La Métropole

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s.n. 1914, 19 August. La Métropole. Konsultiert 03 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91834z4c/
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LA MÉTROPOLE 5 crin le mi 21 e Année '^No 229" jjditîo 11 B EDITION DU MATIN Mercredi 19 août 1914 LA GUERRE La bataille imminente La cavalerie Émit telle m le NflEst II III 111 1111 ■ I 11 ■■ iiirm—n n H VECUS OFFICIELLES I la situation générale I ies ioris de Liège tiennent toujours II Rniy^-iliftS. tS nr»Ai\ a hp.iinp-ç crvir. — fOffî. H c 1. —- I>a situation générale reste bonne. 9 Le ministère de la guerre dément catégo- ■ ^. inent une information diu journal hol- ■ rji'iis «Algemeen Handelsblad », d'après H ii^ello plusieurs forts de Liège seraient aux H rtias des Allemands. | [i cavalerie allemande s6 retire sur le Nord-Est ' Bruxelles, 18 août."— (Officiel.) — I^a ca-rJcrie allemande repoussée dimanche et bdi pas nos troupes s'est retirée vers le îiVd-Êst. Rend/ue plus prudente par la sévère leçon ] ;.i lui a été administrée, elle n'a plus fait r.cune tentative contre notre armée. \ \u nord de la Meuse la situation n'a pas ringé; les cavaliers allemands, loin de reve-j w à l'attaque, élèvent des retranchements j ;.r divers points. — (Havas-Reuter.) le combat de Binant Sécit d'un officier français : . c-lîvS, 18 août. — (Officiel— Voici >i'i''tails sur l'attaque de Dînant de same-; . par un officier français ayant par- au combat vers 6 heures du matin et : ram unique par le ministère de la guerre >' aïs avec ma compagnie en avant garde, ? «lis porter mon unité en deux fractions, <j ne à gauche, l'autre à droite de la citadeJ-; Me Dinant; je commandais colle de gauche, •! «jfc hommes, et j'avais reçu l'ordre de tenir | bî au-dessus des carrières qui se trouvent ; 1 gauche du fort de Leffe, pour permettre le j débouché sur l'autre rive de la Meuse. A 7 1/2 heures, bousculé par la colonne demande qui descendait sur Dinant, avec de l'artillerie, je reçus l'ordre de battre en re-j traite vers le fort de Dînant. A ee moment jfl reçus une balle à la tête qui ne fit qu'éraf-| !?: le cuir chevelu et me donna une commotion. Je tombai dans une carrière et me frac-tnrai la jambe. Au même moment les Allemands nous pourriraient à 50 mètres. Mes hommes sont venus me chercher et m'ont transporté jusqu'à k crête des rochers qui dominent le couvent des Pères Prémontrés. A co moment le feu était si meurtrier, que je dis à mes hommes de m'abandonner et que j'allais essayer de me laisser rouler jusqu'au bas du petit bois. h le fis comme je pus, toujours sous les balles. Les Allemands ne dépassèrent pas la crête où ils étaient à 250 mètres de moi. Lorsque je fus au bas du bois, je vis die? maisons et quelques personnes aux fenêtres. Jo criai : « A mot les Belges! Je suis un officier fiançais sous les balles. » Et exposant mille fois leur vie, pendant dix minutes, j Mario Disy, Camille Jacquet, Antoine Pire — ce dernier a été blessé dans la journée — Joseph Maraite, Robert Emblème, Camille Mœhotte de Leffe, vinrent me chercher, me transportèrent d'abord chez eux, puis chez % Pores Prémontrés, qui me soignèrent ad-. mirablement jusqu'à dimanche midi. Des brancardiers volontaires et des Père*7 Pwnontrés me transportèrent ensuite sur la rive gauche dans un hôtel ou se trouvait un lieutenant aviateur du 4me de licme, qui me transporta ensuit° en auto à Philippeville. tans le couvent des Sœurs de Notre-Dame U on me fit un pansement définitif. J'ai été s&iqjtè par tous comme un enfant de la Belgique.t Le but de mon récit est de faire savoir que h j'ai été sauvé, c'est grâce aux Belges, qui. an moue de la mort, m'ont retiré des main*-ta Allemands, qui m'auraient achevé, comme ils l'ont fait avec certains de mes soldat5 Quoi®* b^mc^-rtlipirs volontaires ont vu le len. demain, la tête fracassée à coups de crosse p fusil. Ces jFusils, ie les ai fait remettre à la gendarmerie de Dînant. Mutineries en Autriche La mobilisation russe En Baltique vParis, 18 août. — Communiqué à la presse, toardi, à. 10 heures du matin : La mobilisation autrichienne no s'effectue Pas avec i'élan patriotique et l'ordre qui caractérisa la nôtre et provoqua l'admiration .générale. Il *.e confirme que do nombreux soldats tchèques ont été fusillés à Prague. On annonoe âe source sûre que, durant la luit du 9 au 10 août, un régiment du 15me 00rps et un régiment d'infanterie se sont mutinés. Lo bruit circule aytc persistance à La Haye que le Kronprinz serait grièvement Messé. îl serait actuellement à Aix-la-Chapelle.Suivant des informations de source allemande, le Kaiser s'y serait rendu do so1 coté. . L'état-major russe télégraphie que la mobilisation s'est effectuée dans un ordre par fyt. Jusqu'au 14 août, l'ennemi no s'est franco que jusqu'à la ligne Wloslawslc, Sio-jatz, Novoradomak, And.ros. Le reste do la •'Kn-o ne fut pas franchi, au contraire, plu-«eurs^ localités du territoire ennemi étaient Tapées par des détachements russes avance succès d© tous les engagements fut ex-'iusivement en _ faveur des Russes qui firent Musieurs, centaine,? de prisonniers. our la côte maritime de la Finlande, tout 1, c'^lme. Les Russes détruisirent un aéro-" ne allemand près de Sarno. Quatre a-vh-ettl's furent tués. La yards civique de Tureihout met les uh'ans en faite N'ayons pas peur ! Anvers. 18 août. — Sept heures du soir (officiel)). — Des partis de cavalerie allemande se sont présentés cet après-midi devant Turnhout : deux compagnies de la garde-civique s'étaient préparées pour la bien reoevoir. La milice citoyenne ouvrit le feu sur les Allemands. Plusieurs furent blessés, dont un officier qui a été fait prisonnier et transporte à l'hôpital de Tu/rnhout. Les gardes-civiques ont fait prisonniers plusieurs ulilans. Voilà qui prouve qu'il ne faut avoir aucune pour pour oes butteurs d'estrade; il suffit d'un peu d'énergie pour les mettre en fuite. Plusieurs autres localités de la région, ont paru être l'objet, pendant la journée de mardi, de menaces de petits groupes de cavalerie allemande. Mais comme toutes ces localités sont sérieusement occupées, il a été impossible à oes troupes de pousser en avant; ils ont prudemment et en toute hâte, fait demi-tour. La population ne doit donc pas accueillir les bruits que certaines personnes ont fait courir. Les ressources de l'Allemagne,en fait ie cavalerie sont grandes, mais point infinies ; 'e front occupé par leurs armées, en face de 'a France et de la Belgique d'une prat, et la Russie d'autre part, est tellement- oonsido '-able que la densité d'occupation par. la cavalerie de la région, qui avoisine Anvers, ne r>eut nous causer aucune inquiétude. Escarmouches à Herenthout Anvers, 18 août, 7 heures du soir (officiel). — Une partie de la cavalerie de la défense mobile de là position^ fortifiée d'Angers s'est portée aujourd'hui à Herenthout, où elle a rencontré des forces supérieures de la cavalerie allemande avec laquelle elle a échangé des coups de carabine pendant plusieurs heures. Nous n'avons pas eu un seu] blessé, tandis que les Allemands ont dû faire avancer des voitures d'ambulance pour enlever les leurs. Il est étonnant que dans une armée ayant une réputation mondiale, l'instruction du tir soit si défectueuse. N. d, 1. R. — Herenthout est une petite localité de la province d'Anvers à 8 heures de notre ville et au sud-ouest d'HérenthaOs). L'avance française L'affaire du uGoeben„ Système Bismarck Bruxelles, 18 août (Officiel). — Communiqué de la légation de France. La progression française continue à se développer sur tout le front. Marsal est évacué par l'ennemi ; entre Avricourt et les Vosges, les Allemands ont été refoulés sur le canal de la Marne au Rhin et Lorquin, Schirmeck en Alsace a été pris. Douze canons et 8 raitraileuses ont été enlevés à l'ennemi. Ste-Croix aux Mines a été pris. Dans la Haute-Alsace les Français tiennent la ligne ferrée de Cern-Pont d'Aspach-Dan-nemarie. Avant d'évacuer Blamont les Allemands ont fusiillé sans aucune raison une jeune fille et un vieillard de 86 ans. De nombreux actes de sauvagerie ont été commis notamment à l'égard des Italiens de Briey. Une entente s'est faite entre les états-majors français et russe en vue des mesures spéciales de faveur à prendre envers les prisonniers alsaciens-lorrains en Russie et polonais en France. La Sublime Porte a exprimé à M. Bom-pard ses profonds regrets pour les traitements infligés par le_ a Goeben » à deux paquebots français mouillés dans les Dardanelles.Les oonsuls de France, d'Angleterre et de Russie à Dantzig ont été l'objet de traitement odieux. Lo 5 août ils durent quitter la ville avec leurs familles dans le délai d'une heure et ils furent dirigés vers la frontière hollandaise. Le long de la route ils furent insultés et maltraités. On leur^ refusa^ toute nourriture pendant une journée. Arrivés à Tientheim ils furent séparés de leurs femmes et de leurs enfants et mis en prison au régime cellulaire comme des criminels au pain et à l'eau. Ils étaient obligés de nettoyer leur cellule, ils couchaient sur une paillasse et faisaient une promenade d'une demi-heure par jour ans le préau avec les condamnés de droit commun, etc. M. Michel malade ne reçut aucun soin. Le 13 août le consul anglais fut relâché. Sa femme et ses enfants avaient été soumis au même régime. Le consul français ^ serait arrivé en Hollande deux jours après lui. M. Vassel, gérant du consulat de France à Breslau, a subi la même détention. (Havas). L'entente anglo-japonaise Bruxelles. 18 août (Officiel). — La légation d'Angleterre à Bruxelles nous communique le télégramme suivant qu'elle a reçu de Londres : « Après échange de vues, les gouvernements britannique et japonais sont d'accord rju'ii est nécessaire que chacun d'eux protège ss intérêts 3'ordre général en Extrême-Orient envisagé pair lo traité anglo-japonais. » Ils ont expressément en vue l'indépendance et l'intégrité de la Chine telles qu'elles >nt été définies par cette convention. » Il est entendu que l'action japonaise no ^'étendra pas de l'Océan Pacifique au delà de la mer de Chine, à l'exception des mesures qui pourraient devenir nécessaires pour protéger les lignes, japonaises de navigation lans le Pacifique, ni au delà des eaux asiatiques à l'ouest de la mer de Chine, ni à aucun territoire étranger exception faite du territoire occupé par le gouvernement allemand sur le continent de l'Asie orientale. 0 (Signé) GREY. » (Havas-Reuter). Contre m taux bruits —(o)— ! Anvers, 18 août. — Par ordre du gouver- ; neur militaire de la position fortifiée d'An- ] vers, il est formellement interdit d'afficher < dans les cafés et autres lieux publics ou de j faire circuler des bulletins de renseignements provenant d'une agence d'informations qui n'est ni reconnue ni soumise à une censure ' officielle. Des mesures de répression seront prises contre ceux qui contreviendraient à oette dé- < cision. (s.) DTJFOUR. : les biens des expulsés POSITION FORTIFIEE D'ANVERS ETAT MAJOR Quartier-Général à Anvers, le 18 août 1914. Le Lieutenant-Général Gouverneur militaire de la Position fortifiée d'Anvers, Attendu que des marchandises et objets divers ont été saisis au domicile de sujets ennemis actuellement expulsés ; Attendu qu'il échet de veiller à leur garde et conservation ; Que, de plus, ils sont soumis à réquisition moyennant indemnité; Arrête : Art. 1. — Il est constitué une commission composée d'un ou deux délégués de i'Etat-Major de la Position fortifiée, d'un délégué des services d'intendance, d'un délégué de la police d'Anvers, d'un délégué de la Croix-Rouge et d'un ou plusieurs experts à désigner par le Gouverneur. Art. 2. — Cette commission aura pour attributions, soit au complet de ses membres, soit en attribuant à certains de ceux-ci telles délégations spéciales qu'elle jugera convenir: 1°) de vérifier et d'inventorier les dits objets et marchandises saisis. 2°) de procéder à l'évaluation de ceux qui ?ont utilement réquisitionnâmes ; de prendre toutes mesures oonservatoires pour ce qui concerne les objets et marchandises périssables ou inflammables, do veiller à empêcher l'enlèvement ou la détérioration de tous les objets et marchandises saisis, 3°) de délivrer à l'autorité militaire tous objets et marchandises réquisitionnés et d'assurer la remise aux intéressés de bons constatant la réquisition et le montant de l'indemnité correspondante, laquelle sera payables par le Trésorier Public lors de la conclusion de la Paix, 4°) de trancher, sous réserve de la compétence des tribunaux, toutes contestations pouvant surgir à ce sujet. Art. 3 — Tout^ intéressé pourra requérir, quand il lui conviendra, à cnacune des opérations sub-numeris 1°, 2° et 4° ci-dessus l'intervention du consul chargé de lui donner assistance. Art.t 4. —_ Le présent arrêté sera exécutoire immédiatement. H sera communiqué d'urgence aux divers services, ainsi qu'au consul chargé de donner assistance à Anvers aux sujets de nationalité ennemie. Le Lieutenant-Général Gouverneur, (signé) DUFOUR. Administration de la garde civique et de la milice. - Rémunération Bruxelles, 18 août. (Officiel). — Le ministre die l'intérieur porte à là connaissance des autorités iinitéresseos que la - rémunérait!on prévue par lia loi du 4 août 1Q14 doit être allouée pendant toute la période de la mobilisation de l'armée, aux familles des militaires qui sont rentrés dlans leurs foyers, après le 1er août, à la faveur d'un congé de convalescence ou par réforme. Les administrations communales seront avisées de ce qui précède par les soins des commissaires d'arrondissement. ->—<E) O —Ç Bataille navale dans la mer du lord? Lille, 18 août. —■ Le «Réveil du Nord» publie et nous reproduisons sous réserves ex télégramme: Oporto, 17 août. — On a reçu à la Factorerie anglaise d'Oporto (Portugal) un câblo-grammo de Londres annonçant un combat naval dans la mer du Nord, entre les flottes allemandes et anglaises. Voici, sous toutes réserves, le texte de ce câblogramme, tel qurii est reproduit par les journaux espagnols et portugais: Nous avons remporté une grande victoire dans la mer du Nord. Nous avons perdu 16 .navires, parmi lesquels^ L'« Iron Duke», vaisseau-amiral ; r«Orion», le «Lyoea», le «Superbe», 1r« Agameninon», le «Bellerofon» et l'«Am-phion».Nous avons coulé 28 navires allemands et en avons capturé 8 autres. L'«Orion », avant d'être mis Hors de combat, couila 6 grands dreadnoughts allemands. LA MER DU NORD DEBARRASSEE DES MINES ALLEMANDES Londres, 18 août. — Un télégramme^ venu de Hull, dit que la flotte des chalutiers a, dès à présent, presque complètement débarrassé la mer du Nord des mines flottantes posées par les navires allemands. Les hostilités Le calme à Wavre et Tirlemont Le combat imminent Bruxelles, 18 août. — La journée de mara; a été calme dans les environs de Wav.v. La circulation des trains est rétablie jusqu'à Gembloux 011 les Allemands n'ont plus reparu. L'ennemi 59e replie, dirait-om Tirlemont, 18 août. — I> ns les environs de: Tirlemont tout est calme. On ne signale aucune patrouille ennemie à longue distance de nos troupes. Un combat est, croit-on., imminent. — ( Havas-Reuter. ) Les Allemands sur la défensive Bruxelles, 18 août. — Un Belge ayant pu )ercor les lignes allemandes déclare que oe ïu'il a vu lui permet de croire que les troupes lu Kaiser ne pensent pas, pour le moment, i prendre l'offensive. Elles se tiennent sur a défensive. Les patrouilles envoyées en re-lonnaissanoe auraient uniquement pour objet le voir si l'armée belge ne se dispose pas à ^rendre l'offensive. On signale mardi matin de source certaine: Qu'aucune troupe ennemie n'est signalée lans la région d'Ottignies ; Que Geonbloux est totalement débarrassé l'envahisseurs ; Que les Allemands ont disparu des environs le Landes ; Que la cavalerie Allemande doit se trouver tctuellement entre Attenlioven et Velrn. Quant aux incursions allemandes vers Bru-celles et le centre du pays, elles paraissent léfiniti veinent arrêtées. Exploits de Uhlans Gembloux, 18 août. — L'explosion pro-iuite par la "dynamite -que les Allemands lyaienit placée dimanche soir sur les voies un peu au-delà de la gare de Gembloux, dans la direction de Namur, fuit des plus violentes et les morceaux de rails furent projetés dans les rues voisines de 1a gare. l^euir exploit accompli, les Allemands on4 disparu et ni? se sont plus montrés. Après leuir iépairt le chef de gare a aussitôt pris des inesisr^ pour rétablir- la circulation et oe malin la circulation était rétablie de Bruxelles \ Gembloux. La circulation est également rétablie de Gîombîouix à Fleurus. — (Havas-Reuter.) A Anvers Anvers. tS août. — La 'vnique tout h fait; n j ustifiée des habitants du Nord de la Cam->wite, que nous avons déjà signalée hier, a aontinuié aujourd'hui. Des oentaines dliabi-"aratjs d'Iiérenthals, Moll, Herenilhout, et même de Wesitcrloo, quittant en hâte leurs paisibles villages, se réfugient à Anvers, parc: que... quelques uhlans ont été vus ou signalés dans leur voisinage. C'était un speotacle réellement pénible, celui de ces malheureux paysans, porteurs-de quelques paquets noués à la hâte, entourés, souvent de petits enfants, et formant dans 'a [*are Centrale, à l'avenue De Keyzer, place De Coninck, de misérables campemens, où :iroui3ent les bruits et les racontars les plus fous. Rassurons encore ces timorés, répétons-leur que lia présence de cavaliers allliemanids an petit nombre dans leurs villages est toute! temporaire et n'offre guère de dangers, et snigageons-les une fois de pius à regagner les foyers qu'ils n'auraient oas dû abandonner. La capitale n'est pas en danger Bruxelles, 18 août. — La capitale n'est i menacé par l'ennemi ; il s'en éloigne et >asse de l'offensive à 1» défensive. SUR LA LIGNE OE LGUVAIN Bruxelles, 18 août. — Le bruit a _ couru nardi après-midi à Bruxelles que la circulation des trains était interrompue sur la ligae ie Louvain-Tirlemont. Il n'en est rien. La gare de Bruxelles-Nord délivre des billets pour Lcuvain et les convois partent régulièrement; mais la gare de Louvain est laissée juge de savoir si elle peut acheminer les ;rains plus loin. Elle prend les déoisions que lui dictent les événements. A 4 heures de l'après-midi, mardi, on ignorait à la gare de Bruxelles-Nord que la ligne ïut été ooupéo au delà de Louvain. Jusqu'à preuve du contraire, on peut donc tenir la îouvelle pour fausse. A Liège Bruxelles, 18 août. — Aucune nouvelle officielle n'est arrivée ce matin de Liège. Il faut donc se défier de certains racontars, sans base, qui parlent de l'explosion de la poudrière d'un fort et autres faits aussi déraisonnables.A HUY Huy, 15 août. — Vendredi, à 11 heures et demie du* soir, le génie belge a fait sauter le pont de Huy, le vieux «pontia» construit er 1294. Succès français Paris, 18 août. — Le général Joffre télégraphie que les Français obtinrent au coun des journées précédentes des succès importants en Alsace-Lorraine et qui font gnamc honneur à ses troupes et à leurs chefs. Leî Allemaaids subirent partout des pertes irnpor tantes. Les effets de l'artillerie française son pour eux démoralisants et foudroyants. Pendant toute la journée d'hier les Français ont progressé en Haute-Alsace. L'ennemi ba en retraite en désordre de tous côtés et abandonne partout des blessés et du matériel. Le; Français ont conquis la plus grande parti* des vallées des Vosges sur le versant alsaoier d'où Lis atteindront bientôt lia plaine. Au sud de Sarrebruck les Allemand; avaient organisé devant les Français une po sr'itiiion fortifiée solidement tenue avec de l'ar tiLllerie lourde. Us se retirèrent préoLpitam ment hier apaès-midi. La cavalerie français' les poursuit actuellement et les Français on' ocoupé d'autre part toute l'a région des étang: jusque vers l'ouest de Fenestrange. Ils dé bouchent de lta Seille dont les Allemands évacuèrent une partie des passages., La ca valent française est à Châteausalins.. — (Havas.) Le corps expéditionnaire anglais Londres, 18 août. — Le débarquement du corps expéditionnaire anglais sur lo territoire français s'effectue avec une grande précision. (Iteuter's Tel. Co). Londres, 18 août. — Communiqué du bureau de la presse : Le corps expéditionnaire prévu pour le service à l'étranger a débarqué sain et sauf en territoire français. L'embarquement, le transport et le débarquement des hommes et des approvisionnements s'est effectué avec la plus grande décision et sans accident de personne. (Iteuter's Tel. Oo). Londres, 18 août. — Le Bureau de la presse anglaises que le Roi approuva sur la recommandation de Lord Kitcnener la nomination du général Smith Porrien comme commandant le corps d'armée des forces d'expédition anglaise en remplacement du général Greerson décédé. Le Bureau de la presse dit également que la situation est satisfaisante et confirme l'avance méthodique de l'armée française (-dians la Haute-Alsace. On dit que les Aile- * miands subirent de bien plus fortes pertes £ que les Français dans oette région. 1 Le ministre de la guerre belge décréta que . les armées alliées ont le même pouvoir de J réquisition dans la zone qu'ils occupent que c l'aimée belge à l'exception des denrées ali- 6 mentaires. \ (Iteuter's Tel. Co). » Une proclamation de l lord Kitchener Londres, 18 août. — D'après une communication du Bureau de la presse, lord Kitchener a fait distribuer à tous les soldats appar- r tenant au corps expéditionnaire les instruc- [ tions suivantes: a Vous avez reçu l'ordre d'aller à l'étran- t ger pour aider nos camarades français contre £ l'invasion de l'ennemi commun. Vous aurez à r accomplir une tâche nécessitant votre ooura- ^ ge, votre énergie et votre patience. € » Souvenez-vous que l'honneur de l'armée r britannique dépend de votre conduite indivi-duelle. Votre devoir est non seulement de c montrer l'exemple de la discipline et de la "r fermeté parfaites sous le feu mat aussi de . maintenir les relations les plus amicales avec t oeux que vous aidez dans cette lutte. ( » Les opérations auxquelles vous prendrez c part auront lieu sur le territoire d'un pays > ami et vous ne pourrez pas rendre un plus | grand service à votre propre pays qu'en vous t montrant sous le vrai caractère du soldat l anglais en France et en Belgique. » Soyez invariablement courtois attentif et ( aimable, ne détruisez jamais les biens et re- i gardez le pillage comme un acte indigne. 1 Vous êtes sûrs d'être bien reçus et d'être accueillis avec confiance, soyez en dignes. » Vous pourrez seulement remplir votre devoir si votre santé est bonne ; ainsi gardez ; vous des excès. Dans cette nouvelle épreuve , vous pourrez trouver des tentations à la fois , dans les boissons et dans les femmes. Vous j devez complètement résister à ces tentations et tandis que vous devrez traiter toutes les t femmes avec une courtoisie parfaite vous de- ] vrez éviter toute liaison intime. Faites votre ( devoir bravement, craignez Dieu et honorez , votre Roi! » (signé) KITCHENER.» ' (Reuter's Tel. Co). 1 Les excès des Allemands < Paris, 18 août. — Un rapport du préfet de ' Meurthe et Moselle au ministère de Fin té- , rieur relate des actes de sauvagerie révol- . tamts commis par les Allemands et qui ont , été régulièrement constatés dans les oantons , do Badonviller, Cirey et Blamont où des fem- j ,mes, des jeunes filles et des vieillards ont été ,, assassinés sans aucune raison. Les maisons ( furent incendiées systématiquement, l'argent ( et les bijoux volés. A Badonviller 11 personnes ont été assassinées dont la femme du . maire, 78 maisons ont été incendiées avec du pétrole ou avec des cartouches spéciales. ! I/église fut démolie à coups de canon et 15 otages furent emmenés. A Bremenil 5 personnes furent assassinées dont un vieillard de 74 ans. Un homme blessé et alité fut brûlé dans sa maison aveo sa mère âgée de 74 ans. (Havas). Paris, 18 août. — On confirme que les AI- . lemands incendièrent Badonviller et qu'ils . fusillèrent les femmes et les enfants. Un fils du Kaiser vinit à Badonviller et dit aux troupes que les Français étaient des sauvages et ajouta: « Frappez fort, faites des exemples. » Les blessés allemands manifestent leur étonnoment que l'Italie n'ait pas déolairé la guerre à la France. Les carnets de notes trouvés sur les priron-niers ou sur les Allemands morts relatent que d'innombrables arrestations d'otages ou d'es-oions ont eu lieu et que tous sont invariablement fusillés. Oes notes reviennent toujours sur les bruits tendancieux qui ont été répandus de sources ou de farines empoisonnés à la suite de quoi on a fusillé des médecins et 3ea meuniers. (Havas.) Les tirailleurs algériens à Mulhouse Paris. 18 août. — Le « Petit Journal de Marseille » publie un récit des blessés français arrivés dans cette ville et selon lequel les tirailleurs algériens ont participé pour la première fois aux combats qui viennent de se dérouler autour de Mulhouse. Us s'y conduisirent plus que brillamment. On sait que ces troupes sont les seules de nos soldats qui portent la tenue kaki. Les Allemands trompés par la couleur de cet uniforme qui de ressemble à leur tenue de campagne se laissèrent approcher sans _ méfiance. Quand ils reconnurent leur méprise il était trop tard et les turc., dont on connaît l'allure précipitée, se jetaient sur eux baïonnette en avant faisant de terribles ravages dans leurs tranchées. Ceux qui purent échapper à ce massacre allèrent, ' dans le m* fuite précipitée semer le désordre et l'épouvante dans les rangs des troupes massées derrière Mulhouse où les Allemands se trouvaient en forces considérables. (Havas). UN MONOPLAN ALLEMAND SUR LUNEVILLE Paris, 18 août. — Un communiqué dit . qu'un, monoplan allemand arborajit les cou-■ leurs françaises a lancé sur LuméviilUe "trois i bombes qui n'omit causé que des dégâts insignifiants. —(Havas.) H OUSTONT LIN E AVIS Messieurs les porteurs de connaissements par ss. "HYAWTHES" arrSwé de La Plata sont priés de se Jsire connaîtra aux bureaux dee. . a-gen&s GRISAR 6 KlARSiLY L'avant-guerre (joatriDiipn a l histoire ie l'invasion allemande en Reloue Lin ai ii TPi a les bureaux allemands, mais dans les nôtres, SR8r IL rilMTlON Ah, ce que d'honnêtes et réputées vieilles BSvl IL I IIH I !firmes anversoises doivent leur débâcle à la Nous empruntons le titre général de cette ^ COmîë tude auK magistrales enquêtes que Léon allemand ! CeliM-c. teur fit l»«i voa- sa supé->a«tot fît en France pour dévoiler tes mani- 1 11 f montra»» t>'"S actif que te. anocs allemandes pm>r la préparation de ff™8' avafnt., heu«' ,nestailt a^>rè3 'invasion 1 heure. Il avait un faible spécial pour montre Chez' nius, hélas, pareils écrits ne furent dans fe bureau et particulièrement ïmais publiés pour la raison excellente que corbeilles à papter et dans les listes e'jikl qui aurait osé le faire aurait été rappelé adresses de o Lents. . l'ondrej non pas par nos nationaux, mais def. loumaux francs nous lan, ar ooux-là mêmTqui devaient plus tard con- 1 avertissant néœssaire nous proies, irmer de façon sd enfilante et si odieuse ce conîrw ^ aie tant de rros compatriotes appréhendaient I «npnise bas allemande. Et pourtant ! Au lourd hui il appa- Dès qu'on avait la velléité d'écrire quoi rait. ?», ''avertissement était certainement ue oe fût ta menace des représentations <fi- a'™fl tendancieux comme nous le ilomatiiques surgissait. C'était la méthode de crûmes. Relisons ce croquis . 'intimiiidaitiion appliquée avamt la guerre et ,".}f f- co[r™UK mdesQue - •étadt d'autantTlui commode ie nous M. Carteron, ancien consul général :'étioos pas comme la France vis-àvis de de I ramee à Anvero, dans le rapport qu a 'Allemagne en état d'hostilité latente. le «Moteur officiel du œmmerce,, Enfin, des considiétaitions d'intérêt respcc- d" 27 mars i8qy - blond, àJwvettes, sobre, ables faisaient hésiter bien des gens. Il y ^ f1*' lf>'vadJan,t à pnx wkluits et même, vait le commerce avec ll^intorland aile- s ^ P™- "en n'est plus à faire: mais nand. On ne pouvait certes mécontenter des g? ^ constater qu à Anvers comme dans itrangers qui nous faisaient vivre. Mais s'en b!ein d auitres yfc, il a contribué pour la at-on assez servi de oette hinterland pour PIus ar«c P0^ d ?ssur«" supremat» alle-,ous amadouer? C'est à tel point que notre ^ mAxmsme de son intrusion dans iropre pays si industriel, si expansionniste œtte p!0.® ^ qu ailleurs. I est etmblait au regard du ^ort d'Anvers n'être ^ "f k P^'1® P®V ,maMi » ien. Cola en devenait ridicule et navrant ™towéi ses prétentions modestes lui ort our ceux qui savent combien nous impor- ^n'n,S ^ un,e maison de ons pour notre propre industrie et qui savent commerce, peu à peu, sa punssanoe de tra-œib^n nous exportons de produits finis. Les f ^ F™?* tatistiques étaient bien là, mais qui songeait ?fnœs tafiuistliquœ. le mettent en «mère. . les consulter? L'importance du trafic mari- 1 en PO>frte pour pénétrer dans les secrets^ ime anglais primait de loin celui de l'AUe- '® ,eî 96 r'ndre C cst nagne, mois qu'importe? On était arrivé à atequ il évinœ ky employé telges ou an-hot£ faire croire durcomme le fer que l'Aile- 3Iaas * »! att,ire com^tnotes. Un nou-nagne seule faisait vivre le port d'Anvers, -T la fan,,llle,et df^_ ,ue celui-oi sans l'Allemagne ne serait rien wi V , f , ^ ^ t autres exagérations du même genre. ^L'J f°^e à ®°? Tt-*"""7" ^ K utilisant pour son compte les relations de son OUI {(ON»? ancien patron-. Les banques lui ouvrent de larges crédits; id est amivé. Si besoin est, il «On11 c'était évidemment les premiers se fait naturaliser Belge, mais il ne oesso nténessés qui ayant par des manifestations c' Allemand et de cœur et d'appétilt, et H exagérées et inquiétantes d'intérêt pour notre continue^ a fcravaaJter dans l'intérêt de son liilUe étaient parvenus à 9e créer ici des sym- PaYs> cl'Ul1 on même temps le sien. Se sen-«atiiies profondes et (les amitiés réelles. Iant spulenu par son gouvernement et par ce Sans doute «on» se mêlait de beaucoup de cfu,e J appellerai 1 esprit de corps national, il ihooes qui nous regardait exclusivement. tarde pas a oonquérir une situation de prenais «on» était parvenu à nous entourer mil6r ordre dans une ville où il rencombre l'un tel réseaiu de flatteries, d'attentions de comme principaux concurrents l'Anglais, ouïtes sortes que nous étions comme en- draineur de marchandises plutôt que coloni-fourdis. sateur, le Trançads, mdividualiiste, n'aimant * Ou'on veuiiiSle bien noter que si nous disons Pas risquer ses ca.pitaux et facilement acces-<on» oe n'est pas pour ne point désigner de siible au déoouragement, l'Anvensoas, plus tom. «On» était multiple, «on» c'étaient spéculateur soin-enit que vrai commerçant, ous le® gros bonnets de la colonie allemande " ^ est ainsi que la physionomie d'Anvers auxquels nous offrions des présidences de tel a changé depuis 25 ans : nombre d'anciennes :liu/b nautique, de telle œuvre de bienfaisance ot fortes maisons ont disparu,^parce qu'elles exclusivemerift nationale tout comme si <(on» 111 ont pas su inculquer de solides traditions 'tait un Belge authentique. à leiu,rs héritiers, parce qu'elles n'ont pas su Pour arriver à ses fins «on» trouvait des PLus se garantir à temps contre les me-xxnplafnaamoes qui doivent aujourd'hui être souterraines du petit commis d'ouitre- imèrement regrettées. «On» prenait une Rhin. Quant a celles qui subsistent elles >lace qui en aiucun cas n'aurait été accordée sont obligées de compter avec ces émigranfcs 1 un Belge. C'était l'abdication, c'était la sans préjugés inutiles,dont les pationts efforts ^connaissance voulue d'une supériorité qui constutuenit uin des chapitres les plus sugges-l'avait pourtant rien de transcendant. Ne tifs de 1 histoire du «Struggle for Life», lirait-on pas que nous n'avons pas chez nous ^ importance numérique des employés de lies gens dignes d Tionneurs et de respect ? commerce allemands était telle que deux L'abdication était poussée si loin que pré- sociétés d employés allemands avaient leur wât-on une souscription publique, organi- succursale a Anvers et qu ils étaient pan-venus »ât-on une fête, voire l'exposition intennafcio- à. faire oréer dans l'une de nos grandes so-uale d'Anvers en 1920, c'était chez «on» que ciétés simiilaires anversoise une section fort 'on courait ! remuante qui, évidemment, cherchait par tous les moyens à évincer nos nationaux: LE COMMIS ALLEMAND La principale des deux sociétés allemandes de ce genre était l'«Association hambour-Ce qui contribuait à tromper le public çeoise pour employés de commerce» qu( >éruévo!e sur l'importance que l'Allemagne outre la fourniture d'emplois organisait des ivait pour nous au point de vue maritime conférences et des cours du 9oir. ït commercial, c'était le nombre extraordi- # (A suivre.) naire de commis allemands qui pullulaient Remettre directement nu journal le* lans ta ville entière. Non pas seulement dans lettres concernant V«Avant-Guerre»). ANVERS CAPITALE Nos petits princes acclamés Nos petits princes sont aillés hier après-midi au Jardin Zoologique, simplement accompagnés d'une dame d'honneur et de deux précepteurs, tout comme de simples bourgeois.Ce simple fait emprunte aux circonstances 311e nous traversons un caractère d'un pathétique intense. Ceux qui ont assisté au retour des deux princes encadrant la petite princesse si crâne et si jolie vous diront l'émotion profonde qu'ils ont ressentie. L'émotion produite en ville par l'arrivée de Sa Majesté et du gouvernement est dissipé© par oe simple fait. Les princes revenaient pédestrement entourés d'une foule qui allait grossissant et qui acolamait sans interrompre. Des femmes du peuple, les larmes aux yeux formaient à Leurs Altesses Royales une vigoureuse garde du corps et quand dans la foule devenue grand cortège quelqu'un demandait: «Qu'est-ce ?», et qu'on répondait : c Dat zijn de kinderen van onze Koning », on voyait fréquemment les yeux se remplir de larmes, des mouchoirs sortis prestement pour dissimuler l'émotion saine et forte que donnait ce spectacle touchant. Les enfants royaux sont sous la garde d'Anvers ! Hip, him hourrah 1 Quand _ ils rentrèrent au palais, la fouk qui, un instant avant, venait d'acclamer l£ Reine rentrant en auto, fit aux petits prince* une ovation délirante. La Reine au parc des Rossignols Tandis que les Princes et la princesse Marie-José se faisaient acclamer en ville k Reine se rendait on automobile au Paro de! Rossignols. Notre gracieuse Souveraine paraissai' rayonnante de santé. Elle portait un élégan complet de soie grise très simple égayée d'uî ool blano. Elle était ooiffée d'un chapeau noù La Reine a fait une très longue promena de, de deux heures environ, dans les trois parcs qui composent notre beau « Bois de h Cambre » qu'elle a visités en détail, ne ca chant pas son admiration pour les jolis site* qu'on peut y admirer. H n y avait que peu de promeneurs dan; les drèyes seules ouvertes au public, une cin quantaine de personnes seulement, et n'a.vai été le fait qu'Elle était accompagnée d'ur officier supérieur, et d'une dame d'honneur pnesswuw tturaiii pusse a peu près inaperçue.A diverses reprises, oependant notre Sou veraine fut vivement acclamée par les promeneurs que son air de grave douceur avait vivement impressionnés. On oria aveo un véritable enthousiasme : « Vive la Reine ! Viv» le Roi! » Et notre Souveraine, vivement touchée d» ces marques de chaleureux loyalisme, remercia nos patriotiques Anversoise en s'inclinai avec cette grâce et cette infinie distinction qui sont un de ses charmes les plus délicats... Sa Majesté est complètement installée aw oalaiis et recevra aujourd'hui les antonitéi civiles et "militaires. M. Ile bourgmestre Devos, devançant l'audience, est déià venu présenter hier les hommages de la ville d'Anvers à notre Souveraine. LE GOUVERNEMENT Le transfert du gouvernement de la capitale à la métropole commerciale s'est opéré de la façon la plus simple du monde. I^s ministères ont pris possession des locaux de l'Athénée et c'est de là que partiront dorénavant les ordres de l'Etat. Le Sénat s'est installé au Théâtre néerlanv-dais — théâtre national — où M. Maes, chef de bureau, met les dernières choses au point. Le greffe a établi ses quartiers généraux dans le royer des artistes; le bureau et les ministres s'installeront sur la scène, tandis que leei membres de l'assemblée prendront place dactg les fauteuils. La presse occupera les loges. Afin de permettre aux orateurs de remplir leur rôle avec le décorum nécessaire, un pont a été jeté de la scène dans la salle. La Chambre se trouve au Théâtre Lyrique, où des dispositions identiques ont été prises; les deux assemblées sont reliées par la téléphonie privée. Dès hier matin, on pouvait reconnaître dans les rues d'Anvers les physionomies «officielles» les plus connues: et c'était M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, qui remontait gravement l'avenue De Keyser en compagnie de MM._ Renkin, ministre des colonie^, et Levie, ministre des finances;voici M. Schollaert, président de la Chambre, accompagné de M. Debue, questeur à la Chambre et de M. Pirmez, député de Charleroi, en ce moment commandant des lanciers; un peu plus loin arrive M. Davignon-, ministre# des affaires étrangères, qui se rend... au ministère, place de la Commune. LA BANQUE NATIONALE Les lingots l'or, plaques de billets de banque, griffes, etc., conservés à la Banque Na-« tionale, ont été expédiés lundi après-midi K Anvers par train spécial. Une partie du per* sonnel a été également transférée à Anverg.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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