La Métropole

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s.n. 1914, 13 Juli. La Métropole. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7p8tb0zn8z/
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LA MÉTROPOLE f=s= ' ' — ■ 1 . Annonces : ^oisnNTBiJvœirsrrs le numéro Journal quotidien du matin le numéro U(rne ,****» b 0 80 a»». .«**«£»£ Uo *&. *••••#•••••••&• Annonces fmanc.ieL » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 ?ht malt • •••••••«•••«£• 8 —■ |Bi Réclames la ligne, » I 50 La Ville icL » 5 00 rois mais. ( • i * i » «• 4M Ef 69 puedes PelanOS. Anvers ïp Htmanrhe Faits divers corps 1(L » 3 00 Emissions Prix à convenir * *1 21e Année Cû i ^a. pce .t,** 5 Touslesjours 59.ruedesPe.gne», An Le dimanche ^ ta — '** LU"df 193 étranger, is poit en bus de 4 à 10 Administration: » 3519 de 104 I , brilles• s, gg d^Ma^. 13 juillet 1914 «dition b 8,,x ™TIMES Pas®» Rédaction : Téléphone 617 P»*®» ai-onpbes : «3. ch^sUc e. c. Un pont sur l'Escaut ' —m— ^De plus en plus, l'idée de construire u pont fixe sur l'Escaut paraît être oons: dérée avec faveur dans les milieux off eiels. Il nous revient qu'un projet de pou fixe — en même temps qu'un ponlt^rout ck pont-rail — est, en ce moment mêm< étudié par le ministre des travaux pu blics, l'administration des Ponts e Chaussées et l'administration des chemin 'de fer. En même temps un projet pai ticulier très sérieux vient d'être pris et considération par la commission proviin l. felale de la Flandre orientale qui étudi l'aménagement do la rive gauche. H? Comme le pont fixe que l'on médite 96 raifc destiné à remplacer le transbordeu dont les avatars successifs commencent r lasse-r à la fois le gouvernemenit et le pv fclic, il devrait dès à présent être entend B juuc le pont franchirait l'Escaut d'un digue capitale à l'autre, de Hoboken Cruybeke. De calouls faciles à faire, il r< * .lté que la construction d'un ponib doi ïue>rait lieu sensiblement à la même d< nse que celle du transbordeur, soit de 5 millions de francs. Et des même plfcfcudes préliminaires s'est dégagée égal< pie ut la fort importante conclusion qu' ne faudrait pas non plus un délai d'exf put ion plus long. Dans ces condMonî ^hésitation n'est guère possible dans ] phoix entre les deux solutions: transbo] \l..^eur ou pont... •Y Le projet particulier en question dû Virendeel comporte la constructio d'un pont levant de 640 mètres de largeai BXota'o, et établi en sa partie fixe à un j&âau'teur de 9 mètres. La la-rgeuir de 64 Mètres oomporte 5 travées fixes de 65, 17C | 200, 65 et- 65 mètres respectivement et un travée mobile de *"5 mètres. La hauteur d l-l D mètres admise pour les travées fixes es Hpelle que la navigation des bateaux san Blmâts ou dont les mâts peuvent s'abattr M ne serait nullement enitiravée. Quant au ■bateaux à hauts mâts fixes, ils passe ■raient sous la travée levante qui peut s'< • tevor à 50 mètres au-dessus de la mare haute, en laissant un passage libre d RïS mètres, ce qui paraît suffisant pour sa ■iisfaire à tous les besoins de la grande m U vlgaltiiun. La levée de la travée se ferai Beoi une minute, de sorte que de ce côt Buncore 'a navigation ne serait pas &r H travée, pas plus, du reste, que la circula ■ fcion sur le ponJt même interrompue peu Bdant un si faible intervalle de temps ■ M Vierendeel cite en exemple le pon R do Portland, dans l'Grégon (Etats-Unis) | o nstruit sur un fleuve- de 725 mètres d Il,rgeur et animé d'une navigation inten I ne, et qui donne toute satisfaction. I Une crainte fort sérieuse qu'a fai ■ naître le projet de construction de pou B *ur l'Escaut se rapporte à la modificatioi I de régime que pourrait extraîner pour l E fleuve la construction de piles certaine I ment très importante, de 6 à 8 mètres d [largeur. M. Vierendeel affirme que 1 présence des trois fortes piles que so: [ i .ojet nécessite, n'aura pas d'influenc [ sensible sur le régime du fleuve, vu qu' [l'endroit où le pont serait construit l'Es Daut a une section d'écoulement plu [ grande qu'en aval devant Anvers. Sur le pont serait prévue une ligne d tramway pouvant desservir les deux riv< bo c'est là certainement la s-upériorifté 1 i plus considérable que présente le pont e Comparaison du transbordeur qui n I pourrait pas desservir la circulation r£ pide. La présence d'un pont permettra: aussi le passage du fleuve à une ligne d chemins de fer, oe qui au point de vu du transport des ouvriers vers les insta ' laitions probables de la rive gauche, d canionage des marchandises de nos futui iwssins du Polder de Borgerweert et er core, dès à présent, au point de vue d la facilité des communications avec k deux Flandres, offre des avantages tre considérables. La construction de c pont-rail éviterait l'établissement d tunnel pour chemins de fer dont il a dé] été question. Nous ne tenons aucunement à discute ici le projet de M. Vierendeel. Celui-ci es Br umis, paraît-il, aux techniciens d l'Etat et ils sauront mieux que nous e apprécier les qualités et les défauts. Nous savons cependant que dès au joui d'hui, on suppose au projet de pont levan que nous venons de décrire, un projet d p >nt tournant. Celui-ci comprendrai probablement deux tabliers mobiles d 160 mètres de largeur et une ou vertu r libre de 160 mètres. L'avantage que cett solution offre à'première vue, est la aux pression des forts pylônes et des piles g gantesques que nécessiterait l'établisse Ment d'un pont levant. Une autre solution possible comport transbordeur. Au pont fixe surélevé pou chemins de fer, établi à 36 mètres de haï teur, de manière à assurer la continuai d i service-rail et en-dessous duquel s-rait établi un pont-route, soit avec tablk tournant soit avec une travée mobile. -serait possible à la circulation rapide e légère d'emprunter également le pont si périeur surélevé à 36 mètres. Comme variante à oe projet, on a p>r< posé une combinaison de pont fixe et d t ansbordeur. Au pont fixe surélevé pou rail et circulation légère, serait fixée un tuacero de transbordeur qui circulerait ei tre les deux rives pour desservir le se: vioe des piétons et de la circulation len1 et lourde, mais oette solution dont Peffc esthétique sera médiocre, ne plaira guèi c,ux aniis de l'Escaut. U est don probable que le choix se boi ncra entre les deux solutions première pont tournant ou pont levant, une fo: qne le principe aura été tranché en ff veur du pont même. Le plus grand obstacle à la réalisatio 'du projet viendra probablement de 1 Ville de Bruxelles, le pont pouvant êti ou semblant être de nature à gêner l'accè au canal maritime vers le port de la ci pitale, mais comme cette opposition s-rait, en majeu.re partie, injustifiée,_ noi ne pou vons pas désespérer de la vainc r. En attendant que les études soient pli avancées, exprimons le vœu qu'aucun Ai i ver sois ne contredira ce fait que le Goi | vornement s'occupe avec le plus de dil : gence possible de la construction d'u pont ou d'un transbordeur à Oruybefo Hoboken, de préférence d'un pont, ma îie néglige point poutr cela la constru< tion en rade d'Anvers du tunnel qui noi <st promis depuis si longtemps et dor est oaDitalô' Arel. ' L'jidualité ( La mort de M. de H&rtwif. e , & Les oiiroonistances dans lescfuelde 'y ï^/ti s>est prodiuit Ue décès de M. d - UÎÀ Hairtwig donnent à cet événemeir j. quelque chose de vraiunent tragique. Le repn seniiiamt de la Russie à Belgrade — ou plluité Je voriita^bLe cihef die la politique des pays slave des Balkamis — s'était rendu chez le inlnistr 1 d'Autriche-Hongrie pour s'expliquer avec Li " iair certains bruits qui avaient couru à Be 3 grade à propos de l'attitude <iu ministre russ à l'occasion: de l'assassinait de l'archidu - Frainçois-Ferdinaind. On avait dliit que M. d r Hartwig aivaLt donné le dimanche soir a/prè \ q-ue la inoutveilile de l'attentat de Sanajev éuad't conmiue à Belgrade un grand dîner c que le bruit de La fête entendu dtairus les rue a silencieuses de la capitale avait produit un e iniipression des plus fâcheuses. Le minnstr à <le Riissie entendait dire au baron de Gies j- qlU'il n'en était rien die oes racomtans et qu i- si le ministre austro-hongrois s'était trouv l à Belgrade au moment du service funèbr 4 organisé par la cour à la mémoire des yictc a mes de l'attentat de Soraievo, il aurait p; voir M. de Hartwig oinné de son ordre auitri chiien aiu premier rang des assistants. M. d Hartwig aurait ajouté en faisant ces diécLa rations aju baron de Gtiesl qu'il était toujour paintioulllièremenit fier de porter l'ordre que Lu c avait conféré l'empereur François-Joseph. Cette partie officielle en quelq'utô sorte d la visite étant réglée par la déclaration d; Ixiron de Giesl qu'il prenait acte des affirme ! lions de M. de Hartwig et qu'il en donnera: r connaissance avec 1e plus grand plaisir à so gouvernement, les deux dliplomates se mirer ® à causer d'urne façon tout à fait amicale de 1 ^ sitiiation politique. ? Tels sont les renseignements officiels qi b ont éfé donnés sur la dernière entrevue de e deux diplomates et sur les circonstances dar t lesquelil/es Le ministre de Russie est mort sa s b'utemenit. Il y a un 'intérêt évident à noter ex e détails, car de certains côtés, la version off ciellle a été non pas révoquée en douite, ma pluis ou moins suispectée comme incomplète h " comme Laissant dans l'ombre certains fai " qiui auraient pu contribuer à la mort _ d e ministre de Russie. CeLui-ci était effeotiv* e ment malade depuis tout un temps et tout .- inonde savait qu'il souffrait du cœur. C< insinuations sans doute ne seront même pc t relevées par le monde officiel austro-hongroi: ^ mais ii est certain que les relations auistrc serbes ne s'en trouveront pas améliorées. ^ Les indications^ fournies sur l'impressio produite à Belgrade par la mort de M. c " Hartwig font ressortir clairement le rôle qi • lie ministre russe jouait dans cette ville. O t Luti rend les honneurs dus aux grands patri< , tes serbes et on Duii prépare des fuinénailie 3 vraiment noj'ales. On se rend parfaitement compte, en effe dans la capitale serbe, que te défunt a fa l pour le pays et pour sa prospérité bien pk , que son propre gouvernement aurait pu fair< r' M. Pachitch n'ignore pas que sans 1 'a,prpuii < 1 sairus la direction de M. de Hartwig, la Serbi - se serait fort mal tirée de la seconde guert - balkanique et que même les victoires de 1 î première guerre eussent été impossibles sar i l'alliance de la Serbie avec la Bulgarie et 1 1 Grèce. Mais ce qui a édé surtout pour 1 Serbie un avantage appréciable, c'est que fy P de Hartwig exerçait à St-Pétersbourg un 1 i.nfiuenoe très considérable. On se souv.ier qu'il y a quelque temps seulement on diés s malt Le ministre de Russie à Belgrade con ma successeur probable de M. Sassonoff dor e la situation paraissait ébranlée. _ s C'étaient évidemment les milieux pansle a, vistes qui avaient mis en avant le nom d n M. die. Hartwig pour le poste de ministre de affaires étrangères, et ils ont certainemer apprécié à sa juste valeur la politique de leu J~ protégé. M. de Hartwig était le porteur off t ciel de l'idée pansliaviste dans lies Balkans e Sans doute, l'empereur a-t-il eu_ quelque e soi'uipuiles de donner ainsi à la politique off ciel Le russe une signature aussi nettemer u panslaviste et M. de Hartwig est resté s Belgrade, mais cela ne veuit pas dire qu' eut été en disgrâce auprès de l'empereur. L politique officielle russe d'ailleurs s'est _a< e commodiée toujours aux idées et aux pnoje s diu ministre de Russie en Serbie. Ses prop< s sitions et ses avis ont été généralement ai e prouvés et suivis à St-Pétersbourg. L'attituc u <j/u gouvernement russe et du tsar à l'egar à de la Bulgarie, manifestement disposée à soi mettre à l'arbitrage de la Russie le con fi r provoqué par le partage du butin, a clair ment montré que la Serbie grâce à la pr ' sence de M. de Hartwig à Belgrade, était préférée de la Russie dans cette affaire. 1 Ces quelques indications sont suffisant* pour montrer que très probablement la mo - (Jju ministre russe aura des conséquences po. t tiques très appréciables. Sans doute M. < e Hartwig n'était qu'un fonctionnaire du m t nistre des affaires étrangères et comme t e subordonné à M. Sassonoff. mais î est rneor « testable qu'il faisait sa propre politique. I\ l Sassonoff dans son remplacement tiendi sans aucun doute à avoir à Belgrade^ i homme plus disposé à suivre les nmstruotio! ~ du ministre des affaires étrangères bien pii que ses propres inspirations. Officiellemei lie panslavisme pourra s'en plaindre prob. e blement. — J. Joerg. r ^ i - m mm • ■»* •«— Deux centimes et demi... ? I La monnaie da nickel trouée, eréatfe belge dont on rit d'aboixî, mais dont on i ' tard» pas à apprécier l'usage pratique, fa e son chemin dans le monde. On sait que r France l'a adoptée-, et que dans quelques s e maines, elle remplacera chez nos voisins d I- Sud le'lourd et malpropre billon de bronz. ■- oui sera sans doute converti en canons, ç * A oe propos, ua député français demanda * récemment la création d'un» monnaie div sionnaire nouvelle: la pièoe d un demi-soi 6 ou de deux centimes et demi, et il justifia son projet par diverses raisons qui, selon lu militaient touites en sa faveur. Nous ne s i: vans oe qu'il en adviendra, mais il nous ser s bie que voilà une proposition assez intore i- ïante... pour les Belges. Cela vous paraîtra étonnant, a premiè „ vue. En y réfléchissant un peu, vous ne ta lierez pas à vous dire, cependant, que la j>ie< a le deux centimes et demi, en nickel < e préférence, pour la propreté et la legpoet ;s _ serait d'un appoint précieux et d un nsa< i- vénérai, dans les petites^ transactions. Ave vous déjà rmearque combien d'articles de co s vommation courante coûtent chez nous, i l'unité de poids un nombre impair de oeni mes, surtout <lans les denrées altunentaires p les mille riens nécessaires à un ménager D mandez à nos ménagèires oombion de fois p i" iour, souvent, il leur arrive de payer un der i- centime de plus que 1© prix réel_ maintes ch n ses qu'elles prennent par fractions die pou ^ on de mesures, par demi et quart de livre c le litre. Oes demi centimes accumulés fo f ment au bout de l'année une petite somn bien appréciable pour lies bourses modeste s qui en feraient volontiers l'économie, it A quand, en Belgique, le nickel de dei centimefl et demi? ^ " Échos LA VILLE t Programme de la journée \ FETES ET CONFERENCES Royal Yacht Club d'Anvore. — Semaine d'A vers : troisième journée des régates intecrmiti . ivales. A 9 heures, au ponton Marguerle, emba 11 quement des autorités ot Invités à bord d<e - maile «Emeraude». e Paroisso des SS. Miohel et Plorre. — A3 heure c installation du nouveau curé, M. l'ai)bé J. I e Bie, par Mgr deyntiens. Katholloke Oudlcerlingenbond Klel. — A 8 he res et demie, soirée d'études. Causerie avec pr y Jectloins lumineuses par M. l'abbé E. De Smod t professeur au CoMége de St-Jean Berchmani s « L'Astronomie. » : s COURS 1 Potyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, f Q Syndicat du commerce et de l'industrie, cour rue Neuve, réunion de La section die stênographi c' Barlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. 1 L'histoire d'après les socialistes 2 Le citoyen Do Urouckore prend, dans ! I « Peuple », des libertés grandes avec la v s rité historique. En voici un échantillon : ,j o Quand, pendant la grève générale, M. c Broquevilile, reniant ses déclarations août e rieurea, consentit enfin à charger les XX3 j d'étudier tou-t le problème électoral sans re _ triction d'aucune sorte, il fit en sotniane d'aï t tre façon oe à quoi Beernaert s'était résigr ^ en 1890 ». t S'il vous plaît, Monsieur. Ne vous gêm a donc plus. M. de Broquevilile n'a renié aucune de sk déclarations antérieures, et la Coonanissio s des XXXI est chargée, oroyons-nous, d'éti c dier u,ne réforme éventuelle de l'élector; , COMMUNAL et PROVINCIAL. Ce ~ pas tout à fait la même cliose, citoyen. Quai ; aux matamores de la grève générale, _ iÛB or s beau faire les fanfarons aujourd'hui. Lei !> équipée leur a tout juste rapporté le ridicu: ç d'accepter après huit joura de grève oe qu'o u leur avait offert depuis longtemps déjà. î y plus, ni moins. C A. , s Le nouveau règlement sur la batiss & Le Conseil communal aura bientôt à ex; >• miner le nouveau règlement sur lia bâtisse >- Ce règlement, sur divers ]>oints, s'écarte a sez sensiblement de l'ancien, notamment poi n oe qui concerne la hauteur des façades. C^ll e ai variait jusqu'ici de 12 à 20 mètres. Do:-e navant, les façades pourront atteindre i n mètres sur les places publiques, les quais -les avenues de plus de 40 mètres de largeu s Cette hauteui^est réduite à 20 mètres poi les rues de l^roètres à 40 mètres. Enfin, roi lee rues plus étroi'tes, la hauteur des ma it aons ne peut excéder la largeur de la rue au; 5 mentée de 5 mètres. Il est en/tendru eue '• Collège peut toujours statuer dans chaqi * oas particulier. ^ Critiques maladroits ,s C'est une joie de constater avec quelle r a gularité et quelle précision les petites m a ohanoetés que les feuilles anticatholiques la cent au Gouvernement reviennent piquer i e vif leurs propres amis. ,t Elles imputent à orime, au ministère, jonction Nord-Midi : les « Annales parleme t taiires » fournissent la preuve qu'elle fut v ,t tée par la plupart des députés de gauche. Elles accusent M. de Bro^uevi'îe d'aviv _ les querelles de races " et annonçant la cré e tion d'une université flamande: les doc s ments parlementaires fournissent la preu ^ que cette univereité est réclamée depuis dei r ans par les leaders de l'opposition. La « Gazette » raille l'idée de créer un u m'stère de l'assistance publique : « quelle bel s machine électorale ce serait », dit-elle. Or,^ 1 proposition de créer jxwvil c'épartement a é ,t rléfendue en 1911.. dans l'ant-catholique « P ^ rue de Belgique », par M. Buisset, dépu j] libéral de Charleroi. a A qui le tour? s Distribution de prix )_ Les vacances s'annoncent, elies^ sont à n v portes, et déjà s'est ouverte la série des di c. bributions de prix, par celle de l'Académ ^ royale des Beaux-Arts d'Anvers, qui eut li< î" hier matin en la grande salle de fêtes de Société Royale de Zoologie. Mais cette ii mense sadle était encore à peine assez vas pour contenir la foule énorme qui s'y tro a vait entassée, lorsqu'aux accents de la « Br bançonme », jouée par la musique du 5e r 58 giment de ligne et aux acclamations du p ^ blic, les autorités, le Conseil d'administr S1" tion, les corps professoraux et aoadémiqu ^ firent lenr entrée. 1_ \irssi'tôt après, la musique exécu^'i la or mière partie du draane lyrique c Melusine J" ue Warnbacli, suivie de la lecture du rappe i- annuel par M. Fernand Donnet, le sympatl "a que administlateur de l'Académie. L'aute in y passa en revue la situation et les travai 1IS de l'imstitution au cours de l'exercice soolai llS 1913-1914, et rend un hommage ému aux d 1)1 parus, particulièrement nombreux penda. i- oette année où la mort frappe à coups redo blés parmi ceux qui président aux destin ' de l'Académie. Ce fut d'abord le peintre Air Morot, membre de" 3'Institut, puis le peint Hubert von Herkomer, l'architecte JoJ Belcher, le sculpteur Bart van Hove, l'arol tecte Emile Vandremer ; MM. A. van d Nest, baron Alfred de Vinck de Winnezee Cari Christian Helman Jaoobsen, Eug. Kre lingor, Al. Ronse et Henry Roujon. I^e ra port très complet se termine par l'exposé l'enseignement, de la situation admindstrati e et sooilaire. Cette lecture fut vivement s lt pïaudie. a On passa ensuite à la distribution des pr î- entrecoupée par l'exécution des troisième u cinquième parties de « Melusine ». Nous ne pouvons citer les lauréats : ils so trop, mais il nous sera permis de oonstal it que le public fit à toutes oes gloires na i- .-santés les plus chaleureuses ovations. . i, Êfc oette cérémonie, très solenneille m '.t aussi encourageante qu'imposante, finit a accents de « vers l'Avenir ». Beiges et Suisses Dans 1' « Eolair », M. Ernest Judet pre -•a texte de la visite du roi des Belges à Ber r- pour rompro une lance en faveur de la ooe >e tion des petits Etats contre leurs gros vois: le accapareurs. p « En attendant, éoritil, nos voisins ch ;q ohent volontiers aes points d'appui contre z- colosse germanique, envahissant en plei i- paix, par la domination économique, les Etî h qu'il veut, non annexer, mais contrôler. G"-,i- pourqiioi la visite du roi des Belges est t ît agréable à Berne : 6 « Il m sans dire qu'elle n'a pas de porl tr » politique, éarit le a Journal de Genève il » cependant, il est très bon que les Et; i- » neutres de l'Europe se rapprochent et ls » sentent les coudes plus qu'ils ne l'ont f »u » jusqu'à présent. r- • » Ces Etats ont non seulement cles intér-ie » politiques, mais des intérêts économiqi s, » qui leur sont communs ». » Est-ce l'aurore d'une coalition des n< ix très, d'une ligue des petits qui s'annonce? . tout oas» il faudrait se hâter. » Il J—— L'écluse du ^Kruisschans,, —M— | LES TRAVAUX ONT COMMENCE D'un intéressant article de la « Chronique des Travaux publics» inouïs extrayons oes i détails: Depuis des mois, les journaux d'Anvers i polémiquent à propos de l'écluse du Kruiis-9chanis, qu'on pourrait appeler la porte de la Grande Ôoupure. Mais, dira-t-on^ on ne fait ^ pas la Grande Coupure, auitrc sujet, aujour-^ d'hui épuiils>é, de discussions intermiinables. Touit de même, ce canal et cette série de s, darses aboutissant au coude d'Oorderen, >é est-ce que ce 'n'est pas une forme de la Grande Coupure? La jxwte de oe chemiin 1 x~ s'ouvranit sur l'Escaut, est évidemment le 1 ?" point le plus iinitéressant du tracé et il fallait ;qu/'on diiiSpuitfit sur la possibilité de son.1 exécution, après que lia décision avait été1 prise; sains cela, il y auraiit eu quelque chose t de changé dans notre pays que feu Beernaert 1 11 appelait si justement le pays du clébiriage. 1 te Les journaux (i), adversaires de la porte, c e'auraient volontiers écrit_ dessus: «Lajsciatij o^ni sp>eranzii » ! Laissez ici tonte espérance ! ' comme au seuil de l'enfer. Des montagnes de ' sable vont s'accumuler devant l'écluse du 1 Kruiisschans, ou bien dans l'écluse même, ou 1 e bien le sol boira l'écluse comme l'usine de ( «Germinal». Enfin, il n'est pas de catastrophes que n'aient pronostiquées^ les journa- ' •e listes ( i), à propos du travail qui vient d'être « ^ confié à M. Victor Dumon.. •; I Des entrepreneurs, ses concuiTents, ne_ lui 1 »- épargnèrent" pas non plus les commentaires ' l; pessimistes. Le délai d'exécution qu'il a indi- ( é qué, disaient ceux-ci, est bien trop court; ilc ne pourra pas terminer un pareil ouvrage en ,z un temps aussi court. Et alors, il est piquant de constater le ma- ' s ^nifique calme et la con.fia.nce . absolue de ( II l'entrepreneuir qui a mené à bien,, à travers ' l" tant de difficultés, la construction du canal 1 ■t de Bruixelles au Rupel: On r>eut bien s'instal- . ^ 1er an Kruisschans, dit-il doucement, parce * qu'il y a 500,000 francs de primes à gagner. ( Cette prime, elle est déjà dans sa poche. Non ' " seulement, il auna terminé dans le délai prévu . ( sans encourir d'amende, mais tout sera fini ^ avarut, die telle sorte que la prime sera encais-sée. Et oette certitude est communicative. Mais les caissons à air comprimé, lui de- ( mandions-nous ? — Pourquoi des caissons, si ' e œ n'est pas nécessaire; mon plan prévoit le J u travail à sec. La grande affaire, c'est die bien ' rabattre lia nappe souterraine. En employa ni ] ,1 les caiis9ons à air comprimé, cela coûterait , T 2 millions de plus. S'il le fallait absolument, , i_ j'ai une instaiiilation double dans un bateau ^ qu'il n'y a qu'à conduire là-bas. Mon maté- , ;5 niel représenite un capital de 5,700,000 francs. ^ Je fais moi-même les machines à vapeur, les : r. chaudières,les broyeurs,je vends des broyeurs i- e>t des pompes à mes confrères. En ce mo-, it ment, le lx>is que j'emploierai est déjà en, i« rouie. Trois jours après que j'avais-été avisé . i par le ministre de ma désignaition commé -U adjiudicaitaire, on commençait à charger deux k steamers, l'un sur le Danube et l'autre en ] Russie. Et comme le fret est rare-, le moment .est bon. On fabrique déjà mes puisards de , 25 mètres de diamètre et 8 mètres de profon- j dêuir. D'ici dix jours, je pompe et je conduis , f !e prem.ier rabattement de la nappe jusqu'à j ? la première tranchée de l'excavation. Et il -■ 1_ nous parlait ainsi le 2 juillet. Ainsi, quand j cet article paraîtra, on aura commencé à , pomper, et un grand poteau, au sommet du- , 'a quel flotte le drapeau belge,a été planté sur j remplacement de l'écluse, disant aux navires ( qui remontent ou descendent l'Escaut que ; l'industrie nationale fait ses affaires elle- ; îr même et n'a pas besoin des ingénieurs étran- , !l" gers, des entrepreneurs étrangers, du maté- ( i-iel étranger pour conduire au succès une < Te entreprise jugée inexécutable par des journa- ( 1X ligtes (1) qui sont cependant, comme chacun . sa^t, les hommes les plus compétents en tou- ' tes matières. _ ] 0 Ajoutons, car il ne faut pas se débiner j J'? entre confrères, que oes ( journalistes (1)1 seront ravis de s'être trompés, car ils ne mé- ( fZ oonnaissent pas les intérêts supérieurs qui , 1x1 dominent les petites préoccupations de parti 1 dictant mainte critique et seront très heureux ; de voir un entrepreneur belge ouvrir La porte ( de l'Escaut sur les darses appelées à replacer " Anvers au tout'premier rang diu commerce 1 >s maritime. . ' s_ Les dessous du radier à l'écluse du Kruis-1 ie 9chans est à la cote —12. On descendra de ; !U 15 mètres. On pompera à 20 mètres sous le . [a sol. L'eau étant rabattue au niveau qu'elle u- doit occuper, le sable devient tout à fait1 te gentil et l'on bétonnera f'écluse au moyen fie 1 u- trois chemins de fer aériens qui déposent le béton juste à la place qu'il doit occuper. On é- travaillera jour et nuit, dès que oe sera utile, u_ et, une puissante force électrique aidant, cela marchera comme sur des roulettes. e* Ellle n'est pas banale la centrale électrique que M. Victor Dumon va installer là-bas: p- 1,200 chevaux, s'il vous plaît, dont 300 seronit » très vite disponibles. L'installation comporte rt de fortes réserves, parce qu'il ne faut pas [•- qu'un manque de oe côté arrête le 'travail, n- Et M. Dumon est déjà en pleine fièvre do ix travail; ill prépare les locomoblles; il fabrique re les pompes. Bientôt l'on construira les quais s- d'accostage pour le décharge ment des maté-nl riaux. . . , 11- L'année prochaine, ^ ce sera dei à un but f d'excursion, que la visite des travaux. La îé promenade en bateau d'Anvers à Kruisschans re est très attrayante et nous aurons quelque r ohose d'intéressant à montrer à ceux qui ii- doutent de la compétence des entrepreneurs *n belges. Il ne sera même pas mauvais que les e, administrations de l'Etat et surtout de la g- ville d'Anvers y aillent voir le plus souvent P- possible, car ce fut un spectacle attristant que îe la construction de oe bassin d'Anvers, ou ve tout, sauf les ouvriers, était aîlilemand. p- (1) Libéraux. (N.d.l.R.) x, CONGO er i*- —)o(— ûp Au Conseil colonial. iix Le Conseil colonial, réuni samedi sous la présidence de M. Renkin, a examiné longuement le projet arrêté par la Commission spéciale instituée pour étudier quelles modifications devaient être apportées au régime du nd décret du 16 décembre 1910, en ce qui oon-ne come les recherches minières an Katanga et ■li- plus spécialement la participation dn Comité ns spécial du Katanga dans le régime des exploitations.?r- Oe texte, qui a fait l'objet de très longues le études, — car la Commission n'a pas tenu ne moins de 21 séances, — a été minutieusement tts étudié ; il a été adopté dans son ensemble sauf ;st quelques modifications dont aura à tenir *ès compte le projet de décret qui va être rédigé, par le Gouvernement et qui sera soumis au' <ée Conseil dans sa séance du 25 juillet. » ; . tts Un Congolais de la première heure, se Le a Mouvement géographique » annonce lit la mort, survenue à Homburg, de M. Charles Baiser, administrateur de la Société aro-ïts nvme belge pour le Commc'"vce dm Han+-les Congo et de la Compagnie du LofJîani. M. BaH=pr était parmi les coloniaux_ belges un >u- ouvrier de la première heure. Déjà son nom En figure parmi les fondateurs de la « Sanford Exploring Expédition », w 1887, CHEZ LES syndicalistes chrétien; Jtx mille hommes d'œuvres et ouvrier fêtent à Gand le père Rulten .e troisième congrès syndioal chrétie —)o(— (De notre envoyé spécial) Gand, dimanche. Il y a dix ans cette année que fut fondé Jand le secrétariat général des Unions pre essionnelles chrétiennes. Cet anniversaire méritait d'être oonum noi-é avec faste à plus d'un titre. Personne n effet, n'ignore plus aujourd'hui on Be. jique les efforts dépensés par les Unions pre essionneiles chrétiennes en vue d'opposé me digue au socialisme envahissant, d'exi mter les grands projets sociaux conçus pa jéou XIII dans son Encyclique « Itea-um Ne ■arum », de diriger ia classe ouvrière dan es efforts pour l'amélioration de son soi natériel et moral et de lui inculquer la 11c ion de ses devoirs en même temps que de se h'oits. . A l'encontre du socialisme, qui a déclar ;u patronat et aux classes possédantes un ;uerre sans merci, le syndicalisme chrétie 'attache à rapprocher les diverses classes d a société* s'efforce de rechercher avec le uutorités religieuses et les classes dirigeante >t avec leur collaboration, les moyens de ren Ire aux ouvriers la vie plus agréable. Sans heurts et sans s<xx>usses notables, le Tuions professionnelles chrétiennes sont arr: ées depuis leur fondation à aplanir bien de lifférends, à remédier à bien d'abus, à dor ter aux travailleurs chrétiens des satisfac ions nombreuses. Pour une grande part et, nous pourrion ►ien. dire, pour la plus grande part, le succ<; lu syndicalisme chrétien est dû au zèle info 1 gable, au dévouement inaltérable du R. !' luttèn, le savant dominicain, soutenu pa 'épiscopat belge tout entier et particulière nent par S. E. le cardinal Mercier, arohevt [ue de Malines. L'on peut bien dire que le Père Rutten, 1 : général blano » ooinnio on s'est plu à l'ar >eler, personnifie toute l'action syndical hrétienne belge. U n'est donc pas étonnant que cette joui lée a été considérée tant par les organise ;eurs que par les dix à douze mille adhérent i-u troisième congrès syndical chrétien con ne une manifestation de chaleureuse sympf hie en l'honneur du Père Rutten. A dix heures et demie en l'église Sainl ilichel, envahie par une foide compacte ai lessus de laquelle se déployaient les drapeau iux couleui-s vives des syndicats représenté; m grandiose « Te Deum » composé par M. R lerberigs, fut chanté par S. E. le cardinf Mercier. Dans le cliœur parmi les nombreuses autc ■ités, nous notons dans l'ordre des arrivées MM. J. Nobols, député; Carton de Wiar ninistre de la Justice; A. Verwilgen, déput >ermanent ; le R. P. Perquy, prieur des de ninioains d'Anvers ; le chanoine Byl, dire* eur des œuvres sociales de l'évêché de Gand îîylenboscli, secrétaire de la Ligue démoen iique chrétienne ; l'abbé Mattheeussen, dire< eur des œuvres sociales de Merxem et er irons; Mme Rutten, mère du héros de 1 ête et ses frères et sœurs ; l'abbé Misonn< lirecteur des œuvres sociales de Mons; Mg 'smaël Perd'omo, évêqiie de Ibagué en Ce ombie, séjournant en Belgique; l'abbé Prim.1 lirecteur de l'Institut de docufnen-tatio catholique de Bruxelles; le R. P. Van Renir rli'\ pro^-inci-nl des dominicains; dcl'a F'iiV l'Huysse et Braun, sénateurs; de Kerchov ioriuut, président de l'Association de Sain1 Vincent de Paul ; les chanoines de Bock € )e Baets, vicaires-généraux; le R. P. Poi .aels, prieur des dominicains à Gand; Va )au\velaert, député ; Heyman, président d Congrès ; Henri Lorin, président des sema îes sociales de France; Damoiseaux, gouvei leur du Hainaut; Verhaegen, député: d îerchove d'Exaerde, gouverneur de la Fiai Ire orientale; Léon Mabille, député; l'abl Cempeneers et M. John Van Dyck, de Jnions professionneles chrétiennes d'An ver )tc. On a beaucoup remarqué un groupe el luarante émigrés flamands de Mons oemduil >ar le R. P. Paul, capucin, ainsi qu'u çroupe de mineurs du Borinage. A l'issue de la cérémonie religieuse, I ;éahce d'ouverture appelle les congressiste lans l'immense hall du Casino, fraîohemer lé<x>ré de verdure. Des télégrammes d'excuses et de sympatlii ran-oni"! â-iî Va part d.o >ieux dépu.tés et des _ groupements syndics istes chrétiens d'Autriche, d'Espagne, d'Iti ie, de Hollande, etc. M. Henri Heyman, président de la Conf< lé ration générale des unions professionnels chrétiennes de Belgique, prononce suoce>s rement en flamand et en français un di. x>urs, dans lequel il adresse un salut ooreli; vux congressistes étrangers, insiste sur ' rorce du syndicalisme chrétien belge qui il ;crit aujourd'hui son cent millième membi *t rend un homania.ge éclatant au R. P. Ru ten. L'orateur exprime la reex>nnaissance di syndicats chiliens envers les autorités rel pieuses et civiles qui ont témoigné une bien veillante sympathie aux unieyns professioi nelles chrétiennes depuis leurs dix anné-l'existence.M. Heyman termine en affirmant que dai l'avenir comme dans le passé les efforts c syndicalisme chrétien tendront à l'améldor tion de la situation matérielle de l'ouvrie mais aussi à disputer l'âme des ouvriers s socialisme. Lors élu vingtième anniversaire, dit-il, nombre des ouvriers chrétiens unis dépasse celui des syndiqués socialistes. De longs applaudissements saluent cet péroraison. MM. V«i Ryswyck. chef de la déléeatu de Hollande, et ï'aboé Leroy, de l'Actie populaire de Reims, remercient au nom e leurs délégatiexns respectives et la séance e levée. Le défilé du cortège A trois heures, un grand cortège, oompr nant plusieurs centaines de groupes provi ciaux, ont eléfilé, ex>rp6 de musique et elr peaux en tête, à travers les rues de la vilû devant l'évêché, où les autorités se tenaie sur une estrade. Deux délégations d'ouvrie devaient rendre hommage a Mgr Stillema qu'une récente maladie retenait dans le p lais épiscopal. Cinq dockers anversois a vaient lire une adresse en flamand, tane qu'un mineur wallon, qui compte cinciuan années de mine, avait à congratuler le v nérable prélat en français. Cette manifest tion n'a pas pu avoir lieu. Les ouvriers ont pins tard félicité dhaiwi! ment le R. P. Rutten. Au Casino A 4 h. 1/2, le cortège se disloque deva le Casino, eiont le grand hall est aussitôt rei pli d'une foule immense. Aux autorités d^ présentes depuis le matin sont venus se ioi dre MM. Rnzette, sénateur, Maenna Huyshauwer, Hove>is, députés, etc. , est tellement dense qu« le bure aussi bien que les tables de la presse sont envahis. Co n'est qu'avec peine qu'on parlent d'ans la chaleur torride et au milieu ele | la cohue à jeter quelques mots sur le papier. i La réunion a débuté par l'exécution d'irne oantate oompe>sée par M. Maurice Henderick sur poème de M. Ph. De Munnvnok. Cette œuvre musicale, bâtie sur deux thèmes, très bien venue, a obtenu le succès le plus vif, S grâce au elévouement des 450 chanteurs, des instrumentistes et des soli: MM. Amolli D Munnvnok, ténor, et A. Steurbaut, la talen-D tueuse basse du Théâtre Lyrique Flamand d'Anvers. Aussitôt après, M. Heyman, président elr Congrès, renouvelle ses souhaits de bienvenue, souligne l'importance de_ cette journée et salue S. E. le cardinal Mercier, M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, le R,. P. . Rutten, eto. • On entendit ensuite les eliscours très élo-" quents ele MM. Mabille et Van Canwelaert, eléputéSj qui mirent en évidence, l'un en fran-" oais, l'autie en fla.mand, la graçide extension » qu'a prise le syndicalisme chrétien en ees dix ■ eiernières a.nnées. Malgré la température de serre e-haaide qui r régnait dans la salle, l'auditoire suivit avec " une attention soutenue les eleux orateurs et r les interrompit de fréquentes aeclaniatie>ns et " ainsi se termina dans l'enthousiasme e>ette s grandiose journée qui restera gravée élans la t mémoire ele ceux qui la véenrent, cette ieyur-" née qui a affirmé une fois encore la volonté s fonnelle des ouvriers chrétiens d'observer , leurs devoirs en môme temps qu'ils revendi-t queront leurs droits. e Soyons assurés que cette manifestation 1 marquera une étape nouvelle dans l'histoire G du syndicalisme chrétien belge respectueux s de l'ordre établi ! Noël. BRUXELLES s ~)o(— Nos finances. Le ministre des Finances, annonce le «Bien s Public », est depuis quelques îours >?n T»ur-s paliers avec un syaheat de banques belges - qui assureraient les fonels nécessaires à la . Trésorerie pour les besoins du budget e> tra-r ordinaire. L'accord ést en principe réalisé. - Il s'agirait d'émettre simultanément eles bons - du trésor à cinq ans d'échéance ^t ce la rente belge 3 % perpétuelle pour me ro/nme de r 150 millions. Le syndicat prendrait ferme une - première tranche de 50 millions de Ir.rs du e trésor 4 % à 98 francs et de millions de rente 3 % à 74 francs. U aurait option pour - la seoonde tranche à émettre ultérieure lont. On peut espérer que l'entente oui est h la s veille d'intervenir entre l'Etat et les princi- - pales Banques du pays aura la ! meilleure in- - Hueneîe su rie crédit ele la Belgique et ijue la rente belge reprendra bien vite la situation - qu'elle mérite d'occuper parmi les fonds ■-d'EÎat. m L'accord qui vient d'être ratifié verbale-1, ment prouve en tout état de cause que les • établissements financiers ele la Belgique en I visagent notre situation financière avec moins de pessimisme que MM. Buyl et consorts eiont - tout le zèle s'emploie depuis longtemps à la : discréditer. é La prochaine revue. Une grande revue sera passée le 22 juillet '- à Bruxelles. Le lord-maire et les représen-; tants de la cité y assisteront. Une estrade >- sera édifiée en leur honneur. Cette fois, les carabiniers défileront en tu- - nique et non plus en capote comme devant a le roi de Danemark. Les lanciers do Liège y S remplaceront les guides. $ans doute fera-t-r on appel à un second régiment de cavalerie '- en province. Le défilé aura lieu par brigade avec batterie de soutien. n U se peut que les princes Lé >pold et Char les prennent place sur l'estrade avec le lord-c maire et les autorités municipales de Londres e et de Bruxelles. t Les Belges en Chin». Deux de nos compatriotes, M. Charles Ser-n rys, petit-fils de l'ancien ministre de Bc.lcri-i' que en Chine, et M. Robert Ketels, viennent - d'être engagés par le Gouvernement anglais '- oomr le service diplomatie ue d<es douanes ma-c ritimes chinoises à Shanghaï. 0 Nos hôtes. ? Le prince Joachim de Prusse, fils de l'em-pereur Guillaïune, est arrivé samedi soir 11 e Bruxelles, venant de Berlin. n Le Waux-Hall. Le nouveau Waux-Hall, du parc de Bru-a xelles, sera inauguré par un concert fixe au 23. La joyeuse entrée de la famille royale à Arlon. Le programme de. la visite royale à Arlon, le 29 août procliain, s'éiabe>re et sera bientôt arrêté. On sait aujourd'hui que le Roi et la - Reine, peut-être aussi les princes royaux, ar-^ riveront dans la matinee et seront reçus ar •? gouvernement provincial, où un lunch sers '"offert aux autorités par le Roi. Ensuite, le 'î cortège se rendra à l'Hôtel de ville, où les ' édiles oonimunaux offriront aux souverain.' une superbe plaquette oommémorative en 01 '"et ivoire. La plupart des bourgmestres di: 0 Luxembourg participeront à cette réception qui aura un caractère provinoial en même temps que communal. • Puis, les Souverains inaugureront la belle ' exposition déeennale agriex>le, à laquelle eyr " travaille activement. Il est également question, mais eïeci n'esj ÎS point décidé encore, d'une grande revue ? laquelle prendrait part toute la 6e divisieyr d'armée qui. comme on sait, sera concentre* " au camp d'Arlon le 29 août, les grandes ma J nœuvres e>ommeuçant le lendemain. II Anciens militaires de 1870-1871. 1 La Fédération royale de Belgique des so oiétés d'anciens militaires de 1870-1871 înv tent tous les anciens militaires de 1870-187; à participer à la manifestatiem du 19 juille x en l'heynneur du Roi. La réunion aura lieu à 10 heures du ma ,n tin, boulevard d'Anvers, près de la gare di le Nord. >t — ■ • 1mm m La Vie militaire —)o(- ^ L'établissement militaire de la Cambre. -a_ Le service spécial des bâtiments civils do li e capitale prépare actuellement plusieurs pro jets de travaux intéressant l'établissemen rs militaire de la Cambre. Ces projets pe>rten 1S sur un total de 125,000 francs environ et son a^. établis de manière à subdiviser les travail : ç_ prévus en plusieure entreprises. Ils exjmpoi istent des aménagements et appropriations di te vers qui permettront d'établir à la Cambr é_ les dépôts de certains régiments, dont oeu a_ des ca.ra.biniers. Ces appropriations compoi tent également l'aménagement de bureau e. destinés à des autorités militaires. D'autre part, l'évacuation, sur la Cambre dos locaux servant de dépôts aux régiment des carabiniers, dépôts existant actuellemen à la caserne ele la place Dailly, permettra d rit loger dans cette dernière caserne l'effee t n- complet (les deux régiments de carabinier jà dont une fraction est actuellement détaché n- dans une autre caserne de la capitale, ut L'occupation des bâtiments militaires d la Cambre paraît donc cette fois définitive miment résolue dans le sens Indiqué cd-dessu; La Semaine d'Anvers LA DEUXIEME JOURNEE —)of— Le Roi aux régates Comme nous l'avons annoncé, le Roi, voulant uonner au itoyiil ïaclit Club ele Belgique, dent il est depuis longtemps le haut pre>-tecteuir; une marque spéciale de son estime à l'exeasion du vingt-ejinquième anniversaire de notre grand cercle nautique, a bien voulu assister hier à la seconde journée de la a Semaine d'Anvers ». Et encore qu'elle eut heu sans aucun apparat, cette visite royale faite spécialement à Anvers à l'occasion de ne>s régates si bien .réussies et favorisées par ua i/eriips merveilleux, marqnera dans les annales dn R. Y. C. B. Le train royal, exmiposé de trois berlinea rert-sombre aux armes royales, et de deux fourgons, était parti d'Ostende à 6 h. 6 du matin et arrivé à la gare maritime du quai d'Herbouville (N. 9) à 8 h. 25 exactement. Le convoi était conduit par l'ingénieur en chef Closson et avait comme chef eie train le chef-garde Bruneel. Sur le quai attendait un petit groupe d'autorités, MM. Segers, ministre de la Marine; le baron Gaston van de Werve et de Sohilde, gouverneur de 1a province d'Anvers; lo général Dufour, oommandant la deuxième circonscription ; MM. J. Devos, bourgmestre; Sir Cecil Heitslet, exmsul général de Grande-Bretagne, doyen du oorps consulaire; Pie-rard, directeur général à la Marine; Robert Osterrieth, président, et Albert Grisar, se-secrétaire général du 11. Y. C. B., ainsi qu'un petit nombre do membres, MM. Cnoops, Ca» roly, Schwenn, Mois, etc. En outre, MM. De Leeuw, chef de gare d'Anvers-Sud; Schmidt, commissaii-e en chef ; le repiésentant de la « Great Eastem Ry Cy », à Anvers; Walle-nus, contrôleur, et Van Damme, elireoteuir aux chemins ae fer; un piquet du 7e de ligne; de nombreux agents de la police et des quais. Le Roi portait la petite tenue de générai et la plaque de grand-officier de l'ordre de T'éopold. Il paraissait rayonnant de santé et de belle humeur. U était accompagné dn général Jungbluth, chef de sa maison militaire, du général Deruette, aide de camp, et du commandant Doutrepont, officier d'ordonnance.La réception, très simple, se fit sans aucun apparat. U n'y eut, sur le quai, que de brèves orésentations. puis M. Robert Osterrieth conduisit Sa Majesté sur la. malle à turbines « Stad Antwerpen », du service Ostende-Douvres, qui attendait à quai. Elle était arrivée d'Ostende dans la nuit, sous les ordres du commandant Grayet et pilotée par le chef pilote Dievoort. Le Roi, entouré du petit groupe d'invités, se rendit immédiatement à l'avant, le navire hissa le pavois royal, à losanges blancs et bleus, —- les couleurs bavaroises, — éoartelé des armes de Belgique, les signaux du départ furent donnés et, lentement, sons le. clair soleil, dans l'éblouissement virginal de oe bea.u matin d'été, la malle gagna le milieu du fleuve pour se diriger vers le bas-Escaut. Le spectacle était superbe. Tous les navires à quai étaient pavoises de pavillons multicolores, et rien n'était plus joli que la courbe harme>nieuse de nos installations maritimes piquée de cette variété de couleurs. Le passage de la malle excita un vif intérêt. Tous les navires" la saluèrent de leur pavillon ; devant les installations du R. Y. C. B. une salve de coups de canon déchira l'air tandis que des fusées lançaient à cinquante mètres de hauteur une pluie de drape-lets aux couleurs nationales. Pendant tout le trajet, le Roi ne cessa de manifester le plus vif intérêt aux choses du yachting et à celles de notre port. Il s'entretint longtemps notamment avec M. Segers, ministre de la Marine, avec Sir Cecil Herts-Let, dont il apprécie si vivement l'esprit pratique et la longue expérience, avec MM. Robert Osterrieth et Albert Grisar, les chevilles ouvrières du R. Y. C. B. 9 A Bath, où on arriva à 10 heures et demie, un nouveau spectacle attendait le Roi. Cent cinquante yachts et embarcations de plaisance, brillamment pavoises, attendaient la malle. Le Roi passa la f loti! 1e en revue puis passa au milieu de tous les petits navires et les yachtsmen belges, hollandais, anglais, ainsi que tous les curieux venus pour jouir de oetté fête de la voile, firent au Souverain une indescriptible ovation. A midi et quart, la malle réveinait au quai d'Herbou ville. La chaleur commen<?ait à piquer. Mais le Roi ne paraissait guère s'en ressentir et il exprima à nouveau à MM. Osterrieth et Grisar tout le plaisir qu'il avait eu à assister à cette admirable manifestation speyrtive et nautique. A midi 20 enfin, très simplement, comme h l'arrivée, le train royal se mettait en marche non r Ostende. A bord du "Stad Antwerpsn,, A midi trois quarts précis, la sirène du « Stad Antwerpen » annonça le nouveau départ de la malle. On leva l'ancre et l'on repartie en route pour le champ de course. A 1 heure on desoendit au salon de pre mière où un excellent déjeuner était servi. A la table d'honneur avaient pris nlace MM. Gaston van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province d'Anvers; J an 1)4 Vos, bourgmestre ; Robert Osterrieth, préei* dent; Albert Grisar, secrétaire général eira R. Y. C. B. ; Sir Cecil Hortslet, consul général d'Angleterre; le lieutenant-général Dufour, général ciroonscriptionnaire ; Pierrard, directeur général de la Marine; Dubois, directeur du service des malles; de Souza Ma-ciiado, exmsul général du Portugal ; Lecointe, directeur de l'observatoire de Belgique; Jonk-lieer Six; Possemiers, secrétaire communaL Puis à d'autres tables avaient pris place MM, Schwenn, Lin ton Hope,Van Halterên, Cnoops et le oommandant Grayet. Au dessert M. Jan De Ve>s leva son verr» ■ au Royal Yacht Club de Belgique, à ses dirigeants et à ses membres, qu'il félicita et aux-inels il exprima des vœux de prospérité et de longévité. L'orateur rappela ensuite que d en 1920 Anvers n'aura pas l'Exposition inter-' nationale, si elle n'a pas les Olympiades, — 1 pour lesquelles tout espoir n'est pas enoor< perdu, — elle inaugure en 1920 l'achèvement les grands travaux maritimes qui ne pourri être célébré sans des fêtes fastueuses, aux. quelles il espère bien voir une réédition de oette splendide semaine. H boit aux vaincu^ qui peuvent être les vainqueurs de demain d termine en renouvelant ses vœux au Yacm - Club. : De très vifs applaudissements saluent 1» - toast du bourgmestre. M. Pierrard boit d'une façon très humo. t nstique à l'alliance de la navigation de corn* t merce et de la navigation de plaisance, al» c liance symbolisée par la- flamme dn Yacht . rîlnb arborée par un navire de l'Etat. Il con-. firme pour son compte personnel les déclarations faites par M. le ministre Segers> au k 'janquet de samedi et assure que oe qu'il « . cai.t jusqu'ici par plaisir, il le fera doréna-< i/ant par devoir. Ces paroles sont très applaudies. Entretemps, le « Stad Antwerpen » ébaàk c >arvenu à-se frayer un chemin élans le foui!» 1 'is d'innombrables yachts de course, de ca-e -îots à moteur et à voile d'amateurs, et cet f multiples voiles, ouvertes au vent du large, ; offraient un spectacle impressionnant , Un peu au-delà de Bath, la malle vira d1© bord et tout doucement suivit les yachts e© c lourse. , . , - Les invités s'étaient répandus sur les ponti [J lu navire d'où Pan jouissait vue *iml-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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