La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 12 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9nz7m/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE : VÏJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae : Hclkarn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 'mois, 9 sh. 2 4MB ANNEE MARDI 12 JUIN 1917 No. 163 LA GRANDE GUERRE I VIOLENTS BOMBARDEMENTS A NIEUPORT ■OFFRES DE PAIX SEPARÉE A LA RUSSIE I REFUS DIGNE DES D. 0. S. Une accalmie s'est produite dans la grande bataille des Flandres par laquelle nos alliés britanniques se sont rendus maîtres de la grande crête de Wjtschaete à Messines qui dominait Ja position britannique à Ypres. Au court de la nuit de vendredi à samedi 1 ennemi n'a plus exécuté de contre-attaques, probablement à la suite des fortes pertes qu'il a subies et du manque de réserves qu'il lui sera dorénavant difficile d'amener à pied d'œuvre après la destruction systématique et complète de toutes ses communications dans le nord de la Flandre par les aviateurs britanniques. Nos alliés, par contre, ont encore effectué des gains de terrain à plusieurs points du front au sud d'Ypres. Les opérations militaires se sont bornée? pour le reste à des raids couronnés d'un succès complet, dans les tranchées ennemies! Cependant si l'ennemi ne manifeste plus aucune tendance de réaction l'activité d'artillerie reste considérable. Sur le reste du front, au sud-est d'Epé-hy, au sud d'Armentières, au nord-est d'Ypres, ainsi qu'au sud de la Souchez, il y a eu des raids dans les lignes ennemies.Sur le front français des détachements ennemis qui à la suite d'un coup de main avaient pris pied dans un petit saillant à l'ouest de Cerny, sur le chemin des Dames, ont été rejetés de la position par une contre-attaque. En Belgique l'artillerie française a exécuté ur violent bombardement dans le secteur de Nieuport-les-Bains et a inflige des dégâts considérables aux ouvrages ennemis- Ces bombardements qui s'étaienl effectués à intervalles réguliers sont devenus plus violents au cours de ces dei -niers jours, et malgré que ^ les bruits d'opérations sur l'extremite nord ^ du front ouest avec la collaboration de l'armée belge ne soient pas confirmés, i: n'est pas impossible que dans un avenii peu éloigné les Français ne profitent de la désorganisation qui a été causée dans les lignes ennemies à la suite de la bataille die Wytschaete-Messines. • La situation sur la côte se présente d'ailleurs de façon très favorable. Des observateurs aériens ont pu se rendre compte qu'à Ostende il règne un calme absolu; tous les grands navires qui se trouvaient devant le P°rt; ainsi que les torpilleurs, ont été évacués; deux contre-torpilleurs, dont on avait dit qu'ils avaient été conduits à Zeebrugge sont probablement les deux navires qui ont été endommagés au cours du bombardement et qui ont été emmenés. Le port semble complètement déserté. Les allusions déguisées que l'on a trouvées depuis tout un temps dans les journaux allemands à une possibilité d'entente pratique avec la Russie, et les déclarations récentes de l'empereut d'Autriche dans son discours du trône, n'avaient pas produit l'effet qu'en attendaient les puissances centrales. Il fallait donc faire mieux. L'Allemagne n * sans doute pas le temps d'attendre p u< longtemps que l'opinion publique russe se prononce nettement sur la questior de la paix et elle veut ou bien retirei du front russe toutes les troupes qu elle ! peut parfaitement bien utiliser soit sui le front italien, soit sur le front anglo-français, au cas où la Russie serait ^ is posée à négocier, ou bien, dans la négative elle veut frapper un coup décisif et si possible paralyser la Russie de telle façon qu'elle soit définitivement perdue pour les Alliés. Hindenburg a donc reçu mission de faire à la Russie des propositions concrètes et en conséquence il a envoyé, sur le front de Dvinsk, trois officiers allemands avec une proposition de paix séparée, précédée d'un armistice. Mais comme les officiers n'avaient pas de lettres de créance les officiers russes les renvoyèrent. Cette proposition fut cependant confirmée par von Hindenburg dans un ra dio-télégramme envoyé au grand-quartier russe, en ajoutant que l'Allemagne était complètement d'accord avec son allié austro-hongrois qui faisait des ouvertures identiques, et qu'à la suite de ces propositions les troupes des puissances centrales sur le front russe cessaient toutes hostilités. Ces offres ont reçu de la part du Comité des D.O.S. de Pétrograde la réponse qu'elles méritent. La Russie, dit cette réplique, n'a pas oublié la Stok-hod; elle entend l'écho des batailles sanguinaires sur le front anglo-français ei elle sait que l'écrasement des Alliés signifiera la défaite de ses troupes et h perte de son pays. La Russie poursuii le but de l'union des démocraties de tous les peuples contre l'impérialisme universel. Ce but ne sera pas atteint s l'ennemi parvient à tirer profit d'une paix séparant la Russie de ses Alliés A l'acte provocateur de l'Allemagne pai lequel elle a violé la paix de l'Europe il n'y a qu'une réponse. Ralliez autoui des drapeaux, redoublez votre énergie i. renforcer la puissance militaire de h Russie et rendez-vous compte que h puissance est nécessaire, non pour conquérir mais pour défendre la liberté ei lutter pour une paix universelle. L'Allemagne et son alliée fidèle en sonl donc encore une fois pour leurs frais. La crise ministérielle en Hongrie esi terminée : le comte Esterhazy, le nouveau chef de cabinet, a déclaré que sor program'me était basé sur le vote électoral, mais qu'il s'abstiendrait autant que | possible des controverses politiques. Je désire, dit-il, travailler selon l'es I prit démocratique, mais naturellemen-la démocratie en Hongrie ne peut être i qu'une démocratie hongroise. m • Les buts de guerre de l'Amérique Une déclaration de M. Wilson ■ La déclaration de M. Wilson au sujet de! buts de guerre des Etats-Unis annoncée depuis plusieurs semaines et qui avait mysté rieusement " disparu " dans la transmissior télégraphique, a enfin été reçue à Pétrograde et a été publiée à Londres dimanche soir. Ce document, très vigoureux et admirable ment pensé, affirme la profonde amitié di peuple américain pour le peuple russe ei insiste justement sur la nécessité de moyens pratiques de coopération entre les deu> démocraties pour continuer la lutte de tous les peuples vers la liberté. Les autorités allemandes utilisent par ton; les moyens les socialistes allemands'en vue de maintenir leur influence. Il faut contre carrer ces manœuvres. Les Etats-Unis ne cherchent aucur profit matériel ni aucun agrandissemenl de territoire. Ils se battent pour la libération des peuples contre les agressions de la puissance autocratique. Evieîemment, le gouvernement impéria' allemand et ceux qu'il utilise pour leui propre ruine cherchent à obtenir des enga gements que la guerre se terminera pai la restauration du statu quo ante. C'est 'di ; statu quo ante que sont sorties cette guerre inique, la puissance du gouvernement impérial allemand à l'intérieur de l'Empire, sa domination étendue et son influence à l'extérieur de cet Empire. Ce stati, quo doit être modifié de façon qu'on em pêche une chose aussi hideuse de se renouveler jamais. Les Etats-Unis se battent pour la liberté le gouvernement autonome, le libre développ-pement de tous les peuples, et toutes les conditions de la paix doivent concourir dans ce sens. Mais d'abord, les injustices doivent être réparrées et, ensuite, des sauvegardes adéquates doivent être créées pour empêcher qu'elles ne soient jamais plus com mises. Il faut trouver des remèdes et de: déclarations de principe qui rendrom un son sonore et agréable. " Les questions pratiques, dit le président Wilson à l'adresse des rhéteurs et des démago gues du Soviet et d'ailleurs, ne peuvent être réglées que par des solutions pratiques. De. La Conférence de Stockholm Les délégués anglais " arrêtés ' L'Union anglaise des marins et des chauffeurs (100.000 membres) a tenu pa rôle et empêche présentement les minO' ritaires socialistes anglais, pacifistes e germanophiles, de quitter l'Angleterre pour se rendre à Stockholm en décrétan la grève sur le navire à bord duquel ils s'étaient embarqués ! , Comme le raconta dimanche à ui meeting de l'Union son président, M Havelock Wilson, ses émissaires avaien filé les délégués et lorsque ceux-ci euren pris place dans un train, un marin si présenta et dit: " Comment allez-vous M. MacDonald? " Celui-ci " manqui de s'évanouir mais le train n'était pa; parti que déjà le télégraphe fonctionnai et peu après l'Union recevait d'un por anglais le télégramme suivant: "Te nons MacDonald et Jowett prisonnier, dans ce port. L'équipage du navire re fuse de naviguer avec eux. — (Signé Capitaine Tupper, organisateur, Sai lors' and Firemen's Union ". Le bateau ne pourra partir que si le: deux délégués s'engagent par écrit ; désapprouver la piraterie sous-marine. Le meeting de Trafalgar Square à vo té un ordre du jour déplorant la délivrai son de passeports aux pacifistes, deman dant la guerre à outrance et priant 1< gouvernement d'enquêter sur la prove nance des fonds qui ont servi à organi ser la Conférence de Leeds et qui s'élè vent à 180.000 francs. Il est à remarquer que les marins hol landais, réunis à Rotterdam, et les ma rins danois à Copenhague ont pris de: décisions similaires. On s'attend à ci qu'une conférence de marins scandina ves, réunie cette semaine à Christiania adopte le point de vue des marins an glais. Ceux-ci proposent à M. MacDo nald un référendum sur son attitude ' S'il peut réunir seulement 500.000 von sur celles des 3 millions 500.000 des ou vriers anglais organisés, il pourra par tir pour la Russie ! Le capitaine Tupper a déclaré au por d'embarquement que si on accordait de cabines aux pacifistes sur un torpilleur il serait à Pétrograde aussi vite qu'eux , Il est à remarquer que les socialiste majoritaires et les féministes MM. Geor ge H. Roberts, ministre anglais, M. W C. Robinson et M. Carter, avec Mrs ; Pankhurst et Miss Kenney s'étaient em barqués sur le même bateau que les pa cifistes ! Singulier voisinage. Ils son 1 également " arrêtés " ■ Les cotonniers de Manchester ont dé cidé dimanche à Bury, de refuser de lais ser partir leur délégué, M. W. C. Ro binson, alléguant qu'ils avaient bçsoir rie ses services de secrétaire. Encore un ajournement ; Amsterdam, 8 juin. — Le secrétaria de la Conférence internationale syndica liste, qui devait avoir lieu à Stockholn le 8 juin, et dont le siège est en Hol lande, annonce que, par suite de l'ab stention de grands pays comme l'Angle terre, l'Amérique, l'Espagne, cette con férence du 8 juin n'aura qu'un simple caractère préparatoire, et que seules, le: sections qui ont pu se rendre à Stock holm, y participeront. Une conférence plénière aura lieu s possible en juillet ou en août. — Radio phrases n'arriveront pas au résultat désiré.' Aucun peuple ne doit vivre sous une souve raineté qu'il déteste, aucun territoire ne doi changer de mains que pour assurer la liberti à ses habitants ; il 11e faut que des indem nités de réparation ; tout réajustement d( puissance doit concourir à la liberté, à h paix du monde, au bonheur de l'humanité Le jour est venu de conquérir ou de se soumettre à l'esclavage. Si les puissance; autocratiques parviennent à nous divise] elles nous subjugueront. Si nous reston: unis, la victoire est certaine, avec la liberté que la victoire assurera. Nous pourrons nous permettre alors d'être généreux mais nous ne pourrons nous permette alors nous ne pouvons nous permettrt maintenant d'etre faibles et d'omettre aucune garantie de justice et de sécurité. La déclaration du président Wilson ferm< : la bouche aux pacifistes à tout prix, au: rêveurs, aux illusionnés et aux traîtres qui ! consciemment ou inconsciemment,travaillen ; pour le roi de Prusse. UNE VISITE AU FRONT BELGE L'armee belge. Son rôle actuel et ses espoirs de demain. Sa solidité et sa confiance. L'exemple pour l'arrière. (DE NOTRE ENVOYE SPECIAL) Les quelques kilomètres carrés de ter- j gauche au delà du canal, l'armée belge est s ritoire qu'occupe l'armée belge du front ! prête à marcher quand on voudra et à passer sont, comme bien on pense, vite parcourus. où l'on voudra. Elle constitue aujourd'hui, 1 Et cependant, tout ce qui tient à ce coin entre les mains d'un chef habile, un outil de terre inviolé nous est si précieux qu'on puissant et prometteur qui saura porter, t en emporte une vision toute chargée d'im- nous en sommes sûrs, des coups douloir- t pressions et de réconfort. reux à un ennemi qui a appris à la connaî- En tout premier lieu se place évidem- tre. Est-ce à dire qu'aujourd'hui ce rôle > ment notre .vaillante et solide petite armée, de défenseur direct de Calais qu'assume J dont les unités, aujourd'hui bien étoffées, notre armée et que lui ont donné avec > bien encadrées, bien équipées, bien entrai- confiance ses grands alliés se borne à nées et pleines d'activité,emplissent tous les monter la garde sans danger ? Evidem-coins et recoins de la Belgique libre. Nos ment, nos communiqués clichés, qui ne soldats ont tous des santés superbes et à nous parlent que des bombardements de les voir calmes et gais, animant les villages Steenstraete et de Het Sas, n'évoquent et les routes, on se croirait plutôt dans pas l'héroïsme de grandes actions, mais il ^ un vaste camp que tout près des lignes de n'y a pas moins à porter au nécrologe feu. Ce qui ajoute à cette impression, c'est quotidien des morts obscures et des pertes le train-train de la vie des troupes au repos, eiouloureuses. Il nous faut compter avec ^ en tous points semblable à celui des un ennemi guettant la moindre défaillance, camps où les exercices, les tirs, les inspec- trop averti, hélas , de nos mouvements tions se succèdent. Les mauvaises langues dans un terrain tellement découvert qu'il ajoutent que la paperasserie sévit tout a fallu y faire usage de masques et de ri- autant qu'en temps de paix et qu'elle deaux nombreux. Depuis deux ans, nous } n'a peut-être jamais connu d'aussi beaux menons-là une guerre d'astuce dans une jours. Gageons que c'est le souci d'éviter région où l'ennemi voit tout, où le soldat les surprises qui pousse les autorités à sur la route peut être abattu d'une balle,- connaître le détail de tout et à toute heure, où le guetteur a constamment le doigt sur jusqu'au moindre bouton -de guêtre... la gâchette du fusil. Les gaz asphyxiants, Une compagnie qui rentre de l'exercice, -les bombardements à la grenade et avec un escadron qui évolue sur la plage, un pièces de tranchées, l'écrasement par les ; peloton de recrues fraîchement arrivées " marmites " ne sont pas épargnés à nos > et dont on continue le débourrage par des tranchées, qu'il faut relever, étançonner exercices de tir, une musique qui donne constamment contre deux ennemis, car , un concert et qu'entourent une triple il y a aussi le sol qui bouge et qui s'affaisse, rangée d'auditeurs, tout cela, vous l'avoue- Et cependant, dans tout cela, à quinze rez, n'était le canon qui tonne lourdement cents mètres à peine du front parfois, la vie tout là-bas, du côté d'Ypres, ne donne agricole persiste, la charrue trace ses c pas le frisson. Ajoutez-y le travail des lourds sillons, le laboureur herse et sème, champs sous le gai soleil — car nos soldats, attestant ainsi une confiance solide que tout comme leurs camarades anglais et nous voudrions voir partager par tous, français, troquent souvent leur fusil contre Mieux que cela, en un endroit que nous t la bêche ou le râteau — cela inspire et ne pouvons désigner, nous avons décou-5 respire une confiance calme et sereine vert, travaillant sans répit, une commis-dans la victoire. sion archéologique instituée par le minis-Par exemple, vue du côté belge, elle n'a tère des Sciences et des Arts qui a pour 3 pas l'air de devoir nous être donnée de- mission de sauver tout ce qu'elle peut, jus-main, la victoire libératrice ! C'est qu'en qu'au plus infime ornement de ce qui est effet — et c'est ce que certains de nos menacé dans cette région si riche en mer-confrères anglais ne semblent pas toujours veilles artistiques et, hélas, trop peu connue ~ comprendre — l'action de l'armée belge de Loo, d'Alveringhem, de Furnes, etc, et est entièrement subordonnée à celle de où elle fait sous la direction vigilante de t nos grands alliés. Il y a devant notre front l'architecte Dhuicque, puissamment se-une nappe d'eau qui, à certains endroits, condé par MM. Mayné et Lacoste, des déatteint une largeur de 1.500 mètres. Si couvertes chaque jour. On enlève'ce qu'on cette nappe d'eau bénie — l'Yser — nous peut, on prend des moulages du reste et met à couvert d'un coup de main sur une de chaque monument historique on dresse 1 assez grande étendue de nos trente kilo- des plans précis qui seront demain extrê-mètres de front, en revanche elle nous mement précieux. empêche d'avancer, tout au moins tant Tel est l'exemple à méditer qu'on nous qu'à notre droite les Anglais et Français donne là-bas, sur le front. n'auront pas fait reculer l'ennemi suffi- 9 0 samment pour lui enlever la possibilité de tenter de notre côté, c'est-à-dire vers La séparation administrative Calais, un effort qui serait dangereux pour • ; notre armée ayant franchi l'Yser. Car Les fonctionnaire» btlges [ outre qu'il nous est loisible de réduire les p,r„, , . , , - ! - „ j„i- „ j . , , . Parmi les nombreux fonctionnaires oui inondations, en deux points tout au moins ont refusé de prêter leur concours à la sépa- » nous ne sommes séparés de 1 ennemi .que ration administrative, se trouvent MM. De 5 ! Par quelques mètres d'eau et il a fallu Rode, secrétaire général du département de ' la ténacité toujours en éveil de nos troupes la J ustice, et le directeur général, M. Luckx. pour l'empêcher de renouveler depuis °n assure que, vu l'état précaire de sa san- j octobre 1914 des efforts qui l'avaient té* De R°de est gardé comme prisonnier amené sur la rive gauche. ^ so,n domicile. Quant à M. Luckx, il a Une trop rapide approche des tranchées à . temPs> tirer sa révérence aux Boches ■ » X -j. • j a «a aa , - -, - et arrivera sous peu au Havre. nous fait voir ce que dut etre cette ténacité aux jours héroïques, lorsqu'il fallut mettre, comme disent nos soldats, la patrie en Les déportations continuent en , sacs, pour constituer ces abris, ces boyaux Belgique en élévation qu'on ne pouvait creuser ___ ; dans un sol bas et détrempé qui transfor- Le gouvernement belge reçoit l'informa- 1 mait les tranchées en fossés pleins d'eau. tion ci-après : Et ce travail que nous voyons-aujourd'hui II y a trois semaines environ, 600 ou- sec et propre lut accompli par quel horrible vriers âgés de 20 à 27 ans ont été dépor- temps, dans quelle boue innommable, après tés par train spécial parti d'Etterbeek quelles fatigues et sous quelles menaces ! (Bruxelles) pour une destination inconnue On a parlé du miracle de la Marnç, parce jusqu'à présent. qu en effet il y a comme un mystère Nombre de jeunes gens surtout de la dans ce que l'armée allemande, qui sem- bourgeoisie, ont été enlevés à Arlon blait devoir écraser la France sans coup et à Mons et ont été envoyés en France férir, recula tout el un coup, mais ce qui pour y travailler à la construction des est non moins miraculeux, c'est que les routes et des chemins de fer. débris de notre armée aient pu contenir, _ _ avec l'aide de la marée équinoxiale il est . vrai, l'avance écrasante des Allemands. Le bâtonnier Théodor c Aujourd'hui, tout comme les Français reçu par le Pape à Nieuport attendent le moment de se . .. i i précipiter le long du littoral et de sortir Le Pape a reçu M. Théodor, bâtonnier des ruines que nous voyons sur notre de l'ordre des avocats de Bruxelles.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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