La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 12 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9n25m/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holhorn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le THÉ LIPTGN Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23me ANNEE JEUDI 12 OCTOBRE 1916 No 285 LA GRANDE GUERRE I La campagne sous=marme aux Etats=Unis LA MISSION SECRETE DE M. GERARD I Nouvelle victoire française sur la Somme Le problème de la guerre sous-ma-rine continue à préoccuper fortement les esprits aux Etats-Unis. La situation n'a pas matériellement changé; mais des précisions sont venues éclairer la situation diplomatique. En premier lieu le président Wilson a repris sa déclaration bien connue — elle est devenue un cliché — que l'Allemagne " aura à répondre strictement du maintien de ses promesses " mais à ce sujet M. Wilson attend, comme d'habitude, des détails complets et officiels; M. Hughes, candidat à la présidence de la République, de son côté a déclaré qu'il ne faut attendre aucun jugement de sa part au cours d'une crise qui peut taxer toutes les ressources 'de l'Administration.D'autre part, le Ministère des Affaires étrangères a refusé d'accepter le point de vue des Alliés au sujet de la visite des sous-marins militaires et commerciaux dans les eaux neutres, comme il était exposé dans la note qu ils ont adressée aux Etats-Unis. Dans cette note il était dit que dans la prévision de nouvelles manifestations sous-marines les gouvernements allies considéraient qu'il était nécessaire en vue, non seulement de sauvegarder leurs droits de belligérants et la liberté de \a navigation commerciale, mais surtout d'éviter les risques de disputes, d'engager les gouvernements neutres à prendre des, mesures, s'ils ne l'avaient pas déjà fait, pour empêcher les sous-marins belligérants de faire usage des eaux, routes et ports neutres. En outre tout endroit où un sous-marin, loin de sa base, prend des approvisionnements et remplit ses stocks augmente sa puissance et devient par le fait une base d'opérations navales. Le gouvernement américain n'a pas cru devoir tenir compte de cette demande et en a informé les puissances alliés par l'organe de M. Polk, conseiller au département d'Etat. La preuve a été acquise que le sous-marin — on a actuellement la certitude que c'est le U 53 — était accompagné d'un " tender " submersible chargé probablement de torpilles, de combustible ict d'autres approvisionnements et l'on : soupçonne fortement qu'il ait une base i établie sur la côte américaine. Le département de la Justice a aussitôt ordonné une enquête et a chargé des torpilleurs ! d'aller surveiller les î'es de la côte du Maine, et en particulier sur le " Georges Shoal " à l'est du cap Cod, et 1 dans la baie du Buzzard. Entre temps M. Gérard, ambassadeur dfe Etats-Unis à Berlin, est arrivé à New York, jour se décharger de la mis-s,on secrète dont on prétend qu'il a été chargé par le Kaiser. M. Gérard, interviewé à sa descente du bateau, au sujet de cette mission et au sujet des déclarations qu'a faites un co-passager, refusa de rien faire connaître à ce propos. ^ co-passager, un correspondant du New York World avait dit que M. Gérard n'était pas chargé d'une mission Pacifique de l'empereur d'Allemagne mais qu'il venait informer M. Wilson d® grave péril qui menace les relations £ermano-américaines à la suite de la '«terminâtion de l'Allemagne de recou-nr a l'assassinat impitoyable par sous-®anns, en dépit de toutes les promesses ''tes. La situation était si sérieuse que ' • Gérard avait pensé qu'il était de son evoir de présenter personnellement les a'ts au président. Le correspondant Ajoutait que la défaite de M. Wilson, _ élections présidentielles prochaines, rerait saluée en Allemagne comme une srande victoire allemande et que les "''sons seraient pavoisées si M. Hu-- devenait président. Ces déclarais confirment en général les informais qui sont parvenues au département tet suivant lesquelles l'excitation tre M. Wilson est si grande que rien est plus ardemment désiré que sa dé faite et qu'après la ruine de l'Angleterre, le peuple allemand ne désire rien de plus que l'humiliation et la ruine des Etats-Unis. On le comprend ! Au Foreign Office de Londres il a été dit que le gouvernement britannique ne désire faire aucune déclaration au sujet de la campagne sous-marine au large des Etats-Unis. La Bourse de 'Londres reste calme, spécialement dans le coin des assureurs, où l'on ne comprend pas la panique qui s'est emparée de Wall Street. Le taux de l'assurance était à Londres de 40 shillings pour cent, tandis qu'à New York il a sauté de 12 sh. 6 d. à £ 5- Sur les divers théâtres de la guerre la situation se développe de façon normale. Sur le front du sud de la Somme les Français ont attaqué sur un front de cinq kilomètres entre Berny-en-San-terre et Chaulnes, et atteignirent, en certains endroits même dépassèrent, l'objectif leur assigné. C'est ainsi qu'ils capturèrent le hameau de Bovent, les lisières nord et ouest d'Ablaincourt et une grande partie du bois de Chaulnes. Outre de grandes pertes les Allemands laissèrent 1.250 prisonniers aux mains de nos alliés. Au nord de la Somme dans le secteur anglais la consolidation des nouvelles positions continue au sud de l'Ancre; des raids ont été exécutés dans les environs de Grandecourt et de Givenchy. En Transylvanie, où les Roumains organisent une excellente retraite, les Allemands prétendent avoir capturé à Brasso 1,175 prisonniers, 25 canons et plus de 800 wagons de provisions. Dans la région de la Cerna les Serbes ont eu un engagement sérieux avec les Bulgares, à la suite duquel nos alliés ont fait 816 prisonniers. En Macédoine les troupes britanniques ont atteint la voie ferrée de Demirhissar à plusieurs points. Les villages de Kalen-dra et Topalova ont été évacués par l'ennemi. En Grande-Bretagne une commission royale a été nommée pour faire une enquête sur le contrôle de l'approvisionnement en blé et en farine. Un monopole gouvernemental sera établi pour la réglementation des prix et pour la livraison au public de cette denrée de toute première nécessité. La Conférence économique En réponse à une question, Mr. Bonar Law a déclaré mardi à la Chambre des communes que les comités de spécialistes nommés par le Board of Trade pour l'éclairer sur les mesures à prendre pour mettre en vigueur les décisions de la Conférence économique de Paris ont fait de grands progrès dans leurs travaux et qu'un comité général a été constitué sous la présidence de Lord Balfour de Burléigh pour faire rapport sur la politique commerciale britannique après la guerre. La conférence de délégués techniques qui doit examiner la législation de la propriété industrielle, prévue par une des résolutions de Paris, se réunira sous peu. Des progrès ont également été faits dans d'autres directions, notamment en vue de sauvegarder les importantes industries primaires, mais rien de précis ne peut encore être annoncé à ce sujet. Une conférence comprenant des délégués des Dominions sera convoquée. Sir Edward Carson a demandé si des mesures législatives seront présentées, en cas de paix, pour éviter le dumping de marchandises allemandes. Mr, Bonar Law a répondu : Probablement cela pourrait être nécessaire. Ce point n'a pas encore été étudié. En réponse à une autre question, Mr. Run-ciman a déclaré qu'il avait décidé de fusionner le département des renseignements commerciaux du Board of Trade et le département des expositions en un département de renseignements agrandi, dont la réorganisation s'opère en ce moment. Le Board of Trade comptait 2.159 fonctionnaires en mars 1906; en mars 1914, il comprenait 7.014 fonctionnaires et en mars 1916, 8.896 fonctionnaires, dont 1.709 sont au front et 2.514 sont des femmes. Rémunération de milice et assistance aux familles de militaires belges dans le Royaume-Uni. Avis de la légation de Belgique I.—Pour répondre à diverses demandes d'interprétation des nouvelles dispositions prises, il y a lieu de remarquer que celles-ci bénéficient aux familles de tous les militaires de rang inférieur à celui d'officier, sans distinction de classes et de contingents.II.—Les consuls sont chargés de payer l'indemnité de milice. Les versements seront effectués mensuellement et non hebdo madairemen t. III.—Une erreur s'étant glissée dans le tableau des allocations payables aux familles des soldats britanniques, nous reproduisons ci-après ce tableau, dûment corrigé. 1; Rémunération hebdomadaire s. d. Epouse 12 6 Epouse ayant un enfant 17 6 Epouse ayant deux enfants .... 21 o Epouse ayant trois enfants .... 23 o Plus 2 shillings pour chaque enfant Qn rlp»1à r1<=» frmc Enfant sans mère 5 0 Une rémunération supplémentaire de 3s. 6d. par semaine est accordée aux femmes de soldats qui habitent Londres. Londres, le 10 octobre 1916. Peut-on demander ? Un comité parlementaire des réfugiés Dans l'extraordinaire situation où le gouvernement belge se trouve placé, il doit légiférer sans l'intervention du Parlement. Cette situation, nous l'acceptons tous. Il n'y en a pas d'autre. D'autre part, nos parlementaires en exil, s'ils ne sont pas en nombre suffisant pour constituer un Parlement, ne peuvent-ils remplir efficacement auprès du gouvernement ce rôle d'intermédiaire qui pourrait être à la fois nécessaire au gouvernement et utile aux exilés ? On objectera que ce rôle, nos parlementaires le remplissent en posant aux gouvernement des questions" auxquelles celui-ci répond. Il y a là, en effet, l'embryon du système circonstantiel que nous voudrions préconiser.Le député X... qui partage avec les réfugiés les souffrances de l'exil ne devrait plus être le député de l'arrondissement Y... A dès circonstances exceptionnelles, il faut répondre par des mesures adéquates. Le député X... devrait représenter auprès du gouvernement les Belges de la région ou anglaise, ou française, ou hollandaise, auprès desquels il serait accrédité. Il ne suffit pas que la dizaine de parlementaires que nous comptons en Angleterre aient à Londres un bureau dont tout le monde ignore l'adresse pour que ces parlementaires connaissent la situation souvent très pénible des Belges d'Angleterre. Il faudrait que, d'accord avec le gouvernement, ils s'attribuent la défense des intérêts des Belges répartis suivant les différents districts. Cela ne les empêcherait pas de se réunir à Londres, de se communiquer leurs impressions respectives et de signaler collectivement au gouvernement le vœu des populations en exil. De même, en France et en Hollande. Le gouvernement connaîtrait ainsi la situation de chacun des trois grands groupes d'exilés et éviterait les reproches souvent empreints de fort peu d'aménité que nous lui entendons adresser. Et puis, ainsi au moins, les parlementaires justifieraient l'allocation qui leur est continuée... Les Allemands appellent la classe de 1919 Le Telegraaf apprend de la frontière qu'en Allemagne la classe 1899 a reçu l'ordre de se présenter au service. On sait qu'en Allemagne la classe porte le numéro de l'année de naissance. La classe 1899 correspond donc à la classe 1919 en France. A propos d'un zeppelin abattu Les journaux anglais annoncent que le dirigeable qui a été abattu lors du dernier raid était commandé^ar un aéronaute allemand des plus réputés, le capitaine Mathy. Cet officier était le fils du directeur de la Rheinische Creditbank de Strasbourg. Il vivait en Alsace avant la guerre. LES "FRANCS-TIREURS" BELGES ET LES CATHOLIQUES ALLEMANDS MGR HEYLEN ET L'ABBE ROSENBERG 11 Deuxième réponse de l'Evêque de Namur Nous publions aujourd'hui le texte intégral et, croyons-nous, inédit, de la deuxième réponse de Mgr Heylen à l'abbé Rosenberg. Elle est, on le.verra, écrasante. Namur, le 10 mai 1916. A Sa Grandeur Mgr le Dr. Schulte, Evêque de Paderborn. Monseigneur, Je suis reconnaissant à Votre Grandeur d avoir accepté de transmettre à l'abbé Rosenberg la protestation énergique qu'en acquit d'un devoir de conscience, j'ai dû lui adresser, à propos des imputations calomnieuses qu'il a formulées ou accueillies dans son livre contre mes diocésains et mon clergé. Je remercie également Votre Grandeur de m'avoir fait parvenir la réponse de cet ecclésiastique. A propos de cette réponse j'ai à formuler plusieurs contestations et plusieurs observations que je confie encore à la bienveillance de Votre Grandeur, si du moins je réussis à les lui faire parvenir. I L'abbé Rosenberg affirme que dans aucun endroit de son livre il n'a fait mention d'une organisation de francs-tireurs. Or il parle p. 67 " de la campagne sauvage dirigée par la population civile contre les troupes, campagne préparée de longue main et organisée officiellement le jour de l'entrée des Allemands". L'abbé Rosenberg nie donc avoir écrit ce qui est consigné tout au long dans son livre. Puisqu'il paraît ne plus admettre à présent une guerre de francs-tireurs orga-niséé, il avait à retirer purement et simplement son affirmation, à reconnaître qu'il s'était trompé; mais il est inexplicable qu'il n'ait pas reculé devant le procédé auquel il a eu recours. En ce qui concerne les attaques isolées de francs-tireurs, il continue à en affirmer l'existence; et il réédite quelques-unes des misérables " preuves " qui depuis le début font le tour de la presse et de la littérature allemandes. Ces " preuves " sont en réalité de simples affirmations générales auxquelles il suffirait d'opposer un catégorique démenti. Première accusation de l'abbé Rosenberg. — a) "Il renvoie à la proclamation du gouvernement belge du 5 août et aux instructions du commissaire d'arrondissement de Bruxelles des 5 et 6 août, lesquelles contiendraient les avis qui, vraisemblablement, pouvaient facilement être mal interprétés."Réfutation de Mgr Heylen. — A supposer que l'on trouve quelques circulaires rédigées en termes peu clairs et équivoques — ce qui n'est pas le cas pour celles-ci — nous affirmons qu'elles n'ont pu être et qu'elles n'ont pas été mal interprétées par le peuple. Il y a eu, Dieu merci, assez d'affiches, assez d'insertions dans les journaux, rappelant en termes laconiques la défense de poser des actes d'hostilité! Prétendre que l'existence des francs-tireurs aurait résulté d'une interprétation erronée des instructions si consciencieuses, si prudentes et si multipliées du gouvernement belge, est pour le moins de la naïveté et de la légèreté.Seconde accusation. — b) " Des médecins allemands affirment sous serment que dans les lazarets des frontières belges, ils ont traité, chez les soldats allemands, des blessures provenant de plombs de chasse, reçues en Belgique (Graszhoff, Belgiens Schuld, p. 60). Ces blessures ne pouvaient venir que de civils. Voici ce qu'a rapporté Graszhoff : le fusilier Karl Grandisch a été blessé, de derrière une haie, par des plombs de chasse ". Réfutation. — Pourquoi cet auteur et pourquoi après lui l'abbé Rosenberg en restent-ils là dans le développement de la preuve? Pourquoi taisent-ils le lieu où le fait s'est passé, le nom du paysan qui a été surpris derrière la haie, le fusil de chasse à la main, le jugement et la sanction qui ont réprimé son acte coupable? Voilà des précisions que nous réclamons depuis toujours et que nous n'obtiendrons jamais... Sans ces précisions pourtant nous avons le droit d'appeler et nous appelons ces faits des faussetés. Mais voici d'autres faits que je m'offre à faire connaître ét à prouver, comme étant de nature à éclairer cette question de blessures faites à l'aide de plombs de chasse : Plusieurs de mes diocésains ont été blessés, par des soldats allemands, à l'aide de plombs de chasse. Et, en cela, quoi d'étonnant : les soldats allemands ont partout enlevé nos fusils de chasse, en ont souvent usé. Dans ces conditions, il est naturel que des Allemands eux-mêmes aient reçu des plombs de chasse. Ce serait miracle qu'aucun soldat n'ait jamais été atteint au cours des nombreuses fusillades auxquelles ils se sont livrés contre des ennemis invisibles qui n'étaient autres qu'eux-mêmes. Nous avons eu le cas à Namur. Troisième accusation. — c) " Des milliers d'attestations faites sous la foi du serment, par les troupes allemandes, racontent des attaques de francs-tireurs ; on ne peut admettre qu'elles soient toutes mensongères."Réfutation. — Dans ma réponse au Livre blanc datée du 31 octobre 1915, j'ai pris la peine de relever, d'étudier et de réfuter une par une les nombreuses dépositions qui concernent de prétendues attaques de francs-tireurs dans mon diocèse. Pas une seule ne reste debout ; car aucune ne relate un fait fondé en vérité. Les écrivains allemands devront bien, quoi qu'il leur en coûte, se faire à cette idée : tout cet échafaudage d'histoires inventées s'écroule à la grande confusion de leurs auteurs, qui n'essaieront même pas de les relever ! Les accusations, si nombreuses soient-elles, formulées par les troupes, s'effondrent devant la preuve irréfutable établie par Nous, qu'il n'existe pas plus d'attaques isolées de francs-tireurs que d'attaques organisées. C'est ce qui fera apprécier de plus en plus sévèrement l'œuvre accomplie par l'armée allemande, et tout autant les accusations qui sont maintenant formulées contre nous. Quatrième accusation. — d) " L'adjoint du bourgmestre de Dolhain aurait reconnu par affiche que, dans cette localité, les civils ont tiré sur les troupes ". Réfutation. — L'affiche est authentique; mais l'abbé Rosenberg après Graszhoff s'est trop hâté de conclure de celle-ci que les civils ont tiré et que M. Ôefossés, ff. de bourgmestre, a dû reconnaître le fait. Si cet ecclésiastique s'était rendu à Dolhain, il aurait appris qu'en réalité l'affiche émane non de l'autorité belge, mais de l'autorité allemande. Les circonstances de sa rédaction sont telles que l'armée allemande n'a vraiment pas lieu de s'en glorifier et que ses défenseurs ont été mal inspirés en y cherchant une arme contre nous. En réalité, cette affiche équivaut purement et simplement à l'une de ces innombrables affirmations allemandes dans lesquelles on ne saurait trouver un semblant de preuve que les civils ont tiré. Il est de notoriété publique à Dolhain que M. Defossés a été fait prisonnier le 8 août, dans l'après-midi, qu'il était toujours prisonnier pendant la fusillade à laquelle les troupes se sont livrées la nuit suivante et pendant les incendies qui ont détruit, le dimanche 9 août, une partie importante de la localité. C'est pendant son emprisonnement, et alors qu'il était l'objet des plus rigoureuses menaces, qu'il a rédigé l'affiche, sur l'ordre du commandant, sous son inspiration et presque sous sa dictée. Il n'avait même pas été témoin des événements, il n'avait participé à aucune espèce d'enquête ou d'examen ; s'il s'est plié à cette dure exigence, c'est dans l'intérêt de la population " pour sauver — comme le dit l'affiche — ce qui reste de notre chère commune ". Tout cela est singulièrement mis en relief par la teneur et le style de l'affiche. Il y est question " de raser complètement • tout Dolhain par le feu, à la première infraction ", " de fusiller sans jugement les détenteurs d'armes et de cartouches, etc ". L'honorable magistrat admettait si peu le fait que les civils auraient tiré, qu'au moment même où il écrivait la proclamation, il affirmait connaître tous ses administrés, être certain qu'aucun ne possédait d'armes, qu'un tel acte ne pouvait être le fait d'une population aussi pacifique. Cette protestation, il ne craignait pas de la renouveler le dimanche soir en présence du général, bien que celui-ci le menaçât " de le faire pendre " à tel arbre qu'il désignait. Ouant au fait lui-meme, faut-il admettre qu'à Dolhain les civils ont tiré ou seulement qu'ils peuvent être soupçonnés de l'avoir fait? ^on,' ^"r0's ^°'s non • Si les civils avaient tiré, 1 autopsie des soldats et des chevaux tués aurait promptement et sûrement établi le délit. S'ils avaient tiré, il eût été facile de ^ prendre sur le fait quelques-uns au moins des coupables, de les poursuivre, de les arrêter ; or, aucun civil n'a été pris en défaut, ni accusé nommément. Les deux seuls habitants blessés dans la fusillade et qui sont morts des suites de leurs blessures n'ont été eux-mêmes ni suspectés ni accusés. Quant aux autres civils, victimes des balles allemandes, ils sont tombés, non le jour de la fusillade, ou comme francs-tireurs, mais d'autres jours et dans des circonstances qui sont connues. Les- (Voir suite, 3e page, 3e colonne).

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