La Métropole

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s.n. 1914, 22 Juni. La Métropole. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qz22b8wh3v/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 172 $3Iciï tioïi B ABOXVTVEaiHKrXS On S . 16 — Six moit ..•••••••••»« TroSi aurii. fr. 4 60 On f abonna t tons ici bureitn de posta et aux facteur». ETRANGER, le port en sus-. Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux hiirpoiix da Doste. olutôt uu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin li numéro J*ji Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 centimes pages Rédaction:Téléphone 617 pagei centimes Annonces : la petite Chronique sportive I» ligne ligne .... fr. 0 30 _ fr. » 00 Annonces financ.id. »> 8 00 Faits divers fin id* » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id» * S 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : s, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : n3. Cheanslde E. C. Lundi 22 juin 1914 Un archiduc écrivain )0( II (*) Une excursion au Vôsuve devait néces-tiirement figurer au programme du prm-Be. La tragique histoire de Pompéi et d'Hercuianaim avait fortement impressionné son imagination et ces majestueuses ruines devaient présenter pour lui jiine attraction particulière. Les détails rétrospectifs dans lesquels il t eaitre sont parfois sujets à caution. Aussi ne nous y fcrr&tons-nous pas. Nous préférons nous attacher au récit qu'il nous fait de sa visite au cratère. Celui-ci offrait en 1851 Une physionomie bien différente de celle qui résulta de la terrible éruption vésu-yienne de 1872 et d'une autre conflagration de date assez récente. Il formait alors june - ^ste plaine circulaire sillonnée de grevasses qui dégageaient des exhalaisons Sulfureuses dont il fallait se garder. On Voyait- à une profondeur de 250 mètres des grottes exhalant une épaisse fumée et à j„3tj titre on aurait pu les appeler la flesoenie aux enfers. Les touristes com-temporains se retrouveraient difficilement dans le récit que nous a laissé l'archiduc Maximilien: B parut quelques gens, munis de cein-fiires de cuir, et qui voulaient à toute force Oie portai" ou me hisser. Mais, d'ans de teilles ooourences, je préfère donner toute la peine ti nies pieds, quelfie qu'elle puisse être. On voit ici ce que T homme est capable de faire quand im grand but lui est proposé. Si on &'a.vait pas constamment le cratère en/flammé Ôevant les yeux, on gravirait peut-être avec moins de persévérance le-terrible chemin. Il b'agissait ae monter un pan très e scandé couvert dJune cendire fine. C'est une entreprise comparable au supplico dont les Grecs et fes Romains avaient rempli les enfers _. On monte avec effort, on oroit avoir atteint un Doint plus élevé ; tout à cou/p la cendre cède, pied glisse et recule dans la masse grise. De sorte que poui' faire trois pas en avant, il faut en compter deux en arrière. Mais nous prenons l'expédition du côté plaisant, ce qui facilite beauooup. La chaleur devenait de pllis en plus accablante, la fatigue de plus en plus forte et cependant nous avancions alègremcnit. a les mystères du cratère devant tes yeux de l'esprit ». Avant d'arriver en haut, nous trouvâmes tous l'a lave des cristaux^ de sélénite. Ils sont iwès petits et de forme tétraèdre. Chaque pas gué nous faisions sur ces pierres mouvantes, tous semblaient plus délicate, cra plus nou6 montions, plus imminent devenait le péril de tous semblait plus délicuvb, car plus n<>UK reliions, plus nous nous acharnions. Déjà de nos guides towe'ia it au but. Encore ^peu de fatigue, et nous y touchions à notre i Nous nous trouvions dans un renfoncement ' entre les deux pointes extérieures. Quel aspect, quelle impression indicible I Les pointes fit/aient couvertes de soufre blanc, le fond de pave était noir, lia cendre grise; des pièces de soufre jaune et rouge gisaient çà et là. De dtessous les gros blocs de lave, des vapeurs sortaient en tourbillons. La fumée et le brouillard oeuvraient le ciel ; l'air était tantôt rude et froid, tantôt chaud et sulfureux. Tout parlait de mort et de ruine. On sentait sous ses pieds, l'action do forces puissantes et inconnues ; on voyait des couleurs qu'on n'avait jamais vues, on respirait un adir d'un nouveau « Îjenre. On se croyait très loin de la terre uxuiriante, dans le chaos, parmi les éléments primitifs, dlont Dieu a fait le monde, au milieu d'es vapeurs empoisonnées qui remplissaient l'espace, avant que l'eau et l'air ne fussent séparés, avant que le soleil n'eût tohanffé et animé la terre. Il faut avoir éprouvé cela, pour sentir la puissance, pour sentir combien l'homme est petit et petite la tecience. Cependant; nous n'avions pas encore atteint le bord du cratère. Nous quittâmes (Ce vallon cependant si petit et cependant si grandiose et nous prîmes un ét/roit sentier frayé aussi bien que possible dans la cendire qui entoure le sommet... Le chemin n'esft pas pour les gens sujets au vertige. A droite nou6 avions la paroi extérieure du oratère où fai- . Baient saillie des roches de lave dte formes singulières. Des vapeurs de soufre rouge ve- , liaient die ce côté et retombaient sur nous en gouittes. A droite la montagne de cendlre6 descend en pente raide dans la vallée; lie voyageur parcourt une ligne étroite dans une cendre qui fuit sous lui mais c'est le chemin du oratère et en voici te danger. Nous montions toujours. Tout à coup la gueule fumante apparaît à nos yeux. J'avais bien des fois entendu parler du craitère, beaucoup de mes nmis l'avaient visité, mais sa vue me saisit tout autrement que je ne m'y étais attendu. De vastes champs de soufre brûlants, des Couleurs les plus vives, les plus tranchées, lies i plus criardes, œuvrent à l'intérieur les parties de cendre ot les rocs dte lave dentelés. Les tons princ'ipanx sont le jaune ordinaire , cJju soufre et le plus éclatant, vermillon qui ' fonmo habituellement des veines dans les , fcflloes jaunes. Dans les endroits qui donnent [passage à de la vapeur, le soufre affeate des , tons qui vont du rouge au bleu par le violet, Cu bien il a la. couleur du vert^de-gris. Le ] Cratère reçoit de ces bizarres colorations un < aspect étrange . Les couleurs sont des ■ rpQus vives, mais elles n'ont aucune fraî- 1 cheur, l'ensemble est froid et morne et 3e ; contraste entre ce coloris criard et le gris ( neutre de la cendire et de la lave est trop . Ejrand pour être satisfaisant. , La vapeur montait d'es fonds en grandes j masses et se dégageait, en même temps, en « moindres colonnes, de maintes fissures dies | parois de l'entonnoir. Même sur la croûte ex- 1 fcérieure, la respiration du volcan se manifes- ( tait par quelques légers nuages. Quand les • masses de vapeur étaient très denses, elles j Voilaient l'exterieur du cratère, mais parfois j eiUlés devenaient plus transparentes en s'éle- i vant et l'oeil pouvait plonger : la gueuile sem- ( bl/ait alors se reposer d'une respiration pé- ] bible. Le oratère a bien, en effet, quelque Chose d'une gueule, de la gueule dies dragons t fabuleux. Le soufre brille comme les écailles ; polies et invulnérables du monstre et die l'in- -{ trieur montent las vapeurs empoisonnées qui ( enveloppaient d'une atmosphère délétère les chevaliers chasseurs die dragons. Je me sen- ^ tiais comme perdu, je me croyais aux confins {■ d"une autre planète, j'étais comme envir >i - ^ né des frissons dies mondes légendaires; sans i lia présence de nies amis, j'aurais fui devant , l'a force primordial, muette, latente de la v nature. _ s Des spectacles moins extraordinaires, un a orage clans un désert, suffisant pour faire c frissonner l'homme quand il est seul. Il y a a 'de la vérité dans ces impressions : c'est la na- a fcure qui parle à -l'homme et lui montre son \ néant ; c'est la force profonde des éléments, que l'homme frivole ne considère pas quand & e3!lie Bommeiffle, mais dont les avertissements d 6ont d'autant plus irrésistibles quand ils se e îemt entendre de temps en temps. Combien s . P il ï*). Voir la Métropole du 20 iuim 1914. ^ .es ateliers secrets et des fleuves de feu que .'on sent couler sous une écorce légère? sous me mince croûte, à travers laquelle jaillis-mt les vapeurs et qui, voilant seule le flam->eau flamboyant, peut crever à tout moment K)us la pression des forces déchaînées. Maie lès que quelques hommes se trouvent ensemble, le sentiment de la faiblesse s'évanouit wee celui die l'isolement ; on S'enhardit, et "on s'avance délibérément sur le chemin des terreurs Tous ces récits, nous le répétons, dégageait une incomparable impression de 5-âce et de fraîcheur et l'on revoit, par La pensée, le jeune prince longeant- les rives les plus enchanteresses à bord de sa belle frégate. Ah ! cëtifce Novara ! Quel rôle elle a joué dans l'existence de Maximilien ! Une sage disposition delà Providence tient fermé p^iir les humains le livre mystérieux de nos destinées et l'on peut se demander quelle vision c'eût été pour lui si l'avenir, dissipant ses voiles, lui eût montré,à cette phase heureuse de sa vie, cette même Novara, alors, si riante, si coquette, couverte de longs voiles noirs, ramenant à Trieste la dépouille percée de balles de ['empereur Maximilien ! x X X AVIS Les personnes qui prennent ui abonnement à la « Métropole » i partir du l*r juillet, reçoivent B« journal gratuitement à partir du gouo* de leur souscription jusque fin juin. L'Actualité La détente en Orien, „ > Les nouvelles sur le conflit _greco turc sont meiHenires et l'on peut s'at a, tendre à une détente complète des re lations entre Ses dieux paye. Tout le monda s'en félicitera; car ce n'était pas sans une car taine appréhension que l'on voyait les raia tions gréco-turques prendre un caractèri vraiment menaçant. On se demandait ave< raison s'il était possible une fois de plus <h Localiser une nouvelle guerre balkanique e1 e langage des journaux russes et français de-vaiit provoquer à ce sujet des doutes très jus-tifiés. M. Vénizelos semblle avoir compris 1s gravité de la responsabilité qu'il assumait or poussant à une nouvelle guerre dans les Bal-l«wis <yfc il s'est contenté d'une réponse tmr-}uie dont les termes en réalité sont moins satisfaisants qu'on aurait pu le croire. Le granxl-vizir, en effet, dams sa réplique à lu note grecque a trouvé le moyen d'inuposea ii la Grèce et aux panhellénisme la responsabilité des faits que l'on déclare si graves i Athènes. Il affirma que les événements de Phrace et d'Asie Mineure ne sont en réalité }uo le contre-coup dé ceux de Macédoine e1 ^ue les 200,000 réfugiés musulmans qui on1 M émigrer d'e Maoédoincî devaient nécessaire aient apporter dans les provinces turques une igitat-ion et une surexcitation fort compréhensibles du reste, contre la population grec-iue.En face du langage vraiment menaçant d€ a presse gi*ecque, il est vraiment surprenani jue M. Venizelos ait cru devoir reconnaître une réponse pareille comane suffisante. Voicv par exemple e>e que le « Messager d'Athènes » écrivait d'ans un die ses derniers numéros: n Dans peu de jours, dans très peu de jours, la situation oréée par la persécution de l'hellénisme ottoman, recevra une solution. Ce sera ou la guerre ou la soumission complète de la Porte aux conditions posées par le gouvernement hellénique. Bll'es peuvent se résumai ?n ces points essentiels : 1° Cassation immédiate des persécutions ; 2° réintégration dans leurs biens des Hellènes . x puisés ou dépouillés; 8° indemnité aux yio->i/mes, ot 4° garanties_ efficaces rendant im->ossiible le retour des violences ». Dans la réponse on, n'a rien toi cependant les garanties exigées soir lesquelles on semblait insister à Athènes contre dans les tout leraiars moments. Quant aux indemnités, il >emble que la Turquie ait donné à ce sujet des garanties non contenues dans la réponse du grand-vizir. Personne d'ailleurs ne l'en blâmera, bien au exyntraire. Mais il est nécessaire d'e constater que le rappel elles événements de Macédoine ait eu un effet singulièrement calmant sur l'opinion publique en Srèce. D'un autre côté, il est incontestable que la rurquie avait des ra isons majeures de ne pas ;e montrer intraitable et qu'elle a parfaite Tient bien fait d'e elonner satisfaction à la 3-rèce sur des points essentiels. Il lui eut étë lires difficile pour ne pas dire impossible de •éstister pendant longtemps anix troupes> grec-jues. Neyus avons dit à ce propos ce qu'il fallait rappeler et les journaux des pays les plus lli'vers sont unanimes dans l'appréciation plutôt favorable de la situation milla'taâre grecque m face de la situation da l'arm 'e ottomane. i>e plus, il est aujourd'hui hors de 'doute que e seul allié sur lequel l'a Turquie aurait pu ompter éventuellement, la Bulgarie, n'éprouve aucun besoin de partir en campagne exxn-,re les Grecs ot M. Ghenaaieff, ministre des iiffaire.s étrangères de Turqutte a fait des dé-lara tions formelles à cet égard au parlement lussi bien qu'aux oorresjxi-ndants dies jouir-îaux. Du côté de la Grèce, la fidélité aux alliances est plus solide. La'Serbie a fait savoir i.u grand-vizir qu'elle enterviandrait an cas le guerre contre la Turquie. Enfin le gouver-lement roumain ne peut avoir laissé aucun boute au gouvernement ottoman sur son in-arrention si la Turquie voulait essayer de aire changer les <lispe>sitiexns du traité dè Bucarest et les résultats de la seconde guerre ralkanique. Les toasts échangés à Constanza rutire le roi Carol et le Tsar sont assez affir-natifs également sur ce pe>int. Dans ces conditions la situation devenait >ll'eiment défavorable pour la Tun-quie que le ►artage de oe qui reste encore de I empire ot-exman ne pouvait être que la conséquence 'une nouvelle guerre balkanique . Ce dont il faut féliciter le gouverna.n urc c'est qu'il ait a*éussi à couvrir sa re-raite par une enquête dlont il avait pris l'ini-iative comme on sait. Les dtrogmans des am-assades européennes à Constantinople sont airtis pour l'Asie Mineure où ils rencontre-ont Talaat bev, ministie de l'intérieur, dans x tournée d'inspection. On constatera sans ucun doute que le gouvernement turc a fait e qu'il fallait pouir satisfaire la population recque en Asie Mineure et le exxnflit sera plani au plus grand plaisir évidemment de Europe entière. Il est essentiel d'ailleurs que «jette dnspo-tion des puissances dans les Balkans parure enex>re un peu. Une détente général a Europe ne peut survenir qu® si dans le ici-est européen, on est assez sage pour ne lus provoquer à chaque instant de nouveaux îcklents pouvant mettre le feu aux poudres ' fournissant au besoin un prétexte à une «nfla^cnation aénérale. — J. Joera* Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Colonie anglaise. — A mlell Inauguration l'église anglicane, ruo Grétry, el\m vitrail à mémoire élu capitaine Scott. A 7.30 h. banquet à la Salle dé Boeck. * * * Antwcrp Tourist Club « Kosmo9 ». — A 8 1/8 à la Salle Peter Benoit, avenue élu Conuner causerie avec projections, par M. Van den Broe>< « Notro excursion en Suisse ». * * * Plaoe de la Gare-Attractions. — A 8 h. conce promenade, illumination, feu d'artifice. * * * Photographisoho Krlng. — A 8 1/2 b. réuni ordinaire au local. COURS Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivante* Anvers à Lyon La ville d'Anvers, qui a refusé de prene: part à l'exposition maritime de Londres, qui est une gaffe dont nous avons eu l'oc< sion de faire apprécier les dimensions à i lecteurs, n'a heureusement pas adopté niônio attitude à l'égard de 1 exposition ( villes à Lyon, où elle occupera un espace près de trois cents mètres carrés. Il eût mie valu, évidemment, dans son intérêt bien oo pris, la voir participer aux deux, et l'on pe toujours se demander ce qui l'e na reteny mais enfin, a la Ville a son secret, sa caii à son mystère », eût dit feu d'Arvers. En tous oas, les maquettes d'Anvers aya figuré à l'Exposition de Gand, sont arrivées Lyon, où un fonctionnaire supérieur du s vice des travaux communaux se trouve dep samedi pour surveiller leur montage et m en place. Il faut espérer qu'elles produire sur les visiteurs l'impression escomptée, attirant de plus en plus l'attention de l'étr* ger vers notre ville et son port. Nous ne po rons qu'y gagner de toutes façons, et le me renient touristique dont nous bénéficions pourra qu'en être heureusement inflluen Mais... Exposer des maquettes, o'est bien, mais c< ne suffit pas. Il faut aussi quelqu'un de t: au e>ourant pour fournir h leur sujet, a visiteurs que la che>se intéresse, des expli t ions très détaillées, très complètes, et rige reusement exactes. Va-t-on charger de cel tâche des gardiens de l'expe>sition même des personnes engagées sur placo, qui, ne ce naissant notre ville que par les maquet mises sous leurs yeux, s'exposeront à dom des explications plutôt fantaisistes? Espère au contraire qu'on aura le bon esprit de ex fior cette njission à des Anversois, très courant, e>e qui donnera à neybre partici] tion toute Ja valeur et toute Pimportar ou'elle doit avoir. Let routes dans Iv province d'A vers On pre>fite ele 1a bonne saison pour enti prendre d'assez importants travaux de ce struction et de réfection de routes dans province d'Anvers. C'est ainsi que l'on vient d'adjuger la cc struction sur le territoire des communes Meerhout, Vorst et Tassendenloo, de l'e branchement vers cette dernière légalité la deuxième section des routes de Gheel ve celle de Diest à Tessenderloo. Cette semaine on adjugera également réfeotion extraordinaire eles routes de Lier à Oostmalle et d'Anvers à Hassélt. Ces ti vaux sont estimés 212,930 francs. D'autre part, les Ponts et Chaussées vie nent de désigner les adjudicataires de l'enti tien des routes de l'Etat et de leurs plant tions clans toute la province d'Anvers, po un terme de trois ans. Poissons rares Nous ne sommes pas seuls à Anvers à pe séder un aquarium, où les poissons les pl rares prennent leurs ébats pour notre ém< veillement. Les Bruxellois, eux aussi, ont le loii d'aller contempler en chambre les habitar ele la mer. Encore que leurs collections vaillent pas, au point de vue de la quanti comme de la qualité, celles qu'héberge not jardin zoologique, elles se signalent par le richesse et leur variété. Leur aquarium, situé à l'avenue Louit vient de recevoir plusieurs nouveaux pensio naires originaires des contrées lointaines. Dans l'écrin d'eau où ils sont captifs, auront languissamment ; les uns viennent < Brésil, les autres du Tonkin, d'autres enco du Congo. Les plus bizarrement beaux so eles poissons japonais : qu'on imagine eles < e;hidéas flottantes. Ils emmènent ave^c eu ils agitent pomme des voiles de merveilleux nageoires pareilles à des traînes ele robes Cour. Certains d'entre eux sont écarlates ma qués de plaques d'argent ou el'or ; celui-ci, j contraire, qui, sans remuer, se laisse retomb vers le fond, est d'un bleu de velours, et po compléter l'enchantement, par on ne se quelle note inattendue, ces poissons ravissan ont une tête maussade, d'où s'éeïartent comr montés sur des pédoncules, deux yeux moi ses cerclés d'or. Arrêt sur demande Un lecteur se plaint de ce que certai wattmen des trams se moquent des arrêts s-demande comme de leur... première peau « bique et qu'ils brûlent les dits arrêts sa s'occuper des personnes qui leur font des a pels désespérés. Notre interlocuteur cite le oas d'un wait m an de la ligne numéro 6, qui samedi soi ayant sans doute quelques secondes ele rotai à regagner, passa comme un bolide avec , - "iture devant l'arrêt sur demande à la Por d'Eau, où plusieurs voyageure pressés d'an ver à la gare du Pays de Waes s'efforçaiei vainement d'attirer l'attention du condu teur. L'un d'eux pour être certain d'obtenir l'a î-êt stationnait sur la ligne et il n'eut qi tout juste le temps de se sauver de l'écr. bouillage complet. NeDtre lecteur avait noté le numéro elle ! voiture, mais la chaleur a fait foneire sa colèi et il se contente de demander à la Compagn qu'elle attire un peu l'attention des empioyi sur ce point. Il est, comme nous d'ailleurs, assuré qi :ala suffira. La parole d'un ancien Le correspondant bruxellois de la « Gm sette de Liège > a rencontré M. Honoré D. vinde, qui fut parmi les grands triompb bours du 10 juin 1884. Les souvenirs de oe vaillant de notre eau* «Mit intarissables. « J'ai vu, rappfille-t-il, de grandes assen xlées à l'Association et des assemblées ei liousiastes, mais il n'y eut rien de cornpa ■able à ce spectacle ele la ealle Mayone onsque la chute du œiiiistèr* libéral fut cec waê* o On séwasait et néanmoins le monde ne cassait de s'engouffrer; on se casait comme on pouvait, il y avait du monde partout danE les pièces adjacentes du roz de chaussée ei à l'étage. Ahl nous n'avions pas alors lee vastes salles do « Patria » ; cependant, tou4 l'arrondissement cathodique je pense bien, par l'Association, ce soir d'il y a ti-entc ans. La joie était exubérante; on avait le dreyiit de se réjouir. » Ahl la belle campagne alecte>rale qu'on tiA'ait tenue et aile durait depuis plus de doux ans. Cô n'est pas, en effet, la veille ni l'avant-veille d'une élection qu'il faut son-à ger à celle-ci. Sans pa>. ?r ele la revision de; la listes électorales et des i>ointages constamment tenus à jour, que 'le propagande il faut mener de longue main; t Grâoe à Dieu, dep -. no6 succès n'onl pas ralenti. Ils se sont, accentués considéra blement en 1912. H faut que nous mainte nions notre situation en 1916. Je ne cessera; ele harceler ne)s amis pour qu'ils s'en seyu-rt- viennent. Je exxmmence chacun de mes rapports aux assemblées mérales par oe rap-pal. ' . , on » On peut se plaindre de mon insistance, On ne saurait trop aporendre à la jeunesse d'aujourd'hui naissant a la politique que s elle a été élevée dans h respect de toutes le# libertés, c'est parce que notre jeunesse ? nous, nous l'avons consacrée sans réserve i préparer le glorieux 10 juin 1884, dont le bienfaits durient toujours. Réjouissons-nous re certes, mais souvenons-nous. » ce •jv- S Au Concours Hippique ^ Le temps a partie, èrement favorisé 1î seconde journée du concours hippique et s ^ le ciel, quelque peu assombri vars midi, donm m' aux organisateurs des sérieuses inquiétude ut pour la réussite de leur iète, l'après-midi n'ei e ' fut que plus agréable et ce fut par une tem pérature délicieuse que «a déroulèrent les dif férentes éprouves inscrites au prograimue. Le beau temps aidant il y avait beaucoup 1 à de monde à toutes les ^places et l'on suivi avec intérêt les différents concours tandi 11£> quo sur la pelouse autour de tables, coquet ^ tement dressées, nos Rentes concitoyenne grignotaient foice douceurs. en Cette seconde joui*néé fut particulièremen ,n" réussie au piont de vue sportif, et constitu: ir" un réel succès pour le ^ Royal Sport Hippi u" que ». Si le public suivit avec intérêt le concoun pour le plus beau cheval d'armes réservé au: cavaliers de la garde civique et pour le plu ^ beau cheval de selle moiite il se montra par ticulièrement enthousiaste pour le exmcour ux de gros obstacles et pour les sauts couplé ^ qui par le nombre et la qualité des inscrip n- tions donnèrent lieu à de très jolies luttes. ^ Par sa parfaite organisation, le concour ou hippique de 1914 marquera dans les annale ,n" du « Royal Sport Hippique ». >es ter -ns »n- Régates Hier après-midi, sur l'Escaut. Tout ce qu " notre port compte d'embarcations de plaisan ce ou à peu près, canots ii moteur, yoles d promenade, yacht à voil-c ou à vapeur, voii> des remorqueurs surchargés, ele passagers sil n- lonncnt en tout sens le fleuve auquel elle donnent une animation inaccoutumée, un-atmosphère de joie et un air de fête qu'oi ne lui voit pas souvent. Une foule enthousias j~ ta s'écrase aux promenoirs, aux pontons, ; bord eles navires amarrés à quai. Là-bas, ei n face de la ville, la rive gauche, où les garage de3 cercles nautiques ont arboré leur grant pavoi, grouille ele curieux. Et le bateau trans , " boixleur, à chacun de ses voyages, paraît de i<s voir s'engloutir irrémédiablement sous h ' poids de sa. cargaison humaine: la Société , Royale Nautique Anversoise donne ses cour ses internationales à l'aviron, organisées avee a_ Ile concours de l'administration communale Régates très disputées et très réussies aux-n_ queflilas prirent part de nombreux concurrents ^ et exceptionnellement favorisées par le beai a_ temps. Il y eut, ex>mme toujours, quelque incidents sans gravité ; le remous ou la houle du fleuve, un peu agité, ayant fait chavirai certaines embarcations dont les occupant prii'ent un bain, forcé mais au demeurant pa* essentiellement désagréable par ces temps caniculaires. ,s~ Et la foule s'intéressa, s'amusa, applaudit us aux exploits des vainqueurs, fort satisfaite du !r" succès des courses, dont nous donnons lec résultats techniques d'autre part. ts ae Sous l'œil de l'hôtelier té Les directeurs d'hôtel distinguant, paraît re il. les voyageurs en « commodes » et an « cLif-ur ficiles », suivant les nationalités. Nous entendions, l'autre jour, raconte 1ï ■e. « Gazette », l'un d'eux les classer comme n- suit: — Les plus accommodants sont les Hollan-ijs dais. Tout à fait excellente, les Holianelais. L'u Toujours cjontents. On n'a jamais d'embarras re avec eux. Très peu gênant* aussi, les Hon-at grois et les Espagnols. Ces trois catégorieé ir là, c'est oe qu'il y a de mieux. x, — Et après? es — Après viennent les Allemands. Ils çgro-gnent, mais ils finissent par entendre raison et ils paient. T. — Et les Anglais? IU — Mauvais, les Anglais, très mauvais. Dif-?r ficiles à contenter et marchandeurs, iloinf jr épineux pourtant que les français. 01 ceux-jl ci, jamais contents, toujours fâchés, girin-{•E Choux, tapageurs. le — Alors après les Fiançais... 0 — Oh 1 après les Françak, il y a encore les Américains. En voilà qui sent assommants et exigeants. — Et las Belges, vous ne dites rien des Belges. ntî — Les Belges?... Oh! ik ne vovagent pas. ^ les Belges. Ie Ils ne voyagent pas, les Belges? Jugez un r, peu s'iUs voyagaient. D'_ Transcrit pour la curiosité — et sans ga- 1 rantie, bien entendu. t- " i , , i "' Une mission d'exploration économique ^ On attend au Ministère des Affaires Etran-c" gères le retour très prochain de M. Brunet, d h1 acteur général à la direction du commerce r~ et dos consulats qui est parti il y a deux mois 10 et demi dans les Balkans chargé d'une mis-^ sion d'exploration économique. Depuis la . guerre balkanique tous ces pays sont en plei-^ ne voie de réorganisation. 0 M. Brunet a été chargé de parcourir le f Monténégro, l'Albanie, la Grèce, la Turquie, 55 la Roumanie, la Bulgarie et la Serbie et d'étudier ces différents pays au point de vue ,e spécial de notre expansion eiconomique. Il est aLlé causer là-bas avec les hommes d'affaires, étudier de près la situation du commerce et do l'industrie, et examiner lu possibilité d'étalé blir dans ces régions de nouveaux postes con-î_ sulaires. Actuellement nous avons un consul ir- honoraire à Andrinople, un agent à Saîoni-qua, d'autres agents encore dans l'île do Crè-e te, dans les îles de la Turquie d'Asie et à Samos. Il est probable, ainsi que le langage l- du ministre des Affaires étrangères dans la i- discussion du budget le faisait prévoir, que nous aurons bientôt là-bas quelques consuls g rétribués pour prendre en mains les intérêts - de notre commerce et assurer aux produits do notre industrie de nouveaux ctébouchés. j EXTÉRIEUR • France Un attentat contre M. de Rothschild Paris, 20 juin. — Cette nuit à la sortie de J/'Opéra au moment où M. Henri dé Rothschild regagnait son hôtel à pied et arrivait à l'ange de la rue Edouard VII et du Boulevard d'es Capucins, un individiu d'une soixantaine d'années lui a tiré 5 coups de revolver le blessant légèrement à la hanche. Le blesse rentré dans son automobile chez lui a reçu les soins du docteur Zadock Kahn. Conduit au poste de la rue de Choiseul, le meurtrier que la foule avait fortement malmené a déclaré se nommer Prudhem, anenen 'laitier ruiné par des œuvres de laiterie philanthropiques.La balle qui a atteint M. de Rothschild a pénétié dans la hanche droite, glissant sur l'os iliaque, formant un séton. La blessure ast sans gravité. M. ele Rothschild avait reçu des lettres de Prudhon disant qu'il lui ferait son affaire. Paris, 21 juin. — Au domicile de M. de t Rothschild on donnait ce matin des nouvelles ; très rassurantes. Le blessé avait passe une nuit relativement bonne malgré un léger ac-e;ès de fièvre. I'l avait pris un pou de repos. On a procédé ce matin à l'extraction de la balle. A l'issue de cette opération on a publié le bulletin suivant: L'extraction a été faite dans d'excellentes conditions. La balle s'était t aplatie sur l'os. Le malade n'a pas d'excès de i température et va bien. ; Portugal ^ Remaniement du cabinet Lisbonne, 20 juin. — Le cabinet restera oomposé comme actuellement sauf les minis-» très de la justice et «les travaux. M. Beamar-: dino Machado, prendra le portefeuille par in-5 terim de la justice et M. Lisboa Lima celu; " des travaux. 5 L'« Officiel » publiera lundi un décret rendant sans effet la concession des chutes d'eax t de Rodan. 1 Lisbonne, 20 juin. — M. Bernardino Ma - chado organisera un nouveau ministère hor! des partis et où seront représentés l'industrie J l'agriculture et le commerce. Il a demandé l f il'Association commerciale de Lisbonne d'in 5 diquer un nom, celle-ci a indiqué le docteui - Fejao, président de l'Association de l'âgricul 5 ture qui a refusé. Les chemins de fer de l'Angola Lisbonne, 21 juin. — Une commission offi-5 cielle portugaise qui va étudier le réseau de < chemins de fer de l'Angola au sud du 14' parallèle est partie pour Moshamedes. Li tête ele ligne du réseau sera le port maritime de Moshamedes. Turquie LE CONFLIT GRECO-TURC ? La commission d'enquête en route 3 Con&'tantinople, 20 juin. — Les chefs dei " missions étrangères ont décidé de prévenir le l grand-vizûr que las premiers drogmans de« ' ambassades de France et de Russie ainsi que 1 les premiers drogmans des ambassades d'Au triche, d'Italie, d'Allemagne et d'Angleterre 1 partiront demain pour Smyrne où ils rejoin-| dront Tallaat bey, ministre de l'intérieur. | Talaat bey télégarphie que le calme continue à régner à Bourani et Aivali. 6,00C Grecs qui s'étaient rassemblés à Sighi sui | la côte de Marmara pour émigrer ont étc ' réinstallés dans leurs villages par la gendarmerie. Les bestiaux volés aux Grecs de Ar-" taki leur ont été rendus. L'émigration dane le sandjak d'Andrinople est complètement arrêtée. Une attaque tentée par une band'e venant de Zeheir contra la côte de Bassera a été' repoussée et un détachement de troupes a réoccupé Zebeir où l'ordre a été rétabli. Constantinople ,21 juin. — Lee drogmans | des ambassades partent aujourd'hui pour Smyrne où ils doivent rejoindre Talaat bey, ministre de l'intérieur. l'ie ne forment pas une commission spéciale <?t conservent chacun leur initiative personnelle pour mener l'enquête sur les causes de l'émigration. Albanie LES AFFAIRES ALBANAISES L'attitude de l'Italie Rome, 20 juin. — Aucun communiqué n'a . été fait au sujet de l'ordre donné aux navires italiens et autrichiens à Durazzo de tirer si le Prince et les légations étaient en danger. Les journaux reproduisent seulement le communiqué publié à Vienne à oe sujet. Les parlementaires de Durazzo Ce qu'ils ont demandé ai", . ebelles Durazzo, 20 juin. — 11 h. 30 soir. — On donne aujourd'hui les renseignements suivants sur les démarches des parlementaires qui se sont rendus hier auprès des insurgés. Tout en étant d'accord avec le gouvernement les parlementaires se sont présentés au nom de la ville de Durazzo pour réclamer la paix. Lis ont demandé aux rebelles de reconnaître le drapeau albanais et l'autorité du prince et ont déclaré qu'ils étaient prêts à transiger sur les questions secondaires. Les insurgés tout en se montrant disposés à entrer en négociations ont demandé un délai de trois jours pour se mettre d'accord avec les insurgés des autres légions. Ils ont déclaré de nouveau qu'ils enetndaient être exemptés du service militaire et d'impôts pendant dix ans et qu'ils voulaient recevoir satisfaction sur les diverses antres demandes moins importantes qu'ils ont déjà fait connaître. Les insurgés ont consenti à ce que deux parlementaires se rendissent auprès du gouvernement albanais pour le mettre au courant de la situation. Le gouvernement a renvoyé oe matin les deux parlementaires auprès des insurgés avec mission de leur confirmer qu'il ne leur était acex>rdé qu'un délai de 24 heures. Les insurgés ont maintenu leurs exigences. 11 a alors été oon-venu que si une réponse n'était pas donnée aujourd'hui avant 5 h. 80 de l'après-midi toutes négexsiations seraient rompues. Les parlementaires sont alors rentrés à Durazzo pour faire leur rapport au gouvernement qui n'a pas encore pris de décision. La journée s'est passée tranquillement. AUX POSTES Le ministre des chemins de fer, postes et télégraphes vient de décider d'octroyai- une indemnité d'exploitation aux agenfts des postes.Cette indemnité est accordée en raison, d'une part, de la fatigue^inhérente aux fonctions d agents des départs, des arrivées et des chargements, d'autre part, de l'usure plut rapide des vêtements par suite de la nature même du travail à exécuter. Elle sera allouée aux préposés aux services où ces conditions se rencontrent et s'affirment de façon indiscutable, autrement dit aux servioes comportant exclusivement l'expédition et la réception des correspondances ordinaire® ou enregistrées dans les bureaux aù fe t*r 9é vMmmt svécbM* BRUXELLES Départ du Roi Le lloi, accompagné d'un officier u orcion-qu'iils entendaient être exemptés élu service xeflles dimanche matin par la i Vienne-Express » partant da la gare du Nord à 8 h. 6. Dans l'ordre de la Toison d'Or Le marquis da la Mina vient d'être chargé nanoe et se rendant à Ostende, a quitté Bruxelles pour remettre la Toison d'Or au Prin-ce de Croy-Solrè. Pour honorer la mémoire de S. A. R. Mme la comtesse de Flandre On sait la part très grande que S. A. R. Mme la Comtesse de Flandre a prise de son vivant, à l'organisation ele nos plus balles manifestations d'art. On n'ignore pas que c'cst à son intervention personnelle que les promoteurs de l'Exposition du siècle de Rubem obtinrent certaines toiles des grandis maîtres de l'époque, empruntées a.ux galerie» de l'Empereur d'Allemagne et d'autres maisons souveraines. La Princesse prêta aussi son tout puissant appui aux organisateurs de l'Exposition de la miniature qui attira à Bruxelle: ime si grande affluence d'amateurs étrangers. Les personnalités qui ont été appelées i. faire partie des différants comités placés sous son haut patronage viennent, à l'initiative de Mme la comtesse Jean do Mérode et du baron Kervyn de Lettenhove et dans le but d'honorer la mémoire de cette Princesse, de décider d'offrir son buste en marbre au Musée. C'e° le sculpteur Rousseau qu'elles ont chargé de l'exécution de ca travail et l'œuvre d'une grande noblesse d'inspiration est, paraît-il, de toute beauté. INTÉRIEUR Le 10e anniversaire des syndicats chrétiens Le succès de la manifestation du 12 juillet, ; à Gand, à l'occasion du lOme anniversaire du , secrétariat général des unions professionnelles ' chrétiennes de Belgique est dès maintenant . assuré. Un cortège de 10,000 emvriers, parcourra, ce jour-là, las rues de la vieille oi'té flamandé. Une vingtaine de sociétés de musique y prêteront leur concours. Les ouvriers dé l'Etat y figureront au nombre de 1500. La participa^ . tion de l'élément féminin augmentera encore ! l'éclat de cette démonstration ouvrière.^ I Nous rappelons ici l'ordre des festivités. Dimanche 12 juillet : A 7 heures du matin, en l'église desXEVères-Prêcheurs, communion générale pour les membres des syndicats chrétiens gantois, ; avec allocution du R. P. Rutten. A 10 h. 30 on l'église St-Michel, messe d'actions de grâces suivie du t Te Deurn » solennel, chanté par S. Em. le cardinal Mercier, Le a Te Daum » est l'œuvre du jeune artiste gantois M. R. Herberigs, lauréat de Rome. A 11 h. 30, en la graind'e salle des fêtes du Casino, ouverture du 3me congrès syndicaJ clnétien. M. Heyinan, président de la confédération générale des syndioats chrétiens et libres de Belgique, y souhaitera la bienvenue aux délégués nationaux et étrangers. A 2 h. 30, formation du cortège à la gare du Sud ot aux boulevards adjacents. Lo cortège défilera devant le palais apiscopal pour rendre un hommage éclatant à S. Gr. Mgr Stitlamans, l'éminent promoteur des œuvres sociales da Gand. A 4 heures .au Casino, grande séance solennelle à laquelle assisteront S. E. le cardinal Mercier et le baron de Broquevi'lle, chef du Cabinet. MM. Yan Oauwalaert et Mabille, député, y prendront la parole, et une cantate, œuvre de MM. Philippe De Munnynck et Maurice Henderick, sera exécutée par 500 chanteurs. A 8 houres du soir, dans le vaste jardin du local St-Joseph, brillamment illuminé, grand concert par l'harmonie a Excelsior » de St-Nicolas, sous la direction de M. Arm. Segers. Pendant tout le parcours du cortège, des médaillons seront mis en vente avec l'effigie du 11. P. Rutten. On peut se procurer dès maintenant une jolie brochure, richement illustrée, « Le Père Rutten et son œuvre ». Elle se vend à 0 fr. 25 l'exemplaire Le lundi, 13 juillet, séances du congrès syndical au looal du « Volk », rue du Vieux-Bourg, Gand. Election provinciale à Termonde L'élection provinciale qui a eu lieu à Ter-monde hier a donné les résultats suivants: Catholiques : De Bruyn, 8578 voix ; Van Mossovelde, 8969. Libéraux: De Vuyst, 4983; Van der Gucht, 5018. Socialistes: Lmtermans 532 ; Van de Meulebroucke, 528. Les oatholiques enregistrent un gain de 300 voix depuis les dernières élections. Excursions dans l'île de Walcheren Les trains d'excursion en destination de! l'ile de Walcheren (via St-Nicolas-Terneuzen) i seront mis en marche cette année tous les dimanches, à partir du 5 juillet et jusqu'au 30 août et le samedi 15 août. Départ d'Anvers-Waes à 7 h. 32; départ de St-Nicolas à 8 h. 46. Arrivée à Messingue à II h. 45. Retour de Flessingue à 18 h. 15 ; retour à St-Nicolas à 21 h. 10. Arrivée à Anvers-Waes à 22 h. 33. Prix de St-Jtfieolas à Flessingue et retour: 2me olasse et Ire cabine bateau 5 francs. 3me olasse et 2e cabine bateau 3.35 francs. Académie royale flamande M. l'avocat Louis Dosfel, de Termonde, a été nommé membre correspondant, M. le docteur Seelman, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque royale, à Berlin, a été nommé membre d'honneur. L'académie a couronné : ima critique sur le « Trésor des langues néerlandaises » de Ch. Pîantin, par Jules Storme. de Gentbrugge; une étude sur le dialecte nasseltois, par M. Grootaerts, professeur à l'athénée de Namur et M. Grauls^ fonctionnaire au ministère des travaux publics ; les chansons pour le concours Charles Boury, envoyées par MM. Léon Vander Haeghen, professeur au conservatoire royal de musique à Gand, et Arthur Meulemans, professeur à l'Institut Lemmens, de Malines. Le procès-verbal de . sstation de serment de Léopoîd ii La Bibliothèque de la Ch unbre conserve précieusement le procès-verbal de la près ta tion de serment do Léopold II. Ce document n'est pas d'une exécution artistique très soignée mais il est surtoutf intéressant par les signatures de pariementaires émin<snts çai en illustrant les pages. Les chofs-gardes aux chemins de fer Dans de nombreux dépôts du personnel des trains, les chefs-gardes âgés sont, au point de vue de l'exécution du service, mis sur le même pied que leurs jeunes collègues. Sur la proposition de la direction du personnel des trains, le ministre vient de décider qu'il l'avenir, les chefs-gardes âgés ele 60 an6 au moins pourront, s'ils le désirent, être dé-&&>]«& de» lersfce» i* nuit. La Vie militaire Les officiers belges vainqueurs à Amstar* dam. — L'équipe militaire belge vient d« remporter, à Amsterdam, un éclatant succès. Notre équipe était composée du capitaine-pornmandant Nyssens, du 2me lanciers ; du iieutenant du Roi de Blicquy, du 3me lanciers et élu lieutenant comte d'Oultremont, du 5me lanciers. Lo Prix des Nations, arelaniment dispuM par les équipes française, allemande, hollandaise et belge, fut emportée haut la main par nos cavaliers. Le commandant Nyssens s'est classé, en outre,^premier dans les sauts comptés, troisième et quatrième dans le grand oonexmrs. Le lieutenant du Roi de Blicquy s'y dasss deuxième. Bravo ! Nos avions. — Le comité national en faveur de l'aviation militaire vient de faire parvenir à M. le ministre do la guerre la somme nécessaire à l'achat du second avion offert à l'armée.Cet avion, ainsi que celui déjà mis précédemment à la disposition de nos vaillants officiers-aviateurs, est un grand appareil militaire M. Farman, moteur Gnôme 80 HP, dont le coût est de 28,000 francs. Le comité de propagande, qui s'était formé lors de>s premières expériences d'aviation militaire en Belgique, s'était- donné pour tâche d'offrir un çrand avion de guerre à l'armée. La générosité des souscripteurs a parmi? d'en offrir deux. Le comité <m remercie d'autant plus chaleureusement tous ceux qui ont apporté leur obole à cette œuvre éminemment patriotique, qui se termine par le don dv second avion. Fournitures d'essence. — Lo 30 juin à 10 heures du matin, aura_ lieu dievant le commandant de la compagnie d'aviateurs à Rras-schaet-Polygoine, la réadjudioation de la fourniture d'essence pour moteurs d'automobijlles et d'aéroplanes pour la service de l'aviation militaire en 1914. Estimation fr. 20,250. Fourniture de caisses pour cartouches. — Le 6 juillet à 10 heures du matin aura lieu h l'école ele pyrotechnie, rempart da Hobe>ken, 9. à Anvai-s, l'adjudication de la fourniture da 10,000 caisses pour cartouches de canon de 7 c. 5 à tir rapide, destinées à l'armement d'Anvers, en 5 lots do 2,000 caisses chacun. Cautionnement fr. 3,000 par lot. Soumissions recommandées 48 heures avant ? adjudication. CONGO — )0(~ Au conseii colonial Le conseil colonial, réuni samedi après-midi sous la présidence de M. Renkin. ministre des colonies, a d'abord approuvé à l'unanimité le rapport préparé par M. Dupriez sur lo projet de décret complétant la législation relative aux sociétés civiles et aux sociétés sommer^.,r. ciales. Puis il a continué et terminé l'examen de l'avis à donner sur un projet ele décret concernant l'impôt indigène. Le vote sur l'ensemble a toutefois été remis à quinze jours. M. Dubois a été chargé de rédiger le rap port au nom du conseil. Les bateaux glîsseurs A bord de 1' «. Elisabethviile » qui quittera Anvers lo vendredi 26 couinant. prendront passage MM. les ingénieurs Robert Gold-sdimidt et Delsaux, accompagnés de onz* adjoints. Ainsi qu'on le sait, dit le c Mouvement gek)graphique », cas Messieurs sa rendent au Congo pour y faire des expérience* avec des embarcations ele modèles nouveaux, en vue d'intrexluire plus die vitesso et de confort dans le service de la navigation sur le haut fleuve. M. Goldschmidt emporte trois bateaux glisseurs._ L'un d'eux, la « Natta », petit» embarcation de 8 tonnes, pouvant transporte# 8 passagers, a fait ses derniers essais la semaine d'ornière, an présence d'u Roi qui s'était rendu sur les chantiers de construction. La « Natta » a évolué sur le Rupel et l'Escaut et a atteint la vitesse dé 48 kilomètres > l'heure. A LOUVAIN Correspondance particulière de la t Métropole* Une grande manifestation professorale Dimanche. Rarement nous avons vu autant d" « anciens » de notre université accourir à Lcnl-vain. Il est vrai qu'il s'agissait d'honorer et d'acclamer aujourd'hui un homme aimé et vénéré entre tous par sa bonté et sa modestie proverbiales, M. François Dewalque professeur émérite aux Ecoles spéciales, beau-' père de votre sympathique député, M. lé ministre Segers, auquel, à l'occasion de sa retraite, 1' « Union el'es ingénieurs » offrait son buste en marbre, admirablement sculpité par notre ami et concitoyen F. Vermeylen. Dans la Salle des Portraits, aux Halles universitaires, c'est la foule des grands jours: sur l'estrade, entourant M. Dewalque, noui notons Mgr Ladeuze, recteur de l'Université, MM. le ministre Segers, Béao, gouverneur du Brabant, président du Conseil supérieur d'hygiène publique; Bemnevie, président d<e 1' « Union des ingénieurs », Caïufriez, directeur général de la Société des vicinaux, la professeur Delmarcal, les ingénieurs Liesens, Genart et Hendlrickx. Dans la salle, Mme De walquie, Mme Paul Segers, M. la professeur et Mme G. Doutrepont-Dewalque, MM. les ingénieurs Dewalque fils et leurs dames en tonnés d'es petits-enfants élu héros die la fêt« — pues NN. SS. Coenraets et Van Oa-uwen-bargh, vioes-recteurs. MM. Timmermans, directeur des Ateliers elle la Meuse, Lagasse-Do Locht, las professeurs Giillon, Thennis, Kaisin, Verhelst, P. Henry, Van BiervlSet, Schioks, dJe DorlodOt. Vierendeel, Daubres&e, etc., Colins, Cihef dhi cabinet de M. la ministre Segers, L. Hubert, ancien député, l'ingénieur Jourdain, directeur dtu a Patriote », Jadlot, directeur ele la Société générale, Her-mans, sénateur suppléant, l'ingénieur Koltz, directeur des Brasseries Van Tilt, secrétaire de 1' « Union des ingénieurs », Siffert, consul général da Belgique en Chine, lés ingénieur» Siret, Bolle, Schmit, Calonne, Ragoût, Jadlot, directeur des Charbonnages de Warmont, etc. O'est M. Bonneviç, frère de l'éminent avocat bruxellois et président de 1' t Union », qui prend le premier la parole, tandis que les applaudissements éclatent à F adresse de M. Dewalque, 'an nom elle ses camarades da « l'Union ». Cette grandie famille de plus de L.000 membres, dont le vénéré héros de la fete est le piésident d"honneur, qui a, dit-il, bien mérite de Dieu et de tous ses enfants, Les anciens ingénieurs dé Ixyuvain. M. Bonne-vie célèbre les vertus die M. Dewalque, son labeur j sa bonté, son dévouement, sa mo-lestie ; puis il retrace sa longue carrière die orès do 50 années aux Ecoles spéciales, il dit ijue les qualités maîtresses dXi professeur, em îavanK» travaux, ses mtestons à r&mngw,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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