Caillaux qui le fait relâcher, 5tre choix est fait. Mais à quoi bon insister sur des expliea- c ons aussi misérables! I/o culpabilité de M. r lilliaux et celle de M. Monis, son complice. 1 t démontrée au granel jour . c CROQUIS D'AUDIENCE ; M. Maurice Barrés ,qui fait par tie de la xmmission d'enquête publiera chaque jour j >s creiquis d'auelience. Ceux d'aujourd'hui s'intitulent « Dans le oaque — Deux Maîtres — Deux Escla- a •• c Los deux maîtres c© sont Monis et Caillaux » deux esclaves les deux magistrats. [ C'est à faire pitié. Qu'on ne s'étonne pas que Maurice Barrés . oiejue enquêteur donne aussi son opinion, ^ . André He>sse qui est enquêteur aussi r nd chaque jour visite à Mme Caillaux. c Et dans cette commission de sauvetage les ^ ambres eux-mêmes manifestent! j- Voici les extraits ele l'article ele Maurice c tirés : p a Le procureur général Fabre. Un homme 0 e-.heveux blancs, intimidé dans la minute il franchit notre pcirto et qui, assis, fait c, effc*rt pour se ressaisir et y parvient. n » Tout de suite, les amis de M. Caillaux p (aient de l'intimider. Comme il cite une t< te, on donnr.-t l'année, sans plus, on lui mande ele préciser le mois. Il s'excuse et s, :oit ce soufflet: > ^rous avez oublié de faire une note, cette sI . . 0 ► Mais l'instant d'n.près il dit: \ • Mon document, je l'ai confié au ministre a la justice, qui ne devait pas en disposer. \s 1 Et pour une seconde, le voici devenu lg >ersona grata ». rt; 1 Très bien! très bien! disent les mêmes « viennent de murmurer. [j tl. Fabi'e est un homme nerveux, méri- cl nal, qui parle bien, très bien. Je n'ai ja- ae is vu un homme dépenser autant d'élo- rs moe à éta-blir le bilan des humiliations lu il a enejaissées. Il a reçu un ordre, et, dt ute fois, il insiste sur oe mot « ordre » et ne te qu'il a dû accomplir a fait courir rê lui mille bruits à sa honte. de — Pouvais-je résister à cet ordre injus- qi ? Oui, mais c|étaifc ma perte certaine. A su >remière occasion, on aurait brisé ma car- co e. Ah! vous pensez que j'aurais dû don- ci ma démission! Rien de plus ex>mmodc pr clo doner des leçons de vertu et d'héroïs- ta •• . s'i — Langage cynique, disaient à mi-voix gé lques-uns des enquêteurs. de Et moi, je dis : — U est net. » Rtv « Nous avons entendu les trois protagev nistes, et nous ne sommes pas arrivés à noua faire dire l'intérêt que trouvait le gouvernement à être agréable à Rochette et à lui donner un supplément de loisir pour exjnti-nuer son briganuage. Du premier coup d'œil, on vit bien que ce ne serait pas M. Bidault de l'Isle qui écîaircirait le mystère. » Assez empêtré de gestes, un peu sourd, portant binocle, il commence par dire: » Jé n'ai pas dit la vérité en 1912, je vais la dire cette fois-ci. » On murmure : » — Le pauvre homme! » C'est un esclave encore. Et qui d'ailleur» ne ménage guère lo premier. Il commence par en faire une caricature : » — M. Fabre dit dans sa note qu'il était indigné. Je ne m'en suis pas aperçu non plus que des crapules... Il est toujours un peu vibrant. A l'audience, quand il parle, je voudrais lui dire : a Calmez-vous donc !» » Lui, il a trouvé tout si simple! » Un jour, le pre>curour général, qui représente l'intérêt public, et l'avocat Maurie» Bernard, qui représente l'intérêt de Rochette, se sont trouvés d'accord pour la remise de l'affaire ; alors il s'est rangé à l'avis de ces messieurs. Et pourtant, quel ennui c'était pour lui de déranger son tableau d'orelre! quel tracas, quel surcroît de complications! » — Je n'ai pas envisagé ce qu'était Rochette, je ne m'en soucie pas, je no sais pas s'il a fait des opérations frauduleuses. Je ne sais pas non plus ce qu'ont voulu MM. Caillaux et Monis. C'est ele la politique. La politique n'a pas pour moi d'importance. * On lui montre qu'il n'est plus d'accord avec ses déclarations de la première enquête.» C'est, dit-il, que je ne voulais pas contredire M. le procureur! » Il a beaucoup de succès. Comme un auditoire varip ! Tout à l'heure on savait mauvais gré à M. Fabre c1r> ht'Tnv'aAiens.Cel-!es d° M. Bidault ele l'Islle enchantent. »_ Un autre mot de lui qui soulève une vive satisfaction, c'e^st quand il dit avec autorité Pun de ses confrères (d'aileurs justement estimé) : » «O saheta sîmplièitas !» Mais ne ferait-il. ^as le naïf? Ne jouerait-il pas les Jean-Tean? » )o( Sommlssisn d'enquête de ë'affaire Rochatte )0<— Dépositions de plusieurs magistrats Les affirmations du procureur général Paris, 21 mars. — La commission s'est réunie à q 1/2 heures sous la présidence de M. Jaurès. Elle a entendiu M. Les<x>uvé, prex-iireur de la République, qui a déclaré qu'il a appris avec stupéfaction de 1a bouche lu procureur génératl la remise de l'affaire Rochette. U eut ia conviction profonde qu© si M. Fabre y consentait, c'est qu 'un inci-Jent_ s'était passé aAi-dessus de lui. Cette conviction était celle du palais tout entier où :o'ut Le monde connaissait l'existence du fameux procès-verbal lu à la tribune de la Chambre. Sur une question de M. Jaurès, M. Ijcs-x>uvé déclare que dams ses ex>iiiversa ticuns tvec M. Fabre il eut plus que l'impression }ue celui-ci avait reçu un ordre, il en eut 'affirmation. M. Fabre lui parla eiu procès-'erbal dans les premiers jours d'avril. M. .cscouvé ajoute que dans une conversation ivec M. Maurice Bernard, celui-ci lui déclara jue le gouvernement avait fait une démordîe tuprès du procurem- général et que la remise l'avait pas été demandée pour les œnvenan-es ele l'avocat. M. Lescouvé a la cronviction fue ce n'est pas Mtie Bernard qui fit ia dé-narclie auprès du ministre des finances, mais u contraire M. Caillaux qui fit la démarche ■uprès de M. Bernard. M. Lescouvé déclare en terminant que si 'affaire était venue le 27 avril et si Rochette vait fait défaut, e>n aurait pu néanmoins aire venir l'affaire avant les vacances judi-iaires.M. LAURENCE, avocat général, dépose u'il n'a pas connaissance de l'entretien du résident du conseil avec îe procureur géné-al.111 ignore également si oelui-ci avait reeju es instructions, mais en avril ou mai iqu I. Bidault de l'Isle lui <x>n«fia que le procu- 'il Esui* général insistait pour obtenir la remise e l'affaire Rochette que le gouvernement ésirait ou exigeait et ajouta: J'ai tiré d'af-îire votre procureur générai!. En me disant &la, je orois que M. Bidault de l'Isle a com-r'is que le gouvernement avait exigé du pro-ureur générai la remise de l'affaire. M. Laurence avoue qu'il fut tràs étonmé. uand M.^ Bidault de l'Isle déclara à la 00m-tissian d enquête il y a deux ans qu'il avait ris l'initiative de la remise et confirme efue >ut le monde au palais connaissait l'exis-:nco du document où M. Fabre consigna ;s entretiens avec le président du conseil. M. Leberquier, conseiller à la Cour, qui *ésieia l'audience d'ajournement, dépose îsuite. Il déclare que vers la fin de mars, 1. Bidault de l'Isle lui dit que quelques jexirs auparavant M tre Bernard lui avait demandé remise et qu'il l'avait refusée, mais que jour même M. Bernard ayant insisté ailé-lant son état de santé, il déclara que dans s conditions la remise pouvait être accordée, itérieunement M. Bidault de l'Isle lui dé-rtra que la veille du jour où la remise fut cordée, il fut mandé par 1e procureur géné-<1 qu'il avait trouvé furieux et que celui-ci i avait dit: J'ai été appelé par le président 1 conseil qui m'a dit que l'affaire Rochette ■ pouvait venir le 27 avril et que dans l'inté-t généra^ il fallait la remettre. M. Bidault l'Isle lui dit qu'il avait accordé la remis© i ne pouvait avoir aucun effet sur les pour-ites. M. Leberquier déclare que dams une nversation avec le procureur général celui-fit allusion à l'entrevue qu'il eut avec le Aident du conseil et lui déclara qu'en sor-it du_ ministère, son impression était que 1 avait résisté U était brisé. Le procureur néral était ému. Il lui parla de ces inci-ats ave>c une grande tristesse. M. PONCET, conseiller à la Cexur dit la rçx&action de tous les magistrats quand Us

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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