La Métropole

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s.n. 1914, 08 Juli. La Métropole. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8p5v699577/
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LA MÉTROPOLE ABotwKMBxvTs le siimero Journal quotêcfien du matin le n^ero ^peut% 0 30 i.^, S? îfn,, ' ! ! ! ' î : ' ' ' ' ' ' i gl Annonces Hnanc.ld. » I 00 Faits divers fin Id. » 3 00 21e Année •••••• g JM «a» „ , . g» Réclames la llcae, » i 50 La Ville id. » 500 _ w ■ ' , Tous les l'ours 59,ruades Peignes, Anvers Le dimanche ^ Faits divers corps icL » 3 00 || Emissions Prix à convenu iWcrCrCCli " ~ . | o o On «**bonnt è tfles les bureaux do poste et aux facteurs. Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* °. ETRANGER, le port er sus; de4à10 Administration* » 3519 delOÔlQ TerSl * ^TbRWŒLLES^ «^lacf des Martyrs. f juillet 1914 Sdition. B pout HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES nsaM n.. .. taia u ^-t I naciea CENTIMES î ?£5î?i&c 6. place de la Bourse. bureaux de ooste. olutôt au'au iournal même. ^ ^ Réduction l TéléDÎlOnS Ô17 PS à LONDRES : n3. Cheauside E. C. »■ —» [ GIfack )o( I Des données très contradictoires existent: au sujat de la naissance de Gluck, dont on fête en ce moment de tous côtés le bi-oentenairc, mais le document historique qui lève tous les doutes, est un certificat de vie délivré le 8 octobre 1785 à Gluck, lui-même, par le marquis de NoailLes, ambassadeur à Vienne. Gluck était alors compositeur et directeur de la musique de Sa Majesté Impériale.Il résulte le cette pièce que Christophe ÎWillibald Gluck naquit lé 2 juillet 1714, à Weidenwang près de Neûmarkt, dans le Haut-Palatinat, aux frontières de la Bohême. Les premières années de son enfance se .passèrent à la campagne dans la seigneurie du prince de Lobkowitz, où son père Alexandre Gluck était chef des gardes-ohasse. Il alla donc à l'école du village avec les petits paysans. A l'âge de douze ans il entra au Collège des Jésuites de Kommotau et y étudia pendant 6 années. Comme il était ext raor d i n ai.rement doué pour la musique on développa son tempérament musical en lui donnant des leçons de chant, de violon, de clavecin et d'orgue, et bientôt- il fit partie des chœurs de l'église St-Ignace. Dès 1732 il se rendit à Prague pour y icontinuer ses études musicales. Mais les nécessites de la vie le forcèrent à utiliser son talent de chanteur et de violoniste dans lie différentes églises de la ville. Le P. C-zernohorski, célèbre musicien de l'époque, le remarqua dans la chapelle du .couvent polonais de Ste-Agnès, et lui 'donna des leçons de violoncelle; cet instrument allait lui faire délaisser tous les autres. Son temps se partagea dès lors entre les églises où il chantait les dimanches et jours de fête et les villages où il faisai/c danser les paysans; il organisa de _ petites séances musicales dans les villes avoisinantes. Mais quatre ans de oette vie-là lui suffirent, car les aspirations de T'artiste le portaient vers un milieu où son talent pouvait trouver de nouveaux aliments; il partit pour Vienne à un moment très heureux car les circonstances i, ! permire..., aussitôt d'augmenter ses connaissances dans l'art. C'était l'époque où vivaient dans la capita-le autrichienne les célèbres maîtres Antoine Caldara, Jean-Joseph Fuse, les frères François et Ignace Conti ainsi que Joseph Porsèle, musicien de la cour impériale, et distingué comoositeu-r d'opéras. Mais une rencontre fortuite allait décider autrement tta. l'avenir du jeune Glûck. Il était entré en qualité de maître de chapelle chez le prince Lobkowiltz qui avait continué à le protéger. C'est là que 'le prince italien de Melzi, le rencontra; iT l'engagea pour sa musique particulière l'emmena à Milan où il avait son palais, et le confia au professeur Saimnartini, çompositeur et organiste dont La célébrité J 'était européenne. Le jeune artiste put ainsi compléter ses £ •études d'harmonie et de contre-point; il ( travailla pendant quatre ans avec son t nouveau professeur, puis il se sentit mûr l pour affronter la scène. Il uonna en 1741 son premier opéra Ârtaserse, représenté à Milan; en 1742 Ipermnestre suivi de Demetrio à Venise; en 1742 Demofofue à Milan; en 1743 Ar- * iamene à Crémone; la même année Sifa.ee f à Milan; en 1744 Alessandro nelV Indic à $ Turin, et la Fedra à Milan. i Le publi ■ dès la première de ces pro- h ductions fit à Glûck un véritable succès; c sa réputation s'étendit jusqu'en Angle- 1 terre, et le directeur de l'Opéra de Hay- J Market, lui demanda deux œuvres dra- •. imatiques pour son théâtre. C'était en j 1746, le jeune compositeur partit pour cj Londres et fut alors pour lui une u époque de transition, il donna la Cadutci v 'de Gigaiiti Le 7 janvier 1746 et, peu après P YArtamhie qu'il avait fait jouer à Cré- \ mone deux ans auparavant; Haendel dé- J clara après les avoir entendues qu'elles ^ étaient détestables, et- dès lors son juge- ç ment ne varia plus guère sur le talent du g futur" grand artiste. # v Mais Gluck qui dès son arrivée en l< Italie avait écrit dans le style qui_ était >' alors en vogue dans ce pays, comprit que t ce n'était pas la vraie direction qu'il de-vait donner à son génie et il commença c| à chercher la vérité dramatique pour la- n quelle il était né. q Voici comment Fétis dépeint cette évo- g lution dans l'art de Gluck: n P Une circonstance., indifférente en apparen- s; £,e, fut la causée de ce grand changement in- 1< dépeudamment des deux opéras joués à Lon- t dres, on l'avait engagé à arranger un « pas- p tiocio ». On sait que ce sont des poèmes aux- n quels on adopte des morceaux de musique a choisis dans d'autres opéras. Il prit donc t dans tous ses ouvrages les morceaux qui r avaient toujours été applaudis, et les ar- n rangea, avec le plus d'art et d'habileté qu'il a put. sur le poème qui lui avait été donné, et qui s'appelait, à ce qu'on croit « Pyrame et d Tliisbé ». A la représentation, Gluck fut ® etonr>é de voir que les mêmes morceaux qui d avaient produrit le plus grand effet d'ans les n opéras pour lesquels ils avaient été composés, k n'en faisaient pas; transportés sur d'autres d paroles et adaptés a une autre action.En y ré- ^ fléchissant, il jugea que toute musique bien di faite a une expression propre à la situation pour laquelle elle a été composée, et que n cette expression est une source d'effet, plus ri riclie et plus puissante, que le plaisir vague q dont I" oreille est chatouillée par inarrange- n< ; ment de sons bien combinés. _ __ ■1 Il conclut aussi de ce qu'il avait remarqué n dans son a pasticcio » que la force du rhytihme " et do l'accent des paroles est un_ puissant r\ auxiliaire pour le musicien, quand il sait en 1 ' tirer parti. Il prit dès lors ta résolution de ti renoncer au genre italien de son temps, dont fi ou pouvait dire avec raison, comme l'abbé ■Arnaud, que l'Opéra était un concert, dont 0 le drame était le prétexte. ti _* Pendant son séjour à Londres, Gluck •r était allé passer quelques jours à Paris J'r pour y enftendre les opéras de Rameau; ^ ces auditions filant naître en lui l'idée .v, de la déclamation du récitatif. Après i, avoir quitté Londres, il traversa l'Allé- >-f niagne, passa par Hambourg et Dresde et retourna à Vienne. Il y composa plu- 11 | Sieurs opéras et quelques symphonies;mais dernier genre ne Lui réussit guère, car v( génie bien caractéristique lui faisait m H>i>Liqu(ûr & musique seulenien/t à|^ des paroles mais à une action scéniq-ue. Il comprit l'insuffisance de son in-àtruction, se mit à étudier les langues afin de pouvoir lire les meilleurs auteurs Littéraires; quelques hommes de mérite lui firent comprendre la nécessité d'une réforme de la musique dramatique et dès cette époque ses œuvres prirent le caractère original et tout personnel qui allait devenir son genre particulier. Il écrivit sur le poème de Métastase, la Sémiramide riconoscinta (1748), qui révèle des récitatifs plus accentués et une harmonie plus germanique que toutes les œuvres dramatiques écrites jusque-là. En 1749 sa réputation le fit appeler à Copenhague, où il fut chargé de composer une sérénade en deux actes, intitulée Filiale, à l'occasion du jout de naissance du roi Christian VII. Un an après nous le voyons en Italie; il écrit pour le théâtre Argentina à Home Telemaeco et l>a Glemenza di Tito; à Naples, il filt applaudir Il Trionfo di Camillo et bientôt après, l'Antigono à Rome. C'est l'ouverture du Telemacco qu'il prit comme ouverture pour la dernière de ses œuvres dramatiques, Armide. Il retourna à Vienne et de 1761 à 1764 il écrivit encore Alceste, Pâris et Hélène et Orphée. Dans toutes Les productions de ce vas'te génie depuis son départ de Londres, on peut suivre pas à pas l'évolution qui se produisit dans son style. Pour compléter la révolution musicale qu'il avait commencée, il Lui fallait trouver un poète qui écrivît selon ses idées. Çh /ut Cazalibigi qui Lui fournit les sujets que nous venons de citer. Et en effet les deux génies se complétaient l'un l'autre; car on ne peut trouver sujet jplus tentant pour une inspiration musicale que La scène où Alceste consulte l'oracle sur le sort/ de son époux et se dévoue pour le sauver. Rien n'est comporable, dit Fétis, au magnifique tableau du deuxième acte d' « Orphée ». C'est dians ce second que Glûck s'est âLervé_ au plus haut degré du sublime où il soit jamais parvenu. Dès la première ritournelle, le spectateur pressent tout l'effet de La scène qui va se passer sous ses yeux. La gradation parfaite observée dans les sensations du chœur de6 démons, la nou-vearuté des formes, et surtout le pathétique admirable qui règne dans le chant d' a Orphée ®, font de cette scène un chef-d'œuvre qui résistera à tous les caprices de la mode, et qui sera toujours regardé comme une des plus belles productions du génie. H. de Harzy. L'Jl dualité Jontre les rigueurs du protocole ,, -dp La presse officieuse viennoise pu-aujourd'hui une lettre de l'em- ^ &WA pereur François-Joseph au grand : aaiVv hal de lia Cour, prince de Momtenuovo, ans laquelle le Souverain exprime toute sa i atisfaction au haut fonctionnaire de La Cour t dans Laquelle il reconnaît que le prince a ou jours su comprendre les intentions de ( Empereur et s'y conformer complètement. Cette lettre si flatteuse pour le grand ma- ( échal a son histoire et ce n'est probablememt >as spontanément que François-Joseph a vou-i donner cette satisfaction au prince de lontenuovo. Ce dernier a été vivement at- , aqtué oes jouii-s-ci à cause de l'étroitesse d'es- ' nt dont il a fait preuve dans l'arrangement u oérémonial d'es funérailles de l'archidu< 'rançois-Fardinand et de la duchesse de Ho-enberg. Les bruits les plus extraordinaires nt été mis en cours à oe propos. On a affir- c îé que l'empereur Guillaume n'a pas assisté , ux funérailîes pour protester oantre ces ar-aingements et clans les milieux se disant bie; c iformés il a été dit que l'empereur François- c oseph est intervenu personnellement auprès ■ u grand-maréchal pour l'engager à donner c ne escorte militaire aux cercueils des deux à ictimes de l'attentat de Sarajevo. Jusqu'à • résent le protocole n'avait permis la forma- j ton de 1a haie par les trompes de la garnison e Vienne que lors de L'enterrement du vain- , ueur de Custozza, l'archiduc Albert, ot le § riennois _ se demandent si l'archiduc Fi-an->is-Ferd'inand ne valait pas aux yeux du r i-and-maréclial l'archiduc Alber.-t. Les mau c aises langues prétendaient même savoir que c > prince de Montenuovo avait à plus d'une q ?priso témoigné line certaine avea'sion cou-■e l'archiduc-héritier à cause de son maria-ge v vec une simple comtesse! Les jouimaux of- f cieux contestent absolument qiw le piincc j-, & Montenuovo ait nourri de tels sentiments, j Lais ils doivent reconnaître implicitement ue le protocole était inexorablie et que le ^ rand-maréchail de La Gour n'a pas eu la mê- c] Le largeur d'esprit que l'Empereur et n'a s as osé enfîreiindre à cette occasion les règles ( icro-saintes du protocole. L'archiduc Char- ^ s François-Joseph, le nouvel archiduc-héri- \ er, a montré que lui n'était pas esclave du rotooole non plus, et il est allé personnelle- p lent à la gare de Vienne où arrivèrent Les eux cercueils, pour saluer L'archiduc-héri- c] er défunt de même que celle qui, d'après Les iota de l'Empereur, fut sa courageuse fem- , îe et qui n'avait pas voulu se séparer de lui ^ l'heure du danger. Le nouvel arohiduc-hé- c tier, en foulant courageusement aux pied? ^ es dispositions aussi mesquines, a su se con-•Ifier toutes^ les sympathies dies Viennois et es Autrichiens en général qui ne compare-aienit guère qu'un protocole pût entraver s manifestations de sympathie et d'estimr-mt les membres de la famille impériale eus-mrfc voulu honorer Les dépouilles mortelles F ? l'archiduc-héritier et de sa femme 1 s; Il est assez curieux d'ailleurs que les Vien- si ois n'aient pas voulu admettre que l'empe- sa mr Guillaume ait pu avoir d'autres raisons g je son désir de protester contre les mésqui- r; frites d,u protocole pour ne pas assister aux e* ménanlles. Il est fort probable pourtant Le l'ai y ait eu là d'antres considierations que n « journaux allemands font valoir aujour- p hui. Si l'on veui se souvenir d!es informa- t; ons publiées tout d'abord sur lia participa ti on des princes étrangers aux cérémonie? d inèbres, on verra que parmi ces noms f?#u-i-it aussi celui du prince héritier die Serbii-^ v n peut bi'en admettre que le souverain al ti mand n'éprouvait aucun dlésir de se rencon- F er avec le représentant officiel d'une ma.i- d: »n souveraine pour laquelle il n'a jamais eu v ) très grandes synroathies et que l'on accu- o< it ouvertement dans la presse viennoise a avoir favorisé les agitateurs et l'agitatiov inserbes à îaaueBe les aesas^'ns de l'archi- 10 étaient officiellement affiliés. L'empe-ur _ Guillaume a du reste d'autres raisons viatiques de ne pas se trouver ensemble avef -n i prince serbe, raisons que tout le monde La mnaît suffisamment. cl 11 est vrai que-ces conpfdérations ne peu-si nt pas excuser, de l'avis des journaux aile- m andSj d'avoir rait preuve d'une telle mes-liaeroe et i'uai tel raanaue de çoit^préhen- rt sion des sentiments populairea à l'égaixl de l'archiduo et dé la duchesse assassinés à Sarajevo.On peut donc comprendre facilement l'aigreur et Fammcjsité avec Laquelle la population viennoise ait jugé l'attitude du prince de Montenuovo. On comprend aussi que l'Empereur, qui tient beaucoup à ses vieux serviteurs et qui sans doute, a mieux compris les raisons que le protocole a fait valoir ait tenu à dédommager le grand-maréchal de la Cour en lui donnant une marque toute spéciale de sa bienveillanoe. Mais cela ne Changera rien au fait que François-Joseph et l'archiduc Charles-François-Joseph aient gagné encore en sympathie et en popularité auprès des Viennois en prenant les dispositions en faveur de la mobifeation de toute la garnison de la capitale à l'occasion des funérailles. Gelia ne cnangci* rien non plus à la portée de la manifestation de toute la noblesse autrichiennjft dont les représentants, au nombre d'un millier, ont pris part à la [cérémonie funèbre. — J. Joerg, Échos >—« S « LA VILLE Programme delà journée COURS: Polygîot-CJub. — A 8 heures trola quarts, au Syndicat du Commerce et de l'Industrie, Courte rue Neuve, (réunion de lia section d'anglais, Jardin Botanique. — A 8 heures, cours public et gratuit: «Phyxologe de la genille» (seule). Borlltz School, 8, Meir. — Langues vivantes. L'Exposition Le Comité provisoire de l'Exposition de L920 à Anvei's, réuni hier matin, a décidé l'adresser à M. de Broqueville une demande l'audience à l'effet de connaître d'une façon lette et pi"écise les iiî tentions du gouvernement belge quant à la date de la date Exposition.Le navire école V " Avenir „ à Anvers Le navire-école « L'Avenir » viendra à An-,'_era pour caréner. Il quittera le Havre vers ie 16 et aniverait ainsi à Anvers le samedi 18. [jes cadets rallieront Le bord au Havre. Le lavire n'est pas affu"été jusqu'ici. La ville et les intérêts du port On connaît la méthode que l'administration jommumaile dont les Anversois sont affligés, sinploie pour traiter les intérêts du port. On ?n a eu un exemple récemment à propos de l'exposition maritime internationale de Lon-ires où Rotterdam triomphe bruyamment... *n l'absence d'Anvers. Voici à oe propos un petit fait récent, peu important en lui-même, mais cepen- , liant foat significatif. Il y a quelque temps, une revue maritime . inglaise de grand renom décida de faire une enquête dooumentâhN3 dans les poits conti-xeiitaux. Un de ses plus éminents rédacteurs, iconooniste fort connu de l'autre côté de la Manche, se rendit à Gênes, au Havre, à Hambourg, à Rotterdam, où il fut reçu à bras ïuverte. On le pilota dans lecs bassins, on lui >uvrit les bureaux et. les cabinets scabinaux. >ref on s'attacha — en vue de la. fructueuse ■éolame I — à lui faciliter sa tâche par tous es moyens. Oe brave homme vint aussi à Anvers. Vous t levinez ce qui lui arriva. A l'hôtel de viiiV -n lui délégua un commis surnuméraire et lour le reste, on L'envoya proprement cou->hea\.. a.iHeui-s. _ _ . L'économis-te distingué s'en est allé fu- , ieux. j Et le port d'Anvers possède, à Londres, un ] •mi d'e plus. _ ( Sans commentaires, évidemment.. ] , " Petits pavés „ 1 C'e&t le titre qu'on pourrait donner à la omédie qui se joue autour du repavage de ^ os rues. _ , Nous avons signalé, il y a quelque temps, , ue la Ville avait adopté un nouveau procédé ( .e pavage, consistant à faire reposer sur une ^ ouohe de sable du Rhin Les pavés rejointoyés ntre eux à L'aide d'asphalte. On empêche insi l'infiltration des eaux, on évite des abaissements et on se garde d'es mares de boue. ;es premiers essais avaient d'ailleurs donné es résultats satisfaisants. Mais oe système 'est bon qu'à condition d'être employé sans c olution de oo<ntinuité. _ c Or. voici qu'un spécialiste en 1a matière r ous fait observer la façon saugrenue dont n s'en est servi rue du Peuple, où on a re- t avé de oette façon les deux bas côtés de la haussée, mais sans toucher aux entrevoies t es lignes du tramway. Les résultats de cette & îirifique division du travail ne se sont pa^ î,it attendre. Comme le sabler du Rhin est rès 'glissant, il est entraîné par lies moindres ïfiltrations d'ca.u. Il a donc suffi d'un peu e pluie, pénétrant sous le nouveau pavage ar l'en'trevoie non bitumée du tram, pour i'luer La couche de sable et déjà, les pavés 11 3 déchaussent et s'effondrent par places. = lu'une période de grandes pluies survienne ° b tout le pavage ne tardera pas à suivre. ^ "oilà donc un travail coûteux devenu com- 1: lètement inutile, parce qu'il n'a pas été ef-s.otué comme il devait l'état. On nous répandra que c'est la Compagnie u u tramway qui est tenue à l'entretien du 0 avage entre ses voies : d'accord. Mans il fiai- n lit par conséquent s'entendre avec elle pour ^ rocéder à un travail d'ensemble, seul effi-ice en l'occurrence. Tandis que maintenant, 1 >ut est à recommencer. _ Avouez qu'on ne gaspille pas avec plus de ?«invoiture les deniers des contribuables. ^ Les travaux d'Anvera ' Le Comité de l'Union Générale pour la f rotection dm Travail au Port d'Anvei-s, en d i séance du 7 courant, a voté sur la propo- L{ tion de M. Gustave E. Van den Broeck, o m. président, un oaxlre du jour exprimant sa d rande satisfaction au sujet de l'issue favo- t tble des négociations entre le gouvernement ; l'administration communale d'Anvers pour te , reprise de toutes les installations mariti- b es du Nord jusqu'au Kruissohans ; il a ex- b rimé sa reconnaissance envers les représen- o ints des deux administrations et les fane- U onnaires supéa'ieura qui les ont secondée e mis leui-s tâche difficile et complexe. t U a en outre été décidé de faire de nou e ailles démarches auprès de l'autorité compé- n mte poutr que l'Union Générale pour la h rotection du Travail au Port d'Anvers puisse isposer à bref délai, sur les quais des nou- d ?lles darses, des terrains nécessaires pour la d m struction de bourses de travail, réclamée? p rec tant de raison par les ouvriers. v si La liberté de l'électeur J La feuille du député Folle-Avoine cantine à mener campagne pour la suppression de o< i case de tête. Elle vient de lia/ncer une bro- p lure en faveur de oette réforme^ elle la ré- f< me dans ses colonnes. Son article se ter- jç ine sur ces mots : oj « Il est indispensable, à La sincérité de la s; tprésentation nationale, que l'électeur dé-[p signe nommément tous ses éli^s. Les citoyens doivent être traités en hommes libres, et non en mineurs sous tutelle. » Si la feuille du député Folie-Avoine est si férue de cette théorie que l'élection doit désigner nommément tous « ses » élus, comment pourra-t-elle se rallier aux revendications de l'opposition en faveur d'un système de R. P. avec utilisation des déchets? remarque très justement le « Journal de Bruxelles ». Dans oe système, les votes émis cl'a 11 -un arrondissement pourraient avoir pour effet l'élection de candidats présentés dans un autre arrondissement. Vous auriez voté pour M. X..., candidat dans votre arrondissement, et votre vote servirait à faire élire M. Z..., candidat dans un autre arrondissement et que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam ou que peut-être vous connaissez, mais d'une façon défavorable et qu® vous regrettez de voir élu! Avec ce système il peut arriver qu'on adjuge à un groupe d'électeurs un député ou un sénateur qu'ils renient. Vous serez mandant malgré vous d'un prétendu mandataire. Ce sera le voue par ricochet à destination inconnue. Voilà un système qui accroîtra la liberté de l'électeur, n'est-ce pas? Il est piquant, de toute façon, de voir l'opposition se diviser sur une réforme électorale qu'elle réclame à grands cris! Lo centenaire des madones et statues de saints Ainsi qu'il ressort de la réunion générale, tenue la semaine dernière, au local de l'école dominicale, par les délégués des différentes paroisses de la ville, La célébration du centenaire du rétablissement de_ madones et statues de saints dans les rues d'Anvers, dépassera en splendeur les prévisions les plus opti- ' mistes. Pas une statue ne sera négligée. La décoration des statues commencera samedi, 15 août, jour de l'Assomption; l'illumination des statues n'aura lieu que le dimanche. Le signal de l'illumination sera donné par les cloches de toutes les paroisses d''An- ! vers ; elle commencera à 8 heures du soir et finira à 11 heure . IJn appel a été adressé à touties^les églises, 'cotes catholiques^ et locaux de sociétés catholiques en particulier, et à toute la population catholique en général, pour que le pavoise-ment, oe jour-là, soit général ; La môme chose sera faite dans Les faubourgs. La population ne se fera pas faute de collaborer, de n'importe quelle façooi, à la digne . célébration de ce centenaire, qui sera une des plus belles manifestations de la »jété et de Ja foi, que nous ayons vues jusqu'ici. L'éclairage des quais de la gare Anvers-SudL'insuffisance de l'éclairage des quais de 1 La gare Anvers-Sud fut signaîee à maintes re- . aris-es. Il noua revient qu'il résulte de l'examen 1 Le la question au ministère des Chemins d< ! Fer que l'installation d'appareils d'éclairage i pétrole actuellement en usage, sur. la par-?!e non couverte de ces quais, ne constitue ju'un éclairage provisoire. Il avait été ques- j >wr de remplacer les l"rn.. à pétrole pa>" ! les lampes électriques dès que les abris auraient été prolongés. Le prolongement de >es abris ne sera pas exécuté en i;:--i de Transformations complètes qui sont projetées ] •>our cette gare. < _ Toutefois les servi cas intéressés réaliseront-, 1 >our l'hiver procliain, l'éclairage électrique 1 mr les parties des quais non. pourvues d'abris. Très bien ! c La discipline à l'armée et le part! se- \ :lallste ' On lit dans un journal ultra cartelliste de Bruxelles : ... s a Les mutineries ne viendront jamais d'es j •roupes sous les armes, qui sont sous la main 5 Les chefs; elles arriveront du dehors, de 'élément que Le socialiste a pu le plus faci-ament atteindre et auquel son organe_ annuel Lisait dernièrement encore : « Les fusils tom- s >eront des mains en temps de guerre, si l'on -eut les y remettre, iU se tourneront vers 'oppresseur ! » Charmante mentali'té! » Esi>-ill étonnant, dès lors, que les partis y extrême-gauche réclament Le .service à court erme9 Plus petit sera le noyau des combat- j ants du temps de paix, plus cei*t;vine sera p 'action destructrice des éléments qui vien- ^ iront pour les quatre cinquièmes former les .[ inités de guerre. » Que dira le « Peuple » ? Souscrit-il à ces p emarques ? D Programme des courses U Rappelons que la troisième journée de ou/i-ses organisée par là Société des Courses 'Anvers est fixée a samedi prechain, 11 oou- » ant, à 2 1/2 Heures, à la plaine de AVilryck. c Les engagements, qui viennent d'être clô- u urés, sont nombreux. Au programme de ce meeting figurent quia - 1:1 re courses plates, une. course de haies et un c": beeple-chase. ^ Celui-ci se courra vers 4 heures. lc Le droit à l'enseignement En France, La République s'identifie elle- c», îême avec La guerre à La religion. « Prenez ]c arde, dit-on oliaque jour à La France, Le ].É lergé est un danger, La société civile est me- p ,acee et l'indépendance de l'Etat mise en p érdi ». \ ; v M. Malvy, ministre de l'Intérieur, vient q e fermer, du même coup, une centaine d'épc- e ïs oongréganistes. C'est ainsi que lorsqu'on p i-aint La concurrence, on La supprime. Cela v e demande ni génie, ni effort. Oette mé- q iode, Le régime républicain, rêvé par tant e fauteurs de troubles an Belgique, l'apçpli- <v ue à tout. t E Un journal fameux à Paris pour sa gros- s; èreté, dont FLachon fut jadis 1e grand or- n-onnateur, la «Lanterne»,s'indigne de ce que jT archevêque de la capitale ait osé proclamer l'iniquité d'un acte accompli par le ministre é] anfonmément à son strict devoir ». Elle s'of- oi isque de ce que l'Eglise romaine persévère ans 1a doctrine « anarohique » exprimée par le t phrase de saint Paul : « Il vaut mieux t? béir à Dieu qu'aux hommes », qu'elle tra- es uit assez librement i>ar oette formule : «Con- h •e la- loi divine il n'y a pas de lois humaines.» an Nous n'entreprendrons pas ici de démon ^er comment les laïoisateiirs, en tous pays. n" laquent l'Eglise pour entraver son action vk lenfaisante sur leâ peuples. Il nous plaît n, ipendant de rappeler que oe n'est pas de- n" •gislations modernes, mais du droit naturel la t divin que l'Eglise, interprête de la vérité, ©nt sa mission d'enseignement. _ Le libre ti ceroice de cette mission ne peoit lui être dé- la Lé sans injustice. La doctrine catholique ne sa îsse point dé place à l'équivoque. _ nx Si les lois permettent à tout esprit malade sa 'étaler ses rêves en public et même de les Dnner et soutenir comme dogmes, on ne voit as pourquoi cela ne serait point permis à la le irité. Et, franchement, il n'est personne, ami du mensogne et si ennemi die La vérité "M l'on l'imagine, qui puisse nier l'évidence de et ) droit. t d< En oe bas mande, il faut sans cesse refaire bi > que les événements défont. En multi- nt iant, comme les catholiques de France le oint en ce moment, les œuvres postscolaires, t-i-unes gens, demain soldats de la bonne pi insse et électeurs d'après-demain, les laïci- pi iteurs de tous crins mordront _ bientôt la an ïussière d'où ils n'auraient jamais dû sortir. La tragédie de Sarajevo Le roi Carol et l'attentai de Sarajevo Buckarest, 6 juillet. — Le « Journal Officiel » publie la note suivante: Le Roi et la Reine ont appris avec une profonde douleur l'affreux malheur qui a frappé si cruellement la famille impériale et royale en lui enlevant soudainement l'archiduc. François-Ferdinand ?t son épouse. Ce trie te événement a profondément itffîiigié les cœurs du Roi et de la Lleine qui étaient liés à l'illustre défunt, non ioulement par d'étroits liens de famille,^ mais aussi par une amitié sincère^ et éprouvée. Aussitôt après avoir appris le douloureux événement, le Roi et la Reine ont ïélégra :)liié à l'emperefur François-Joseph, jx>ur lui exprimer leur vive sympathie. Celui-ci les a remerciés dans les termes les plus chaleureux. « L'Universel » fait remarquer à propos de ette. note qu'une importance particulière ïloit être attachée à cette manifestation de la Dour. On sait, en effet, qu'en de pareilles oc-ïasions, le » Journ.al Officiel » ne publie que la durée du deuil cie la Cour, mais, cette fois, io Roi a voulu exprimer d'une manière particulière la douleur que lui causait la mort le l'archiduc, ami aussi sincère et éprouvé de a nation roumaine. Le loyalisme des Slovènes Laibach, 6 juillet. — Une réunion convoquée par le parti démocratique sloyène s'est b.>nue hier en vue de faire une manifestation :1e loyalisme à l'occasion de l'attentat de Sarajevo.Le président de la Diète du Duché de Car-liole, M. Schoustorchi a flétri dans son dis-xnirs, les instigateui's intellectuels de l'at-yantat et a dit qu'il fallait coutinuer à travailler pour la réalisation des idées_ de François-Ferdinand. touchant la création d'une1 grande Autriche catholique. Le peuple Slovène. a-t-il conclu, doit_ énergiquement se préoccuper de sa prospérité et ae celle de 'Empire. Les personnes assistant e la réunion se sont, ivrées à une manifestation enthousiaste et >nt chanté l'hymne populaire. .'AUTRICHE-HONGRIE ET LA SERBIE; _es mesures à prendre on Bosnio- Herzégovine ] Vienne, 7 juillet. — Suivant la « Zeit r> lans la conférence militaire qui a eu lieu di-nanche et lundi au ministère et à laquelle assistait le comte Berchtold ont été discutées es mesures militaires à prendre éventuellement dans le cas où les résultats de l'instruction activement menée à Sarajevo exigeraient me action militaire. Jusqu'ici cependant, ijoute le journal, l'instruction laisse appa-•aîtrë une telle intervention comme inipro-3àble,ainsi quo le permet de supposer le résolût impérial où "il est fait allusion à la folie l'une petite troupe d'insensés. Jiisqu'au 4 ui'llet aucun fait ne fut_ connu qui fut sus-:eptible de prouver 1"existence d'une cons-)iration préparée ou organisée avec le con-;ours de personnalités responsables d'un jTtat voisin. On considère comme vraisemblable que le Conseil des ministres communs qui a lieu aujourd'hui s'occupe des prochaines mesures i prendre en Bosnie et Herzégovine. Manifestations anti-autrichiennes au Monténégro Cettigné, 7 juillet. —• Les manifestations jrojetées hier n'ayant pu avoir lieu de nora-)reuses personnes qui devaient y prendre >art ont tenu ce soir une réunion de protes-;.ïtion contre les services dont les Serbes ont l'objet en Autriche-Hongrie. Après le neeting les assistants ont essayé de se jîorter levant la légation d'Autriche-Hongrie. La >olice et les autorités sont alors intervenues mergiquement. La tranquillité règne mainte-Lant.lOnsei! provincial d'Anvers Séance du mardi 7 juillet La séance .s'ouvre à 2 heures et demie, 3us La présidence de M. Van Hal. Lc Conseil reprend la discussion générale u budget. M. Zech reprend les critiques formulées par I. Joiis à la deuxième séance au sujet de La lanière dont Le budget provincial est établi. I estime lui aussi que la Province devrait : rendre l'initiative de certain es institutions : 'ordre social au lieu de subsidier l'initiative es communes ou l'initiative privée. M. Van Regemorter revient au discour.-rononcé vendredi dernier pair M. Claes, dé-uté permanent, qui avait rappelé quelles ?oks noimaLes du Hainaut, de l'aveu de ! urs fondateui-s, devaient être des écoles de >mbat contre l'opinion catholique. L'ora-?.ur défe-nd le Hainaut en énumérant les éta- 1 Lissements d'ordre social et humanitaire réés par cette province: école des mines, 1 niversité du travail, école d'estropiés, eto. M. Van Regeniarter caitique le système des npôts frappés par La Province. D'après lui, 1 'i-tain.es catégories de contribuables, les cy- ] istes et Les sociétés anonymes, alimentent i budget dans des proportions exagérées. M. Van Nyen défend vivement .a gestion 1 inancière de. la Province et proteste oantre « i reproché de manque d'initiative formulé 1 a.r ositains membres de la Gauche. Il passe ' i revue les nombreux postes du budget dans 1 squels se manifeste au contraire, dans tous -s domaines, l'action très importante de la < rovinoe, depuis les encouiagements aux dis- 1 ?nsaires antituberculeux jusqu'au Conser- ^ itoi re flamand, aux musées, aux bibliothe- 1 nés populaires, aux sociétés de gymnastique, 1 x;. L'orateur estime que la Piwince accom-i't sa mission en soutenant l'initiative prise et qu'elle ne doit se substituer à elle l'en cas d'impossible réussite. Pour le surplus, La Gauche voudrait voir j îtrer la Province da-ns La même voie que le r [ainaut, miais la création des organismes miilaires à ceux cités par M. Van Rege-oiter nécessiterait une augmentation for-idable des taxes et l'orateur défie Les conciliera de gauche de plaider devant leurs ecteurs La thèse de la majoration des taxes , i de la création de taxes nouvelles. M. Claes, député permanent, montre que r mécanisme financier adopté par La Dépu-ition permanente et approuvé par le Conseil, c t absolument logique et justifié. C'est oe- s i qui est du reste adopté par toutes lies ® utres Provinces. ... ! D'autre part, l'imposition sur les vélos 1 est pas exagérée, puisqu'une entente in ter- f mue entre toutes les Députations perma-mtes du paya a abouti à la décision que ^ ille pai*t, on ne descendrait en-dessous de 1 taxe actuelle. M. Jos'ls précise la portée de ses observa- 11 ans qui tendent surtout, d'itt-il, à engager L Province à prendre des initiatives intéres-ntes dans l'avenir, en tenant compte des jeeesités que l'on peut dès à présent envi- F ger comme inéluctables. _ _ 1 M, Gllon combat l'insoriptian dans le bud-t de postes trop nombreux pour Les fêtes et q i sociétés d'agrément. r Après un échange > de vues assez vif entre £ M. Haesaerts (droite) et Van Regemorter g Zech à propos de l'attitude dles menibres s i la Gauche dans ]a question de la distri- C ution d'eau, la clôture d'e la discussion gé- g raie est prononcée. I/es orateurs de gau- é e se sont réservés dé revenir sur la ques- c vn soulevée par M. Haesaerts, qui leur re- v oohait leur tiédeur à l'égard de la Société n ovinciale des eaux, dans la discussion des tides. r L© séano© «st levée à 5 heurta. SI EXTÉRIEUR Franc! Arrestation d'anarchistes russes Pontoise, 6 juilet. — Le sei*vice de la Sûn té a arrêté à Beaumont-sur-Oise les nomme Kiriitchekk et Trojanaroski, sujets russes, qi ont été écro.ués à la prison de Pontoise. I étaient porteurs de 2 bombes et de révolver: Kiritchekk aurait déclaré être anarcliist et aurait ajouté qu'il se disposait à retourne on Russie. M. Couyba et les déserteurs des mines Paris, 7 juillet. — M. Couyba, ministre d travail, a reçu ce matin les directeurs déik gués du comité des houillères de la Loire ave lesquels il s'est entretenu du conflit soulev dans cette région par l'application de la 1< sur la durée du travail dans les mines. Il fait appel à leur esprit de conciliation pou prendre immédiatement les mesures _ néce: saires en vue d'arriver à la pacification de esprits. Le ministre a demandé aux repre sentants des compagnies de ramener de maintenant les consignes en litige à des di rées qui ne compromettent pas les avantage acquis jusqu'ici aux ouvriers et cela con foi moment à l'esprit de La. loi. Les délégués du comité des .houillères on accédé au désir du ministre qui les a remei ciés de leurs bonnes dispositions. Il leur décfllaré qu'il compte sur eux pour que les m« sures convenues reçoivent leur effet le plu tôt possible. Aîlemagn< Le congrès international d'éducation populair Du 25 au 29 septembre i>rochaiu se tiendr à Leipzig le 4e congrès international d'édi; cation populaire. Le congrès sera divisé en six sections: 1 Livre et la jeunesse ; conférences, écoles popr laires supérieures, settlements; les arts puas tiques, les musées, les théâtres et la jeunesse le cinématographe et la jeunesse ; cultur physique de la jeunesse^ exercices corporels sport : protection de la jeunesse exposée au: dangers de toutes sortes et abandonnée elle-même. Le feld-maréchal, von der Goltz exposera pour L'Allemagne, la question de^ l'éducatio: physique. Voici la résolution présentée à c sujet : « Les dangers de la grande ville, le trava: de la jeunesse à la fabrique ou au burear l'amolissement et l'avachissement du corr et de la volonté, conséquence naturelle d l'insuffisance de stimulants physiques, oui en même temps que des considérations géne raies d'éducation populaire, déterminé la cor vict.on que toute nation ne peut se mainte nir forte dans la vie moderne qu'en se préoc pant du développement physique. L'édiicc tion générale, l'améliorafron de la santé, 1 désir de formation esthétique réclamant éga lement le développement physique de notr jeunesse ». Il n'est pas question des abus, des « exage rations . Antre grosse question : celle du cinéma Voici la résolution proposée : « Des transformations fondamentales dan L'utilisation du cinématographe sont .récla niées par les milieux artistiques et pédage giques de toutes les nations civilisées. Plus p sont de grands drames et des scènes humoris tioues qui tiennent la place principale au ci néma, plus la jeunesse est formée à des goût superficiels ; elle s'habitue à ne voir que d l'extérieur les choses les plus profondes.^ L: matière de beaucoup de drames^ appartien à la « littérature de la pire espèce ». Tou cela émousse les sentiments délicats de l'en faut. » Vis-à-vis de cela pédagogues et psycholo gues demandent que l'a importance » énormi du cinéma soit envisagée davantage pour 1; préparation et la vivification de l'enseigne ment dans toutes les brandies scolaires, e :ju'on crée pour cela des installations tecih niques ». On propose encore la création d'une sociét Internationale pour la confection des filini spéciaux. Portugal Pour les prochaines élections Lisbonne, 6 juillet — Le gouvernement dé nrant observer une stricte neutralité à l'oc-ïasign des opérations électorales (?) a pri< 'es gouveimeurs civils de veiller à ce que lef onctionnaires placés sous leurs ordres s( tiennent en dehors de tous les groupement* >oli tiques. Lisbonne, 7 juillet.— Le journal « 0 Povo » )ublie une note déclarant que contrairement i l'affirmation de quelques journaux, il esl vbsolument inexact que M. Bernardino Ma-shado, président du Conseil soit entré dam une combinaison ou dans un accord électora pielconque avec des groupes politiques. Le dictateur en retraite Lisbonne, 6 juillet. — M. Joao Franco in--erviewé a déclaré qu'il avait abandonné la >oT.itique pour toujours. Pas de troubles? Lisbonne, 7 juillet. — Les bruits ^suivani esquels des troubles se sont produits sont ans fondement. Le gouvernement est dis-«>sé à réprimer toute tentative quelconque !e perturbation. Le préfet de police, le com-nanidant de la police, le commandant de la ;arde républicaine et le général de division ommandant d'armes de _ Lisbonne^ ont tenu me conférence au domicile du président du Conseil. Le ministre de la guerre est parti >our ViEarealo, Trazos, Montes et Chavez. 1 reviendra le 11 juillet. Italie Le nouveau syndic de Rome Rome, 6 juillet. — Le nouveau conseil mu-dcipal a élu le prince Prospère Colonna com-le maire. Turquie A LA CHAMBRE L'exposé financier Constantinople, 6 juillet. — Le ministre .es finances continue l'exposé financier com-tiencé samedi. Il reste à payer, dit-il, 890.000 frs. sur le uirassé a Sultan Osman ». Cette somme era versée le jour de la livraison du cuiras-§ qui est prêt. La Turquie aura besoin pour 2s 10 prochaines années de 80 millions de Ivres pour le budget extraordinaire de la ;uerre. Lo budget de la Turquie sera dans 0 ans de 50 millions de livres. le ministre e-imine en expiâmant sa ferme conviction u'un bel avenir est réservé à la Turquie, ïuiement il faut travailler et s'engager dans 1 voie du progrès et de la civilisation. (Appi. relongés). L'émigration des grecs La chambre discute une question présentée ar différents'députés grecs relativement à émigration des grecs. Talaat Bey, ministre de l'Intérieur, dit u'après les récentes guerres des émigrants îusulmans, arrivés en Turquie, > firent une ropagande qui engendra des haines que le ouvemement ne pouvait pas prévenir. H 'efforce cependant d'empêcher les excès. S'est la cause première de l'émigration. Le ouvernement fut bien forcé d'installer des migrants musulmans dans les villages grecs, ar ces émigrants étaient 200.000. IÏ» ne pou-aient tous trouver place dans les villages îusulmaus. Le ministre rapelle les mesures prises pour ^primer les désordres qui se sont produits, est impossible qt» 1m grecs déjà ro-j tournent dans les villages actuellement ooou* pés par les musulmans. La phambre estimant que les explication® du ministre étaient satisfaisantes, refusa d® transformer cette question en interpellation^ 5 Le conflit gréco-turc aplani Constantinopiie, 6 juillet. — La Porte t remis à la légation de Grèce sa réponse à Là deuxième note grecque. s On dit que dans cette note la Porte déclart 11 avoir pris acte avec satisfaction de l'adihé* s sion de la Grèce à l'envoi de dâégués au sujet de la question de l'émigration. Ell# e ajoute que la bonne volonté dont les partie* r ont fait preuve pour arriver à une entent* est une preuve de la sincérité de leur désir dé maintenir des relations cordiales. - Maroc c é Les difficultés des Français au Maroc d Rabat, 7 juillet. — Un convoi escorté pai a une partie des forces de la colonne Claudel v est arrivé le 4 juillet à E1 Bord] venant d« ;- Tauine. Pendant sa marche, il fut violein-s ment attaqué dans 1 effilé de Fou S en guet I- par les Zaian et les v : "on, embusqués dan# s la montagne. L'escorte exécuta immédiate- - ment une contre-attaque vigoureuse. L'en-s nemi assez nombreux faisait preuve d'un inor-•- dant extraordinaire et d'un entier mépris d# la mort. Il dirigeait un feu meurtrier sur la t colonne et s'élan ;ait farouchement au de- - vant des mitrailleuses en i>leine action. L'ar-a tillcrie malgré les difficultés du terrain put ;- entrer en action et déloger l'ennemi. Nos s troupes se montrèrent splendides d'entrain et de sangfroid et admirables de courage. Elles prirent rapidement l'offensive, char-î géant à la baïonnette les Zaian et les Chien et les obligeant à abandonner le terrain. 6 L'ennemi s'est dispersé bientôt^ ayant subi a des pertes considérables. Tandis que cette ~ action se déroulait le convoi engagé dans le défilé continuait sa route-. Le groupe mobile e Andry poursuivit les assaillants jusque dan* - les montagnes afin d'éviter tout retour of- - fensif. Au cours de cet engagement les Fran-> nais ont eu 11 tués dont un officier et 30 8 blessés. I Mexique Villa et Carranza i SaltilLo, 6 juillet. — Le général Villa r&» e connaît Carranza comme chef suprême. Viîi5* reste commandant de la division du nord. 1 L'ELECTION PRESIDENTIELLE Huerta réélu s Londres, 7 juillet. — On mande de Wa«« e bington au « Times » : ; L'élection présidentielle a eu lieu hier à - Mexico. Le général Huerta a été réélu. Cette élection est un coup sévère contre - l'administration. On avait espéré jusqu'à alors que le géné- - ral Huerta profiterait des élections pour e retirer. On craint maintenant qu'il n'ait Fin--. tention de rester au pouvoir. e Les rebelles, les fédéraux et les constitutionnaliste* La Véra Cruz, 7 juillet. — Un agent dei oonstitutionnalistes annonce que lies fédéraux . qui campent sur la ligne des avant-postes s£ sont révoltés. M. Capero, agent du généraf s Carranza, a prié le général Fulton de 1# - laisser traverser ses lignes afin de lui ptr- - mettre de donner l'ordre aux révoltée d« ? partir et d'empêcher ainsi toute bousculad* - entre eux et l'armée loyale du général Huer*. - ta-. Le général Fulton a refusé, et a donné de« s instructions à ses avant-postes en vue de sur-3 veiller les événements. t Albanie b A rpopos de la prise de Coritza Un démenti La Haye, 7 juillet. — Au sujet de la nouvelle annonçant que les rbelles ai* sont en> ' parés de La ville de Coritza et auraient fait ' prisonniers les officiers néerlandais Snelleu " van Vollenhoven et Malinckrodt, le ministre J i!e la guerre a demandé télégraphiquemeni ' des renseignements. Il a reçu aujourd'hui , une dépêche du major Sluys, l'informant ou* ^ la nouvelle en question n'est pas jusqu ici 5 confirmée et qu'il est invraisemblable que 1«* deux officiers aient été arrêtés. La situation de l'Albanie méridionale Durazzo, 6 juillet. 10 h. soir. — Abdi bsy a évacué Kro.îa et s'est retira dans Mati. On a répondu à une délégation venue d'-Aj* gyrocastro qu'on ne pouvait fournir aucun# ; aide à la vil'le. 37 volontaires venant de Scutari sont ar* | rivés. INTÉRIEUR Les fêtes de Belœil. La Société des gens des lettres de Paris » décidé de se faire représenter par le lieutenant-colonel Rousset aux cérémonies qui auront lieu les 25, 26 et 27 courant à Belœil, à l'occasion du centenaire de l'anniversaire de la mort du prince de Ligne. L'oncouragement aux études supérieures. La Députation permanente de la Flandr» orientale pix>pose au Conseil provincial création de bourses destinées à encourage* les jeunes gens qui se consacrent à un labeui intellectuel désintéressé. Un concours serait institué entre les élèves des établissements humanitaires de la province et qui justifieraient avoir suivi un en. seignement complet d'humanités. Les prix seraient décernés en considération de la quotité obtenue par les récipiendaires sur le nombre total des points qu'iîr auraient pu obtenir: les jeunes filles présen. Dant les humanités latines concourraient av«* les récipiendaires présentant les humanité! •;ré£X)-latmes, sans distinction, la cote de préférence dépendant uniquement du mérite de# examens relativement au programme de chaque catégorie. Les diplômes seraient de trois degrés, suivant que les concurrents auraient obtenu un# quotité de 80, 73 ou 65 pour cent des pointa affectés à leur catégorie, soit gréco-latin«, soit Latine. Aux dix premiers des diplômés seulement» dans l'ordre des quotités totales des point» obtenus et sous la condition du minimum M 80 % seraient attachées des bourses d'études i pour le premier, de 2,000 fr. (ou 500 franc* l'an); pour le second, de 1,900 fr. ; pour 1« troisième, de 1,800 fr. ; pour les sept autres de 1,600 francs. Les lauréats qui auraient obtenu 70 % verraient leur bourse majorée de 200 fr. j ceux qui auraient obtenu 80 % seraient augmentés de 400 francs. Oes bourses, étant destinées à encouragei les études scientifiques des intéressés seraient réservées aux doctorats en > philosophie, o*s histoire, en philologie, en sciences physique* et mathématiques, en sciences naturelles^ biologiques dans n'importe quelle université Pour la Cour d'appel de Gand. Le Conseil provincial de la Flandre occidentale a désigné MM. Hodum, référendaire au tribunal de commerce de Bruges, et Ver» helst, procureur du Roi à Courtrai, respectivement comme premier et second candidat! pour le siège de conseiller h la Cour d'app« ae OUmd.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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