La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 16 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/804xg9g44d/
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LA MÉTROPOLE one^penny OIRQ CBHTIMW 'ï?fI*DÏ- VIJF CEHT SflT: DIX CEHTIMEÏ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 eh. ; 3 mol», 9 ih. Etranger : 1 mois, 4 ah. a 3 moi*, 12 ih ïôariiiEiiT 23ME ANNEE DIMANCHE 16 ET LUNDI 17 JUILLET 1916 ~ I Nos. 197-198 LA GRANDE GUERRE LA NOUVELLE ARMEE BRITANNIQUE ■LES SUCCES DE LA SOMME 10.000 PRISONNIERS I Les journées de vendredi et de samedi ( ■ont été glorieuses pour l'armée britanni- J ■ que en France. Dans une poussée xrré- ' ■ sistible qui a renversé comme fétus de ■ aille tous les obstacles élevés sur leur ( ■ route les admirables troupes du général ■ Haie' dont chaque jour affirme mieux ■ la valeur, ont enlevé sur un front éten- ■ du la deuxième ligne allemande au nord ■ dela Somme, atteint et même perce en ■ certains points la troisième, étendu leur ■ mainmise sur une terrain important, ■ capturé plusieurs villages-forteresses et ■ plusieurs bois fortement défendus, ainsi ■ que plusieurs milliers de prisonniers et un ■ important matériel, repoussé toutes les ■ contre-attaques ennemies, et, d'une fa- ■ con générale, poussé leur ligne sur un ■ front parallèle à celui occupé par les ■ Français au sud de la Somme. C'est là I un résultat magnifique qui mérite les ap- ■ plaudissements les plus chaleureux. I Vendredi nos amis anglais capturè- ■ rent Longueval et Bazentin-le-Petit et, ■ plus à l'est, expulsèrent complètement les ■ Allemands du bois des Trônes en sauvant ■ d'une position délicate une partie du ré-■giment des Royal West Kent, entourés ■ et isolés depuis quarante-huit heures ■ dans la partie nord de la futaie. Trois ■contre-attaques allemandes furent dé-■clanchées. Les deux premières furent ■écrasées par le feu anglais, la troisième ■ reporta les Allemands dans Bazentin. Les ■ Anglais cependant étaient décidés à main- ■ tenir tous leurs gains, et à la fin de la ■ journée, ils avaient repris le village et le ■ tenaient solidement. I Samedi, après une nuit de bombarde- ■ ment, nos amis britanniques reprirent ■ leur victorieux effort. Dans le secteur ■ Pozières-Guillemont (le plus éloigné de ■ leur ancienne ligne) ils avancèrent nota- ■ blement,capturèrent le bois Delville (nord ■ de Longueval) et pénétrèrent dans la troi- ■ sième ligne allemande au bois des Fou- ■ reaux (sur la route de Bazentin-le-Petit ■ à Fiers). Dans ce voisinage la cavalerie ■ britannique — Dragons de la garde et ■ Deccan Horse — entrèrent en action pour ■ la première fois depuis deux ans et fit ■ des prisonniers. A l'ouest de Bazentin les ■ Anglais firent prisonniers le commandant ■ d'un régiment bavarois et tout son état- ■ major. A l'est d'Ovillers, ils s'avancèrent ■ jusqu'aux confins de Pozières, dans le ■ but de rectifier le secteur le plus occi-I dental de leur ligne sur la ligne Thiepval- ■ Pozières-Bazentin. Le nombre total de ■ prisonniers capturés par l'armée britan-I nique depuis le 1er juillet dépasse main- ■ tenant 10.000. ■ Ce brillant succès anglais confirme une l'ois de plus le caractère continu de l'of- ■ fensive alliée dans l'ouest. Il est du reste I fort remarquable en lui-même, car il ne ■ faut pas oublier que l'état-major britan- ■ nique est engagé sur un front plus éten- ■ du que le général Foch, sur un terrain ■ P)"s difficile, plus vallonné, semé de pe- ■ Ws bois qui offrent aux Allemands des ■ Jbris sûrs, et qui n'est pas adossé à une I riv,ière, laquelle, plus au sud, rend les I ^munications de l'ennemi difficiles et ■ Precaires. Ce qui frappe maintenant dans I offensive britannique, ce n'est pas seu-I ®ent la valeur et la bravoure des trou- ■ Des' qui a toujours été au-dessus de tous ■ es éloges, mais c'est aussi la parfaite I j^ordination de tous les mouvements tac- ■ llques, l'appui efficace que les canons ■ Jrëtent à l'infanterie, le jeu bien réglé I es renforts locaux et généraux, bref le ■ r<uail excellent fourni par les divers ■ ats-majors, du reste admirablement ser- ■ „ Par les services d'aviation qui ont ■ iabli définitivement leur supériorité sur ■y X c'® ' ennemi. La machine de guerre ■ ;ritannique fonctionne maintenant d'une ■ l'0n tr^s satisfaisante; son organisa-■..°tnest bien supérieure à ce qu'elle avait ■ l'on'111' ^ ^oos et ^ Neuve-Chapelle, et ■ " rl a Pas tardé à apercevoir les résul- ■ ttrp '6 Ce trava''> qu'on n'apprécie peut- ■ Pas Pa.f,.assez dans le public. Il ne faut ■ lue en e^et <îue f'arn,ée britanni- ■ en ^ ' un organe créé de toutes pièces 01ns de deux ans. Les Allemands nnt cru qu'elle serait toujours une " ar-née d'amateurs Les événements de ;es deux dernières semaines ont dû leur trouver à quel point ils se sont trompés. Quant à l'objectif immédiat des faits de guerre au nord de la Somme, il confient d'être prudent. On peut cependant 'appeler que l'officieux français nous a Deut-être donné une indication à ce sujet ;n déclarant l'autre jour qu'il y a " d'au-:res méthodes " pour conquérir Péronne }ue l'attaque frontale. Péronne, d'autre Dart, est la clef de Saint-Quentin, qui ;onstitue le nœud vital des communications de la troisième armée allemande. Une menace sérieuse contre Saint-Quen-tin entraînerait probablement le retour du grand saillant germanique en France, dont le sommet est toujours à Noyon. Il ne faut pas oublier cependant qu'une retraite allemande provoquant une rectification et un racourcissement du front ennemi, si elle était accomplie à temps et en bon ordre, sans pertes d'hommes et de matériel, n'avancerait pas les affaires des Alliés, parce qu'elle renforcerait nos adversaires. Fort heureusement, eeux-ci sont moralement tenus de s'accrocher à leurs positions. Notre but doit donc être de provoquer une retraite dans des conditions telles qu'elle devienne désastreuse on qu'elle conduise à la guerre de manœuvre qui nous permettra de rencontrer l'ennemi en champ ouvert; ou encore de l'engager de telle façon qu'il soit possible de profiter d'une faute de son haut-commandement, comme ce fut le cas sur la Marne, pour le battre à fond. Toutes ces éventualités sont possibles et quoiqu'on ne puisse pas prévoir dans la phase actuelle — et initiale — de la lutte, que l'une d'elles se présentera bientôt, il convient de ne pas les perdre de vue. Sur le front français de la Somme, le calme a continué à régner. A Verdun, les Allemands n'ont pas encore repris leur assaut contre Souville. Ils se sont contentés ces deux derniers jours d'actions locales et d'un violent bombardement du secteur de Fleury. En Russie, la ligne est stationnaire. Au centre autrichien, près de Buczacz, de violents combats ont permis au général Brusiloff de faire 1,200 prisonniers de plus, mais sans apporter de changement à la situation stratégique générale. On se rappelle qu'au centre allemand le général Evert, à la suite de son offensive des 3 et 4 juillet sur le front Vilna-Baranovitchi, réussit à avancer de trois kilomètres sur un front de vingt au delà de ses vieilles positions, mais qu'il ne réussit pas à briser la résistance d'Hin-denburg, tout en l'empêchant cependant de renforcer les secteurs menacés plus au sud. D'après le communiqué de Berlin, Hin-denburg, contre-attaquant dans le secteur de Skrobova, au nord-est de Baranovit-chi aurait recapturé des portions de la ligne allemande et fait 1.500 prisonniers. Saint-Pétersbourg, cependant, présente les faits sous un jour un peu différent. Les Allemands auraient attaqué à quatre reprises après un violent bombardement, auraient été repoussés chaque fois et auraient perdu du terrain à la suite d'une contre-attaque russe. Le communiqué autrichien signale de violents combats près de Delatyn où les troupes impériales auraient repoussé " des avant-gardes russes au sud de la ville " et fait échouer une attaque russe au sud-ouest. On peut croire que les troupes autrichiennes retirées du front italien commencent à faire sentir leur influence sur l'aile gauche du général Let-chisky.En Caucasie, la victorieuse offensive du grand-duc continue. Les Russes sont à 15 kilomètres de Baiburt et ont pénétré k nouveau dans les zones d'Erzingan et de Much, où ils ont mis les Turcs en fuite. Les Italiens ont progressé au nord du Corno del Coston, à l'est de la passe de Borcola, près de Castelletto et à l'entrée de la vallée de Travenanze. Prospérité économique de lAngleterre Commentant le rendement des recettes pour le trimestre finissant le 30 juin, le Times dit : L'examen des chiffres pour le premier trimestre de l'année financière 1916-1917 indique que la position économique de l'Angleterre n'a rien perdu de sa solidité après presque deux années de guerre. Les conditions anormales amènent des résultats anormaux, mais l'augmentation de 6.366.000 £. st. au chapitre des douanes, ou 65 %, ne pouvait guère être envisagée en raison des difficultés sans précédent qui ont entravé et restreint le commerce. L'augmentation des recettes de l'impôt sur le revenu est également très élevée, et sera encore probablement plus élevée pour le trimestre courant, par le fait que celui-ci comprendra le paiement de 20 % en plus imposé l'année dernière, mais pas encore perçu. La perception des taxes sur les bénéfices en excès est toujours lente, mais il n'y a aucune raison de modifier l'estimation de son rendement éventuel. Par conséquent, quoique les chiffres pour le trimestre soient très satisfaisants, ils ne constituent nullement le critérium de ce que sera le rendement de l'année entière. Les emprunts totaux de guerre pour le trimestre s'élèvent à 373.353.700 £. st. contre 208.952.345 pour la période correspondante de 1915 soit une augmentation de 164.411. 355. Les dépenses atteignirent 444.559.574 £. st., soit une augmentation de 186.086. 582. La différence entre cette augmentation et l'augmentation du montant emprunté constitue la somme additionnelle obtenue dans le rendement des recettes ordinaires. Le Pape et la Belgique On télégraphie de Milan au Daily Chro-nicle : On rapporte que le Pape Benoît XV a adressé une protestation au Kaiser contre l'acte du gouverneur allemand en Belgique qui a arrêté et déporté en Allemagne le chanoine Loncin, secrétaire de l'archevêché de Malines. On annonce que Mgr Locatelli, le nouveau nonce de Belgique nommé en remplacement de Mgr Tacci Porcelli quittera prochainement Rome pour Le Havre afin de présenter ses lettres de créance au Roi Albert. Il se rendra alors à Bruxelles, où, en vertu d'instructions spéciales de la Secrétairie d'Etat, il observera une attitude plus ferme envers les autorités allemandes que ce ne fut le cas jusqu'ici, gardant en outre un contact plus étroit avec le clergé et les catholiques belges, de façon à sauvegarder leurs intérêts en ce moment très difficile. Les vivres pour la Belgique En réponse à une question posée à Lord Robert Cecil, sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères, par M. Pringle, au sujet de l'importance des importations mensuelles de lard en Belgique et dans le nord de la France, lord Cecil déclara que cette quantité s'élève à 4.000 tonnes pour la Belgique et 3.500 tonnes pour le nord de la France. Lord R. Cecil ajouta que les importations mensuelles de vivres par l'intermédiaire de la " Neutral Commission for Relief " sont les suivantes : Froment .. 54.000 tonnes Lard frais et fumé. .. 4.000 " Pois et fèves . 3.000 " Maïs. .. 8.000 " Lait condensé 500 " Riz .. .. 5.000 " Levure .. 1.000 " Les pois et fèves, le maïs et le riz sont interchangeables. La commission n'a pas importé les quantités pleines récemment.Les Syriens martyrisés Une dépêche de Washington dit que les Etats-Unis ont chargé leur représentant à Constantinople d'attirer une fois de plus l'at-, tention de la Turquie sur la requête du gouvernement amécicain laissée jusqu'ici sans réponse, et tendant à ce que les neutres aient la faculté de ravitailler les chrétiens affamés de la Syrie. Des rapports reçus par le département d'Etat établissent que cinquante à quatre-vingt mille Syriens ont déjà péri et que les autorités militaires turques continuent à accaparer les provisions du pays. Le chargé d'affaires des Etats-Unis a reçu l'ordre de déclarer à la Porte que " le refus par la Turquie, de prendre la requête américaine en considération a sévèrement affecté les relations entre les deux pays ". La renonciation des Alliés à la Déclaration de Londres Le Journal officiel (français) publie le décret abrogeant les décrets des 6 novembre 1914, 23 octobre 1915 et 12 avril 1916, relatifs à l'application des règles de la déclaration navale de Londres du 26 février 1909. Le rapport qui accompagne ce décret déclare : L'expérience ayant peu à peu conduit à constater que ces règles n'étaient pas susceptibles d'assurer aux belligérants l'exercice des droits résultant pour eux des principes généraux du droit des gens, diverses modifications y furent successivement apportées. Il en résulte certains doutes et certaines obscurités. Il paraît opportun de les faire disparaître en rapportant dans son ensemble la mise en vigueur des règles formulées à Londres, pour nous en tenir à l'observation des principes du droit international tels qu'ils ont été depuis longtemps consacrés par la législation française, ainsi que par les traités en vigueur et tels que l'application en est assurée par les instructions navales concernant l'application du droit international en temps de guerre, publiées au Bulletin officiel de la Marine du 30 janvier 1916. En conséquence, lorsque les marchandises de contrebande de guerre saisies sur un navire forment par leur valeur, leur poids, leur volume ou leur fret, plus de la moitié de la cargaison, le navire et la cargaison entière sont sujets à confiscation. Petrograde et Brusiloff M. J. Sutems adresse au Figaro l'intéressante protestation que voici, à la requête, dit-il, " d'un grand nombre de slavophiles " : ...Les Russes ont remplacé Pétersbourg, mot allemand, par Petrograde, mot russe. C'est bien. Mais les journaux français écrivent pour la plupart Petrograd comme les Allemands ont toujours écrit Elisabethgrad ou Tsarigrad. C'est mal et nous protestons. Les Anglais et les Italiens peuvent à la rigueur écrire Petrograd, car leur langue n'utilise pas l'e muet à la fin des mots. La langue française a l'e muet final, comme la langue russe. Déjà vous avez écrit ou vous écrivez : Bouliguine, Stolypine, Ka-ledine.Malheureusement, les Français, comme les Anglais et les Italiens, orthographient en général les mots russes à la manière des Allemands. Ils les chargent de w, de ff qui n'existent pas dans la principale langue slave, mais qui donnent des indications utiles pour les rauques gosiers et les lèvres sans fluidité d'entre Rhin et Oder. Exposer d'autres principes serait facile mais pédant et vous me refuseriez l'hospita-té de vos colonnes. Tant pis si vous n'écrivez pas Broussilove comme le voudraient l'orthographe et la prononciation du mot russe, pourvu que vous n'écriviez plus Petrograd. Donnez-nous Petrograde ! M. Sutems a raison. Il faut écrire Petrograde, Brusiloff et non Petrograd, Bru-silow, mais nous refusons 4'écrire Brousi-loff, Mouch et Loutsk. Les Russes écrivent Lutsk ; dans toutes les langues du monde, sauf le français, l'u se prononce ou. Le gouvernement belge écrit Uganda et Kivu, non Ouganda et Kivou ; les journaux français eux-mêmes n'osent pas écrire Kivou. Il ne faut pas pousser trop loin la nationalisation des mots étrangers. Les Français qui écrivent Brousiloff n'ont aucune bonne raison pour ne pas orthographier Checspire le nom de l'immortel auteur d'Hamlet. Les idées du général Gallieni Elles étaient prophétiques, comme le prouve M. Gheusi en citant, dans les Annales, un article qu'il écrivit, d'après ses conversations avec le général, il y a quatre ans : Nous aurons la guerre, affirmait cet article publié il y a quatre ans... L'Angleterre est avec nous. La Russie, qui ne pourra peut-être nous apporter qu'une aide tardive, éclaircit encore notre avenir en nous déconseillant de nous décourager si le sort des premiers combats se déclarait contre nous... Une gigantesque ligne de bataille fera front à l'ennemi depuis Dunkerque jusqu'à Belfort; car la neutralité de la Belgique sera certainement violée par les Allemands. Après la guerre, nous en aurons fini avec près d'un demi-siècle de rodomontades odieuses, de querelles " d'Allemands " et de mauvaise foi. Nous pleurerons nos morts, nous guérirons nos blessures, nous rebâtirons des cités neuves, et nous aurons enfin devant nous de longues années de paix féconde, de travail et de liberté. Une conférence des neutres Le correspondant de Berne de la Gazette de Lausanne écrit : Plusieurs journaux allemands annoncent que le Conseil fédéral examine actuellement la question d'une conférence diplomatique des Etats neutres. Suivant le Hamburger Fremdenblatt les représentants diplomatiques des Etats neutres à Berne poseront très prochainement la question à leurs gouvernements. Cette nouvelle a été reprise et propagée par l'agence Wolff. Il est probable qu'il ne s'agit encore que de simples suppositions. On se souvient que le mois dernier, répondant à une interpellation de M. Scherrer-Fullemann, M. Hoffmann, chef du département politique, avait laissé entendre que non seulement le Conseil fédéral suivait avec une extrême attention la question de paix» mais encore qu'il avait entrepris certaines démarches. " Depuis un certain temps, avait-il dit notamment, le Conseil fédéral est en contact permanent avec d'autres gouvernements neutres, mais il serait prématuré et inopportun de s'étendre davantage sur ce sujet." Le chef du département politique avait expressément déclaré que 1<* Conseil fédéral se réservait de choisir son heure et que c'est aux belligérants seuls à décider le moment où il pourrait être de leur propre intérêt de faire la paix. Les nouvelles de l'agence Wolff se rapportent donc à des pourparlers qui sont en cours " depuis un certain temps " pour reprendre les paroles de M. Hoffmann. Le Conseil fédéral désire sans doute être prêt à l'heure opportune. Celle-ci n'avait pas sonné le mois dernier et il ne semble guère que la situation se soit depuis lors suffisamment modifiée pour engager le Conseil fédéral à sortir de sa réserve. La défense économique et les neutres Une " Commission hollando-française du commerce, de l'industrie et de l'agriculture " s'est constituée à La Haye et se propose de travailler en étroite collaboration avec le comité de même nom en préparation à Paris. Le président de la commission est M. W. F. Treub, ancien ministre des Finances des Pays-Bas. Cette organisation a pour but, en dehors de toute politique, de travailler à l'amélioration et à l'extension des relations commerciales entre les Pays-Bas et la France. Le secrétariat général est provisoiie-ment établi à Overveen, Julianalaan, 307. Hommage de la France aux savants belges L'Ecole d'anthropologie de Paris, fondée en 1875, " voulant donner au gouvernement et aux savants du royaume de Belgique un témoignage d'admiration et de sympathie ", vient de nommer : Membres d'honneur : M. le comte E. Goblet d'Alviella, ministre, professeur à l'Université de Bruxelles ; M. Solvay, fondateur de l'Institut de sociologie de Bruxelles ; Membres correspondants : M. J. Capart, conservateur des Musées royaux du Cinquantenaire, à Bruxelles ; M. le docteur Houzé, professeur d'anthropologie à l'Université de Bruxelles ; M. Rutot, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. M. E. Waxweiler, directeur de l'Institut de sociologie Solvay et professeur à l'Université de Bruxelles. Le gouvernement belge s'est empressé d'adresser au comité de l'Ecole ses vifs remerciements pour cette marque nouvelle de sympathie. IJ l'a informé en même temps du décès de M. Waxweiler, à Londres, et de la perte que fait la nation belge en la personne de ce grand sociologue. Dans sa réunion de lundi, l'Académie des sciences de Paris a élu le docteur Depage en qualité de membre correspondant. Le cout d'une année de guerre Il résulte d'une statistique officielle que pendant la première année de guerre l'Italie a dépensé 7 milliards 499 millions, dont 6 milliards 808 millions pour le ministère de la guerre et 691 millions pour la marine. Ces chiffres représentent une augmentation de 6 milliards 506 millions sur les dépenses militaires ordinaires en temps de paix, dont 6 milliards 173 millions pour la guerre-et 333 millions pour la marine.

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