La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 03 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1n7xk85f61/
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Tht N*w«paptr for Belfirlans LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES UNE PENNY T j mois p atai fe ™/F£l Bureaux: 43, Ckaacry Lame, W.C.2 - T«lepK#ae: Holkora Mtt. , i 6 mote ,7 £ S7ÂNNEE DIMANCHE 3 ET LUNDI 4 NOVEMBRE 1918 "JUtiL* °~ Nos. 307-308 ^ GKO^lXTOIl OTHEIXUEUSI La bataille des Flandres Capture d'Audenaerde Chute imminente de Deynze Samedi midi. ïensive alliée a repris hier sur presque : front entre l'Escaut et la Meu'se et a partout d'importants résultats. taque en Flandre a été couronnée de et a conduit à des captures de tout pre-irdre. Chose curieuse cependant les iniques officiels alliés n'en disent pres-,n. C'est darts le communiqué allemand, les dépêches purement officieuses, dans Drmations communiquées aux journaux is les dépêches des correspondants de anglais que nous devons aller chéris nouvelles 'au sujet de la libération de idre! Il ya là un manque de coordina-|ue nous devons considérer comme fort able... t ainsi que la prise d'Audenaerde nous îoncée dans une dépêche du "Commen-expert" de l'agence Reuter en date de di soir . "En Belgique, écrit-il, le d'armées des Flandres, continuant son ire, a remporté hier d'importants suc-11 nord d'Audenaerde des contingents américains conquirent les hauteurs si-intre la Lys et l'Escaut et atteignirent ernière jusqu'à Eecke. Ils occupèrent lerde, qui elst un nœud important de is de fer à mi-chemin entre Tournai et :t reconquirent rien moins que dix-neuf ; où ils furent reçus avec enthousiasme habitants. Ils firent aussi un millier îonniers. L'avance réalisée en deux lans ce .secteur est de huit à seize ki-:s, chiffres que montrent éloquemment portance. Gand, qui est à quelque dix très d'Eecke, se trouve donc directe-nenacé. Plus au sud, la deuxième ar-itannique refoule aussi les Allemands Iscaut jusqu'à Helden, capturant plu-villages et environ mille prisonniers". :tre part, d'après des nouvelles reçues res vendredi soir, disent officieusement -naux anglais, les Britanniques se sont s sur l'Escaut jusqu'à G'avere, qui est kilomètres au sud d'Eecke. Les Alliés ient donc tout l'Escaut entre le voisi-e Tournai et Eecke, et leur ligne des-ns un saillant prononcé qui menace di-:nt Sotteghem, enflanque Gand et se e au canal de dérivation de la Lys au Deynze, dont la capture est apparem-nminente.\llemands, d'après leur communiqué, it perdu et repris leur tête ide pont de <hem (sur la Lys), auraient contenu les ur la route Deynze-Cruyshautem, mais it "retiré" celles de leurs troupes com-au nord du chemin de fer Courtrai-lerde.orrespondant de guerre du Times an-la capture par les troupes britanniques elbrechteghem (au sud du chemin de ■udenaerde vers Elseghem) et de Ber-vers Meersche, Les Français furent ar-uelques temps devant le château id'An-1, défendu par force mitrailleuses mais s finirent par avoir raison dans des s corps-à-corps. Sur la gauche des is, des unités américaines, après avoir a Gaverbeek et capturé Waereghem, èrent la Zandbeek et se trouvaient ven-lidi devant Nokere. Ils enlevèrent bril-nt en l'enflanquant le bois de Spitaals, ; Mooreghem, qui était fortement dé-Les Allemands ont de nouveau incen-grand nombre de fermes. Ils font une le guerre de guérilla dans ce terrain upé. Les Alliés, de leur côté, doivent r sans la protection de l'artillerie pour er les nombreux civils qui se trouvent 's dans la région. aque en Flandre a été combinée hier n nouveau mouvement contre Valen->• Les Britanniques ont attaqué sur 't d'environ dix kilomètres au sud de la Is ont forcé la Rhonnelle, petit affluent icaut, ont enlevé Maresches et Aulnoy atteint le chemin de fer de Mau-dans les faubourgs sud1 de la ville, fait de 2.000 à 3.000 prisonniers. Va-iries est fortement enflanquée par le ne pourra plus résister longtemps. En ! les Britanniques ont fait sur le fronl 'tal 50.200 prisonniers dont 1.200 offi-t capturé 925 canons, 7.000 mitrailleu-yjo mortiers de tranchée. Depuis le 1er sont fait 176.616 prisonniers dont 3-95/ s, capturé 2.378 canonis, 17.000 mitrail-e' 2.750 mortiers de tranchée. mée du général Gouraud a également l'offensive des deux côtés de Vouziers )ng de la forêt d'Argonne, en coopéra-les Américains sur la droite fran-usqp'à la Meuse. L'attaque a donné de fiques résultats sur un front de plus d< kilomètres. Malgré les difficultés du ter-' la forte résistance des Allemands les Français forcèrent l'Aisne, poussèrent à trois kilomètres au-delà de Voncq, conquirent le plateau d'Arleux, occupèrent Falaise et atteignirent les crêtes de Primat. Les Américains avancèrent de plus de trois kilomètres sur certains points, firent 3.000 prisonniers et menacent Buzancy, qui domine la trouée de Ste-nay. On peut attendre des résultats importants de cette brillante opération. La déroute autrichienne continue et l'ennemi, en attendant l'armistice qui peut survenir d'une minute à l'autre, est en retraite désordonnée sur tout le front des Alpes vénitiennes et de la jplaine. Au nord, les Italiens ont enlevé Feltre, à l'est ils occupent toute la ligne de la Livenza, tandis que leur cavalerie s'avance vers le Tagliamento. Le nombre des prisonniers doit dépasser 75.000. Un communiqué allemand annonce que des deux côtés de Belgrade et de Semendria, les troupes allemandes se sont retirées sans être inquiétées sur la rive norfd du Danube. La réoccupation de la capitale serbe est donc imminente. D'après certaines informations, elle serait minée. Les Allemands ont abandonné pour le moment leur odieuse campagne sous-marine. A part une seule exception, il n'y a plus eu d'attaque depuis le 23 octobre. A la suite de l'armistice accordé à la Turquie, la flotte britannique est entrée dans les Dardanelles. Des troupes des armées de Salonique, de Palestine et de Mésopotamie convergent sur Constantinople dont les environs seront occupés. Les aviateurs britannique "indépendants" ont bombardé Bade,. Carlsruhe, Bonn, Trêves, Worms et d'autres objectifs militaires. En une semaine, ils ont fait 31 raids sur territoire allemand et lancé 40 tonnes de bombes. La semaine dernière, l'aviation britannique a détruit 280 machines ennemies. — La révolution en Autriche L'Autriche-Hongrie tout entière est en proie à la révolution. D'après des informations difficilement contrôlables mais qui doivent cependant avoir un certain fond de vérité, des républiques indépendantes à allure socialiste auraient été proclamées à Vienne et à Budapest. On annonce de divers côtés des excès, pillages, incendies de châteaux, bagarres, et quoique ces nouvelles nous parviennent par l'Allemagne qui a intérêt à discréditer les nationalités ide la monarchie et qu'elles doivent donc être accueillies avec réserve, il est évident que personne n'a rien à gagner à la bol-chévisation de l'Autriche et que, dans son propre intérêt, sa reddition complète aux Alliés seuls capables d'assurer l'organisation de ces vastes contrées, est hautement désirable dans l'avenir le plus rapproché. Un télégramme de Vienne au Berliner Ta-geblatt assure que l'empereur Karl s'est enfui au château de Godollo avec les joyaux de la Couronne et dix-huit wagons de vivres el de meubles. Des comités des soldats et officiers auraient été formés à Vienne. Fiume aurait décidé sa réunion à l'Italie Un décret impérial aurait été promulgue transférant la flotte autrichienne au Consei national vugo->slave de Zagreb et de Pola et la flotille du Danube au gouvernement hongrois. Les équipages se seraient mutinés. Le comte Tisza, le plus grand ami des Aile, mands en Hongrie et l'ennemi-né des nationalités, a été tué par un soldat à Vienne, jeudi.La Bosnie-Herzégovine a proclamé ss réunion à la Serbie. On dit que l'abdication du Kaiser n'es; plus qu'une question de jours. ♦ Zeebrugge et Ostende Le dégagement des ports D'excellents progrès sont effectués dans le travail de dégagement des ports d'Otende et de Zeebrugge. Les Allemands avaient mi; tout en œuvre pour les rendre inutilisables. Ce qui est certain, c'est qu'en ce moment, un passage a été oréé dans les deux ports Ce<la ne veut pas dire qu'il peuvent être uiti-llisés, dès à présent, pour les transports ol pourront l'être d'ici à un temps rapproché Les bassins sont encombrés de tout c< que les Allemands savaient trouver sous leui : main, le long des quais. Il faudra un certain temps pour opérer le dégagement. I eslt toutefois bon de savoir que, quoique le: Allemands usèrent à leur détriment tous le: : expédients possibles pour obstruer l'entré* des ports, leur plan a avorté dans un cour laps de temps. La conférence de Versailles et la Belgique Les Alliés sont réunis en oe moment à Versailles en une conférence historique où ife doivten.t spécifier les conditions de 1"[armistice demandé pair l'Allemaginie. Les grandis pays de l'Entente y sont représenté par leurs hommes d'Etat lés plus émiiintents, acompagnés d'uine suite brillante d'experts militaires et navals. On y voit MM. Lloyd George, Clémein-oeau, B-oina r Law, Lord Milner et itou tes les gloires de l'Entente. Jusqu'ici, nous scrutons en vain les paquets de dépêches que nous recevons des | agenoesi et les liinnombnaibtes journaux de Ji'Entente pour y découvrir les noms dés représentants de la Belgique à cette conférence de toute première importance. Il semble que la Belgique soiit quelque peu intéressée aux condliltiions dé l'armis-tifoe- Celui-ci peut décider de l'évacuation de notre pays, de graves questions de reddition de places fortes, de matériel de guerre, die tinainisport, de libération de nos innombrables déportés, etc-, etc. L'es Belges s'inquiètent justemenlt de ces questions et se demandent sii leurs intérêts sont défendus, comment et pair qui ? Serait-ce trop demander au gouvernement que de le prier de se soucier quelque peu de l'opinion publique et de publier un tout peltliit bout de communiqué qiut mettrait les choses au point? Nous repoussons évidemment l'hypothèse que, sous prétfexte de "neutralité", nous ne serions pas du tout représentés à Versailles. Il faut évidemment s'attendre à tout. Mais, dans ce oas, Ha chose pourrait être lactée... pour l'histoire. * * * Ces lignels 'étaient écrites quainid nous avons reçu lia dépêche ,Suivante : Paris, 1er novembre.— Le Matin dit qu<* le maréchal Foch a fait hier rapport sur la situation militaire au conseil inter-aïlié de Versailles. On croit savoir que MM. Venizelos, Pa-chitch et Vesnitch, ministre de Serbie à Paris, assistaient à la séance. Aujourd'hui ont été convoqués au Conseil M. Hymans, ministre beige des Affaires étrangères, et l'ambassadeur japonais en France, le comte Matsui. On annonce l'arrivée d'un second représentant américain, Sir William Wiseman, ancien officier de liaison à Washington entre le gouvernement des Etats-Unis et le Cabinet de guerre britannique.— Reuter. ♦ M. Max serait à Bruxelles Les journaux hollandais confirment la : mise en liberté dés prisonniers politiques belges détenus en Allemagne. Het Volk, d'Amsterdam, assure que M. Màx, bourgmestre de Bruxelles, est arrivé dans la capitale. A Turnhouit, dlans la province d'Anvers, les prisonniers ont été libérés lundi dernier. 1 M. Louis Frtanck, député d'Anvers, I qui fut déporté en Allemagne, aurait été également remis en liberté. * * » i Suivant renseignements sûrs reçus par I te gouvernement belge, M. Max, bciurg-1 mesitre de Bruxelles, serait libéré, mais ; obligé die résider à Goslar, près de Bruns-i wiick. Les professeurs Pilrenne et Frédéricc seraient autorisés à rentrer en Belgique. ♦ Que fait la Hollande ? Les navires allemands quittent Anvers Les navires allemands continuent à quit-11 ter Anvers et à chercher refuge dan tes eaux hollandaises, apparemment avec l'autorisa-■ tion du gouvernement des Pays-Bas. Le Nieuvje Rotterdamsche Courant,, dt 1er novembre, dit que les bateaux à vapeui [ allemands, Elbing, Totmes, Claus, Horn e ; Marga-Hemsoth, arrivèrent à Hansweert, ve ; nant d'Anvers. : Le bateau allemand Santa-Fé, d'Anvers s'est échoué près de Bath,- province de Zé lande.— Reuter. Le gouvernement et les indemnités Energique protestation de la Fédération Nationale Belge Le grandi meeting de Wigmore Hall La Fédération Nationale Belge, qui groupe toutes les personnalités influentes belges réfugiées enfAngleterre, n a pas perdu de temps pour protester avec une grande énergie contre les extraordinaires arrêtés-lois sur les indemnités si inconsidérément promulgués par le Gouvernement et dont elle aivat tout fait pour arrêter la désastreuse publication. Réunie en une imposante assemblée générale tenue vendredi après-midi à 3 heures dans le cadre majestueux du Wigmore Hall de Londres, elle a voté à l'unanité le cinglant ordre du jour suivant, dont le texte a été immédiatement envoyé au Roi, au Gouvernement, aux sénateurset députés et à toutes les ligues et associations belges compétentes. La Fédération Nationale Belge réunie à Londres.en assemblée générale, le 1er novembre 19x8 Proteste contre l'arrêté-loi du 23 octobre 1918 proclamant l'Etat Belge responsable des dommages de guerre ; Constate avec surprise que, contrairement aux promesses du premier ministre, le Gouvernement dispose de l'avenir du pays et empiète sur la souveraineté nationale ; Estime qu'aucun moyen de crédit ne peut résulter pour les particuliers d'une déclaration de principe purement platonique, mais que celle-ci est de nature à ébranler le crédit public ; Regrette que les ministres aient passé outre aux critiques justifiées de toutes les sections du Conseil économique et de toutes les Associations qui ont étudié la question ; Confirme en son entier la pétition envoyée au Roi le 16 mai 1918 ainsi que le télégramme adressé à Sa Majesté le 24 octobre dernier : Attire à nouveau l'attention du Gouvernement belge, sur le préjudice énorme causé à la nation par l'arrêt forcé et prolongé de son activité économique, résultat direct et voulu de l'agression et de l'occupation ennemies, ainsi que des mesures nécessitées pour y mettre fin ; Exige que les mesures de constatation et d'évaluation soient étendues aux pertes causées par le chômage ; Ilepcusse le privilège injustifiable que le Governement veut reconnaître aux propriétaires au détriment des patrons et ouvriers, des industriels et commerçants ruinés par le chômage, privilège qui non seulement tend à exclure ces derniers de toute réparation dans les indemnités de guerre, mais les obligera à reconstituer le patrimoine d'une caste favorisée • Invite le Gouvernement à ne pas oublier que l'Etat est l'ensemble des citoyens belges et qu'en mettant à charge de l'Etat la réparation des dommages de guerre, il pose un fardeau insupportable sur les épaules d'une nation ruinée par l'arrêt complet de s'a production ; Déclare ne reconnaître de privilège qu'en faveur des défenseurs de la Patrie et de leurs familles ; Compte que le Gouvernement ne faillira pas à son devoir de réclamer à l'Allemagne et à ses complices la réparation intégrale de tous les dommages de guerre, y compris du préjudice causé par la paralysie économique du pays, qui a duré plus de quatre années et qui se prolongera pendant la période de reconstruction ; Fait ressortir que durant les premières années après la cessation des hostilités, le pays devra travailler avant tout pour les besoins de la population, qu'il n'y aura guère d'exportation ; Rappelle qu'avant la guerre les importations s'élevaient à cinq milliards par an et qu'elles seront plus considérables après la guerre, le pays devant se rééquiper et le prix de toutes choses ayant augmenté, — que la balance commerciale ne pourra se rétablir que moyennant les indemnités de guerre et les emprunts gagés par celles-ci ; Supplie le Gouvernement de se rendre compte des nécessités de la situation et de faire en sorte que la Belgique puisse reprendre son rang économique ; Considère l'arrêté-loi limitant la constatation et l'évaluation des dommages, comme un acte de faiblesse et un acheminement vers des renonciations irréparables ; Prie le Gouvernement de ne pas mettre en doute les promesses réitérées de tous les hommes d'Etat de l'Entente garantissant à la Belgique une indemnisation totale. Fédération Nationale La séance était présidée par M. Germaii Spée, entouré de MM. Rousseau, vice-prési dent, F. Van de Vorst, secrétaire-général e De Groote, secrétaire-trésorier. M. Van de Vorst présenta et défendit ave une grande foroe inspirée par une légitim indignation l'ordre du jour qu'on vient d' lire, et il ne oraignit pas de flétrir l'incom préhension du gouvernement et les méthode extraordinaires qu'il emploie et dont tes oor séquences peuvent être fatales pour notre av€ nir national. On paraît, dit -il, vouloir faire une distinc tion entre les dommages matériels résultan des "faits de la guerre" et ceux qui sont 1 conséquence de la paralysie de nos activité professionnelles. Le dommage résultant de c chef ne fait pas Ide doute. Un fonctionnai du gouvernement, M. Max Léo Gérard, a éta bli que 255 entreprises belges dont les action sont côtées à la Bourse de Bruxelles et don les bilans ont été .publiés, avaient éprouv par le chômage de guerre, en quatre années une perte totale de 580 millions, équivalan aux trois quarts de leur capital social évalué à 796 millions 121.000 francs. Il n'est pas dot teux que si l'Allemagne n'avait fait que d* truire, voler,piller et réquisitionner en Be gique en nous laissant la liberté du travaille pertes résultant des seuls dommages dont 1 gouvernement prétend s'occuper seraient déj effacés depuis longtemps. Ce qui paraît avoir arrêté nos dirigeante c'est semble-t-il, une question de droit, un conception étroite du dommage d'après le quelel tout ce qui passe la destruction pur et simple est un dommage indirect résultat de la guerre "en général". Il est étonnant d devoir constater ce que l'imagination de ne propres gouvernants peut trouver pour résk ter aux justes réclamations de nos compî triotes ! On a dit aussi que les dommages économ ques étaient "incalculables" mais n'est-ce ps précisément l'énormité du dommage qui exig sa réparation? (Applaudissements). Commer douter du reste que ce dommage ait été voi lu et froidement prémédité par nos ennem en vue de notre ruine définitive lorsqu'on 1 les compte-rendus de la. Commision, économ que allemande pour la Belgique? Cette prém ditation avouée n'est-elle pas l'argument plus frappant en faveur de la réparation de son résultat? 1 ~ Un acte de lèse-patrie La voie où s'est engagé le gouvernement c est extrêmement dangeureuse. Tout le monde s a compris que S'il sera facile d'obtenir l'dn-e demnisaition de dommages visibles, matériels, de destructions connues, quasi historiques et s qui ont vivement frappé l'imagination dans le monde entier, il n'en sera pas de même de dommages peu apparents, dont l'effet s'est exercé avec lenteur et de façon toute négative, et cela quoique leur effet cumulatif puisse être t beaucoup plus important que n'importe quel a dégât offert en spectacle. Nous nous trouve-s ronis devant une demande difficile à faire re-e connaître par l'opinion alliée peu informée et e dont l'action, sera considérable à la conférence de la paix. Est-il donc de sage politique s Id 'omettre dès le début, dans des documents t à allure législative qui prétendent poser les é principes de notre indemnisation et qui seront 1, bientôt entre les mains de tous, y compris nos t ennemis, l'obiet principal, prépondérant, l'élé-e ment vital de nos réparations, pour magnifier inconsidérément le secondaire? En agissant ainsi le gouvernement ne commet-il pas un véritable acte de lèse-patrie? s (Longs applaudissements.) e II est difficile de comprendre une politique à aussi imprévoyante et aussi dangereuse ; on peut cependant se l'expliquer. Le gouverne-», ment vit dans un milieu ide fonctionnaires e grassement payés et sourds à la réalité des cho-1- ses ; il est établi dans une ville où tout donne e l'impression de la prospérité économique, t Quand Auguste avait bu la Polognet était ivre ; e quand les fonctionnaires sont nantis tout va s bien ! Mais c'est le devoir de ceux qui con->- naissent les réalités et qui osent en mesurer 1- ; les conséquences de protester éneçgiquement et de dire tout haut que le gouvernement a i- forfait à tous ses devoirs (Applaudissements.) s La proclamation de la responsabilité princi-e pale (de 'l'Etat dans les dbmmiages de guerre t n'est pas une illusion moins dangereuse. L'Etat, c'est nous, ce sont sept millions de s Belges ruinés. Ce n'est pas eux qu'il aurait t fallu charger d'une dette nouvelle mais bien les Allemands, auteurs de tous nos malheurs. le J Voir suite, 3e page, 3e colonne.)

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